Rêves d'Ours

Ours a écrit:Oui, RAS, quasiment parfait.... dans la théorie
Et toi, il me semble qu'il y a longtemps que je ne t'ai vu passer par ZC....

Comme a dit un jour mon neveu Arthur : "Je fais comme le vautour : je passe et je rapace ..."



RAS : alors c'est chouette !

C'est malin ces chansons maintenant je pleure.
Mébon ça deviens un état normal pour moi je crois.
Bizarre.

Ours a écrit:....
Mais, en toute immodestie, je crois que par certains aspects on peut se considérer comme des veilleurs, des ferments. C'est peut-être aussi cela notre rôle.
.....

P.our H.eureusement A.rriver R.elativement E.ntier

WOUHAOUUU !!!

Sedum album - Crassulacées : L’Orpin blanc est une plante thermophile, d'origine méditerranéenne mais qui, s’échappant des jardins, s'acclimata partout en France. Il aime particulièrement les toits de tuiles calcaires, les vieux murets et les décombres arides. Sa résistance en fait une plante très intéressante que l’on utilise dans les toitures végétalisées. Ce faisant, il augmente l’isolation des bâtiments, et réduit énormément l’accumulation de chaleur en été. Pour finir il agrémente un peu les constructions souvent peu attrayantes et les insectes en profitent.

Et voila pour la minute végétale.

Bonne semaine à tous !

Ça se mange ?

Jeune, probablement, mais sans intérêt....
Bah, tu pouvais rester.

“We do not believe in ourselves until someone reveals that deep inside us something is valuable, worth listening to, worthy of our trust, sacred to our touch. Once we believe in ourselves we can risk curiosity, wonder, spontaneous delight or any experience that reveals the human spirit.”

Bien sur,
Une citation de plus (et en anglais, c'est plus snob)...
Et cela tourne en rond, encore et encore,
Et on inventera de nouveaux concepts pour tenter l'espérance,
Et quotidiennement le miroir nous reflètera lâches et misérables,
Oui, mais,

Mais,
Qui est vraiment en nous, en notre maelström,
Qui au final peut juger de ce que nous sommes,
Qui a le droit de pourfendre les infidèles, les traitres à la cause,
Qui peut se penser suffisamment instruit pour savoir et écrire le dogme,
Oui, et alors,

Alors,
Il y a des moments pour le combat, la bataille, la victoire et la défaite
Des moments pour l'amour, ses angoisses, ses espérances et ses évanouissements,
Des moments maison, pour penser et dormir,
Et puis des amis, des amis douceur, des amis confiance, des amis respect, des amis qui savent trop bien victoires et défaites et ne nous jugent jamais, des amis bras-joues-lèvres-coeur-corps-souffle et des mots murmurés au creux de l'oreille et au détour d'une phrase,
Oui, je veux,

Je veux,
Construire un lieu "maison", un lieu "amis", un lieu "être", un lieu "partage",
Bâtir et croire encore une fois à cette illusion de liberté et de paix, de bienveillance et d'accueil,
Penser que je ne serai pas seul dans cette chimère et que se lèveront d'ici et de là des gens qui apporteront leurs bras et leur cœur et leur âme,
Avoir l'obstination pour partir de rien voire de moins que rien mais avancer quand même,
Oui, parce que,

Parce que,
Ce n'est pas raisonnable, ce n'est pas normal, ce n'est pas rentable,
C'est une trahison à l'ordre établi, (et je crois bien que Deleuze m'en a appris la valeur ),
Cela nécessite de penser par soi même et d'accepter la pensée de l'autre,
Rien n'est plus beau que les sourires au visage, rien n'est plus lumineux que l'étincelle dans les yeux d'une femme,
Oui et surtout,

Surtout : “We do not believe in ourselves until someone reveals that deep inside us something is valuable, worth listening to, worthy of our trust, sacred to our touch. Once we believe in ourselves we can risk curiosity, wonder, spontaneous delight or any experience that reveals the human spirit.”

Ma valise est prête
J'y ai bien mis mes bras, mon coeur et mon âme ...
Si ce n'est qu'une chimère, alors tu n'es pas seul dans ce rêve !

magnifique, Ours....

merci, ma journée est toute illuminée du coup

Ours a écrit:Bâtir [...] croire [...] pas seul [...] partir de rien

où et quand

Ça peut être rentable, il faut y croire, de nombreux groupes (thérapie, associations ludiques, sportives, etc...) sont à la recherche chaque année de ce genre de lieu, caché au milieu de la nature, accueillant, bienveillant, chaleureux.
Un exemple de lieu que j'ai "testé" : http://www.hameaudeletoile.com/ (un vieux village entièrement retapé, la bergerie est devenue une salle de séminaire...)
Si c'est pas trop loin de la brique rose, tu sais déjà que tu peux compter sur moi (bon, pas sur mes finances, mon dernier projet m'ayant laissée sur la paille pour le moment !).

Fa a écrit:

Ours a écrit:Bâtir [...] croire [...] pas seul [...] partir de rien

où et quand

Et comment...

Dans un premier temps, une maison avec grenier "dortoir à zèbre" opérationnelle en principe début aout dans le Sud Est.
L'occasion de "pendre" une crémaillère (date à valider) d'une première définition d'un relai zèbre/aspi et d'en envisager le fonctionnement, l'animation, puis organiser la convergence de volonté et de talents, puis une forme juridique et financière, puis de chercher de la "tune" en vue de définir la seconde génération qui servira de modèle/prototype pour essaimer "en franchise".

Besoin de teignes pour briser l'administration, de juridique, de marketeur et business, de psy.

Rentabilité : hypothétique.........

Bon, ....
Je crois que je viens de me lancer dans un merdier, mais un merdier....

Allez, comme on dit en Afrique sur la route : "s'en fout la mort" !

Ours a écrit:Besoin de teignes pour briser l'administration, ...

J'ai buggé et lu plusieurs fois "pour briser l'admiration" ... ça ne s'invente pas

Suzanne t´emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Tu sais qu´elle est à moitié folle
C´est pourquoi tu veux rester
Sur un plateau d´argent
Elle te sert du thé au jasmin
Et quand tu voudrais lui dire
Tu n´as pas d´amour pour elle
Elle t´appelle dans ses ondes
Et laisse la mer répondre
Que depuis toujours tu l´aimes

Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n´as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton cœur

Il était un pêcheur venu sur la terre
Qui a veillé très longtemps
Du haut d´une tour solitaire
Quand il a compris que seuls
Les hommes perdus le voyaient
Il a dit qu´on voguerait
Jusqu´à ce que les vagues nous libèrent
Mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel s´ouvre
Délaissé et presqu´un homme
Il a coulé sous votre sagesse
Comme une pierre

Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n´as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton cœur

Suzanne t´emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Comme du miel, le soleil coule
Sur Notre Dame des Pleurs
Elle te montre où chercher
Parmi les déchets et les fleurs
Dans les algues, il y a des rêves
Des enfants au petit matin
Qui se penchent vers l´amour
Ils se penchent comme ça toujours
Et Suzanne tient le miroir

Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n´as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une blessure étrange dans ton cœur

Qui ne connait pas cette chanson, plutôt ce poème à peine soutenu par quelques notes. Comme tout le monde, je le connaissais en version originale. Et puis ce soir, en écoutant de la musique en vrac, je tombe sur une version par Françoise HARDY.

Comme ce poème lui va bien !
Et la perception d'une étrange actualité, d'un instable équilibre entre réalités et perceptions.
Convergences de signes...

Ours équilibriste, à ne pas confondre avec ours équilibré.... nan, pas confondre !

Ours a écrit:
Besoin de teignes pour briser l'administration, de juridique, de marketeur et business, de psy.

Bien envie de participer à ce projet

Donc à la recherche de son point d'équilibre

Bliss a écrit:

Ours a écrit:
Besoin de teignes pour briser l'administration, de juridique, de marketeur et business, de psy.

Bien envie de participer à ce projet

Hé, Hé : en fait je suis un vicelard couard et pervers .... Je ne dis pas les choses pour rien et j'espérai bien ta réaction,

Bises.

Hihi, je m'en doutais^^
Bises à toi aussi

L'anthropomorphisme n'est pas ma tasse de thé. Mais celui là, il a l'air de tellement apprécier qu'on le croirait rire aux éclats. Et puis les éléphants et moi, on a comme un lien....

Euh tu peux preciser ?

Avec quelques wagons de retard : moi aussi j'en veux de la crémaillère-de-la-petite-maison-dans-la-prairie-zèbre/aspi-anti-institutions-qui-puent !!!

Des biz' par ici.

Protée a écrit:Avec quelques wagons de retard : moi aussi j'en veux de la crémaillère-de-la-petite-maison-dans-la-prairie-zèbre/aspi-anti-institutions-qui-puent !!!

Des biz' par ici.

De passage dans le Sud Est cet été ?

majorette a écrit:Euh tu peux preciser ?

Euh, non. Restons dans le fantasme !

BONJOUR......
 
Cic une crémallère...! je débarque avec mon matelas gonflable alors..... est- ce que ta maison est bleue adossée à la coline...
 
Merci pour tout...

Attention, je sais bien que vendre la peau de l'ours oblige à aller le tuer, mais, chaque chose en son temps. Oui il y aura, mais quand le temps viendra.

Ours a écrit:

De passage dans le Sud Est cet été ?

Euh, non. Restons dans le fantasme ! (comment ça, y a un copyright ?)

Cela dit, je serais volontiers descendue...
Une prochaine fois.

Deux solutions :
1/ t'es une femme super sympa, intelligente (bon ça c'est inclus dans le forfait normalement), à peu près sociable et alors :
2/ t'es une femme dogmatique, autoritaire, qui a toujours raison et le fait savoir (tant il est vrai qu'une femme a toujours raison, parole de futur ex marié et éternel père de 3 filles), alors : "oh, mais que c'est dommage" ()

Il te reste à choisir de nous faire savoir la solution.

Avoue que tu es coincée, hein ?

A part cela, si d'aventure, ....

Au plaisir de tes mots ici.

Si tu cherches une teigne, Ours, tu en as trouvé une en ma personne

Spoiler:

Moi j'apporte les chamallows à faire griller au barbec!

Bon. Je pige rien à la nouvelle interface qui fait que quand on quote, on ne peut pas écrire en dehors du quote. C'EST NUL !!!

"Bref."

Je voulais juste te répondre ceci ours :  et

Oui c'est nul, il faut quoter manuellement en fait (en cliquant sur l'icône avec la bulle)

Un bisous pour Ours et un autre pour Protée

(En fait, si, vous pouvez toujours : faut cliquer sur le tout dernier bouton, "Basculer le mode édition". Là, le mode par défaut est un "WYSIWYG", soit "What you see is what you get", soit "ce que vous voyez, c'est ce que vous obtenez", sous-entendu "après avoir cliqué sur envoyer".)

(Oui ça y est je l'ai fait, ça marche !)

Extrait de " http://musingsofanaspie.com/2013/06/14/its-not-your-fault/ "

It’s Not Your Fault
It’s not your fault.

Some days I feel like I should get this tattooed on my forehead.

When I withdraw into myself and fall silent, it’s not because of anything you did.
When I blow up over some inconsequential thing you’ve said, know that the real trigger happened hours ago.
When you do something that unexpectedly makes me feel trapped or panicked, there was no way you could have known until I told you.
When I zone out in the middle of a conversation, it has nothing to do with how interesting the conversation is.
When I ignore you because I’m engrossed in writing or reading, it’s not a reflection on how I feel about our relationship.
When I twist out of your embrace or push your hand away, it doesn’t mean you’ve done something wrong.
When I forget to call you, it’s not because I’ve forgotten you.
When I don’t look at you during a conversation, it’s not because you’re boring me.
When you suggest doing something together and I say no, it doesn’t mean I don’t like you.
When I can’t explain my feelings or actions, it has nothing to do with how hard you’re trying to understand.
Because I didn’t mean to hurt you doesn’t mean it doesn’t hurt.

I say these things, but the sting of my actions isn’t lessened.
To bridge all the gaps would be a full time job.
Understanding helps, as does lowered expectations for everyone involved, but ultimately I know that I’ll keep running up against these unintended hurts that I see only in retrospect.
This is who I am, how I am.

It’s not you. It’s me?

http://www.fubiz.net/2013/06/14/life-size-photography-of-whales/



Dommage qu'il n'y ait ni son ni mouvement ; mais la force des images nous les fait improviser, en chacun.

Aujourd'hui, c'est comme cela.
Impossible de suivre une idée, les fils se sont débranchés, à l'intérieur ça bouge tout seul, je n'arrive à rien, comme cette enfant :



A deux doigts d'aller consulter.
Envie de me réfugier sous la table comme quand j'étais enfant ou dans ma cave.
Même la musique me gène.
Pas envie de voir des étrangers, de les entendre.
Je sais que je vais "rentrer" ce soir, mais le succédané du "chez moi" me parait hostile.
Je n'arrive plus à y dormir, je veille, comme si quelque chose allait arriver.
A midi, au lieu de profiter de mon heure de pause là-bas, j'ai fuit au bout de 20mn.

Me viennent en tête les paroles de Fabienne Thibault :

J'ai la tête qui éclate - J'voudrais seulement dormir - M'étendre sur l'asphalte - Et me laisser mourir

Spoiler:

C'est pas trop bonnard, vraiment pas trop.
Et dire que tout ce bordel, ce n'est peut-être même pas tout à moi, il y en a peut-être qui vient d'un proche et je ne sais pas qui et je ne sais pas qu'y faire, quoi faire.
Oui, je sais, je n'ai qu'à me taire ; mais ça déborde.
Alors je le dépose là, c'est tout.

Je sais, cela va redémarrer ; malheureusement cela redémarre toujours, mais quelque fois je voudrais ne pas avoir à décider et que cela ne redémarre pas, simplement comme cela.

...

Merci à toutes les deux..

Je suis reparti roder. Essayer de trouver des solutions pratiques. Des trucs qui rassurent. Je repense, aux gens vus et revus récemment, ces douceurs, ces mots, ces cadences. Je rêvasse, espérant que la vase sédimente un peu. Des sites que j'avais marqué au passage :

http://52semaspie.blogspot.fr/2013/05/semaine-1-mais-quest-ce-que-jai.html et suivant

"Il me semblait que j’étais assez brillante en solo ou avec quelques personnes très proches sur un court laps de temps, mais dès que d’autres personnes venaient s’additionner, je devenais immanquablement muette et perdue. Mon cerveau se vidait et je n’avais plus accès à mes bases de données intérieures.

.../...
et même dans cette supposée absence d’empathie face aux souffrances des hommes, femmes et enfants qui m’entourent.
.../...
lors d’une rencontre sociale : s’il y a trois personnes à ma gauche qui parlent de leur dernier voyage à Punta Cana, je comprends toute leur conversation, puis à ma droite, je capte simultanément la totalité de la conversation d’un autre petit groupe qui discute des premiers pas du petit dernier. Puis aussi tout le reste : le murmure général des autres conversations plus lointaines et plus basses, la musique, un objet qu’on échappe en lançant une exclamation de surprise, des pas qui approchent, des éclats de rire soudains et des voix qui accentuent quelques mots. Dans ce brouhaha général, j’échappe le fil de conversation avec la personne devant moi. Je ne l’entends pas plus fort que les autres bruits et elle s’y dissout. En fait, je dois mettre une énergie titanesque pour continuer de suivre sa conversation."

Hum, je ne serai jamais cool : c'est un test ? Alors je vais finir avant le temps imparti. Et puis, et puis une fois que j'aurais accroché cette marque d'invisibilité, il se passera quoi. J'aurai le droit de me dandiner l’œil vague, à la rencontre hasardeuse de ceux avec qui la compréhension est possible et/ou immédiate, à éviter ceux qui semblent envahissant, submergeant, à sourire niaisement pour faire convivial, à entendre comme ce midi (c'est cela qui au fond m'a fait partir) l'une dire à l'autre, -Tu sais, unetelle elle est "rirologue" - Oui c'est essentiel de rire, mais il y en a qui ne rient jamais !
Mais si, je ris, il y a même des photos, j'ai les preuves que je ris : mais pas avec eux ! Hum, je ne serai jamais cool.

Et puis il y a vous, vous qui marquez votre intérêt pour ce machin-maison-prototype de quelque chose pour être en paix et ne pas craindre, pour apprendre et se cultiver, pour qu'il existe un "à l'abri des regards", pour que n'importe quel tic tac toc, alimentaire, mental, physique, vocal, ... puisse être libéré sans que quiconque s'en offusque, pas un machin où y vivre à longueur de temps mais un havre, un lieu, une cabane d'enfance (faudrait que je mette un point quelque part, mais où ?... Tant pis !), un machin où chaque compétence trouvera à s'employer. Et votre réaction qui me dit que ce n'est pas nul, que c'est irréaliste mais que c'est possible, que c'est peut-être mon job de faire cela...

Merci d'exister

Que de jolies choses sur ce feel d'Ours, aujourd'hui.
Bon, même si l'humeur du jour a l'air plutôt "stone"...
Mais cet album de Starminia, dont est issue la fameuse chanson, ça me parle tellement.
"Le rêve de Stella Spotlight", "Le monde est Stone", "La serveuse automate", j'écoutais ça en boucle quand j'étais p'tiote (et encore maintenant, parfois).

Et puis Jonathan Linvingston ! Excellent !

Et puis... Et puis la machin-maison-protoype "pour être en paix et ne pas craindre, pour apprendre et se cultiver, pour qu'il existe un "à l'abri des regards", pour que n'importe quel tic tac toc, alimentaire, mental, physique, vocal, ... puisse être libéré sans que quiconque s'en offusque"... Ben ça fait du bien de lire ça. Juste de le lire. Peut-être que "quelque-part", la pensée de cette maison l'inscrit dans le réel. J'aime.

Ours