Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 11:07

Re: Messages importants !

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Empty par six s'if Aujourd'hui à 11:05

offset a écrit:Offset a envie d'écrire cette pensée et ce lieu lui est favorable :


Toujours veiller à écouter son cœur et son propre écho, ne pas se laisser envahir est compréhensible et nécessaire. Accepter d’abandonner ce qui pèse et qui n'est pas vraiment important pour mieux faire vivre son authenticité, sa créativité, son génie et sa liberté, toutes ces qualités qui enrichissent la personne et donc le "soi" Et puis il ne faut pas oublier les compagnons des bons et mauvais jours car ils ont mis du cœur et du temps en motson, humour et émotion, même s'ils ne font pas partis du clan des  amis(es), ils ont aussi leurs importances.


Offset ça m'a Topset. Smile

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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 11:13

Marcel Moreau a écrit:Moi j'arriverai avant eux.

Ah ça ! le seul qui en doutait c'est toi Smile A mon sens des aiguilles d'une montre mais tout dépend sous quel angle, ton problème va plutôt se situer au niveau de savoir à quel leurre  Very Happy

Il paraîtrait que Moi se il a ouvert et fermé les mers ?

Bref l'essentiel est quand même de toujours vérifier si on a les mains moites et les pieds poîtes sinon c'est la mise en boite Smile Cela dit elle est tout de même prévue à l'insu du plein gré de l'insu du plein gré, donc, alors bon, ça permet de résumer les questions, enfin logiquement hein, parce que la logique hein, deux, trois, 4, 5, 

six s'if ..... Suspect Very Happy

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Message par Le Don qui Chante Mar 26 Jan 2016 - 19:00

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Message par jolindien Mar 26 Jan 2016 - 19:01

Madame,
je n'ai du jamais employer ce mot. j'ai du le lire dans un temps dont je ne me souviens plus, qui ne me sert plus, archivé alors donc ? le moi, le surmoi, ect, ok, intégré, digéré, adapté à ma sauce et hop, play.

Il ne te concerne peut-être plus, il ne me concerne peut-être plus, cela reste relatif
Et comme il concerne la plupart des autres il nous concerne donc...
Mais je veux bien ne plus l'employer ici
Comme tu partages ton fil sans égoïsme!

C'est la jetée qui m'a inspiré les quelques lignes précédentes, comme quoi.

jolindien

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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 19:33

Marcel Moreau a écrit:


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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 19:35

jolindien a écrit:Madame,
je n'ai du jamais employer ce mot. j'ai du le lire dans un temps dont je ne me souviens plus, qui ne me sert plus, archivé alors donc ? le moi, le surmoi, ect, ok, intégré, digéré, adapté à ma sauce et hop, play.

Il ne te concerne peut-être plus, il ne me concerne peut-être plus, cela reste relatif
Et comme il concerne la plupart des autres il nous concerne donc...
Mais je veux bien ne plus l'employer ici
Comme tu partages ton fil sans égoïsme!

C'est la jetée qui m'a inspiré les quelques lignes précédentes, comme quoi.


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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 20:29

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L'énorme dilemme du soir : 

- soit je finis le bouquin et je casse le mythe de Saturnin, mon canard de toujours,
- soit je ne finis pas le bouquin et je casse le rythme du fait de les avoir toujours tous finis.

Je vais me jeter une Rose de Sable, puis qui sait deux, ou trois en fait. Il est des décisions qui ne sont possibles, qu'avec du Corn flex (du flux) et du chocolat noir....


Dernière édition par six s'if le Mar 26 Jan 2016 - 20:30, édité 1 fois (Raison : t'as, quand les maj n'y sont pas, .... mais quand elles y sont .... je dis ça je dis rien)

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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 21:10

Re: J'étais là, sans le savoir. Maintenant je sais. J'y suis j'y reste.


Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Empty par Bibo Aujourd'hui à 21:05

Il me semble qu'il y a pas mal d’enseignants par ici, comme pas mal d'introvertis :http://www.theatlantic.com/education/archive/2016/01/why-introverted-teachers-are-burning-out/425151/?utm_content=buffer9357d&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

_________________
"Il est difficile de concevoir comment des hommes qui ont entièrement renoncé à l'habitude de se diriger eux même pourraient réussir à bien choisir ceux qui doivent les conduire ; et l'on ne fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs" Tocqueville





Honteusement piqué chez bibo modo, à traduire en cas d'échanges avec enseignants qui se retrouveraient par hasard sur mon fil et se mettraient avec les burnes out Smile

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 13:14

[size=30]La théorie de la désintégration positive – Dabrowski
par Zyghna | 5 Jan 2014 | Articles, Traductions | 0 commentaires[/size]
Les données issues de cet article sont toutes tirées de l’ouvrage collectif :
 
Sal Mendaglio (ed.). – Dabrowski’s Theory of Positive Disintegration. Great Potential Press, Scottsdale, 2008.
 
 

Kazimierz Dabrowski (1902-1980): l’homme.


 
On ne saurait évoquer la théorie de la désintégration positive sans évoquer préalablement l’homme que fut Dabrowski. Car si son parcours de vie fut à l’origine de sa théorie, c’est sa façon de vivre, en adéquation totale avec sa théorie, qui lui a insufflé sa force.




Kazimierz Dabrowski est né le 1er septembre 1902 en Pologne, deuxième enfant d’une fratrie de 4. Sa petite sœur meurt d’une méningite alors qu’il n’a que 6 ans – expérience qui influencera sa vision de la mort. Il ne perçoit pas cette dernière comme étant seulement quelque chose de menaçant et incompréhensible, mais comme étant une des plus fortes expériences émotionnelles et cognitives[1]. 



La première guerre mondiale, qui le touche directement dans ses jeunes années, renforcera cette conscience de la mort : une bataille a lieu près de chez lui. Alors qu’il défile au milieu des cadavres, il essaie de trouver un sens à la guerre et aux brutalités qui en découlent.

Issu d’une famille aisée, il étudie à Lublin dans des instituts catholiques et se retrouve très jeune exposé aux livres et à la musique. A l’université de Lublin, il étudie la psychologie, la philosophie et la littérature, avant de poursuivre son cursus à Varsovie et Poznan. Au cours de ses études, son meilleur ami se suicide. Dabrowski qui souhaitait devenir professeur de musique entre alors en médecine et étudie le comportement humain. Il part étudier à Genève auprès du neurologue et psychologue pour enfants Edouard Claparède et du philosophe et psychologue Jean Piaget. 





En 1929, il présente sa thèse de médecine : « Les conditions psychologiques du suicide ». Il poursuit ses études à Vienne, en psychanalyse, avec Wilhelm Stekel, puis à Paris, en pédopsychiatrie avec George Heuyer, et en neurologie/psychologie avec Pierre Janet. 


En 1931, il soutient à Poznan un doctorat de psychologie sur l’automutilation. En 1935, il retourne en Pologne où il met en place l’Institut de santé mentale et d’hygiène qu’il dirigera jusqu’en 1948. En parallèle, il continue d’étudier et se penche sur le cas du polymathe Rudolf Steiner et de l’anthroposophie. La parapsychologie a toujours intéressé Dabrowski. Il pratiquera quotidiennement la méditation tout au long de sa vie.

La 2ème  guerre mondiale  fut difficile pour Dabrowski : il perd son jeune frère et sa mère est déportée. Son institut est fermé et il en ouvre secrètement un autre dans les forêts de Zagorze dans lequel il accueille des orphelins, des prêtres, des soldats polonais, des membres de la résistance et des enfants juifs. 





En 1942, il est emprisonné par les Nazis, accusé de complicité avec la résistance polonaise. Sa femme négocie sa libération et Dabrowski récupère son poste à l’Institut de Varsovie. Il témoigne qu’au cours de cette guerre, il a été confronté aux pires bassesses dont l’homme est capable, aussi bien qu’aux actes les plus élevés. En 1948, il obtient une spécialité en psychiatrie et part étudier aux Etats-Unis la santé mentale, la neuropsychiatrie et la pédopsychiatrie. 




En 1949, sous Staline, le gouvernement polonais ferme l’Institut et déclare Dabrowski persona non grata. Il fuit avec sa femme avant d’être emprisonné en 1950 pour 18 mois. Il est ensuite autorisé à reprendre ses activités mais sous surveillance du régime. Autorisé à voyager, il participe quand même à plusieurs congrès internationaux de psychiatrie.

Au début des années 60, il rencontre Jason Aronson, éditeur du International Journal of Psychiatry qui l’aidera à la traduction de son premier ouvrage en anglais : Positive Disintegration. Dabrowski refuse de rejoindre les Etats-Unis car il doit pour cela renoncer à sa nationalité polonaise. 



Il accepte alors un poste à l’hôpital de Montréal, au Canada, où la double nationalité ne pose pas problème. Il s’installe à Edmonton où il dispense des cours à l’université d’Alberta, en parallèle de ceux donnés à l’université de Laval (Québec). 


Des étudiants le rejoignent, et plusieurs d’entre eux deviendront ses co-auteurs, tels Dexter Amend, Michael Piechowski et Marlene Rankel. Dabrowski passera ses dernières années à enseigner et écrire, partageant son temps entre Alberta, Québec, et la Pologne. Plusieurs publications polonaises et anglaises voient le jour comme Mental Growth though Positive Disintegration (1970), Psychoneurosis Is Not an Illness (1972),The Dynamics of Concepts (1973), et les deux volumes Multilevelness of Emotional and Instinctive Functions (Dabrowski, 1996a : Dabrowski & Piechowski, 1996).



Il est important de noter que l’anglais constitue la dernière langue apprise par Dabrowski. La majorité de ses écrits polonais demeurent non traduits en anglais. Toutefois, une bonne partie de ses écrits polonais les plus importants ont été publiés en France et en Espagne. De grands centres sur Dabrowski ont été mis en place en Espagne et au Pérou.


En 1979, il est victime d’un infarctus à Edmonton, mais il est résolu à ne pas mourir en terre étrangère.  Il retourne en Pologne et meurt le 26 novembre 1980. 





Il est inhumé, à sa requête, près de son ami Piotr Radlo, dans la forêt près de Zagorze. Sa femme et ses 2 filles lui survivent. Avant sa mort, il a demandé à ses étudiants que lui survive sa théorie. William Tiller a mis en place un site internet  permettant une plus vaste diffusion de la théorie et sur lequel on trouve une mine d’informations : http://positivedisintegration.com/

 

Les bases de la théorie :


 
La théorie de la désintégration positive (TDP) est issue des observations réalisées par Dabrowski au cours de sa vie, tant auprès de ses patients que de son entourage. Son expérience de la guerre, les emprisonnements, le suicide de son ami, la mort de sa sœur, sont autant de jalons qui ont marqué sa conception du monde. 



Il a vite constaté que les émotions prédominaient sur l’intelligence, et essayé de comprendre ce qui faisait que certains êtres humains pouvaient être capables des pires bassesses alors que d’autres étaient portés par des valeurs morales élevées, près à se sacrifier pour les autres. 






La TDP est une théorie très complexe et ce résumé ne pourra qu’en proposer une version simplifiée. La lecture des écrits de et sur Dabrowski reste essentielle pour celles et ceux qui voudraient approfondir leurs connaissances en la matière, de même que les textes de Platon, Kierkegaard et Nietzsche.



Sa théorie est aujourd’hui très utilisée au Canada et aux Etats-Unis, ses équipes ayant continué à développer des outils pratiques, à travailler sur sa théorie. 



On retrouve des centres d’études au Pérou, en Espagne, en Turquie aussi bien qu’en Australie, la plupart consacrés aux enfants et adultes surdoués. 


Les notions de surexcitabilité, de potentiel de développement, de dynamisme entrent en effet en forte résonnance avec la notion de douance. Cet aspect sera abordé dans un prochain article.  


Il est nécessaire de se familiariser au préalable avec la théorie de la désintégration positive, de faire un retour sur la terminologie et sur les conceptions de personnalité et de santé mentale chez Dabrowski.
 

 Les types de développement :


Dabrowski identifie trois types de développement, à savoir la détermination biologique, l’autonomie mentale et le développement unilatéral.




  • La détermination biologique, comme son nom l’indique, est associée au cycle de vie ontogénétique (intégration et progression des fonctions à travers les différents âges de la vie). La détermination biologique inclut une conformité à l’environnement social : les individus ajustent leurs comportements afin qu’ils entrent en concordance avec leurs conduites biologiques ; les normes sociales contrôlent les conduites.

  • Dans l’autonomie mentale, les forces mentales propres à l’individu se combinent à des valeurs positives pour conduire au développement direct. Ce type de développement transcende les dictats de la biologie et de la société et est souvent marqué par des désintégrations / réintégrations ainsi que par les (in)adéquations positives et négatives, concepts qui seront abordés ultérieurement.



  • Dans le développement à niveau unique, les fonctions et structures mentales sont intégrées à une vision du monde égocentrique et antisociale. Ce type de développement se manifeste dans des états mentaux tels la paranoïa ou les comportements criminels. L’inadéquation négative est typique de ce développement : les individus régulent leurs comportements afin de parvenir à leurs propres fins, sans s’occuper de ce que cela peut coûter aux autres. Le rejet des valeurs de la société est négatif puisque seule importe la gratification des besoins primaires et égocentriques.


Pour Dabrowski, le développement avancé de l’humain ne consiste pas à réussir les différentes étapes de sa vie en obtenant des biens matériels ou des gratifications sociales. Cela consiste à transcender les instincts et conduites biologiques et le besoin de se conformer inconsciemment aux normes de la société. 

Un humain développé se caractérise par des traits tels que l’autonomie, l’authenticité, l’altruisme.
 

Les facteurs de développement :


En sus de ces types de développement, Dabrowski identifie trois facteurs de développement.


Instinct de développement et potentiel de développement


Ils constituent le premier facteur et sont héréditaires. Le premier est lié à l’instinct de survie  et constitue la force initiale permettant de transcender certaines conduites primaires, notamment si l’auto-préservation est en jeu. 


Le potentiel de développement, c’est la dotation constitutionnelle, héréditaire, qui détermine le caractère et l’extension possible de la croissance mentale d’un individu donné. Le potentiel de développement est notamment puissant chez les personnes dotées de ce que Dabrowski nomme l’excitabilité accrue, une propriété du système nerveux central. Les individus dotés d‘hyperexcitabilité perçoivent la réalité d’une manière différente, plus intense.


5 formes d’excitabilités accrues ont été identifiées, et il est possible de les combiner.


  • L’hyperexcitabilité psychomotrice. Elle se caractérise par une grande énergie, de la curiosité, la difficulté de rester assis, le besoin constant de changer.
  • L’hyperexcitabilité sensuelle se traduit par une sensibilité aux perceptions sensorielles.
  • L’hyperexcitabilité imaginative se traduit par une inclinaison à la rêverie, par la présence d’une vie intérieure riche, fantasque, et par une grande créativité.
  • L’hyperexcitabilité intellectuelle se caractérise par une habileté pour les analyses et synthèses, par des questionnements pertinents et par un besoin d’apprendre par soi-même.
  • L’hyperexcitabilité émotive concerne les individus sensibles qui vivent des émotions intenses et prennent les choses à cœur. Ils sont empathiques et ressentent un fort besoin d’avoir des relations exclusives.


L’environnement social :


Les effets de l’environnement social sur l’individu dépendent de sa dotation, en amont, en potentiel de développement : si un individu possède un potentiel de développement fort, la qualité de l’environnement social sera de seconde importance. Ces individus ont une résilience innée et une large imperméabilité à leur environnement social. La qualité de l’environnement social est un facteur important lorsque le potentiel de développement est faible.

Le dynamisme :

Le 3ème facteur n’apparaît que lorsque les 2 autres facteurs ont été activés. Ce que Dabrowski nomme le dynamisme, c’est la force par laquelle un individu devient davantage autodéterminé, et qui lui permet de contrôler ses comportements en fonction de ses propres valeurs. Une fois le 3ème facteur activé, les individus ne restent plus longtemps à la merci des besoins biologiques et des conventions sociales. 

Ils conduisent leur vie de manière consciente et délibérée, en fonction des valeurs qu’ils souhaitent suivre. A ce niveau de développement, les individus prennent en charge leur propre éducation et leurs propres souffrances. 

En effet, la conscience de soi implique la conscience de son propre fonctionnement mental, de son identité personnelle et unique, de la stabilité différentielle des caractéristiques personnelles : certains traits de personnalité ne sont pas plus stables que d’autres, mais certains sont considérés comme plus importants. La conscience permet à l’individu de s’engager dans cet autocontrôle. Le dynamisme conduit à un fonctionnement mental complexe qui sera développé à la fin de la partie consacrée à la désintégration positive.
 

Les principes d’intégration et de désintégration :


En se basant sur les postulats de développement préalablement évoqués, Dabrowski élabore une théorie de la personnalité dans laquelle les individus oscillent tour à tour entre intégration et désintégration. 

Il dégage ainsi 5 niveaux de développement personnel[2]. Les niveaux ne sont pas réels dans le sens où il n’y a ni début ni fin dans la manière d’évoluer. Chaque individu possède un « centre de gravité » ou niveau dominant dans lequel il fonctionne émotionnellement et intellectuellement. Les dynamismes ne sont pas tous activés uniformément. 

Il existe 2 types d’intégration – primaire et secondaire – et 4 types de désintégration – positive, négative, partielle et globale. Les émotions négatives  constituent la clé permettant d’évoluer entre intégration et désintégration, de cheminer intérieurement.

L’intégration primaire (niveau I) :


L’intégration primaire caractérise les individus qui sont largement sous influence du 1er facteur (biologique) et du 2ndfacteur (environnement). L’organisation mentale est dédiée à la gratification des instincts biologiques de l’individu, y compris les besoins sociaux. Les attributs, telle l’intelligence, sont mis au service d’un intérêt personnel. 

Les réponses comportementales sont généralement automatiques : la prise de conscience est faible, éphémère, voire inexistante. On parle d’état de semi-conscience. Le conflit est typiquement ciblé sur le monde extérieur et reflète la frustration liée aux besoins primaires, au manque de reconnaissance sociale. Au niveau le plus basique de l’intégration primaire, se situent les individus qui ne sont influencés que par le facteur biologique et qui n’ont aucune conscience de leurs actes. 

Ce sont des sociopathes : seule compte la gratification de leurs besoins, les autres n’étant considérés que comme objet permettant d’arriver à leurs fins. 

A l’autre extrémité du niveau, se situent les individus qui sont influencés par le 2ndfacteur, l’environnement. 

Ils sont extrêmement socialisés : leur façon d’être au monde est hautement sociale, conforme. Ils ont besoin de l’approbation des autres.

Pour Dabrowski, ce premier niveau n’entre pas dans le cadre du développement psychologique puisque qui dit développement implique une désintégration de l’organisation mentale de cette intégration primaire, prise de conscience de ce qui est. Mais ce niveau est important puisque c’est dans l’intégration primaire qu’apparaissent les symptômes psychonévrotiques, lorsque l’individu prend conscience de la différence existant entre ce qu’il souhaite être et la réalité.

La désintégration à niveau  unique (niveau II) :

Il s’agit de la première instance de désintégration. Elle est provoquée par un élément marqueur (puberté, ménopause, échec scolaire ou professionnel, problèmes relationnels, rupture sentimentale, décès d’un proche, etc.) qui génère d’intenses émotions négatives conduisant à l’incertitude. 

Pour Dabrowski, les individus ne peuvent effectuer la transition des bas niveaux de fonctionnement mental aux niveaux plus élevés que par l’expérience de leurs propres conflits internes. 

L’identité devient confuse, changeante, mais le sens du moi n’est pas encore complètement développé. La désintégration s’effectue sur un mode horizontal : l’individu est tiraillé dans un sens, puis dans l’autre, mais se perçoit toujours en adéquation avec la société. Les personnes qui évoluent au sein du niveau II sont soumises à une autorité extérieure par laquelle elles se caractérisent (je suis la femme de…, le fils de…, le chef de…, le subalterne de…, etc). Une crise survient lorsque l’autorité est jugée mauvaise, trompeuse, abusive.

La plupart des individus chercheront une autre autorité sous laquelle se placer, qui soit davantage en accord avec leurs valeurs et par rapport à laquelle ils pourront se redéfinir. 

Dabrowski nomme cela l’intégration partielle ou adaptative. Toutefois, la désintégration à niveau unique ne doit pas être négligée : les personnes qui n’arrivent pas à retrouver de nouvelles valeurs ne peuvent soutenir émotionnellement cette perte de repères. La prolongation d’un tel état conduit le plus souvent à des tendances suicidaires ou à la psychose. Les individus se tournent vers l’automédication, l’alcool, les drogues, afin de faire taire ces émotions négatives. 

Dabrowski insiste fortement sur la nécessité de ne surtout pas nier ou balayer ces émotions négatives lors d’une thérapie. Il est important, au contraire, d’aider les personnes à comprendre et accepter ces émotions négatives afin qu’elles puissent évoluer.

La désintégration stratifiée spontanée (niveau III) :


Ce niveau requiert une dotation en potentiel de développement et plus spécifiquement un haut niveau d’excitabilité accrue, ainsi que la présence du 3ème facteur, le dynamisme. La perte de l’intégration primaire, amorcée au niveau II, est transformée en un examen spontané et involontaire des croyances, attitudes et émotions, suivi d’une répudiation des valeurs antérieures. 

Diverses formes d’émotions négatives et d’attitudes d’autocritique, propres aux dynamismes de dissolution, initient le processus de création d’un milieu intérieur propre, accroissant ainsi la prise de conscience. L’émergence du niveau III résulte d’une révolution de la perception de soi et du monde. Les individus ne se satisfont plus des besoins primaires et de l’adhésion automatique aux normes de la société. Commence alors un processus de transformation afin de concilier ces nouvelles valeurs personnelles avec celles de la société. 

Le dynamisme de développement joue un rôle fondamental dans les processus d’évolution de l’individu. Dabrowski distinguent ceux qui n’en sont pas dotés – les conserveurs – de ceux chez qui le dynamisme est présent – les transformeurs. Les concepts de hiérarchie des valeurs peuvent être présents chez les deux, mais les sujets conserveurs ne possèdent pas la transformation psychique permettant de transformer les idéaux en action. Ce concept de transformation psychique est le processus par lequel le travail spécifique de restructuration personnelle s’exécute.

La désintégration stratifiée organisée (niveau IV) :

La principale caractéristique de ce niveau est que la conscience individuelle contrôle le cours du développement. Alors que le niveau III est dominé par les dynamismes de désintégration, le niveau IV voit croitre les dynamismes de développement, comme l’autonomie, l’authenticité, l’auto-éducation et l’auto-psychothérapie, liés au 3ème facteur. 

L’individu développe un sens élevé de responsabilité envers lui-même et envers les autres. Le niveau IV initie l’intégration secondaire au fur et à mesure que l’individu devient auto-éduqué et qu’il s’auto-améliore. L’auto-psychothérapie est un processus d’éducation et de conduite personnelle des épisodes de stress, l’habileté à prendre en charge sa souffrance, qu’elle soit d’origine interne ou externe.


La responsabilité envers soi-même et envers les autres consiste à prendre la responsabilité de ses propres actions, pensées et désirs, en fonction du contexte de sa propre vie et en relation avec les autres.  L’autonomie est le dynamisme par lequel les individus s’affranchissent consciemment de leurs conduites sombres et des aspects de l’environnement social qui s’opposent à leurs valeurs positives. 

L’authenticité, basée sur la conscience de soi, est l’expression des émotions, réflexions et attitudes. Cela consiste à être en adéquation avec sa propre échelle de valeurs. Un centre attentionné et responsable détermine le comportement de l’individu, aussi bien à court terme qu’à long terme, et travaille à harmoniser la personnalité. La personnalité idéale est le standard à l’aune duquel l’individu évalue sa propre personnalité.

L’intégration secondaire (niveau V) :

Au sommet du développement humain, la personnalité est achevée. L’individu expérimente l’harmonie et est en paix avec lui-même. Il vit selon sa personnalité idéale, son comportement étant dirigé par la construction d’une hiérarchie de valeurs. Virtuellement, aucun conflit intérieur n’est expérimenté depuis que les formes inférieures de motivation ont été détruites et remplacées par des formes élevées d’empathie, d’autonomie et d’authenticité.

Les différentes désintégrations :

L’individu peut passer d’un niveau à un autre via des processus que Dabrowski nomme désintégration et intégration. La désintégration est un processus double : la dissolution des structures et fonctions mentales inférieures amène à la création de formes plus élevées. Pendant la dissolution, les individus expérimentent des conflits internes et externes qui génèrent d’intenses émotions négatives. Une telle expérience peut être provoquée ou déclenchée par des jalons dans le développement, comme la puberté, ou des crises suite à la mort d’un être cher. A ce stade, il convient de bien différencier les phases de développement des états de développement qui sont séquentiels, relatifs à l’âge et universels. 

Dans la théorie de la désintégration positive, il n’y a pas de critère d’âge associé à chaque niveau. Les niveaux ne sont pas non plus universels. Un individu ne passe pas par les différents niveaux de développement au cours de sa vie : un niveau domine, et seul un conflit intérieur majeur peut permettre la désintégration permettant d’accéder – si les conditions s’y prêtent – à un autre niveau. 

De telles expériences détruisent l’organisation mentale préexistante qui guidait le comportement de l’individu.


La désintégration est dite positive quand l’individu adhère, en toute conscience, à des valeurs morales élevées, correspondant à sa personnalité idéale.
La désintégration est dite négative quand l’individu n’expérimente qu’une partie de la désintégration, la partie de dissolution, et se retrouve piégé, incapable de retourner à un état d’intégration antérieur. L’individu ne se reconnaît plus dans les valeurs qui étaient siennes avant mais ne parvient pas à en créer de nouvelles qui lui sont propres. Les maladies psychotiques chroniques et suicides constituent des expressions communes de désintégration négative.


La désintégration partielle permet une sortie moins dramatique et résulte de plusieurs conséquences : un retour à un niveau de fonctionnement inférieur, une intégration partielle à un niveau plus élevé, ou une transformation vers une désintégration globale.
 

Désintégration positive et concept de santé mentale :


 
Il ne faut jamais perdre de vue, quand on étudie cette théorie, que Dabrowski était avant tout un praticien. Psychiatre et psychologue, il a été amené à réfléchir sur le concept de santé mentale et sur l’importance des conflits intérieurs. Rappelons que pour lui les émotions priment sur l’intelligence dans le développement de la personnalité. 


La santé mentale, perçue comme absence de désordres mentaux jusque dans les années 60-70, laisse peu à peu place au concept de bien-être, de satisfaction de vie. Dabrowski conteste ces définitions qui ne font que décrire les individus des niveaux I et II[3].




Définitions de santé mentale contestées par Dabrowski :


  • La santé mentale comme absence de désordre mental.


Pour Dabrowski, beaucoup de soi-disant états mentaux ou désordres pathologiques ne tiennent pas de la maladie mais sont des processus nécessaires au développement personnel. Des états mentaux comme l’excitabilité accrue et la majorité des névroses et psychonévroses constituent « une condition nécessaire au développement clair et multipartite et sont l’une des conditions basiques de santé mentale, non des désordres ».


  • La santé mentale comme état d’intégration psychologique.


L’état d’intégration psychologique, dans lequel les facultés mentales fonctionnent en douceur, sans disharmonies ou interruptions, est fréquemment perçu comme condition nécessaire de santé mentale. Dabrowski s’oppose à cette idée, rappelant que les disharmonies et désintégrations constituent le noyau des hyperexcitabilités : sans ces formes de développement positif des névroses et psychonévroses, le développement de la personnalité à multiples niveaux serait impossible. L’excitabilité accrue, qui est associée à une asynchronie de développement comme la douance ou la créativité, introduit par sa seule présence disharmonie et chaos, en augmentant dans le même temps les dynamismes qui guident et accélèrent le développement. C’est en rencontrant des obstacles et frustrations dans la réalisation de ses buts que l’individu expérimente les conflits internes et externes. 


A cause de ces conflits, un individu doté d’un haut potentiel de développement devient plus introspectif, davantage capable de faire des choix et par conséquent plus conscient de la hiérarchisation de ses sentiments, pensées et comportements. Un individu mentalement sain possède la capacité de subir une désintégration positive ainsi que des  intégrations secondaires partielles dans les hauts niveaux de développement, qui peuvent conduire à la formation d’une personnalité au niveau de l’intégration secondaire globale.


  • Santé mentale et réalisme :


Dabrowski souligne l’importance de l’imagination et de l’intuition dans le développement accéléré. Il note que beaucoup de traits humains et de comportements associés à l’efficacité et à la productivité sont souvent des indicateurs d’un ajustement stéréotypé et indifférencié aux conventions sociales et impliquent une intégration primaire à niveau unique. « Efficacité et productivité comme traits permanents de caractère dans son ensemble ne peuvent être harmonisés au développement positif et accéléré, à la créativité, à l’originalité. Ces traits sont souvent rencontrés chez les individus primitifs, stéréotypés, exhibant de fortes réactions automatiques, lesquelles sont fréquemment l’expression de caractéristiques pathologiques »[4].


Afin de décrire les différentes variantes d’adaptation d’un individu à la société, Dabrowski introduit 4 concepts :


–          L’inadaptation positive (inadaptation aux tendances des bas niveaux dans son propre comportement et dans les influences avec l’environnement).
–          L’inadaptation négative (maladies mentales et désordres).
–          L’adaptation positive (ajustement dynamique aux hauts niveaux dans la hiérarchie de valeurs, de buts, de réalité, exprimé à son extrémité par la personnalité idéale. Ajustement « à ce qui doit être »).
–          L’adaptation négative (ajustement à la réalité, aux valeurs et buts des bas niveaux de la norme statique, ajustement « à ce qui est »).




Le critère de l’ajustement effectif à la réalité, comme signe de santé mentale, est typiquement utilisé pour décrire un ajustement négatif, basé sur l’acceptation des normes sociales et comportements. C’est une attitude de compromis, souvent adoptée sans réflexion, de statu quo, dans lequel l’individu manque d’habileté à créer ses propres réalités et convictions et se soumet facilement aux idéologies afin d’assurer son statut ou ses biens matériels. A l’extrémité de l’ajustement négatif se situent les psychopathes qui mettent leur intelligence au service de leurs besoins primaires.


  • Santé mentale et équilibre psychologique :


L’équilibre psychologique, concept populaire dans les approches biologiques et psychanalytiques de la santé mentale, est un état de balance entre les forces majeures qui gouvernent le comportement – ajustement aux conditions changeantes – et le fonctionnement psychologique effectif. 


Cette idée de balance comme état optimal et désirable de fonctionnement psychologique trouve de nombreux supports dans la sagesse commune, qui défend l’approche de vie de l’homme doré, caractérisé par l’harmonie et l’absence d’excès. 


Pour Dabrowski, cette approche reflète le niveau horizontal, une vie humaine centrée sur des activités destinées à combler les impératifs biologiques, sans tensions majeures ou bouleversements. Il y a de fait incompatibilité avec la conception des niveaux multiples du développement humain présentés dans la TDP, laquelle postule que développement de la personnalité, créativité, authenticité, progresse au travers de conflits personnels, de graves expériences émotionnelles, de dépressions, anxiétés, obsessions, inhibitions, efforts pour transcender son propre cycle biologique et son type psychologique, via la désintégration positive. 


L’état d’équilibre psychologique prolongé est considéré, par Dabrowski, comme symptomatique de psychopathologies. Dans les hauts niveaux de développement, l’équilibre psychologique est qualifié de « déséquilibre modéré ».
 
Le concept de santé mentale selon Dabrowski :
La définition de la santé mentale par Dabrowski : « Capacité de développement vers les hauts niveaux – multidimensionnels – de hiérarchie de réalité, de compréhension, d’expérience, de découverte, de création et d’élévation des valeurs, pour atteindre tant la personnalité idéale que l’idéal social ». 


La santé mentale n’est pas un état mais un processus. La personnalité constitue le but ultime et résulte du développement issu de la désintégration positive. Il existe pour lui 3 types de développement :


–          Ordinaire, basé sur un bas potentiel de développement.
–          Partiel / unilatéral, basé sur un fort talent ou sur une attribution particulière d’habilités.
–          Accéléré, associé à un fort potentiel de développement.
Dabrowski évoque la santé mentale de personnes normales, d’individus éminents et de personnalités engagées.
 
L’homme normal :


La santé mentale de l’homme normal est caractérisée par un ajustement relativement aisé aux changements de conditions de vie (adaptation négative). Si d’occasionnelles périodes d’inadaptation touchent ces individus, elles ne sont guère intenses ou longues, et ne laissent le plus souvent pas de marques permanentes sur la psyché. Les individus ordinaires sont en général efficients, efficaces et productifs dans leurs activités, capables de surpasser leurs difficultés et de se focaliser sur leurs besoins primaires. Le but de leur vie est souvent caractérisé par une carrière réussie, une richesse matérielle, un statut social élevé, et un degré d’influence sur les autres. 


Leur vie émotionnelle est caractérisée par l’équilibre. S’ils expérimentent la tristesse ou de dépression, par exemple, ces expériences tendent à être modérées et ne conduisent pas à des efforts d’auto-transformation. Leur vie spirituelle est en cohérence avec les normes sociales et est typiquement définie par les stéréotypes religieux.


Les individus éminents :


Les individus éminents exhibent une forte ambition concernant la réalisation de leurs talents particuliers. Leur croissance psychologique est limitée à ce développement unilatéral de leur talent, et les domaines de vie sont étroitement associés à cette réalisation. Dans leur maquillage psychologique, on peut observer quelques divergences de développement significatives autour de certaines fonctions. C’est particulièrement évident que le talent dominant, ou les habiletés, concernent les mathématiques, la physique, les habiletés techniques ou politiques. 


Ces individus, comme l’observe Dabrowski, n’exhibent pas ou peu de désir de réveiller ou développer leur milieu intérieur, et ne sont pas intéressées par l’auto-transformation. Ils montrent un manque d’empathie dans leurs relations avec les autres, et parfois sont agressifs, voire peuvent faire preuve de cruauté. Il existe un petit risque de désordres mentaux.


Les individus engagés :


Les individus engagés dans le développement accéléré, ou fonctionnant au niveau de la personnalité, illustrent sur un plan hiérarchique, multipartite, stratifié, ce que doit être la santé mentale. Ils se focalisent sur le développement de leur propre milieu psychique et consacrent autant d’efforts à aider les autres. Ils se dévouent à la réalisation de leurs valeurs hiérarchiques exponentielles et réalisent de gros efforts afin d’accroître et affermir les parties sous-développées de leur personnalité. 


Ils exhibent des signes d’excitabilités psychiques croissantes – en particulier en ce qui concerne les excitabilités émotionnelles, imaginatives et intellectuelles – et visent à transcender les approches stéréotypées des différentes aires de vie, comme l’éducation, la sociologie, la psychologie, la psychopathologie, la philosophie. Leur histoire est emplie d’expériences difficiles associées à des besoins de transformation intérieure et d’auto-perfectionnement. 


Ces expériences incluent souvent névroses et psychonévroses, nécessaires dans cette tentative toujours plus poussée de compréhension de la réalité, de création de la réalité. Leur attente envers leur propre personne et envers les autres est basée sur une perception claire de l’idéal de personnalité, autant vis-à-vis des individus que de l’essence sociale. Seul ce dernier groupe, porté par la désintégration positive, correspond à la définition de ce qu’est la santé mentale. Ces individus servent de modèle au reste de la population afin de montrer ce qui devrait être.
 
 
Dabrowski met en garde contre le fait d’utiliser les critères basiques, comme l’utilité ou l’efficacité, pour évaluer les phénomènes multiples : créativité, développement de la personnalité, santé mentale, sont autant d’éléments qui ne peuvent être appréhendés à partir de ces critères basiques. Promouvoir les standards basiques de santé mentale permet aux individus psychotiques d’acquérir pouvoir et proéminence, qu’ils utilisent de manière destructrice dans la poursuite de leurs buts primitifs et souvent inhumains. 


En pathologisant les expériences désintégratives associées à la création et à l’auto-transformation, on stigmatise les individus se dirigeant vers une croissance accélérée, et on ajoute une couche à leur accablement au lieu de les aider à se lever. On réduit également la possibilité d’avancement de la société de la platitude et de la complaisance hédoniste vers les hauts niveaux de développement, ou tout au moins vers leur reconnaissance et leur appréciation.
 
 




[url=file:///C:/Users/Juliette/Documents/Dabrowski/Dabrowski TPD.docx#_ftnref1][1][/url] Dabrowski, K. Préface. In M. M. Piechowski, A theorical and empirical approach to the study of the development.Genetic Psychology Monographs, 92, p 233.
[url=file:///C:/Users/Juliette/Documents/Dabrowski/Dabrowski TPD.docx#_ftnref2][2][/url] Pour un descriptif plus détaillé des différents niveaux : http://www.adulte-surdoue.org/2011/articles/traductions/le-conflit-interieur-comme-voie-vers-un-developpement-avance/
[url=file:///C:/Users/Juliette/Documents/Dabrowski/Dabrowski TPD.docx#_ftnref3][3][/url] Dabrowski.  A la recherche de la santé mentale (ouvrage en polonais), 1996.



http://www.adulte-surdoue.org/2014/articles/traductions/la-theorie-de-la-desintegration-positive-dabrowski/


Mémo : à lire et à bosser : Inné ? K-Way Buzzati, Kino, Statu Quo :






et le Rock'in chair : proscratination, statue S'KO  Arrow Neutral Suspect Wink


Dernière édition par six s'if le Mer 27 Jan 2016 - 13:17, édité 1 fois (Raison : Alors, Madame pique dans les fils des autres et en plus elle ne cite plus le lien d'article...)

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 13:56

 Re: Les filles zébrées ne sont pas très "girly" ?

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Empty par Pieyre le Ven 22 Jan 2016 - 21:03

Évidemment, mais, entre l'élan et l'abandon, auxquels l'homme et la femme peuvent se livrer, il y a tout de même des façons d'être qu'on rencontre plus souvent. Il est parfois intéressant de trouver des partenaires qui sont atypiques à cet égard. D'un point de vue intellectuel c'est certes stimulant. Mais, le plus simple, le plus direct, n'est-ce pas de pouvoir suivre sa nature, celle qui est venue on ne sait comment, et qu'on ne maîtrise pas ?


Le dieu délibérait, contemplant la nature,
Incertain de son oeuvre et de ce qui manquait
À ce nouvel objet, à cette créature...
En qui il avait mis un peu de lui, c'est vrai :

« Il occupe le temps de sa vie solitaire
Égaré dans la foule où le besoin le tient;
Ou bien comme les loups qui parcourent la terre,
Indompté mais craintif, il fuit le moindre lien.

« Aussitôt qu'il paraît il cherche de ses mains
À étreindre le doigt ou le sein qu'on lui donne,
Mais il apprend bien vite à brider son entrain
Et masquer ses désirs pour grandir sa personne :

« L'homme se durcit l'âme autant qu'il est possible,
En jugeant peu viril d'admettre un sentiment,
Et la femme dénie, pour elle inadmissible,
Invoquant la pudeur, un premier mouvement.

« Mais nous, les immortels, d'un cœur libre et serein,
Goûtons fort qu'en la vie, en la nôtre, si claire,
On s'aime, on se le dise, et l'on soit prêt enfin
À le prouver souvent – n'en faisons pas mystère !

« Et rien ne dit si bien ce désir de tendresse,
Issu chez l'un d'élan, chez l'autre d'abandon,
Que des bras se portant, en forme de caresse,
Pour saisir une taille, une nuque ou un front... »

Ainsi délibérant se promit-il, un jour,
De corriger son oeuvre et d'appliquer ses vues
À l'homme et à la femme en sorte, dans l'amour,
Qu'à chaque étreinte offerte une autre soit reçue.





C'est joli Smile

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 16:45

Qui me consolera?
 
« Moi seule, a dit l’étude ;
J’ai des secrets nombreux pour animer tes jours »
Les livres ont dès lors peuplés ma solitude,
Et j’appris que tout pleure, et je pleurai toujours
Qui me consolera?
Qui me consolera?

 
Qui me consolera?
Qui me consolera?
« Moi, m’a dit la parure;
Voici des nœuds, du fard, des perles et de l’or »
Et j’essayai sur moi l’innocente imposture,
Mais je parais mon deuil, et je pleurais encore
Qui me consolera?
Qui me consolera?

 
Qui me consolera?
Qui me consolera?
« Nous, m’ont dit les voyages ;
Laisse-nous t’emporter vers de lointaines fleurs »
Mais toute éprise encore de mes premiers ombrages,
Les ombrages nouveaux n’ont cachés que mes pleures
Qui me consolera?

 
Qui me consolera?
Rien, plus rien, plus personne.
Ni leurs voix, ni ta voix; mais descends dans ton cœur
Le secret qui guérit, mais qu’en toi Dieu le donne
Si Dieu te l’a repris, va! Renonce au bonheur!
Renonce au bonheur!

 
Qui me consolera?
Qui me consolera?

 
Qui me consolera?
Qui me consolera?







- euh ma console euh de "je", euh ma console meunière ?
- je passe  Very Happy Cool monkey alien


Dernière édition par six s'if le Mer 27 Jan 2016 - 20:28, édité 1 fois

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 19:36

Auguste est à Yves Smile 



Re: Humeur du jour... gustative

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Empty par où-est-la-question Aujourd'hui à 19:33

moi ? mais si je m'écoutais je te mangerais cru
en me laissant aller je te mangerais nu
te dévorant des yeux car j'ai très bonne vue 
et tu serais ce soir un mets de l'absolu

moi si je m'écoutais je te mangerais tout 
et de la tête au pied car je mange beaucoup
je te mangerais assis je te mangerais debout
je te mangerais dessus je te mangerais dessous

toi ? tu n'es pas là ce soir , ça , oui, je l'ai bien vu 
et je me fais des films car tu as disparu
juste pour quelques heures , tu m'avais prévenue
je reste sur ma faim et ma déconvenue 

mais que me reste-t-il ? j'y pense tout à coup 
du fromage au frigo et un gros plat de chou
n'empêche que pour moi cela n'est pas beaucoup 
car moi ce qu'il me manque c'est c'qu'il y a entre nous

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 20:38

Bon sérieux : 

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo131


On a la pelouse, la ton D'euz, les arborescences, nombreuses et on se refait un chemin avec tout ça sans s'effrayer. 

Elle s'est frayée un chemin. Rayée. Enrayée. Débraillée, Débrayer et elle n'a même pas déparée. 

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo049


Maintenant je peux m'asseoir, de nouveau. Bref, si on a soi disant le cul entre deux chaises, faut avoir un banc Wink de secours Smile

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:55

Quel émoi devant ce moi 
Qui semble frôler l'autre, 
Quel émoi devant la foi 
De l'un qui pousse l'autre, 
C'est la solitude de l'espace 
Qui résonne en nous 
On est si seul parfois 
Je veux croire alors qu'un ange passe 
Qu'il nous dit tout bas 
Je suis ici pour toi 
Et toi c'est moi. 


Mais qui est l'autre 
Quel étrange messager 
Mais qui est l'autre 
Ton visage est familier 
Mais qui est l'autre 
En toi ma vie s'est réfugiée 
C'est un ami, c'est lui. 


Toi et moi du bout des doigts 
Nous tisserons un autre 
Un autre moi, une autre voix 
Un autre moi, une autre voix 
Sans que l'un chasse l'autre, 
J'ai dans ma mémoire mes faiblesses 
Mais au creux des mains 
Toutes mes forces aussi 
Mais alors pour vaincre la tristesse 
Surmonter ses doutes 
Il nous faut un ami 
L'ami c'est lui.



https://www.zebrascrossing.net/t24683-l-intimite#1063642


Je n'écoute quasi plus jamais Farmer depuis au moins 20 ans sauf ponctuellement lorsqu'on me l'inspire.

Cette découverte et ce forum m'a d'ailleurs inspirée (voire plus que de raisons) Smile

6 années d'aventures Smile de chantiers Smile de la construction dans la destruction Smile j'ai fait un voyage au coeur des paradoxes et d'un ensemble de notions que je ne saurais encore définir. Pour définir, il faut finir Smile Pour définir des émotions, il faut les ressentir, si elles sont inconnues, les définir, si on veut bien s'y arrêter, les vivre.

Ca a fait aussi un mode "fight bisounours" Smile

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo050


l'entre deux.

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo051

les canalisations. les divagations. canaliser les divagations.

déposer les armes, déposer les larmes.

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo052

Alors, alors, alors, 

les ponts, c'est le pompom (en mode supra pumpélup Smile

et l'eau, hello, l'efflorer.

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo053


les perspectives, 

Les frissons,
et les frictions,

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo054


Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo055

Les rayonnements, les Cormorans, les Iles, les ondes, les corps mourants, l'effeuillage, 

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo056


Les vieux, les anciens, les sages, l'essayage, les corses, l'écorce, 

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Photo057

l'arborescence qui se souffle ou pas....

Eh bien Smile Madame ne pratique pas la couture, mais quand il tient à tenir le fil, elle le tient Smile

Ne pas être l'appât, fait trouver la paix.

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:58

Spoiler:

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 11:37

https://www.zebrascrossing.net/t25260-blog-d-une-bipolaire-surdouee-schizophrene#1063663


être un blog. définir le "bip bip" au l'air ou pas.

rester centrée sur Douai ou autres.

et exquise, exquise, et me vient exquise à Fresnes ?

donc forcément. bien s'informer, pour mieux se former, ne pas se déformer. et border des questions bien à les lines.

L'humour, la dérision, la déraison, la psy a tri.

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Le cadre serait juste "réduire son champ de vision" ? parfois ?

et réduire m'amène à le laid, et je reviens à mon café Smile et un peu de lumière extérieure, devrait encore apporter à tout cela un peu de clarté.

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 12:42




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Re tenir le son, re tenir la leçon. l'un T Graal Smile

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 13:33

 Re: Exemples hypothétiques de sujets de conversations lors des premiers rendez vous. (à féminiser ou à masculiniser)

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Empty par six s'if Aujourd'hui à 13:18


higeekomori a écrit:Bonjour à tous et à toutes.



Thioxan a écrit:pouah quelle horreur ce texte,

Pourquoi "Pouah"? Tu y va un peu fort. Certes, je suis globalement du même avis que toi concernant l'esprit de cette "notice". Cependant, il ne faut pas perdre de vue que cet effort de rédaction est là surtout pour proposer des pistes. Par conséquent, plutôt que de prendre comme acquis l'entièreté du propos de manière monobloc, pourquoi ne pas plutôt le considérer avec la distance nécessaire et choisir seulement les voies qui répondent à la sensibilité de chacun?



c'est à croire que l'espèce humaine est faite d'individus semblables et normalisés,

C'est ce que veut en tout cas le modèle social inconscient. L'hyper différence façonne souvent le rejet massif, faut pas se mentir non plus... Après, dire que cet état est louable, acceptable et même souhaitable, ça c'est pas obligatoire. Et perso, je suis même contre...



en tout cas merci pour la notice de "comment bien préparer son faux-self et masquer votre vraie personnalité avant un rendez-vous"

Oui, je suis d'accord avec toi pour dire que ce topic est un peu présenté comme une "notice". Mais voilà, effort étant sincère malgré ce défaut apparent, il faut bien considérer qu'il faut donner un "cadre" à la rédaction du tout pour que ça se tienne en équilibre sur deux pattes... Critiquer la forme n'est peut-être pas utile. Autant s'attacher à étudier le fond.



par ailleurs ayant vécu certains des points cités, je peux dire qu'il ne sont pas généralisable, parce que je n'ai pas réagit comme il est expliqué, certains m'ont même séduits..

Si je fais une comparaison, c'est pas parce qu'on fait ces courses hebdomadaires au supermarché du coin que l'on mange en une seule fois ce qu'on a rapporté à la maison, car oui, chocolat, brocoli, chantilly et crevettes ne font effectivement pas bon ménage lors de la mastication. Encore une fois, cette "notice" a pour effet de rassembler des pistes exploitables que tout un chacun sélectionnera en fonction du feeling du moment et de la personnalité primaire ( à entendre par là, l'image première véhiculée spontanément ) de l'élu(e) du coeur.



A noter aussi comme ce texte  va a l'encontre d'un principe de sincérité en incitant à cacher des aspects de soi, qui vont de toute façon apparaître plus tard

Ce texte a surtout pour motif d'être le "coup de démarreur" d'une relation. Je suis en effet tout à fait sûr qu'aucun et aucune ne serait en mesure de respecter la liste exhaustive pour un premier ou même un deuxième rendez-vous. Une fois la machine lancée, c'est à chacun d'adapter la suite du discours à tenir pour rencontrer la partie intime du coeur de l'autre. 



J'ose espérer qu'il rester encore des humains parmi nous, qui viennent à des rendez vous avec toute leur spontanéité, leur entièreté, leurs défauts, leurs maladresses, et non pas en ayant lu une notice de "comment se comporter" dans Femme actuelle ou Voici Gala, collée sous leur chaussure discrètement comme anti-sèche

Rassure-toi, ces gens là sont des millions et on peut être sûr de compter parmi eux le 2% que représente effectivement les zèbres et autres équidés du même acabit. Mais voilà, autre métaphore, pour gravir la première marche de la montagne, certains ont besoin d'une demi-marche intermédiaire pour enclencher le dit processus d'escalade. Zèbre ou pas, on n'est pas tous doué pour franchir certaines dénivellations qui font monter le genou plus haut que le plexus. Et c'est même pas parce qu'on en est capable qu'il faut potentiellement se moquer de ceux qui doivent gérer un handicap semble-t-il peu conséquent, voire facile... ( Dans d'autres domaines de vie, on a tous besoin de marches intermédiaires ou d'autres sont en mesure de grimper avec l'aisance inconsciente d'un bonobo. A méditer... )




Enfin, pour finir de donner pleinement mon opinion, (et ceci ayant davantage l'objectif de s'adresser à l'auteur même de ce topic) je dirais que oui, nous sommes face à une sorte de notice technique qui tend à utiliser des liens communs plutôt que la vraie spontanéité dans les rapports humains. Il faut en retenir au coup par coup ce qui est vraiment utile, quitte à en découper mentalement certains morceaux comme on le ferait d'un journal dont on voudrait garder un article de presse en particulier.

La véritable critique qui pourrait être finalement faite de ce topic devrait être les retours de ceux qui auraient mis en application les principes présentement énoncés. Si la majorité des retours avaient à être positifs, on pourrait alors savoir si telle entreprise de rédaction est effectivement efficace. Et si tel est le cas inverse, dès lors, c'est effectivement un ouvrage potentiellement à abandonner...

En tous les cas, merci à Six si'f,
 d'être dans l'initiative... En effet, il n'y a que ceux qui agissent qui font bouger les limites.

Signé Higeekomori, ( ancien rédacteur de howto(s) et de tutoriaux concernant Linux et qui, par conséquent en a rédigé beaucoup de ces fameuses "notices" redécoupables et interprétables pour les nuls comme pour experts. )


Sur ce, bonne journée à tous et à toutes... Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_wink



Merci à toi. Au plaisir de te lire qui sait dans une salle d'attente dentaire, ou sur un banc d'une gare, voire sur bon au beau Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_smile it's schould be ailleurs voire même au Go More sinon il est vrai qu'il faut vite après la No Tice en venir comme on rit ou pas Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_smile.

De fait je persiste à penser que ce sont de phrases "genre" notice, qu'on détecte ou pas l'humour déjà, puis la vision du monde voire de l'immonde, que l'on partage au pas, et il me plaît de penser à cette idée qui dit : plus agréable est la vie si des mêmes choses du moins on rit Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_smile

Bonne journée à toi aussi Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_smile Une newsletter "Geek quelque chose à te dire mais je ne sais pas comment ?" tu devrais penser, si tu en as le temps"  Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_wink à ma vue tu en as le talent Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Icon_smile





où on l'on confirme qu'il faut savoir lire entre les Lignux Smile


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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 23:20

Re: Humeur de nuit... en musique

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"c'est trop génial Smile"

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Message par Invité Ven 29 Jan 2016 - 10:19

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Le sens de la vie, 


Tenir debout entre deux zones humides, si c'est pas du concept ça, 


être un peu écrivain, être rare, 


pouvoir troader avec du pop corn, 


juste un grain de mais soufflé, être charbante et se dire qu'il faut être clément avec soi même, 


se trouver parfois pouet, chouette, mouette, veiller à ne manquer de rien, manquer de tout, pour tout recommencer, vider, remplir de nouveau, aller chercher un phare, le voir même si tout est noir, parfois subir les sortilèges, trouver comment s'en sortir léger, ressentir, sortir, rentrer, aller, râler, deviner, se tromper, rire, se dire qu'on s'en fout, trouver ça important, s'exclamer, déclamer, se taire, se promettre et puis tout fiche en l'air.


Trouver l'électron libre, calmer l'électron libre, il est trop libre l'électron, ben non il est libre Max, réduire, déduire, avancer, fixer l'objectif, attendre, patienter, dynamisme, émotion, question, ressenti, couteau dans la plaie, couteau sur la plage, rondat, les nuages, joe, la peur, la mort, la maladie, changer d'angle, passer de fardeau à cadeau en un  Wink,


Avoir pensé que je sauverai le monde en n'achetant pas ce truc là, y avoir parfois passer des heures, avoir tout pris avec le sourire en fait, et visité, bloquer, ne pas ressentir, fermer, ouvrir, le dynamisme, l'enthousiasme, énergie, les points de vue, point of you, dreaming, les photos, les protons, l'univers, les conflits, le recul, ne pas creuser, aller faire des pâtés de sable, citoyen du monde, le folklore, le faut clore, tirer des conclusions, ne pas être hâtive, être attentive, y va neiger tu crois, ici, maintenant, autrefois, une autre fois, il était une fois, un canard, trois pâtes.


La complexité, la diversité, l'unique, la tunique, la robe, tout est relatif mais sinon ça se conçoit ou pas. Bulle. Et, si et si et si, oui mais ? non ? bon alors d'accord.


Pendant des années, semble t il, à chaque mot des autres, tirer des déductions à une vitesse éclair, au chocolat, des chemins, des routes, des voyages, à pied, marcher, mouvement, feuilles, arbres, vent, petit, grand, I take pictures, se cacher, fuir, se poser, s'imposer, se reposer, centrer, capter l'essentiel, la vérité, la vie de ma mère, ton père, se créer un univers, cimenter, s'inspirer, respirer, de l'air, forcer la machine, passer au travers, se surpasser, dépasser ses limites, jouer, the game, lui retourner le cerveau, l'emmener voir les cerfs volants, lui faire oublier les cerveaux lents.


Rester à la façade, façonner, face à la mer le nez au vent. La lucidité, la vacuité de la vie, la crainte mais avancer quand même, visualiser, faire des plans, les défaire, oh rage oh désespoir, orages, tant de choses dans rien, la communication, les mots, le silence, la joie, la paix, la sérénité, la tranquillité, s'adapter, se foutre la paix, s'endormir, rêver, imaginer, se faire plaisir, et les manies, et les manies, et les façons diverses, et voir venir l'été.


Faire, plutôt se défaire, se défaire de tout ce qui encombre, ne pas voir que les décombres, mais voir le construit et en faire un univers joli. Le pouvoir d'enjoliver, se faire tout un monde, se faire des scénarios, se dire que tout ira bien, même si tout va mal, et ça passe, ça dépasse, on se surpasse, des chemins, partout, des inconnus, qui d'un mot devienne connu, et se refonte dans la masse, music for the masse, beau, laid, mignon, jolie, agréable, charmant, c'est trop génial, c'est de la balle, rémy à fond, ne pas être en miettes, changer d'angle de vie, d'attaque, revoir les falaises, avoir un grain, être sur le sable, être agréable, et s'agrémenter de vent, de grands espaces, de l'air.


Parfois être simple, grognon, joyeux, être un lion, un mouton, un singe, un sage. 

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Message par jolindien Ven 29 Jan 2016 - 23:26

Moi je croyais pouvoir enseigner transmettre l'amour de la vie, à quelque uns oui...
l'absurde est une sensation étrange, cet absurde provenant du non sens de ce que je perçois chez l'autre...la distance en ce qu'il croit qu'il est...et ce qu'il est.
Comme une réalité distordue (dans l'espace et le temps) par l'illusion projetée.

jolindien

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 0:05

jolindien a écrit:Moi je croyais pouvoir enseigner transmettre l'amour de la vie, à quelque uns oui...
l'absurde est une sensation étrange, cet absurde provenant du non sens de ce que je perçois chez l'autre...la distance en ce qu'il croit qu'il est...et ce qu'il est.
Comme une réalité distordue (dans l'espace et le temps) par l'illusion projetée.



ou pas Smile douce nuit Smile

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 0:13



Les yeux ouverts, et l'esprit clair Smile  albino

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Message par jolindien Sam 30 Jan 2016 - 0:26

Oui peut-être que l'illusion distord l'illusion que j'en ai, le type est tordu comme la verge du verger bien sûr!

jolindien

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 11:01



Il paraîtrait Smile Le gars s'appelle JNEB, ça veut dire "je n'ai besoin de rien".

Il faut manquer de quelque chose pour savoir l'envie qu'on en a.

Un jour j'ai regardé un vieux pc il y a longtemps et je me suis un jour, les gens se parleront avec ça....

Un jour, j'ai regardé un ancien, et je me suis dit : tiens ce monsieur fait des trucs comme moi.

Des "un jour", il y en a eu plein, ça a fait des semaines, des mois, puis des années.

La personne au bon endroit au bon moment.

La notion de forum c'est cool. Internet c'est très cool, aussi. Selon. 

Un jour j'ai dit aussi : je l'ai, le monde est à moi.

Etre un hall de gare, qui un jour se retrouve égaré et trouve la possibilité dans ses pires moments, de perte de repères, de trouver un carrefour qui ne peut exister que virtuellement, à des croisées de TGV.

Un jour "tomber", perdre l'équilibre, sans en retrouver un autre. Des jours entiers attendre.

Il faut toujours prendre un jour pour se remettre bien à sa place, afin de voir ce qui remet bien en place.

Ici si on sait bien l'utiliser, c'est le plus gros puzzle du monde.

C'est le seul endroit où j'ai trouvé réponse à des phrases que j'ai tapées, qui seraient restées dans le vide, en suspens.

Tout est bizarre ici. Tu peux te retrouver à l'étranger, puis soudain étudiant, on peut rire à tes blagues, on peut lire ce qu'il faudrait du temps et de la logistique à aller chercher, on peut sortir de son environnement, et c'est lorsqu'on en sort, que peut intervenir la magie.

On sort de sa zone de confort mais de manière confortablement assis dans son fauteuil.

Tout le monde ne met pas dans un "jour" des bouts "d'instants" présents.

Et puis des particularités, la notion du temps explose.

On a une réponse probable avant d'aller chez le médecin, on a en partage, un avis éclairé sur tel dernier bouquin pas encore sorti, on trouve d'autres mots pour se forger un avis.

Et pour ma part, j'ai trouvé plein de repères. et plein de réponses sur mon fonctionnement. Et en pouvant fonctionner telle que je suis.

Forum d'échanges. et forum ou de plus tu changes. J'ai parlé ici des choses que j'ai de plus personnel. J'ai partagé ici ce qui fait partie de mes souvenirs personnels, de mon intimité, celle de ma vie, et des parties de mon intimité d'esprit.

Je me demandais combien de "un jour" il m'aurait fallu pour arriver au résultat d'aujourd'hui sans ce forum. Combien de "un jour" j'aurai coincé sur quel concept, sur quelle recherche d'info, ou de l'interlocuteur adéquat.

Il suffit de fermer son pc pour s'en rendre compte. on s'éteint un peu. On décélère.

Je n'ai pas 17 ans et je ne suis pas étudiant à Sciences Po, et je ne suis même pas diagnostiquée et j'étais fatiguée comme je ne l'avais jamais été et parasitée, et j'ai bu me mettre en joie de trois phrases où on me répond : "c'est trop génial, j'avance" Smile

C'est trop génial, non ? un jour, où on peut entendre ceci. Le lire. C'est totalement différent de "tu te prends trop la tête, tu te poses trop de questions, t'es bizarre, tu m'inquiètes, tu me fais peur, tu devrais aller voir un psychiatre, tu es trop dynamique, enthousiaste, j'arrive pas à te suivre, mais moi je pense à ça, pas comme ça".

Un jour "plein de fils conducteurs", comme une grosse paille Smile et une mise en contact.

Déjà grâce à Marco, un jour aussi, ça avait pu se produire cette magie. J'ai posté ici et je poste tout ce que je n'ai jamais dit à l'extérieur. Et si un grand monsieur, puis quelqu'un sur un réseau social, n'avait pas fait comme ici une démarche d'ouverture, je ne me serais pas ouverte de l'intérieur. Jamais.

Je l'avais dit, c'était venu pour une fois spontanément, à l'ultra insu de mon plein gré :

"si j'en parle, on va dire que je suis dingue"....

Je n'ai besoin de rien. C'est ce à quoi on finit par se résoudre. C'est trop génial que des personnes aient inventé d'autres moyens de communication. Si on fait le bon tri, et que de tri ce forum m'a permis, que d'échanges, que d'informations, que de partages.

Que de gens, que de lieux, que de situations, il suffit d'aller dans une gare pour faire la comparaison. C'est la seule jusqu'à "un jour" aujourd'hui que j'ai trouvé jusqu'à présent.



in the kitchen......



Je suis ailleurs mais où est-ce d'ailleurs
On me trouve parfois là-haut sous les toits
Il est en l'air un monde un peu meilleur
Tu m'retrouves parfois là-haut sous les toits
Ton regard est sombre comme un ciel d'hiver, vert
Ton regard est fou lorsque l'univers, vert, flamboie
Ton ailleurs est bien ici, sauf erreur
Tu te couches parfois au creux de mes bras
Et l'on oublie souvent le jour et l'heure
On se touche parfois du bout de nos doigts
Les nuits sans soleil, quel ange nous veille?
Les nuits sans soleil, un singe nous veille, je veille
Le monde est comme toi, le monde est bleu
Comme toi, je veille
La nuit porte conseil et je sais le mal que l'on nous fait
Le mal que l'on nous fait parfois
Et mon humeur est down
Le monde est bleu comme toi.


Que de temps gagné, dans le temps perdu. Smile merci. Bonne journée.  flower

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 11:18



Toujours déplacer le "curseur" au contact des "c'est trop nul" pour toujours avancer vers les "c'est trop génial", c'est le sens de ma vie Smile

Capter l'essentiel. Cibler l'intéressant.

L'échange est un diamant. Aire.

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Message par jolindien Sam 30 Jan 2016 - 11:26

Soit la fleur est si belle quand elle s'ouvre à l'extérieur de son intérieur!

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 11:41

jolindien a écrit:Soit la fleur est si belle quand elle s'ouvre à l'extérieur de son intérieur!

La fleur ne s'est pas laissée fanée justement dans ce but, celui de s'ouvrir à l'extérieur afin que d'autres puissent en bénéficier Smile


Puisqu'il paraîtrait que je suis, et ça et çi, et aussi ça, et que je fonctionne comme ça ect,


si l'autopsie de mon vivant de la fleur est utile, pour en faire fleurir d'autres, j'irai Smile


le don de pétales Smile


Concept Smile Qui ne pédale pas dans la semoule et défie le vertige, peut qui sait participer à la construction d'autres tiges, qui si elles peuvent être non bancales, pourraient donner de sacrées jolies fleurs Smile


Je persiste à ne pas vouloir imprimer que j'ai pu donner tant juste pendant un café, mais bon si plus doués que moi me le dit alors allons y Smile


donc toi tu es le bleu d'Auvergne en fait ? toi aussi tu fais les brocantes forumesques ?


tu discutes souvent avec ta voisine dans le train ? elle te répond ? ou elle n'en prend le temps ?


j'aime bien dans la douance, la notion de rapidité, la douceur, la délicatesse, l'attention, les notions, les concepts, les jeunes vieux, les anciens jeunes, ect


Toussa, toussa Smile





Sacrés dunes et sans dépenser une thune Smile 


L'un court le monde, cherche une blonde
L'autre écrit sa vie, dans une chambre sombre
Un autre est magicien, change tout de ses mains
De ce qu'ils font demain, nul ne sait rien

Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble

Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble

Alors rien ne peux les séparés - les séparés -

L'un court le monde, cherche une blonde
Sa petite était brune, n'attendait rien du monde
Au fond de la chambre sombre, l'autre ne pense pas au nombre
Et quand il fût dehors, ses mots devinrent de l'or

Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble

Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble

Rien ne peux les séparer

Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin

L'un court le monde, cherche sa blonde
Sa petite était brune, n'attentait rien du monde
Quand ils se sont croisés, ils se sont reconnus
Sur leur peau était gravée une marque JE SUIS NU
Sur leur âme était gravé, l'espoir dans l'inconnu

Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
Des dunes de la vie j'en vois certain

De loin en loin, de loin en loin...

Passer par des dunes 

et voire ignorer 2/3 exhibos, pour découvrir qu'en fait entre autres on n'avait pas "peur" du fromage, ça s'invente pas Smile et un détail, peut changer une vie Smile le reste m'importe peu Smile

Le don de soi est grande chose, la réciprocité ..... tiens ça fait d'un don Wink 

DOUX DINGUE DONG  ?


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Message par jolindien Sam 30 Jan 2016 - 13:24

Mon train de vie a de la place,
libre celui qui veut bien s'y assoir, voire pourquoi pas prendre les commandes quelques instants si l'envie lui en dit
Le train n'est pas sans queue ni tête mais si l'un tire l'autre c'est sans dessous, dessus
Mais comme qui dirait s'il l'on ne conduit pas, on a les mains libres
oui elles vagabondent, c'est peut-être qu'elles se voudraient indépendantes...et moi irresponsable.
Moi j'aime bien l'humain qui loge sur ce forum, je l'aime parce qu'il essaye d'être lui, parce qu'il arrive dans des moments (parfois fugaces) à être lui et a être elle,
je l'aime tout court tout du long, peut-être que je ne le rencontrerai jamais...mon coeur à déjà fait connaissance.
C'est déjà beaucoup.

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 13:29

jolindien a écrit:Mon train de vie a de la place,
libre celui qui veut bien s'y assoir, voire pourquoi pas prendre les commandes quelques instants si l'envie lui en dit
Le train n'est pas sans queue ni tête mais si l'un tire l'autre c'est sans dessous, dessus
Mais comme qui dirait s'il l'on ne conduit pas, on a les mains libres
oui elles vagabondent, c'est peut-être qu'elles se voudraient indépendantes...et moi irresponsable.
Moi j'aime bien l'humain qui loge sur ce forum, je l'aime parce qu'il essaye d'être lui, parce qu'il arrive dans des moments (parfois fugaces) à être lui et a être elle,
je l'aime tout court tout du long, peut-être que je ne le rencontrerai jamais...mon coeur à déjà fait connaissance.
C'est déjà beaucoup.
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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 15:00

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lite
 
https://fr.wiktionary.org/wiki/franchise
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Authenticit%C3%A9
 

https://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9ciprocit%C3%A9

https://fr.wiktionary.org/wiki/surdouance

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Message par offset Sam 30 Jan 2016 - 15:20

Bonjour à vous



jolindien a écrit:Mon train de vie a de la place,
libre celui qui veut bien s'y assoir, voire pourquoi pas prendre les commandes quelques instants si l'envie lui en dit
Le train n'est pas sans queue ni tête mais si l'un tire l'autre c'est sans dessous, dessus
Mais comme qui dirait s'il l'on ne conduit pas, on a les mains libres
oui elles vagabondent, c'est peut-être qu'elles se voudraient indépendantes...et moi irresponsable.
Moi j'aime bien l'humain qui loge sur ce forum, je l'aime parce qu'il essaye d'être lui, parce qu'il arrive dans des moments (parfois fugaces) à être lui et a être elle,
je l'aime tout court tout du long, peut-être que je ne le rencontrerai jamais...mon coeur à déjà fait connaissance.
C'est déjà beaucoup.


C'est très beau à lire et à ressentir, merci jolindien



On ne trouve l’humain que lorsqu'on le cherche avec le cœur






Bonne après-midi
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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 15:30

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vue

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieillesse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anciens

https://fr.wikipedia.org/wiki/Id%C3%A9e

https://fr.wikipedia.org/wiki/Id%C3%A9fix

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sage_(homonymie)

https://fr.wiktionary.org/wiki/racqu%C3%A9rir

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89clairage

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kazimierz_D%C4%85browski

https://fr.wiktionary.org/wiki/biduler

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 15:38

offset a écrit:Bonjour à vous



jolindien a écrit:Mon train de vie a de la place,
libre celui qui veut bien s'y assoir, voire pourquoi pas prendre les commandes quelques instants si l'envie lui en dit
Le train n'est pas sans queue ni tête mais si l'un tire l'autre c'est sans dessous, dessus
Mais comme qui dirait s'il l'on ne conduit pas, on a les mains libres
oui elles vagabondent, c'est peut-être qu'elles se voudraient indépendantes...et moi irresponsable.
Moi j'aime bien l'humain qui loge sur ce forum, je l'aime parce qu'il essaye d'être lui, parce qu'il arrive dans des moments (parfois fugaces) à être lui et a être elle,
je l'aime tout court tout du long, peut-être que je ne le rencontrerai jamais...mon coeur à déjà fait connaissance.
C'est déjà beaucoup.


C'est très beau à lire et à ressentir, merci jolindien



On ne trouve l’humain que lorsqu'on le cherche avec le cœur






Bonne après-midi

https://fr.wiktionary.org/wiki/pente_savonneuse

Bonjour Offset,

Merci à toi. Je sais que si un jour nous le savons plus, tu seras toujours là pour me rappeler Wink

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 15:42

https://fr.wiktionary.org/wiki/volont%C3%A9

Mais alors lavait elle toujours su Puputte ?

et d'un coup les violons de se taire ....

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 16:33

https://fr.wiktionary.org/wiki/neutre

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 19:48

https://www.sous-notre-toit.fr/je-suis-hypersensible-quest-ce-que-ca-veut-dire/



Je suis hypersensible (mais je le vis très bien !)
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Publié le 15 janvier 2015 par Urbanie





J’ai mis du temps à le reconnaître, et encore plus à l’accepter, tant ma sensibilité m’a été si souvent reprochée. Mais voilà : oui, je suis hypersensible. Et contrairement à ce que j’entends depuis mon enfance, ce n’est absolument pas un défaut !

Qu’est-ce que l’hypersensibilité ? Disons que c’est une réaction (presque physique) extrêmement vive aux stimuli de l’environnement.


De la même façon que certaines personnes auront un odorat hyper développé, une vue perçante, une ouïe fine, d’autres vont ressentir les choses de façons bien plus intenses. Par « choses », j’entends :



  • l’état d’esprit de son interlocuteur,
  • l’ambiance générale dans une pièce remplie de personnes,
  • le regard fuyant ou la voix qui tremble de celui qui essaie de nous convaincre de quelque chose.


Ça peut paraître flou comme description, et c’est justement ce qui rend l’hypersensibilité si difficile à caractériser.
En gros, l’hypersensibilité, c’est un peu comme un sixième sens. Littéralement.

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 10 Femme-et-arbre-hypersensibilit%C3%A9-1024x685
Crédits photo (creative commons) : Lauren Hammond

D’ailleurs, les hypersensibles sont aussi de grands intuitifs. Le paranormal n’a rien à voir là-dedans : c’est juste que, comme nous captons plus « intensément » les choses, nous arrivons parfois à remarquer ce que les autres ne voient pas. Ce qui peut nous être d’une grande utilité dans nos prises de décisions.

Cet énorme avantage est au contraire perçu bien trop souvent comme un signe de faiblesse. Quand on parle d’hypersensibilité, on entend souvent derrière les mots « faible », « susceptible », « sensiblerie ». Or ça n’a strictement rien à voir.
En bonne hypersensible, je me suis très souvent vue reprocher mon « caractère ». Or, ce « caractère » – qui n’en est pas un – je ne le contrôle pas !

Est-ce que tu irais dire à quelqu’un qui a l’ouïe trop fine de « faire un effort » pour moins entendre le bruit de la mobylette qui démarre en pétaradant ? Ou à une autre personne, qui a l’odorat très développé, d’essayer de « moins sentir » les choses ? Non ? Eh bien pour les hypersensibles, c’est la même chose.

L’hypersensibilité nous rend également très empathiques : je « bois » littéralement l’état d’esprit de la personne en face de moi. Il est nerveux ? Ça me rend nerveuse. Il est agressif ? Je suis aussitôt sur mes gardes. Il est heureux ? Je me relaxe instantanément !

Difficile, dans ce cas-là, de rester indifférente à l’autre. Le gros avantage, c’est que j’ai une empathie qui crève le plafond. Le hic ? J’attire du coup beaucoup plus les personnes mal intentionnées, qui y voient une jolie occasion de se défouler à moindre frais.

Là, j’avoue, j’ai souvent eu beaucoup de mal à gérer ça. Parce que mon empathie est aussi parfois un gros boulet lorsque je dois me défendre contre quelqu’un.
En effet, j’ai énormément de difficultés à faire du mal de façon générale, que je connaisse la personne ou non. Dire des choses « désagréables » m’est extrêmement difficile, même lorsque c’est nécessaire. Je déteste porter un jugement négatif, dire du mal des gens (devant ou derrière eux), proférer des insultes ou des remarques cinglantes (ça doit m’arriver une fois tous les deux ou trois ans, et encore…). Lorsque je formule une critique, je vais ainsi toujours essayer de le faire de la façon la plus douce et la plus constructive possible.

Ah oui, petit point de détail : j’ai déjà eu l’occasion de croiser des gens qui se disaient « hypersensibles », pour justifier la non-maîtrise de leur comportement et faire de gigantesques crasses à ceux qui les contrariaient. 

Je tiens à le préciser tout de suite : quand on est hypersensible, on a aussi une empathie sur-développée, or se venger ou faire consciemment du mal à quelqu’un, c’est parfaitement contradictoire. J’ai d’ailleurs déjà eu, à plusieurs reprises, l’occasion de me venger salement de personnes qui m’avaient blessées : je n’y suis jamais arrivée.

En revanche, étant hypersensible, je vais tout faire pour fuir le plus possible les personnes toxiques. Quitte à les éviter à tout prix. Si je ne veux pas me faire submerger par l’agressivité ou la colère de l’autre, il faut aussi que je me protège.

Quant aux critiques qui me sont formulées sur ma sensibilité exacerbée : j’ai tendance à me dire que l’on reproche souvent chez l’autre ce que l’on a du mal à accepter chez nous. Si mon hypersensibilité met les autres mal à l’aise, je pars du principe que ce ne sont pas mes émotions le problème, mais ce que cela renvoie chez eux.

Oui, en effet, je pleure très facilement lorsqu’on me dit des choses blessantes. Mais lorsque je vois la personne qui m’a attaquée me reprocher ensuite de pleurer, j’ai plutôt tendance à penser que ce qu’elle me reproche, c’est son agressivité à elle. Mes larmes ne sont pas un problème, au contraire : elles m’aident à évacuer ma tristesse et me font du bien. Ce qui dérange, c’est qu’elles sont aussi la preuve que la personne en face a été beaucoup trop loin. Dans le fond, ça renvoie l’autre à sa méchanceté, à sa colère. Et ça, c’est parfois très difficile à accepter pour certains.

Depuis que j’ai compris ça, ça va beaucoup mieux.


Dernière édition par six s'if le Sam 30 Jan 2016 - 23:28, édité 1 fois

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 19:50

Marie PM



Je suis également hypersensible, un pendant de ma personnalité de zèbre. Ce qui m’a beaucoup touchée dans ton témoignage, c’est la question de l’empathie, un réel problème dans le monde professionnel. 
Je vis très mal les critiques et ne sait pas faire la part des choses entre me défendre sur des reproches infondés ou m’analyser à partir de remarques constructives. J’ai également du mal à prendre du recul sur beaucoup de situations stressantes. 
J’ai développé une stratégie que j’applique tant bien que mal quand c’est possible : j’essaie d’enregistrer mentalement les faits, et si je dois communiquer en retour, je le fais le lendemain une fois que j’ai eu le temps de me calmer dans la nuit. 
Ça marche pour les conflits amicaux, certaines situations professionnelles… 
Mais c’est toujours effectivement très dur de répondre sans enrober le tout de gentillesse et de prudence. 
Mais un point positif (quand même), c’est que je passe pour quelqu’un de diplomate !


Dernière édition par six s'if le Sam 30 Jan 2016 - 23:29, édité 1 fois

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 19:58

TÉMOIGNAGE


Pourquoi j’ai décidé de passer un test de QI





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Publié le 22 septembre 2014par Urbanie



Il faudrait que je fasse un test de QI. Non, je ne suis pas une enfant de 9 ans hyper précoce. Ni une ado en rejet de l’école. Je suis une adulte tout ce qu’il y’a de plus normale, qui a fêté ses 30 ans récemment, qui travaille, qui a un mari. Et je me décrirais comme plutôt épanouie.

Pourquoi passer un test de QI alors ? Est-ce vraiment bien nécessaire ? Ne vais-je pas prendre le risque d’être hyper déçue par le résultat ?
Je t’explique tout ça.



Le déclic


Tout est parti de mon dernier emploi : jeune diplômée, je suis recrutée à un poste qui me semble juste génial. Dans une boite que j’adore. Je suis motivée, j’ai plein de jolis diplômes, il n’y a aucune raison que cela se passe mal. A priori.


En vrai, pendant 2 ans et demi, je lutte tous les jours : mon boss ne me fait pas confiance et ne me confie que des tâches qui m’ennuient profondément. Mes collègues font de moi leur tête de turc. Je sens bien que je déçois sur ce poste, je ne me sens pas à ma place. J’ai l’impression d’une gigantesque erreur de casting : on n’aurait pas dû me recruter, je ne mérite pas d’être là.


Je rentre chez moi le soir et je pleure : de ne pas avoir réussi à produire ce que mon boss attendait de moi, malgré tous mes efforts. Des humiliations quotidiennes de mes collègues. Je finis cet emploi sur les rotules, je dis même à mon mari : « si le prochain poste ne se passe pas mieux, je renonce à travailler et je deviens mère au foyer ».
Moi, la fille qui a toujours 5 projets en cours de route, qui adore réfléchir, analyser, produire. Comment en suis-je venue à me décourager à ce point ?


Faisons encore un retour en arrière !



La scolarité


En apparence, j’ai une scolarité très linéaire : un redoublement (rien de catastrophique), des passages en filière générale, des notes très moyennes (parfois excellentes dans certaines matières, parfois épouvantables dans d’autres – coucou les maths !). Rien à déclarer.


En vrai : une scolarité en primaire à rester en permanence détachée de tout ce qui se passe, à rêver toute la journée au lieu d’écouter. Un collège et un lycée où, malgré tous mes efforts et les heures passées à réviser, je n’atteins pas toujours la moyenne : en fait, je ne comprends pas ce que mes professeurs attendent de moi (tiens tiens, on retrouve la même situation 15 ans plus tard !).


Et mes bulletins remplis de « peut mieux faire ». Oui, mais comment ? Je ne comprends pas ce qui ne va pas. Du coup, je me dévalorise, je me dis que je ne travaille pas bien, que c’est de ma faute. Qu’en fait, les autres doivent travailler plus que moi. Et puis toujours cette difficulté à me concentrer pendant les cours.
Pourtant, je passe mon temps à lire en dés que j’ai du temps libre !



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Crédits photo (creative commons) : Martina

Je n’arrive jamais non plus à m’entendre avec mes camarades de classe, je ne suis bien qu’avec des adultes ou des beaucoup plus jeunes que moi. Je suis en surpoids, j’ai des difficultés à m’alimenter normalement, et les enfants sont souvent cruels entre eux, ce qui explique sans doute cette difficulté.


Au lycée, je me mets à sécher, je réduis mes efforts petit à petit : après tout, puisque ça ne marche pas, pourquoi m’obstiner? Je sais juste que j’adore apprendre, je veux donc poursuivre des études supérieures. De quoi ? Aucune idée ! Mais je veux continuer à apprendre. Je fais donc le service minimum. En terminale, je décroche carrément, je réussis toutefois à me maintenir un peu en deçà de la moyenne générale. Je fais aussi une dépression, je n’en peux plus de me sentir en décalage, perdue. J’ai beau avoir maigri, je ne comprends toujours pas comment bien m’intégrer.


Mes professeurs de lycée haussent les sourcils quand je leur dit vouloir faire des études longues (ils ne doivent pas parier grand chose sur moi vu mes notes), et se concentrent uniquement sur les quelques élèves de la classe promis à de brillantes études. Les autres sont insignifiants pour eux, je trouve cela humiliant.

Les études supérieures


Je vais à la fac : une libération !
Perdue au milieu de 300 autres élèves, il n’y a plus de « premier de la classe », plus de cancres, pas d’humiliation publique ni de chouchous. Les professeurs ne savent même pas notre nom ! A force de travailler à mon rythme, de façon anonyme, je trouve mes marques (enfin!), mes notes remontent jusqu’à atteindre des niveaux jamais vus de toute ma scolarité. Mon petit ami de l’époque m’encourage, me suggère de tenter une grande école que je trouve bien trop prestigieuse pour moi.


Je tente le concours d’entrée en 4ème année, à Paris et à Lyon. J’opte pour l’épreuve d’économie à Paris, que je n’ai pourtant étudié qu’en option à la fac: je travaille comme une forcenée pour rattraper le niveau des autres candidats qui sortent de fac d’économie, et je suis admissible. Je me vautre lamentablement à l’oral, mais je termine 5ème du concours à Lyon, que j’intègre avec les félicitations du jury d’admission. Ce n’est pas une victoire, c’est une revanche ! Même si j’ai toujours du mal à me convaincre de l’avoir mérité, la faute à des années de résultats scolaires franchement moyens.


Sur place, je rencontre toujours des problèmes pour m’intégrer au sein d’un groupe, j’y parviens néanmoins, mais ça ne se termine pas bien. On me reproche toujours mon hypersensibilité, en vrai mon sentiment de décalage ne m’a jamais vraiment quitté. Et j’en ai marre qu’on me regarde de travers quand j’obtiens de meilleures notes que les autres (à force de travail, il n’y a pas de secret !).


Je vais dans une grande école parisienne en Bac +6 afin de mettre toutes mes chances de mon côté pour trouver un emploi en ces temps de crise (toujours sur les suggestions du même petit-ami – que j’ai épousé depuis, tu te doutes qu’on ne laisse pas filer une perle comme ça !). Mon groupe d’amis me rejette définitivement, eux qui galèrent à trouver un emploi.


Je finis donc diplômée, je suis recrutée par une entreprise à un poste super dans un programme RH prestigieux.


J’ai tout pour être heureuse, non ?
Non.

Les stages


En stage, le cauchemar de l’école primaire et du lycée recommence : des tâches qui m’ennuient, répétitives, et surtout, malgré l’apparente simplicité de ce qui m’est demandé, je n’arrive pas à produire ce que mes responsables attendent de moi.


Morceaux choisis :



  • « Pour une diplômée de Grande Ecole, je m’attendais à mieux ! »

  • « Vous n’êtes pas faite pour réfléchir ou diriger, plus tard vous serez juste une exécutante. »

  • « Vous n’êtes pas au niveau de vos diplômes. »




Les mauvais résultats obtenus dans mes stages accompagnés de ces remarques me minent sérieusement. Le monde du travail est cruel, mais je tombe fréquemment sur des gens qui n’ont aucun scrupule à me rabaisser. Je ne parviens toujours que difficilement à m’intégrer parmi les autres stagiaires.


Bref, je me retrouve au point de départ. Y compris lorsque j’intègre mon premier poste.
La seule chose qui me « sauve », c’est que j’ai en dehors du travail une vie très épanouie : un mari formidable, des amis, des tonnes de projets personnels.
Mais j’en arrive aujourd’hui à un stade de ma vie où je ressens le besoin de comprendre comment je fonctionne.


Je sais bien que je dois me situer dans la « normale » du QI français, je n’ai pas trop de doutes dessus – même si j’ai parfois l’impression d’être sacrément stupide. Je sais aussi que tout ce qui a un lien avec la logique mathématique ou cartésienne n’est pas fait pour moi : je suis une quiche en maths et en sciences, et j’arrive à me perdre même avec le plan géolocalisé de mon smartphone (non, ce n’est pas une blague !).


Mais je sais aujourd’hui que je veux comprendre : qu’est-ce qui, dans mon fonctionnement, fait obstacle à la bonne compréhension des consignes données dans le cadre de mon travail ? Est-ce que ça a un lien avec mon manque de logique « cartésienne » ? Est-ce qu’il y’a des choses que je peux améliorer ?


Tu vois, je vais en avoir pour encore quelques dizaines d’années à travailler : si ça se trouve, je ne suis simplement pas faite pour travailler dans le type de poste que j’occupe. Et si je m’obstine alors que cela ne me convient pas, j’ai très peur de finir complètement dépressive avant d’avoir atteint la retraite.


C’est la raison pour laquelle je sais qu’il faudra un jour que je passe ce fameux test. Non pas pour avoir les chiffres qui correspondent au résultat, et pouvoir clamer que j’ai un QI de tant. Mais afin m’entretenir avec une psychologue, qui pourra me proposer un réel bilan de mes capacités de raisonnement.


Cela ne résoudra pas tout, j’en ai bien conscience. Mais cela me permettra sans doute de m’accepter un peu plus, et peut-être de ne plus faire de mauvais choix de carrière !




Apprendre à vivre en couple au quotidien avec un surdoué


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Publié le 8 janvier 2015par Bibichu



Ça fait plusieurs semaines que je me tâte à écrire cet article… Finalement je me dis que c’est un témoignage comme un autre, qui peut sûrement en intéresser plus d’une. Je viens donc te raconter mon quotidien : je vis avec un surdoué.
Je ne connais absolument pas cet univers ni toutes les procédures de diagnostic, la seule chose que je sais, c’est combien ça peut être déstabilisant de vivre avec un être d’une telle exception. Surtout quand cette personne est celle que tu vas épouser. Car oui, je suis amoureuse d’un surdoué.



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Crédits photo (creative commons) : Magdalena Roeseler

Mon surdoué


C’est deux ou trois ans après le début de notre relation que mon amoureux m’a dit qu’il était diagnostiqué surdoué. Tout à coup, ça a été une grande révélation pour moi, car enfin je pouvais mettre un mot sur tous ses mystères !



  • La tête dans les nuages,

  • sa rationalité extrême,

  • sa zenitude affichée qui cache pleins de sentiments non exprimés,

  • son PERFECTIONNISME !!!

  • Et plein d’autres tics…



Mais mettre un mot dessus ne l’a pas rendu plus ou moins intéressant à mes yeux, ça m’a juste rassuré sur mon comportement face à lui. Depuis que je le sais, je rentre moins en conflit avec lui.

Être patiente


S’il y a une chose importante à retenir quand tu vis avec un surdoué, de surcroît un adulte, c’est que cette personne a été secouée durant une bonne partie de son enfance, par ses proches, par l’école, par ses camarades. C’est une personne qui a dû développer des stratégies pour s’intégrer dans la société, et qui encore aujourd’hui doit se mettre à jour sur certaines conventions pour ne pas se perdre et se faire rejeter.
Maintenant que cette personne s’est attachée à toi, tu te dois d’être patiente, réconfortante, compréhensive (c’est le plus difficile), et de l’aider à s’intégrer continuellement dans la vie sociale.


Ok, comprendre un surdoué n’est pas donné à tous, moi-même j’ai parfois du mal à la suivre, mais je m’accroche et je prends le temps.

Être tolérante


Tu te dois également de tolérer ses raisonnements, surtout lorsqu’il montre que tu as tort (je sais, mon égo en prend plein la face régulièrement, mais grâce à lui, aujourd’hui, je suis capable de me rendre compte de mes erreurs seule et de me rendre compte quand j’ai raison pour de vrai).


Au début de notre relation, j’avais tort quasiment en permanence. Mais j’ai tenu, car je l’aime, et qu’il m’aime. Parfois, je me demande si notre relation n’est pas le résultat de calcul rationnel de sa part, mais je sais que non, l’amour est aussi là.


En conclusion, même si vivre avec un surdoué c’est de la gymnastique cérébrale tous les jours (ça ne fait pas mal, je te le jure), c’est aussi beaucoup de plaisir au quotidien. Tous les jours, j’apprends quelque chose de nouveau. J’ai la chance d’avoir un chéri qui exploite au maximum ses capacités cérébrales et qui les met en application concrète à tout moment pour me faire participer à ses raisonnements.


Au final, il a su me séduire avec ses capacités exceptionnelles. Si toi aussi tu vis avec un être de cette exception, ouvre-toi encore plus à lui, accueille-le dans tes bras et accepte de faire des concessions sur certaines conventions sociales, car cet être a eu du mal à trouver sa place. Maintenant qu’il a trouvé sa place auprès de moi, je me dois de le garder, de le rassurer et de me « mettre à jour » en permanence auprès de lui.
Moi, j’ai décidé de l’épouser…


https://www.sous-notre-toit.fr/apprendre-a-vivre-en-couple-au-quotidien-avec-un-surdoue/


Clette



Ton article m’a donné envie de partager mon expérience : mon mari est un sacré surdoué … il n’a rien fait en prépa et était toujours premier … il a intégré l’X les mains dans les poches (il n’a pas révisé du tout , soi disant ça l’embrouillerait …). Au collège il était très mal intégré, toujours les meilleurs notes, des difficultés à communiquer …. il n’a pas eu la vie facile ! Puis je l’ai rencontré en seconde et ce côté génie m’a séduite …
Maintenant, nous avons 9 ans de couple et nous sommes mariés depuis cet été.
Je suis toujours aussi admirative devant lui, mais j’ai moi aussi un diplôme d’ingé (certes bien moins prestigieux ^^ mais j’en suis fière) et un bon job. Mais ce qui nous équilibre le plus, c’est que , si je ne suis pas un génie comme lui, je comprends facilement les gens et je sais comment il fonctionne. 



Mon mari est devenu de + en + sociable, s’est fait plein d’amis dans le même genre pendant ses études à Paris et s’entend à merveille avec les miens =) . Mais il est quand même un peu zinzin xD il a appris le nombre Pi avec 300 décimales et le récitait de temps en temps ( ça se terminait en bagarre sur le canapé ;D ), il a appris le classement scientifique des animaux, il a acheté les plus gros rubik’s cube possible et se chronomètre … et j’en passe ! c’est parfois épuisant surtout qu’il veut tout partager avec moi (ou comment j’ai du apprendre à résoudre un rubik juste pour ses beaux yeux …. et ce n’est qu’un petit exemple !) Je compatis, je pense que j’en ai décroché un sacré xD




Razz Very Happy sunny albino


Dernière édition par six s'if le Sam 30 Jan 2016 - 23:34, édité 2 fois

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 21:32

Que je suis heureuse de la vie que j'ai et que j'ai eue.
Que c'est effectivement simple.

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Message par jolindien Sam 30 Jan 2016 - 23:22

Vu mes fréquentations actuelles, je dirai que la fleur de lotus a éclot
tu es blanche immaculée alors!
et voila un huitième nain, coquin

jolindien

Messages : 1602
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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 23:44

jolindien a écrit:Vu mes fréquentations actuelles, je dirai que la fleur de lotus a éclot
tu es  blanche immaculée alors!
et voila un huitième nain, coquin

Je n'ai pas compris de quoi tu parles Smile

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Message par Invité Dim 31 Jan 2016 - 2:30

Je retrouve tous mes classiques, tous mes repères, tous mes codes.

Mes esprits. Selon l'expression. Pas selon une magie quelconque.

Quelle drôle de période. Longue. 

J'avais toujours pensé que j'avais eu du bol mais alors à ce point là. C'est magistral.

Le fonctionnement collectif et le fonctionnement affectif.

J'ai effectivement toujours déplacé le curseur.

Et je suis d'un basique et d'un ordinaire. Je n'ai quasiment jamais voyagé. 

J'ai vécu des accidents de la vie de base.

J'ai toujours des cadres auxquels me référer.

La vie est passée comme une traite. Je ne me suis jamais ennuyée.

Et je n'ai jamais été perchée. J'ai eu et j'ai la vie la plus ordinaire du monde.

Et en fait c'est ce qui a fait et fait toute l’extraordinaire-té de ma vie.

J'ai fait des plans. Je suis empathique. J'ai lu du pratique.

Je ne me suis jamais pris la tête avec des bizarreries.

J'en ai même le plus souvent ri.

J'ai vécu des situations des plus cocasses. C'est très curieux.

Je ne suis absolument personne, et pourtant j'ai été tant et je suis encore pour tant de monde.

On m'a remarquée partout. Où je suis passée.

C'est très puissant. Je pense que c'est plus qu'un décalage.

Et je me repose enfin. Alors dans une grosse situation de stress, on m'a fait des traits autistiques.

Et j'ai passé mon temps à faire des découvertes. A comprendre certaines facilités.

Ce truc a fait que j'ai eu l'opportunité de rencontrer des personnes que je n'aurais jamais pu rencontrer.

Et sans le faire exprès. Sans le savoir. Je me suis auto eue moi même Smile

Hormis d'un point de vue médical, je ne vois pas l’intérêt d'un diagnostic.

Je n'oublierais jamais dans quel état je suis arrivée ici.

Et il était important pour moi de me rappeler à chaque fois que c'était pas la fête Smile

J'ai eu le sentiment d'être un bolide sur un circuit. Je n'ai vraiment aucune référence féminine apparemment.

J'ai eu des échanges magiques, et ils l'ont été parce que j'avais le recul. Le recul d'une vie simple.

Ca a crée des décalages. J'ai 45 ans. Je n'ai jamais eu l'air de mon âge Smile

C'est plus joli du texte conversationnel avec des émoticônes.

Je n'ai pas envie que ma vie devienne autre. Avec des termes psychiatriques. 

Pas envie d'être un profil bidule, ou un truc machin Smile

Là où d'autres ont vu un gâchis, moi j'en verrais un.

On m'a fait devenir pendant un moment, un long moment, ce que je n'avais plus été. Ce que j'avais passé ma vie à ne plus être. Et j'ai réussi.

C'est super ultra bizarre. C'est inexplicable. Peut être dans le temps plus tard.

Je me souviendrais toute ma vie de cette maman avec son petit garçon autiste. Et qui m'apprend quelque chose de moi.

Ca a semble t il un jour percé avec une crise d'urticaire. 

Il n'y a de "méthode Coué". Il y a la vie. Ca passe ou ça casse.

Le doué peut raconter exactement tout ce qui s'est passé, c'est vrai. Pouvoir se retourner et pointer exactement tout. C'est puissant comme machine.

C'est pour cette raison que je crois à la résilience.

Les yeux bien ouverts, et l'esprit bien clair.

Alors, alors je ne savais pas ce qu'il fallait raconter de tout ça. Absolument ne rien refaire. C'était très bien comme ça. Et j'ai remis exactement au même endroit presque que là où ça a failli foirer.

Je crois à la construction des souvenirs. Je crois à l'empathie. Je pense aussi qu'on ne comprend rien quand on n'a rien vécu. Je crois au simple aussi.

Si j'ai pu sembler réfractaire, c'est que j'ai passé ma vie à ranger. Alors on n'allait pas me déranger.

Je prends du repos et du recul pour bien me rendre compte. Je crois aussi à la dépression "active". SEGA c'est plus fort que toi. Mais en toute conscience. De limites.

Les prises de conscience. Je pense que le fait d'être une fille, j'aime bien dire une fille, parce que j'ai un coté "roots" que je veux garder, qui me correspond. Ca n'a rien à voir avec la maturité.

J'avais rencontré entre autre un doué, qui me disait : "je ne veux pas aller par là" et il a à mon sens raison. Je pense pour ma part n'avoir exploré que ce qui m'a été utile dans la vie courante et je vais continuer dans ce sens là.

Et ma vie reste extraordinaire et mes souvenirs intacts. Et des personnes y ont participé. En voulant bien se voir à leur niveau.

Je n'ai jamais ça comme un fardeau. Y'avait des trucs bizarres, j'en ai fait le tour, j'ai mis ça dans une boîte à outils et j'en ai ressorti si besoin.

J'aime bien être basique, ça simplifie tout. Douée ou pas douée, je n'ai qu'une seule vie.

J'ai vu tellement de personnes galéraient. Il y a effectivement un "prisme". Une façon différente de voir et d'aborder les choses. Si tout est pris en global, c'est le bordel.

Le doué a du mal à se rassurer, c'est vrai. Il explore tout c'est vrai aussi. Je pense que je ne suis jamais ennuyée et que ça va continuer parce que je n'ai pas tout exploré.

Je me souviens avoir dit : ben merde alors qu'est ce que je vais chercher ?

J'assume absolument tous les choix que j'ai fait. Je n'ai pas aimé du tout me balader entre plusieurs raisonnements. Je préfère quand tout est bien à sa place sinon le plaisir disparaît.

Je suis heureuse d'avoir trouvé ici des personnes qui ont les mêmes codes et les mêmes références que moi, sinon je me serais perdue.

Je trouve la vie simple. Ou je suis toujours allée vers la simplicité. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai été autant destabilisée. Cette découverte n'était pas mon choix.

Et ce n'était à mon sens, ni l'heure, ni l'endroit. J'ai refusé en quelque sorte. Quoi ? je ne sais pas.

Déconner sur voyage en terre inconnue, en terrain connu, en tes reins connus, ça n'a rien de drôle si ça n'est pas de la déconnade.

Cette expérience m'a permis de savoir que je suis quelqu'un de bon.

C'est différent je pense de faire cette découverte par le biais de quelqu'un. Plutôt que dans une démarche où on s'y prépare, on y pense, on a réfléchi en ce sens.

Ca doit être pour cela que je pense que c'est intime, c'est personnel.

Je n'ai rien vécu d'abominable, de très peu courant. Rien d'autre qui ne puisse arriver aux autres dans la vie.

Avoir des dons. Des possibilités, des facultés. Et bien moi ça a été l'inverse. Là où il y avait plein de choses super chouettes, géniales, magiques, formidables, ça devenait normal. Beurk.

J'ai 6 ans de bilan de fin d'année en retard Smile Pour moi c'est phénoménal. Mes petits bilans de semaine, de mois, d'année. Hop.... n'a pu.

J'ai eu une chance fantastique. J'ai enfin réussi à arrêter de chercher ce qui s'était passé. Ca va du bien.

Peut être oui j'ai vu des bouquins comme des trames. Grâce au recul. Et dans ce cas, à beaucoup de pratiques.

Je ne sais comment le dire mais je pense que des personnes géniales ne peuvent pas se rendre compte qu'elles sont géniales. Tout dépend de où on se situe, comme on se regarde, sous quel angle ou sous quels regards on se trouve.

J'adore mon métier. J'adore la musique. J'aime bien bouquiner mais du léger désormais. J'ai souvent lu pour apprendre de la vie.

Je ne sais pas du tout comment va se dérouler la suite de ma vie. Je ne suis pas sûre qu'il est une bête. Il y a de la colère. Il y a eu beaucoup il y a longtemps très longtemps.

Sinon oui j'ai fait tout l'inverse. J'ai mis des boules quies en vivant en ville. Je m'y rends souvent. Je m'isole parfois. J'avais une façon de raconter ma vie de manière très structurée. Je la garde. Elle est pratique.

Bon ouf ça me rassure. C'est beaucoup moins merdique que ce que j'ai eu l'impression de raconter. Ce n'était pas ma vie. Je viens bien évidemment retirer tous les éléments positifs de toute cette période et en faire un bilan positif.

J'ai repris ma place dans le trafic. Tout en me retirant de lui quand je veux.

La souffrance. Bizarre aussi ce truc. Ca proviendrait du fait de ne pas être entendue. J'ai toujours eu des repères que j'ai vu plus haut. De fait il était incompréhensible pour moi qu'on ne comprenne pas Smile

Mais moi je suis contre rien en gros. C'est pour moi une perte de temps. Et puis les conflits me saoulent. Encore de la perte de temps.

C'est terriblement contradictoire : désintégration positive.

Délimiter un territoire, un fonctionnement. Un environnement.

Faire du tri ça veut pas dire catégoriser, ça veut dire faire du tri.

Peut être le fait d'être timide et introverti m'a donné du courage, pour être l'inverse.

Mais sans tricherie. Je crois aux perversions. Je crois aux manipulateurs. Je crois aux personnes qui ont des problématiques narcissiques.

Les choses me reviennent de façon désordonnée, parce que forcément. On ne peut rien ordonner sans ordre.

J'ai supprimé beaucoup de choses pour ne pas m'enfermer. Et je suis une Madame Point de repère. J'ai dit des choses qui me dépassent. Alors que tout cela était bien ordonné, classé, rangé. Compartimenté.

Dédramatiser tout ça parce que ça a été lourd. Très lourd. 

J'ai été claustrophobe. J'ai des attaques de panique. J'ai été triste. C'est assez incroyable comme aventure d'avoir fermé toutes les portes au fur et à mesure pour être un jour surprise. Ca s'ouvre tellement tout seul qu'on ne s'en rend pas compte sur le coup.

On peut largement se faire une carapace. On peut. J'ai toujours eu une énorme pensée pour des personnes qui viennent de bien plus loin que moi, même si je n'ai vraiment pas l'impression de venir de si loin.

J'ai vécu en fonction des gens que j'ai croisé, j'ai suivi la vie et ce qu'elle me proposait. Au fil de mes obligations et de mes envies.

Alors je devrais peut être engueuler ce forum, comme j'ai pu le faire parfois à certaines personnes : "mais t'étais où ?".

Et je suis une fille. Ca doit être de l'ordre de la petite explosion de colère décalé.

Quand on le sait pas, faut être givré de fonctionner comme ça. Le pourquoi du comment je sais pas.

Je ne pense pas avoir un burn out mais avoir du réfléchir à des choses dont je me fous, dont je me tape le coquillage au bord de la plage.

J'ai des potes au cimetière que je continue d'aller voir régulièrement. Smile

Chacun doit avoir son propre cheminement dans la vie. Et la vie ça va, elle est pas trop mal foutue. Je le sais, j'y suis passée, j'y suis encore.

Je ne relis jamais ce que j'écris, je n'écris jamais Smile et je ne raconte jamais ce qui s'est passé Smile

Aller dans le passé, c'est encore prendre du temps au présent. Et ça va si vite. Et que ça doit aller doucement pour d'autres, parce que je suis pas réputée pour aller doucement.

Je ne sais pas si je suis légitime ici. Mais j'aime bien ce forum, j'aime bien ce concept, j'ai bien aimé tout ce que j'ai lu, les échanges que j'ai eu.

Je ne pense pas qu'il y ait du "Venez comme vous voulez", la vie n'est pas organisée comme ça. C'est tout ce qui fait la magie de cet endroit. Mais il faut pouvoir faire la comparaison.

Je pense qu'il faut évacuer ou pouvoir dire minimum ce que l'on a ingurgité, sinon c'est pas vivable Smile

Moi ça m'intéresse toujours pas. Alors oui forcément aller chercher ce que j'ai dans la tête en plus. Forcément non plus.

Il faut programmer dans sa vie son dernier "ça passe ou ça casse" et aussi son dernier "j'encaisse" et j'avance.

C'est comme pour les émotions, ça se canalise. Déjà on me disait que je devrais écrire un bouquin, là où je trouvais n'avoir rien vécu, du coup c'est le pompom.

C'est chouette d'avoir conscience de ce que l'on vit. Parfois c'est complexe mais en gros c'est chouette.

Apaisée bien apaisée commence par soi même. Il y a plein de choses que je n'ai pas voulu savoir et je vais me faire la liste désormais de ce que je veux savoir ou pas savoir.

La spontanéité, l'échange sont des choses précieuses.

Merci à Castiel pour son "c'est trop génial, j'avance". Maintenant je comprends. Tous ces stagiaires, toutes ces personnes qui me disaient : j'ai plus appris avec toi en une semaine qu'en ceci cela.

J'adore le mot adorable. Il y a plein de mots que je n'ai pas retrouvé ici. J'ai voulu les mettre parce que ce sont ceux qui me font du bien. C'est le dictionnaire du "baume au coeur", celui juste à coté du "beau moqueur".

Bon assez pour aujourd'hui, je ne vais pas mourir demain Smile

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Message par jolindien Dim 31 Jan 2016 - 4:42

Fréquentation forum de Palatinus
et donc la fleur de lotus qui est blanche
blanche neige qui soit immaculée, le nain manquant serait coquin
tu vois comme l'immaculée conception

ah...une pure folie, l'impure folle au lit



jolindien

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Message par Invité Dim 31 Jan 2016 - 10:56

jolindien a écrit:Fréquentation forum de Palatinus
et donc la fleur de lotus qui est blanche
blanche neige qui soit immaculée, le nain manquant serait coquin
tu vois comme l'immaculée conception

ah...une pure folie, l'impure folle au lit




J'ai suivi le fil de Palatinus sur le bouddhisme mais je n'y ai pas vu la fleur de lotus, le nain ou l'impure folle au lit Smile avons nous suivi le même ? Smile

je suis agnostique mais pour le peu que j'en lis, j'ai du mal avec l'opposition : le nain manquant coquin et l'immaculée conception. Wink

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Message par Invité Dim 31 Jan 2016 - 12:22

Il me faut un sujet, j'ai toujours dit : il me faut un sujet.

En fait c'est donc cette particularité qui m'a rapprochée autrement.

Et regarder un jour ma mère dans la cuisine, et me dire : je ne vivrais pas comme ça.

Tout ça me semble loin, parti. Et au fond ça l'est.

Je n'ai pas compris. et les pourquoi ? Sans que j'en ai le ressenti comme triste, du harcèlement en fait, et pourquoi tu fais ci, et pourquoi comme ça.

J'ai bien aimé : "détaches moi" de Ruffo.

Les sensations physiques je les ai eu aussi. Et je voulais du cadre, des bornes.

Comme j'ai lu sous ma couette jusqu'à 4 h du matin à la lampe de poche.

J'ai fait une allergie au conflit très tôt. Je vois et commence à cerner un peu près. Les pourquoi du comment. Des attitudes qui peuvent sembler bizarres mais pas à tout le monde.

Le fait de ressentir, pouvoir être dans un café, assembler des éléments, et se dire ça va partir et partir Smile

Disbarition. J'étais connue pour des disbaritions. Hop je suis là, hop je suis plus là. Et moi seule savait pourquoi en fait.

J'ai passé beaucoup de temps avec mon beau père. On jouait aux fléchettes, au scrabble, on discutait, on écoutait Ferré. Je me souviens avoir froidement fumé une clope juste après sa crémation.

et puis les histoires de divorce. que de monde ça faisait, que c'était compliqué du coup, mais bon on apprend à organiser ses semaines plus jeune.

des problématiques avec la chaleur, en vacances. je sentais donc les mensonges. qui en fait n'en étaient pas au fond, tout le monde s'arrange comme il le peut avec la vérité, avec son parcours.

et me sentir mal à l'aise. Il est des personnes avec qui je me suis toujours senti mal à l'aise.

Aller raconter des années après qu'un jour j'ai eu cette sensation de perdre tous mes repères. En fait il me semble que c'est juste lorsque je n'étais pas à l'aise.

J'ai vu un psy médecin généraliste à ce moment là. Je crois au fait que des gens captent volontairement ou involontairement que j'analyse alors parfois je me suis retrouvée avec des "perdus".

J'avais lu "Chiens perdus sans collier". 

Sur le médical, je vais y veiller. C'est différent.

Je n'ai pas été d'accord sur cette histoire de souffrance qu'on me renvoyait. Par deux fois on m'a dit : on peut pas vous laisser "en souffrance" comme ça.

"euh mais je ne souffre pas moi". En gros ça va. Y'a pire. Et effectivement il y a bien pire.

J'ai du mal parfois à me dire que ma vie a été ma vie. J'y retournerais parfois pour me dire, ou non, pourquoi j'ai fait comme ci, là et autrement ici.

Et tous ces bouquins. Toute une masse d'infos. J'avais un prisme, deux ?, trois, et hop douze mille Smile

De plus je trouve que les gens sont demandeurs. Ils font les à l'aise mais ils ne le sont pas.

Parler de plein de choses, somme toute, très compliqués, très complexes, très analysées, très analytiques. Alors qu'au fond tout est simple.

Et effectivement, communiquer. "J'irai chercher au loin le contact".

J'ai aussi fait ce truc de se parler doucement. Sans faire d'hypnose. Se dire les choses qu'on entend pas, qui ne sont pas dites.

"Le recul et "ne pas creuser" sont les deux plus précieux conseils que l'on m'a donné.

Après on a l'air d'un Caliméro ou d'une princesse selon le regard de chacun.

Comme voir les contradictions des personnes. Ca, ça se voit. J'ai du préféré rapidement les bouquins de développement perso mais basiques mais justement pour y trouver des mots, des situations.

Pour ranger. Et rapidement ne pas parler de ce qui n'est pas le lieu, la place. Quel intérêt ?

Je me souviens de coups de fil, arrivés n'importe quand, : ben oui mais toi tu l'as vécu. Smile

Ca fonctionne comme ça pour beaucoup les gens. Ca ne prend pas de risque. Ca se conforme. et ça se permet de tomber sur les autres au moment de la tuile.

Lire beaucoup sur les schémas probables aussi de la vie. Pour les identifier. pour en sortir ou ne pas y entrer.

J'ai aussi il y a longtemps fait beaucoup d'empathie avec des personnes de films Smile

Et des hommes disaient : il y a du y avoir quelque chose Smile

Effectivement, beaucoup de personnes projettent de façon à ne pas se poser de questions sur eux mêmes.

et puis la confiance.

et puis ne pas parler quand c'est trop frais, se foutre la paix.

Tout ça ça peut être confus mais il est question d'aménagement. De remettre les choses à leur place.

Sans cadre, on ne peut recadrer. Sans recadrer, on n'a pas sa place.

Les gens parlent et souvent ils ne savent pas de quoi mais ils pensent savoir. Parfois ça fait un espèce de Gloubiboulga. Smile Le mélange des choses Smile

J'ai du déménager 5 fois en 5 ans plus jeune. J'aime bien ce qui est dit dans un des bouquins, ne pas agir de suite Wink 

Il y avait toujours une bonne raison. Il faut veiller à trouver le bon interlocuteur.

'capter l'essentiel" c'est mon beau père qui me l'a dit. les conseils qui viennent de l'extérieur ne servent à rien, au mieux je n'ai pris que les conseils de personnes qui avaient vécu des choses un peu près similaires. sinon ça sert à rien, y'a pas de références.

Mes codes, les codes. Ma mère aurait voulu toute sa vie me servir à quelque chose. A deux ans déjà, j'avais décidé que c'était pas possible.

Il y a les hyper sensibles, mais il y a les sensibles même pas doués. Je n'ai pas eu de soucis à ce que des personnes ne veuillent pas être confrontés à des choses qu'ils n'ont pas vécu ou qu'ils ne veulent analyser.

Chacun son moment.

La paix intérieure permanente est un mythe. D'ailleurs tant mieux, sinon il n'y aurait aucun plaisir à la retrouver. La bonne question est de prendre du recul dès qu'on peut afin de ne pas rentrer dans le bordel.

Sans en avoir les tenants et les aboutissants.

Ben oui : "t'étais où, forum ?". Déjà pouvoir se dire, se lire, c'est super chouette.

J'ai du aller chercher des mots, voler des mots. "la voleuse de mots :" et hop encore un bouquin.

Effectivement s'accepter comme telle, ou en tout cas pour moi aller vers ça et au plus vite.

C'est Jodie Foster je pense qui disait bien qu'elle ne se regardait que peu dans la glace.

J'ai du passer aussi il y a longtemps dans tous ces trucs de se décortiquer. Pour ma part je pense que ça m'est venue du fait qu'on me décortique.

J'ai du être d'un "jean foutisme" total. Smile Ca m'a littéralement complètement passé au dessus.

Peut être la mort de mon grand père plus jeune. Et ce souvenir que je trouve mignon d'être restée persuadée d'avoir fait Douai, Valenciennes à pied Smile C'était marqué sur le panneau. Donc on y était.

Avancer, débrouissailler. Et j'ai toujours eu un meilleur pote. Après définir mes potes de "insu de son plein gré" et des potes.

La pression sociale et familiale donne l'impression qu'on a des choses absolument monstrueuses à dire.

Il faut tester par petit bout. le mode "ça passe ou ça casse".

je n'aurais eu aucun plaisir à vivre dans "l'extrapolation mentale continue". Ca n'est pas drôle.

Ca l'est quand on décale justement.

A prendre comme il faut oui, mais cadeau ou fardeau, j'ai eu la chance de ne pas avoir une leucémie à 5 ans, alors non, je n'ai pas pu voir ça comme un fardeau.

Allez vers quelque chose qui rassure, qui apaise. Bon après je dois malgré tout quelque part être une fille quand même Smile y'a des trucs qui doivent aider à ça.

La sincérité. Je garde des souvenirs magnifiques de cela. Ca rentre dans la catégorie de "rhooo toi il t'arrive toujours de ses trucs, tu as toujours de choses à raconter".

Moi non plus je comprenais pas comment on pouvait discuter deux heures d'un rien, d'un truc pas fondamental du tout. Les gens racontent ce qu'ils peuvent. Ca serait comme attendre d'un gars en Amazonie qu'il te parle du dernier Ipod Smile Euh.

Toujours revenir à la base. 

Et la question de l'affectif. Gros dossier ça. Mais bon avoir des dossiers, c'est ça la vie. Sinon tu as un bureau tout propre, tout rangé, et tu te fais chier (ceci est un gros mot, interdit à l'utilisation aux - de 18 ans, et là le jeune homme te répond : mais je pourrais t'apprendre des choses Wink.

Trouver une personne neutre dans toutes situations.

J'ai un siècle à comprendre que "bonjour" ça voulait souhaiter un bon jour. Je trouve ça super drôle, ça me fait plein de souvenirs atypiques.

Les directions. bon, ouais. ben t'y vas un peu, tu te trompes, tu reviens au dernier carrefour, tu reprends une autre route.

Et l'histoire des études. En plus j'ai bossé dix ans dans une fac. Ca devait donner l'impression parfois que j'avais "bac + 10".

Ne jamais prendre le rejet pour soi.

Oh la la la la, plus je revivais trop de trucs à mon grand age avancé, plus je me disais en même temps, eh merde ça enregistre en plus, va falloir que je raconte après, on va pas en sortir.

j'avais déjà des dossiers en cours moi et pas ceux là Smile

S'asseoir quand on est perdu. Attendre de ne plus l'être. Et toutes les fois où j'ai pu demander : "c'est cohérent ce que je dis là ? je suis pas sûre".

Ca donne une histoire de "mr cerveau gauche souffre, pendant que mr cerveau droit il veut pas".

Quand tu fais une découverte tardive (mdr j'ai découvert un truc ? ah bon et quoi donc : ben moi :)enfin quelques trucs en plus.).

J'ai appelé des personnes : "Mr Prout Prout" Smile Si Si. En toute conscience et en tout état de fait. Bien consciente.

Et puis mon père. Toxique c'est violent comme mot. Ca donne pas envie de le dire.

J'ai même un "Mr Carillon" et un "Mr Chapeau".

Faire la part des choses de moi, je ne la ferais pas. C'est un trop gros travail. Et selon des personnes ça va être important, formidable, incroyable, et selon d'autres ça va être : on s'en fout.

Je n'ai pas eu d'enfants parce que très tôt je me suis dit sans tristesse : je ne veux pas me reproduire. Ca va être trop compliqué pour tout le monde.

Je n'ai jamais regardé : ce que j'aurai pu faire. J'ai fait.

Je pourrais faire une liste incommensurable de choses qu'on m'a dites. C'est entré dans une oreille et c'est sorti par l'autre.

Seul l'affectif est problématique. Mon beau père me l'avait dit : Méfies toi de l'affectif.

J'ai lu Pelloux. Punaise. Je suis contente d'être bien moins empathique. J'aime bien ce monsieur.

Je préfère avoir des références de "doux". Ca me fait penser à cette histoire d'anticipation anxieuse.

Ben oui quitte à anticiper autant essayer de toujours le faire de façon positive. De toute façon ce qui doit se passer se passera. Alors autant se positionner de façon à être prêt quand ça se passera.

Comment j'ai pu me dire alors froidement ? le problème c'est mon père. C'est le sac de noeud. Filons au supermarché suivant mon instant m'acheter du chocolat. et puis rentrons poser ce problème.

Résoudre les conflits. oui mais les siens.

Aller découvrir d'autres personnes d'autres lieux d'autres environnements mais le faire en toute conscience et pas 15 fois dans la même journée.

Sinon ça donne un de ses mélanges.

C'était insupportable. hop on peut boucler le dossier, ah ben non, vl'a de données, épuisant. Je resterais effarée de comment on peut gérer un dossier de cette façon.

Tenir envers et contre tout dans le brouillard et pas le mien Smile 

et plein de petits détails comme ça. J'ai semble t il toujours eu le petit détail pour tout le monde. et là ça faisait des banques de données de détails autres.

alors aller rechercher pourquoi j'ai joué aux billes et j'ai eu un tracteur bleu ???? euh ?

et le ressenti. faire la part des choses entre le ressenti qu'on ne veut pas avoir, c'est chiant, et entre le ressenti qu'on aurait forcément, après le positionner en positif ou en négatif c'est selon. il peut y avoir des subtilités.

et puis la patience ou pas. "tu en as rien à foutre de rien en fait ?" euh c'est quoi la réponse à ça ? 

oui, non, peut être ? et puis en fait j'ai eu du bol, j'ai chopé je ne sais où le "mais en fait qu'est ce que tu en as à foutre ?".

Mais de où ça venait ce truc ? pouvoir recommencer dix fois la même page, parce que ça va pas. y'a qu'un mot, mais ce s là il n'est pas beau.

je n'ai pas de sentiment de l'imposteur. j'ai été moi. et je l'ai été avec les personnes qui sont eux.

et encore plein d'autres choses. mais bon c'est dimanche. et donc ? donc c'est dimanche.

l'histoire des bouquins, c'est ambigu. parce que ça peut donner l'impression d'un truc un peu dingue, un peu n'importe quoi, qui part dans tous les sens. alors qu'en fait non.

mais toi tu peux pas le savoir. moi je le sais. je ne vois pas le fait d'avoir une vie personnelle, intime comme une solitude. je trouve que partir du fait que l'être humain peut être versatile, faillible, est plus simple comme façon d'appréhender les choses.

mais bon c'est dimanche.

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Message par Invité Dim 31 Jan 2016 - 12:24

Flebelebele ! Flebelebele ! Flebelebele ! LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA Merci ! Merci ! Merci ! Merci !

(mais pourquoi ? parce que) (oui mais ? ben non pas de pourquoi et pas de mais le dimanche sauf urgences Smile)

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