Rêves d'Ours

Que de jolies choses sur ce feel d'Ours, aujourd'hui.
Bon, même si l'humeur du jour a l'air plutôt "stone"...
Mais cet album de Starminia, dont est issue la fameuse chanson, ça me parle tellement.
"Le rêve de Stella Spotlight", "Le monde est Stone", "La serveuse automate", j'écoutais ça en boucle quand j'étais p'tiote (et encore maintenant, parfois).

Et puis Jonathan Linvingston ! Excellent !

Et puis... Et puis la machin-maison-protoype "pour être en paix et ne pas craindre, pour apprendre et se cultiver, pour qu'il existe un "à l'abri des regards", pour que n'importe quel tic tac toc, alimentaire, mental, physique, vocal, ... puisse être libéré sans que quiconque s'en offusque"... Ben ça fait du bien de lire ça. Juste de le lire. Peut-être que "quelque-part", la pensée de cette maison l'inscrit dans le réel. J'aime.

Ours

Ours a écrit:

Merci d'exister

carrément...

Bah oui il y a plein de belles choses chez Ours !
Quand c'est que tu repasses vers la ville rose ? On a pas mal de trucs à discuter je pense.

Ours a écrit:(faudrait que je mette un point quelque part, mais où ?... Tant pis !)

Un point, impossible de mettre un point, comme impossible de mettre un terme à cette résonance partagée et communicative.
Ne pas mettre de point, ne pas rompre ce qui nous relie, surtout ne pas oublier ce que nous avons résonné et résonnerons encore

@Matazy
bienvenu par ici.

@Renarde20
Mais si nos mains nues se rassemblent
En millions de cœur ensemble
Si nos voix s’unissaient
Quel hiver y résisterait
Un monde fort, plus d’terreur
Où bâtiront dans ses cendres
Peu à peu, miettes à miettes
Gouttes à gouttes et cœur à cœur
Peu à peu, miettes à miettes
Gouttes à gouttes et cœur à cœur
Je crois, au sens religieux du terme, que certains groupes, des gens, des noyaux vont enlever les "si" de ces paroles.

@Harpo
Peut-être en juillet, je crois bien qu'il est temps de se mettre en mouvement.
Mais si mon machin veut bien vivre, alors le Sud-Est pourrait bien accueillir.

Plaisanterie acidulée et affectueuse, pas une moquerie (utile précision)

C'est du sérieux ce recrutement de teignes...?   ^^

(J'ai p'tet qq idées derrière la tete ... )

Une biz en passant, tu as mon mail...

+++

Précisions en privé suivent sous peu.
Content de t'avoir vu passé par ici,
bonnes suites à toi.

Wow ! Flowwhere ! Et sinon, Ours, je suis à fond dans cette phase de "la vie n'attend pas". Ça me parle.

Oh !
Merci, c'est beau, c'est sensuel, c'est amoureux, c'est élégant.
Merci beaucoup !

Je vais aller me documenter sur ce poète du 14°.
Peut-être cela, que je consulte : http://archive.org/stream/quelquesodesdeha00hafiuoft#page/n25/mode/2up

(J'ai bien noté ta proposition de role de composition de teigne... pas tombé dans l'oreille d'un sourd)

Mais j'ai l'esprit plus eschatologique, peut-être plus noir aussi ces jours-ci.

http://www.fubiz.net/2013/06/17/michal-karcz-photography/
http://www.michalkarcz.com/
https://www.facebook.com/pages/Michal-Karcz-Parallel-worlds-portfolio/164176290362738

Waw. O_O Magnifiques photos. Sais-tu si elles ont été retouchées ? Je trouve particulièrement belles celle avec la falaise et la lumière bleue et celle avec la neige.

Oui, ces images me parlent également beaucoup !
Et en plus tu me fais apprendre un mot

Câlin, ours !

Saphodane a écrit:Waw. O_O Magnifiques photos. Sais-tu si elles ont été retouchées ? Je trouve particulièrement belles celle avec la falaise et la lumière bleue et celle avec la neige.

Le veilleur inutile dans la tourmente post apocalyptique, le signa automatique pour indiquer aux derniers survivants le chemin de l'avenir, un phare. Et l'autre, rève de civilisation sibérienne abandonnée telle quelle à la tempête de glace, un Tchernobyl, en quelque sorte.
Oui, c'est un assemblage, un montage.
Mais ce n'est pas du Photoshop "bimbo", il y a un démarche vraie.

Fa a écrit:Oui, ces images me parlent également beaucoup !
Et en plus tu me fais apprendre un mot

Câlin, ours !

Fan de SF, cela ne pouvait que te plaire, à mon sens.
Bonne soirée.

S'envoyer en l'air... ici c'est dans le vide, mais on devrait avoir l'habitude. Et avec Bowie himself version 70's, techno-poésie garantie.



"À 2 mn 28 s (2 mn après le décollage, à 65 km d'altitude), les boosters sont largués. L'horizon terrestre apparaît alors. À 3 mn 13 s, le film montre l'éjection des panneaux de la coiffe : le lanceur est sorti de l'atmosphère. Les moteurs d'altitude modifient l'orientation de la fusée puis (6 mn 56 s) le moteur de l'étage supérieur est allumé. La fin de la séquence montre la séparation de l'ATV-4, à 7,5 km/s, sur la trajectoire qui lui fera rejoindre l'ISS. (CNES)"  ( http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/espace/20130615.OBS3465/suivez-en-direct-l-amarrage-du-ravitailleur-atv-4-a-l-iss.html )

Par là-bas, c'est beau.

http://catherinerenaudbaret.blogspot.fr/2013/06/rouge-coquelicot.html?spref=fb

Le Langage des oiseaux, Manteq ut-Tayr, est l’œuvre du poète mystique Persan Farid ud-Din 'Attâr du XIIIe siècle, un des plus grands soufis, avec Rumi, de la Perse médiévale. Poète Persan (aujourd'hui l'Iran) Farid ud-Din 'Attâr a vécu de 1119 à 1190 ou encore jusqu'en 1220). Médecin, il pratiquait la pharmacie.

La recherche de l'Un-Absolu est illustrée par le voyage des oiseaux partis en quête de Simorgh, leur mystérieux roi.

Ils traversent maintes épreuves symbolisées par diverses vallées :

- Talab"(la recherche, demande)
- Ishq (Amour)
- Ma'refat (La connaissance)
- Isteghnâ (Détachement- se suffire à soi-même)
- Tawhid (L'Unicité de Dieu)
- Hayrat (Stupéfaction)
- Faqr et Fana (La pauvreté et l'anéantissement)


En chacun de ces lieux, il leur est demandé de sacrifier un des aspects de leur être avant d'abandonner leur Soi le plus profond. Telle est la condition nécessaire pour atteindre le premier but recherché consciemment. Les oiseaux arrivent au sommet de la montagne Qâf, là où le roi Simorgh les accueille et leur apprend qu'il est leur miroir comme ils sont le sien. C'est alors que commence la quête véritable.

.../...

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir.

Antoine Pol - Georges Brassens

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Pol )

Dans 2 ans, j'essaierai d'y être.
Cette année, trop de choses en cours.
Mais cela n'empêche pas de rêver !

J'ai eu envie de m'écouter cela.
C'est vrai que ce n'est plus pour les tout jeunes, mais cela réveille plein de choses.
Si cela vous tente de faire une petit voyage dans le temps et une tendresse ni masculine ni féminine puisque ces chansons lui vont aussi bien qu'à son véritable amour que fut Véronique Samson (Lecteur de Gala, sort de ce corps !!!!!!!!)

Il y en a 48 dans ce regroupement, pas toutes de lui, mais c'est toute une époque, une ambiance.

Ma préférence va certainement pour celle-là :

Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Y a quelqu'un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s'est construit un empire
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

{Refrain:}
Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Qui a volé leur histoire
Qui a volé leur mémoire
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête
{au Refrain}

Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal

Et puis tenez, un florilège d'Irma.
J'ai une tendresse pour sa voix qui semble perpétuellement en attente de souffle mais qui au fil des lèvres construit un univers spécial.

La Camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors, cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.

Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudrait qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
Que sur un seul point : la rupture.

Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.

Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un oeuf
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.

Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.

C'est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord,
Chacun sa bonbonne et courage".

Et c'est là que jadis à quinze ans révolus,
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçu de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.

Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.

Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !

Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l'insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D'affectueuses révérences.

Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.

Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec moins que rien de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.

Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.

Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances...

Cela m'arrive aussi.

(Ce tumblr, je ne l'ai pas trouvé tout seul, c'est sur le fil d'un ami que j'ai vu cette adresse. Merci à lui !)

C'est pas le cas de tout le monde ???
Oups ...

Non !
Il y en a qui n'ont ni couette, ni chambre, ni cave ().
Il ne leur reste que les toilettes !



(pas forcé du tout, nan, nan, nan !)

ça peut servir ?

Version souvenirs et préjugés ?

Tu peux développer ?

Perso serais plutôt tentée de regarder dans une autre direction   vers d'autres lumières plus naturelles ou spirituelles...

La pince coupante : "Version souvenirs et préjugés".
Se libérer des frustrations, des blessures, des incapacités supposées : illusions car ce serait se libérer de soi-même et ce serait inexister. Cela n'empêche pas de rêver.

reçu 5/5 ...vrai que l'on peut rester bloqué devant un grillage alors qu'un peu plus loin se trouve...Une porte

Ours a écrit:
Se libérer des frustrations, des blessures, des incapacités supposées : illusions car ce serait se libérer de soi-même et ce serait inexister. Cela n'empêche pas de rêver.

 
Y' a quand même un paradoxe qui m'interpelle.... frustrations et incapacités supposées...blessures...sont surement éphémères , une perception...alors aussi peut être une illusion...?
On ne pourrait pas s'en libérer? Juste s'en détacher ? ( même pas ? juste illusion provisoire ? ok , ok ... )
Tu veux peut- être encourager la pensée réaliste qu'un certain enfermement , et que certaines entraves ou souffrances sont indissociables d'une expérience de vie ?
Si c'est le cas..Oui tu as raison.

Finalement, comment ressentir un état de bonheur, une envie, une satisfaction, un désir, bref l'aspiration à ce que l'on nomme globalement du "positif" (encore faudrait-il prendre soin de définir ce que cela veut dire (et à mon avis c'est un sujet délicat)), sans avoir gouter les amères potions de l'échec, du manque, de la jalousie...

Ours a écrit:La pince coupante : "Version souvenirs et préjugés".
Se libérer des frustrations, des blessures, des incapacités supposées : illusions car ce serait se libérer de soi-même et ce serait inexister. Cela n'empêche pas de rêver.

Ou peut-être simplement muer...

Mjöllnir a écrit:

Ours a écrit:La pince coupante : "Version souvenirs et préjugés".
Se libérer des frustrations, des blessures, des incapacités supposées : illusions car ce serait se libérer de soi-même et ce serait inexister. Cela n'empêche pas de rêver.

Ou peut-être simplement muer...

Je crois que j'ai finalement réussi à dire sur ton fil.
Épuisé.

Muer ? De l'égocentrisme à l'héliocentrisme ?

Laisser tomber la peau de l'Ours, sans le vendre ni surtout le tuer

Impossible.
C'est le seul rempart de cohérence.

Troquer la peau d'été à la place de celle d'hiver ?

Suggestion : faites un tour par ce photographe : http://philippe-lenepveu.tumblr.com/ . Je ne sais pas ce qu'il exprime, mais cela me parle.