Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Mily a écrit:Laisse tomber, rupture de stock

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Ah ben j'ai quand même un peu de goût !

Centaure Z'ailée a écrit:Ah ben j'ai quand même un peu de goût !

Je ne me serais jamais permise de dire le contraire!

Mily a écrit:La société antillaise est anormalement matriarcale. Ca manque quand même d'équilibre.
Ca me fait froid dans le dos de voir à quel point je suis influencée par cette culture "potomitan". Ici plus qu'ailleurs, je sens à quel point tout y revient.

Je ne savais pas comment te répondre, tu fais référence à une culture que je ne connais pas. Simplement, c'est une idée récente de ne pas espérer des femmes qu'elles soient des piliers.

Plutôt qu'une analyse sociologique toujours suspecte, un extrait des Vacances du Petit Nicolas aura le mérite de la simplicité et de l'évidence, le paragraphe intitulé " C'est papa qui décide ".

https://ddotb.files.wordpress.com/2008/10/le-petit-nicolas.pdf

Et pas besoin d'être un super-héros ou un génie pour être un pilier.

Il y avait le chef de famille. Et il y avait le pilier de la famille.
L'image qui me vient sur ce thème est celle de ton chien jaune préféré, que tu sollicitais à chaque fois, avant son accident. Et pourtant c'était toi le chef.
Disons que le chef de famille c'était toi, et le pilier de la famille c'était ton chien jaune.

Maintenant on peut partir sur des discussions passionnantes sur ce qui a dévalorisé les deux rôles, chef et pilier.

ADR a écrit:

Centaure Z'ailée a écrit:

Plus jamais...:

Trop belle!!!

Zoui, mais la différence d'épaisseur de la semelle juste en regard du point d'appui de l'avant-pied, ça agace pas un peu au bout d'un moment ?

Pas la peine de répondre, c'était juste pour montrer que j'ai le coup d’œil de la mort qui tue.

https://ddotb.files.wordpress.com/2008/10/le-petit-nicolas.pdf

Il y avait le chef de famille. Et il y avait le pilier de la famille.

Ouais, le chef, le pilier. Ca ne ressemble pas à ce que je connais.
Je parlais de cas ou le chef et le pilier sont confondus. De femmes qui sont mère, père, chef ET pilier qui travaillent, qui ramènent l'essentiel de l'argent du foyer, qui s'occupent de tout, et qui surtout, n'attendent rien des hommes. En particulier de "l'homme", celui qui passe sa journée au PMU ou version moderne, devant ses jeux vidéos.
Ces femmes là ne peuvent pas être féministes, parce que j'ai l'impression que pour être féministe, il faut encore attendre quelque choses des hommes.
Il y a quelques temps, avec mes copines afro-fem, on discutait du cas du "bain". Une photographie qui avait fait grand buzz sur les réseaux sociaux, d'un homme donnant le bain à son bébé. Tonnerre d'acclamations, quel père formidable, en voilà un homme un vrai.
Sauf que ... ça mérite vraiment une médaille ? Il faut vraiment être totalement dépitée des hommes pour applaudir à ce genre de choses.

Alors forcément, dans ces conditions, pas d'autre choix que de se faire pousser des paires de couilles. Le féminisme, pas besoin. Peut-être même que ce qu'elles voudraient surtout, c'est un peu plus de masculinisme ... quand elles trouvent un homme qui fait le minimum, elles sont bien, elles s'en foutent du féminisme. Elles veulent juste avoir la paix.
Mais après, elles répètent ce schéma avec leurs enfants. On n'attend rien du fils, on ne lui demande rien, de toutes façons, c'est un homme. Et on met une pression de dingue sur les filles pour en faire de nouveaux piliers, qui vont répéter encore et encore la même chose.
C'est ça le Poto-mitan.

La notion de "chef de famille" est devenue un peu obsolète, elle avait un sens quand le chef de famille était le contributeur financier aux besoins du ménage. Le code civil, quand il en parlait encore, introduisait une notion morale aussi. Le chef de famille, c'était le garant de la moralité.
Ca me parait difficile à appliquer dans les familles modernes, où maintenant c'est plutôt la concertation qui prévaut. Je vois difficilement comment on pourrait continuer à rester dans des schémas avec un "chef de famille" et un "pilier", bien que je l'observe régulièrement dans certaines familles ultra-traditionnelles, j'ai du mal à me mettre dans les pompes des "mocassins serre tête" qui vivent comme ça.
Le chef, c'est celui qui paye et le pilier c'est celui qui dépense ?
Le chef, c'est celui qui donne les grands principes moraux et le pilier celui qui les applique au quotidien ?
Ca passe plus très bien quand même, non ?

PS: quand Numéro6 parle de "Chien Jaune" c'est un terme maritime qui désigne un marin qualifié. Ce n'est pas une nouvelle métaphore canine

L'homme à la baignoire s'est pris le réel dans les gencives. En croyant mettre en valeur ses qualités de père moderne, déclinaison médiocre d'une mère, travelo de la parentalité, il n'a réussi qu'a recueillir la suspicion de pédophilie.

Je sais que tu t'exprimes sur un plan sociologue en général, mais sinon je pourrais être tenté de considérer que tu relates les interrogations d'une puinée à qui une tigresse aurait confié le FAMAS et les clés du camion, parce que les hommes, ils sont bizarres ici, ils sont tout mou.

j'ai du mal à me mettre dans les pompes des "mocassins serre tête" qui vivent comme ça.

J'ai du mal aussi avec ça. Les seuls à avoir continuer à valoriser les structures traditionnelles, celles qui fonctionnent pour l'humain, ne sont pas ma tasse de thé, bourgeois, militaires, religieux, tous les coincés du cul qu'il est si agréable de moquer.

Je crois que tu as suffisamment de bonnes questions pour trouver ta bonne réponse.

Patate a écrit:

Numero6 a écrit:Il y avait le chef de famille

papurésisté:

Excellent !

Une histoire juive d'un psychanalyste valaisan.

il n'a réussi qu'a recueillir la suspicion de pédophilie.

C'est un degré que j'ai pas compris ?

Parce que rien à voir. C'est juste que bon, donner le bain à son gosse, c'est bien, mais ça mérite quand même pas une standing ovation. Après on applaudit parce que Monsieur fait la vaisselle ou qu'il passe l'aspirateur ...
De la même façon, on va pas applaudir une femme qui débouche l'évier.

C'est un degré que j'ai pas compris ?

Aucun degré. Tout au plus on aurait pu s'amuser qu'il se comportât comme un gentil couillon, mais certaines attaques n'ont besoin que d'une cible.

Matt Taylor, le scientifique qui a dirigé le projet Rosetta, a été contraint a des excuses publiques pour avoir porté une chemise bariolée avec une pin-up dessus.
Nous vivons entourés de dingues qui ne cherchent qu'une preuve à leur folie.

" We landed on a comet, and feminists are angry about a shirt "

Il est possible que tu n'es pas encore totalement perçu l'ampleur de la folie environnante.

Pourquoi tu crois que je colle des talons et des pin-up partout ? Tant que ça pourra encore être considéré comme une anomalie ou une gentille perversion, je continuerais à m'y complaire.

Donc, oui, un mec à poil dans une baignoire avec son enfant, pour certains, certaines, C'EST un pédophile qui s'ignore. Il ne faut pas négliger que les bains donnés par le père sont un support fréquent dans les cas de divorces, pour obtenir la garde exclusive. Bain, papa, bébé, donc pédophile.
Il ne s'agit que de renforcer un cliché accusateur.

Euh non, ces féministes là je les comprend pas trop. Ca me serait jamais venu à l'idée. Moi je voyais juste un paquet de femmes qui applaudissaient un homme qui s'occupait 5 minutes de son enfant, comme si c'était un truc révolutionnaire et hyper rare, alors que des millions d'hommes font ça complètement naturellement depuis des décennies. Je trouvais ça assez sexiste.

D'ailleurs j'ai laissé tourner la fin de la conférence là, après l'histoire juive. Ca décape un peu quand même.

Je vous présente le monstre. Le dépeceur de jeune fille. Il suffit de l'écouter parler des concerts de métal.




Je t'en remets une couche juste parce que c'est incroyable.

C'est une inversion complète des valeurs.

On incite les mecs à se comporter comme des femmes. Les idiotes applaudissent quand le type s'occupe du gamin, c'est bien, il est bien dressé, il a bien retenu la leçon. Ce n'est pas ce que tu crois, on ne flatte pas à outrance un type qui débarrasse la table comme s'il venait de faire un exploit, on le félicite de faire comme une femme.

A l'inverse quel est le modèle le plus valorisant pour une femme actuellement ? Un mec. Réussite professionnelle, indépendance financière, autorité, leadership.

Cela ne me pose aucun problème moral, je me fous de savoir qui fait quoi, qui subit l'endoctrinement, qui mérite quoi. Je constate simplement que les gens n'ont pas l'air vraiment épanouis.
Et que, en général, un mec continuera toujours à s'éclater dans son boulot quand la femme commencera à se lasser de gagner.
Et qu'à l'inverse, en général, une femme aura tendance à vouloir un enfant quand un mec continuera à préférer la playstation.

Je n'y applique aucun jugement moral, aucune échelle de valeur entre les rôles masculins ou féminins, je constate par contre que l'inversion des valeurs rend beaucoup de gens malheureux.

On peut en rire, c'est un réflexe classique chez les femmes quand un homme pleure, mais quand même, le type a reçu des menaces de mort, il ne pouvait plus sortir de chez lui par crainte des agressions d'adolescentes hystériques. Sa démission a été réclamée.

Tu comprends mieux pourquoi les mecs trouvent plus adapté de se comporter comme des fiotasses ?

Ca me fait pas rire moi ...

Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire…

ah non, j'ai la flemme.

Beh oui, je crois comprendre...

C'est une constatation récente, les femmes à fort pôle masculin comprennent mieux que les hommes souffrent.

Les femmes plongées dans leurs œstrogènes se réservent le monopole de la souffrance.

Je pense quand même que ce n'est pas difficile ( femme homme, femme femme, femme enfant ou tout ce qu'on veut) à intégrer que du bashing pour une chemise c'est grave.
Je fais surtout le lien avec tout ce qui a été dit précédemment, avec des choses que j'ai vécu moi-même.
Si on est capable de ramener plus bas que terre un homme pour une chemise, de là à faire d'une femme une salope pour une mini-jupe, d'un barbu un terroriste, un type au crâne rasé un skinhead, il n'y a qu'un pas.
Ce genre de discours haineux se généralise facilement ...

EDIT: j'aime bien cet avatar de Lord "littlefinger" Baelish

La guerre ! Mais avant... tchi-tchi !


Je tiens en ce jour à rendre un vibrant hommage à cette capacité inoubliable de nos femelles, la grâce légère qui leur permet de déclencher en nous cette interrogation : " non mais, elle veut mourir ou bien ? ".

Dans le spectre de la gamme masculine, l'opinion générale est que personne n'a jamais reçu les lignes de code de l'Enigma. C'est un des rares consensus masculin, on ne comprend strictement rien aux bonnes femmes. On sait pas si vous êtes connes, merveilleuses, superficielles, indispensables, mais s'il y a bien un truc sur lequel on est tous d'accord, c'est qu'il ne faut même pas chercher à comprendre.

Je viens d'être confronté à une théorie. Les femmes ne comprennent pas plus les hommes, mais il existe une énorme différence : elles croient les comprendre.
Et ça fait toute la différence.

J'aime bien quand je peux remplacer conne ou salope par une théorie plus nuancée.

Que ce soit dans un environnement professionnel ou amical, il y a un truc que je ne savais pas interpréter, l'inconscience apparente des déclarations de guerre des femelles.

La petite phrase assassine, la petite pique hyper salope, mais pourquoi ? POURQUOI ? Elle gagne rien la femme, rien, elle vient de se fabriquer un ennemi mortel ex nihilo. Mais c'est quoi le projet ?
Alors que moi je ne demande qu'une chose, continuer à rester un crétin, deux ou trois flatteries sur la croupe, et hop, je vais lui décrocher la lune, parce que je suis le plus beau, parce que je suis le meilleur, surtout si elle est bandante.

Avec cette notion que les femmes ne comprennent pas grand-chose aux hommes, mais qu'elles sont persuadées du contraire, j'avais déjà un début de piste. La raison de cet aveuglement n'est pas le point qui m'intéresse aujourd'hui, intuition, introspection, attention porté aux émotions, ce qui pousse les femmes à croire qu'elles maitrisent les arcanes du spectre masculin, ce n'est pas le sujet du jour.

Si elles ne comprennent pas à quel point elles me gonflent avec leurs piques assassines, il n'en reste pas moins qu'il s'agit malgré tout d'une agression. Je pouvais au mieux opposer que celui qui blesse sous-estime la douleur qu'il provoque. C'était maigre.


Quand deux théories s'emboitent, c'est déjà plus intéressant.

Deuxième théorie, les rapports de force dans le spectre masculin sont beaucoup plus diplomatiques.
Je le voyais, je le constatais, j'en avais même fait une petite fiction. A l'époque ancienne où je déconnais comme un gamin (c'est fini tout ça, je suis devenu sérieux maintenant), j'avais brodé sur une compagnie militaire constituée de zèbres en Afghanistan. Les mecs avaient négocié avec les talibans la sécurité de leurs patrouilles, moyennant finance.
La nouvelle chef fraichement débarquée avait respecté la manuel, petit doigt sur la couture du pantalon, pas de ça Lisette. Conclusion de ma fiction, elle finissait par se prendre un pruneau dans la tronche, tirée de son propre camp. Elle devenait trop dangereuse, elle mettait la vie de toute la compagnie en péril.

William George Keith Elphinstone a été capturé, puis envoyé à la garnison de Jalalabad. Morceaux par morceaux. Il avait été nommé à la tête de l'armée britannique lors de la première guerre afghane en 1841. Il est cité en exemple de l'incompétence militaire. Parmi ses nombreuses erreurs, une des premières a été de supprimer les subsides aux tribus afghanes qui permettaient de garder ouvertes les routes entre Kabul et l'Inde.

Comme dans ma fiction pour les patrouilles de zèbres !

Si ça se trouve, quand je crois écrire des conneries dantesques, il est possible que je sois toujours bien en dessous de la réalité.
Ça, c'est d'abord pour me la péter grave, ensuite c'est pour poser mon interrogation face à cet apparent refus des femmes de négocier.

J'ai accumulé des exemples.
Les brutasses des services d'ordre des concerts qui avouent leur impuissance à calmer une femme.
Les consignes des services secrets qui recommandent de toujours flinguer la femme en premier dans un groupe de terroristes. Shoot the girl first. Les autres exemples ne me reviennent pas en tête, mais le fond de sauce est identique, il n'y a pas moyen de négocier avec une femme. Elle ne lâchera jamais le morceau, parce qu' " il n'y a pas de raison ".
Tu te pointes avec ton harnachement, ton fusil d'assaut, ton maquillage-camouflage, du sang au revers, tu prends ton expression la plus néfaste, ben non, aucun effet, l'autre conne continue à t'injurier. On est au-delà de la colère, on est submergé par l'incongruité.

Elle veut mourir ou bien ?




Fuck you ! Fuck you ! Mais tu vas fermer ta gueule connasse !?
Dieu que ça fait du bien cette pédagogie express, paf, dans ta gueule, la vie expliquée en une seconde.
C'est du cinoche, dommage. Si, si, c'est du cinoche, coupez le son, supprimer les sound effects, il ne reste plus qu'un type qui tend le bras et une femme qui tourne la tête avant l'impact. Mais bon, on a beau le savoir, c'est pur bon !

Les femmes sont plus courageuses que les hommes. Tu parles d'une connerie ! J'avais rien de mieux sous la main, alors j'ai fait avec ça. C'est pas de l'inconscience, c'est du courage. Bof...


C'est pour vous expliquer pourquoi j'ai été séduit par un schéma qui me parait plus pertinent, l'organisation des rapports de force respectifs des groupes féminins et masculins.

Selon cette théorie, dans les groupes féminins la hiérarchie s'établit ou s'équilibre par les médisances, les vacheries permanentes. La femelle dominante peut dire du mal de toutes les autres. Celle qui se trouve en bas de l'échelle, toutes les autres peuvent en dire du mal. Cela permet d'obtenir un équilibre dans les rapports de force tout en maintenant une cohérence du groupe, un consensus, qui reste la source du pouvoir des femmes depuis toujours, un front uni.

A l'inverse, ça ne se passe pas du tout comme ça dans les groupes masculins. La priorité dans un groupe masculin est d'éviter de s'en manger une dans la tronche. Notre époque tafiolesque aurait tendance à faire oublier cet élément indéniable, mais, au moins dans la mémoire archaïque, envoyer une vacherie à un mec expose à s'en prendre une bonne en retour.
Balancer une vacherie c'est choisir de se faire un ennemi. C'est une déclaration de guerre, une proposition d'affrontement.
Et un mec c'est pas très fin. Tu le provoques, il te bourre la gueule, c'est pas que ça lui fait du bien, c'est comme ça, c'est quasiment une noblesse, un devoir. Un mec se sent le devoir de répondre à l'affront. A la rigueur, ça l'emmerde, il aurait préféré resté peinard à se tripoter la nouille.
Un homme respecte la hiérarchie pour deux raisons : augmenter ses chances de survie ou ses revenus. L'humilier ou le dévaloriser aboutira toujours à un résultat négatif.


Elle me plait bien cette théorie. Spectre masculin contre spectre féminin.
La plupart des vraies surdouées, les couillues, ont beaucoup de mal à interpréter ou à accepter les médisances des autres femmes, cette manière de gérer la hiérarchie à coups de commérages.
La plupart des vrais surdoués, les gazelles comme moi, ne supportent pas la rusticité des rapports de force à coups de poings dans la gueule. Détruire une réputation à coup de cancanement, isoler du groupe par la médisance, est autrement plus efficace pour se préserver du gorille.

Les femmes ne comprennent rien aux hommes. J'ai beau avoir une forte composante femelle dans ma tête, je suis sidéré par l'inconscience féminine. Provoquer un homme ne permet pas de le positionner dans une hiérarchie, c'est tout simplement une déclaration de guerre. Il était tranquille, il était peinard, il réparait sa mobylette, nounours ne demandait qu'à baver tranquille en matant ses jambes, et ne voilà-t-il pas que la femelle se targue de le remettre à sa place. Gros nounours redécouvre qu'il est avant tout un fauve. Et que ça va chier dans la cambuse !

C'est là que j'ai repensé au genou de Mily. Dans la catégorie surdouée, Mily ça reste du haut de gamme. Dans la catégorie couillue, je voudrais pas avoir pour mission de doser sa testostérone. Avant de trouver la bonne dilution, je sens que je risque d'y passer ma journée.
Et bien malgré ça, elle est quand même allé engager le combat avec la brutasse à l'extrême du spectre masculin.
Malgré les recommandations de combattants dont elle reconnaissait la valeur du jugement. N'y va pas, il va te défoncer la gueule, c'est du violent, c'est du brutal.

Je fantasme, j'extrapole, alors je vois s'afficher dans la tête de Mily cette sentence fatidique " y a pas de raison ".
Quand j’entends cette phrase je vote pour l'anéantissement de l'espèce humaine.

Il n'y a pas de raison que tu souffres, donc tu ne souffres pas.
Il n'y a pas de raison que tu te mettes en colère, dont tu restes calme.
Il n'y a pas de raison que tu sois vexé, donc tes remarques sont nulles et non avenues.

C'est impossible dans la tête d'un mec, ça peut pas exister. Dans la tête d'un mec, ça donne à peu près ça :

Si je te fais souffrir, je vais m'en prendre une.
Si je te mets en colère, je vais m'en prendre une.
Si je te vexe, je vais m'en prendre une.

On ne cherche pas à savoir si c'est bien, si c'est moral, si c'est logique, on veut simplement éviter que le Dr Banner passe au vert. Non, non, pas les dents, pas les dents.

Et ce n'est absolument pas une question d'intelligence, un mec c'est très con. C'est simplement une question de baffes dans la gueule. Si actuellement la violence physique est sévèrement réprimée (alors que la violence psychologique, vous pouvez y aller, c'est open bar, les filles), il n'en reste pas moins que des milliers d'années d'évolution ça laisse des traces, des réflexes.

Une femme c'est précieux, en soi. Le consensus social interdit à un homme d'agresser une femme. Si un mec veut se prendre la branlée de sa vie, il lui suffit d'agresser physiquement une femme devant d'autres hommes. Il se dévalorise totalement, il n'est plus qu'une merde, il va se faire rectifier la face séance tenante. Et pour ça on apprend aux hommes que les femmes sont des petites choses fragiles, des princesses délicates, qu'il ne faut jamais agresser, jamais physiquement, jamais tout court.

Alors on peut appeler ça fragilité, virilité, stupidité, mais les hommes ne comprendront jamais pourquoi cette petite chose fragile se permet de son coté de les agresser. Ça beugue dans leur petit cerveau. M'aurait-on menti ? Non, c'est impossible.
La seule explication possible c'est que l'autre salope leur déclare la guerre.

Et voilà pourquoi ce qui ne semble n'être qu'une remarque vacharde destinée à équilibrer les rapports de force dans le groupe, peut être perçue comme une véritable déclaration de guerre.

Les hommes ne sont pas plus des connards ou des salauds que les femmes ne sont des connasses ou des salopes. C'est simplement pas le même logiciel.

Mon univers a basculé quand une collègue avec qui j'étais en concurrence m'a balancé lors du staff du matin où j'étais arrivé avec cinq minutes de retard " rhooo, et ben alors, on a encore eu du mal à se lever ce matin ? " *gloussement* *sourire de connivence*.
Le pire enculé arriviste aurait fait semblant de me défendre, de justifier mon retard, pour mieux m'enfoncer. Mais aucun n'aurait pris le risque stupide de se faire un ennemi sans y être contraint.

C'est la guerre !

Mais d'abord tchi-tchi !

Je crois que c'est la femme que j'ai le plus réussi à détester sur terre. Rien n'était trop beau pour pourrir sa réputation. Chaque fois que je pouvais la rabaisser, je le faisais. Parce que pour moi c'était l'agression pour le plaisir de l'agression. Une déclaration de guerre gratuite, sans bénéfice apparent. Cette femme avait de mauvais instincts, il était de mon devoir de la châtier.
Tu veux quitter le camp des princesses ? Tu veux venir jouer sur le terrain des guerriers ? Vos désirs sont des ordres, tu vas manger sévère ma conne.
Putain, ce que j'ai pu lui mettre dans la gueule.
Non, en fait, j'étais encore conditionné à respecter les princesses. Elle m'a juste filé l'ulcère.
Mais j'aurais pu.

La deuxième fois où j'ai supposé venus les temps eschatologiques c'est lorsqu'une jeune donzelle a envoyé promener son mec par un magistral " tu me pètes les couilles ". Pour moi, histoire de s'affirmer aussi virile qu'un homme, elle se privait de la meilleure de toutes les protections imaginables : que son mec continue à croire cet énorme mensonge qu'elle était une princesse.
Je m'attendais à un retour inévitable de la violence masculine en réponse. Je me suis complètement trompé. C'est encore plus terrible que ça : les mecs se sont mis à devenir intelligents ! La catastrophe ! On n'est pas fait pour ça à la base.
Ils ont calculé que se comporter comme une merde était beaucoup plus rentable que de jouer le preux chevalier. Et beaucoup moins fatiguant. Les chevaliers ont opté pour le proxénétisme. Beaucoup plus rentable.

Ce serait ma proposition du jour, mesdames. Chaque fois que " y a pas de raison ", s'affiche sur votre tableau de bord au sujet d'une réaction dans le spectre masculin, dites-vous bien une chose, si, il y a une raison, une excellente raison, mais vous êtes infoutues de la connaitre.

Pour une fois les hommes sont supérieurs aux femmes. Ils ne comprennent rien, mais eux au moins, ils le savent.
Chaque fois qu'il ne reste qu'une échelle de valeur ou une interprétation morale pour masquer notre méconnaissance, c'est bien qu'on n'y comprend rien.

La morale de cette histoire,
La rirette, la rirette,
La morale de cette histoire,
C'est qu'les hommes sont des cochons (bis)

La morale de cette morale,
La rirette, la rirette,
La morale de cette morale,
C'est qu'les femmes aiment les cochons (bis)

J'te jure, on est bien avancé avec ce genre de conclusions !

J'ai tout lu, tout tout tout, jusqu'à la "conclusions"....

J'suis tout à fait d'accord, les femmes comprennent les hommes !

Pourquoi l'homme ne peut se satisfaire d'une femme ?

Zèbre ou pas, j'ai tout lu moi aussi, mais bon, j'en pense rien alors ok je sors...

Les amis, nous ne sommes qu'en 2015, et plus je vieillis plus j'ai la conviction profonde que l'harmonie et l'équilibre se trouve dans l'avenir (proche ou lointain d'ailleurs...pourquoi lointain en fait ?). Oui, j'y crois dur comme fer, il arrivera un jour où les uns comme les autres se comprendrons mutuellement, et où nous nous comprendrons nous même d'ailleurs !!!!!

Nos enfants le verront peut-être ce jour...et la question qui oppose hommes et femmes sera obsolète, car, oui, Mily a raison, il y a depuis des siècles et des siècles des hommes qui font des trucs de femmes et des femmes qui font des trucs d'hommes, cela ne change rien que ce soit en cachette ou pas, généralisé ou pas, jugé ou pas ça se fait c'est tout, c'est comme ça....

Numero6 a écrit: Zoui, mais la différence d'épaisseur de la semelle juste en regard du point d'appui de l'avant-pied, ça agace pas un peu au bout d'un moment ?

Ah mais on mets une semelle transparente en silicone juste à ce niveau-là et hop, le tour est joué

(Je repars me ruiner en réservant des voyages... )

Poster un tel commentaire entre vos considérations philosophiques de haut vol, j'ai l'impression de spammer!

Je plussois, très astucieux la semelle en silicone, bon, perso, lorsque j'en porte je ne marche pas, je demande aux valeureux chevaliers que sont les hommes de tout faire à ma place sinon je me casse la figure et du coup ça perd de mon côté glamour et mon mari se fout de ma tronche après....alors que la seconde d'avant il bavait devant mes jolies jambes....

Tu fais du sur place?!
En tout cas, je te rassure, je ne mets pas ce genre d'échasses pour faire les courses!
Et encore moins pour faire le ménage...

J'adore quand on me dit que j'ai raison alors que je sais même pas pourquoi.  
ah si je vais probablement finir vieille bique desséchée avec mon chien et une super collection de chaussures et une prothèse du genou. 
Pop Champagne People !
On est pas dans la mouise  

Sinon: 
Men build houses 
Act like a lady, think like a man - Steve Harvey

EDIT: et puis zut, moi, je comprend rien aux hommes, ni aux femmes j'ai déjà du mal à me piger moi-même.
Mais ce qui est bien chez Numéro6 c'est qu'on peut papoter souliers entre filles.
Donc en exclu, la paire que j'ai récupérée aujourd'hui, portée 1 fois par la fille de ma collègue pour son bal de promo, échangées contre 50$ et une cartouche de clopes

Spoiler:

Je viendrai te rendre visite Mily!
J'emmenerai le beau gosse rital qui te chantera un morceau romantique pour te consoler

(En tout cas, il chante Prince fichtrement bien pour un babtou! Haha)

Kiss:

Sinon, toutes les semelles de peep toe sont faites comme ça, la preuve, mes chaussures de repet' que je surnomme mes "chaussons" tellement elles ne forment plus qu'un avec mon pied, par un chausseur spécialiste de la chaussure de danse (et non, pas que de la ballerine) ...

Spoiler:

Non, je ne suis pas parano ! Non ! Lucide ! C'est l'horreur ! C'est bien pire !


Tu projettes tes épaules en avant, tu places tes membres en position d'attaque, tu rentres la tête dans les épaules, t'es tout rouge, tu grognes, tu fulmines, tu racles la terre de ton sabot, tu injuries, tu hurles, tu menaces, bon, il faut le savoir, il faut l'analyser, la femelle n'entend pas qu'elle va s'en prendre plein la gueule si elle refuse de la fermer. Sa gueule.

Et elle n'a pas complètement tort, a priori elle ne risque pas grand-chose. Il faut n'avoir plus rien à perdre pour s'abaisser à la frapper. Et pourtant... et pourtant... putain ce que ça démange.
Le même message adressé à un mec, il comprend tout de suite. Le prochain mot c'est la lutte à mort. A toi de voir si ça en vaut la chandelle.

Une femme c'est différent. Ouvrir sa grande gueule en vaudra toujours la chandelle. C'est comme ça, y a pas de raison. Bon, ça, A-OK, je commence à comprendre le truc. Elle est réglée comme ça, se taire serait faillir.


Mais j'ai plein d'autres situations à vous soumettre, celles qui font soulever mon sourcil droit avec cette interrogation : " non mais, réellement, elle me prend pour un con ou bien ? "

Je sais bien que la réaction de la femelle devant moi ne dépend pas de moi. Elle a été peaufinée, élaborée, déterminée par les différents matous qui ont croisé sa route. On ne reproduit pas un schéma s'il n'apporte pas un bénéfice. Si elle me fait ce coup-là, c'est qu'elle a été influencée par un ré-enforcement positif.

Certaines caractéristiques de la connerie du spectre masculin dépasse mes capacités théoriques. Il me faut les voir écrites pour les envisager.

Contrairement à mes rodomontades sur le féminisme, la première chose que je déteste avec une femme c'est qu'elle refuse de me traiter comme son égal. Je suis dans le déni au sujet de l'égalité entre hommes et femmes, mes réflexions commence par " je vois pas pourquoi... ", et c'est très mauvais signe. Parce que cela signifie que, effectivement, je ne vois pas pourquoi on serait différents. Comment peut-elle penser que je sois aussi stupide, les hormones ne sont pas aussi délétères.

Je viens de comprendre un truc, un certain type de comportement, qui ne peut s'expliquer que pour une seule raison : son efficacité !
Mais c'est pas possible que les mecs soient aussi cons !


Abordons, si vous le voulez bien, le domaine de l'incompétence déclarative.

Prenons un pote, le modèle standard, qui déteste changer une ampoule au plafond. Le pote en question peut avoir la trouille de l'électricité, connaitre un type qui s'est tué en tombant d'un escabeau, être une foutue feignasse, peu importe, toujours est-il que ça l'arrangerait bien que ce soit moi qui remplace une ampoule chez lui.
Je ne connais aucun pote qui va me dire honnêtement que ça l'arrangerait bien, avant le repas, que je change l'ampoule. Je n'en connais aucun capable de me dire qu'il a la trouille de s'approcher à moins de 20 centimètres d'une source électrique.

Donc le pote qui voudrait que je m'active à sa place va utiliser une stratégie basique, il va se déclarer nullosse dans le domaine du changement d'ampoules. Il va faire sa pute. Oh, comme tu changes bien les ampoules. Oh, comme j'aimerais avoir ton tour de main. Oh, il faudra que tu me montres un jour comment tu fais. Oh, comme je suis content que tu sois venu, parce que sans toi on vivait dans l'obscurité encore pour un bon moment. Franchement, je sais pas comment tu fais, moi j'ai jamais rien compris aux baïonnettes.

C'est bien. Tu sais que c'est faux. Mais ça fait plaisir de rendre service à un pote. Et quelque part c'est agréable de se dire qu'on est une super bête dans le domaine des filaments. Tout le monde est heureux. Quand je vous dis qu'un mec c'est con, vous voyez, j'invente rien.

Là où on atteint des sommets absolus dans la connerie, c'est que la même chose exprimée par une femme ne déclenchera chez l'homme aucune suspicion. Si une femme se déclare incompétente à changer une ampoule (vraiment le truc démoniaque si tu ne sors pas d'une école d'ingé avec un doigté de pianiste), pas une seule seconde il ne supposera qu'elle le manipule, gentiment, comme son pote. Il peut parfaitement considérer comme vraie l'assertion selon laquelle la dame ne sait pas changer une ampoule.
C'est absolument ahurissant.

Pas besoin de le flatter, pas besoin de le motiver, pas besoin de faire semblant, rien, une femme ne sait pas changer une ampoule. Mais comment peut-on être aussi con ??? Comment ??? Et elle fait comment quand il est pas là, le héros ? La bougie ?
Les principaux clients des magasins de bricolage sont des clientes. On n'est pas obligé de le savoir. On peut quand même prendre la peine de se poser la question : comment a-t-elle survécu avant moi ?
Mais ça l'homme, il peut pas, ça sort du champ de son entendement. Si vous lui demandez de vous dire comment la dame a pu manger, baiser, danser, s'éclairer en son absence, il beugue, il se fige. Il peut pas. C'est l'écran bleu.
Quand à penser qu'il succède à un type brillant, délicat, qui baisait avec classe et volupté, beau comme un dieu et riche comme moi, c'est même pas la peine. Avant lui c'était la misère. Avec lui c'est l'opulence.

C'est peut-être une question de motivation. Pas facile de s'en remettre au destin, angoissant de dépendre de la satisfaction de madame, de répondre à ses besoins au moment où nos destins se croisent, sans trop savoir pourquoi.
Il préfère penser qu'il plait parce qu'il est une bête, parce qu'il est super amoureux, il séduit parce qu'il va apporter à la femelle ce que seul lui peut lui apporter, il est grand, il est beau, il est divin, il y avait un problème, il est la solution.
En terme de connerie assumée, nous frôlons la perfection.

Alors je ne sais pas pourquoi j'échappe à cette dynamique. Je ne suis pas le seul à avoir eu des sœurs. Je ne suis pas le seul à avoir succédé à des mecs de qualité.
Mais quand une femme m'explique qu'elle ne sait pas changer une ampoule, j'attends. Et j'attends longtemps. Très longtemps. J'attends " s'il-te-plait ". Mais ça ne vient jamais.
Je le sens bien qu'avec " je ne sais pas changer une ampoule " ma virilité est sollicitée, qu'on me propose un défi à la hauteur de mon génie, qu'on m'offre l'occasion de prouver la supériorité de la race masculine, race génétiquement modifiée pour changer les ampoules.

Je sais bien que je suis censé m'exclamer " ouha, t'es nulle, c'est rien du tout, bouge pas, je vais te la changer moi ton ampoule ".
Mais je n'y arrive pas.

C'est pas que changer une ampoule me pose problème. C'est pas qu'on se foute un peu de ma gueule en utilisant l'incompétence déclarative. C'est pas d'être manipulé. J'aime bien me rendre utile. J'aime bien bricoler. J'aime bien qu'on prenne la peine de me manipuler. Mais ça me paralyse de devoir avaler cette absurdité. J'y changerais son ampoule sans problème. C'est l'idée qu'elle n'en soit pas capable qui me paralyse, c'est faux, c'est débile, ça ne tient pas la route.
Quand mon pote me dit la même chose, je sais bien que ça l'emmerde, qu'il préfèrerait éviter de m'avouer qu'il flippe devant du voltage, je sais qu'il préfèrerait mille fois se la péter devant moi à m'expliquer qu'il est le plus grand changeur d'ampoules de la galaxie.
S'il me le demande c'est qu'il se sent un peu péteux.

Mais là, même pas, elle veut juste que je change l'ampoule. Comme si je n'avais que ça à foutre.

Ce qui me bloque totalement l'appareil musculo-filamentaire c'est que la femme attend tranquillement que sa déclaration soit suivie d'effets. Dans sa tête elle a appuyé sur le bon bouton, elle a fait ce qu'il fallait pour que je me bouge le cul.
Comme je continue d'attendre, elle passe en phase 2, la jalousie compétitive. Elle m'explique que tout le réseau électrique a été posé par Enzo, le bel Enzo, le salaud qui lui a brisé le cœur, un dieu vivant de l'ampère-mètre, un surdoué du domino.

Bon, là, c'est tellement énorme qu'elle se fout de ma gueule que... j'attends. Je veux savoir jusqu'où elle va aller. Je complimente la qualité de l'installation électrique, magnifique, ces prises, ces interrupteurs, c'était peut-être un pervers narcissique l'Enzo, mais coté électrique faut lui accorder ce mérite, il touchait sa bille. Et j’attends.

Et je vois bien que j'énerve. Mais je veux comprendre. Je veux savoir pourquoi elle fait ça. Je me coucherais moins con si je réussis à obtenir une explication. Pourquoi me jouer l'incompétence déclarative, me titiller la jalousie, me crisper les neurones, tout ça pour obtenir un résultat aussi peu important.
Alors qu'avec ma pomme il suffit de me faire un tout petit bisou de rien et de dire "tu me changes l'ampoule, steplé, les neuves sont en bas du placard". Et je cours. Tu me caresses la braguette. Et je vole.

Alors ça m'énerve, mais ça m'énerve. Et pourquoi se croit-elle obligée de me manipuler, de jouer avec mes sentiments pour trois fois rien. C'est-y pas dieu possible, il y a volonté de nuire chez ces morues ! Tout est prétexte à déstabilisation. Castratrices, va !
Me laisserait pas manipuler.
L'ampoule grillée ne me gêne pas. Il me suffit de me pencher à 73° sur le canapé pour bénéficier de l'éclairage du néon publicitaire du restaurant en face de chez Jules, je peux lire sans problème. Alors j'attends.

Et le lendemain madame me demande si je n'ai rien remarqué dans le salon. Check-list complet de tout ce qui aurait pu la mettre sur la piste d'une de mes maitresses, non, a priori tout est clean.

- Non, quoi chérie ?

- Tu ne trouves pas que ça éclaire mieux ?

Si on était logique, je dis bien SI on était logique, elle devrait se trainer à mes pieds pour s'excuser de son odieuse tentative de manipulation, se faire pardonner sa vilenie de Romain, elle vient de reconnaitre devant témoin qu'elle était parfaitement capable de changer une ampoule. Salope !

Sauf que là, attention danger, elle est passée en phase 3, dite de l'humiliation condescendante. La récréation est finie, on ne rigole plus, on se concentre, Daesh est à nos portes, au moindre faux pas la merde va tomber dans le ventilateur.
Même moi je ne m'y suis jamais risqué. Je suis joueur, je suis malin, mais il y a des limites à ne pas franchir, va falloir la jouer serrée.
Dans cette situation d'urgence, toujours faire précéder sa première phrase par " tu avais raison, chérie,... ", toujours, l'arme absolue. Chez les femmes, " tu as raison, chérie ", c'est mieux que la légion d'honneur ou gagner au loto. C'est un principe de base, un soulagement, enfin l'idiot ouvre les yeux.

Ah les chiennes, ah les garces, ah les monstres, ah la la !!!

Calme-toi, respire par la bouche, reprend tes gouttes, TOOOUUUT va bien, caaaaallllmme-tooii...

Je t'explique ma caille, d'habitude les mecs ne voient rien.
Et d'une ça ne les vexe pas parce qu'ils sont incapables de voir la manipulation.
Et de deux, c'est ce que les femmes ont trouvé de plus efficace pour inciter les mecs à sortir du canapé.
Et de trois, ils s'en foutent complètement.

Noonn, vraiment, tu déconnes pas, les mecs ne voient rien ?

Garanti ma caille, rien, rien de rien.

Je pense que si je veux un jour comprendre un tout petit peu comment fonctionnent les femmes, il va peut-être falloir que je m'intéresse au coté obscur de la force, les hommes. Quand même, aussi cons, c'est abuser !. Non ?

Si ça se trouve, ce qui m'insupporte chez les femmes, c'est les mecs.

Il en dit quoi Steve Harvey ?

ADR a écrit:Je viendrai te rendre visite Mily!
J'emmenerai le beau gosse rital qui te chantera un morceau romantique pour te consoler

(En tout cas, il chante Prince fichtrement bien pour un babtou! Haha)

Kiss:

Bah, peut-être, mais ça reste un babtou quand même, comme quand les blanches se risquent à twerker.

Et pi il manque la bassiste de Prince et sa moue dubitative, rhoo, mais quelle moue !

Women are complicated creatures. You need stuff. Lots of it. And you expect men to provide it, even you haven't explained what you need or want, or event if what you need or want is wholly different from what you needed or wanted five minutes ago

Steve Harvey

Si tu veux, je te file le bouquin hein, ça ira plus vite

He finds that the most lonely women aren’t alone because they’re unattractive or unappealing. It’s because they refuse to compromise on things that don’t matter.

Depuis le temps qu'on vous le dit !

Nan mais moi je l'ai lu le bouquin hein ... y'a même un chapitre qui parle que des gens comme moi ...

Spoiler:

Numero6 a écrit: Bah, peut-être, mais ça reste un babtou quand même, comme quand les blanches se risquent à twerker.

Et pi il manque la bassiste de Prince et sa moue dubitative, rhoo, mais quelle moue !

Au-delà de la boutade, je ne suis pas de ces extrêmistes qui pense que l'on ne peut pas par ex. chanter du Gospel si l'on n'est pas Noir (ou encore plus extrêmiste, juste Afro-Américain), ou jouer/chanter de la musique classique si l'on n'est pas Blanc (Asiatique à la grosse limite). Je pourrais donner plein d'exemples endehors de la sphère musicale.
Et malgré la supposée ouverture d'esprit de notre époque, ces préjugés sont encore très répandus  
Si on suit cette logique, Amy Whinehouse et Barbara Hendricks n'auraient pas le droit d'exister... quel gâchis!

Je me rappelle avoir lu d'une chanteuse US blanche qui avait chanté un morceau considéré trop "Noir" - elle avait été menacée par le KKK et avait dû arrêter La bêtise humaine n'a pas de limites
(Ironie de l'histoire, un groupe de rap entièrement féminin a samplé le morceau des décennies plus tard et ce fût un tube!)

Whatta man:

Prince a eu plein de bassistes... pourrais-tu stp préciser de qui tu parles N6? Marfi

Je me permets de donner mon opinion à propos du livre de Steve Harvey "Act like a lady, Think like a man" dont j'avais lu qlques extraits il y a des années de cela.

J'avais trouvé ces propos plus que simplistes, très terre à terre et bourrés des stéréotypes.
Personellement, je n'attends de personne de m'acheter quoi que ce soit.
Je préfère ne pas commenter lorsqu'il dit que les femmes changent d'avis comme des girouettes.

Spoiler:

Il met toutes les femmes dans un même sec et rien que cela M'EXASPERE!
Comme toutes ces féministes qui voient tous les hommes comme des machos, coureurs de joupons invétérés, qui ne pensent qu'à bouffer et à bai*er... bref!

Ames sensibles?!?!?
C'est à l'eau de rose ce qu'elle fait LOL

ADR a écrit:Ames sensibles?!?!?
C'est à l'eau de rose ce qu'elle fait LOL

On est dans la section présentation hein .. avec des mineurs et tout.
Si tu veux on peut causer de the real thing dans une zone moins exposée du forum

En même temps je suis tellement pas fan du hard twerk que la petite Lexy et ses leggins à fleurs, ça me suffit.

Pourquoi pas?
En même temps, nos consoeurs qui remuent leurs fesses, ça m'intéresse moyennement

(Avec son leggin à fleurs... ça me fait penser à la robe que tu as postée sur ton fil il me semble, genre nappe de cuisine! Hahaha)

Hahaha télépathie!
Leggings à fleurs

Mily a écrit: En même temps je suis tellement pas fan du hard twerk que la petite Lexy et ses leggins à fleurs, ça me suffit.

+2 millions!

Super flood du fil de N6

ADR a écrit:Je me permets de donner mon opinion à propos du livre de Steve Harvey "Act like a lady, Think like a man" dont j'avais lu qlques extraits il y a des années de cela.

J'avais trouvé ces propos plus que simplistes, très terre à terre et bourrés des stéréotypes.
Personellement, je n'attends de personne de m'acheter quoi que ce soit.
Je préfère ne pas commenter lorsqu'il dit que les femmes changent d'avis comme des girouettes.

Spoiler:

Il met toutes les femmes dans un même sec et rien que cela M'EXASPERE!
Comme toutes ces féministes qui voient tous les hommes comme des machos, coureurs de joupons invétérés, qui ne pensent qu'à bouffer et à bai*er... bref!

Ah en fait moi je l'ai pas vu comme ça. D'abord c'est un livre humoristique, donc les clichés sur les hommes et les femmes sont volontaires.
Il ne décrit pas les hommes comme ils sont, ni les femmes comme elles sont, mais la manière dont ils sont vus par les autres. Par exemple :
- l'homme croit que la femme attend qu'il paye l'addition du premier diner
- la femme veut absolument montrer à l'homme qu'elle est capable de payer
- l'homme se demande bien pourquoi elle veut pas qu'il paye, vu qu'il pensait que c'était ce qu'il fallait faire
- la femme est toute contente d'elle, comme si elle avait marqué un point dans le grand match de tennis de la vie ...
- l'homme a perdu son repaire, le truc que Maman et Papa lui ont appris quand il était petit, à savoir "c'est toi qui invite la jeune fille"

Evidemment, si ça marchait aussi bien, tu penses bien que j'aurais pas ressorti mon exemplaire pour te répondre à 23h06 au son d'un quintette piano et cordes de Dvorak, je serais en train de faire autre chose (peut-être au son d'un quintette de Dvorak mais qui n'impliquerait pas un ordinateur).

Bonne nuit ... ah nan c'est le matin chez vous, c'est vrai !

ADR a écrit:Prince a eu plein de bassistes... pourrais-tu stp préciser de qui tu parles N6? Marfi What a Face

Effectivement la vidéo n'était plus sur Youtube. Je la recolle le temps que tu puisses la voir.
Ah non merde, Youtube me la refuse pour des questions de droits d'auteur, j'avais pourtant indiqué un titre bidon.


Pour les histoires de distinction blanc-noir qui pourraient avoir un fort relent de racisme, je te livre mes petites réflexions du moment.

C'est une question de niveau.

Les idées que tu développes, je les ai eues, j'étais même bien content de les avoir. Je trouvais plus valorisant de ne pas me sentir raciste.

L'un des rares avantages de vieillir c'est qu'on se fout de plus en plus de ce que pensent les autres. Et de mon coté cela me permet de garder une forme de naïveté. Et de me centrer sur ce que moi je pense, sur ce que moi je ressens. Quitte à aller à l'opposé de ce qui m'a toujours paru bien.

J'ai plein d'idées en tête que je laisse dans le grand sac des trucs idiots. Par exemple, autant je trouve qu'un black avec le crane rasé et la casquette à l'envers peut paraitre super classe, ça dégage quelque chose de fort, autant la même chose chez un petit blanc me donne l'impression d'un beauf accoutré.
Je sais comme toi que ce n'est pas bien de penser ça.
Alors je ne le pense pas. Je ne m'autorise pas à penser ça.

Jusqu'au jour où je regarde une vidéo de Georges Carlin où ce type brillant dit exactement ça, il tourne en dérision et de manière incontestable le ridicule du petit blanc qui veut se la jouer black. C'est toute la puissance de ces types-là, il te force à voir ce que tu avais sous les yeux. Et donc, je m'autorise à penser, grâce à lui.

Et c'est loin d'être évident. Parce que je vais à l'encontre de ce qui m'a toujours paru bien. Ce qui m'impose de réfléchir, et c'est fatiguant. Penser c'est cool, ça se fait tout seul. Réfléchir c'est fatiguant, enfin moi ça me fatigue physiquement, parce que c'est comme nager à contre-courant de ta pensée.

Alors qui ça pourrait bien gêner l'idée qu'un blanc qui singe un noir est beaucoup moins crédible, en tout cas qu'il ne parvient jamais à dégager la même chose ? Les blancs. C'est bien le paradoxe. C'est le blanc, qui sous couvert d'anti-racisme, trouve détestable d'admettre qu'aucune blanche ne sera jamais capable de dégager la même chose que les noires dans la vidéo que Mily à poster pour expliquer qu'elle n'avait pas besoin de talons pour danser.
Je ne connais pas de blanche qui ne serait pas ridicule à tenter la même chose. Alors que dans cette vidéo les femmes envoient du street crédible à chaque déhanchement. Je n'ai pas d'explication, pression de l'environnement, sélection naturelle, transmission de mères en filles, tout est envisageable. J'ai vu des blanches se convaincre d'atteindre ce niveau, elles étaient juste pathétiques, comme on ne voit que les rides d'un vieux qui s'habille en jeune, je ne voyais pas s'exprimer leur talent, je ne voyais qu'une seule chose, ce qui leur manquait pour faire aussi bien que les noires.

Ce n'est pas obligatoire, personne ne nous oblige à développer une idée personnelle sur chaque sujet. Je ne le fais que si ça me parait en valoir la peine. Ou utile à quelqu'un. Ce qui pour moi est synonyme. Alors j'écoute les gens. Et j'ai remarqué que ce n'était jamais très bien vécu quand on nie leurs spécificités.

A force d'anti-racisme on finit par sacrifier les identités. Tu verras jamais un Inuit danser comme un bantou. Tu verras jamais un bantou survivre plus de 10 minutes dans un environnement gelé.

Dans son sketch sur l'art de la fugue, Alexandre Astier pointe sur une carte de monde les zones géographiques qu'il considère comme porteuses de l'excellence en musique. L'art de la fugue est le sommet pur. Pour les rythmes africains il explique qu'ils montent jusqu'à 25 temps, 25 temps ! Et il ajoute " et en plus, ils dansent ! ".
Moi qui n'y connait rien en musique, pas plus motivé que ça pour la danse, je regarde des noirs danser et je me demande souvent quel rythme ils suivent, je n'arrive même pas dans ma tête à entendre le rythme. Et pourtant eux ont l'air de suivre ça comme moi je tapote sur mon clavier, sans y penser.

Pascal Legitimus faisait remarquer avec humour qu'il ne savait pas danser. Il en avait marre du coté systématique. Toi qui est noir, va-z-y, épate-nous, danse, fais-nous rêver. Je pense que c'est la réduction qui est pénible. Que le fait d'avoir des origines africaines soit réduit au talent spontané pour la danse. C'est comme si toi, partout où tu allais dans le monde, on te dise " toi qui est française, fais nous à manger, régale nous ".

Je crois que cet anti-racisme, pour sympathique et bienveillant qu'il paraisse à première vue, a des relents de colonialisme. Et je trouve que quand les blancs singent les noirs ils sont juste ridicules, ils n'ont pas les ressources, il manque toujours cette magie qui n'appartient qu'aux noirs.
Depuis que j'ai l'impression que d'un bout à l'autre de la planète les préoccupations des êtres humains sont quasiment les mêmes, je ne me sens plus l'obligation de vouloir réduire les différences à un multi-culturalisme pontifiant.

On est tous les mêmes mais les noirs dansent quand même vachement mieux que les autres. En tout cas pour tout ce qui est lié au rythme.

Je fonde de gros espoirs sur la bouffe pour nous rappeler la valeur des différences. La notion de sol, la richesse des terroirs, le déterminisme de environnement, la sélection des plantes endémiques, je trouve que ce besoin se manifeste de plus en plus pour échapper à la mondialisation de la bouffe. Ce courant de pensée pourrait nous permettre aussi de redécouvrir que cette notion de terroir s'applique aussi pour les êtres humains. Voir le documentaire Mondovino.

Je trouve que l'anti-racisme pontifiant est aussi dangereux pour le respect des différences que Monsanto peut l'être pour la bio-diversité.
C'est pour ça que j'ai parlé de niveaux. Vouloir ne pas être raciste est une bonne chose. Ne pas réduire les gens à des clichés est une première étape. La suivante est d'accepter les différences. Et tant qu'on s'acharne à vouloir démontrer que nous sommes tous pareils, on peut atteindre la première étape, mais la deuxième nous est interdite.

21.12.2015y'a cake zané je mettais fai un album spécial post déprime sur fesse prout... je te dévoile une seule de ces images titrée "casse toi tigrou" (un choix spécial dédicace à Kalthu) !
pour résumé lalboum bcp de bogosses un peu fiotte mais sluuurp quand on fait abstraction du fiottifiotta



pour les ames mateurs et trisses, je peux partager la TOTALE !

scuz n°bite mais je fais un peu comme sur le fil de Kass "asso d'images". ouais d'ailleurs ça fait un bail que Kass tu lui as pas dit de gentillesse ??? y'a du gaz dans le gruyère ?