Qu'est-ce qui vous a fait questionner sur l'éventualité d'un HP chez vous ?

Bonjour les zèbres,

Depuis environ 2 ans, en gros depuis que le haut potentiel est médiatisé, je me suis plus ou moins fait l'idée que cela pouvait me concerner. Cela en me basant sur les critères énoncés au grand public.

Or, il s'avère que j'ai commencé à lire un livre "Psychologie du haut potentiel" et là au fur et à mesure de ma lecture je me dis que non moi HP quelle idée je n'ai ni de capacités cognitives exceptionnelles, ni fait de réalisations remarquables

Alors voilà, si vous êtes haut potentiel, j'aimerais vraiment vos retours, est-ce qu'avant d'avoir passé le fameux test, vous pensiez être haut potentiel ? Qu’est-ce qui faisait que vous le pensiez?

Je cogite tellement sur ça que j'en ai mal à la tête probablement à cause de mes insomnies

Merci beaucoup

J’ai mis 6 ans à passer le test, avant ça impossible de trancher car ça n’aurait pas été honnête de ma part ^^
C’est ma psy qui m’en a parlé et ensuite je n’ai fait que balancer entre le oui non peut-être.
Bon honnêtement au bout de qq années ça n’a plus tellement d’importance et ça ne t’empêche plus de dormir.
Par contre j’aurais pu m’éviter l’anxiété du doute des premières années. En même temps, j’aurais trouvé d’autres sujets d’anxiété… lol !

Si tu peux tu passes le test et tu es débarrassée. C’est tellement plus simple !

Merci beaucoup Chuna pour ton témoignage

oui j'ai pris rdv, c'est dans 1 mois, mais tu vois, j'ai consulté pour ça: le fait de savoir si je suis HP, et lors de ce premier rdv mon ressenti à la fin était que rien ne pourrait laisser imaginer un éventuel HP alors c'est pour cela je doute

oké, et donc l'anxiété est en train de monter.

Tu sais, il y a autant de comportements que de HP. Je ne suis pas certaine que juste une discussion puisse aider. Je dirais que tu peux regarder les performances (quelqu'un qui va réfléchir rapidement, avoir une grande culture générale, des choses comme ça), mais c'est loin d'être systématique : une personne introvertie ne montrera pas tout ça.

je ne sais pas quoi dire de plus, si ce n'est que je salue ton courage, tu vois moi je ne l'ai pas eu (j'ai pas vraiment eu le choix que de passer le wais en fait ^^) et que de toute façon, le résultat ne peut que te permettre de mieux te connaître.
Quand bien même tu serais sous les fameux 130, ça ne fait pas de toi quelqu'un de moins bien, moins intéressant, moins intelligent. Que tu es de toute façon bien plus que ça. Que le HP est très loin de tout expliquer dans la vie, ça permet de comprendre des choses, mais beaucoup font l'erreur de ne voir qu'à travers ce prisme. Ta vie et ton vécu sont bien plus riches d'explications.

Et enfin, courage !!!!

merci infiniment pour ton soutien Chuna

Je pisse bleu, c'est un signe implacable.

haha, voilà un indicateur irréfutable ! merci pour ta contribution Confiteor

Fais gaffe, c'est également le signe d’Alzheimer...

A ce jour, pour moi, il y a un faisceau d'indices raisonnables (pas Barnum) qui feraient vraisemblablement me placer dans les HPI ou approchant.
- pré-test Mensa en ligne
- sentiment de décalage ... car décalage sur le mode de pensée. Décalage évident avec les autres (et cela depuis, au moins, le collège en me remémorant des remarques)
- reconnaitre des surdoués ou d'autres soupçonnées de l'être. J'y arrive au jugé. Cela inclut : m'entendre et me sentir de suite bien avec des HPI testé et/ou des personnes ayant un niveau d'étude de Thèse
- les erreurs de diagnostiques des gourous psychiatres
etc, etc.

Jamais j'avais imaginé être peut-être HP. Par ailleurs, je ne connaissais que les lieux communs des dits surdoués : une version Hollywoodienne (cinématographique).


Ce qui m'a fait penser que c'est "Quelque chose !"  c'est :
lors d'un RDV galant bien pourri, la nana me dit que je suis peut-être zèbre. Je lui demande ce que c'est, et elle refuse de me répondre. Après, elle a parlé de je ne sais plus trop quoi mais en qualifiant "les gens" d'un côté et moi de l'autre. Et elle les a appelé "normo-pensants".
Là, au sens premier : bouché bée. J'ai vu ma vie défiler et remettre des explications sur quasiment tout.
Bref, c'est le terme "normo-pensant" qui a tout fait basculer.

Aujourd'hui, je n'ai pas passé le test (après plus de trois ans) car un ensemble d'évènements me déstabilisent au point de risquer de passer un test faux-négatif. (Mais je le ferai un jour, ça c'est clair)

Merci beaucoup patatoche, c'était un plaisir de lire ton témoignage, je m'y reconnais sauf sans le pre test mensa, j'ai eu à peine la moyenne :S

Bonjour,

J'arrive un peu tard dans ce fil, mais j'ai une bonne excuse : je me suis inscrite hier sur le forum ;-)

Pour ma part, voici les raisons qui m'ont poussée à passer le test WAIS (alors que la psy qui me suit régulièrement n'avait jamais abordé le sujet...) :
1) Un sentiment de décalage (par sur tout, pas tout le temps) bien marqué (notamment entre l'image que les gens ont de moi et celle que j'ai de moi).
2) Une curiosité et une soif de savoir.
3) Des questionnements existentiels et de profondes angoisses.
4) De longues discussions avec une amie.

Mais aussi, de grands grands doutes sur ma légitimité de passer ces tests car :
1) Je n'ai objectivement pas un parcours scolaire brillant, et je n'ai pas fait de "grandes études".
2) J'ai rencontré beaucoup beaucoup de gens bien plus performants que moi au cours de mes études et de ma vie professionnelle.
3) Me dire qu'être HPI expliquerait bien des choses dans ma vie.

Après quelques mois de réflexion, passer ces tests est devenu un véritable besoin. J'ai passé le cap, sans en parler à personne (sauf à une amie).
Il faut juste savoir que, quelque soit le résultat de ton test (HPI ou pas), tu auras énormément de matière pour réfléchir à qui tu es, comment tu fonctionnes, etc.
Même trop de matière à mon goût, je suis encore en train de digérer ;-)

Si j'entends un bruit suspect je me retourne pour voir si il n'y a pas un hp chez moi.

Merci beaucoup pour ton témoignage  virginie3006 et bienvenu sur le forum:)

Pour ce qui t'a poussé à passer le test je partage avec toi les points 1, 2 et 3

concernant les doutes, je partage les points 1, 2, 3

j'ai passé le test sans en parler à personne, j'en ai parlé que sur le forum ici

oui c'est clair, d'ailleurs maintenant que je l'ai passé, même si j'ai pas encore les résultats et que je suis convaincue à 99% que je ne suis pas du tout HPI, j'ai matière à travailler pour mon développement personnel

bonne digestion pour tes résultats alors

Pour moi c'était en février 2016. Ma soeur m'a parlé d'une de ses amies qui souffrait et avait des problèmes pour se sociabiliser ou maîtriser ses réactions dans certaines discussions, comme moi. C'est là qu'elle m'a dit qu'elle avait été diagnostiquée HPI et que je devrais passer le test aussi.

Jusqu'ici, ça ne m'avait jamais effleuré l'esprit, même s'il y avait des signes avant-coureurs, mes cousins qui se moquaient de moi en me comparant à Malcolm (l'ironie, c'est que l'un d'entre eux s'est aussi fait diagnostiquer HPI ado, avec une scolarité désastreuse). Mais globalement, par rapport aux mini-Einstein auxquels la représentation des HPI s'est résumée pendant des années, j'étais au début incrédule en me disant que je n'avais aucune capacité exceptionnelle.

Mais le message de ma soeur a fait tilt, et j'ai écumé les forums et les sites sur le sujet, et en lisant les "symptômes" caractéristiques du HPI, j'ai été frappé de voir à quel point je cochais presque toutes les cases. Et avec le recul j'ai commencé à me rendre compte que certains de mes comportements durant toute mon enfance et adolescence jusqu'à aujourd'hui étaient en effet assez singuliers, mais jusqu'ici je pensais que ça faisait de moi simplement quelqu'un de bizarre.

J'ai fait mon cheminement mental pendant deux ans, et j'ai fini par aller passer le test durant une période entre deux boulots. Les résultats étaient sans appel. Lors de l'entretien préliminaire, la psy a même dit que pour elle il n'y avait aucun doute que je sois HPI. Comme quoi...