Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'aimerais donner la vie à un enfant, donner parce que c'est un don et non pas réaliser inconsciemment "je vais mourir il faut que j'engendre".
Donner, parce qu'une vie évolutive est un miracle et non pas la vie bactériologique d'une exoplanète quelconque, lointaine et inaccessible, dont l'intérêt m'importe peu.
Le voir grandir, apprendre aimer et souffrir, Tous ces sentiments nobles, ses maux terribles, tout cela il faut qu'il connaisse, car c'est une chance que de vivre et de devenir soi.
Puis, qui suis-je personnellement à ainsi décider de vie et de mort sur un être; certainement pas un dieu, mais un homme simple fait d'autant de qualités que de défauts, comme celui qui serait, mon fils ou ma fille.
si un jour cela devait ou non se dérouler, j'en serais content, car il n'est pas question de sacerdoce, mais de pur hasard.
Quant à ma compagne, si j'ai compagne, elle sera libre quand bon lui semble de me destituer en tant que compagnon, la vie est si complexe et les sentiments si fragiles, quand ils ne sont pas relégués par la raison a posteriori.
Je n'exigerai rien non plus de son éducation, n'interférerai en rien son apprentissage et nullement ne déciderai pour lui ou pour elle son chemin d'existence...
Mais je serais présent si ils ont besoin d'une aide, de mon aide.
Voilà je me suis souvent suicidé, suicides ratés puisque je suis encore là et si je suis encore là, comme nous tous d'ailleurs, c'est que nous aimons un temps soit peu, l'existence...
Pour ce qui est de la nourriture en Europe, je n'en sais encore rien, pour ce qui est du surpeuplement en Europe je n'y crois pas, vue que tous les pays européens subissent une forte dénatalisation, sauf la France...
Donner, parce qu'une vie évolutive est un miracle et non pas la vie bactériologique d'une exoplanète quelconque, lointaine et inaccessible, dont l'intérêt m'importe peu.
Le voir grandir, apprendre aimer et souffrir, Tous ces sentiments nobles, ses maux terribles, tout cela il faut qu'il connaisse, car c'est une chance que de vivre et de devenir soi.
Puis, qui suis-je personnellement à ainsi décider de vie et de mort sur un être; certainement pas un dieu, mais un homme simple fait d'autant de qualités que de défauts, comme celui qui serait, mon fils ou ma fille.
si un jour cela devait ou non se dérouler, j'en serais content, car il n'est pas question de sacerdoce, mais de pur hasard.
Quant à ma compagne, si j'ai compagne, elle sera libre quand bon lui semble de me destituer en tant que compagnon, la vie est si complexe et les sentiments si fragiles, quand ils ne sont pas relégués par la raison a posteriori.
Je n'exigerai rien non plus de son éducation, n'interférerai en rien son apprentissage et nullement ne déciderai pour lui ou pour elle son chemin d'existence...
Mais je serais présent si ils ont besoin d'une aide, de mon aide.
Voilà je me suis souvent suicidé, suicides ratés puisque je suis encore là et si je suis encore là, comme nous tous d'ailleurs, c'est que nous aimons un temps soit peu, l'existence...
Pour ce qui est de la nourriture en Europe, je n'en sais encore rien, pour ce qui est du surpeuplement en Europe je n'y crois pas, vue que tous les pays européens subissent une forte dénatalisation, sauf la France...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je pense qu'il y a du bon et du moins ...
Enfin je me pose la question (comme souvent sur le site) :
pourquoi postent-ils (elles)?
@ Asper et Csilla, qui vous répondez,
vous mêlez réflexions perso et raisons planétaires. Bref, je trouve ça pas clair.
En fait, Asper, je trouve que ce que tu penses logique (tu effectues un foutu classement ) est, si nous avions l'occasion d'en discuter à bâtons rompus, très subjectif.
Ma fille (qui a décidé, avec son compagnon, de ne pas avoir d'enfant-s-) dit clairement que c'est un choix motivé par sa/leur vie.
-elle a vu les enfants de ses frères aînés + d'autres, et ne s'y voit pas. Pour des raisons qu'on retrouve dans vos posts.
-elle vit à Paris et
.....ne se voit pas élever un enfant à Paris
.....à défaut n'a pas du tout envie de se retrouver en banlieue
-aime voyager et n'a pas envie de se priver
-n'a pas envie de prendre la responsabilité de "lancer" un môme dans ce Monde.
-(non exhaustif)
Elle ne prend pas le prétexte d'"ajouter un humain" aux milliards d'autres.
.................................
Raisons globales.
OK les pays "riches" se comportent d'une manière égoïste et inconséquente (en pillant ou abîmant la planète)
mais les pays "pauvres" aiment à profiter de ce qui "abîme", style matériaux rares, tél portables, informatique, bagnoles, etc...
3 réflexions (entre cent)
- Le problème posé (avoir des enfants) est un sujet irrationnel pour l'humain en général (cf remarques sur : faire des enfants pendant les guerres, les famines, etc....). Il est ancré dans nos gènes "animaux" et dans nos process "culturels".
- La question de la faim, à notre époque, est bien davantage liée aux situations de guerre (entre états, ou civiles, ou anarchie étatique, groupes armés, etc...) qu'aux possibles de la planète.
-Dans nos pays , très souvent, le ratio est tombé en dessous de 2 enfants par femme, en certains cas il descend à 1,3. (Pays aussi divers que le Japon, la Pologne, l'Italie, la Russie, ....) Ce qui pose d'autres questions.
Bon, stop aux pavés.
Enfin je me pose la question (comme souvent sur le site) :
pourquoi postent-ils (elles)?
@ Asper et Csilla, qui vous répondez,
vous mêlez réflexions perso et raisons planétaires. Bref, je trouve ça pas clair.
En fait, Asper, je trouve que ce que tu penses logique (tu effectues un foutu classement ) est, si nous avions l'occasion d'en discuter à bâtons rompus, très subjectif.
Ma fille (qui a décidé, avec son compagnon, de ne pas avoir d'enfant-s-) dit clairement que c'est un choix motivé par sa/leur vie.
-elle a vu les enfants de ses frères aînés + d'autres, et ne s'y voit pas. Pour des raisons qu'on retrouve dans vos posts.
-elle vit à Paris et
.....ne se voit pas élever un enfant à Paris
.....à défaut n'a pas du tout envie de se retrouver en banlieue
-aime voyager et n'a pas envie de se priver
-n'a pas envie de prendre la responsabilité de "lancer" un môme dans ce Monde.
-(non exhaustif)
Elle ne prend pas le prétexte d'"ajouter un humain" aux milliards d'autres.
.................................
Raisons globales.
OK les pays "riches" se comportent d'une manière égoïste et inconséquente (en pillant ou abîmant la planète)
mais les pays "pauvres" aiment à profiter de ce qui "abîme", style matériaux rares, tél portables, informatique, bagnoles, etc...
3 réflexions (entre cent)
- Le problème posé (avoir des enfants) est un sujet irrationnel pour l'humain en général (cf remarques sur : faire des enfants pendant les guerres, les famines, etc....). Il est ancré dans nos gènes "animaux" et dans nos process "culturels".
- La question de la faim, à notre époque, est bien davantage liée aux situations de guerre (entre états, ou civiles, ou anarchie étatique, groupes armés, etc...) qu'aux possibles de la planète.
-Dans nos pays , très souvent, le ratio est tombé en dessous de 2 enfants par femme, en certains cas il descend à 1,3. (Pays aussi divers que le Japon, la Pologne, l'Italie, la Russie, ....) Ce qui pose d'autres questions.
Bon, stop aux pavés.
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ifness, bien sûr que je donne des raisons personnelles, c'est l'idée de mon message: j'explique les raisons qui me poussent à ne pas vouloir d'enfant, et je ne prétend aucunement qu'elles sont universelles et doivent être appliquées par tous.
En ce qui concerne l'ajout d'un humain aux milliards d'autres, ce n'est pas un prétexte, pas pour moi en tout cas, c'est un véritable argument.
En ce qui concerne la question de la faim, je serais plus nuancé que toi.
Il y a des problèmes: mauvaise distribubtion des richesses et des ressources, gaspillage...je ne nie pas tout ça.
On pourrait effectivement faire beaucoup mieux avec ce dont nous disposons, et nous aurions la capacité de nourrir (à court terme) l'entière population mondiale et d'éradiquer la famine si nous le souhaitions vraiment (mais pour ça, il faut un changement profond et radical, et ce changement est loin d'être souhaité par tous).
Cependant, l'aspect important ici est de bien voir que c'est du court terme (du long terme à l'échelle de l'individu, plusieurs décennies, mais très court terme à l'échelle de l'humanité).
A long terme, même avec une gestion efficace des ressources, la terre ne pourra très probablement pas supporter 7 milliards d'humains. Encore moins 10 ou 15 milliards.
Nous produisons déjà trop de nourriture pour que ce soit soutenable à long terme.
Notre agriculture est trop intensive, nous détruisons des sols avec les produits chimiques utilisés dans l'agriculture (qui augmentent à court terme la productivité, mais tuent les sols sur le long terme).
Notre pêche est trop intensive, les stocks de poissons n'arrivent pas à se renouveler, les océans se vident petit à petit.
Sans oublier les activités humaines et la pollution qu'elles engendrent.
La seule solution viable sur le long terme est de produire beaucoup moins.
Même si à court terme nous pouvons nous passer de cette diminution, et avons même la possibilité d'augmenter la production, à long terme nous arriverons à cette diminution de la production alimentaire, que nous le voulions ou non: à un moment donné il n'y aura pas d'autre alternative.
Sera t'il possible de nourrir toute la population en produisant beaucoup moins de nourriture qu'aujourd'hui?
Autrement dit, est-ce que la diminution inévitable de la production alimentaire pourra être compensée par une gestion efficace de la distribution, ou on contraire serons nous contraints de subir des famines, même si nous optimisions totalement la distribution alimentaire?
C'est une question à laquelle je ne saurais répondre, mais elle n'est à mon sens que purement théorique, car la gestion efficace de la distribution n'est pas prête à voire le jour.
Je pense pour ma part qu'il serait beaucoup plus raisonnable d'envisager que la population mondiale évolue vers les 2-3 milliards d'individus, puis s'y stabilise (ce qui n'est pas du tout la direction que nous sommes en train de prendre).
Ne pas faire d'enfant est un geste (très petit certes, mais je n'ai pas le pouvoir de faire plus) pour aller dans ce sens.
En ce qui concerne l'ajout d'un humain aux milliards d'autres, ce n'est pas un prétexte, pas pour moi en tout cas, c'est un véritable argument.
En ce qui concerne la question de la faim, je serais plus nuancé que toi.
Il y a des problèmes: mauvaise distribubtion des richesses et des ressources, gaspillage...je ne nie pas tout ça.
On pourrait effectivement faire beaucoup mieux avec ce dont nous disposons, et nous aurions la capacité de nourrir (à court terme) l'entière population mondiale et d'éradiquer la famine si nous le souhaitions vraiment (mais pour ça, il faut un changement profond et radical, et ce changement est loin d'être souhaité par tous).
Cependant, l'aspect important ici est de bien voir que c'est du court terme (du long terme à l'échelle de l'individu, plusieurs décennies, mais très court terme à l'échelle de l'humanité).
A long terme, même avec une gestion efficace des ressources, la terre ne pourra très probablement pas supporter 7 milliards d'humains. Encore moins 10 ou 15 milliards.
Nous produisons déjà trop de nourriture pour que ce soit soutenable à long terme.
Notre agriculture est trop intensive, nous détruisons des sols avec les produits chimiques utilisés dans l'agriculture (qui augmentent à court terme la productivité, mais tuent les sols sur le long terme).
Notre pêche est trop intensive, les stocks de poissons n'arrivent pas à se renouveler, les océans se vident petit à petit.
Sans oublier les activités humaines et la pollution qu'elles engendrent.
La seule solution viable sur le long terme est de produire beaucoup moins.
Même si à court terme nous pouvons nous passer de cette diminution, et avons même la possibilité d'augmenter la production, à long terme nous arriverons à cette diminution de la production alimentaire, que nous le voulions ou non: à un moment donné il n'y aura pas d'autre alternative.
Sera t'il possible de nourrir toute la population en produisant beaucoup moins de nourriture qu'aujourd'hui?
Autrement dit, est-ce que la diminution inévitable de la production alimentaire pourra être compensée par une gestion efficace de la distribution, ou on contraire serons nous contraints de subir des famines, même si nous optimisions totalement la distribution alimentaire?
C'est une question à laquelle je ne saurais répondre, mais elle n'est à mon sens que purement théorique, car la gestion efficace de la distribution n'est pas prête à voire le jour.
Je pense pour ma part qu'il serait beaucoup plus raisonnable d'envisager que la population mondiale évolue vers les 2-3 milliards d'individus, puis s'y stabilise (ce qui n'est pas du tout la direction que nous sommes en train de prendre).
Ne pas faire d'enfant est un geste (très petit certes, mais je n'ai pas le pouvoir de faire plus) pour aller dans ce sens.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
TOUT A FAIT d'accord avec tes analyses et conclusions.
En revanche je ne suis pas convaincu que se priver d'avoir un/des enfants SI ON LE DESIRE
soit un choix judicieux dans le genre "geste pour la planète".
Mais ce n'est pas ton cas, n'est-ce pas ?
En revanche je ne suis pas convaincu que se priver d'avoir un/des enfants SI ON LE DESIRE
soit un choix judicieux dans le genre "geste pour la planète".
Mais ce n'est pas ton cas, n'est-ce pas ?
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
y'a des médoc conventionnels qui aident à bien dormir tout en régulant l'humeur etc... ton médecin est censé vérifier que tu retires plus d'avantages que d'inconvénients à prendre tel ou tel médicament, auquel cas, il peut changer ton traitement ou le dosage.marieba a écrit:ISIS,
De quels médicaments parles tu?
A part du paracetamol pour mes maux de tête, je n'ai jamais pris de médocs.
Si tu veux parler d'anti-dépresseur, c'est définitivement non! J'aurais trop peur des effets secondaire.
Même pour mes troubles du sommeil, je n'ose pas m'y coller.
Tu as parlé de crises d'angoisses ou de paniques que tu avais depuis ton adolescence et d'hospitalisations, avant de supprimer ton compte. Normalement, quand on est hospitalisé, on reçoit un traitement.
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Oh là là, mon alerte message ne s'est pas enclenché. Quel foisonnement de réactions !
Merci à Asperzebre, Csilla, Ifness, Isis et vous tou(te)s (pardon de ne pas tou(te)s vous nommer, un peu compliqué de revenir en arrière avec un smarthphone) !!
Je vous aime toutes et tous, sans exception . Depuis 1 mois et demie que je découvre cet univers de gens à la fois différents mais ouverts d'esprit (malgré tout ) et ouverts aux débats, que ça fait du bien !!
J'ai lu vos posts, et certains m'ont fait beaucoup rire. De même que l'enchevêtrement des sous-sujets m'a bien fait marrer. MERCI pour ces moments de pur bonheur !
Merci à Asperzebre, Csilla, Ifness, Isis et vous tou(te)s (pardon de ne pas tou(te)s vous nommer, un peu compliqué de revenir en arrière avec un smarthphone) !!
Je vous aime toutes et tous, sans exception . Depuis 1 mois et demie que je découvre cet univers de gens à la fois différents mais ouverts d'esprit (malgré tout ) et ouverts aux débats, que ça fait du bien !!
J'ai lu vos posts, et certains m'ont fait beaucoup rire. De même que l'enchevêtrement des sous-sujets m'a bien fait marrer. MERCI pour ces moments de pur bonheur !
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ps : chats pas tops, je trouve (je sais que la plupart des gens les adorent)...
http://www.topsante.com/medecine/troubles-neurologiques/alzheimer/prevenir/maladie-d-alzheimer-schizophrenie-et-si-les-chats-etaient-dangereux-615352
y'a pas mal de liens sur le net sur le sujet
@mouette : reste ici tant que tu t'y plais
http://www.topsante.com/medecine/troubles-neurologiques/alzheimer/prevenir/maladie-d-alzheimer-schizophrenie-et-si-les-chats-etaient-dangereux-615352
y'a pas mal de liens sur le net sur le sujet
@mouette : reste ici tant que tu t'y plais
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bonjour ISIS,
Par hôspitalisation, je voulais simplement parler du "service des urgences", où je me retrouvais lors de mes crises d'angoisse.
J'y étais vue par un médecin, ensuite je pouvais sortir, la crise étant passée.
Bon...ça n'est pas le sujet...
Par hôspitalisation, je voulais simplement parler du "service des urgences", où je me retrouvais lors de mes crises d'angoisse.
J'y étais vue par un médecin, ensuite je pouvais sortir, la crise étant passée.
Bon...ça n'est pas le sujet...
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ok, si t'es antimédoc conventionnels, t'as le Qi gong qui aide beaucoup a développer une force intérieure, rassembler ses énergies... tu ne perds rien à essayer
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai repris tout le fil,
et je reviens sur le 1er post de mouette.
-J'avais une trouille terrible à la naissance de mes mômes : seront-ils "bien foutus" ou pas? Et puis pendant quelques semaines. Et puis : rassuré, on peut continuer tranquille. La prévention prénatale a fait des progrès depuis.
-Avoir des petits zèbres avec désarrois existentiels, etc.... Oui. C'est ainsi que je me suis débrouillé pour que mes enfants ne soient PAS comme moi. Bien analysé les sources possibles de mes mal-être(on met un s ? ) et comporté tout à l'envers. Avec des enfants toujours aimés, chaque jour jusqu'à la seconde de leur sommeil. Elevés très cool, mais avec un bon cadrage et de la CONFIANCE.
Ca a marché.
-Thème de ce monde pourri.... Pas de redites, je crois que le débât a été assez ouvert sur ce fil.(NB. Lorsque j'étais jeune, on avait une trouille bleue d'une guerre nucléaire. C'était guerre froide & C°. Comme quoi chaque époque... Aujourd'hui, je pense que les medias et le net ont ajouté à la peur ambiante, voire à la paranoïa. ce qui est en-soi dangereux. Mais j'avoue que la politique (à court terme), le réchauffement (à + long terme) ne sont guère rassurants. Bon, à chacun de voir.
- @ chuna qui a été un peu oubliée, a dit quelque chose qui est effectivement une tendance forte actu : la crainte de ne pas offrir un cadre psycho-familial stable à l'enfant.
Oui, je SAIS que c'est un facteur d'indécision. Plus puissant que jadis. Alors que dans ce "jadis" plein de mômes étaient élevés dans des familles pourries. Serions-nous devenus + délicats, craintifs ?
Envie de finir sur une grosse blagounette.
chuna, tu sais combien je t' et ce n'est qu'un aperçu.
Qu'est-ce qu'on attend pour le faire, ce (premier) gamin ???
Toi, tu t'occupes des chevaux, moi du môme. (ou des)
Super-stable !
All's perfect !
So long, tout le monde.
et je reviens sur le 1er post de mouette.
-J'avais une trouille terrible à la naissance de mes mômes : seront-ils "bien foutus" ou pas? Et puis pendant quelques semaines. Et puis : rassuré, on peut continuer tranquille. La prévention prénatale a fait des progrès depuis.
-Avoir des petits zèbres avec désarrois existentiels, etc.... Oui. C'est ainsi que je me suis débrouillé pour que mes enfants ne soient PAS comme moi. Bien analysé les sources possibles de mes mal-être(on met un s ? ) et comporté tout à l'envers. Avec des enfants toujours aimés, chaque jour jusqu'à la seconde de leur sommeil. Elevés très cool, mais avec un bon cadrage et de la CONFIANCE.
Ca a marché.
-Thème de ce monde pourri.... Pas de redites, je crois que le débât a été assez ouvert sur ce fil.(NB. Lorsque j'étais jeune, on avait une trouille bleue d'une guerre nucléaire. C'était guerre froide & C°. Comme quoi chaque époque... Aujourd'hui, je pense que les medias et le net ont ajouté à la peur ambiante, voire à la paranoïa. ce qui est en-soi dangereux. Mais j'avoue que la politique (à court terme), le réchauffement (à + long terme) ne sont guère rassurants. Bon, à chacun de voir.
- @ chuna qui a été un peu oubliée, a dit quelque chose qui est effectivement une tendance forte actu : la crainte de ne pas offrir un cadre psycho-familial stable à l'enfant.
Oui, je SAIS que c'est un facteur d'indécision. Plus puissant que jadis. Alors que dans ce "jadis" plein de mômes étaient élevés dans des familles pourries. Serions-nous devenus + délicats, craintifs ?
Envie de finir sur une grosse blagounette.
chuna, tu sais combien je t' et ce n'est qu'un aperçu.
Qu'est-ce qu'on attend pour le faire, ce (premier) gamin ???
Toi, tu t'occupes des chevaux, moi du môme. (ou des)
Super-stable !
All's perfect !
So long, tout le monde.
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je ne sais pas si on est devenus plus délicats ou craintifs, mais je pense qu'on a surtout fait des progrès dans le domaine de la psychologie, de la construction de soi etc... et qu'on s'est rendus compte de l'importance d'un environnement sain, tout simplement.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
OK, Csilla, tu es conséquente avec toi-même.
Mais poussons ton raisonnement jusqu'à son terme, et je pense que même Benoît serait d'accord avec ce que je vais dire (sauf s'il a trop relu Stendhal, et encore...) :
comme personne ne peut être certain de l'environnement sain à venir pour construire un/des enfant(s) (c'est de cela que je parlais, n'est-ce pas?)
et il ne s'agit pas seulement de psychologie parentale, de couple, etc...
mais les accidents de la vie, ça existe aussi, tout simplement,
alors PERSONNE ne peut se lancer à "fonder une famille",
hormis les gros inconscients, les inconséquents, bref : les cons.
L'avenir sera peuplé de filles et de fils de connes et de cons
mais pourquoi n'y avais-je pas pensé + tôt ???
Mais poussons ton raisonnement jusqu'à son terme, et je pense que même Benoît serait d'accord avec ce que je vais dire (sauf s'il a trop relu Stendhal, et encore...) :
comme personne ne peut être certain de l'environnement sain à venir pour construire un/des enfant(s) (c'est de cela que je parlais, n'est-ce pas?)
et il ne s'agit pas seulement de psychologie parentale, de couple, etc...
mais les accidents de la vie, ça existe aussi, tout simplement,
alors PERSONNE ne peut se lancer à "fonder une famille",
hormis les gros inconscients, les inconséquents, bref : les cons.
L'avenir sera peuplé de filles et de fils de connes et de cons
mais pourquoi n'y avais-je pas pensé + tôt ???
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Dans chaque bout de cette vie fractale, se reflète la question de l'être et du ne pas être.
La même trame se dessine dans tellement de domaines différents, sinon tous...
Alors on dénoue ceci ou cela, et on refait inlassablement le même geste le pensant nouveau à chaque fois.
Le geste nous fait autant que nous le faisons,
ma fille m'a fait autant que je l'ai faite,
ou m'aurait-elle choisi autant que je l'ai choisi?!
L'induction linéaire des expériences, ou pas (cause/conséquence mêlées).
Le sens de la vie se trouve là ou il doit.
La même trame se dessine dans tellement de domaines différents, sinon tous...
Alors on dénoue ceci ou cela, et on refait inlassablement le même geste le pensant nouveau à chaque fois.
Le geste nous fait autant que nous le faisons,
ma fille m'a fait autant que je l'ai faite,
ou m'aurait-elle choisi autant que je l'ai choisi?!
L'induction linéaire des expériences, ou pas (cause/conséquence mêlées).
Le sens de la vie se trouve là ou il doit.
Dernière édition par jolindien le Sam 25 Mar 2017 - 11:58, édité 1 fois
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
j'avoue que je connais bcp de HP qui ne veulent pas d'enfant... ce sont aussi pour la majorité, des zèbres HP...
on va effectivement vers un clivage de la société, comme les sociologues/économistes/journalistes le disaient, il y a déjà 15 ans de cela...
on va effectivement vers un clivage de la société, comme les sociologues/économistes/journalistes le disaient, il y a déjà 15 ans de cela...
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ben voilà. merci ISIS, tu bétonnes ma nouvelle thèse.
joli, tu dis les choses fort agréablement,
mais je te trouve parfois abstrus
Par ex : "Le sens de la vie se trouve là où il doit".
Est-ce : le sens toi....ta fille/ta fille....toi
Ou bien "le sens de la vie" au sens où "la vie possède-t-elle un sens", une "raison", un "but", enfin, philo, quoi.
Parce qu'en ce cas, selon moi, elle n'en a pas. Rien à lire dans l'Univers.
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
je n'ai rien compris...ifness a écrit:
Ben voilà. merci ISIS, tu bétonnes ma nouvelle thèse.
joli, tu dis les choses fort agréablement,
mais je te trouve parfois abstrus
Par ex : "Le sens de la vie se trouve là où il doit".
Est-ce : le sens toi....ta fille/ta fille....toi
Ou bien "le sens de la vie" au sens où "la vie possède-t-elle un sens", une "raison", un "but", enfin, philo, quoi.
Parce qu'en ce cas, selon moi, elle n'en a pas. Rien à lire dans l'Univers.
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Pour en revenir au sujet initial,Une femme a tout à fait le droit de décider de ne pas avoir d'enfants.Je me suis toujours demandée pourquoi une femme devait se justifier de ce choix, alors qu'un homme, on ne lui posera jamais de questions.
Si on pense ne pas pouvoir ou vouloir assumer un enfant, on en fait pas...c'est tout.
Moi, j'ai eu droit a des réflexions stupides du style...tu as peur de grossir...que tes seins tombent, que des conneries comme ça.
Si on pense ne pas pouvoir ou vouloir assumer un enfant, on en fait pas...c'est tout.
Moi, j'ai eu droit a des réflexions stupides du style...tu as peur de grossir...que tes seins tombent, que des conneries comme ça.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Si , exemple par l'inverse.
Mon frère ne voulait pas d'enfant.
Sa compagne s'est débrouillée pour se retrouver enceinte (de lui )
Ben voilà. (Au sujet de la conception et de ses suites juridiques, on peut lire avec intérêt la très pro...vocante mais très pro...fessionnelle Marcela Iacub.)
Je résume : leur couple foirait, ils s'étaient même séparés, la fille se retrouvant enceinte mon frangin (qui , je le cite, ne ressentait AUCUN désir ni instinct paternel) a tenté de revivre avec elle. Après la naissance, re-séparation. le couple était impossible.
Elle, s'est mariée ensuite avec un type + âgé, a eu un second enfant.
Mon frangin a assumé LE PLUS POSSIBLE ses responsabilités de père (à force, il adorait son fils), et la mère lui a de + en + tapé dans les pattes. Ca s'est terminé devant le juge, mon frangin en était malade.
Bon, vieille histoire, puisque le fils est interne en chirurgie, lui et son père sont bien sûr HQI, mais on s'en fout,
tu vois, marieba, le mec s'est fait baiser,
et ça lui a pourri 20 ans de sa vie, il n'a pas pu aller où il voulait à cause des emmerdes que lui créait son ex pour voir son fils,
et il TENAIT presqu' OBSEDEMENT à être là, à ce que son fils ait un père présent ( il avait p-ê lu "Père manquant, fils manqué", du psy jungien canadien Guy Corneau, récemment décédé, je recommande ses ouvrages à tou-te-s, cf Wiki)
C'est que le "pouvoir du ventre" ne s'exerce pas toujours dans le même sens...
Bon, maintenant, tu sais, marieba, les réflexions....
Le sexisme n'est pas mort
Mon frère ne voulait pas d'enfant.
Sa compagne s'est débrouillée pour se retrouver enceinte (de lui )
Ben voilà. (Au sujet de la conception et de ses suites juridiques, on peut lire avec intérêt la très pro...vocante mais très pro...fessionnelle Marcela Iacub.)
Je résume : leur couple foirait, ils s'étaient même séparés, la fille se retrouvant enceinte mon frangin (qui , je le cite, ne ressentait AUCUN désir ni instinct paternel) a tenté de revivre avec elle. Après la naissance, re-séparation. le couple était impossible.
Elle, s'est mariée ensuite avec un type + âgé, a eu un second enfant.
Mon frangin a assumé LE PLUS POSSIBLE ses responsabilités de père (à force, il adorait son fils), et la mère lui a de + en + tapé dans les pattes. Ca s'est terminé devant le juge, mon frangin en était malade.
Bon, vieille histoire, puisque le fils est interne en chirurgie, lui et son père sont bien sûr HQI, mais on s'en fout,
tu vois, marieba, le mec s'est fait baiser,
et ça lui a pourri 20 ans de sa vie, il n'a pas pu aller où il voulait à cause des emmerdes que lui créait son ex pour voir son fils,
et il TENAIT presqu' OBSEDEMENT à être là, à ce que son fils ait un père présent ( il avait p-ê lu "Père manquant, fils manqué", du psy jungien canadien Guy Corneau, récemment décédé, je recommande ses ouvrages à tou-te-s, cf Wiki)
C'est que le "pouvoir du ventre" ne s'exerce pas toujours dans le même sens...
Bon, maintenant, tu sais, marieba, les réflexions....
Le sexisme n'est pas mort
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est vrai ifness, que parfois ça peut aller dans l'autre sens.
Reste que ce sont souvent les femmes qui se font baiser, au propre comme au figuré...
Reste que ce sont souvent les femmes qui se font baiser, au propre comme au figuré...
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness, je ne comprends pas pourquoi tu m'agresses, et tu me fais dire des choses que je n'ai pas dites. Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire d'enfants das la peur qu'il leur arrive des accidents dans la vie ou quoi. Simplement, avoir une vie stable, un couple sain et une vie de famille saine, a peut être déjà pas mal. Et encore, j'ai simplement que qu'il a été mis en évidence que le contraire pouvait poser des problèmes à l'enfant (et aux autres aussi, mais l'enfant n'a rien demandé).
Les accidents dans la vie, ça arrive à tout le monde, et je dirais même heureusement, puisque c'est ce qui nous forge aussi. Malheureusement, je pense qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter. Et malheureusement, comme tu le dis, il y a des gens trop bêtes pour se pencher sur la question, et pour penser aux enfants avant de penser à leurs propres désirs. Et l'histoire de ton frère va bien dans ce sens...
Les accidents dans la vie, ça arrive à tout le monde, et je dirais même heureusement, puisque c'est ce qui nous forge aussi. Malheureusement, je pense qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter. Et malheureusement, comme tu le dis, il y a des gens trop bêtes pour se pencher sur la question, et pour penser aux enfants avant de penser à leurs propres désirs. Et l'histoire de ton frère va bien dans ce sens...
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est triste l'histoire de ton frère, c'est même révoltant.
C'est typiquement le genre de situation que je redoute.
Quand un enfant est conçu, il faudrait que le géniteur ait la possibilité de déclarer qu'il ne souhaite pas cet enfant, qu'il refuse d'être père.
La décision de garder ou non l'enfant (avortement ou pas) revenant à la mère (et à elle exclusivement, l'homme n'a pas son mot à dire), il est normal que ce soit à elle, et à elle seule, d'assumer les conséquences de son choix.
On n'impose pas ses décisions à autrui, surtout quand il s'agit d'une décision qui va profondément changer une vie. Sinon, c'est priver autrui de libre-arbitre.
Autrement dit, la procédure lorsqu'un enfant est conçu devrait être la suivante:
1) La mère décide si elle veut être mère ou pas (si elle veut être mère, elle garde l'enfant, si elle ne veut pas, elle avorte).
Le géniteur ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient à la mère seule.
2) Si la mère décide de garder l'enfant, le géniteur décide si il veut être père ou pas.
La mère ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient au géniteur seul.
3)Si le géniteur décide de ne pas être père, on prend acte de ce refus, et la mère a le choix entre garder l'enfant et être parent unique, ou avorter.
En aucun cas elle ne peut forcer le géniteur à devenir père contre son gré.
Ce point est vraiment crucial: un homme ne peut pas imposer à une femme d'être mère (en théorie seulement malheureusement, en pratique c'est possible avec de l'intimidation, des menaces...), et il est légitime que la réciproque soit vraie et qu'une femme ne puisse pas imposer à un homme d'être père (là encore en théorie, en pratique malheureusement il y a toujours moyen de contourner les lois, ne pas annoncer la grossesse par exemple).
4)Si la mère a décidé de garder l'enfant et que le géniteur a décidé de ne pas être père, ce dernier n'a aucun droit ni aucun devoir envers l'enfant, qui est considéré juridiquement comme n'ayant aucun lien de parenté avec lui.
Quoi qu'il en soit, il est inadmissible de forcer quelqu'un à avoir un enfant.
C'est une décision qui aura un impact majeur sur la suite de la vie d'un individu, et personne ne devrait pouvoir la prendre à sa place.
Ce que ton frère a subi, c'est du niveau de gravité d'un viol.
Et le pire, c'est que c'est légal! (le scénario 'normal' que j'expose ici ne correspond pas du tout aux textes de lois).
Il a bien du courage ton frère.
Pour ma part, je n'aurais pas supporté ce qu'il a vécu.
J'ai déjà imaginé ce genre de scénario catastrophe (me retrouver avec une femme enceinte de moi, sans aucun recours légal pour ne pas devenir père), et je n'envisage que deux issues:
-tenter de la convaincre d'avorter
-me suicider si elle refuse.
C'est typiquement le genre de situation que je redoute.
Quand un enfant est conçu, il faudrait que le géniteur ait la possibilité de déclarer qu'il ne souhaite pas cet enfant, qu'il refuse d'être père.
La décision de garder ou non l'enfant (avortement ou pas) revenant à la mère (et à elle exclusivement, l'homme n'a pas son mot à dire), il est normal que ce soit à elle, et à elle seule, d'assumer les conséquences de son choix.
On n'impose pas ses décisions à autrui, surtout quand il s'agit d'une décision qui va profondément changer une vie. Sinon, c'est priver autrui de libre-arbitre.
Autrement dit, la procédure lorsqu'un enfant est conçu devrait être la suivante:
1) La mère décide si elle veut être mère ou pas (si elle veut être mère, elle garde l'enfant, si elle ne veut pas, elle avorte).
Le géniteur ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient à la mère seule.
2) Si la mère décide de garder l'enfant, le géniteur décide si il veut être père ou pas.
La mère ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient au géniteur seul.
3)Si le géniteur décide de ne pas être père, on prend acte de ce refus, et la mère a le choix entre garder l'enfant et être parent unique, ou avorter.
En aucun cas elle ne peut forcer le géniteur à devenir père contre son gré.
Ce point est vraiment crucial: un homme ne peut pas imposer à une femme d'être mère (en théorie seulement malheureusement, en pratique c'est possible avec de l'intimidation, des menaces...), et il est légitime que la réciproque soit vraie et qu'une femme ne puisse pas imposer à un homme d'être père (là encore en théorie, en pratique malheureusement il y a toujours moyen de contourner les lois, ne pas annoncer la grossesse par exemple).
4)Si la mère a décidé de garder l'enfant et que le géniteur a décidé de ne pas être père, ce dernier n'a aucun droit ni aucun devoir envers l'enfant, qui est considéré juridiquement comme n'ayant aucun lien de parenté avec lui.
Quoi qu'il en soit, il est inadmissible de forcer quelqu'un à avoir un enfant.
C'est une décision qui aura un impact majeur sur la suite de la vie d'un individu, et personne ne devrait pouvoir la prendre à sa place.
Ce que ton frère a subi, c'est du niveau de gravité d'un viol.
Et le pire, c'est que c'est légal! (le scénario 'normal' que j'expose ici ne correspond pas du tout aux textes de lois).
Il a bien du courage ton frère.
Pour ma part, je n'aurais pas supporté ce qu'il a vécu.
J'ai déjà imaginé ce genre de scénario catastrophe (me retrouver avec une femme enceinte de moi, sans aucun recours légal pour ne pas devenir père), et je n'envisage que deux issues:
-tenter de la convaincre d'avorter
-me suicider si elle refuse.
Dernière édition par Asperzebre le Sam 25 Mar 2017 - 19:10, édité 3 fois (Raison : coquilles)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Chère Csilla
désolé si je t'ai blessée
je ne t'ai jamais agressée
C'est mon défaut : je pousse certains raisonnements jusqu'à leurs ultimes conséquences possibles. J'intellectualise, quoi, ou je continue le "roman" jusqu'à ce que....
Je suis du genre pessimiste, enfin : pas opti (chien ; ou chat)
mais "allenien"
(ne pas confondre avec alien, ou aliéné )
c'est à dire genre Woody (comme d'autres se disaient marxistes tendance Groucho )
c'est à dire encore
on parle de choses graves mais
insoutenable légèreté de l'être oblige
je cherche ce qui est risible ou absurde dans ce que l'on peut proférer de plus sérieux.
Je ne prétends pas que ça aide.
Et la preuve est faite que ça peut engendrer de l'incompréhension.
Sur la pointe des pieds, j'oserai néanmoins ajouter :
comment prévoir que la vie restera stable, le couple solide, la famille unie ?
(Je sais, je suis un emmerdeur
mais quand-même, chère Csilla.)
désolé si je t'ai blessée
je ne t'ai jamais agressée
C'est mon défaut : je pousse certains raisonnements jusqu'à leurs ultimes conséquences possibles. J'intellectualise, quoi, ou je continue le "roman" jusqu'à ce que....
Je suis du genre pessimiste, enfin : pas opti (chien ; ou chat)
mais "allenien"
(ne pas confondre avec alien, ou aliéné )
c'est à dire genre Woody (comme d'autres se disaient marxistes tendance Groucho )
c'est à dire encore
on parle de choses graves mais
insoutenable légèreté de l'être oblige
je cherche ce qui est risible ou absurde dans ce que l'on peut proférer de plus sérieux.
Je ne prétends pas que ça aide.
Et la preuve est faite que ça peut engendrer de l'incompréhension.
Sur la pointe des pieds, j'oserai néanmoins ajouter :
comment prévoir que la vie restera stable, le couple solide, la famille unie ?
(Je sais, je suis un emmerdeur
mais quand-même, chère Csilla.)
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@ asper
Non, je ne pense pas, en fait je ne connais pas tous les tenants et aboutissants juridiques,
mais mon frère a reconnu l'enfant. La suite va se soi.
De plus, comme ils formaient un "couple" (même bancal) il s'est senti une "responsabilité" impossible à nier.
Que se serait-il passé s'il n'avait pas reconnu l'enfant ?
Procès ? Guerres ? Ou indifférence de la mère qui avait eu ce qu'elle désirait : un enfant ?
(A l'époque, pas de tests ADN, maintenant si.)
Et culpabilité, avec cette sourde pensée présente dans son crâne ?
Non, je pense qu'il a opéré le bon choix.
Par la suite, il a été heureux, d'avoir cet enfant,
sauf que ça lui a pourri son organisation de vie.
Bon, ça a été sa vie, pas la mienne...
Mais non, asper, te suicide pas, on t'
Et la vie est un long combat.
Tenons bon, mes frères et mes soeurs !!!
Non, je ne pense pas, en fait je ne connais pas tous les tenants et aboutissants juridiques,
mais mon frère a reconnu l'enfant. La suite va se soi.
De plus, comme ils formaient un "couple" (même bancal) il s'est senti une "responsabilité" impossible à nier.
Que se serait-il passé s'il n'avait pas reconnu l'enfant ?
Procès ? Guerres ? Ou indifférence de la mère qui avait eu ce qu'elle désirait : un enfant ?
(A l'époque, pas de tests ADN, maintenant si.)
Et culpabilité, avec cette sourde pensée présente dans son crâne ?
Non, je pense qu'il a opéré le bon choix.
Par la suite, il a été heureux, d'avoir cet enfant,
sauf que ça lui a pourri son organisation de vie.
Bon, ça a été sa vie, pas la mienne...
Mais non, asper, te suicide pas, on t'
Et la vie est un long combat.
Tenons bon, mes frères et mes soeurs !!!
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness: concernant ton frère, bien sûr je ne suis pas lui, et si une part de lui lui disait qu'il fallait assumer cet enfant, il a fait le bon choix.
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
- Sur l'égalité des sexes:
La loi est très mal faite en ce qui concerne la procréation, et il y a une inégalité de traitement des sexes absolument insupportable.
Mais comme c'est l'homme qui a le mauvais rôle, vous n'entendrez pas beaucoup de revendications à ce sujet: les revendications féministes d'égalité des sexes concernant quasi-exclusivement les aspects où les femmes sont en situation de désavantage.
J'ai la forte impression qu'on est pas en train d'assister à l'instauration d'une parité dans la société, mais qu'on est en face d'une prise de pouvoir: avant c'était les hommes qui dominaient les femmes, là on est en période de transition, et ensuite ce sera les femmes qui domineront les hommes.
J'ai bien peur que la situation d'une homme en 2050 ne soit pas plus enviable que celle d'une femme en 1950.
J'ai bien l'impression que maintenant déjà, en 2017, il soit largement préférable d'être une femme que d'être un homme dans notre société, même si il reste encore quelques points négatifs à être une femme, que je ne nie pas.
Dans les mœurs, il reste encore du machisme, principalement dans les générations les plus âgées, et certaines femmes sont encore victimes d'inégalités de traitement à cause de ça, mais celui-ci disparaît progressivement, les 'vieux machistes' étant progressivement remplacés par des 'jeunes considérant la femme comme l'égale de l'homme'.
Sur le plan juridique par contre, les femmes ont rattrapé et dépassé les hommes depuis un petit moment déjà, et elles sont maintenant en train de creuser l'écart...
Quelques exemples de discrimination sexistes dans la loi actuelle:
Mon exemple le plus en lien avec ce fil, et dont je parlais au message précédent: une femme décide de son avenir, elle choisit si elle veut être mère ou non, et choisit combien d'enfants elle veut (sauf naissance imprévue de jumeaux, triplés...)
Un homme ne peut décider d'être père ou non: si sa femme veut garder l'enfant et que lui n'en veut pas, il n'a pas son mot à dire, l'enfant naîtra et il sera père.
Si sa femme ne veut pas garder l'enfant, et que lui le souhaite, il n'a toujours pas son mot à dire: la femme avortera et il ne sera pas père.
Dans tous les cas, la loi dit que c'est la femme qui décide, et qu'elle est en droit d'imposer sa décision à l'homme.
Autre exemple de discrimination sexiste:
Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes, mais l'inverse n'existe pas: une entreprise ne peut pas avoir 90% d'hommes et 10% de femmes, pour cause de discrimination sexiste, mais elle peut avoir 100% de femmes ça ne pose aucun souci.
On pourrait me rétorquer que cette loi a été prévue pour contrer le machisme ambiant, et imposer aux employeurs d'embaucher des femmes, mais pourquoi n'a t'elle pas été écrite de manière égalitaire?
Si on souhaitait par exemple imposer au moins 30% de femmes dans une entreprise, pourquoi ne pas avoir écrit un texte comme celui-ci: "Dans toute entreprise, le genre le moins représenté parmi les employés devra atteindre 30%. "?
Il y a aussi le fait que la femme ait la priorité sur l'homme quand il s'agit de rester en vie: la vie d'une femme est beaucoup plus précieuse et importante que celle d'un homme, lui il peut mourir on s'en fout.
Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple.
Au niveau des mœurs, ça se constate tous les jours. La société se contrefiche qu'il y ait des morts, ou de la souffrance, tant que ce ne sont que des hommes qui sont concernés.
Dès que des femmes sont touchées, l'émotion devient tout de suite beaucoup plus importante.
Récemment par exemple, il y a eu une association qui dénonçait qu'on laisse mourir des gens dans la rue, ils parlaient de 500 morts dans la rue, dont 46 femmes et enfants.
Réaction type attendue: "Vous vous rendez compte? Il y a des femmes et des enfants qui meurent dans la rue, c'est scandaleux!"
On creuse un peu? 500-46= 454. on parle ici de 46 femmes et enfants morts pour 454 hommes morts, et ce qui est censé choquer c'est les 46 femmes/enfants, les hommes morts en nombre dix fois plus important, c'est secondaire?
Dans le même genre, toujours dans le domaine de la lutte contre la précarité, il y a eu il y a quelques semaines, peut-être un mois, un reportage sur les femmes sans-abri.
Les réalisateurs du reportage s'offusquaient qu'environ 40% des sans-abris soient des femmes ou des enfants, ils brandissaient ça comme un argument choc, pour inciter les gens à réagir.
La réaction type attendu étant: "40% de femmes/enfants à la rue, c'est insupportable, il faut agir, on ne peut pas les laisser comme ça."
Là encore, on creuse un peu? 40% des sans abris sont des femmes ou enfants, ça signifie que 60% sont des hommes, soit une fois et demie plus d'hommes dans la rue que de femmes+enfants réunis (et si on souhaite enlever les enfants du calcul pour ne comparer que les hommes et les femmes, on arrive probablement aux alentours de 2 hommes pour 1 femme).
Ces hommes là, on s'en fout?
100 femmes à la rue c'est intolérable, mais 200 hommes à la rue c'est bon, c'est pas trop grave? C'est acceptable qu'ils soient sans abri car c'est des hommes, et qu'ils comptent beaucoup moins que les femmes?
Et allez, juste pour rigoler un peu, une petite dernière: la définition juridique du viol.
Magnifique n'est-ce pas?Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise (Articles 222-23 et suivants du Code pénal).
Ça signifie tout simplement qu'un homme qui contraint une femme à une relation sexuelle non désirée, c'est du viol, mais que l'inverse n'est pas vrai.
Si une femme me contraint à un acte sexuel, elle ne m'a pas violé.
Pour me violer, il aurait fallu qu'elle me pénètre, c'est inscrit dans la loi, hors lors d'un acte sexuel, c'est l'homme qui pénètre la femme, et pas l'inverse...
Et bien sûr, en se basant sur cette définition du viol (qui ne semble choquer personne à part moi, je n'ai jamais vu une seule personnalité publique appelant à la modifier), on fait diverses statistiques montrant que les hommes ont de bas instincts et violent beaucoup de femmes, alors que ces dernières savent se tenir et ne violent jamais d'hommes...
Si on ignore cette définition, et qu'on met tout le monde à égalité, on se retrouve presque à 50-50.
Je me réfère ici (sans lien malheureusement, mais ce n'est pas mon habitude de mentir) à une étude menée au près de collégiens/collégiennes aux états-unis, leur demandant de répondre à un questionnaire sur le harcèlement sexuel, et 46% des victimes sont des garçons, 54% sont des filles, on est très loin des statistiques officielles sur le viol.
Je vous laisse réfléchir sur ce dernier exemple, il y a de quoi cogiter un bon moment sur l'état des rapports hommes/femmes dans notre société
Bien sûr, tout ce que j'écris dans ce spoiler c'est tabou.
Oulàlà attention, n'allez surtout pas tenir ce genre de discours en société.
Il ne faut surtout pas dire ça, sinon on est un gros macho sexiste hautain et méprisant, avec des revendications débiles, et qui injurie les pauvres femmes si inférieures aux hommes et qui luttent pour obtenir un peu de dignité (je caricature un peu, mais à peine, on m'a déjà tenu ce genre de propos).
Le discours "acceptable", c'est de dire que les femmes sont victimes de grosses discriminations sexistes dans notre société, qu'elles sont encore très loin d'être considérées comme l'égal de l'homme, que les hommes devraient avoir honte, faire plus d'efforts, et surtout, qu'en aucun cas ils n'aient l'indécence d'avoir la moindre revendication touchant à l'égalité des sexes, revendications qui sont l'apanage exclusif des femmes.
Pour que ça passe encore mieux, il est de bon ton d'ajouter un peu d'auto-flagellation: "Nous les hommes on est tous des salauds, on est lâches, on est faibles, on est sans cœur, on ne peut qu'admirer les femmes qui sont si douces et à la fois si fortes".
Si vous rajoutez par dessus ce discours quelques mots-clés qui font bien comme "société patriarcale", c'est le top du top, vous êtes l'homme idéal, celui sur lequel tous les autres devraient prendre exemple...
Dernière édition par Asperzebre le Dim 26 Mar 2017 - 13:51, édité 2 fois (Raison : correction)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness, désolée c'est peut-être moi qui me sens agressée pour pas grand chose. En fait, je suis d'accord avec ce que tu dis.
Évidemment, on ne peut pas garantir que l'environnement restera stable pour toujours. Je disais simplement que s'il n'est pas stable à l'instant où on décide de faire un enfant, peut-être vaut-il mieux régler les problèmes avant. Personne ne peut prévoir qu'il n'y aura pas de problèmes plus tard, mais autant commencer sans problèmes...
Asperzebre, je suis plutôt d'accord avec toi. On entend beaucoup parler aujourd'hui de féminisme, d'inégalités hommes-femmes du point de vue des femmes, les femmes sont moins bien considérées, moins bien payées etc etc... Mais on oublie qu'il y aussi des inégalités pour les hommes. La dernière que j'ai rencontrée, c'est qu'un homme qui pleure est mal vu, est une "fillette", un "fragile". Ca passe mieux pour une femme. (Le revers de la médaille c'est qu'il est considéré comme normal qu'une femme pleure, donc qu'elles sont toutes des pleurnichardes ?)
Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin... Après il y a la persuasion, le chantage etc etc, mais je vois mal comment un homme pourrait se retrouver dans une femme sans le vouloir. Il faut admettre que c'est plus facile dans l'autre sens.
Évidemment, je ne veux pas dire que tous les hommes sont des pervers incontrôlables et que les femmes sont toutes des anges. Je suis bien d'accord avec toi sur la théorie, mais dans la pratique, j'ai du mal à imaginer.
Et je pense que la notion de pénétration est importante car une pénétration non voulue peut être très traumatisante physiquement. Pour le harcèlement sexuel moral, les attouchements, etc, ce sont d'autres définitions mais c'est aussi puni par la loi. Heureusement d'ailleurs.
Évidemment, on ne peut pas garantir que l'environnement restera stable pour toujours. Je disais simplement que s'il n'est pas stable à l'instant où on décide de faire un enfant, peut-être vaut-il mieux régler les problèmes avant. Personne ne peut prévoir qu'il n'y aura pas de problèmes plus tard, mais autant commencer sans problèmes...
Asperzebre, je suis plutôt d'accord avec toi. On entend beaucoup parler aujourd'hui de féminisme, d'inégalités hommes-femmes du point de vue des femmes, les femmes sont moins bien considérées, moins bien payées etc etc... Mais on oublie qu'il y aussi des inégalités pour les hommes. La dernière que j'ai rencontrée, c'est qu'un homme qui pleure est mal vu, est une "fillette", un "fragile". Ca passe mieux pour une femme. (Le revers de la médaille c'est qu'il est considéré comme normal qu'une femme pleure, donc qu'elles sont toutes des pleurnichardes ?)
Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin... Après il y a la persuasion, le chantage etc etc, mais je vois mal comment un homme pourrait se retrouver dans une femme sans le vouloir. Il faut admettre que c'est plus facile dans l'autre sens.
Évidemment, je ne veux pas dire que tous les hommes sont des pervers incontrôlables et que les femmes sont toutes des anges. Je suis bien d'accord avec toi sur la théorie, mais dans la pratique, j'ai du mal à imaginer.
Et je pense que la notion de pénétration est importante car une pénétration non voulue peut être très traumatisante physiquement. Pour le harcèlement sexuel moral, les attouchements, etc, ce sont d'autres définitions mais c'est aussi puni par la loi. Heureusement d'ailleurs.
Csilla- Messages : 97
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Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
"La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;"
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ISIS75 a écrit: on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges
Ah bon, ben je suis pas au courant de ça... (faut dire que je ne sors pas beaucoup ^^)
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ISIS, tu illustres parfaitement la raison pour laquelle je disais que mon message précédent est tabou.
J'ose dire quelque chose qui sort du consensus, et la réaction "moi qui pensais être sur un forum de surdoués" ne se fait pas attendre bien longtemps.
Csilla, vu que ce que j'écris n'est pas 'politiquement correct', je te réponds en spoiler.
J'ose dire quelque chose qui sort du consensus, et la réaction "moi qui pensais être sur un forum de surdoués" ne se fait pas attendre bien longtemps.
Csilla, vu que ce que j'écris n'est pas 'politiquement correct', je te réponds en spoiler.
- Spoiler:
- Csilla a écrit:Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin...
C'est le principe, oui, elle s'assied exprès sur son engin.
Pour ce qui est de la capacité à violer, je suppose que tu fais ici référence à la force physique, un homme pouvant mieux résister à une femme que l'inverse?
J'ai des objections.
La 1ère: même si en moyenne, un homme est plus fort qu'une femme, ce n'est pas systématique, il y a des femmes plus fortes que beaucoup d'hommes.
Si une championne d'haltérophilie décidait de me violer, je me verrais mal lui tenir tête par ma force physique.
Elle ferait sa petite affaire et basta, affaire classée.
Le 2nde: même une femme 'fragile' de 1m60 et 40kg est capable de violer un rugbyman, il y a d'autres moyens que la force pure.
Un peu de drogue dans ses aliments par exemple, c'est assez efficace pour l'empêcher de se défendre.
La contrainte psychologique fonctionne pas mal aussi.
Les femmes qui violent des hommes ça existe, c'est un sujet assez tabou dans notre société, qui va jusqu'à le nier sur le plan juridique, mais ça reste une réalité.
Si tu veux quelques liens qui parlent un peu de ça:
Celui ci, très bon:
http://cheekmagazine.fr/societe/viol-masculin/
Dans un autre registre, celui-ci:
http://www.aufeminin.com/news-societe/viol-masculin-ces-hommes-brisent-le-tabou-a-travers-des-photos-s2145102.html
je te mets aussi un témoignage:
http://www.madmoizelle.com/viol-conjugal-homme-337616
Bonne lecture
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bon, là je ne comprends pas trop.
@Csilla, pas de problème particulier . Sobriété du "discours". Je pourrais pinailler sur des détails, mais non.
@Asper, j'ai un peu + de difficulté.
- J'ai tendance à être d'accord avec ses logiques. Ce qui me gêne, c'est que j'ai toujours eu le plaisir d'être "féministe", et que je suis inquiet de l'évolution des mentalités actu, dans certains pays, y compris le nôtre (officiellement, tout baigne, c'est même bisounours, mais insidieusement, ça régresse souvent.)
- Je ressens un léger malaise quant à ta peur vraiment très forte de te retrouver père sans l'avoir voulu. (On peut réduire les risques, cf + bas)
Tu sais, j'ai connu l'époque du début de la contraception, laquelle était alors loin d'être généralisée. Et c'est toute ma génération de potes (garçons ET filles) qui craignaient,
l'avortement était illégal, mais la "libération sexuelle" avait eu lieu. Je te laisse imaginer.
Ben...on faisait avec.
mais @ISIS, ça ne fonctionne plus.
Je cite : "Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant...."etc......
Je ne comprends pas : dans quelle société vivons-nous ? Précise, ISIS ! Je ne pige pas.
Je ne comprends pas et suis en TOTAL désaccord avec ce postulat !
Et la femme n'a pas TOUJOURS moins de privilèges. Y compris juridiquement parlant.
Bon, je m'abstiens d'évoquer le viol, qui est un vrai crime.
2 stories. Une pas perso, l'autre si.
-Dans certains cercles bien religieux (et névrotiquement faux-culs) de la société US, les jeunes filles préfèrent conserver leur virginité pour le mariage.
Conséquemment, elles ne pratiquent (très régulièrement) que le sexe oral et/ou la sodomie. Oui, parce qu'on vit AUSSI dans une société du porno, quand-même, merde ! faut assurer !
No comment.
-Un jour, une de mes ex a disparu 15 jours. Why ?
"Why ?" lui ai-je demandé à sa réapparition ."Je t'expliquerai, un jour" me répondit-elle.
Et un soir, dans une atmosphère intime, en effet , elle me raconta : elle s'était retrouvée enceinte (de moi), et était allée se faire avorter ET ligaturer les trompes. Toute seule.
J'ai pleuré. Nous avons pleuré. Et puis la vie a continué.
Précision : elle avait un stérilet, qui s'était déplacé et n'avait plus rempli son office.
Ben voili voilou, la Vie, quoi.
Y'a pire.
@Csilla, pas de problème particulier . Sobriété du "discours". Je pourrais pinailler sur des détails, mais non.
@Asper, j'ai un peu + de difficulté.
- J'ai tendance à être d'accord avec ses logiques. Ce qui me gêne, c'est que j'ai toujours eu le plaisir d'être "féministe", et que je suis inquiet de l'évolution des mentalités actu, dans certains pays, y compris le nôtre (officiellement, tout baigne, c'est même bisounours, mais insidieusement, ça régresse souvent.)
- Je ressens un léger malaise quant à ta peur vraiment très forte de te retrouver père sans l'avoir voulu. (On peut réduire les risques, cf + bas)
Tu sais, j'ai connu l'époque du début de la contraception, laquelle était alors loin d'être généralisée. Et c'est toute ma génération de potes (garçons ET filles) qui craignaient,
l'avortement était illégal, mais la "libération sexuelle" avait eu lieu. Je te laisse imaginer.
Ben...on faisait avec.
mais @ISIS, ça ne fonctionne plus.
Je cite : "Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant...."etc......
Je ne comprends pas : dans quelle société vivons-nous ? Précise, ISIS ! Je ne pige pas.
Je ne comprends pas et suis en TOTAL désaccord avec ce postulat !
Et la femme n'a pas TOUJOURS moins de privilèges. Y compris juridiquement parlant.
Bon, je m'abstiens d'évoquer le viol, qui est un vrai crime.
2 stories. Une pas perso, l'autre si.
-Dans certains cercles bien religieux (et névrotiquement faux-culs) de la société US, les jeunes filles préfèrent conserver leur virginité pour le mariage.
Conséquemment, elles ne pratiquent (très régulièrement) que le sexe oral et/ou la sodomie. Oui, parce qu'on vit AUSSI dans une société du porno, quand-même, merde ! faut assurer !
No comment.
-Un jour, une de mes ex a disparu 15 jours. Why ?
"Why ?" lui ai-je demandé à sa réapparition ."Je t'expliquerai, un jour" me répondit-elle.
Et un soir, dans une atmosphère intime, en effet , elle me raconta : elle s'était retrouvée enceinte (de moi), et était allée se faire avorter ET ligaturer les trompes. Toute seule.
J'ai pleuré. Nous avons pleuré. Et puis la vie a continué.
Précision : elle avait un stérilet, qui s'était déplacé et n'avait plus rempli son office.
Ben voili voilou, la Vie, quoi.
Y'a pire.
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Scuses, j'avais pas reçu les posts de Godzilla et d'Asper.
Oui, les propos d'ISIS donnent envie de réagir, je viens d'ailleurs de réagir moi-même.
C'est évident !
Mal exprimé ? Ou pas sympa ?
ISIS, prends pas les zèbres pour des gnous !
Ou pas non plus
Oui, les propos d'ISIS donnent envie de réagir, je viens d'ailleurs de réagir moi-même.
C'est évident !
Mal exprimé ? Ou pas sympa ?
ISIS, prends pas les zèbres pour des gnous !
Ou pas non plus
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ifness, être féministe ce n'est pas ça que je reproche.
Je le suis moi-même, dans le sens 'défense des droits des femmes'.
Ce qui me gène c'est être uniquement féministe, c'est à dire de considérer que seules les femmes ont des problèmes et que pour les hommes tout va bien, il n'y a aucune revendication à avoir.
J'ai l'impression que ce féminisme à sens unique gagne beaucoup de terrain dans notre société.
Tout ça pour dire que tu peux être d'accord avec mes logiques ET féministe, les deux ne sont pas du tout incompatibles
Je le suis moi-même, dans le sens 'défense des droits des femmes'.
Ce qui me gène c'est être uniquement féministe, c'est à dire de considérer que seules les femmes ont des problèmes et que pour les hommes tout va bien, il n'y a aucune revendication à avoir.
J'ai l'impression que ce féminisme à sens unique gagne beaucoup de terrain dans notre société.
Tout ça pour dire que tu peux être d'accord avec mes logiques ET féministe, les deux ne sont pas du tout incompatibles
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
En fait, la définition du féminisme c'est de vouloir l'égalité entre hommes et femmes. Il n'y a pas d'idée de supériorité de la femme ou de vouloir régler uniquement les problèmes des femmes. Je pense que le fait d'appeler ça "féminisme" induit beaucoup de gens en erreur, qui en entendant "femme" dans le mot se disent que les féministes ne se soucient que des femmes.
Et de fait, c'est ce qui se passe. Si on dit aujourd'hui que les hommes aussi vivent des injustices, on leur répondra "hé mais attendez, vous êtes payé 25% plus pour le même travail vous avez rien à dire !".
Bref, je suis d'accord. Et le mot "féminisme" ne convient pas, à mon sens.
Asperzebre, merci pour tes liens. C'est vrai que comme cela ne me concerne pas vraiment, je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet. Effectivement, je pense que mon idée venait du fait que les hommes sont en général plus grands et forts que les femmes... J'ai honte maintenant, merci de m'avoir ouvert l'esprit
Et de fait, c'est ce qui se passe. Si on dit aujourd'hui que les hommes aussi vivent des injustices, on leur répondra "hé mais attendez, vous êtes payé 25% plus pour le même travail vous avez rien à dire !".
Bref, je suis d'accord. Et le mot "féminisme" ne convient pas, à mon sens.
Asperzebre, merci pour tes liens. C'est vrai que comme cela ne me concerne pas vraiment, je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet. Effectivement, je pense que mon idée venait du fait que les hommes sont en général plus grands et forts que les femmes... J'ai honte maintenant, merci de m'avoir ouvert l'esprit
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
On est tous d'accord au final.
Attention au poids des mots et à leurs interprétations à l'écrit. Je suis entièrement d'accord avec toi Csilla sur la mauvaise interprétation de la notion de "féminisme" et qu'il faudrait utiliser un terme plus neutre afin d'enlever toute connotation sexiste.
Asperzebre, tu réagis vraiment comme une caricature... d'asperger !! J'aime beaucoup ! Et ce ne sera pas moi qui vais contredire tes raisonnements . (oui raisonnement car côté justesse de définition, c'est autre chose ) .
Je vous remercie d'avoir abordé le sujet de la paternité imposée (ainsi que la non-paternité imposée (cf Ifness)). Je me suis, à un moment donné, trop centrée sur l'aspect maternel.
Ifness, je pense qu'Isis a voulu dire que l'acte sexuel classique entre un homme et une femme (pénétration vaginale) comporte toujours des risques. Donc oui, quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires acceptent qu'il y ait une possibilité (une erreur) qu'une grossesse puisse survenir (on ne parle pas de l'après, mais du constat présent).
Bref, pour revenir au sujet de base, question très égoïste car elle n'intéresse que moi :
À 50,60,70 ans, regrette-t-on de ne pas avoir eu d'enfant ??
Attention au poids des mots et à leurs interprétations à l'écrit. Je suis entièrement d'accord avec toi Csilla sur la mauvaise interprétation de la notion de "féminisme" et qu'il faudrait utiliser un terme plus neutre afin d'enlever toute connotation sexiste.
Asperzebre, tu réagis vraiment comme une caricature... d'asperger !! J'aime beaucoup ! Et ce ne sera pas moi qui vais contredire tes raisonnements . (oui raisonnement car côté justesse de définition, c'est autre chose ) .
Je vous remercie d'avoir abordé le sujet de la paternité imposée (ainsi que la non-paternité imposée (cf Ifness)). Je me suis, à un moment donné, trop centrée sur l'aspect maternel.
Ifness, je pense qu'Isis a voulu dire que l'acte sexuel classique entre un homme et une femme (pénétration vaginale) comporte toujours des risques. Donc oui, quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires acceptent qu'il y ait une possibilité (une erreur) qu'une grossesse puisse survenir (on ne parle pas de l'après, mais du constat présent).
Bref, pour revenir au sujet de base, question très égoïste car elle n'intéresse que moi :
À 50,60,70 ans, regrette-t-on de ne pas avoir eu d'enfant ??
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Csilla:
En spoiler pour ne pas faire dévier le fil, et que les prochains messages soient des réponses à la nouvelle question de la mouette.
Premier point: tu n'as pas à avoir honte pour le viol masculin.
Tu ne connaissais pas, ce qui est parfaitement normal, la société n'en parle pas, c'est un sujet tabou.
Dans l'imaginaire collectif, un homme ne peut pas se faire violer par une femme, c'est tout à fait normal de penser ça, on a été éduqués pour penser ainsi.
Les association de défense des femmes violées/battues sont nombreuses, et on en entend régulièrement parler dans les médias, il y a des campagnes de sensibilisation au viol féminin.
Rien de tout ça pour les hommes, on nous laisse entendre que c'est un problème exclusivement féminin.
Si personne ne t'en parle, il y a très peu de chances que tu t'intéresses spontanément au viol masculin, et tu vas rester dans cette croyance qu'un homme ne peut être violé par une femme.
Tu as montré que tu avais l'ouverture d'esprit nécessaire pour remettre cette vision des choses en question
C'est déjà très bien, c'est mieux qu'une majorité de gens qui vont rester dans le déni et qui vont continuer à dire qu'un homme violé ça n'existe pas même après avoir vu le genre de liens que tu as regardé (la réaction la plus répandue étant de dire un truc comme: "oui mais ça c'est des cas vraiment exceptionnels, ça arrive une fois tous les 10 ans").
On a eu l'émancipation féminine (ce qui est très bien), mais l'émancipation masculine tarde un peu à suivre, la société est remplie de clichés sexistes sur les hommes, tu en as vu un aperçu en lisant les liens que je t'ai mis.
Un 'vrai homme', qui correspond au stéréotype: fort, sur de lui, protecteur, qui ne pleure jamais, toujours dispo pour une partie de jambes en l'air...ça n'existe presque que dans les films.
Les 'tapettes' (dans le sens: qui ne correspond pas à la définition du 'vrai homme'), c'est 99% des hommes, mais par conditionnement on fait presque tous semblant d'être dans les 1% de 'vrais hommes', car c'est le rôle social qui nous est imposé, et car c'est considéré honteux pour un homme de ne pas faire partie de ces 1%.
D'ailleurs, les hommes vivent souvent très mal le rôle qui leur est attribué, c'est facilement vérifiable en regardant les statistiques sur le suicide: beaucoup plus d'hommes se suicident que de femmes (mais ça n'est pas plus médiatisé que le viol masculin).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_suicide
En France par exemple, on est le 17ème pays au taux de suicide le plus élevé, avec chaque année 26 hommes pour 100.000 qui se suicident, et 7 femmes pour 100.000 (presque 4 fois plus d'hommes se suicidant que de femmes, étrange pour une société où il ferait bon être un homme, non?).
Je te rejoins sur le féminisme: c'est un mot fourre-tout, et on gagnerait à clarifier ça.
Le mot en lui-même est trompeur, puisqu'il renvoie à la notion de femme.
Il serait plus judicieux d'appeler ça 'paritarisme', comme pour 'parité', ou un autre mot dans le même ordre d'idée.
On pourrait ainsi distinguer:
-Le 'paritarisme' (qui correspondrait à la définition du féminisme: lutte contre les inégalités de sexe), auquel j'adhère.
-Le 'féminisme' (qui correspondrait à la pire interprétation de ce terme, à savoir l'équivalent féminin du machisme), que je condamne fortement.
Actuellement, on ne fait pas la distinction entre ces deux concepts pourtant très différents, et on utilise le mot 'féminisme' dans les deux cas.
D'ailleurs le féminisme que je propose de renommer 'paritarisme' gagnerait beaucoup à ce qu'on fasse cette distinction assez rapidement.
Il y a un certain nombre d'anti-féministes, qui le sont par opposition à la version sexiste de ce terme (ce qui est parfaitement légitime, ils s'y opposent tout comme de nombreuses femmes s'opposent au machisme), et je pense que la grande majorité d'entre eux ne seraient probablement pas 'anti-paritaristes'.
la mouette (tu permets que je t'appelle comme ça? C'est plus simple, il est long ton pseudo )
Juste par curiosité, j'aimerais savoir ce qui est caricatural d'Asperger dans mes messages.
Je suis Asperger, effectivement, mais je ne pensais pas que ça se voyait dans ce que j'écris (ça se voit dans mon pseudo, bien sûr, mais dans mes textes je ne vois pas ce qu'il y a d'anormal).
Je reviens à ton dernier message, en spoiler car c'est long et je ne veux pas faire dévier le fil de ta dernière question (à laquelle je ne peux répondre, je n'ai pas encore l'âge)
- Spoiler:
- Quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires sachent qu'il y a un risque, ça je suis d'accord.
Pour ma part, je n'ai eu de rapports sexuels qu'avec une seule femme dans ma vie.
Avant d'avoir des relations avec elle, je lui ai parlé de mon refus catégorique d'être père, j'ai tenu à m'assurer qu'on n'aurait pas d'enfant, qu'en cas de dysfonctionnement de nos moyens contraceptifs, elle irait avorter.
C'était la condition sine qua non pour que j'accepte d'avoir des rapports (et ça sera à nouveau la condition sine qua non avec la ou les futures femmes qui partageront ma vie, si j'arrive à retrouver une compagne un jour).
Le problème étant que, si un jour une femme me dit "oui bien sûr, j'avorterais si je tombe enceinte" alors qu'en fait elle est anti-avortement et me dit ça juste pour me convaincre d'accepter de coucher avec elle, je l'aurais dans l'os.
J'ai certaines particularités en lien avec mon syndrome d'Asperger qui font que je ne supporte absolument pas les enfants en bas-âge.
Passer quelques heures avec un bébé 'normal', ou une heure (voire moins) avec un bébé qui crie beaucoup et fort me met dans un état proche du malaise.
Il me faudra au moins une journée de calme pour m'en remettre, dont plusieurs heures isolé dans le noir en position fœtale dans mon lit, sans aucun bruit, rien que pour apaiser les pulsations douloureuses dans mon crâne à chaque battement de mon cœur.
Je serais totalement incapable de supporter la présence quotidienne d'un bébé chez moi, ça transformerait ma vie en cauchemar.
M'imposer d'être père, c'est m'imposer de mettre fin à ma relation avec la mère et de déménager, afin de ne pas vivre avec le bébé.
Pour peu qu'on exige de moi une pension alimentaire, c'est aussi m'imposer des contraintes financières, donc m'imposer de trouver un travail, (ce qui est également un point très délicat pour moi, les rares expériences que j'ai eues dans ce domaine m'ayant amené au burn-out au bout de 3 mois seulement. J'espère remédier à cette situation mais je ne suis pas du tout certain d'y parvenir, et je tiens absolument à cette possibilité de conserver une vie à peu près décente si je ne parviens pas à trouver de travail qui me convient).
Même en faisant abstraction de mes particularités liées à Asperger, il y a aussi un aspect psychologique absolument destructeur à prendre en compte:
Je ne consens à avoir une relation sexuelle qu'à condition que la femme ne veuille pas d'enfant et décide d'avorter en cas de grossesse.)
Si une femme me mentait en me disant vouloir avorter en cas de grossesse, alors qu'elle n'en a nullement l'intention, je considérerais ça comme un véritable viol, dans le sens où ce serait une relation sexuelle non consentie.
Pour être exact, au moment de la relation je serais consentant, mais ce consentement aurait été obtenu par mensonge, et ne serait donc pas valable.
Imaginons que je subisse une paternité forcée, que je quitte la mère, et qu'on me contraigne à payer une pension alimentaire.
Dans ce scénario, j'ai été violé et je suis contraint par la loi à envoyer tous les mois de l'argent à la femme qui m'a violé, qui, de son côté, ne sera jamais inquiétée par la justice.
Moi qui ne supporte pas les injustices, je ne pourrais m'y résigner.
N'ayant aucun recours légal pour échapper à cette injustice, le suicide serait ma seule option.
Je n'ai nullement envie d'en arriver là, mais il faut bien comprendre que j'irais jusqu'à cette extrémité si je n'ai pas d'autres recours, d'où la grande importance que j'accorde à ne pas subir une paternité forcée, et d'où mon désarroi face à l'absence totale de protection juridique pour les hommes sur ce sujet.
Dernière édition par Asperzebre le Lun 27 Mar 2017 - 9:17, édité 1 fois (Raison : correction de fautes)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Asperzebre:
Pour ce qui est de la paternité forcée etc... Est-ce qu'un homme est obligé d'être reconnu père de son enfant ? Il me semble que parfois, les pères ne reconnaissent pas leurs enfants. Du coup si quelqu'un vous fait un enfant dans le dos, est-ce qu'il ne "suffit" pas de dire qu'il n'est pas de vous ou que vous n'en voulez pas, et du coup, la mère se débrouille avec, et pas d'obligations, pas de pension etc... ?
Je sais bien que cela implique d'autres choses, que renoncer à son enfant n'est pas facile et tout, mais est-ce qu'il y a vraiment un trou comme ça dans la loi ? Parce que si oui c'est grave...
- Spoiler:
- Effectivement, j'avais entendu parler des hommes qui se faisaient violer par un homme, mais pas trop par des femmes. Cela dit, il est vrai que cela arrive moins souvent que l'inverse, mais ce n'est pas une raison pour le cacher au contraire...
Pour le suicide, il me semble que plus d'hommes se suicident que de femmes, mais que au contraire, plus de femmes font de tentatives que d'hommes. Mais comme on met un peu tout dans la "tentative de suicide" (j'ai connu une fille qui a regardé ses médicaments en se disant "je pourrais essayer de tous les avaler" et qui a ensuite crié sur tout les toits qu'elle avait fait une TS. Pour moi ça n'en est pas une, elle n'a rien tenté (et heureusement) d'autant plus qu'on ne se vante pas de ça, mais bon bref), ça ne veut peut-être rien dire. Peut-être que les femmes font cela pour appeler à l'aide et qu'elles font en quelque sorte exprès que ça ne marche pas, tandis que les hommes ont vraiment la volonté de mourir. Et justement, ils n'appellent pas à l'aide parce qu'ils ne veulent pas être vus comme des "tapettes"...
Il y a eu deux hommes dont j'ai été très proche dans ma vie, et cela m'a permis de voir qu'ils ont aussi des faiblesses, qu'ils peuvent pleurer autant que moi, et qu'eux aussi ont besoin d'être protégés. Donc je comprends ce que tu veux dire. Mais malheureusement, comme tu le dis, ce n'est pas l'image que la société montre des hommes.
Pour ce qui est de la paternité forcée etc... Est-ce qu'un homme est obligé d'être reconnu père de son enfant ? Il me semble que parfois, les pères ne reconnaissent pas leurs enfants. Du coup si quelqu'un vous fait un enfant dans le dos, est-ce qu'il ne "suffit" pas de dire qu'il n'est pas de vous ou que vous n'en voulez pas, et du coup, la mère se débrouille avec, et pas d'obligations, pas de pension etc... ?
Je sais bien que cela implique d'autres choses, que renoncer à son enfant n'est pas facile et tout, mais est-ce qu'il y a vraiment un trou comme ça dans la loi ? Parce que si oui c'est grave...
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
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Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Paternité imposée ou forcée :
- Oui, je me pose la même question que toi Csilla, reconnaitre l'enfant n'est pas obligatoire pour le père (il me semble), alors qu'il l'est évidemment chez la femme. Peut-être sommes-nous dans l'erreur ?
- pour Asperzebre:
- Ton raisonnement clair, méticuleux mais sans pincettes (sans prendre de précaution dans la forme ni dans l'impact des mots sur le ressenti), comme un cours d'autopsie. Ce n'est pas une critique, je pense être Asperger Hqi aussi (pour le moment officiellement hqi), mais ma sur-adaptation sociale (en plus d'estomper de façon considérable les traits autistiques) me permet de voir les petits détails que mes confrères ne peuvent auto-juger. J'aime bien ce genre d'écriture "propre", ça enlève les aspects brouillons de l'analyse. Même si, au final, Asperger ou pas, on ne peut s'empêcher de parler de soi, de faire référence à son vécu (finalement ma référence à l'autopsie n'est pas adéquate).
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- mouette:
Pour la référence à soi même, je pense que ça n'a rien à voir avec Asperger.
On parle de ce qu'on connait, et ce qu'on connait le mieux, c'est soi-même.
Il m'arrive très souvent de parler de moi (j'ai même l'impression que c'est plus souvent encore que les gens 'normaux', mais peut-être est-ce du au fait que je n'applique pas les 'filtres' que les autres appliquent?).
Je parle en tout cas souvent de mes problèmes, et j'ai tendance à les utiliser comme illustration pour dénoncer des problèmes plus généraux.
- paternité forcée aspect juridique:
Je ne suis pas juriste, je connais mal la loi, peut-être qu'il existe certains articles cachés qui font que, dans certaines circonstances particulières un homme peut ne pas reconnaître son enfant.
Le peu que j'en connais suffit pour savoir que dans le cas général, il y est obligé.
J'ai trouvé ceci en cherchant un peu:La mère peut imposer une paternité à son amant. Dès lors que la filiation génétique est prouvée (test ADN sur ordre du juge), le géniteur a le devoir de reconnaître l’enfant, et de lui apporter assistance financière (pension alimentaire), et ce, même si cette paternité n’a jamais été désirée (faire un gosse dans le dos). S’il refuse de se soumettre aux tests ADN, il sera présumé coupable, et donc tout de même condamné à reconnaître l’enfant et à payer une pension alimentaire.
Je continuerais de chercher un peu mieux tout à l'heure, je n'ai pas le temps tout de suite.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@csilla : me semble qu'avec un test de paternité... après, entre la Loi et la réalité.. le souci est là... depuis plusieurs années, je me dis que généralement, on n'enseigne pas assez aux hommes le sens des responsabilités. J'ai souvent l'impression qu'après mai 68, on est revenu au Moyen-Age ou 18e siècle. Ceci étant aussi vrai concernant l'écologie. C'est un choix mais pas le mien...
J'avais dit, sur un autre fil, que c'était aussi la faute aux femmes... c'est la faute aux deux, je pense...
Je connais une fille qui disait souvent (même à des inconnus) qu'elle avait fait des tentatives de suicides et s'était faite violée et elle semble schizophrène (5 hospitalisations en HP), ne sait tjs pas qu'elle est malade et semble tjs croire à ses délires (même sous traitement fort). Elle dit aussi au passage qu'une petit de 5-9 ans avait violé une petite fille sous ses yeux etc. Je ne sais pas si c'est ça que tu appelles "se vanter"
J'avais dit, sur un autre fil, que c'était aussi la faute aux femmes... c'est la faute aux deux, je pense...
Je connais une fille qui disait souvent (même à des inconnus) qu'elle avait fait des tentatives de suicides et s'était faite violée et elle semble schizophrène (5 hospitalisations en HP), ne sait tjs pas qu'elle est malade et semble tjs croire à ses délires (même sous traitement fort). Elle dit aussi au passage qu'une petit de 5-9 ans avait violé une petite fille sous ses yeux etc. Je ne sais pas si c'est ça que tu appelles "se vanter"
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Asperzebre a écrit:Ifness: concernant ton frère, bien sûr je ne suis pas lui, et si une part de lui lui disait qu'il fallait assumer cet enfant, il a fait le bon choix.
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
- Sur l'égalité des sexes:
La loi est très mal faite en ce qui concerne la procréation, et il y a une inégalité de traitement des sexes absolument insupportable.
Mais comme c'est l'homme qui a le mauvais rôle, vous n'entendrez pas beaucoup de revendications à ce sujet: les revendications féministes d'égalité des sexes concernant quasi-exclusivement les aspects où les femmes sont en situation de désavantage.
J'ai la forte impression qu'on est pas en train d'assister à l'instauration d'une parité dans la société, mais qu'on est en face d'une prise de pouvoir: avant c'était les hommes qui dominaient les femmes, là on est en période de transition, et ensuite ce sera les femmes qui domineront les hommes.
J'ai bien peur que la situation d'une homme en 2050 ne soit pas plus enviable que celle d'une femme en 1950.
J'ai bien l'impression que maintenant déjà, en 2017, il soit largement préférable d'être une femme que d'être un homme dans notre société, même si il reste encore quelques points négatifs à être une femme, que je ne nie pas.
Dans les mœurs, il reste encore du machisme, principalement dans les générations les plus âgées, et certaines femmes sont encore victimes d'inégalités de traitement à cause de ça, mais celui-ci disparaît progressivement, les 'vieux machistes' étant progressivement remplacés par des 'jeunes considérant la femme comme l'égale de l'homme'.
Sur le plan juridique par contre, les femmes ont rattrapé et dépassé les hommes depuis un petit moment déjà, et elles sont maintenant en train de creuser l'écart...
Quelques exemples de discrimination sexistes dans la loi actuelle:
Mon exemple le plus en lien avec ce fil, et dont je parlais au message précédent: une femme décide de son avenir, elle choisit si elle veut être mère ou non, et choisit combien d'enfants elle veut (sauf naissance imprévue de jumeaux, triplés...)
Un homme ne peut décider d'être père ou non: si sa femme veut garder l'enfant et que lui n'en veut pas, il n'a pas son mot à dire, l'enfant naîtra et il sera père.
Si sa femme ne veut pas garder l'enfant, et que lui le souhaite, il n'a toujours pas son mot à dire: la femme avortera et il ne sera pas père.
Dans tous les cas, la loi dit que c'est la femme qui décide, et qu'elle est en droit d'imposer sa décision à l'homme.
Autre exemple de discrimination sexiste:
Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes, mais l'inverse n'existe pas: une entreprise ne peut pas avoir 90% d'hommes et 10% de femmes, pour cause de discrimination sexiste, mais elle peut avoir 100% de femmes ça ne pose aucun souci.
On pourrait me rétorquer que cette loi a été prévue pour contrer le machisme ambiant, et imposer aux employeurs d'embaucher des femmes, mais pourquoi n'a t'elle pas été écrite de manière égalitaire?
Si on souhaitait par exemple imposer au moins 30% de femmes dans une entreprise, pourquoi ne pas avoir écrit un texte comme celui-ci: "Dans toute entreprise, le genre le moins représenté parmi les employés devra atteindre 30%. "?
Il y a aussi le fait que la femme ait la priorité sur l'homme quand il s'agit de rester en vie: la vie d'une femme est beaucoup plus précieuse et importante que celle d'un homme, lui il peut mourir on s'en fout.
Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple.
Au niveau des mœurs, ça se constate tous les jours. La société se contrefiche qu'il y ait des morts, ou de la souffrance, tant que ce ne sont que des hommes qui sont concernés.
Dès que des femmes sont touchées, l'émotion devient tout de suite beaucoup plus importante.
Récemment par exemple, il y a eu une association qui dénonçait qu'on laisse mourir des gens dans la rue, ils parlaient de 500 morts dans la rue, dont 46 femmes et enfants.
Réaction type attendue: "Vous vous rendez compte? Il y a des femmes et des enfants qui meurent dans la rue, c'est scandaleux!"
On creuse un peu? 500-46= 454. on parle ici de 46 femmes et enfants morts pour 454 hommes morts, et ce qui est censé choquer c'est les 46 femmes/enfants, les hommes morts en nombre dix fois plus important, c'est secondaire?
Dans le même genre, toujours dans le domaine de la lutte contre la précarité, il y a eu il y a quelques semaines, peut-être un mois, un reportage sur les femmes sans-abri.
Les réalisateurs du reportage s'offusquaient qu'environ 40% des sans-abris soient des femmes ou des enfants, ils brandissaient ça comme un argument choc, pour inciter les gens à réagir.
La réaction type attendu étant: "40% de femmes/enfants à la rue, c'est insupportable, il faut agir, on ne peut pas les laisser comme ça."
Là encore, on creuse un peu? 40% des sans abris sont des femmes ou enfants, ça signifie que 60% sont des hommes, soit une fois et demie plus d'hommes dans la rue que de femmes+enfants réunis (et si on souhaite enlever les enfants du calcul pour ne comparer que les hommes et les femmes, on arrive probablement aux alentours de 2 hommes pour 1 femme).
Ces hommes là, on s'en fout?
100 femmes à la rue c'est intolérable, mais 200 hommes à la rue c'est bon, c'est pas trop grave? C'est acceptable qu'ils soient sans abri car c'est des hommes, et qu'ils comptent beaucoup moins que les femmes?
Et allez, juste pour rigoler un peu, une petite dernière: la définition juridique du viol.Magnifique n'est-ce pas?Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise (Articles 222-23 et suivants du Code pénal).
Ça signifie tout simplement qu'un homme qui contraint une femme à une relation sexuelle non désirée, c'est du viol, mais que l'inverse n'est pas vrai.
Si une femme me contraint à un acte sexuel, elle ne m'a pas violé.
Pour me violer, il aurait fallu qu'elle me pénètre, c'est inscrit dans la loi, hors lors d'un acte sexuel, c'est l'homme qui pénètre la femme, et pas l'inverse...
Et bien sûr, en se basant sur cette définition du viol (qui ne semble choquer personne à part moi, je n'ai jamais vu une seule personnalité publique appelant à la modifier), on fait diverses statistiques montrant que les hommes ont de bas instincts et violent beaucoup de femmes, alors que ces dernières savent se tenir et ne violent jamais d'hommes...
Si on ignore cette définition, et qu'on met tout le monde à égalité, on se retrouve presque à 50-50.
Je me réfère ici (sans lien malheureusement, mais ce n'est pas mon habitude de mentir) à une étude menée au près de collégiens/collégiennes aux états-unis, leur demandant de répondre à un questionnaire sur le harcèlement sexuel, et 46% des victimes sont des garçons, 54% sont des filles, on est très loin des statistiques officielles sur le viol.
Je vous laisse réfléchir sur ce dernier exemple, il y a de quoi cogiter un bon moment sur l'état des rapports hommes/femmes dans notre société
Bien sûr, tout ce que j'écris dans ce spoiler c'est tabou.
Oulàlà attention, n'allez surtout pas tenir ce genre de discours en société.
Il ne faut surtout pas dire ça, sinon on est un gros macho sexiste hautain et méprisant, avec des revendications débiles, et qui injurie les pauvres femmes si inférieures aux hommes et qui luttent pour obtenir un peu de dignité (je caricature un peu, mais à peine, on m'a déjà tenu ce genre de propos).
Le discours "acceptable", c'est de dire que les femmes sont victimes de grosses discriminations sexistes dans notre société, qu'elles sont encore très loin d'être considérées comme l'égal de l'homme, que les hommes devraient avoir honte, faire plus d'efforts, et surtout, qu'en aucun cas ils n'aient l'indécence d'avoir la moindre revendication touchant à l'égalité des sexes, revendications qui sont l'apanage exclusif des femmes.
Pour que ça passe encore mieux, il est de bon ton d'ajouter un peu d'auto-flagellation: "Nous les hommes on est tous des salauds, on est lâches, on est faibles, on est sans cœur, on ne peut qu'admirer les femmes qui sont si douces et à la fois si fortes".
Si vous rajoutez par dessus ce discours quelques mots-clés qui font bien comme "société patriarcale", c'est le top du top, vous êtes l'homme idéal, celui sur lequel tous les autres devraient prendre exemple...
1/ il est faux de dire qu'une femme qui ne veut pas d'enfant ne peut pas en avoir. Sinon, le déni de grossesse n'existerait pas.
2/ le viol est possible sur un homme; l'érection est un mécanisme naturel qui peut tout à fait ne pas être corrélé à de l'excitation (ou alors TOUT les hommes sont des pervers le matin lorsqu'ils bandent par ex)
3/ tu interprète mal la loi "Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ". La loi dit "acte de pénétration" et en aucun cas autre chose. Donc une femme qui viole un homme est bien responsable d'un acte de pénétration (et peut importe que madame soit le pot et pas le couvercle si tu vois ce que je veux dire...!).
4/ "Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes" Oh ben ça alors. Moi qui suit dans le domaine du droit du travail tu m'apprends quelque chose... Quel est donc ce pourcentage?
5/ "Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple." Mais ... Arrête de nous pondre des lois. Ou sors les textes (et rend toi compte tout seul que tu inventes des lois)
Qui est ce qui te souffle toutes ces conneries? Qui est ce qui s'est improvisé juriste auprès de toi sans avoir vu un code de loi de sa vie?
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
\"Lainie a écrit:1/ il est faux de dire qu'une femme qui ne veut pas d'enfant ne peut pas en avoir. Sinon, le déni de grossesse n'existerait pas.
Je pense que ce qu'il tient à mettre en avant, c'est que c'est généralement la femme qui prend la contraception, et c'est elle qui choisit ou non l'avortement. Et même après l'accouchement, si elle n'en veut vraiment pas, elle peut mettre le bébé à l'adoption. Le père n'a pas son mot à dire.
\"Lainie a écrit:2/ le viol est possible sur un homme; l'érection est un mécanisme naturel qui peut tout à fait ne pas être corrélé à de l'excitation (ou alors TOUT les hommes sont des pervers le matin lorsqu'ils bandent par ex)
C'est ce qu'on a dit.
\"Lainie a écrit:3/ tu interprète mal la loi "Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ". La loi dit "acte de pénétration" et en aucun cas autre chose. Donc une femme qui viole un homme est bien responsable d'un acte de pénétration (et peut importe que madame soit le pot et pas le couvercle si tu vois ce que je veux dire...!).
Tu le dis toi-même: "Le viol est un acte de pénétration sexuelle [...] commis sur la personne d’autrui". La loi n'est pas très claire, mais pour moi, dans l'autre sens ça ne marche pas. Si l'homme n'a pas été pénétré, il ne s'agit "que" d'une agression sexuelle et non pas d'un viol. D'autant plus que c'est quasiment impossible à prouver pour un homme qu'il a été forcé à pénétrer quelqu'un.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1526
\"Lainie a écrit:4/ "Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes" Oh ben ça alors. Moi qui suit dans le domaine du droit du travail tu m'apprends quelque chose... Quel est donc ce pourcentage?
Il est de 40% (mais cela ne concerne que les grandes entreprises et entreprises de taille moyenne). Évidemment, si même ceux dont c'est le domaine ne connaissent pas la loi, il n'est pas étonnant qu'elle ne soit pas appliquée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_%C3%A0_la_repr%C3%A9sentation_%C3%A9quilibr%C3%A9e_des_femmes_et_des_hommes_au_sein_des_conseils_d%27administration_et_de_surveillance
Isis: je pense que la fille dont je parle ne souffrait que d'un manque d'attention. Elle en a eu par d'autres personnes, mais j'avoue que moi j'avais d'autres problèmes plus importants (à mon sens, tout est relatif évidemment). Le terme "se vanter" est peut-être un peu fort dans le cas où la personne a vécu un vrai traumatisme, mais elle n'avait pas l'air traumatisée par sa "tentative de suicide".
Mais j'avoue que j'ai aussi un problème, j'ai beaucoup de mal avec les usages abusifs de mots désignant des choses graves (suicide, dépression, anorexie etc...) parce que cela les banalise.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
SVP ne déviez pas trop du sujet itinial. Il fallait que les choses soit dites, certes, mais revenons au sujet de départ ou alors passez en mode mp. Désolée de devoir jouer les chieuses.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Peut-être faudrait-il clore le sujet ? En avons-nous fait le tour ? Je ne sais pas.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Mais comment peut-on citer un article Wikipédia qui stipule un pourcentage à respecter d'homme et de femme dans des conseils d'administration alors qu'on parle ici d'entreprise ?
Et SURTOUT que cette loi stipule "que la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut être inférieure à 40 % dans ces sociétés", donc pas "les femmes, juste les femmes"
Un conseil d'administration c'est une réunion de 3/4 clampins (voir plus, selon) qui disent si l'entreprise elle est gentille ou pas. Ces gens ne sont pas l'ensemble des salariés de l'entreprise.
Donc désolé mais non, il n'existe pas de loi obligeant les entreprises à avoir un certain pourcentage de femme concernant l'ensemble de leurs salariés.
Concernant les faits de viol... pas trop le temps de regarder là, je note cependant que puisque ce sont les hommes qui font les lois (on ne va pas se mentir hein ) libre à eux de les changer.
Et SURTOUT que cette loi stipule "que la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut être inférieure à 40 % dans ces sociétés", donc pas "les femmes, juste les femmes"
Un conseil d'administration c'est une réunion de 3/4 clampins (voir plus, selon) qui disent si l'entreprise elle est gentille ou pas. Ces gens ne sont pas l'ensemble des salariés de l'entreprise.
Donc désolé mais non, il n'existe pas de loi obligeant les entreprises à avoir un certain pourcentage de femme concernant l'ensemble de leurs salariés.
Concernant les faits de viol... pas trop le temps de regarder là, je note cependant que puisque ce sont les hommes qui font les lois (on ne va pas se mentir hein ) libre à eux de les changer.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'avais préparé une réponse, mais je dis grosso-modo la même chose que Csilla, donc je vais m'abstenir.
PS: pour le viol, il y a une jurisprudence qui dit plus explicitement que le texte de loi que l'agresseur est forcément le/la pénétrant, et la victime le/la pénétrée.
Vous pouvez en voir un aperçu ici: http://www.juritravail.com/Actualite/crimes-delits/Id/128661
Essayons de ne plus parler de ça SVP, mouette voudrait recentrer le débat sur le sujet initial du fil.
PS: pour le viol, il y a une jurisprudence qui dit plus explicitement que le texte de loi que l'agresseur est forcément le/la pénétrant, et la victime le/la pénétrée.
Vous pouvez en voir un aperçu ici: http://www.juritravail.com/Actualite/crimes-delits/Id/128661
Essayons de ne plus parler de ça SVP, mouette voudrait recentrer le débat sur le sujet initial du fil.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Il me semble que le conseil d’administration de l'entreprise fait partie de l'entreprise... Je ne vois pas l'intérêt de pinailler sur les mots à ce point, mais Asperzebre parlait de loi sur la parité dans les entreprises, et il en existe, point. Et il existe d'autres sites que Wikipedia, mais je ne savais pas que le mépris empêchait de faire des recherches.
Mais oui comme la loi concerne les hommes autant que les femmes, cela n'a plus trop de sens.
Et en effet on dévie du sujet initial. Donc moi je me tais.
Mais oui comme la loi concerne les hommes autant que les femmes, cela n'a plus trop de sens.
Et en effet on dévie du sujet initial. Donc moi je me tais.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Loi sur la parité:
- Je me suis effectivement trompé en ce qui concerne cette loi.
Comme tout le monde, je fais des erreurs.
Je ne suis pas juriste, et n'ai aucun intérêt à aller vérifier les textes de lois, mais ce que j'en avais entendu allait systématiquement dans le sens "imposer un certain pourcentage de femmes", et ne mentionnait jamais le fait que les hommes soient aussi concernés.
J'en ai déduit maladroitement que la loi ne concernait que les femmes.
Si il s'avère que cette loi impose un certain pourcentage de représentation des deux sexes dans l'entreprise, je n'ai rien à y redire.
Quoi qu'il en soit, j'étais venu sur ce sujet à la base en simple guise d'illustration du fait qu'il existe des discriminations sexistes dans les deux sens, pas uniquement envers les femmes.
L'exemple est mauvais, mais il n'enlève rien à la pertinence des autres.
En particulier pour la paternité forcée, qui est en lien direct avec ce fil.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@asperzèbre : justement, si tu parles d'un sujet, tu as intérêt à aller vérifier ^^. Je dirais même que nous avons intérêt à chercher dans l'absolu à en savoir plus d'une manière globale...
@csilla : ce que je voulais dire c'est que y' des gens qui racontent des choses sans avoir l'air concerné par ce qu'ils racontent et que ce n'est pas forcément un bon signe (je ne dis pas que je sais ce qu'il en est pour la personne dont tu parles).
Si le père reconnaît l'enfant, je pense qu'il a son mot à dire si la mère veut abandonner son enfant tout de même...
Concernant la contraception, si elle concerne surtout la femme, c'est une erreur, pour ma part... Les deux devraient être autant impliqués l'un que l'autre pour parler d'égalité des sexes.
@les hommes : si vous ne voulez pas faire d'enfant tout en ne vous abstenant pas de rapports sexuels, vous pouvez tjs sortir avec des femmes ménopausées.
@mouette : on peut adopter jusqu'à 55-60 ans. Si la personne adoptée est majeure, peut-être même plus tard qu'à 60 ans...
@csilla : ce que je voulais dire c'est que y' des gens qui racontent des choses sans avoir l'air concerné par ce qu'ils racontent et que ce n'est pas forcément un bon signe (je ne dis pas que je sais ce qu'il en est pour la personne dont tu parles).
Si le père reconnaît l'enfant, je pense qu'il a son mot à dire si la mère veut abandonner son enfant tout de même...
Concernant la contraception, si elle concerne surtout la femme, c'est une erreur, pour ma part... Les deux devraient être autant impliqués l'un que l'autre pour parler d'égalité des sexes.
@les hommes : si vous ne voulez pas faire d'enfant tout en ne vous abstenant pas de rapports sexuels, vous pouvez tjs sortir avec des femmes ménopausées.
@mouette : on peut adopter jusqu'à 55-60 ans. Si la personne adoptée est majeure, peut-être même plus tard qu'à 60 ans...
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je connais pas mal de femmes qui désirent avoir des rapports sexuels (assez vilaine expression, par ailleurs) tout en ne désirant pas faire d'enfant.(Même pas envie d'insérer un smiley !)
Comment ce fait-ce ?
Vous avez dit bizarre ?
Moi je trouve bizarre ce moralisme de mauvais aloi.
Mais on a dévié du sujet initial. Donc, suivant Csilla, je me tais aussi.
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Comment se *fesse ?
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
voilà pourquoi je suis rarement attirée par les mecs plus vieux que moi...
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
???????????
&
&
ifness- Messages : 3005
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 100
Localisation : Plus nulle part, désormais
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