Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

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Message par Bliss Lun 10 Fév 2014 - 19:38



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Message par Numero6 Lun 10 Fév 2014 - 19:40

Énorme,

je revis.
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Message par Numero6 Lun 10 Fév 2014 - 19:44



Gaz norvégien
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Message par Bliss Lun 10 Fév 2014 - 19:55

As-tu pensé à les collectionner ? Genre dans des bocaux étiquetés... ?


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Message par Numero6 Lun 10 Fév 2014 - 20:08

Ça déjà été fait et exposé dans les musées.

Ils vendent bien l'air de Paris en conserve.

Je suis un fervent partisan du happening péteur.
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Message par Invité Lun 10 Fév 2014 - 20:20

Réponse pour initiées:
Le mérou.

Oui, mais pourquoi ?:
Parce que la peau de mérou pète...

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Message par Invité Lun 10 Fév 2014 - 20:29

Tu vas aimer !!!


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Message par Numero6 Lun 10 Fév 2014 - 20:32

Merci Ugly.

Voilà, je crois que c'est tout ce que l'on pouvait dire sur le sujet.

A vous les studios, à vous Cognacq-Jay.
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Message par Numero6 Mar 11 Fév 2014 - 17:39

"Debout devant la planche à repasser, l'un de ces week-ends que nous passions là-bas chez ses parents près de la mer, Suzanne m'expliqua qu'il ne fallait boutonner les chemises des maris qu'à raison d'un bouton sur deux - sinon, ça les agace : trop long à défaire. Je ne m'étais jamais représenté que je repasserai un jour les chemises de son fils, et je me suis sentie gênée comme par une confidence trop intime.
Mais lorsqu'il m'arrive aujourd'hui de repasser une chemise d'homme, l'image de Suzanne F. me revient, la simple bonté de son geste, et je fais de même."

Elena Janvier

J'adore le repassage. Certains aiment l'informatique, d'autre le football, moi c'est le repassage. Contrairement à l'informatique et au football, il s'agit d'un vice qui a l'excuse d'être utile. Du bloc métallique posé sur le four, que l'on saisissait prudemment avec une bonne épaisseur de tissu, au plus gros bloc qui pouvait loger des charbons ardents, je dispose d'une centrale vapeur Calor Pro Express Total. Une bête de course dont on devine le sérieux au nombre réduit de boutons. C'était ça ou un iPad.

J'avais appris l'astuce d'un bouton sur deux, transmise sans le vouloir par ma mère, je regardais ses mains. La seule leçon qu'elle a tenue à me transmettre, et qu'elle a du me répéter aussi souvent qu'un homme politique utilise une contre-vérité, c'est de plier le bas de la chemise sur les derniers centimètres. Geste capital selon elle. Les enseignants ont tous le même défaut. Et si tu demandes pourquoi les autres ne le font pas, ils ont le sourire béat qui te prouve que les autres sont des nuls.

A l'instar des neuro-typiques, je suis l'ordinateur qui mouline des programmes sans en comprendre la logique. Je le fais depuis toujours, sans savoir pourquoi. Je suis prêt à mettre beaucoup d'animosité en jeu si quelqu'un cherche à me convaincre qu'il est préférable de boutonner tous les boutons.

Si le quelqu'un en question a raison, il insulte ma mère, ma grand-mère, la dentellière et toutes les femmes de Pont-de-Buis. Ce quelqu'un vient de déclarer la guerre à des centaines de caboches plus dure que le granit. L'efficacité n'a rien à voir avec la tradition.

Réfléchissez que la multitude de ces petits gestes invisibles ont permis au fils des années la stabilité des couples. Monsieur et Madame s'entouraient de multitudes de petits gestes invisibles qui rendaient la journée plus agréable.

Tentez d'avoir cela à l'esprit la prochaine fois que l'évidence de boutonner chaque bouton vous sautera dessus.

Quel problème sera allégé si on boutonne tous les boutons ?

Pour tenter de faire passer la vérité jaillie de votre cerveau magique, vous allez perturber les repasseuses, énerver les hommes, provoquer la prochaine chouannerie qui va renverser la 5° république, rompre une routine utile, bien vécue, mais dont votre fabuleux cerveau ne peut imaginer l'origine.

Si le quelqu'un en question a tord, il aura intérêt à le savoir.

"Même si tu as quelque chose d'intelligent à dire, il n'est pas interdit de fermer sa gueule"
Mise en Patte Ugly Brat
Pérégrinations en Colombie et autres vertiges
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Message par Numero6 Mar 11 Fév 2014 - 17:58

- Chef, pourquoi vous faites comme ça ? Chef ? Oh que votre technique est belle, oh que vous me semblez beau ? Pourquoi un esprit aussi brillant que vous est-il parvenu à cette conclusion ? Chef ?

- Ma méthode ne te convient pas, c'est ça, tu te sens capable de faire mieux ?

- Non, chef, elle est surement parfaite, mais je voudrais savoir pourquoi vous avez choisi cette méthode ? Plus rapide ? Plus efficace ? Plus économe ?

- Elle ne te plait pas ma méthode, c'est ça, elle ne te plait pas ma méthode, tu débarques, tu ne connais rien à rien, et tu viens critiquer ma méthode ?

- Chef, non, Chef. Avant d'assimiler une méthode j'aurais voulu être en mesure de justifier mon choix.

- C'est ça, tu doutes de ma méthode !

- Chef, non, Chef, mais le chef-de-la-compagnie-d'en-face, il fait le contraire et il dit que c'est ce qu'il y a de mieux. Et vous, chef, pourquoi avez-vous choisi celle-là ?

- Parce que le chef de chez-Schmidt-en-face est un gros nul, qu'il s'est fait viré de chez nous, et tu voudrais que je fasse comme ce connard ?
T'es viré ! Tu peux aller chez-Schmidt-en-face !

Moralité : le chef fait comme tout le monde. Il fait ce qu'il sait faire.

Moralité deux : un chef surdoué n'a pas plus envie que toi de justifier toutes ses conclusions.

Moralité trois : S'il faut justifier chacune de ces consignes, à quoi cela servirait-il d'être chef ?
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Message par Numero6 Ven 4 Avr 2014 - 23:30

Vous être chiants les surdoués.

Non mais, c'est vrai quoi, vous êtes chiants.

Tiens, prenez mon meilleur pote. Ce gars-là, c'est pas un client de ZC. Physiquement, c'est Jonah Lomu avec les étiquettes décollées, une brioche kronenbourg, et des vannes à deux balles dignes de l'almanach Vermot. Je défie tout zébre de le détecter. J'offre une caisse de champagne au premier qui le repère sur Poitiers. Cet enfoiré de fils de pute est issu d'un vrai milieu défavorisé, heureusement qu'il ne lit pas ce forum. La plupart des usagers de ZC sont issus au minimum des classes moyennes, voir des CSP+, comme disent les segmentants de la pub, ceux qui essaient de faire croire qu'ils vendent de la subtilité, là où les agences ne vendent que de l'espace publicitaire sur les chaines de télévision. Cet enfoiré de fils de pute, disais-je, a le complexe de l'autodidacte. Il me parle comme si j'étais intelligent du fait de mes diplômes universitaires. Cela me flatte. Mais c'est surtout mon pote. Lui et moi savons que des multi-diplomés ne sont parfois que de gros neuneus.

Or donc, Jonah Lomu a du mal à gérer sa différence, il ne peut s'empêcher d'être impressionné par les diplômés, et flatté de les intégrer dans son cercle. Il a encore plus de mal à accepter que les autres ne comprennent pas ce qui lui semble évident.

Sa femme qui l'admire, et qui tente par tous les moyens de trouver sa place auprès de son héros, multiplie les taches ingrates pour se sentir à la hauteur. Elle s'astreint à la gestion des comptes de leur société. A l’issue d'un bilan comptable qui a nécessité à Madame et à l'expert-comptable toute une après-midi de labeur, mon pote a une bouffée de chaleur car, en un clin d’œil il a détecté que le bilan était faux. Fureur, rage et désespoir. J'imagine à quel point on doit se sentir seul dans ces cas-là.

L'image qui m'est venu à l'esprit est celle de Will Smith dans le film Hancock. Cet anti-héros, managé pour améliorer son image de marque, apprend laborieusement à ne pas injurier les policiers qui font appel à lui en dernier recours. Hancock ne perçoit que les situations pourries qui réclament sa présence. Il se force à annoner un merci aux forces de l'ordre : vous avez fait du bon travail, bravo, je prends le relai. Ça lui arrache la gueule, littéralement.

Et mon pote, je mourrais d'envie de lui dire : connard de surdoué de merde, ta femme s'est cassé le cul pour se montrer à ta hauteur, elle s'est fadé des tonnes de paperasseries de merde, elle y a consacré toute une après-midi, appliquée comme une fourmi, accumulant chiffre après chiffre, et toi tu l'engueules parce qu'elle s'est gourée.

Tu ne pouvais pas lui dire : whao, tout ce travail minutieux et chiant, il n'y a que toi qui soit capable de te taper un tel pensum. Par contre, je crois que l'expert-comptable a fait une erreur car le bilan final est faux, on va lui téléphoner. Et merde, sinon ça servirait à quoi de payer un expert-comptable.

Vous ne vous rendrez jamais compte de la chance que vous avez, bande de petits privilégiés. Je ne parle pas de votre QI, fâts, mais de la chance d'être issu d'une famille qui vous a débroussaillé la Connaissance en vous évitant de vous égarer dans les méandres trompeurs de la fausse intelligence.
Vous ne pouvez imaginer le nombre de bouquins de merde que je me suis enfilés. Parce que quand tu viens d'en bas, un livre c'est un condensé de connaissance. Celle que tu rêves d'acquérir. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai accepté l'idée que certains livres n'avaient aucun intérêt.

Un petit exemple, pendant qu'il faisait le plein de sa bagnole de luxe, j'ai regardé ses stations de radio favorites qui s'affichaient sur l'écran liquide de sa limousine. France-Culture. Et ce glauque qui tente de me convertir à France-Cul, notamment l'émission du samedi matin où s'exprime un esprit percutant selon lui, Alain Finkielkraut.
Ne rigolez pas, vous avez tous la chance de savoir que ce bouffon n'est supportable que sous neuroleptiques à fortes doses.

Ben, Jonah Lomu lui ne le sait pas. Toute manifestation de l'Esprit est bonne à prendre. Alors il prend, et il perd son temps sans le savoir.

C'est ainsi que mes admiratrices vont pouvoir être éblouies à nouveau par mon sens de l'enchainement, car malgré la détestation que provoquent en moi les allégations psychotiques de Finkelmachin, il me relie à un autre surdoué, ou plutôt une surdouée.

Alors celle-là, c'est le modèle hors norme, du brut de brut, de l’exceptionnel, du concentré de cervelle, du Pampryl de neurones, de l'aboutissement de l'empathie, de la sensibilité à tous les étages, eau et gaz compris, rhabillez-vous les filles et mettez une culotte sous votre collant pour une fois dans votre vie, car je vous réclame de la pudeur quand je vous parle de ma chérie.

Du temps de ma folle jeunesse, elle m'avait fait découvrir un ouvrage plaisant basé sur le principe des mots-girafes. Vous emboitez deux mots l'un dans l'autre, et vous inventez la définition de ce néologisme. Finkelbidule montrait déjà l'étendue de sa pauvreté d'esprit et de son soucis de paraitre, mais cela est une autre histoire.
L'ouvrage était plaisant, la couverture aux tons pastels agréable, les paragraphes bien espacés laissait transparaitre cet illusion que l'esprit du lecteur ne dépassait pas celui du Maitre, le grand neuneu.

Cette brave petite a décrypté en quelques semaines, voir quelques jours, ce que des psys couteux ont découvert de mes failles et de ma dépression en plusieurs mois. Et là, je dois bien avouer que la douance ne remplacera jamais un bon professionnel. Elle était dans l'incapacité d'admettre que je ne perçoive pas ce qui lui semblait évident. J'ai bien tenté de la freiner, mais que t'chi, tu n'arrêtes pas comme ça une surdouée qui surfe sur des émotions intenses. Il aurait fallu John Wayne tirant sur les mors des chevaux de la diligence comme dans La Chevauchée Fantastique (ce John Ford n'ayant aucun lien de parenté avec le commercialisateur de la Ford-T). Tout ce que j'ai trouvé à dire c'est "vas-y mollo". Il y a vraiment des jours où je me demande à quoi sert d'être surdoué, si c'est pour pondre de telles pauvretés.

Putain de surdoués, quand apprendrez-vous que votre talent vous oblige. Pourriez-vous nous accorder à nous, pauvres mortels, le droit d'avoir du mal à vous suivre. Je vous aime.
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Message par Numero6 Ven 4 Avr 2014 - 23:42

Vous êtes fabulantastiques les surdoués.

Vraiment.

Vous me faites du bien.

Je me sens bien à vous lire sur ZC.

Mais là où vous prenez toute votre valeur à mes yeux, c'est au volant d'une automobile.

Parce que pépère, il est méga-anxieux. Quand il ne conduit pas, il écrase une pédale de frein imaginaire lorsqu'un quidam standard est au volant. Il flippe grave. Il se sent con, mais bon dieu qu'il pétoche. Il ferme les yeux, il se force à ne pas analyser le trafic. Il se dit que le conducteur est vivant, ce qui laisse supposer qu'il a eu les bons réflexes jusqu'à présent, mais il ne peut contrôler la pétoche innommable qui l'envahit. Mais pourquoi attend-il le dernier moment pour faire chauffer son ABS, putain de vierge folle ?

Sauf avec ma chérie, où, pour la première fois de ma vie, je ne ressentais aucune peur à la place du mort si annonciatrice de fin prochaine. Relax. Serein. Une paix de l'esprit faramineuse, inattendue. Même pas peur. Comme je suis surdoué ET con, j'en ai conclu que l'amour avait des vertus insoupçonnées. J'aimais bien. Je n'ai jamais rien compris à l'amour, alors je suis prêt à lui accorder tous les aveuglements du monde. La seule chose que je sais, c'est que je l'aime, elle, depuis toujours, fripée, ridée, ménopausée, m'en fous, je l'aime.

Et puis merde, voilà mon pote. Jonah Lomu, le gros bœuf de service, l'inénarrable Poitevin qui me sort un mot que je n'ai jamais pu mémorisé, pour décrire son ex-associé, synonyme d'avarice, d'accumulation de richesses sans autre but que la thésaurisation maladive, que même avec Google je suis incapable de retrouver le terme qu'il a employé. Il ne chercherait pas à me snober ce poussa ?

Et dans sa grosse limousine, je retrouve la même sérénité qu'avec ma chérie et sa petite citadine. Koiceque ? Appel à la machine infernale qui me tient lieu de cerveau, et l'évidence me saute aux yeux. L'anticipation. Les deux intègrent le trafic de la même manière, ils freinent avant qu'il soit nécessaire de freiner, ils se rangent pour laisser la voiture qui arrive à des centaines de mètres, ils ralentissent avant un virage serré. Il n'y a pas de surprise, il n'y a pas d'impondérable, je n'ai pas besoin de croiser les doigts pour qu'ils détectent le danger, ils l'ont vu avant moi les bâtards, et dieu que c'est reposant. Mon destin reste entre les mains de Dieu, et pas entre celles d'un conducteur désinvolte.

Se laisser porter en toute confiance, en se disant que si un accident doit se produire, j'aurais été incapable de faire mieux. Dormir, somnoler, faire confiance. Enfin. Se détendre, se relâcher, faire confiance. Faire confiance. Ne plus surveiller. Ne plus être certain de l'erreur à venir.

Surdoué(e)s, je vous aime.

Enfin, surtout une certaine. Celle qui ne supporte pas que je la dépasse, celle qui ne supporte pas que je n'arrive pas à la suivre. Ma chérie, quoi.

Je l'ai perdue. Bien fait pour ma gueule.

C'est con. Elle conduisait bien, choupinette. Je trouve.
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Message par Numero6 Sam 5 Avr 2014 - 3:12

Non, finalement les vrais surdouées sont chiantes.

T'es là comme un con, tu viens de découvrir l'univers JSF, tu pleures en comprenant pourquoi tout le monde te cassait la gueule à la maternelle, au primaire, au secondaire, tu crois enfin avoir trouvé l'explication de ton décalage, tu découvres que les personnes qui comptaient pour toi, du prof de sport au meilleur pote, sont en mesure d'exploser les matrices de Raven comme s'il ne s'agissait que de promesses électorales. Et le pire, c'est qu'ils n'en ont rien à foutre.

T'as quinze gusses qui te saluent sans que tu comprennes pourquoi. Tu effeuilles leurs présentations, tu tentes de cerner leurs rythmes, leurs limites, le ton à adopter, tu regroupes les niaiseries qui te viennent à l'esprit dans un post de révérence, tu tentes de faire le malin, tu es débordé par le doute. Ils savent tout ? Vraiment ? Je peux dire n'importe quelle connerie sans devoir la traduire ou l'expliciter ?

Là, je défie le nouveau venu de ne pas verser une petite larme. Moi, j'en ai puisé des litres, c'est fou la contenance d'une glande lacrymale, ça en devenait presque un jeu.

Et là, je suis devenu comme celle qui reste enfermée de nuit dans une pâtisserie alors qu'elle s'impose son 17° régime. Je me suis goinfré. Je me suis remplie la panse de post, d'oppositions, de délires, d'inutile, de jalousies, de THQI-mes-chéris. J'avoue ma faiblesse, je suis fasciné par ceux qui ont accès à cette part de l'univers qui m'est interdit. Soyez cool les gars, racontez-moi ce qui vous semble évident. Oui, je sais, c'est chiant, mais ce qui vous semble évident me fascine. Racontez-moi ce qui vous semble flagrant du haut de votre 38° étage. La vue n'est pas désagréable au 20° étage, et je remercie la génétique et le hasard de m'accorder ce privilège, mais faites-moi rêver et racontez-moi le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie.

Bon.

Et puis vous réalisez que votre premier amour est nimbée de cette auréole. Impossible. Trop beau pour être vrai, trop illusoire. Et la choupinette en question vous assène sa familiarité avec le sujet, mais pire encore, son aspect vain devant la beauté de la vie et la possibilité du bonheur. Ça vexe, ça rabougrit, ça agace, merde quoi, je débute moi, tu pourrais faire semblant de marcher dans la combine.

Mais une surdouée c'est chiant. Ça croit que ses évidences sont des évidences. Ça croit que les ressources qu'elle a déployées sont basiques. En gros, je faisais quoi pendant tout ce temps-là ? Va donc lui expliquer que tu ramais comme un con. Que le bonheur est la dernière chose que tu imaginais possible.

Et puis bon.

Tellement d'énergie consacrée à faire semblant, à tenter de copier ses contemporains, tellement de ressources monopolisées pour faire le fort, pour faire l'insensible, pour gérer l'efficace. Putain, le bonheur, juste pour m'aider tu ne voudrais pas m'expliquer à quoi ça ressemble, steplait.

Déflagration. Ravage. Destruction. Les ruines fumantes dégagent un gout de définitif, de sanction fatale.

Alors on se raccroche au petit, au mesquin, on continue à faire l'intelligent, par réflexe, par routine. Il est beau mon QI, qui qu'en veut de mon QI, frais du jour qu'il est, et que j'écris bien, et que je tente de t'épastoufler de mon génie écritoire. Je vend du vent. Je fais la roue pour faire croire que je bande encore. Mais le petit bout de bonheur entraperçu dépasse largement les conclusions du CFNSE, et les énigmes du 916 perdent de leur saveur.

Mais bon.

Quand on a rien d'autre sous la main, on se force à se fasciner pour le facteur G, on multiplie les tests en ligne, on croit encore à ce résidu d'humanité desséchée que représente l'évangile selon JSF. On s'en prend à l’icône, au flambeau, à kissounet, en vain. Rien qui égale cette poussière de bonheur qui vous a fait ciller.

Et puis, comme toujours, la bonne surprise n'est jamais là où on l'attend. On découvre une véritable quête derrière des propos alambiqués, complexifiés par soucis d'appartenance à ZC. Des femmes. Qui se cachent. Zébrettes parmi les zèbres. Désolé les zèbres, ma préférence va systématiquement aux filles. Par faiblesse sans doute, au concours de longueur de bite je suis sur de gagner. Mais pas seulement. Une manière de nouer un foulard, un agacement imprévu, le bas d'une jupe retendue, un éternuement étouffé, un gloss trop vermillon, un pet réfréné, un silence discret après une de mes nombreuses conneries, et la femelle emplie l'espace.

Moi, ça m'arrange de converser avec un pur bijou, aux jambes interminables, qui dégage une grâce délicate, contenue, qui vient de se faire marteler par l'arrogance de zèbres affirmatifs, et qui a la politesse infinie de les croire plus intelligents qu'elle. Dieu, Hallah, Jévoha et tous leur potes, faites qu'elle ne change pas, l'innocence n'a pas de prix. J'ai l'impression que Cédric Villani est impressionné par mes capacités dans la résolution des équations du second degré.

Jamais je n'ai autant eu le bonheur de me sentir un pur escroc, un voyou. C'est comme si je sentais une peur physique de la part de mon colosse poitevin. J'aime sentir ma fatuité, j'ai appris à respecter mes faiblesses. Les filles, flattez-moi, j'ai beau savoir que votre jeune intelligence est le creuset de demain, il est plaisant de se voir perçu comme le Grigori Perelman du jour. Un million de dollar, pfut, qu'est-ce donc en regard de ma recherche de l'absolu. Mentez-moi, mesdames, faite-moi croire que vous me prêtez des vertus élégiaques, jamais votre beauté ne m'apparaitra aussi digne d'attention. J'accepte le mensonge, l'incongru, le stupide, le choquant.

Votre respect des cadors de ZC, de ceux qui impriment leur marque, m'oblige à me tenir dans l'ombre, tapi comme un voleur, à profiter de vos finesses, de vos renoncements, de votre enthousiasme à la discrétion si charmante. J'échange toutes les erreurs de Poincaré contre la vision d'une culotte enfilée ou d'un bas glissé lentement sur vos jambes interminables. Il y a des instants volés. Des charmes éternels que je dissimule sous une indifférence feinte. L'instant est infini, l'espace est inexplorable lorsque vous réajustez votre tenue. Le théorème de Fermat contre un décolleté entraperçu.

Quel délice lorsque vous interrompez votre projet de phrase au lieu d'anticiper la fin de la mienne. Quelle invitation au voyage lorsque vous osez m'apprendre la couleur des lettres, le trait qui les brosse au mieux. D'un battement de cils, vous niez la prétention que l'on pourrait y percevoir. Vous dormez sans vous démaquiller, affaiblies par ma logorrhée satisfaite.

Se savoir apprécier par une intelligence limpide, dénuée de toute prétention, est une satisfaction de gourmet. Qu'offrir en échange ? Quelques compliments maladroits, une réassurance fortuite, des évocations imagées ? Votre intelligence est un fait, pas un fantasme. Un équilibre sans égal. Cela acquis, je ne rêve que d'une chose, voir vos orteils s'égayer au dehors de souliers irrationnels, contraignants mais si conformes à nos faiblesses érotiques.

Je ne connais pas de voyage plus exotique que d'imaginer le parcours à venir inscrit dans votre esprit, parsemé d'attachements, de souvenirs, de lieux symboliques, de waypoints sentimentaux. Je maudis mon audition assourdie par le vacarme de la vie parisienne, je maudis son insuffisance lorsque vos effets glissent le long de votre peau, j'en voudrais un ralenti à l'instar d'un but zlatannesque. Le crissement d'un legging affaissé, le souffle d'une robe qui s'effondre, le choc de vos souliers qui rencontrent le sol, jamais prétexte ne fut plus absolu pour infliger à mon cerveau le délice de l'extrême de sa perception. Découvrir vos imperfections, les flatter comme autant de repères, les quérir comme autant de bonheurs.

Votre intelligence est extrême, parfois douloureuse, j'en accepte la meurtrissure, mais par pitié redorez vos lèvres d'un éclat Chanellien, et l'univers reprendra son ordre, l'harmonie aura droit de cité, celle qu'elle n'aurait jamais du perdre, l'inutile comme vertu suprême, votre intimité comme calligraphie de l'apaisement, votre fente comme boussole, votre sourire comme assentiment, votre soumission comme équilibre. Femelles, accordez-moi la prééminence, laissez-moi la charge de l'orgueil, pour qu'enfin je puisse admirer votre fente, fasciné par cet improbable miracle, ce oui qui dit peut-être, ce collier qui recherche mon cou, dévêtu de sa toison protectrice, sensible à la chaleur de mon souffle, se mouvant au gré de ses manques.

Pour les normo-pensants mythomanes de ZC, je parlais de cunnilingus. Déclencher d'un coup de langue un tsunami fébrile, se montrer humble devant l'impossibilité d'interrompre le besoin des orgasmes successifs, leurs successions comme les vagues au nombre infini qui s'étalent sur le sable. Combien d'orgasmes êtes-vous capables de subir avant que la douleur surpasse le plaisir ? Je ne l'ai jamais su, la douleur devenant synonyme de plaisir.
Pourquoi le créateur a-t'il dédaigné de nous pourvoir d'un organe bitale capable de percevoir la tension du vagin, tel un ballon prêt à exploser avant l'orgasme, dont les parois distendues gomment les plis habituels et les rendent aussi lisses qu'une bulle de verre, avant d'en faire une broyeuse hoquetante, au rythme si régulier. Pour se faire pardonner, Dieu nous a muni de cinq doigts à chaque main, maigre consolation mais suffisante pour percevoir et imaginer.

Votre intelligence m'apaise, votre éducation me rassure, votre humilité me charme, votre sac à main recèle le temple de votre présent, votre insouciance demeure un tourment, votre abandon une promesse, votre science des soldes un mystère digne de la pierre de Champollion. Saisir vos chevilles pour infliger à votre bassin l'ultime flexion inutile, celle qui va trop loin, l'indispensable. Le bracelet qui orne vos malléoles ne prend sa valeur érotique que par l'abandon de toute pensée. Mettre sur off le cerveau d'une surdouée mérite les manœuvres les plus viles, pourvu qu'elles s'inscrivent dans le renoncement.

A la lecture de ces nuances de gris, les joueuses de mandoline ou de cithare partent avec un avantage certain.
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Message par Numero6 Sam 5 Avr 2014 - 10:50

Mon gout pour la trivialité me masque parfois la vétusté de certaines expressions argotiques dont je raffole.

Il me faut préciser que l'image d'une joueuse de mandoline était utilisée autrefois pour évoquer les frénétiques mouvements manuels que réclame cet instrument. Et plus précisément l'autre type de musique qu'autorisent ces allers-retours répétés, sur un autre instrument, celui que les filles ont toujours à portée de main, là, en bas, et dont la mélopée rauque ne se répand dans l'azur qu'à la fin du morceau.

Une cornemuse serait plus adaptée pour rappeler le temps nécessaire au premier son émis, il faut la gorger d'air avant de la comprimer pour lancer la première note. Malheureusement, les instruments à vent sont plutôt réservés à la métaphore masculine. Ma théorie du genre à moi se résume à affirmer, avec une audace intransigeante, que les filles et les garçons, et ben c'est pas pareil.

Quand à la cithare, il s'agissait d'un clin d’œil aux nombreuses joueuses de cithare de ZC, que je salue bien bas, oui, là, juste en bas.

Dieu que le Grand Architecte a bien travaillé lorsqu'il a ajusté la longueur des bras de nos compagnes. Elle autorise l'exaltation extrême de leur cambrure dans le crescendo de l'exécution de leur morceau favori. Il y a des musiques qui ne me lasseront jamais.
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Message par May Lee Lun 7 Avr 2014 - 12:02

On voit que c'est le printemps !

J'admire ta prose saturée d'éros et de figures raffinées mais sans excès (pour le raffinement). Métaphores, hyperboles, toussa, tu fais un kama sutra littéraire. Jolies contorsions dans un oeil d'homme.

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Message par Invité Lun 7 Avr 2014 - 12:12

Il est vrai que la lecture de cette prose est agréable et revigorante.
Une mécanique impeccable, un numéro bien huilé !

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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 13:09

Restez en place, je suis en train de tout reprendre.

Mon psy a répondu à un  de mes mails en ces termes : "Effectivement, toi le doux Numero6 que je vois assis sur le fauteuil en face de moi, je te vois enfin t'animer dans tes écrits. On sent la rage, la colère, tout juste apaisées par une sorte de mise à distance prenant l'humour teinté de cynisme  comme antalgique."

Il va falloir que je m'astreigne à ne pas envoyer mes posts dés la fin de leur rédaction.

P.S. : mon psy n'est pas idiot, il sait qu'en vrai je ne m'appelle pas Numero6. En échange de cette complaisance, il m'offre le spectacle d'un surdoué assumé, fréquentant avec bonhomie des vertiges qu'il entrecoupe d'une cigarette ou d'une tasse de café. Lorsque l'intelligence parvient à un niveau tel qu'elle en devient impossible à cerner, il m'invite à remplacer l'impératif de la rivalité par le goût de la simplicité. Si nous nous cognons la tête sur le mur du son, si nous interrogeons les oracles pour la confirmation d'avoir franchi le mur du son, lui se baguenaude à Mach 2 ou Mach 3, plus préoccupé de décorer son cockpit de colifichets inutiles que de la puissance de ses réacteurs.
P.S. 2 : J'ai appris en photographie l'impératif de conserver les fichiers RAW. Au lieu d'éditer mes posts précédents, je choisis de les représenter devant le jury, sous une autre forme.
P.S. 3 : @Patate, un des grands plaisir de mon enfance était d'entendre prononcer les mots "pomme de terre". Un congrès de Lacanien se casserait les dents à tenter d'en extrapoler l'origine.
P.S. 4 : @May Lee, j'ai évoqué avec le meilleur psychothérapeute du monde tes échanges avec le féru de culture religieuse. Du bonheur de la nuance.
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Message par Invité Lun 7 Avr 2014 - 15:15

ce psy semble bien pas idiot "plus préoccupé de décorer son cockpit de colifichets inutiles que de la puissance de ses réacteurs"
effectivement pourquoi ce soucier de ce qui va et en oublier le superflu, le plaisir, le loisirs et la culture ??

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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 17:51

Oui, c'est léger, c'est subtil, et s'il m'amène là où il veut, il me faudrait humidifier mes joues pour deviner dans quelle direction souffle sa pensée.
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Message par Kass Lun 7 Avr 2014 - 18:54

- garçon, la même chose que le monsieur, et resservez-le
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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 20:42

Mets ta ceinture Kass, c'est reparti pour un tour.

J'ai ré-écrit les deux premiers posts. Je sors de mon rôle de bouffon, mais tant pis, j'assume. Et pour le même prix j'hésite à rajouter le quatrième. Je vais attendre demain. Marre de n'envoyer que des brouillons.
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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 20:46

Vous être chiants les surdoués.

Non mais, c'est vrai quoi, vous êtes chiants.

Tiens, prenez mon meilleur pote. Quand je dis prenez-le, c'est une image, car je vous déconseille de le faire, surdoué sans aucun doute, sensible comme une midinette assurément, mais prêt à charger à la moindre vexation. Physiquement, c'est Jonah Lomu avec les étiquettes décollées, une brioche de parvenu, et des vannes assassines dont la pertinence évapore vos atermoiements.

Je défie tout zèbre de le détecter. J'offre une caisse de champagne au premier qui le repère sur Poitiers. Quadrupède sûrement, mais muni de cornes puissantes, ne le provoquez pas. Sa ramure et ses zébrures  lui ont permis d'échapper à son milieu défavorisé. La plupart des usagers de ZC sont issus au minimum des classes moyennes, voir des CSP+, comme disent les segmentants de la pub, ceux qui essaient de faire croire qu'ils vendent de la subtilité, là où les agences ne vendent que de l'espace publicitaire sur les chaînes de télévision.

Cet animal à sang chaud a le complexe de l'autodidacte. Il me parle comme si j'étais intelligent du fait de mes diplômes. Cela me flatte. Mais c'est surtout mon pote. Lui et moi savons que des multi-diplomés ne sont parfois que de gros neuneus. Notre sport favori est la partie de ping-pong, jouée au-dessus de la tête qui se veut si bien faite, si différente, filet inconscient de nos défoulements de gamin.

Or donc, Jonah Lomu a du mal à gérer sa différence, il ne peut s'empêcher d'être impressionné par les diplômés, et flatté de les intégrer dans son cercle. Il a encore plus de mal à accepter que les autres ne comprennent pas ce qui lui semble évident.

Sa femme qui l'admire, et qui tente par tous les moyens de trouver sa place auprès de son héros, multiplie les taches pour se sentir à la hauteur. Elle s'astreint à la gestion des comptes de leur société. A l’issue d'un bilan comptable qui a nécessité à Madame et à l'expert-comptable toute une après-midi de labeur, mon pote a eu une bouffée de chaleur car, en un clin d’œil, il a détecté que le bilan était faux. Fureur, rage et désespoir. Jonah Lomu qui se retient de charger l'Anglais. J'imagine à quel point on doit se sentir seul dans ces cas-là.

L'image qui m'est venu à l'esprit est celle de Will Smith dans le film Hancock. Cet anti-héros, managé pour améliorer son image de marque, apprend laborieusement à ne pas injurier les policiers qui font appel à lui en dernier recours. Hancock ne perçoit que les situations pourries qui réclament sa présence. Il se force à annoner un merci aux forces de l'ordre : vous avez fait du bon travail, bravo, je prends le relais. Merci pour ce que vous avez fait.

Et mon pote, je mourrais d'envie de lui dire : connard de surdoué de merde, ta femme s'est cassé le cul pour se montrer à ta hauteur, elle s'est fadé des tonnes de paperasseries de merde, elle y a consacré toute une après-midi, appliquée comme une fourmi, accumulant chiffre après chiffre, et toi tu l'engueules parce qu'elle s'est gourée.

Tu ne pouvais pas lui dire : whao, tout ce travail minutieux et chiant, il n'y a que toi qui soit capable de te taper un tel pensum. Par contre, je crois que l'expert-comptable a fait une erreur car le bilan final est faux, on va lui téléphoner. Et merde, sinon ça servirait à quoi de payer un expert-comptable.
Comme je tente de devenir subtil et pondéré, je me suis abstenu. Je me suis contenté de flatter la bête, lui dessinant son rôle à part, celui qu'il est le seul à pouvoir tenir.

Vous ne vous rendrez jamais compte de la chance que vous avez, bande de petits privilégiés. Je ne parle pas de votre QI, fats, mais de la chance d'être issu d'une famille qui vous a débroussaillé la Connaissance en vous évitant de vous égarer dans les méandres trompeurs de la fausse intelligence.
Vous ne pouvez imaginer le nombre de livres que j'ai tenté de presser pour en extraire de quoi me désaltérer. Parce que quand tu viens d'en bas, un livre reste un condensé de connaissance. Celle que tu rêves d'acquérir. Comment admettre que certains ne contiennent que de la poussière d'esprit.

Alors qu'il faisait le plein de gasoil de son break de luxe, j'ai détaillé ses stations de radio favorites, affichées sur l'écran du tableau de bord, tout en ronce de noyer et matériaux composites. France-Culture. De retour sur son siège en cuir, je lui en fis la remarque. Validé dans la sincérité de sa soif d'apprendre, il agita ses bois démesurés dans tous les sens dans l'habitacle germanique mais limité. Je ne du d'éviter l'embrochage qu'à ma promesse d'aller m'abreuver à sa source de savoir,  notamment l'émission du samedi matin où s'exprime un esprit percutant selon lui, Alain Finkielkraut. J'eus beau tenter de calmer son enthousiasme par le rappel des agitations dignes de la phase terminale d'une chorée de Huntington que présente son philosophe favori à la moindre répartie contrariante, mon intégrité physique et son enthousiasme me parurent mériter mon silence.

Ne plaisantez pas, vous avez tous la chance de savoir que ce bouffon médiatique n'est supportable que sous neuroleptiques à fortes doses.
Parce que Jonah Lomu, lui, ne le sait pas. Toute manifestation de l'Esprit lui est bonne à prendre. Alors il prend, et il perd son temps sans le savoir. Il lui faudrait admettre que son intelligence plane bien au-delà des criailleries de son héros, prêcheur d'une idéologie condamnée, résistant de l'évident, pourfendeur de dangers évanouis.

C'est ainsi que mes admiratrices vont pouvoir être éblouies à nouveau par mon sens de l'enchaînement, car malgré la détestation que provoquent en moi les allégations psychotiques de Finkelmachin, il me relie à un autre surdoué, ou plutôt une surdouée.

Chargée dés sa naissance de combattre les démons de sa famille, elle en a accepté la charge. Pourquoi n'a-t-elle pas cherché à se sauver elle-même avant tout, c'est un de ses mystères fondateurs. L'égoïsme protecteur ne fonctionne pas toujours. Sa dynamique volontariste l'empêche d'accepter les faiblesses de ceux qui l'entourent. Charge d'âme elle se veut, mais d'âmes fortes, capables de la rassurer. Elle prévient les combats à l'issu incertaine, privant ceux qu'elle aime de la lucidité que seuls apportent les combats perdus.

Du temps où mes aspirations rejoignaient sa réalité, elle m'avait fait découvrir un ouvrage futile basé sur le principe des mots girafes. L'emboîtement de deux mots dont la fin du premier reprend le début du second, vous propose l'exercice d'inventez la définition de ce néologisme. Finkelbidule y montrait déjà l'étendue de son esprit commun et son soucis de paraître, mais cela est une autre histoire. A l'époque je n'y voyais qu'un divertissement d'aristocrate de l'esprit.
L'ouvrage était plaisant, la couverture aux tons pastels agréable, les paragraphes bien espacés laissaient transparaître cette illusion que l'auteur ait eu le soucis de la désinvolture.

Ma chérie retrouvée m'a infligé une TCC brutale. Mon humour et mon cynisme se dématérialisaient par l'absence d'écho. Sans le soulagement de la distance, son intensité à vivre me renvoyait l'image d'un mort vivant. Si le tableau était réaliste, une anesthésie générale eut été la bienvenue.

La douleur provoquée par la fresque était si intense qu'il m'a fallu inventer au peintre une folie.

J'ai cru pouvoir absorber ses peurs, persuadé que ma familiarité avec la douleur me dotait d'armes inédites. Je rêvais de priver la guerrière de son habitude du combat, sans voir que ce caractère martial lui tenait ouvertes les portes du bonheur, de son bonheur.

Il me faudrait un véritable talent pour vous décrire ma joie de voir le doute inscrit dans son regard, l'atermoiement devant la réalité de sa peur. Qui d'entre vous est capable de décider de renoncer à ses peurs, ne serait-ce que pour en garder le soulagement lorsqu'elles disparaîssent ? Je me sentais surpuissant, le seul à savoir qu'aucun renard ne rodait au sein de la basse-cour affolée.

J'assénais des vérités simples, basiques, à la portée fabuleuse.

Cette capacité que nous avons elle et moi à percevoir l'autre ne me laissait aucune zone d'ombre protectrice. Habitué à me masquer, la lumière brutale se transforma en poison, décomposant en quelques minutes les fresques consolantes des murs de ma prison.

J'étais chargé d'arracher d'un geste les chimères qui se gavaient de mon sang, leur laissant des lambeaux de chair comme rançon, incapable de prévoir les vaisseaux laissés béants par l'absence soudaine de leur rostre, quand, dans le même temps, elle me demandait de me contenter de rogner les griffes des siennes, avec la délicatesse et la patience d'une dentellière.

En son absence, les plaies ont continué de couler. Sans l'aide de ses mains, les miennes se révélèrent insuffisantes à endiguer l'effusion. Par téléphone, je la sentais continuer à m'offrir d'arracher mes derniers oripeaux. La déglobulisation se poursuivait et elle me parlait de nos vacances à venir. Les derniers atomes de rage me furent nécessaires pour coaguler les plaies.

Le meilleur psychothérapeute du monde est capable des mêmes prouesses, à la grande différence qu'il prévient l'hémorragie, et que la vue de l'albuplast retiré me laisse sans combat, dans une douceur hypnotique. Un jour de visitation de son antre, je me suis retrouvé dans la rue les yeux humides, produisant des allers-retours sur le pavé parisien, avec une impression étrange, celle d'être perméable.

Mesdames, messieurs les surdoués, si vous êtes si capables d'appréhender l'univers de l'autre, avec une vision parfaite de ses chimères, et de la garde prétorienne engagée pour les tenir à une distance viable, vous devriez retenir qu'à vouloir éparpiller cette écologie, les gardiens du temple vont diriger leur assaut vers le seul ennemi restant : vous.
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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 21:01

Vous êtes fabulantastiques les surdoués.

Vraiment.

Vous me faites du bien. Il est rassurant de savoir que vous aussi vous distinguez les deux lunes, lorsque beaucoup ne jette jamais un coup d’œil à la seule qu'ils connaissent.

Je me sens bien à vous lire sur ZC. De moins en moins depuis que le formatage de la sensiblerie tente de s'imposer comme une règle absolue, reniant ainsi aux vrais sensibles les envolées incertaines du doute, abattus en plein vol par les mégères si soucieuses d'orthodoxie zébresque.

Mais là où vous prenez toute votre valeur à mes yeux, c'est au volant d'une automobile.

Quand j'agresse la peur avant qu'elle ne prenne de l'ampleur, quand je neutralise mes vertiges par mes gyroscopes, quand je régis mon souffle pour éviter qu'il ne me trahisse, me retrouver sur le siège du passager me place dans la position du mannequin bardé de capteurs avant un crash-test.
Mon destin ressemble à celui du détenteur d'un billet de la Française des Jeux, à la différence près que j'adresse mes prières au plus offrant pour m'éviter de gagner.

Un bon conducteur est un conducteur vivant. Celui qui s'active à mes cotés dispose au moins de ce titre de gloire. Mais pourquoi faut-il que la plupart des conducteurs axe leur conduite sur la puissance du moteur, et pas sur la distance d'arrêt requise par un obstacle imprévu.
Avec ma psychologie de survivant, cette prise de risque reste du domaine de l'absurde.

Sur une autoroute détrempée par un orage soudain, les essuie-glaces au réglage maximum, j'enfonçais une pédale de frein imaginaire, les yeux rivés sur les feux du camion qui nous précédait, prochaine cible prévisible de la conductrice.
Lorsque les pluies se cumulèrent avec les projections d'eau en provenance des roues du transport international, la visibilité si faible déclencha chez elle le réflexe de freiner brutalement. Malheureusement, elle disposait de la véritable pédale de frein, et le décrochage brutal provoqué par l'aqua-planning nous projeta des roues du camion à la rambarde de sécurité.

Au premier choc, mon esprit arrêta ses agaceries mutines pour céder la place au froid calcul de celui qui tient à sa peau et à celle de son amazone. L'image télévisuelle des voitures décapitées par l'essieu d'un poids lourd s'imposa à moi, et je reproduisis un geste réservé à des circonstances plus intimes, lui fléchissant la nuque et lui intimant l'ordre de baisser la tête. La redondance de la consigne ne vous aura pas échappés, mais il est des situations où je me méfie de l'émoussement de crédibilité que provoque mon usage immodéré du second degré.

Toute guillerette de n'avoir cassé aucun de ses talons, l'amazone n'était pas du genre à se lamenter pour de la tôle froissée. Le probable renoncement au spectacle prévu à Paris en ce jour fâcheux la contrariait plus sûrement. Elle eut le loisir de manifester un faux attendrissement devant la préoccupation de son Calimero de passager, qui se voulut le temps d'un éclair le protecteur de la belle, inversant les rôles si ancrés entre elle et moi.

J'ai horreur qu'on me sous-estime. Si j'adore cultiver mon personnage de garçon fragile qui complète si bien les volontés de ces guerrières des temps modernes, ce droit à la délicatesse, je l'ai conquis  de haute lutte pour mieux affirmer mon mépris des forts et les renvoyer à leurs préoccupations viriles. Je ne supporte pas que l'on me croit faible parce que subtil.

L'urgence passée, je n'avais plus aucune raison de ne pas réintégrer ma posture de poussin tombé du nid. Les railleries fusèrent, et la dame narra à qui voulait l'entendre ma métamorphose attendrissante. Cela parvenait même à entraîner mon hilarité, son rire sincère était un élément de séduction précieux.

Ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard, lorsque le garagiste, chargé de remettre en état l'épave, tenta de lui expliquer l'importance du montant réclamé en ces termes "Et encore, vous avez eu de la chance, si vous étiez passée sous les essieux du camion, il aurait fallu refaire entièrement les montants de l'habitacle" que l'image de sa précieuse tête décapitée comme une vulgaire pièce métallique s'imposa à elle.

Comme signe de reconnaissance du bien-fondé de mon attitude, je n'eus droit qu'à un "ah, c'est pour ça que tu m'as dit de baisser la tête", pas plus. Les amazones ont tôt fait de minimiser le mâle. Je m'en foutais, je préférais son rire.

Je ne m'en foutais pas, mais je ne l'ai compris que plus tard.

Par la suite, Calimero a continué de presser des pédales imaginaires, accroché à sa ceinture de sécurité.

Sauf avec ma chérie, où, pour la première fois de ma vie, je ne ressentais aucune peur à la place du mort si annonciatrice de fin prochaine. Relax. Serein. Une paix de l'esprit faramineuse, inattendue. Je me suis risqué à activer ma peur au moment où les forces centrifuges et centripètes exerçaient leur effet, et je ne sentais rien. Il m'est même arrivé de glisser ma main entre ses jambes dénudées, guettant une faille dans le suivi de la route, un relâchement dans l'analyse des obstacles.
A chaque fois, aucune erreur de trajectoire, même en pleine discussion avec les passagères lovées sur la banquette arrière, caquetant au sujet des soldes et des amours éphémères.

C'était un temps où je ne savais plus distinguer qui apportait quoi à l'autre. J'ai confié à l'amour la responsabilité de cette sensation nouvelle. Qu'elle m'emmène au bout du monde, je ne mettrais ma ceinture que pour lui épargner une contravention.

J'aime attribuer à l'amour de ma chérie des vertus, comme pour le solidifier. L'harmonie issue d'une concordance de destin ou d'une coïncidence cognitive sont des conclusions à réserver aux piètres rêveurs.

Et puis le réel, toujours lui, se présenta sous la forme de mon ami poitevin. Tout occupé à me décrire ses difficultés en des termes choisis, ponctués d'un argot nécessaire entre deux quinquagénaires en goguette, la pudeur masculine réclame ses rudesses feintes, il faisait glisser son bolide sans à-coups, se réservant mon écoute pour profiter de tous les mots que son statut social lui interdit de goûter au quotidien.

J'ai cru sentir un piège tendu à notre respect mutuel lorsqu'il employa un mot inconnu pour parler d'une médiocre conclusion à l'amitié qu'il accordait à l'un de ses collaborateurs. Le piège était si grossier, que je me suis pris à imaginer toutes les fois où il avait du le tendre à des naïfs.
Lui ne me sous-estime pas. L'avantage d'admettre son intelligence vous épargne d'avoir à la protéger. Un homme intelligent demande la définition d'un mot qu'il ne connait pas. Après m'avoir délivré de mon ignorance, il continua à jouer avec ce terme complexe, le lançant en l'air et le réceptionnant d'un rire de gamin.

Et pendant tout le trajet où il m'abreuva de ses soucis professionnels, de ses projets d'extension, du reproche insupportable d'avoir trahi ses origines en osant s'extraire de la pauvreté, sa conduite restait sereine, prévisible, j'étais incapable d'envisager les dangers avant lui.

Lui dans sa grosse limousine, et ma chérie dans sa petite citadine partageait l'art de l'anticipation. Les deux intègrent le trafic de la même manière, ils se rangent pour laisser la voiture qui arrive à des centaines de mètres, je perçois la décélération avant le virage serré. Il n'y a pas de surprise, il n'y a pas d'impondérable, je n'ai pas besoin de croiser les doigts pour qu'ils détectent le danger, ils sont déjà en train de le gérer.

Je n'ai pas fait le test de la main entre les jambes à Jonah Lomu, sa femme est très jalouse. Mais une bouffée de nostalgie m'a envahi, ce calme renouvelé a ravivé mon envie de retrouver la blancheur des cuisses d'une certaine. Celle qui ne supporte pas que je la dépasse, celle qui ne supporte pas que je n'arrive pas à la suivre. Ma chérie, quoi.

Il y a des choses que je n'ose partager avec Jonah Lomu, mais je mourrais d'envie de lui en parler, comme lui de sa chrématistique.
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Message par Théodicée Lun 7 Avr 2014 - 21:27

kan je pense que j'avais fait 20"000 vues
mdrr

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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 21:49

Seule une suissesse amatrice de Myst et de Huey Lewis pourra me convaincre d'envoyer le petit dernier. J'aime bien faire ma diva, ça me change de mon rôle de rouleau compresseur.

Je réclame l'humour de Cassandre, sinon les filles, tintin.
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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 22:10

@Théodicée, il n'y a aucun mystère en ce bas monde, 20.000 vues ne sont pas le fruit du hasard, certains ont trouvé dans tes écrits la nourriture, la complicité, le miroir que tu leur tendais, et j'en fais partie.
Il n'y a aucun hasard dans ce domaine, la compassion s'épuise vite, le plaisir du partage se renouvelle.
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Message par Kass Lun 7 Avr 2014 - 22:41

cette fois je dois enlever ma ceinture, c'est ça ?

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Message par Numero6 Lun 7 Avr 2014 - 22:47

Ah Kass, c'est promis j'envoie la suite demain. Je m'accorde juste le droit d'en extraire les scories après le café matinal.
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Message par Numero6 Mar 8 Avr 2014 - 11:40

Choupinette

Ballotté par les soubresauts du bolide engagé dans les courbes du grand huit de la foire du trône, je suis capable de ne rien ressentir, maîtrisant à merveille les informations affolées fournies par mon oreille interne, aucun vertige, aucune nausée ne sera secrété. L'ivresse de ce pouvoir est si intense qu'il neutralise toute possibilité du plaisir de l'abandon. Ce gyroscope cérébral me permet de contrebalancer l'ivresse, et d'observer froidement les boniments des forains trente mètres plus bas, de sourire calmement à mes compagnons de délire, et de puiser dans la nuit tombée une aspiration à l'absolu.

Cette fascination pour le contrôle me force à rester sur terre, là où mes compagnons de nacelle connaissent le bonheur d'y redescendre, d'enjoliver leurs palpitations, de se séparer lentement de leurs frères en communion festive. Je ne connais pas l'ivresse. Le contrôle s'exerce jusqu'à ce que la nausée apparaisse. Je vomis avant d'atteindre le bonheur de l'euphorie éthylique.

Connaissez-vous ces instants de panique où vos sens sont débordés, où l'imprévu vous impose son foisonnement, où l'intensité vous submerge, dépassant votre capacité d'élaboration ?

Oui ?

Je vous envie.

L'impératif de la stabilité de mon noyau interne me prive de ce bonheur. Le plaisir est laborieux, il ne peut être qu'organique. Je dispose de multiples gyroscopes qui me protège de l'imprévu, de l'abandon, de l'insouciance, ils me gardent une stabilité intangible, indispensable.

Je les maudis.

Lorsqu'à force de stabilité, de contrôle, mon corps a refusé la poursuite de la mascarade, il s'est délité comme un morceau de sucre versé dans un thé brûlant. Il a renoncé à continuer à nier l'imprévu, l'amour. Jamais je n'ai cru la mort si probable. La destruction physique ne peut rester alléchante que lorsqu'on la sait irréaliste. Elle m'a envahi comme une moisissure à action rapide. L'effondrement physique court-circuitait tous mes gyroscopes devenus inutiles, élaborations puériles face à la beauté de la vie.

------------------------------------------------------

Que ceux qui sont convaincus que l'idée du suicide les dominera à l'annonce d'un cancer se rassurent, ce n'est là que le moyen facile d'éviter cette idée insoutenable pour un bien portant. C'est comme si on pouvait s'épargner d'être présent à la réunion prévue pour décider que ce jour est bien celui de votre mort.

Le jour de l'annonce de votre cancer, vous serez prêts à tout pour vivre, je suis désolé de vous l'annoncer. Même les âmes perdues depuis longtemps acceptent le pire, les douleurs surprenantes, la flétrissure des chairs, la perte des cheveux, la lettre C gravées au front par les soignants, que les plus humains vous conseillent de masquer autant que possible. Ce stigmate ne vous donnera pas les avantages de la victime, il vous classera dans la caste des pestiférés. Parler de votre cancer pour attirer la compassion est comme agiter une clochette à l'annonce de votre passage.

Les âmes perdues puisent dans la rage du combat du guérisseur la preuve que leur vie mérite d'être sauvée. Année après année, leur regard de survivant en quémande la confirmation. De guéries, elles ne gardent que le poids d'avoir survécues, à porter comme un martyre inutile.

Heureux celui qui s'affole pour son Fox-terrier et ses plants de tomates à l'annonce de sa chimiothérapie. Celui-là aura deux bonnes raisons pour continuer à vivre.

------------------------------------------------------

Mon esprit s'est révolté, il a recruté ses dernières troupes, élaboré des théories aux vertus protectrices, son équilibre vacillant rechignait à renoncer au combat. Il a griffé, mordu, déchiré, lancé un ultimatum destructeur. Sans chirurgie, je me suis imposé la sanction du renoncement, sans radiothérapie j'ai cédé à la tentation vaudou et perforé la figurine du pervers narcissique, sans chimiothérapie j'ai empoisonné mon âme de mille soupçons.

Il n'y eut plus rien qu'un champ de ruines, des cadavres agités par les coups de bec des corbeaux, le silence qui succède aux batailles, la terre nourrit du sang des combattants.

Puis vint le temps de la reddition. La lapidation des vaincus. La soumission à la douleur rédemptrice, je l'ai souhaitée, je l'ai acceptée. Chaque pierre encaissée faisait éclater les vertiges maîtrisés, chaque jet détruisait mon équilibre meurtri, je sentais que mon âme en perdition méritait mieux que des gyroscopes, et j'ai écouté comme un élève puni la leçon de la maîtresse, ma choupinette, gorgée de douleur et de confiance bafouée. Les lacérations n'en finissaient pas. J'ai courbé l'échine pour les encaisser, les mériter.

Un bref instant, de ceux qui changent une vie, j'ai entendu la complainte de celle qui préfère le bonheur, de celle qui m'appela son tendre amour. Zèbres, païens, saoulacrates, bâtards, vous tous mes frères, je vous souhaite un jour d'entendre cette mélopée cinglante, que votre fière intelligence soit fustigée pour son irréelle raideur. La femelle salvatrice n'accepte plus qu'un seul rôle, celui de l'égérie de la vengeance, de la confiance trahie, du bonheur rejeté.

Sous le pilonnage des coups, les chairs éclatées par les morsures du fouet, j'ai entr'aperçu l'univers qui m'avait toujours échappé, celui du plaisir de vivre. Cette vision fugace me hante depuis lors. Comme un cancéreux qui profiterait de sa chimio pour retrouver goût à la vie.

Tu vois NewHope, la flamboyance du malheur est un piètre spectacle, une facilité grisante, une chute vertigineuse vers l'affolement des âmes sombres. Elle n'émeut que les prudents, pas ceux qui restent suspendus à la falaise par la boucle de leur ceinturon. Ces derniers se débarrassent de leurs épées, de leur médaillon protecteur, ils vident leur gousset des pièces si précieuses, tout ce qui pourrait les attirer vers le magnétisme du malheur.

Mes jambes ne me portent plus. Je dois sculpter marche après marche, laborieusement, me hisser à la force de mes bras vacillants, renoncer au vertige de la chute. Chaque jour, tailler une nouvelle marche, en accepter la faible hauteur, et recommencer tel Sisyphe qui refuse de retourner parmi les morts, jour après jour.

Choupinette, ton bonheur me sert de boussole, ton affolement m'offre un garde-fou. Un jour j'y arriverais et j'absorberais tes peurs, je déliterais tes renoncements, un jour.
Je terrasserai tes fantômes, ceux qui te paniquent au moindre frôlement et te plongent dans les affres de l'angoisse par leur simple haleine.

Choupinette, un jour le destin nous unira, pour toujours, tel un prêtre. Il l'a déjà fait, il peut bien le refaire.

------------------------------------------------------

Accepter de devenir adulte.

Privé du confort de mes contre-mesures, cible verrouillée de toutes parts, je me rêve encore pilote de Super-Etendard,  ma nacelle de désignation laser rivée sur l'artillerie qui te pilonne.

Devenir adulte, ne plus avoir de princesse à délivrer.

Ou trouverai-je la motivation de continuer à sculpter les marches de mon escalier, sur cette roche abrupte et glissante. N'être qu'un homme à pied, solide et fragile, sans le soutien d'une technologie avancée, protectrice, sans mes bombes guidées par laser.

Je redoute l'écrasante responsabilité de devenir adulte. La monotonie d'une normalité raisonnable, sans mes petits soldats aux ordres, sans l'incendie du pont-levis, sans l'apprentissage de l'art de la flèche mystique qui sectionne la corde retenant le contrepoids de la herse. Comment me priver de ce bonheur d'imaginer s'élever la grille forgée, qui me laisse exposé aux dards et aux tranchants, preuves écarlates de mon investiture.

Dois-je accepter le spectacle de ma princesse qui dissimule ses coffres, dois-je m'infliger le revers de la main qui réduit les traces gluantes de la soumission assumée au Seigneur Dragon.

Je dois renoncer à sauver une princesse de sang pour me consacrer à un homme ordinaire, muni d'une canne et d'une douleur inguérissable aux quadriceps. Accepter d'être protégé et soutenu, déchéance suprême.

Il y a des jours où je n'ai pas envie de guérir de l'enfance. Tous les jours, pour être honnête.
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Message par Numero6 Mar 8 Avr 2014 - 11:52

Puis-je me permettre de vous inviter à participer à ce fil de discussion :

D'une distinction sociale et intellectuelle du zèbre

https://www.zebrascrossing.net/t15796-d-une-distinction-sociale-et-intellectuelle-du-zebre

J'avais pris l'habitude de me méfier des livres dont la couverture montrait une alléchante femelle. L'intérêt du contenu était souvent inversement proportionnel à l'érotisme promis.

Avec un titre aussi racoleur  2nd degré , vous devez vous doutez que le contenu est trash.

A réserver à ceux pour qui le concept de zèbre n'est pas une découverte, mais se transforme en limite.
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Message par Numero6 Mar 8 Avr 2014 - 11:54

@Kass, et cette ceinture, j'attends toujours. Je veux celle poisseuse de smoothie aux baies rouges, devenue collector.
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Message par Kass Mar 8 Avr 2014 - 13:45

*jette le lacet de chaussure vert sapin qui lui sert de ceinture* olé !

je vois des images quand tu écris, c'est cool.
ça donne envie de pondre un truc, tout en se disant qu'on arrivera pas à faire aussi mordant.

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Message par Numero6 Mar 8 Avr 2014 - 16:20

@Kass, tu sais parler aux hommes ! Quand tu fais un compliment, j'entends un compliment. C'est plutôt rare.
Patron, la même chose !
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Message par Numero6 Dim 13 Avr 2014 - 11:38

Pompé odieusement et sans scrupules sur le blog du meilleur psychothérapeute du monde :

Bien souvent, certains individus revêtent une carapace pour masquer leur hypersensibilité. Tandis que certains feindront la froideur et s’astreindront à tout contempler avec un recul exagéré, d’autres seront plus à l’aise dans le rôle du cynique désabusé revenu de tout et d’autres encore dans celui du comique de service feignant de tout prendre avec légèreté.

Je n’oserai pas affirmer qu’il y a autant de carapaces ou de masques que d’individus, néanmoins celles-ci sont nombreuses, et ceux qui les portent, suffisamment habiles pour donner à croire aux idiots que ce qu’ils daignent montrer est l’expression de leur intimité.

Pourtant, en de rares instants, à l’occasion de rencontres fortuites, ces carapaces viennent à se fendre, et les masques à tomber, révélant l’authenticité jusque là dissimulée de ceux qui s’en revêtaient.

« Le gentilhomme s’avance masqué. Et cela, d’autant plus qu’il a l’âme plus sensible et passionnée. S’il lui arrive d’ôter le masque, c’est pour un échange égal, quelque rare moment de communication avec un être de sa race. Ainsi sont préservées les constellations qui se forment naturellement entre les êtres, à même hauteur de beauté, d’intelligence et de noblesse. Ainsi, l’esthétique, c’est-à-dire la morale, est sauve ! »

Michel Mourlet, Un éléphant dans la porcelaine, Edition de la table ronde, 1976
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Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre - Page 16 Empty Érection matinale

Message par Numero6 Jeu 17 Avr 2014 - 12:04

Érection matinale

Bassesse marketing destinée à attirer l'attention du moteur de recherche. Je suis vil, maitresse, je mérite une punition.

Quelle est la différence entre l'abominable femme des neiges et l'abominable homme des neiges ? Une abominable paire de couilles. Sauf que chez les Z ce sont parfois les femelles qui sont munies de cet attribut.

Une des recherches du Graal sur ZC reste l'identification d'un zèbre qui a réussi, encore mieux une zèbrette qui a réussie. Réussie à gérer sa douance, élaguer son discours, se départir des facilités du second degré, à prendre le réel à bras le corps avec toutes les imperfections qui vont avec.

Attention, âmes sensibles s'abstenir, c'est du vitriol, certains clients sont devenus aveugles, faut reconnaitre, c'est du brutal, mais j'ai connu une polonaise qui en prenait à son petit déjeuner.

Mention imposée par le CSA : tout est au premier degré.

Je vous aurais prévenus, ne cherchez pas l'ellipse, n'inventez pas de l'allégorie, n'imaginez pas un troll quelconque.

Que les champions de la compassion passent leur chemin.

C'est l'étape terminale de ZC. Fini l'acceptation, encaissé le choc de la découverte, maintenant ma douance, j'en fais quoi ?

Si vous allez sur son fil, c'est à cette interrogation que vous serez confrontés.

Pour les tigres parmi les zèbres, les amateurs de rodéos sauvages, tentez de rester en selle plus de 10 secondes sans recourir à vos stratégies usuelles, le premier degré terrasse le second degré. Il vous faudra répondre à la question ultime, et 42 ne suffira pas, que vous a apporté de POSITIF la découverte de votre douance ? J'ai dit POSITIF, pas la cause supposée de vos échecs relationnels, professionnels ou autres.

Je commence pour ouvrir le bal : depuis que je ne me pose plus la question de mon intelligence, je ne fais plus l'erreur d'accorder à un texte abscons le mérite de la complexité. Je ne cherche plus le sens caché d'une élaboration confuse. Si c'est incompréhensible, ce n'est pas moi qui suis dépassé, c'est que c'est incompréhensible.

Ici le commandant Numero6, à vos claviers, mais attachez vos ceintures.

Ah oui, la destination : https://www.zebrascrossing.net/t15992-bonsoir-a-tous

Vous êtes prévenu, certains ont essayé, on ne les a jamais revus.

Le choc du premier degré.

Bienvenue sur Air Augustine.
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Message par Numero6 Jeu 17 Avr 2014 - 15:28

Du jus de cervelle à l'état brut.

Ingénieur chamane
Bricolages spirituels et geekerie métaphysique

http://ingenieurchamane.wordpress.com/

J'attire votre attention sur le fait que, malgré l'élaboration impressionnante du discours, nous avons affaire à un véritable hypersensible.
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Message par Kass Jeu 17 Avr 2014 - 15:32

merci pour le lien. j'vais encore procrastiner un truc mais pas grave.
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Message par Numero6 Jeu 17 Avr 2014 - 15:50

Procrastinons, procrastinons, il en restera toujours quelque chose.
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Message par Invité Jeu 17 Avr 2014 - 18:56

 Like a Star @ heaven 


Dernière édition par Jasmine le Mar 22 Avr 2014 - 17:11, édité 1 fois

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Message par Numero6 Jeu 17 Avr 2014 - 19:29

Arrgh, je suis découvert. Jasmine m'a tuer.
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Message par Invité Jeu 17 Avr 2014 - 19:29

Du jus de cervelle à l'état brut.

Ingénieur chamane
Bricolages spirituels et geekerie métaphysique

Illustration...

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Message par Numero6 Jeu 17 Avr 2014 - 19:53

On peut compter sur les piliers de ZC !

Dis, Ugly, maintenant que tu sais que mon QI ne dépasse pas 160, tu veux bien me faire encore un petit bisou ?
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Message par Invité Lun 21 Avr 2014 - 20:27

Oui car comme moi, tu es un barbare...


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Message par Numero6 Lun 21 Avr 2014 - 21:11

Articule ! a écrit:Les Barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business

Sans Google je n'aurais jamais su ce qu'on pouvait trouver au large des benzeness. Je croyais qu'il s'agissait du nom d'un quelconque haut-fourneau.

Comme je ne comprenais pas la moitié de ses fins de phrase, cette chanson me faisait encore plus rêver.

J'ai laissé tombé les fils d'Augustine, j'ai besoin de rêver.

Si être Barbare signifie se lacérer pour s'endurcir face au pilonnement des certitudes, alors, je suis un barbare.

Par la maladresse d'un mail groupé, j'ai vu ton adresse email, donc ton nom, donc ta magnifique tenue de sport.

Il n'y a plus de place en ce bas monde pour de grands sensibles comme nous. Allez j'enfile mon cilice et je retourne me colter avec Augustine. Je déconne, elle nous refait son coup de la Matrioshka. Il suffit de lire son fil. Pendant un an, elle s'est habillée comme une mama russe pour apprendre à gérer son manque de confiance en elle.
Maintenant, elle se sert des membres de ZC comme sparring-partner dans son rôle de "je vous emmerde tous et j'ai raison".

Et le plus incroyable, c'est que les posts affluent sur le fil. Tout est bon à prendre. Mais les grandes teigneuses, j'ai donné. Je laisse le soin aux autres de répondre à la psycho-rigide.

On est bien entre homme finalement.

Tu reprends une bière ?
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Message par Darth Lord Tiger Kalthu Lun 21 Avr 2014 - 21:16

Bière ?
Je peux squatter aussi ?

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Message par Invité Lun 21 Avr 2014 - 21:23

Salut. je passais, j'ai vu de la lumière. On peut être psychorigide et hqi ? J'imagine que oui. Ca serait trop beau si le qi était une mesure de la valeur de l'être humain, et de sa capacité à tenir des discours cohérents. ..... Mmm. ouais. C'est un argument ... oui je parle seul. C'est pas pour ça qu'on s'est réuni ?

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Message par Numero6 Lun 21 Avr 2014 - 21:28

@stauk, méfie-toi du tigre, depuis sa reconversion féline, il ne paye jamais sa tournée.

@stauk, j'ai apprécié tes interventions entre les coups de boutoirs de la mère Augustine et les approximations philoménologiques de certains. Dans ce genre de débat, repérer ceux qui pensent par eux-mêmes est quand même plus facile.

Le tigre, tu peux rester, j'ai quelques Leffe au frais, je déconnais, merde, quoi. Couché, le chat, couché.
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Message par Numero6 Lun 21 Avr 2014 - 21:31

Uccen versus Augustine, ça risque d'être chaud.
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Message par Darth Lord Tiger Kalthu Lun 21 Avr 2014 - 21:32

J'ai dû annuler la rencontre (même si ma curiosité...).

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Message par Numero6 Lun 21 Avr 2014 - 21:34

Le Chacal des Carpates contre la Hyène des faubourgs, les paris sont ouverts.

L'encerclement lascif contre l'attaque frontale.

Stratégies martiales.
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Message par Numero6 Lun 21 Avr 2014 - 21:34

Un combat dans la boue. Je veux du sexe.
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