Qu'est-ce qui au quotidien vous fait vous sentir différent(e) ?

TheCorsican a écrit:Des phrases du type : " tu n'es pas comme tout le monde".
J'ai toujours entendu cela. Maintenant, je commence à l'accepter.

moi j'aime bien être different ^^

Ca dépend des jours...

C'est diffus, comme impression.

Je dirais que le plus souvent, c'est mon doute, le mouvement de balancier progressif de mon esprit. Parfois, je doute tellement que je doute de douter...

en général , le fait d'être complétement blasé pour moi ou mes réflexion jugée inutile aussi , après pour les autres je sais pas , mon coté humour pince sans rire , en adéquation parfaite avec mon coté froid , pour mes amis surtout (et mon ex) , certaines de mes reflexions , et le fait de danser la macarena torse nu quand j'ai un petit trop bu en soirée (privé quand même)

diersol a écrit:en général , le fait d'être complétement blasé pour moi ou mes réflexion jugée inutile aussi , après pour les autres je sais pas , mon coté humour pince sans rire , en adéquation parfaite avec mon coté froid , pour mes amis surtout (et mon ex) , certaines de mes reflexions , et le fait de danser la macarena torse nu quand j'ai un petit trop bu en soirée (privé quand même)

Ahhhh je me sens moins seul, bon moi je finissais nu en public, mais bon c'est presque pareil, non?!

Ma façon de ressentir les choses. C'est toujours plus fort que "les autres". Je n'ai jamais réussi a changer ca, alors je fais semblant. D'être juste un peu déçue quand je me sens en fait completement anéantie..
Au final, cette sensation étrange qu'il existe une frontière étanche entre mes émotions et ma part rationnelle. je suis souvent tout à fait consciente que ce ressenti qui parfois se traduit meme par un malaise physique, n'est pas "adapté".

camomille3 a écrit:Ma façon de ressentir les choses. C'est toujours plus fort que "les autres". Je n'ai jamais réussi a changer ca, alors je fais semblant. D'être juste un peu déçue quand je me sens en fait completement anéantie..
Au final, cette sensation étrange qu'il existe une frontière étanche entre mes émotions et ma part rationnelle. je suis souvent tout à fait consciente que ce ressenti qui parfois se traduit meme par un malaise physique, n'est pas "adapté".

On parle du pouvoir de l'esprit, et une des preuves que cela fonctionne c'est l'effet placebo. Donc il est pour moi normal de ressentir un mal-être physique lorsque l'on a un un mal-être émotionnelle. Par contre la bonne nouvelle, c'est que puisque c'est l'esprit qui déclenche ça, cela veut dire qu'on peu le contrôler, personnellement je contrôle mes émotions, et le plus drôle c'est que c'est hyper simple, il suffit de trouver les choses positives de chaque situation, on en trouve toujours un peu, et si vraiment ce n'est pas possible il faut focaliser sur d'autre chose positive, car on le sait après une phase de moral en berne, celui-ci va remonter, donc je trouve que monter et descendre mon moral sans arrêt est inutile.

Je sais c'est plus simple à dire qu'a faire, mais, je suis la preuve vivante, que l'on peut contrôler son moral, après tout vous arrivez à le baisser sans difficulté par des pensées négatives, vous avez déjà la moitié de l'apprentissage de fait

Oui je fais partie des optimistes qui pensent que HQI est une chance et pour le moment je ne subis pas ses effets négatifs

Merci pour ton expérience. Pour le moment mes tentatives de soldent par des échecs, j'ai beau rationaliser, positiver, ca ne fonctionne pas. Je ne sais pas comment dire... Ca "n'atteint" pas mon cœur en quelque sorte.
Je vois que tu es à Rennes; on aura peut-être le plaisir de se croiser un jour !

Je n'ai pas dit que c'était simple Mais c'est vrai que pour moi c'est devenu aussi simple qu'un mécanisme de défense, je refuse de souffrir, surtout lorsque l'on sait qu'au bout d'un moment on ne va plus souffrir, et tout le mal-être que l'on ressentait en se disant que ça ne partira jamais, bah ça s'en va au bout d'un moment, et j'ai personnellement l'impression d'avoir perdu mon temps.

Je vais peut-être faire un post sur l'histoire affreuse qui m'est arrivé et qui permis d'avoir le déclic et de pouvoir être imperméable au négatif

Peut-être ne positives-tu pas comme il le faut, il faut parfois être un peu dur avec soi même. On voit parfois dans les films des gens qui pètes les plombs et qui fini toujours par récupérer ses esprits à grand coup de claque dans la gueule et bien il faut parfois être aussi dur que cela avec soit même, il faut s'auto mettre des coups de pieds, oui pas faciles, surtout physiquement

Oui oui on aura peut-être le plaisir de se croiser, bon laisse moi bien regarder ton avatar.... OK c'est bon, j'ai ton visage inscrit dans ma mémoire, si je te vois viendrais vers toi

@ takycard :

C'est impressionnant d'être capable de contrôler plus ou moins son moral . Quand j'ai lu les deux premiers posts depuis ce matin. J'ai d'abord penser qu'il fallait avoir passé un cap pour en être capable et par la suite tu parles de déclic ! Si tu pouvais mettre au point la méthode takycard je suis sur que sa aiderait beaucoup de personnes !

J'en suis pas encore au même stade que toi. Pendant longtemps j'ai associé mes différences à de profondes souffrances . C'est à une amie proche que je dois le déclic. Désormais j'apprécie cette différence mais je reste toujours perméable aux négatifs !

takycard a écrit:

diersol a écrit:en général , le fait d'être complétement blasé pour moi ou mes réflexion jugée inutile aussi , après pour les autres je sais pas , mon coté humour pince sans rire , en adéquation parfaite avec mon coté froid , pour mes amis surtout (et mon ex) , certaines de mes reflexions , et le fait de danser la macarena torse nu quand j'ai un petit trop bu en soirée (privé quand même)

Ahhhh je me sens moins seul, bon moi je finissais nu en public, mais bon c'est presque pareil, non?!

oui je crois après ça a pu être plaisant pour d'autres si tu as un physique d'apollon

camomille3 a écrit:Ma façon de ressentir les choses. C'est toujours plus fort que "les autres". Je n'ai jamais réussi a changer ca, alors je fais semblant. D'être juste un peu déçue quand je me sens en fait completement anéantie..
Au final, cette sensation étrange qu'il existe une frontière étanche entre mes émotions et ma part rationnelle. je suis souvent tout à fait consciente que ce ressenti qui parfois se traduit meme par un malaise physique, n'est pas "adapté".

Je crois te un peu dans le même cas , en faites mais j'pense qu'il faut avoir certaines ressource qd même pour faire comme dit takycard

@ takycard : sacré souplesse quand même pour se mettre des auto-coups de pieds au cul :p

shini a écrit:Si tu pouvais mettre au point la méthode takycard je suis sur que sa aiderait beaucoup de personnes !

tu trouveras mon expérience ici :http://zebrascrossing.forumactif.org/t3539-comment-garder-un-moral-propre-il-faut-eviter-la-javel

Tout, je crois que ma manière de voir les gens et la façon dont eux me voient et bien d'autres choses encore... On ne manque pas de me le faire remarquer non plus. Mais j'ai aussi l'occasion de le voir dans ma façon de voir les "autres", toujours à voir clair dans leurs comportements, leurs façon d'être et d'agir tandis qu'on me qualifie de personne "difficile à cerner". Et ça ne s'arrête pas là... Cependant, je crois que toutes personnes n'étant pas au courant de notre "nature", ne sachant pas quel mot mettre sur cette chose, la nommera d'une manière plus ou moins "typée" alors forcément ça marque... Avant ça me touchait mais plus maintenant. Je crois qu'être ce que nous sommes n'est pas chose facile mais de commencer par l'accepter et de le vivre au mieux possible ça aide déjà beaucoup...

Des crises d'angoisse quand je vais chez des gens qui te reçoivent la télé allumée... Des crises d'angoisse quand je me couche et que je pense à tout ce que j'ai "procrastiné"... des rêves dans lesquels je fais ce que je n'ai pas eu la force de faire dans la journée. Des réveils où la première chose qui me traverse l'esprit c'est "mais qu'est-ce que tu fous là?"
Je passe parfois des semaines où je ne parle qu'à mes étudiants. Je me sens parfois très seule mais je ne peux pas faire autrement. Je rentre du travail et je dois me dépêcher de rentrer, travailler,regarder des films, lire, écrire, oublier en somme.
Certains de mes amis ne comprennent pas ce mode de vie, et m'en veulent quand je ne sors pas chaque semaine. Si je m'isole c'est que rencontrer des gens, aller au bar, etc, me demande comme à vous tous je pense, tellement d'efforts! Alors si je vais faire la fête, il est certain que je termine alcoolisée pour essayer d'arrêter de penser.
Je ne veux pas avoir trop d'amis. Si j'ai trop d'amis, j'ai trois fois plus de problèmes. Ils m'appellent et je dois jouer les psys. C'est toujours agréable de se rendre utile, mais j'ai parfois l'impression qu'on ne m'appelle que dans ces cas-là. Bref, ils savent qu'ils ne peuvent pas m'aider, et me répondre "tu te prends trop la tête/tu réfléchis trop", ce n'est pas très utile.
Quand je socialise je me vois parler aux gens, et je me sens fausse parce que j'entends tout ce qui se passe, et je me vois me forcer, avoir toujours la même conversation.
Lorsqu'on parle de quelque chose qui m'intéresse, j'ai peur de participer. J'ai déjà essayé et ça se finit par un gros blanc parce que je m'exprime mal, ou bien mes interlocuteurs sont mal à l'aise. J'ai toujours l'impression de "rater ma sortie intellectuelle". Vous savez? Quand je bégaye parfois, ou que je fais des contrepèteries parce que les mots se bousculent. Je fais tout le temps ça, et ça m'énerve terriblement. Il y a pire je sais, mais après on me prend pour une folle.
Parfois j'ai envie d'une vie simple mais j'ai accepté le fait que ce n'était pas possible.
Au bout d'un semestre de cours je m'ennuie tellement, il me faut toujours trouver des parades. Mais parfois la dépression est plus forte. (un prof déprimé...mhhh serai-je un cliché?) Donc je vis à l'étranger, où je suis obligée de réfléchir pour parler, où mon cerveau reçoit toujours des stimuli étranges qui le tiennent éveillé. Par contre quand trop c'est trop, je m'enferme chez moi, dans une routine qui ferait peur à Dustin Hoffman.
Je crois que mon problème, celui de ne jamais avoir les mots qu'il faut à l'oral pour m'exprimer, et ma curiosité pour la linguistique, les langues, m'ont amenée à vivre à l'étranger. Comme ça, j'ai peut-être trois fois plus de mots dans ma tête, et je ne bégaye pas en chinois!
Je suis rentrée en France et j'ai entendu la violence des mots, que j'avais oubliée. Jusqu'à finir en larmes. J'ai peur de revoir certaines personnes ici qui n'auront pas changé, d'autres qui auront vieilli, d'autres qui refusent de voir autre chose que leur nombril. J'ai toujours peur d'écouter les infos. J'angoisse d'avoir des crises d'angoisse. Parfois elles sont si fortes que j'ai l'impression que mon corps va exploser. Mon corps peut pas contenir "tout", et ma peau me brûle. Je sais pas si vous avez déjà eu ça, je déteste ça.
En fait, j'ai toujours peur de ce à quoi "les autres" n'ont peut-être jamais pensé. Une angoissée qui angoisse pour de fausses angoisses en somme... Oui oui j'ai eu droit à la thérapie inutile...
Si vous avez lu jusque là merci merci (j'ai pas tout lu, y'a 17 pages, j'en ai lu quelques unes... mais je lirai tout!)

Ticmiss a écrit:

Inarius a écrit:@Pookie :
Sans que tu n'y vois aucune offense de ma part, je voudrais quand même te dire qu'une partie de ce que tu décris ressemble quand même pas mal aux "symptômes" de l'adolescence..et pas forcément à d'autres causes.
Je pense que ça devrait s’aplanir avec le temps...ou plutôt se manifester à nouveau, mais de façon différente. Chaque âge a ses différences
bon courage en tout cas

J'ai 15 ans de plus et les mêmes "symptômes" que Pookie... suis-je une adolescente attardée ???

L'un ne veut pas forcément dire l'autre. On peut vivre avec ça toute sa vie, mais à l'adolescence beaucoup le vivent, et ne le vivent plus ensuite ;
Ca peut être une explication, c'est tout.
En tout cas j'espère qu'il gardera le meilleur et saura affronter le moins positif.

Takycard, je voulais dire si un jour une rencontre est organisée par chez nous ceci dit, de nuit avec ton avatar je pourrais peut-être te reconnaitre aussi...
Pour la méthode claque dans la gueule (plus facile a faire en vrai si nécessaire) j'ai testé aussi. Mais sans doute pas dd la bonne manière.
Je m'en vais lire ton autre post.
Merci en tous cas

Je ne crois pas être le seul, mais cette impression de vivre un voyage ethnologique ou de faire une étude sociologique à chaque fois que je me retrouve dans un lieu social (marché, magasin, rue, hall, lieu public, etc.).
Je ne sais pas si cela arrive à d'autres, je crois que oui sans en être sûr

Je ne sais pas si cela arrive à d'autres, je crois que oui sans en être sûr

Oui, tu peux en être sûr. D'ailleurs mon épouse m'a appris à ne pas dévisager les gens, j'ai donc pris l'habitude de marcher tête baissée (au risque d'une certaine gibosité et d'éviter les regards...Cela dit , je suis plutôt bienveillant en général.

Inarius a écrit:Je ne crois pas être le seul, mais cette impression de vivre un voyage ethnologique ou de faire une étude sociologique à chaque fois que je me retrouve dans un lieu social (marché, magasin, rue, hall, lieu public, etc.).
Je ne sais pas si cela arrive à d'autres, je crois que oui sans en être sûr

Rassure-toi, tu n'es pas seul, d'ailleurs en ce moment j'étudie ce que tu viens de dire

@Takycard Un forum est un lieu social, certes. Mais tu perds toute l'information non verbale dans cet écrit !

Dans une discussion d'idées, le fait d'être assez abstrait. Cela me semble dû à une manière de synthétiser.

Il n'est pas rare qu'une fil de discussion sur un forum (autre que celui-ci, je le précise) s'arrête après une de mes interventions

Je me retrouve dans les descriptions de La Belette et Licorne.

J'ai un mode de fonctionnement qui utilise beaucoup l'interaction avec les gens (ils faut qu'ils soient réceptifs, voire même capables de renvoyer la balle) sinon je m'endors/pars dans la rêverie/m'ennuie/laisse mon corps devant mon interlocuteur et mon esprit partir ailleurs.

Avec un ami (probablement zèbre également) on appelle ça "fuser", l'esprit fuse, comme un match de tennis mais sans l'aspect compétition, chacun renvoie la balle à son tour et relance la conversation. Une fois on a tenu presque 6h comme ça (mais nous n'avions pas discuté depuis un bon bout de temps)!

Sinon en règle générale je me noie dans la masse en prenant sur moi, je vois (presque) tout mais ne dis rien. J'aime bien aller au contact des gens malgré tout et chez certains il y a le "truc". Difficile de le décrire mais on perçoit qu'on a un interlocuteur d'un autre niveau, du coup j'ai envie de m'en rapprocher pour essayer de jouer au tennis avec, mais ça ne prend pas forcément car tout le monde ne sait pas jouer au tennis ^^"

Une personne m'avait dit un jour pour me décrire : "D'une manière générale on n'a pas besoin de vous le dire, vous avez déjà tout compris!" en parlant très sérieusement (il n'y avait pas d'ironie ou de sarcasme). C'est énervant ces gens qui visent juste!

Meade a écrit:
J'ai un mode de fonctionnement qui utilise beaucoup l'interaction avec les gens (ils faut qu'ils soient réceptifs, voire même capables de renvoyer la balle) sinon je m'endors/pars dans la rêverie/m'ennuie/laisse mon corps devant mon interlocuteur et mon esprit partir ailleurs.

Avec un ami (probablement zèbre également) on appelle ça "fuser", l'esprit fuse, comme un match de tennis mais sans l'aspect compétition, chacun renvoie la balle à son tour et relance la conversation. Une fois on a tenu presque 6h comme ça (mais nous n'avions pas discuté depuis un bon bout de temps)!

Tout pareil, et quand je n'en ai pas un sous la main, j'ai le cerveau qui part en veille
D'ailleurs les autres personnes ont du mal à s'intégrer dans cette partie de tennis comme tu le dis.

Moi ce qui me fait sentir différent est que j'ai constamment envie de tout brûler, jeter et de me tirer ailleurs.
Je suis incapable de regarder une émission sans intérêt culturel/scientifique (bon après il y en a que je n'arrive pas à regarder), du coup je ne zappe que sur 5 chaînes maximums...
Je suis incapable de rester silencieux dans une conversation qui ne m'intéresse pas sans vouloir m'en aller (d'où le fait que je somnole en réunion si ça ne me concerne pas :p)

Fata Morgana a écrit:D'ailleurs mon épouse m'a appris à ne pas dévisager les gens, j'ai donc pris l'habitude de marcher tête baissée (au risque d'une certaine gibosité et d'éviter les regards...Cela dit , je suis plutôt bienveillant en général.

Pareil . Oui bon, c'est pas extraordinaire comme point commun, mais j'en ai déjà parlé plusieurs fois et je n'avais pas vraiment été comprise.

Sinon, je vais dire un truc peut-être un peu bête, mais c'est plutôt au volant que je me sens différente. J'interprète et fais des choses tellement absurdes parfois tout simplement parce que je suis partie dans une réflexion "débile". Ca m'a posé beaucoup de problèmes lors de mon apprentissage et maintenant que j'ai le permis, je fais encore parfois des erreurs idiotes. Je manipule bien la voiture, j'anticipe, je suis très courtoise (enfin, c'est ma façon d'être), blablabla, je pense "bien" conduire (d'ailleurs, les gens sont toujours très surpris quand ils savent que ça fait moins de 15 jours que je l'ai), mais j'ai l'impression qu'il faut toujours qu'au moins une fois je fasse une bêtise parce que j'ai trop (mal ?) pensé.
Ca me déprime un peu, en fait. Enfin bon.
Je me sens différente dans beaucoup d'autres cas, mais c'est juste que pour une fois, j'ai l'impression que c'est vraiment mauvais parce qu'il en va de la sécurité. Ca me fait me sentir un peu "nulle" pour le coup. D'autant qu'à chaque fois, je sais que c'est peine perdue que d'expliquer ce que je me suis dis. D'ailleurs en soi, ce n'est jamais vraiment con, mais le résultat l'est.

On pourra me dire que ça viendra et compagnie et c'est sûrement le cas, c'est juste que là je peux vraiment dire que c'est la faute à ma pensée "divergente".

Mhh je crois que c 'est une expression très sympa pour décrire ce qu'il se passe à ce moment là.
Sinon c 'est aussi mon cas mais, je me dis que c'est aussi le cas de tout le monde, donc je n'aurais jamais pensé à le mettre dans cette catégorie

Je ne suis pas sûre que tu réagisses à mon message (même si sûrement), mais je réponds quand même.
Eh bien, les rares fois où j'ai entrepris l'explication de ma réflexion, soit j'ai perdu mon interlocuteur en route soit on m'a dit des choses du genre "Non, mais là arrête ! ".
A la longue...

@aie : pareil

Bonsoir

Pas eu le courage de tout lire mais de parcourir un peu (quand j'aurais fermé qq onglets peut être que ça ira mieux pour rester sur un...).
Bref, mes impressions pêle mêle qui peuvent etre résumées par une phrase que me dit souvent mon compagnon "mais t'as pas fini de te prendre la tête ?"

Sensation de ne jamais avoir su vraiment m’intégrer ou que ce soit... depuis le début de l'école à aujourd'hui encore.
Décalage déjà au boulot puisque c'est ça qui me prend le chou le plus en ce moment. Pour la petite histoire je travaille dans le paramédical, je suis ergothérapeute (et je préviens tout de suite, le premier qui me demande ce que c'est... #@&!?!!!!!, marre que ce métier ne soit pas connu et reconnu), et je travaille actuellement dans 2 maisons de retraites à temps partiel (j'en ai déjà quittée une autre parce que marre de me prendre le chou et je courrais droit au BURN OUT...). Beaucoup de taf, beaucoup d'éparpillement et de procrastination mais là n'est pas la question. Je suis révoltée chaque jour par des tonnes de choses qualifiées de plus ou moins petites mais pour moi ce sont des grosses choses). L'incapacité à travailler en équipe de certaines personnes, le manque de réflexion voire la connerie de certains, le je m'en foutisme d'autres... alors qu'on bosse avec des personnes
"Détails" qui pour moi sont évidents mais apparemment qui ne le sont pas du genre :
-une personne qu'on colle dans une chaise et qui y reste pendant 3 heures "As ben tu viendras voir, Mme X elle penche....", sans blagues, toi crevée assise sur une chaise à 90 balais tu resterais droite ?
-ou alors on préfère porter à 2 voire 3 une personne de 90 ans qui pèse 90 kg plutôt que d'utiliser un lève personne (déjà essayé d'ailleurs), qui rassure la personne et qui protège les soignants. Bah oui c'est plus rapide... Parce qu'on a peur, qu'on a pas envie d'essayer etc. Il ne faut surtout pas bousculer les petites habitudes!
Et quand il faut répéter toutes les semaines les mêmes consignes, "A ben j'avais oublié" ou "a ben j'ai pas lu les transmissions". etc etc
J'ai envie de faire la révolution!!!! Mais conne comme je suis je m'énerve dans mon coin et essaye de rester diplomate, et ferme ma g. par peur de me mettre les équipes à dos et de transformer mon boulot en un enfer (quand on voit qu'une trans mise en rouge histoire d'en souligner l'importance est mal prise par certaines par ce qu'elle se sent accusée ou jugée etc). A tomber sur des gens rigides qui ne veulent rien changer et qui ne se mettent même pas à la place des gens dont ils s'occupent ça m'énerve. Les personnes âgées désorientées perdent peut être la mémoire mais sont de vraies éponges émotionnelles... si on l'aborde tendue, stressé, speed, elle va s'angoisser et arriver à s'opposer au soins. Je veux bien qu'on ne le sache pas au début, mais au bout de 10, 15, 20 ans de métier... quand même! Et qu'on continue tous les matins à batailler avec pour la toilette sans se poser de questions!! La non remise en question de beaucoup de gens et l'impression de s'épuiser en face pour rien...

Ou alors dans la rue, plein de choses m'énervent : un mec qui roule super vite en pleine ville, qui ne respecte pas les distances de sécurité. Ou les parents qui laissent seuls des gamins de 2, 3 ans courir près de la route et traverser... (vous avez du le comprendre je suis une vraie teigne au volant).
Quelqu'un qui fume près d'un landau. Et j'en passe
Des prises de tête et incompréhensions avec des gens qui en ont rien à foutre de l’écologie, de ce qu'on peut avoir dans son assiette, de ce qu'on peut respirer, de la famine en Afrique. "A ben ça sert à rien d'y penser de toute façon on ne peut rien y faire..." On nous regarde de travers avec mon ami quand on dit qu'on trouve ça débile de prendre la voiture pour aller en ville alors qu'on a ligne du bus directe et bouche de métro à 10 min à pied, parce qu'on trouve que c'est chiant de se taper les feux rouges, de trouver à se garer, de payer le stationnement. Alors que je trouve plus débile de prendre sa voiture alors qu'on a la bouche de métro en bas de chez soi et qu'on arrive en ville en moins de 10 min. Et l'argument de la pollution il doit être vraiment drôle...
M'énerver quand on me gruge dans une file d'attente, m'énerver quand je vois les abandons des animaux tous les étés. A m'énerver quand on voit tout ce qu'il se passe dans ce bas monde. Bref un peu sur tout, révoltée de tout. Et réfléchir à pourquoi ?
A trouver les actualités chiantes parce que a c'est la rentrée, on ne parle que de ça, les bouchons des départs en vacances.... mais sérieux c'est tous les ans pareil et tous les ans c'est "Ah merde ya au des bouchons aujourd'hui" mais ya rien d'autre de plus intéressant à raconter ? et le reste on s'en fou... jusqu'à ce qu'on autre sujet remplace le précédent etc etc. Et je suis consternée quand j'allume la TV... ce qui arrive relativement peu souvent d'ailleurs... parce que il y du tri à faire... les gens n'ont rien d'autre à foutre que de regarder toutes ces conneries de TV réalité, people etc ? Et de voir que la plupart des programmes intéressants sont à des heures pas possibles.

Je suis une ralouze et j'assume mais en général tout ça je le garde pour moi, et le reste souvent ça fait rire les potes (sauf quand j'ai parfois j'ai un peu de mal à me contenir). J'ai des potes mais très peu d'amis avec qui je peux discuter et me livrer librement. Je me sens seule, même dans une salle bondée.
Quelqu'un a parlé du fait d'être la personne qu'on oublie d'inviter ou qu'on oublie d'inclure dans le cercle et qu'on doit jouer des coudes pour y rentrer. Je déteste marcher dans la rue avec 2 autres personnes parce que je sais que je finirai derrière elles. etc etc

Toute cette révolte interne et à l'extérieur c'est à la limite un peu bougon mais ça reste je suis gentille et je ferme ma g... un peu trop... mais j'ai peur du jour ou je vais finir par l'ouvrir...

Ou alors tout à fait différent, je commence un phrase, je pense à autre chose et ne la finit pas... on me regarde bizarre. Ou alors on cause et ça me fait penser à un truc dinc j'embraye dessus direct et là "Ben c'est quoi le rapport ?" " Rien laisse béton".

désolé de pourrir vos sujet avec mes trucs mais là quand ça sort ça sort, et là ça a besoin de sortir.

Après peut être que quelqu'un va me dire "C'est quoi le rapport ?"

En quoi je me sens différent ?

Je me sens seul face au monde et ses problèmes, face à l'univers, j'ai la sensation d'être le seul de mon entourage à me poser des questions sur l'existence.
Je viens de découvrir la philo (ouf, je suis moins seul)
oui je dirais que c'est la solitude de l'esprit.

J'ai toujours été pour les indiens dans les westerns, j'ai compris ce qu'a voulu dire Lars Van trier quand il avait de l'empathie pour Hitler.
L'autre jour nous étions trois à lire un article sur un mec mort dans le sud parce qu'il avait été écrasé par un train de marchandise, j'ai été le seul à être horrifié, le seul à penser à sa femme, ses enfants, sa famille.
Le seul a imaginer ce mec qui rentre du boulot ayant la tête ailleurs et boum !

Mes comparaisons, mes blagues, mes jeux de mots sont souvent à coté de la plaque !

L'impression d'être plus que les autres mais moins en même temps...

Mes comparaisons, mes blagues, mes jeux de mots sont souvent à coté de la plaque !

Comme je te comprends! Un peu cabotine, je ne peux pas m'empêcher d'en faire, des jeux de mots, des blagues...des associations d'idées qui me mènent loin. Et me voilà face à l'incompréhension de l'interlocuteur...mine moqueuse, ou gênée s'il est poli, ou juste intriguée...et toujours la peur viscérale de s'entendre dire "t'es bizarre", ou "n'importe quoi", de me faire envoyer bouler quand, pour une fois, j'aurais baissé mon bouclier en tentant d'expliquer l'association d'idée, et donc...j'esquive, je louvoie. "C'était ironique", "je me comprends" sont mes phrases-miroirs, qui renvoient à l'autre toute tentative de s'immiscer dans ce monde. Un monde que je voudrais bien partager avec eux, que je protège pourtant de toutes mes forces et ne me résous pas à tenter de révéler. J'ai trop peur qu'on le juge, qu'on le brise.
x) j'ai progressé sur pas mal de point en un an mais là, c'est encore un peu "coton"!

Curieusement tout le monde ici parle de douance et moi, jamais je n'avais lu ou entendu
ce néologisme avant que d'alunir dans ce coin de savane à l'herbe rouge.
Peut-être, comme Madame ..-Lebrun, vis-je trop loin du centre du monde qu'est Paris,
en quelque pampa trop reculée pour que les mots nouveaux qualifiant
les sciences et les aptitudes nouvelles puissent débouler dans mon entendement.
Passée la surprise, j'en suis venue à m'interroger sur ma présence
parmi tous les hauts dignitaires de l'intelligence ... et en fait,
j'en suis arrivée à la conclusion que si je n'étais pas ici je ne pourrais en aucun cas
être ailleurs. Une solution par défaut en somme .. ?
L'étroitesse des autres enclos où déployer mes ailes de zèbre pélasgique
tenait du supplice, l'éternelle insatisfaction que j'ai traînée dans mes errances
comme un boulet de forçat, le dédain jaloux des bêtes et méchants,
l'incommunicabilité m'ont rejetée hors piste à toutes les étapes de la vie ....
Est-ce la faute à un surdosage d'intelligence ou le résultat d'une espèce
d'hypersensibilité m'ouvrant d'autres voies à la connaissance, je ne peux encore le dire ...
Toujours est-il que je ne peux espérer trouver un meilleur pacage qu'en cette campagne,
en attendant une autre envolée à laquelle j'aspire de plus en plus ...

Chanelle

Oui mais cette conclusion est biaisée par le fait de savoir être ici.

Si seulement on pouvait savoir comment ce serait si ce n'était pas tel que c'est. Mais nous ne sommes riches(ou pauvres) que de ce qui est. Et nous sommes condamnés à se laisser émerveiller de la caléidoscopie de ceci.

Comme beaucoup ici, une sorte de "conscience des choses" bien plus développée que la normale.

Le fait de douter, de remettre en question, sans s'appuyer sur de soi-disant acquis.

C'est effectivement un sujet très ouvert ; il y en aurait pour des heures à tout dire...

+1 pour le fait de douter en permanence tout propos, toute théorie, etc.

Alors je ne sais pas si vous l'avez déjà ressenti, mais la difficulté de faire un choix définitif dans n'importe quel domaine. Il m'est déjà arrivé de rester des heures dans les rayons des supermarchés pour choisir entre 2 variétés de produits (ex: coquillettes ou tagliatelles..?), pour au final ne rien prendre car c'était trop difficile de s'arrêter sur un choix Du coup, de simples courses peuvent vite devenir un calvaire pour l'accompagnateur...

S'arrêter en plein milieu d'une phrase
Parler trop vite et trop fort, puis tout à coup parler trop bas et trop lentement.

Ma Toute Belle !

@ Kanna : pareil que toi! pour la difficulté de choisir,

et du coup tout analyser, essayer de comparer,
et ne pas savoir organiser les idées, qui partent dans tous les sens.
L'impossibilité de trier, de prioriser : tout a de l'importance pour une raison ou pour une autre. Alors comment comparer ce qui n'est pas comparable ?

S'arrêter en plein milieu d'une phrase, ça aussi... et ne plus savoir ce que je voulais dire parce que entre temps j'ai vu/remarqué/entendu/réfléchi à autre chose qui m'a donné une autre idée...

Ma solitude intérieure, mes questionnements sans fins mes changements d’humeurs…


Au plus j’apprends … au plus j’ai peur
Au plus j’apprends … au moins j’ai envie
Au plus j’apprends … au plus on me fuit
Au plus j’apprends … au moins j’ai d’amis
Au plus j’apprends … au plus je me fuis
Au plus j’apprends … au moins on m’aide
Au plus j’apprends … au plus j’ai envie d’en finir…

Je me sens différente et surtout incomprise et plus le temps passe plus les choses s’aggravent …
En résumé : Au plus j’apprends … au moins je comprends …

L'envie de vouloir réformer pas mal de truc au boulot (depuis la maison de retraite jusqu'au système de santé total et donc par extension le système capitaliste qui pourrit tout jusqu'à la moelle), dans la vie....
Une colère un peu latente et permanente, par rapport à tout ce qui se passe et indirectement contre les autres; donc la capacité à s’énerver pour sois disant des broutilles. Parfois ça part aussi un peu vite donc ça peut choquer aussi.

Le fait de toujours se sentir à l'ouest ou à coté de la plaque... des choses que tout le monde sait sauf moi, du genre les potins parce que je n'en fiche aussi. De s'entendre bien avec des gens mais de ne pas avoir vraiment d'ami à qui parler sans limites, il y a toujours une autocensure à un moment. Du coup je dois passer pour la fille avec un sale caractère, aux sautes d'humeur (car je ne sais pas gérer mes émotions), qui parle trop, qui est maladroite, parfois naive etc.
J'adore rencontrer de nouvelles personnes mais je suis souvent déçue au final, par forcément d'elles d'ailleurs mais aussi de moi même. Je m'attache vite aux gens, même si je les connais peu et j'espère beaucoup des relations donc forcément... je fini déçue. Peut être suis je à la recherche de l'ami qui sera comme moi et avec lequel on se comprendra. Mais bon ça finit toujours par des claques. Envie de voir des gens, mais de toujours avoir l'impression de devoir faire le premier pas, d'appeler en premier etc c(est con parce que si l'autre en face a la même démarche en n'en fini pas. L'impression que mon téléphone ne sert que pour de l'informel, peu de petit sms amical, l'impression que je ne suis pas "indispensable" pour les gens alors qu'ils le sont pour moi d'un manière ou d'une autre.
L'autocensure vis à vis de mon compagnon, je lui racontais tout au début, mais j'ai l'impression que ça le soule donc j’arrête, je trie. Il y a aussi des sujets qui font qu'il se ferme.
On dit que les histoires d'amour finissent mal en général... mais les histoires d'amitié aussi.

Voila le coup de pompe du matin
Mode calimero OFF

En plus des trucs déjà évoqués dans ce fil :
- ma double-nationalité,
- les 4 langues que je parle,
- mon physique un peu atypique (je suis légèrement plus petit que la moyenne et j'ai commencé à perdre mes cheveux à partir de l'âge de 20 ans).

La naïveté et la vigilance sont mes Charybde et Scylla.
Le privilège des amitiés de longue date est de pouvoir passer outre.

Les autres n'ont pas l'air de comprendre la même langue que moi. Les mots n'ont pas la même signification pour eux, ne renvoient pas à la même chose.

C'est tellement constant que je ne m'en rendais pas compte... jusqu'à une réunion de parents de zèbres (je suis maman d'une petite zèbre) dont certains étaient eux-mêmes zèbres... et là comme par magie, ils me comprenaient quand je parlais. A ce moment là j'ai pris conscience à quel point ces situations étaient rarissimes pour moi. Je ne m'en rendais même plus compte. Ce décalage quotidien était la norme. Il y avait une fluidité de dialogue. Plus besoin de développer, de préciser. On parlait la même langue.

Jusqu'à là j'avais un doute quant à ma potentielle zébritude ... 2 jours plus tard j'ai pris RDV chez un psy spécialisé

bonsoir,
vaste question... aujourd'hui j'assume depuis que j'ai changé ma situation personnelle... ce qui avant me faisait être à coté de moi... c'est d'abord de refuser de croire que le mal existe au quotidien dans sa vie alors que je l'avais en face de moi... et donc de croire que c'était moi... ensuite difficulté parfois à voir que la plupart des gens comprennent lentement... difficulté à comprendre que je pouvais en énerver d'autres sans le vouloir à faire les choses en cinq-sept... hypersensibilité face aux critiques du genre prétentieux... la différence c'est aussi dans un émerveillement constant sur un levé de soleil, un beau paysage etc.. qui m'a valu des critiques du genre immature... le pire c'est d'avoir cru qu'une personne avait souffert et que souffrance allait de paire avec méchanceté et que je pourrais l'aider... résultat ça s'est bien retourné contre moi... la différence c'est dans l'envie de changer en permanence les choses... de savoir que notre société ne prend pas forcément le bon chemin... de lire beaucoup, de retenir... de voyager entre le passé le présent, le futur... de me faire traiter d'extraterrestre... d'avoir confondu amour avec perversion... c'est ça qui m'a fait découvrir ce que je suis... que j'ai d'abord envoyé bien dans les roses car pour moi c'était impensable d'être ce que l'on appelle un Z... d'avoir été en permanence en avance sur les bancs de l'école et maintenant que je suis de l'autre coté... de vouloir la changer l'école... je vous dis pas c'est carrément un travail de titan... de me sentir en osmose avec les humanistes, l'époque des Lumières, l’hindouisme, les mythes, les traditions, les rites... bref d'être en accord avec l'Homme... en gros je crois que je suis différent parce que je laisse passer des gens avant moi ... j'ai été en guerre contre une seule personne... je sais pourquoi aujourd'hui... et aujourd'hui c'est le monde entier qui se réorganise à la Lumière de ce que j'apprends et ça fait drôle... j'ai même plus envie de regarder la télévision, ni d'écouter toutes les vérités de raisons véhiculées... je veux juste écouter le monde et voir comme il est... mais comme il est vraiment... avec ces fameuses trois catégories de gens... dont une qui m'aura bien bouffé mon énergie pendant des années ... ah si j'avais pu le savoir plus tôt! Mais finalement c'est grâce à ce parcours là que aujourd'hui je suis là... donc c'est pas si mal... car aujourd'hui je sais où aller...

par contre une chose dont je suis certain ... pour répondre à ce que je lis et je ne suis pas toujours d'accord... je dirais moi... au plus j'apprends au plus je deviens sage... le dessein de l'homme est de marcher , d'être libre d'apprendre et d'avancer... si j'avais su que le prix de ma liberté c'était de me découvrir je l'aurais fait il y a des années au lieu de m'enfermer volontairement et de laisser mes valeurs se faire piétiner au nom de sentiments qui n'en étaient pas... il y a un manque d'information énorme sur ces sujets et malheureusement c'est quand on se prend le bout de bambou qu'on découvre ... c'est en voulant comprendre la perversion narcissique qu'on m'a mis face à moi-même ... et dire que je pensais dure comme fer que j'étais de l'autre espèce... soulagement d'abord puis colère... énorme colère... et maintenant j'ai vu j'ai lu... ok d'accord ... c'est cool... j'ai une route à suivre que je cachais à moi-même ... d'accord... alors allons-y! Et vous êtes là vous existez aussi... c'est de vous avoir découvert que ça a achevé de me convaincre... ici je vous lis... je comprends ce langage... je suis chez moi... c'est cool enfin... j'ai eu qu'une interlocutrice tellement longtemps que je pensais rapide... mais c'était l'autre coté de nous... il lui manquait l'essentiel de ce que nous sommes... la bienveillance... et une âme intérieure avec un coeur gros comme ça... comment j'aurais pu l'admettre alors que je ne savais même pas moi-même qui j'étais... alors j'ai relevé le défi... ce sale défi... qui fait que lorsque vous en êtes enfin sorti... vous vous demandez mais j'étais où tout ce temps... et là on vous envoie dans la tête ... vous êtes syn, kin hyper, ... etc etc... on vous dit c'est génial vous êtes 2% de la population... là gros vide ... merde ... alors déjà qu'avant les relations sociales étaient pas facile ... va falloir maintenant ramer encore plus sachant qu'en plus je fais partie d'une ultra minorité... et la les critiques de ''l'autre'' reviennent vous hanter , vous dévaloriser... ''non pas possible que je sois si ... tant... enfin ce truc... doué''... et ben si... on vous dit '' vous serez heureux avec des gens comme vous''... ''encore merde'' ... et un jour ne me demandez pas comment, on atterrit ici... et on en voit des gens avec le même parcours... des gens qui parlent bien... des gens supers gentils ... on lit à travers les mots des identités, des énormes sensibilités qui n'ont rien à voir avec ces comédiens de ''l'autre bord'' ... et là il faut bien admettre... mais le voyage n'est pas fini pour moi... car c'est tout le quotidien qui est en train de changer de forme sous chaque pas en avant que je fais... c'est génial car je crois bien que c'est ce qu'on appelle la liberté... ai-je le choix ? Non ... j'ai commencé à avancer... il faut donc continuer et laisser loin derrière ce qui n'était que du faux... chaque pas m'emmène loin de ce que j'avais pris pour un idéal... qui en fait était un cauchemar... et personne ne m'a rien dit... il a fallu que je tombe sur un bouquin qui m'a mener depuis d'étape en étape... vers une découverte... et je me disais ce soir ''où ça va te mener?'' ... je n'en sais rien et c'est certainement ça aussi la liberté... ne plus avoir devant soi de voile... je puise en moi une énergie qui a toujours été là et que je mettais au service du vide augmentant une charge de peur comme si je me faisais transfuser en échange par une énergie opposée... après ... ça il faut l'enlever... et ce qui fait la différence également c'est qu'en plus même en ayant vu le pire... il y a encore et toujours assez de meilleur en moi pour l'envahir tranquillement comme si les flots reprenaient leur place originelle doucement et sûrement juste par la force du mouvement... je crois que je le savais tout ça et que je le savais depuis longtemps... et je passais juste mon temps à expliquer à des gens que la route qu'ils prenaient n'était pas la bonne ... sans voir qu'en fait j'étais moi aussi sur cette route entraîné ... jusqu'à ce que je décide de perdre ce combat... et je suis bien content d'avoir perdu... bien content vu ce que je sais aujourd'hui...
...pensées...

le fait de ne pas pouvoir réellement discuter avec les gens (la plupart), dans le sens échanger des points de vue en laissant la place à la remise en question de ce que l'on sait, réfléchir sur un sujet, confronter des idées... devoir donc se limiter aux sujets peu importants (au risque que ma pensée dérape sur un sujet complexe et que je sois obligée de me taire)... être abordée par quelqu'un et ne pas savoir quoi dire et donc fuir les gens (car leurs discussions m'ennuient rapidement et que je sais pas parler de choses qui m'ennuient...)... paraître du coup froide alors que j'ai le feu en moi...

Au boulot, j'ai souvent besoin qu'on soit plus précis dans les demandes qu'on me fait. Alors, je les reformule sous forme de question. Du genre "c'est bien ça que tu veux (et pas ce "dérivé de ça" ou cette "moitié de ça" ou ce "contraire de ça") ?
Parce que chaque mot dit par un autre fait foisonner les sens possibles (même dans un contexte plutôt bien défini). Et là, je sens que... euh, ça "leur fait bizarre". Y'a comme un flottement, disons...

Sinon, souvent, tous ces trucs que je remarque et que je voudrais partager : "ahlala, ce machin, il était chouette, tu trouves pas ?!!" réponse : "gniinn ? ah nan, pas vu/entendu/senti". Quand ça se répète un peu trop souvent, y'a quand même gros ninja sous falaise, je pense...

Les discussions où je pars "trop" dans l'abstraction/la conceptualisation et où je vois l'autre en face qui tourne en boucle sur la dernière marche de l'escalier prosaïque. Mon Dieu, là, ouais, on parle clairement plus la même langue : il/elle ne comprend plus ce que je raconte, il/elle croit que je me fous de sa gueule en partant dans des discours abscons, il/elle le prend mal, et moi, je me casse, je me replie ou je lâche un cri de désespoir à la lune, c'est selon...

bonjour,

je n'ai pas eu le courage de tout lire, mais j'ai lu pas mal de vos posts.
Ce qui fait que je me sens différente, c'est mon hypersensibilité : une vraie ado de 15 ans depuis + de 20 ans avec du coup une image renvoyée aux autres complétement en décalage avec ce que je ressens, système de protection sûrement, je parais froide, dure, cool alors que j'adore les gens en général , je susi très sensible et hyper angoissée.
, mon intuition (c'est terrible mais j'ai le + souvent raison)
, une perceptions des gens qui est particulière, j'ai l'impression de voir une bulle au dessus de leur teête avec ce qu'ils pensent
mon besoin de tout contrôler, mon incapacité à lâcher prise à tous points de vue, mes prises de tête permanentes. ma difficulté à me concentrer sur certaines choses, ma rapidité pour d'autres
Mais je susi inculte, je ne susi pas une bête en math etc...

Voila ce qui me turlupine, j'ai l'impression de ne pas avancer, de régresser et de faire des expériences : dois être moi-m^me et morfler ou être dasn un personnage (ce n'est pas vraiemnt conscient) et paraitre autre chsoe que ce que je susi et morfler quand même en silence.

Bon je parle trop mais ça me rassurerait de ne pas me senti seule comme ça, je peux pleurer car une copine ne m'a aps rappelé (bon j'extrapole mais c un peu ça quand même).

Violette, ce que tu décris me parle, tu n'es vraiment pas seule dans ce cas.
Personnellement j'ai porté un masque pendant plusieurs année quand j'étais plus jeune et je me préfère telle que je suis quand je suis moi-même, mais c'est vrai que je suis assez seule... Je trouve que le meilleur moyen de ne pas porter de masque est de trouver des gens auxquels on ressemble un peu.