Thèse de médecine : Intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte

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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 16:19

Bonjour/Bonsoir,

Il y a quelques années et bien que peu actif, ce forum fut l'une de mes premières rencontres sur le sujet du HPI. J'ai lu bon nombre de vos messages, appris des choses grâces à vos remarques, approfondis certains sujets et développer mon regard sur un bon nombre d'aspect. En cela je vous remercie.

Je suis Dr Nathanel Levy médecin généraliste (on peut me retrouver au journal officiel en faisant une bref recherche google ainsi que mon classement ECN) et je porte ce projet avec Dr Laurence Baumann. Nous sommes des médecins généralistes zèbres et ce projet sera sous la bienveillance l'encadrement de l'Université Paris-Est.

J'ai la chance aujourd'hui d'avoir cette double casquette : à la fois médecin, scientifique, fervent lecteur de la bibliographie scientifique, faisant preuve d'un certain cartésianisme teinté d'un peu de spiritualité et d'empathie ; mais en même temps (T)HPI confirmé en 2015 lors de mes études médicales et ne connaissant que trop bien le sujet et l'impact que cela peut avoir sur nos vies. Que dire de plus si ce n'est qu'à titre personnel ce diagnostic m'a presque sauvé la vie ou, a minima, m'a permit de rendre des possibles palpable et tangible.

Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale bien que certaines idées commencent à émerger.

C'est donc tout naturellement que dans le cadre de mon diplôme de Docteur en médecine, je suis en train de réaliser une thèse sur le HPI. Plus précisément, je réalise une une étude phénoménologique interprétative par entretien ouvert sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte

Vous ne savez que trop bien le caractère médiatisé du HPI créant un imaginaire faussé et , et je ne sais que trop bien la méconnaissance et les préjugés de mes confrères sur le sujet. Un mauvais diagnostic de poser et une vie perdue, mes confrères fossoyeurs ne pouvant se rendre compte de leur inconsistance.

Ce thèse est donc porté par un (T)HPI afin d'avoir son diplôme de docteur et encadrée par une médecin HPI au parcours extra-ordinaire dont les deux filles ont également été aussi diagnostiqué.  Le secret médical est bien sûr de rigueur et un impératif !

Dans la complétude de ma thèse, je rechercherai donc des volontaires pour participer à un entretien enregistré par un dictaphone où nous échangerons principalement pendant 1-2 heures sur votre vie et où nous aborderons pas mal d'aspect dont les limites seront celle de votre volonté et/ou de la confiance que vous daigneriez m'accorder.
Mieux comprendre le fonctionnement du HPI, l’intérêt éventuel d’un diagnostic à l’âge adulte et de comprendre votre relation souhaitée avec votre médecin traitant tels sont nos objectifs.

Le seul critère de sélection est celui donc avoir été diagnostique à l'âge adulte.


Actuellement j'ai déjà réalisé 4 entretiens, 3 femmes pour 1 homme avec un second peut être en fin de semaine. Il y a également un THPI d'interviewé pour l'instant.
L'intérêt étant d'avoir un maximum de profil différent afin d'augmenter la puissance et la portée de l'étude, vous serez doublement bienvenue d'autant plus si vous êtes porteurs de particularités  (troubles dys, TDAH, TSA, une enfance particulière etc...)

Je me permets de préciser que c'est bien le premier projet de thèse médicale en France abordant le HPI à l'âge adulte, les personnes visées (médecins français) quant à ce projet de thèse sont pour la plupart néophyte sur le sujet.

Plus nous avons de profil différent de recruter, davantage nous aurons d'éléments pour aborder les multiples facettes du HPI, en frôler ne serait-ce que la surface de toute cette complexité en représenterait pour moi une gageure et l'aboutissement de 11 années d'études, quelle belle image pour boucler la boucle et j'ai pensé à vous pour participer à ce projet.

Si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter par MP pour participer à l'étude ou pour avoir  simplement quelques informations.... ou pour simplement et sans arrière penser discuter de tout et de rien.  Smile

Que vous fassiez partie de l'élite française (#Paris comme moi) ou que vous soyez provinciaux éloigné des mondanités protocolaires, vous êtes les bienvenues.

Cordialement,

Dr Nathanel LEVY

PS : et voici, pour celles et ceux qui seraient intriguée, le diaporama présentant ce projet
https://drive.google.com/file/d/1RWLH6nvxsFn2PKRQ0_uHYlOjpcSaU3TR/view?usp=sharing


Dernière édition par Sayark le Jeu 18 Jan 2024 - 20:37, édité 3 fois
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Message par RonaldMcDonald Mer 10 Jan 2024 - 16:49

Hello. Pas encore mesuré (j'ai d'autres soucis sur le dos en ce moment), je dois donc décliner. bonne chasse!
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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 16:54

Pas de problème ! Smile
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Message par megathread Mer 10 Jan 2024 - 17:20

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Message par My_illusion Mer 10 Jan 2024 - 17:45

Une chose m’échappe, en quoi des entretiens peuvent entrer dans le cadre de la médecine? Il n’y a pas d’IRM fonctionnelle pour y apporter une touche médicale?

Je suis tellement méfiante que ma première interrogation serait de confirmer que cette thèse est réelle et que vous êtes bien médecin. 11 ans d’études ? 7 en général puis 5 en spécialisation, je dois avoir loupé quelque chose. Je suis belge ça peut s’expliquer de cette façon. Il n’y a pas d’années de prépa.

Comment extraire des données médicales à des entretiens qui partiront dans tous les sens? Comment en faire une démarche scientifique? Quelles sont les hypothèses testées?

Je suis pleine de doutes, pour ne pas changer.

Si tout est vrai, feel free de répondre ou non à mes questions ^^

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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 19:48

My_illusion a écrit:Une chose m’échappe, en quoi des entretiens peuvent entrer dans le cadre de la médecine? Il n’y a pas d’IRM fonctionnelle pour y apporter une touche médicale?

Je suis tellement méfiante que ma première interrogation serait de confirmer que cette thèse est réelle et que vous êtes bien médecin. 11 ans d’études ? 7 en général puis 5 en spécialisation, je dois avoir loupé quelque chose. Je suis belge ça peut s’expliquer de cette façon. Il n’y a pas d’années de prépa.

Comment extraire des données médicales à des entretiens qui partiront dans tous les sens? Comment en faire une démarche scientifique? Quelles sont les hypothèses testées?

Je suis pleine de doutes, pour ne pas changer.

Si tout est vrai, feel free de répondre ou non à mes questions ^^


Hello pas de problème et je comprends tout à fait les craintes et les angoisses des situations spécifiques de chacun, moi même j'ai laissé parfois quelques messages obscurs et noires (qui sont faciles à retrouver) il y  a un certain nombre d'année. C'est même ma faute de ne pas avoir prit les taureaux par les cornes et de ne pas m'être présenté toute de suite.. oui j'ai encore ce réflexe de garder un maximum mon anonymat sur le net !  bounce

Pour dissiper tout inquiétude ou crainte je vais me présenter (j'aurai certainement du le faire dès la page de présentation, gage de fiabilité, je vais donc éditer cela vite fait bien fait)
Je suis Dr Nathanel Levy médecin généraliste (on peut me retrouver au journal officiel en faisant une bref recherche google ainsi que mon classement ECN) et je porte ce projet avec Dr Laurence Baumann. Nous sommes des médecins généralistes zèbres et ce projet sera sous la bienveillance l'encadrement de l'Université Paris-Est.
J'ai effectivement 11 ans d'étude derrière moi (6 ans de la P1 à l'externat, 3 ans d'internat de med gé (+1 ou je suis en voie de me spécialisation vers un mode d'exercice particulier)



Le projet d'étude se base sur des analyses phénoménologiques des entretiens individuels, cette méthode s'appuie sur la double herméneutique héritée des sciences sociales mais appliqué en médecine afin de garder une approche centrée-patient. Il serait facile de vous faire passer des IRM fonctionnelle à 4.5 tesla et essayer de voir si certains lobes du cerveau se retrouve plus stimulé que d'autres, c'est une approche très mécanique et physiologique. Sur pubmed il y a d'ailleurs pas mal de littérature là dessus et souvent contradictoire, notre étude n'aura donc que peu de plus-value par rapport à ce qui existe déjà. Mais nous avons préféré, et bien plus en rapport avec une activité de médecine générale traditionnelle, de garder une approche centré autour du vécu de l'adulte HPI diagnostiqué et de l'impact que cela a pu avoir sur sa vie, chose difficilement réalisable avec cette unique touche médicalephysiologique que tu évoques.   La médecine est avant tout un art au  carrefour des sciences humaines et des sciences dures, je suis aussi là pour le témoigner.

Ainsi, l’objectif principal serait d’étudier l’impact du diagnostic du haut-potentiel sur le devenir des adultes tout en enquêtant sur leur parcours et leur vécu.
C’est pour répondre à cette question qu’une méthode qualitative exploratoire basée sur les sciences socialesa été choisie pour cette étude. L’objectif de rendre ce travail plus intimiste avec des témoignages individualisés a été privilégié. Motivé par la complexité du haut-potentiel s’inscrivant dans un parcours de vie et un vécu hautement personnel, les entretiens individuels seront ouverts et permettront d’avoir un cadre rendant possible des réponses libres et une interprétation aiguisée des données. Et bien sûr secret médical oblige, seul des médecins (moi même et Laurence) seront à même d'étudier les verbatims des entretiens dont les enregistrements seront détruits dès retranscription des données.

L’hypothèse de travail sous-jacente suppose qu’un diagnostic représente un élément déclencheur pour une modification manifeste du mode de vie de la personne testée. D’après certains témoignages et d’échanges sur des groupes d’association de personnes, certains en font une relecture de leur parcours de vie et de leurs difficultés antérieures à la lumière de ce diagnostic ; dont le résultat, semblant tomber tel un couperet, permettrait d’apporter plus d’explication et d’éclaircissement. Permettant de définir, nommer un sentiment obscur d’étrangeté et de différence longtemps resté inqualifiable, ce diagnostic apporterait un mot sur des maux rendant fécond l’hypothèse d’une transformation, d’un changement dans le quotidien individuel. Cette étude envisage, sans prétention d’exhaustivité, d’en évaluer l’impact, pour le meilleur comme pour le pire tout en enquêtant sur le parcours de vie de ces personnes ayant réalisé les démarches pour se faire diagnostiquer.

L'objectif d'une variation maximale des profils des patients testés permettra de découvrir, ou pas, des dénominateurs communs, des tendances ou au contraire des contradictions afin d'embrasser au maximum la diversité du vécu des personnes HPI et de l'impact du diagnostique.


Dernière édition par Sayark le Mer 10 Jan 2024 - 20:02, édité 1 fois
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Message par iiihou Mer 10 Jan 2024 - 20:00

Un médecin qui jongle avec des termes obscurantistes gendre HPI, zèbre... et après on blâme les psychologues.

Moua hashpéyï, trèshaut ma parole, moua zèbre, the doctresse zèbre, her enfants zèbres, 3615 ma vie de sectaire. Heureusement il n'y a pas des noms. Sacré zèbre va.
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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 20:10

iiihou a écrit:Un médecin qui jongle avec des termes obscurantistes gendre HPI, zèbre... et après on blâme les psychologues.

Moua hashpéyï, trèshaut ma parole, moua zèbre, the doctresse zèbre, her enfants zèbres, 3615 ma vie de sectaire. Heureusement il n'y a pas des noms. Sacré zèbre va.

En lisant un peu mieux, tu pourrais voir quelques noms apparaître et je suis totalement disposer à te donner mes coordonnées personnels pour qu'on en discute Wink

C'est d'ailleurs assez intriguant de constater la charge de ton message, malheureusement assez violente.
J'espère en tous cas n'avoir offensé aucun des futurs lecteurs qui me liront.
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Message par holivier Mer 10 Jan 2024 - 20:13

Bonjour,
Je suis toujours gêné par le terme diagnostic, le HPI n'est pas une maladie.

Définition Larousse:
diagnostic
nom masculin
(de diagnostique)
1. Temps de l'acte médical permettant d'identifier la nature et la cause de l'affection dont un patient est atteint.
2. Identification de la nature d'une situation, d'un mal, d'une difficulté, etc., par l'interprétation de signes extérieurs : Diagnostic d'une panne de moteur.
3. Ensemble de mesures, de contrôles faits pour déterminer ou vérifier les caractéristiques techniques d'un système à des fins de maintenance ou d'amélioration. (Exemple : diagnostic d'un véhicule, diagnostic thermique d'un bâtiment.)
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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 20:29

holivier a écrit:Bonjour,
Je suis toujours gêné par le terme diagnostic, le HPI n'est pas une maladie.

Définition Larousse:
diagnostic
nom masculin
(de diagnostique)
1. Temps de l'acte médical permettant d'identifier la nature et la cause de l'affection dont un patient est atteint.
2. Identification de la nature d'une situation, d'un mal, d'une difficulté, etc., par l'interprétation de signes extérieurs : Diagnostic d'une panne de moteur.
3. Ensemble de mesures, de contrôles faits pour déterminer ou vérifier les caractéristiques techniques d'un système à des fins de maintenance ou d'amélioration. (Exemple : diagnostic d'un véhicule, diagnostic thermique d'un bâtiment.)

Bonjour,

Pourquoi penses-tu qu'on ne diagnostique que des maladies justement ?
On essaie, dans la mesure du possible et de nos compétences, de diagnostiquer des maladies facilement objectivables (tel marqueurs tumoraux pour tel type de cancer en fonction des hypothèses diagnostiques de départ, une maladie inflammatoire ou parasitaire lorsque on retrouve un syndrome inflammatoire biologique persistant..) mais aussi de diagnostiquer des caractéristiques.. ou tout du moins de les dépister dans un premier temps.

Le TSA, le TDA/H, les troubles dys sont aussi des caractéristiques et non des maladies à proprement dites qui peuvent être diagnostiquer et dont la finalité est d'aider à l'accompagnement des principaux concernés. (enfin pour certains de ses exemples à nuancer cependant, je suis plutôt personnellement de l'approche humaniste de Canguilhem sur la question où la notion de maladie dépend étroitement du ressenti de la personne concernée plus que par des marqueurs biologiques de diagnostique ou de variabilité comportemental par rapport à une norme statistique)

Le HPI n'est pas une maladie et il n'en a jamais été question lors de mon sujet, mais connaitre effectivement l'intérêt du dépistage représente un intérêt médical tant dans l'accompagnement que dans l'amélioration du rapport médecin-patient.

J'ai bien conscience de la crainte et de la méfiance que vous avez envers le corps médical, une crainte et une méfiance que j'ai moi même connu ayant été également dans cette situation similaire. Smile
Pour ainsi dire petit je ne voulais aucunement collaborer avec le corps médical car j'étais persuadé qu'il y aurait incompréhension... Je reste toujours malgré tout persuader qu'un nombre très important de mes confrères n'ont pas encore les connaissances et les atouts pour prendre en charge voire simplement écouter les problématiques des HPI... d'où l'intérêt particulier de cette étude qui est aussi de démystifier certaines idées préconçus du corps médical, de la part justement d'un confrère ayant été patient et désormais médecin.
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Message par câlin Mer 10 Jan 2024 - 20:48

Et quelles sont les idées préconçues du corps médical sur le HPI ? Est-ce qu'elles sont différentes entre les chercheurs, les psychologues et les médecins ? Sont-ce les mêmes que dans la population générale ?

câlin

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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 20:55

câlin a écrit:
Et quelles sont les idées préconçues du corps médical sur le HPI ? Est-ce qu'elles sont différentes entre les chercheurs, les psychologues et les médecins ? Sont-ce les mêmes que dans la population générale ?

Alors là la réponse est difficile puisque tout n'est qu'une question d'individus davantage que de médecin. Certains voient les personnes HPI d'un regard bienveillant et attentiste, d'autres les trouve surfaits et artificiels. Les réponses et les conceptions varient selon l'âge des médecins (questions de générations), des différentes spécialités médicales, de la sensibilité individuelle.. en cela effectivement les conceptions se rapprochent de celle de la population générale.

En tous cas ce qui est certain c'est qu'il n'y a pas de conception générale et uniforme sur le sujet, il y a simplement beaucoup d'ignorance et de méconnaissance.
La question du HPI n'est pas du tout abordé dans nos ouvrages médicaux et durant nos études... et ce même dans le DES de psychiatrie où la question du HPI n'est qu'effleurer en surface.

Cela dit on peut en discuter si tu veux de vive voix je reste disponible.
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Message par Topsy Turvy Mer 10 Jan 2024 - 21:20

Welcome back Sayark !

Perso, je trouve très rassurant d'apprendre qu'une thèse en médecine en France peut aujourd'hui se pencher sur l'« être-au-monde » d'individus singuliers qui sont accessoirement concernés par un rapport plus ou moins distant d'une certaine portion d'une certaine courbe.

Je pensais que la psychiatrie et la médecine générale étaient les spécialités qui se prêteraient le mieux aujourd'hui au projet de thèse évoqué en introduction. Si j'avais fait un pari, j'aurais misé sur la psychiatrie, plus proche des sciences humaines (et donc de la phénoménologie, de l'approche qualitative,...), par cousinage avec la psychologie. J'ai donc perdu le pari que je n'ai pas fait, mais je suis d'autant plus happy de la good news du projet de thèse en cours.

Pour Merleau-Ponty, [...] nous nous trouvons devant le dilemme de considérer l'organisme soit comme un assemblage de relations mécaniques soit comme configuration de significations intelligibles. Or [le phénomène considéré] ne se laisse réduire ni à l'un ni à l'autre [...] La seule manière de résoudre ce dilemme, c'est de renoncer à toute attitude distante et objectivante » écrit Frédéric Moinat.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Phénoménologie_de_la_perception#cite_note-Moinatp137-17

Il y a des lecteurs de Husserl par ici, perso, je penche plus vers Merleau-Ponty, on l'aura compris.
Oh, Phénoménologie de la perception est ici en PDF...
https://monoskop.org/images/8/8f/Merleau_Ponty_Maurice_Phenomenologie_de_la_perception_1976.pdf

study

J'espère en tous cas n'avoir offensé aucun des futurs lecteurs qui me liront.

Pas de souci. Pour t'éviter des retours désagréables, tu peux éventuellement à l'avenir être plus 'neutre' ou 'consensuel' dans les termes ((T)HQI plutôt que (T)HPI ou zèbre, bilan Wechsler ou Cattell etc plutôt que diagnostic,...). Comme le forum a souffert de dérives d'imaginaires faussés, il y a régulièrement des débats (plus ou moins stériles ou intéressants) sur les termes, les concepts, etc. On essaie régulièrement de redresser si ça part en fumeux (hypersensible, bisounours,...), mais pas forcément en mode immédiatement agressif.

Je me tape un peu que l'expression plus haut ne paraisse pas comme du Ramus ou du Gauvrit. La réflexion lancée m'intéresse, la mention de Canguilhem me rassure, je lirai volontiers le papier final.

Ça vaut sûrement la peine de passer l'annonce sur le discord zc, la population y est différente et le public peut-être plus dans la cible (bilan tardif) que sur le forum.

Mes meilleurs voeux pour l'étude !
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Dernière édition par Topsy Turvy le Jeu 11 Jan 2024 - 8:52, édité 1 fois
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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 22:13

Merci à toi de ton message bienveillant.
Je viens de laisser une annonce dans le groupe discord dans le salon "HPI"
On verra si ça intéresse quelques uns. Smile

J'en profiter pour apporter quelques précisions, ce projet est celui d'une thèse de médecine générale et non pas hélas de (neuro)sciences. A ce titre par la faculté, nous sommes restreint en nombre de pages et de longueur. Il est donc évident que le résultat final, en terme d'écriture, n'égalera pas les travaux de Ramus.

Il est nécessaire également que la thèse demeure compréhensible pour ses lecteurs dont les principaux concernés restent des médecins néophytes sur le sujet et pour beaucoup peu concernés. Dans l'écriture de ce projet, il est donc obligatoire de faire court et direct au risque de perdre l'attention des jurés et de se retrouver pénalisé -> le mieux est l'ennemi du bien Sad

A titre indicatif, nous sommes limités à 50 pages maximum par la faculté de médecine, impossible donc de rester bien exhaustif.
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Message par Stef-âne Mer 10 Jan 2024 - 22:44


Hello Sayark
J'ignore si cela peut t'intéresser, mais l'association "Mensa" avait fait un genre d'étude scientifique sur le "HPI" (vulgarisation, donc pouvant s'adresser aux néophytes), je n'ai pas retrouvé (pas le temps de chercher plus), mais j'ai ce petit résumé:

https://www.mensa-idf.org/?action=mensa_douance#:~:text=%C3%8Atre%20HQI%2C%20%C3%A7a%20signifie%20quoi%20au%20quotidien%20%3F,de%20probl%C3%A8mes%2C%20et%20d%E2%80%99une%20association%20d%E2%80%99id%C3%A9e%20plus%20riche.

Mensa: a écrit: Être HQI, ça signifie quoi au quotidien ?
On considère généralement qu’un QI élevé implique une pensée plus rapide et plus souple. Une personne HQI est donc capable d’une résolution plus rapide de problèmes, et d’une association d’idée plus riche. Contrairement à un stéréotype courant, les personnes HQI ne présentent en revanche pas une pensée qualitativement différente.

En dehors de cette pensée rapide, il est très difficile de trouver des caractéristiques s’appliquant à l’ensemble des HQI. Au contraire, c’est une population très hétérogène. Scientifiques, sportifs, artistes, philosophes, artisans, dilettantes… tous les profils se retrouvent chez les HQI, comme dans l’ensemble de la population.
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Message par Sayark Mer 10 Jan 2024 - 22:51

Je te remercie stef-âne je connais bien d’ailleurs l’asso j’y suis moi même membre, et pour l’anecdote ait réalisé le dépistage d’une des membres qui aujourd’hui se présente au bureau national. ^^

En tout cas ça m’intéresse car je serai dans l’obligation de vulgariser le « HPI » tout en ne faisant pas exhaustif afin de respecter les contraintes universitaires.

Merci à toi passes une bonne soirée
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Message par My_illusion Jeu 11 Jan 2024 - 13:56

Merci pour tes réponses, j’ai vu un Nathanel Lévy médecin esthétique sur Paris, c’est toi?

Est-ce que le fait d’avoir donné l’hypothèse principale testée n’est pas un biais pour la récolte des témoignages ?

Je te répondrais que dans mon cas, ça n’a pas changé ma vie, pas grandement en tout cas. Tout au plus, un petit soulagement d’une part mais une inquiétude d’autre part de savoir qu’on pouvait pas changer ce qui est inné.

J’ai passé le test en 2017, à 32 ans. Car je voulais savoir si certains de mes comportements et sensibilités venaient d’une vie chaotique depuis l’enfance ou étaient davantage d’origine innée. Comme l’est mon asexualité qu’on a longtemps voulu me faire croire comme étant acquise alors qu’on fond de moi je savais que j’étais née « comme ça ».

Il y a en effet pas deux HPs pareils.

Je me demande comment vous allez parvenir à tirer des éléments fiables et que ça se démarque des thèses psychologiques. Tu sembles très motivé Smile

Visiblement chez toi, ça a eu un grand effet positif de te savoir THPI?

Si tu penses que mon témoignage peut t’être utile, je veux bien. Mais je suis pas française (belge) et les français ils aiment souvent ne parler que de la France Thèse de médecine : Intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte 1f602

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Message par Finch Jeu 11 Jan 2024 - 14:46

Nathanael Levy,

Vous devriez savoir, si vous êtes qui vous prétendez, que l'on ne prétend pas au titre de "Dr." avant d'avoir effectivement soutenu sa thèse et prêté le serment d'Hypocrate devant ses pairs. Vous ne pouvez pas encore être officiellement médecin. Tout au mieux remplaçant, stagiaire auprès d'un MG, car en cours de thèse. Vous n'avez pas le droit de vous faire appeler "docteur", ni de faire croire que vous possédez ce statut : tel ne peut être le cas.

N'essayez pas de nous berner, ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace.

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Message par Sayark Jeu 11 Jan 2024 - 15:00

Finch a écrit:Nathanael Levy,

Vous devriez savoir, si vous êtes qui vous prétendez, que l'on ne prétend pas au titre de "Dr." avant d'avoir effectivement soutenu sa thèse et prêté le serment d'Hypocrate devant ses pairs. Vous ne pouvez pas encore être officiellement médecin. Tout au mieux remplaçant, stagiaire auprès d'un MG, car en cours de thèse. Vous n'avez pas le droit de vous faire appeler "docteur", ni de faire croire que vous possédez ce statut : tel ne peut être le cas.

N'essayez pas de nous berner, ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace.

Oh que de violence gratuite, eh bien justement c'est dans le cadre de ma thèse de médecine pour devenir docteur que je lance ce projet. Un peu de lecture de mes messages au dessus et vous conviendrez bien de la transparence de mon initiative au même titre que de la charge de votre message.. Une mauvaise expérience avec le corps médical j'imagine ?

Dans le même temps et en recherchant un peu vous retrouverez des vieux messages de ma part datant de quelques années et ce bien avant que vous soyez inscrit sur le site. Bien évidemment et pour rester dans le même ton de votre message je vous serai d'ailleurs gré également de bien épeler mon prénom.

Par ailleurs, pour votre gouverne vous qui semblez tant connaitre le milieu médical, et à titre informatif pour nos lecteurs ici, sachez que dans tous les autres pays au monde nous sommes considérés docteur en 6ème année et ce dès la fin du deuxième cycle et bien avant la spécialisayion, seule la France prolonge artificiellement notre doctorat pour jusqu'à la fin de notre spécialisation afin de lutter contre la fuite précoce des cerveaux.
Deuxièmement, un interne avec une licence de remplacement est bien considéré médecin,  possède un ordonnancier en son nom et est à même de pratiquer la médecine. L'appellation de "docteur" n'est effectivement pas officiel mais est régulièrement utilisé devant la longueur de nos études ainsi que notre expérience qui n'a pas à rougir face aux pays, la reconnaissance en moins hélas..

Ceci étant dit je suis bien sûr disposé à en parler de vive voix, le jeune singe que je suis à beaucoup à dire sur le sujet (comme sur d'autres) et sur bien des aspects. Wink


Dernière édition par Sayark le Jeu 11 Jan 2024 - 15:15, édité 1 fois
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Message par Sayark Jeu 11 Jan 2024 - 15:07

My_illusion a écrit:Merci pour tes réponses, j’ai vu un Nathanel Lévy médecin esthétique sur Paris, c’est toi?

Est-ce que le fait d’avoir donné l’hypothèse principale testée n’est pas un biais pour la récolte des témoignages ?

Je te répondrais que dans mon cas, ça n’a pas changé ma vie, pas grandement en tout cas. Tout au plus, un petit soulagement d’une part mais une inquiétude d’autre part de savoir qu’on pouvait pas changer ce qui est inné.

J’ai passé le test en 2017, à 32 ans. Car je voulais savoir si certains de mes comportements et sensibilités venaient d’une vie chaotique depuis l’enfance ou étaient davantage d’origine innée. Comme l’est mon asexualité qu’on a longtemps voulu me faire croire comme étant acquise alors qu’on fond de moi je savais que j’étais née « comme ça ».

Il y a en effet pas deux HPs pareils.

Je me demande comment vous allez parvenir à tirer des éléments fiables et que ça se démarque des thèses psychologiques. Tu sembles très motivé Smile

Visiblement chez toi, ça a eu un grand effet positif de te savoir THPI?

Si tu penses que mon témoignage peut t’être utile, je veux bien. Mais je suis pas française (belge) et les français ils aiment souvent ne parler que de la France Thèse de médecine : Intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte 1f602

Hello oui c'est bien moi et oui donner l'hypothèse testée représente un biais effectivement (j'ai presque envie de dire qu'on m'a forcé la main  Laughing ) mais qui se retrouve totalement dissous devant le spectre même de la méthodologie utilisée, c'est aussi l'un des avantage des sciences sociales. Notre objectif c'est d'analyser le vécu des personnes ayant réalisé un bilan en interprétant les entretiens.

Si tu veux on peut en parler, je préfère un échange de vive voix que par message interposé. si ça t'intéresse tu peux me contacter par mp.
Et oui la réalisation du bilan, ou tout du moins de ma suspicion d'être zèbre/tHPI/tHQI ça m'a permit de reprendre totalement ma vie en main et de zombie passif je suis devenu acteur bien que toujours enchaîné actuellement par un environnement universitaire étroit... d'où l'intérêt pour moi d'avoir choisi ce cursus qu'une fois terminé (et que c'est long..) d'avoir pleine liberté sur le rythme de ma vie.
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Message par Finch Jeu 11 Jan 2024 - 17:50

Oui, j'aime assez cela, la violence, quand je vois du filoutage.

Comprenez que le problème, c'est l'angle de votre présentation, qui peut induire un biais (de la blouse blanche) pour votre lectorat qui ne connaît pas le cycle de formation médicale. Il est ici malhonnête et trompeur de se présenter comme un médecin (diplômé) plutôt que, la vérité, comme un étudiant en toute fin de cycle. Je sais, pour l'ordonnancier et la capacité à assurer des consultations. Ce n'est pas le souci. Ce point est bien valide.

Mes rapports avec mes jeunes médecins sont excellents, et c'est une profession que je respecte et défends.

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Message par Topsy Turvy Jeu 11 Jan 2024 - 18:31

Je ne vois aucun filoutage, perso. Si on voit quelque chose qui nous paraît grave sur le forum, on le signale à la modo. Si on a des doutes, on peut commencer par exprimer ce qui nous interroge, sans sauter d'abord à la gorge des gens.

Par chez moi, dès que tu as achevé tes études de base en médecine (6 ans), tu es Dr Pierre Dominique ou Jacqueline Machin-Chose. Le code couleur de ton badge à l’hôpital est dès lors le même que tu sois médecin assistant/e en formation, chef/fe de clinique ou médecin cadre spécialisé/e. La couleur est différente pour les étudiants, mais que les première années, jusqu'au master.

Ensuite, les informations suivent le nom, par les compléments postgrades, avec la ou les fonction(s) clinique(s), la ou les spécialité(s), la ou les fonction(s) académique(s) et, si complétion d’un travail de thèse, son type (MD, MD-PhD ou PhD). Par chez moi, la thèse en médecine n’est nécessaire que pour exercer une activité de recherche et donc de clinique hospitalière publique, pas pour une activité de clinicien sans activité de recherche (cabinet privé, clinique privée,…).

Ça ne me choque donc vraiment pas qu’un médecin se présente comme Dr en parlant de sa thèse en cours. Je ne considère le titre de ‘docteur’ lié à la recherche d’un médecin que si le titre exact est précisé (MD par exemple) ou impliqué par une fonction qui exige un tel titre (privat docent par exemple). Qu’un médecin se présente comme Dr ici en parlant de son travail en cours de thèse en médecine, je ne vois vraiment pas où est le problème.


Petit hors sujet pour proposer (again) cette courte intervention de la psychiatre Perrine Vandamme (sur Versailles) sur le problème de la méconnaissance du HQI en psychiatrie (ça date de fin 2011, c’est peut-être moins pire en 2024, mais il y a encore pas mal de méconnaissance, même en psychiatrie, même pour des étiquettes psy du DSM (TSA, TDA,…).
https://www.zebrascrossing.net/t42763-trouble-et-probleme-de-sante-le-cote-sombre-du-zebre#1880082
Je me dis que sa manière de condenser l'info est inspirante, même si le contenu ne correspond en rien à l'étude en cours (autre approche, autre visée, autre format, autre public,...).
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Message par Sayark Jeu 11 Jan 2024 - 18:53

Finch a écrit:Oui, j'aime assez cela, la violence, quand je vois du filoutage.

Comprenez que le problème, c'est l'angle de votre présentation, qui peut induire un biais (de la blouse blanche) pour votre lectorat qui ne connaît pas le cycle de formation médicale. Il est ici malhonnête et trompeur de se présenter comme un médecin (diplômé) plutôt que, la vérité, comme un étudiant en toute fin de cycle. Je sais, pour l'ordonnancier et la capacité à assurer des consultations. Ce n'est pas le souci. Ce point est bien valide.

Mes rapports avec mes jeunes médecins sont excellents, et c'est une profession que je respecte et défends.

L'angle de présentation dépends de l'interprétation qu'on en fait, interprétation qui peut être orienté notamment en fonction du vécu individuel, d'autant plus que la couleur est dès le départ annoncé. Ce projet est réalisée par deux médecins dont l'une est universitaire et docteur, le tout sous l'encadrement de la faculté.  
A moins que je sois totalement dyslexique, je précise bien dès l'introduction que ce projet là sanctionne et conclut la fin de mes années d'étude. Par ailleurs et en toute franchise, je me présente comme un docteur de la même façon que je le fais à tous mes patients et cela n'a jamais posé problème d'autant plus que tous mes confrères le font également. Je vois simplement là du pinaillage de votre part. A l'hôpital ce sont avant tout les internes - des médecins qui n'ont que le statut de simple "étudiant" comme vous aimer à le rappeler - qui risquent de vous sauver la vie plus que n'importe quelle docteur diplômé voire professeur.  Donc oui, au vu des responsabilités que nous avons sur notre dos, du cursus exigeant, de la charge de travail et de l'inégalité du cursus médical français, je n'ai pas de honte à m'appeler docteur. (Peut-être préféreriez vous par contre être soigné par un sacro-saint Docteur bac+6 issu d'un autre pays plutôt que par un vulgaire étudiant bac+11 mais c'est votre choix et malheureusement en france notre titre ne fait que détonner et insulter notre expertise et nos compétences mais c'est un autre sujet).

Et croyez le moi, n'y voyait aucun filoutage, surtout dans quel intérêt ? j'aimerai bien le savoir. Etant moi même à Mensa et dans d'autres association, je n'ai vraiment aucun problème de recrutement.
Je vous prie simplement d'être modéré dans vos propos. Vous devriez plutôt être satisfait et rassuré qu'un médecin, lui même testé et ayant même participé il y a plus de 10 ans à ce forum vienne avec un objet d'étude sérieux traitant du HPI plutôt que ce sujet soit choisi par un anonyme n'aucun aucune appétence dans le domaine et désirant simplement traiter la question par effet de mode.  D'ailleurs les réponses que je m'efforce à (vous) rédiger témoigne malgré tout du respect que je vous porte et de la méticulosité dont je faire preuve, des égards qui malheureusement ne sont pas partagés.

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée.
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Message par My_illusion Jeu 11 Jan 2024 - 18:58

En effet, en Belgique, le médecin obtient le titre de docteur en médecine humaine dès la fin de ses 7 années de généraliste. A contrario, on peut donner le titre de docteur à des scientifiques hors médecine qui font un doctorat. Et cerise sur le gâteau, moi aussi on me donne le titre de docteur en ayant fait 6 ans (en 5 ans) en médecine vétérinaire. Et oui !

Bref, perso je m'en fiche. Le "merci docteur pour vos bons soins" me gênera toujours je pense. Tout comme je dis jamais aux médecins : "docteur". C'est pompeux.

Un médecin esthétique, sans chirurgie donc des injections de botox, peeling et compagnie. C'est ton gagne-pain (qui fait gagner bcp de pain) je présume. Ce qui stimule tes neurones c'est plutôt ta thèse. C'est assez étonnant que ce ne soit pas dans la veine de ton activité. Mais why not.

Je me méfie toujours des contacts où l'anonymat est rompu, c'est cela qui me dérange en règle générale. Et d'autant plus quand il s'agit d'un homme, trop eu de déboires avec dérive vers de l'attirance sexuelle qui ne m'intéresse pas. Même si le médecin gagne fort bien sa vie (rires).

Puis désolée de t'avoir forcé la main d'expliciter tes hypothèses pros. Peut-être faudrait-il focaliser sur les plus jeunes car à 32 ans, j'avais déjà fait mes études (double master) donc quand on atteint déjà le haut du panier, on ne change plus en ayant un test HP positif. Ce sont probablement les jeunes de 20-30 ans qui peuvent être influencés en sachant qu'ils sont HP ? Selon la tranche d'âge, l'influence diffère.

Quand le "diagnostic" tombe trop jeune, ça peut faire gonfler l'égo, ce qui n'est pas bon. Rester humble c'est toujours mieux.

Se rapprocher de centres de dépistage! Je pense que ce sera une approche plus indépendante, eux ont souvent un Facebook pour lancer une annonce large public et proposer de te contacter pour l'étude?

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Message par Sayark Jeu 11 Jan 2024 - 18:58

Topsy Turvy a écrit:Je ne vois aucun filoutage, perso. Si on voit quelque chose qui nous paraît grave sur le forum, on le signale à la modo. Si on a des doutes, on peut commencer par exprimer ce qui nous interroge, sans sauter d'abord à la gorge des gens.

Par chez moi, dès que tu as achevé tes études de base en médecine (6 ans), tu es Dr Pierre Dominique ou Jacqueline Machin-Chose. Le code couleur de ton badge à l’hôpital est dès lors le même que tu sois médecin assistant/e en formation, chef/fe de clinique ou médecin cadre spécialisé/e. La couleur est différente pour les étudiants, mais que les première années, jusqu'au master.

Ensuite, les informations suivent le nom, par les compléments postgrades, avec la ou les fonction(s) clinique(s), la ou les spécialité(s), la ou les fonction(s) académique(s) et, si complétion d’un travail de thèse, son type (MD, MD-PhD ou PhD). Par chez moi, la thèse en médecine n’est nécessaire que pour exercer une activité de recherche et donc de clinique hospitalière publique, pas pour une activité de clinicien sans activité de recherche (cabinet privé, clinique privée,…).

Ça ne me choque donc vraiment pas qu’un médecin se présente comme Dr en parlant de sa thèse en cours. Je ne considère le titre de ‘docteur’ lié à la recherche d’un médecin que si le titre exact est précisé (MD par exemple) ou impliqué par une fonction qui exige un tel titre (privat docent par exemple). Qu’un médecin se présente comme Dr ici en parlant de son travail en cours de thèse en médecine, je ne vois vraiment pas où est le problème.


Petit hors sujet pour proposer (again) cette courte intervention de la psychiatre Perrine Vandamme (sur Versailles) sur le problème de la méconnaissance du HQI en psychiatrie (ça date de fin 2011, c’est peut-être moins pire en 2024, mais il y a encore pas mal de méconnaissance, même en psychiatrie, même pour des étiquettes psy du DSM (TSA, TDA,…).
https://www.zebrascrossing.net/t42763-trouble-et-probleme-de-sante-le-cote-sombre-du-zebre#1880082
Je me dis que sa manière de condenser l'info est inspirante, même si le contenu ne correspond en rien à l'étude en cours (autre approche, autre visée, autre format, autre public,...).

Perrine Vandamme que j'ai eu personnellement au téléphone dans le cadre de cette étude mais qui malheureusement ne faisait pas dans l'universitaire
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Message par Sayark Jeu 11 Jan 2024 - 19:08

My_illusion a écrit:En effet, en Belgique, le médecin obtient le titre de docteur en médecine humaine dès la fin de ses 7 années de généraliste. A contrario, on peut donner le titre de docteur à des scientifiques hors médecine qui font un doctorat. Et cerise sur le gâteau, moi aussi on me donne le titre de docteur en ayant fait 6 ans (en 5 ans) en médecine vétérinaire. Et oui !

Bref, perso je m'en fiche. Le "merci docteur pour vos bons soins" me gênera toujours je pense. Tout comme je dis jamais aux médecins : "docteur". C'est pompeux.

Un médecin esthétique, sans chirurgie donc des injections de botox, peeling et compagnie. C'est ton gagne-pain (qui fait gagner bcp de pain) je présume. Ce qui stimule tes neurones c'est plutôt ta thèse. C'est assez étonnant que ce ne soit pas dans la veine de ton activité. Mais why not.

Je me méfie toujours des contacts où l'anonymat est rompu, c'est cela qui me dérange en règle générale. Et d'autant plus quand il s'agit d'un homme, trop eu de déboires avec dérive vers de l'attirance sexuelle qui ne m'intéresse pas. Même si le médecin gagne fort bien sa vie (rires).

Puis désolée de t'avoir forcé la main d'expliciter tes hypothèses pros. Peut-être faudrait-il focaliser sur les plus jeunes car à 32 ans, j'avais déjà fait mes études (double master) donc quand on atteint déjà le haut du panier, on ne change plus en ayant un test HP positif. Ce sont probablement les jeunes de 20-30 ans qui peuvent être influencés en sachant qu'ils sont HP ? Selon la tranche d'âge, l'influence diffère.

Quand le "diagnostic" tombe trop jeune, ça peut faire gonfler l'égo, ce qui n'est pas bon. Rester humble c'est toujours mieux.

Se rapprocher de centres de dépistage! Je pense que ce sera une approche plus indépendante, eux ont souvent un Facebook pour lancer une annonce large public et proposer de te contacter pour l'étude?

Je suis en voie de formation en médecine esthétique justement ! D'où la volonté de me spécialiser encore quelques années (c'est en cours) et acquérir de l'expérience. (ainsi qu'être compagnonner par un médecin sénior)
Pourquoi ? Au delà de l'aspect financier, j'ai toujours aimé la beauté, l'art et je t'avoue être profondément littéraire ce qui contraste avec mes études où j'ai plutôt mal vécu l'hyperconcurrence et l'entre-soi exclusif. Il y a beaucoup de psychologie et d'humanité en médecine esthétique que tu ne retrouves pas en médecine générale faute de temps (en France malheuresement nous sommes quasi contraint à ne passer que 15 min/consultation) et je me vois allègrement parler de tout et de rien, philosopher quelque peu dans une atmosphère sereine et bienveillante plutôt que d'être contraint et bridé en médecine générale. Témoignage personnel de ma directrice de thèse d'ailleurs, en faisant de l'épilation laser il est tellement plus facile de se mettre à nue (au sens propre comme au figuré) et de parler de soi comme du monde en sondant le coeur et les difficultés des personnes qu'on reçoit, tout en faisant également de la prévention et de la médecine sur d'autres choses (on reste médecin avant tout !)  l'activité de médecine générale "traditionnelle". en regard de cela et pour beaucoup, ressemble à de l'abattage en parallèle..

Ah oui par rapport à la curiosité... encore une fois ça n'engage que moi je tiens à le préciser mais je considère qu'après avoir fait plus de 10 ans de médecine, j'ai fais le tour sur la connaissances des pathologies et des différentes prises en charges. Et oui ce sentiment de lassitude existe aussi en médecine, voilà l'un des raisons qui me pousse aussi vers l'humain  dans ma pratique quotidienne..

Pour ma thèse, l'intérêt aussi c'est de brasser tout un tas de population, aussi bien testé plus jeune ou même vers la 50aine !
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Message par Stef-âne Jeu 11 Jan 2024 - 20:10



Ah oui par rapport à la curiosité... encore une fois ça n'engage que moi je tiens à le préciser mais je considère qu'après avoir fait plus de 10 ans de médecine, j'ai fais le tour sur la connaissances des pathologies et des différentes prises en charges. Et oui ce sentiment de lassitude existe aussi en médecine, voilà l'un des raisons qui me pousse aussi vers l'humain dans ma pratique quotidienne..

Pour ma thèse, l'intérêt aussi c'est de brasser tout un tas de population, aussi bien testé plus jeune ou même vers la 50aine !

J'ajouterai une petite précision, qui me semble importante pour cette thèse, donc par rapport à l'échantillon d'HQI: les "zèbres" ne représenteraient qu'une partie (dans les mêmes proportions que dans la population globale) des HQI. (Or, c'est justement la part la plus représentée sur ce forum, à savoir selon la définition de Mme Jeanne Siaud-Facchin, dans son livre "Trop Intelligent Pour être Heureux"), ce qui ne représente pas "les Surdoués ordinaires" de Nicolas Gauvrit, par exemple.

Bon courage!
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Message par Stef-âne Sam 13 Jan 2024 - 15:54

Sayark: a écrit:J'ai la chance aujourd'hui d'avoir cette double casquette : à la fois médecin, scientifique, fervent lecteur de la bibliographie scientifique, faisant preuve d'un certain cartésianisme teinté d'un peu de spiritualité et d'empathie 
 
    Alors ...., «Sayark», il y a une étude scientifique, que je trouve  extrêmement importante, qui risque de chambouler nos « connaissances actuelles sur les pathologies du cerveau, dont le rôle du Système Immunitaire. Cette étude, parue dans la revue "Nature" a été mise en ligne par l'agence Reuters depuis mercredi dernier :

  https://www.reuters.com/science/dna-ancient-europeans-reveals-surprising-multiple-sclerosis-origins-2024-01-10/?taid=659ecd58b4ed2700010be86d

  (La SEP n'est qu'un exemple de l'application de cette découverte, car les répercussion peuvent toucher toutes les maladies du cerveau, y compris psychiques, et, en particulier l'Autisme).

 Cela remet en cause  la façon de traiter les troubles psy (dont les « zèbres » sont souvent confrontés).
   Qu'en pensez-vous, Docteur ? Un rapport avec la thèse sur le HQI peut-être (enfin, plutôt, les « Zèbres HQI » ?
  D'après JSF , les « zèbres » sont plus à risque de chopper une maladie auto-immune. Donc, un lien, ?
 J'aimerai avoir votre avis sur cette étude (pas moins de 170 chercheurs, d'après ce que j'ai vu sur un site anglo-saxon).

 À lire, aussi,, sur ce forum : Maladies auto-immunes: https://www.zebrascrossing.net/t7818-maladies-auto-immunes
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Message par megathread Sam 13 Jan 2024 - 16:01

Sayark a écrit:
L'angle de présentation dépends de l'interprétation qu'on en fait, interprétation qui peut être orienté notamment en fonction du vécu individuel

Non, il n'y a pas d'interprétation. Docteur est un titre qui s'obtient AVEC un diplôme. Pas quelqu'un qui est en train de passer ce diplôme. Perso sur un CV je vois quelqu'un qui colle un "Dr" ou "PhD" alors qu'il n'a jamais soutenu, c'est classement vertical direct.

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Message par Topsy Turvy Sam 13 Jan 2024 - 16:48

Sérieusement, les gens, vous voulez donner des leçons, commencez par vérifier vos 'connaissances'.

Vous confondez titre et grade. Le médecin a droit au titre de Docteur avant le grade de Docteur, même en France.

...
en France, certains diplômes ouvrent droit au titre de docteur sans accorder le grade de docteur
...
Dr Jean-Louis ROMANENS, docteur en droit, chargé d’enseignement en masters 1 et 2 Droit de la santé près la faculté de Montpellier (Centre européen d’Études et de Recherche Droit & Santé), conférencier au CHU de Montpellier et à l’ARS Occitanie, directeur général d’hôpital honoraire, « Vous avez dit : « Docteur » ? », Revue droit & santé,‎ septembre 2018, p. 760 (lire en ligne Accès payant*) :
« La législation française réserve ainsi le titre de docteur, placé avant ou après le nom, à tous les titulaires d’un doctorat :

• qu’il s’agisse d’un doctorat de troisième cycle universitaire – anciens doctorats soit « d’État », soit « de 3e cycle » – qui est l’actuel « doctorat des universités » ;

• ou d’un « diplôme d’État » de docteur en médecine, médecine vétérinaire, pharmacie, odontologie, ces derniers donnant droit à l’usage du titre mais ne conférant pas le grade universitaire de docteur. »
...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Docteur_(titre)#cite_ref-1
Référence payante :
https://www.leh.fr/edition/p/revue-droit-sante-numero-85-9771769103004_00085

Même problème de décalage entre France et reste du monde avec l'appellation Professeur, où la France se distingue par son laxisme.
...
Le titre de professeur n'est pas nécessairement associé à la fonction d'enseignant. De nombreux professeurs travaillent hors des structures universitaires ; au titre d'expert juridique dans un palais de justice, au titre de médecin hospitalier dans un centre hospitalier, ou parfois au sein d'une entreprise dans le cadre du développement d'innovations associées à un domaine de recherches étudié.

La fonction de professeur des écoles et de professeur du second degré, qui correspond à un niveau de master (de second cycle universitaire), ne saurait être confondue avec le titre de professeur qui nécessite au préalable l'obtention d'un doctorat (troisième cycle universitaire) et, en France, l'Habilitation à diriger des recherches.
...
en France, l'usage du titre de professeur est moins fixé et systématique.
...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Professeur_(titre)
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Message par megathread Sam 13 Jan 2024 - 16:55

Topsy Turvy a écrit:
Même problème de décalage entre France et reste du monde avec l'appellation Professeur, où la France se distingue par son laxisme.

On pourrait disserter sur ce sujet à propos des ingénieurs, des "experts", des chercheurs.. Mais ce n'est pas le sujet.

Désolé, mais un docteur, pour moi, reste quelqu'un titulaire d'un doctorat (d'où le nom). Je ne vois pas en quoi le médical devrait déroger à la règle.

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Message par Topsy Turvy Sam 13 Jan 2024 - 17:04

Désolé, mais un docteur, pour moi, reste quelqu'un titulaire d'un doctorat (d'où le nom). Je ne vois pas en quoi le médical devrait déroger à la règle.

Ben voilà, pour toi. Et pourtant, les médecins, on les appelle aussi des docteurs, même en France.
Le titre de docteur vaut pour les diplômés d'un 'doctorat' comme pour les diplômés en médecine, même en France.

Sinon, PhD, ça veut dire Philosophiæ Doctor, alors moi je peux décider que ça ne vaut que pour les docteurs en philo.
SOS


... une étude scientifique, que je trouve  extrêmement importante, qui risque de chambouler nos « connaissances actuelles ...

Non, l'étude scientifique est sympa, sans plus, même si c'est un papier de Nature. C'est de la génomique, c'est intéressant, mais ça ne va révolutionner ni la médecine, ni les neurosciences, ni la douance, ni rien, en fait. Pas plus que plein de papiers, de Nature ou d'ailleurs.

Allentoft, M.E., Sikora, M., Refoyo-Martínez, A. et al.
Population genomics of post-glacial western Eurasia.
Nature 625, 301–311 (2024).
https://doi.org/10.1038/s41586-023-06865-0
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Thèse de médecine : Intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte Empty Re: Thèse de médecine : Intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte

Message par megathread Sam 13 Jan 2024 - 17:25

Topsy Turvy a écrit:
Sinon, PhD, ça veut dire Philosophiæ Doctor, alors moi je peux décider que ça ne vaut que pour les docteurs en philo.
SOS

Ca, vous décidez ce que vous voulez, s'il y a bien au moins un sujet sur lequel le monde entier s'accorde, c'est celui-là.

Médecin, OK, Docteur, que ce soit "courament utilisé dans le milieu" sans doctorat, c'est donc un problème dans le milieu en question.

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Message par Stef-âne Sam 13 Jan 2024 - 19:11


Topsy-Turvy: a écrit:
Non, l'étude scientifique est sympa, sans plus, même si c'est un papier de Nature. C'est de la génomique, c'est intéressant, mais ça ne va révolutionner ni la médecine, ni les neurosciences, ni la douance, ni rien, en fait. Pas plus que plein de papiers, de Nature ou d'ailleurs.
Bon, là, je crois que nous éloignons du sujet.
Pour rappel, les Recherches sur les "Rétrovirus" (comme le VIH) avaient démarré par "un papier, de Nature ou d'ailleurs" justement. Et voilà que je voulais simplement savoir si quelqu'un (médecin ou Docteur, ou .....), pouvait m'expliquer le possible (et probable) rapport entre cette récente étude et celles entreprises (par Hervé Perron, entre autres, sur la SEP) depuis des années maintenant, sur les rétrovirus.
Si ça ne t'intéresse pas, c'est pas grave, je pense avoir le renseignement ailleurs, mais, tu pourrais penser aux autres.
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Message par Stef-âne Lun 15 Jan 2024 - 8:13


Bon, ça va mieux aujourd'hui, je suis de bonne humeur (après des "montagnes russes émotionnelles" pendant deux jours, qui m'ont paru une éternité, tant sur le plan personnel que professionnel).

Donc: j'ai réussi à joindre une ancienne connaissance (il m'a rappelé suite à mon message téléphonique) et il me donnera plus d'infos ce soir, s'il peut et si moi, je peux le comprendre, car sa maladie (neurodégénérative) a évolué hélas, et il ne peut plus parler normalement.
En gros: "cette étude scientifique n'a rien de révolutionnaire", Topsy-Turvy a raison sur ce point (et j'm'excuse de m'être emballé).
Ce n'est pas un "tremblement de terre", tout au plus une réplique du tremblement de terre qui s'est produit il y a plus d'un demi siècle: la Recherche avance mais pas assez vite.

(A plus tard, je dois m'absenter)
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Message par Stef-âne Mer 17 Jan 2024 - 13:23


(Je reparlerai de l'étude sur l"ADN ancien plus tard, il faut que je remette un peu d'ordre dans tout ce qu'a tenté de m'expliquer mon ex (ex ex, ça fait un bail) collègue, que j'ai eu vraiment beaucoup de mal à entendre, car il est en train de perdre l'usage de la parole (maladie neurologique grave).)

Reprenons le message initial:


Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale 

Il y a peut-être une raison à ça, non ?
Le Haut Potentiel Intellectuel n'est peut-être pas une maladie, tout simplement. (Il est possible d'être « HPI » sans être malade, non ?)

…..je réalise une une étude phénoménologique interprétative sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte

Oui, je suis curieux de savoir quel est l'intérêt, perso, à part pour des raisons professionnelles (et je trouve limite « dangereux » que des employeurs puissent être tentés d'y recourir. Mais, pour l'individu concerné, ça peut l'aider à se situer et à avoir confiance en ses capacités.
(Au fait, quel est l'avantage d'avoir un médecin HPI, par rapport à un médecin qui ne l'est pas?)

Vous ne savez que trop bien le caractère médiatisé du HPI créant un imaginaire faussé

(Oui, et, par exemple, que les professeurs des écoles avouent voir plus de parents d'enfants surdoués (les parents ne manquent pas d'imagination) que d'enfants surdoués eux-mêmes) Very Happy
Effectivement les génies ont toujours fasciner.

et je ne sais que trop bien la méconnaissance et les préjugés de mes confrères sur le sujet.

Ils n'ont peut-être pas tort, la définition du HPI n'est pas très claire, et le QI n'est qu'une mesure arbitraire à un instant t.

Je me permets de préciser que c'est bien le premier projet de thèse médicale en France abordant le HPI à l'âge adulte, les personnes visées (médecins français) quant à ce projet de thèse sont pour la plupart néophyte sur le sujet.

Oui, mais ….. Je pense que ce forum est consacré aux (seuls?) HPI ayant consulté des psy auparavant, pour des motifs autres que le « surdon », et que MME Siaud-Facchin appelle des « zèbres ». Et donc, ça ne concerne pas vraiment l » l'ensemble des HPI. Ce n'est que mon avis, (mais je pense comprendre l'incrédulité de tes collègues), et tu risques de ne pas avoir beaucoup de profils HQI dénués de troubles.
Ce serait donc une étude limitée aux seuls "Zèbres", si j'ai bien compris?

Je te souhaite de réussir cette thèse et d'avoir ton diplôme! Donc Bon courage!


Stef-âne
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Message par Sayark Mer 17 Jan 2024 - 15:11

Stef-âne a écrit:
Sayark: a écrit:J'ai la chance aujourd'hui d'avoir cette double casquette : à la fois médecin, scientifique, fervent lecteur de la bibliographie scientifique, faisant preuve d'un certain cartésianisme teinté d'un peu de spiritualité et d'empathie 
 
    Alors ...., «Sayark», il y a une étude scientifique, que je trouve  extrêmement importante, qui risque de chambouler nos « connaissances actuelles sur les pathologies du cerveau, dont le rôle du Système Immunitaire. Cette étude, parue dans la revue "Nature" a été mise en ligne par l'agence Reuters depuis mercredi dernier :

  https://www.reuters.com/science/dna-ancient-europeans-reveals-surprising-multiple-sclerosis-origins-2024-01-10/?taid=659ecd58b4ed2700010be86d

  (La SEP n'est qu'un exemple de l'application de cette découverte, car les répercussion peuvent toucher toutes les maladies du cerveau, y compris psychiques, et, en particulier l'Autisme).

 Cela remet en cause  la façon de traiter les troubles psy (dont les « zèbres » sont souvent confrontés).
   Qu'en pensez-vous, Docteur ? Un rapport avec la thèse sur le HQI peut-être (enfin, plutôt, les « Zèbres HQI » ?
  D'après JSF , les « zèbres » sont plus à risque de chopper une maladie auto-immune. Donc, un lien, ?
 J'aimerai avoir votre avis sur cette étude (pas moins de 170 chercheurs, d'après ce que j'ai vu sur un site anglo-saxon).

 À lire, aussi,, sur ce forum : Maladies auto-immunes: https://www.zebrascrossing.net/t7818-maladies-auto-immunes


Je réponds rapidement à ce constat empirique davantage que d'une étude, dans un premier temps nous ne sommes pas dans l'evidence based medecine qui demander à réaliser, dans ce cas précis, des études rétrospective afin effectivement rechercher une corrélation entre l'environnement et la prévalence d'une SEP.
Cependant nous savons déjà que la physiopathologie de la SEP est un carrefour entre une base génétique donnée avec une influence importante de l'environnement qui sous-tend le déclenchement possible de la maladie secondairement à l'exposition à un trigger.

Nous vivons dans une époque où les ressources n'ont jamais été aussi abondantes, l'accumulation de déchets dans notre organisme important et nous sommes confrontés à des pollutions artificielles, l'emballement d'un système immunitaire dans ce contexte de forte sollicitation et conduisant, dans ce cas précis à une attaques contre notre myéline n'est pas si étonnant que ça. On peut faire le même raisonnement avec la polyarthrite rhumatoïde où l'accumulation de peptides/protéines citrullinés conduit sous l'exposition à un trigger donné et sur un terrain propice, une réponse immunitaire innée et incontrôlée qui va conduire à une inflammation dans un premier temps (1er stade de la maladie) des membranes synoviaux puis pouvant toucher des multiples organes (poumons ++) voire même augmenter le risque de lymphome (x20 vs population générale)

De la même façon, je ne suis que peu étonné par exemple de la prévalence plus importante de certaines maladies auto immunes (MAI) chez des personnes HPI/HQI bien qu'il n'y ait eu aucune études sérieuse à ma connaissance qui confirme ce lien (tout se base sur des constats empiriques à faible niveau de preuve)
Votre serviteur principal de ce fil est lui même atteint d'un psoriasis en rémission sous biothérapie.

Cependant davantage qu'un corrélation supposant un lien génétique entre HPI/HQI et MAI, je pense plutôt que ces premiers, du fait d'un stress et d'une anxiété plus importante (difficulté d'adaptation etc.. ainsi qu'une part importante de d'intellectualisation de bcp de maux, enfin vous savez déjà tout ça ) entraîne une somatisation avec un emballement du système immunitaire associé (emballement cytokiniques, par ex dans le psoriasis un raccourcissement et une hyperprolifération des kératinocytes ainsi qu'une prolifération des lymphocytes T4 contre ses propres kératinocytes ce qui entraine des éruptions erythémato-squameuses dans certaines zones caractéristiques pouvant aller jusqu'à l'erythrodermie psoriasiques en cas de forme diffuses, les images sont impressionnantes)

Quand le corps et l'esprit de sont pas liés, oui ça peut faire des dégats et représente un terrain fertile pour l'apparition des MAI. Seulement ce ne sont pas les seules conditions et il faut y a aussi intrication de bases génétiques et d'un éléments déclencheur (typiquement pour le vitiligo de Edouard Philippe que je suspecte fortement de zèbre, c'est le stress de ses années de PM)

Par contre oui, je reste persuadé que notre mode de vie actuel (forte sédentarisation globale, mauvaise alimentation riche en calorie et notamment par une accumulation des AGES qu'on retrouve je crois dans la MA et dans l'arthrose, tabagisme, pesticide, artificialisation des sols, stress dans le monde professionnel) représente des facteur de risque (d'obésité certes) mais aussi de prévalence de MAI.
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Message par Sayark Mer 17 Jan 2024 - 15:20

Stef-âne a écrit:
 (Je reparlerai de l'étude sur l"ADN ancien plus tard, il faut que je remette un peu d'ordre dans tout ce qu'a tenté de m'expliquer mon ex (ex ex, ça fait un bail) collègue, que j'ai eu vraiment beaucoup de mal à entendre, car il est en train de perdre l'usage de la parole (maladie neurologique grave).)

 Reprenons le message initial:

 
Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale 

 Il y a peut-être une raison à ça, non ?
 Le Haut Potentiel Intellectuel n'est peut-être pas une maladie, tout simplement. (Il est possible d'être « HPI » sans être malade, non ?)

--> Le champ du médecin ne se limite pas seulement sur les connaissances des maladies, on parle de plus en plus du bio-psycho-social.

…..je réalise une une étude phénoménologique interprétative sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte

   Oui, je suis curieux de savoir quel est l'intérêt, perso, à part pour des raisons professionnelles (et je trouve limite « dangereux » que des employeurs puissent être tentés d'y recourir. Mais, pour l'individu concerné, ça peut l'aider à se situer et à avoir confiance en ses capacités.
    (Au fait, quel est l'avantage d'avoir un médecin HPI, par rapport à un médecin qui ne l'est pas?)

-> le but de cette étude est aussi d'essayer de répondre à ses questions. Bien que j'ai moi même mon hypothèse là dessus et que cela représente également l'un des biais possible de cet étude (les instigateurs ne peuvent être parfaitement neutre)


Vous ne savez que trop bien le caractère médiatisé du HPI créant un imaginaire faussé

  (Oui, et, par exemple, que les professeurs des écoles avouent voir plus de parents d'enfants surdoués (les parents ne manquent pas d'imagination) que d'enfants surdoués eux-mêmes)  Very Happy
 Effectivement les génies ont toujours fasciner.

No comment, j'ai beaucoup à dire sur les évolutions sociétales actuelles mais je m'abstiendrais car ce n'est pas le sujet du topic ! bounce


  et je ne sais que trop bien la méconnaissance et les préjugés de mes confrères sur le sujet.

 Ils n'ont peut-être pas tort, la définition du HPI n'est pas très claire, et le QI n'est qu'une mesure arbitraire à un instant t.

Malheureusement et faute de mieux, c'est ce qui nous permets de caractériser et de nommer.

Je me permets de préciser que c'est bien le premier projet de thèse médicale en France abordant le HPI à l'âge adulte, les personnes visées (médecins français) quant à ce projet de thèse sont pour la plupart néophyte sur le sujet.

 Oui, mais …..  Je pense que ce forum est consacré aux (seuls?) HPI ayant consulté des psy auparavant, pour des motifs autres que le « surdon », et que MME Siaud-Facchin appelle des « zèbres ». Et donc, ça ne concerne pas vraiment l » l'ensemble des HPI. Ce n'est que mon avis, (mais je pense comprendre l'incrédulité de tes collègues), et tu risques de ne pas avoir beaucoup de profils HQI dénués de troubles.
 Ce serait donc une étude limitée aux seuls "Zèbres", si j'ai bien compris?

L'étude désirerait englober les HPI au sens large mais les HPI bien dissimulés dans la vie et dans la société sont difficile à pêcher ! Quoique j'ai pu en trouver 2/5 pour l'instant !


 Je te souhaite de réussir cette thèse et d'avoir ton diplôme! Donc Bon courage!
bom
   

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Message par auboutdesalife Jeu 18 Jan 2024 - 4:57

Sayark a écrit:Il y a quelques années et bien que peu actif, ce forum fut l'une de mes premières rencontres sur le sujet du HPI.
anacoluthe

Coucou, je ne veux pas que mon message soit perçu comme hostile, tu as déjà eu ta dose... m'enfin je me permets de réagir sur quelques détails.

Ta première phrase est cheloutement formulée, et tu écris de façon pompeuse... c'est ton droit, évidemment. Vous savez trop bien ceci, vous savez trop bien cela... : ce sont des prétéritions, des flatteries. C'est bien d'être enrobant, mais que sait-on vraiment ?

Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale bien que certaines idées commencent à émerger.

C'est donc tout naturellement que dans le cadre de mon diplôme de Docteur en médecine, je suis en train de réaliser une thèse sur le HPI. Plus précisément, je réalise une une étude phénoménologique interprétative par entretien ouvert sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte.
Je cite cette partie du premier message : on y trouve des échantillons du procédé vous savez [trop] bien, truc est palpable, etc. Tout coule de source, quoi.

Je le redis, je ne veux pas être désagréable. Disons que je suis un mec qui fait comme s'il avait un avis qui vaut le détour sur la partie rhétorique du message. Sans dire que c'est mal écrit, je me permets juste de me demander si tout est si évident, puisque l'argumentaire est sur ce mode : tu dresses un tableau qui est censé aller de soi.

Quand tu écris : "Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale bien que certaines idées commencent à émerger.", bah, je me dis que présenté ainsi, c'est une bonne manière de ne pas avoir à prouver quelque chose qui est supposément palpable. Et tu enchaînes sans plus de précisions avec "certaines idées" etc. Bref, on n'apprend rien dans cet extrait si ce n'est que tu as une conviction. Entre une vérité et une généralité aux contours flous, il y a un monde. Idea
C'est donc tout naturellement que dans le cadre de mon diplôme de Docteur en médecine, je suis en train de réaliser une thèse sur le HPI. Plus précisément, je réalise une une étude phénoménologique interprétative par entretien ouvert sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte.
C'est tout naturel (même ressort que précédemment indiqué : tout est évident), sauf que... pas forcément. Le HQisme pourrait très bien être de la foutaise commerciale, et dans ce cas, rien de dramatique dans cette méconnaissance. Enfin, oui, de ton côté, tu estimes que ce dépistage t'a sauvé la vie, mais ça reste à prouver cette utilité de dépistage pour une plus large population.

Certaines idées commencent à émerger ? Comment le sais-tu ?

Ah, et... arf, comment ce que je vais dire pourrait sonner autrement que comme une attaque personnelle... bon, il faudra juste me croire sur parole... : il y a un gros biais quand tu précises que tu es (T)HQI : tu as passé le même test deux fois (certes à 6 ans d'écart), mais ça fausse la mesure. Le tout-venant ne connait pas les règles du jeu en passant la WAIS IV, si tu sais quel est le jeu, ce qu'on attend de toi d'exercice en exercice, bah, t'es forcément avantagé par rapport à la population vierge.

Le premier test n'était pas concluant, donc même ton échantillon d'une personne est problématique. Puisqu'il faut commencer par la vérité. Tu sauras si tu es (T)HQI si un jour tu passes la WAIS V. Tout l'intérêt de la mesure de QI est de ne pas avoir à supposer, à ne pas jauger l'intelligence "à la tête du client", laquelle tête peut (ou les allures, dit autrement) nous tromper. Cette façon de mettre à l'épreuve un cerveau comme si on voulait tester le moteur qui est dans la bécane doit être impersonnelle, impartiale, et surtout favoriser une personne fausse toute la démarche. Tout le monde doit partir à égalité quant au contenu du test.

Perso, j'avais passé deux fois la WAIS III, et je savais que le second résultat était douteux. Bref.
Vous ne savez que trop bien le caractère médiatisé du HPI créant un imaginaire faussé et , et je ne sais que trop bien la méconnaissance et les préjugés de mes confrères sur le sujet. Un mauvais diagnostic de poser et une vie perdue, mes confrères fossoyeurs ne pouvant se rendre compte de leur inconsistance.
Ça dépend. C'est un peu comme si tu disais que quand on a subi un viol notre vie est perdue, ou encore on a été harcelé et notre vie est perdue... C'est cette fois-ci une exagération dramatique, le ressort rhétorique employé. On se détermine un peu nous-mêmes, je l'espère ; sauf si tu te fais interner de force et pour longtemps, tout n'est pas perdu, et l'avis médical peut être remis en cause par la personne concernée.

Pour le TDAH, c'est peut-être encore plus vrai (qu'un mauvais diagnostic ou qu'aucun diagnostic ne soit posé fasse des dégâts). Le HQIsme en revanche n'est pas de près ou de loin un handicap.

Les mauvais diagnostics sont un problème en général. Je raconte ma vie : j'explique à nouveau à mon médecin que je n'arrive pas à bien respirer depuis des mois, il ne m'ausculte pas, ne me prend pas la tension, ne regarde pas mon dos non plus, et me prescrit un médoc (au pif, donc), bref, je vais changer de médecin traitant, vu qu'il s'en bat les c**illes de ses patients. Je veux dire que les conclusions hâtives et les faux diagnostics, c'est ultra banal, crois-je (j'en sais rien, je me rappelle juste toutes les fois où un professionnel de santé n'a pas su écouter). Il n'y a pas que relativement à ce profil censé être atypique du HQI (il faudrait prouver qu'il y a un ou plusieurs profils, il me semble qu'il est établi qu'il n'y a pas de profil type pour le HQIsme (je suis ouvert à la contradiction)) que les foirages des médecins posent problème.

L'imaginaire faussé du grand public sur les surdoués, franchement, on s'en fout un peu, non ? Ce n'est pas un handicap. L'autisme, en comparaison, est relativement souvent une source de handicap (handicap de situations diront certains pour mettre l'accent sur le fait que les difficultés de certains autistes dans certains milieux existent par la non-adaptation des non-autistes aux autistes (le manque de volonté d'inclusion, autrement dit)), là, la [pauvre et fautive] vision du grand public cause du tort. Idea
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Message par Sayark Jeu 18 Jan 2024 - 10:13

auboutdesalife a écrit:
Sayark a écrit:Il y a quelques années et bien que peu actif, ce forum fut l'une de mes premières rencontres sur le sujet du HPI.
anacoluthe

Coucou, je ne veux pas que mon message soit perçu comme hostile, tu as déjà eu ta dose... m'enfin je me permets de réagir sur quelques détails.

Ta première phrase est cheloutement formulée, et tu écris de façon pompeuse... c'est ton droit, évidemment. Vous savez trop bien ceci, vous savez trop bien cela... : ce sont des prétéritions, des flatteries. C'est bien d'être enrobant, mais que sait-on vraiment ?


Eh bien je suppose volontiers que le profil des personnes qui fréquente ce forum ont un minimum d'appétence et de connaissance sur les caractéristiques du HQI et de certaines neuroatypies. Et dans mon message je ne fais que simplement référence aux caractéristiques de base que je trouverai chronophage de détailler.
Et oui j'assume faire ce petit pari  autour d'un relatif consensus sur la connaissance des caractéristiques fréquentes du HQI dans un forum.... qui traite des HQI et où certaines personnes ont plus de 10 000 messages et dix ans d'ancienneté.

Mon objectif ici - dont l'écriture sur ce forum a été faîtes entre deux consultations faute de temps,  n'était que de présenter mon étude et d'éventuellement échanger avec quelques curieux dans l'éventualité d'une participation. Rien de plus rien de moins. En aucun cas je ne désire faire dans ce topic l'état des lieux des connaissances médicales ou non médicale du HPI (sujet qui mériterait une autre thèse à part entière) ou de philosopher sur d'autres détails.

Donc oui, j'adopte cette posture dont tu fais référence plus loin principalement par gain de temps. Il va sans dire que dans l'écriture d'un sujet universitaire j'adopterai un ton bien plus neutre et moins directif or je  suis ici sur forum de discussion qui n'a pas vocation à être dans l'officiel ou dans la présentation universitaire.




Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale bien que certaines idées commencent à émerger.

C'est donc tout naturellement que dans le cadre de mon diplôme de Docteur en médecine, je suis en train de réaliser une thèse sur le HPI. Plus précisément, je réalise une une étude phénoménologique interprétative par entretien ouvert sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte.
Je cite cette partie du premier message : on y trouve des échantillons du procédé vous savez [trop] bien, truc est palpable, etc. Tout coule de source, quoi.

Je le redis, je ne veux pas être désagréable. Disons que je suis un mec qui fait comme s'il avait un avis qui vaut le détour sur la partie rhétorique du message. Sans dire que c'est mal écrit, je me permets juste de me demander si tout est si évident, puisque l'argumentaire est sur ce mode : tu dresses un tableau qui est censé aller de soi.




Quand tu écris : "Commençons donc par une vérité : la méconnaissance sur le sujet du HPI en France est palpable dans la communauté médicale bien que certaines idées commencent à émerger.", bah, je me dis que présenté ainsi, c'est une bonne manière de ne pas avoir à prouver quelque chose qui est supposément palpable. Et tu enchaînes sans plus de précisions avec "certaines idées" etc. Bref, on n'apprend rien dans cet extrait si ce n'est que tu as une conviction. Entre une vérité et une généralité aux contours flous, il y a un monde. Idea


Tu n'es en aucun cas désagréable sache le ! Smile Mais c'est tout volontaire d'ailleurs je ne désire en rien vous apprendre des choses ou d'enfoncer des portes ouvertes. S'en est même d'ailleurs bien le contraire !  Dans ma posture de "chercheur" c'est vous qui m'apprenez des choses et tant bien que mal j'essaie d'interpréter, c'est toute la subtilité de l'analyse herméneutique.  
Par ailleurs et je le redis, tu es le bienvenue si ça t'intéresse pour qu'on échange de vive voix par discussion téléphonique plutôt que par message interposé.



C'est donc tout naturellement que dans le cadre de mon diplôme de Docteur en médecine, je suis en train de réaliser une thèse sur le HPI. Plus précisément, je réalise une une étude phénoménologique interprétative par entretien ouvert sur l'intérêt du dépistage du HPI chez l'adulte.

C'est tout naturel (même ressort que précédemment indiqué : tout est évident), sauf que... pas forcément. Le HQisme pourrait très bien être de la foutaise commerciale, et dans ce cas, rien de dramatique dans cette méconnaissance.Enfin, oui, de ton côté, tu estimes que ce dépistage t'a sauvé la vie, mais ça reste à prouver cette utilité de dépistage pour une plus large population.

Certaines idées commencent à émerger ? Comment le sais-tu ?

Justement, c'est d'ailleurs tout l'intérêt de l'étude ! Dans ton message et tes interrogations tu viens justement de mettre le doigt sur l'un des objectifs de ma thèse. J'ai l'impression que beaucoup lecteurs ici n'ont pas compris ma posture initiale, qui n'est pas celle du scientifique de vouloir "pathologiser" le HQI comme "handicap" ou comme maladie (ou pour donner la métaphore celle d'un enfant curieux à la loupe grossissante qui regarde le bal des fourmis autour d'une nourriture), mais simplement d'avoir une posture au carrefour du scientifique comme du chercheur en sciences sociales afin d'étudier un trait, une caractéristique dans une population donnée tout en vérifiant l'utilisé d'un dépistage.
J'ai bien sûr une hypothèse et conviction de départ (qui n'en a pas ? et cela correspond d'ailleurs à un des biais possible de l'étude) mais elle doit se diluer au gré du résultat de mes différents entretiens. C'est d'ailleurs pour limiter ce biais que nous réalisons une triangulation des données avec mon autre collègue.  



Ah, et... arf, comment ce que je vais dire pourrait sonner autrement que comme une attaque personnelle... bon, il faudra juste me croire sur parole... : il y a un gros biais quand tu précises que tu es (T)HQI : tu as passé le même test deux fois (certes à 6 ans d'écart), mais ça fausse la mesure. Le tout-venant ne connait pas les règles du jeu en passant la WAIS IV, si tu sais quel est le jeu, ce qu'on attend de toi d'exercice en exercice, bah, t'es forcément avantagé par rapport à la population vierge.

Le premier test n'était pas concluant, donc même ton échantillon d'une personne est problématique. Puisqu'il faut commencer par la vérité. Tu sauras si tu es (T)HQI si un jour tu passes la WAIS V. Tout l'intérêt de la mesure de QI est de ne pas avoir à supposer, à ne pas jauger l'intelligence "à la tête du client", laquelle tête peut (ou les allures, dit autrement) nous tromper. Cette façon de mettre à l'épreuve un cerveau comme si on voulait tester le moteur qui est dans la bécane doit être impersonnelle, impartiale, et surtout favoriser une personne fausse toute la démarche. Tout le monde doit partir à égalité quant au contenu du test.

Perso, j'avais passé deux fois la WAIS III, et je savais que le second résultat était douteux. Bref.


Totalement et je le sais déjà ! Il y en a même certains qui s'entraine avant pour optimiser leur résultat. Mais c'est aussi pour ça que j'avais sélectionné une praticienne expérimenté tout en y allant franc-jeu sur mes interrogations et mon historique. Et bien au delà du résultat (qui est pour moi très secondaire aujourd'hui) elle m'a non seulement confirmé certaine chose et m'en a supposé d'autres notamment un TDAH.


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Vous ne savez que trop bien le caractère médiatisé du HPI créant un imaginaire faussé et , et je ne sais que trop bien la méconnaissance et les préjugés de mes confrères sur le sujet. Un mauvais diagnostic de poser et une vie perdue, mes confrères fossoyeurs ne pouvant se rendre compte de leur inconsistance.

Ça dépend. C'est un peu comme si tu disais que quand on a subi un viol notre vie est perdue, ou encore on a été harcelé et notre vie est perdue... C'est cette fois-ci une exagération dramatique, le ressort rhétorique employé. On se détermine un peu nous-mêmes, je l'espère ; sauf si tu te fais interner de force et pour longtemps, tout n'est pas perdu, et l'avis médical peut être remis en cause par la personne concernée.

Pour le TDAH, c'est peut-être encore plus vrai (qu'un mauvais diagnostic ou qu'aucun diagnostic ne soit posé fasse des dégâts). Le HQIsme en revanche n'est pas de près ou de loin un handicap.

Et pourtant et bien que je sois d'accord avec toi, le HQI chez l'enfant tend à être considéré également comme un handicap. Certain bambin, biberonné de tout le zèle parental, se voient proposer des plan d'aménagement partagé voire même une reconnaissance de la MDPH de leur handicap. Et qu'elle n'en fut pas ma surprise lorsque j'ai eu affaire à ces quelques demandes !
Donc oui à titre individuel, pour moi ce n'est pas un handicap mais il peut y avoir une congruence d'autre troubles associés (TDAH ? Dys ? Trouble perso ?? schizo ?) qu'il serait intéressant d'investiguer.  Cela dit mon opinion se confronte à des tendances et des évolutions sociétales dont je n'ai aucune emprise et n'en fait que le constat.


Les mauvais diagnostics sont un problème en général. Je raconte ma vie : j'explique à nouveau à mon médecin que je n'arrive pas à bien respirer depuis des mois, il ne m'ausculte pas, ne me prend pas la tension, ne regarde pas mon dos non plus, et me prescrit un médoc (au pif, donc), bref, je vais changer de médecin traitant, vu qu'il s'en bat les c**illes de ses patients. Je veux dire que les conclusions hâtives et les faux diagnostics, c'est ultra banal, crois-je (j'en sais rien, je me rappelle juste toutes les fois où un professionnel de santé n'a pas su écouter). Il n'y a pas que relativement à ce profil censé être atypique du HQI (il faudrait prouver qu'il y a un ou plusieurs profils, il me semble qu'il est établi qu'il n'y a pas de profil type pour le HQIsme (je suis ouvert à la contradiction)) que les foirages des médecins posent problème.

Alors justement pour l'anecdote, l'une des personnes que j'ai pu recruté, le diagnostic différentiel du HQI - qui était initialement et prioritaire évoqué par l'un de mes collègues était celui d'une tumeur cérébral sécrétantes et qui aurait nécessité des investigations....  

L'imaginaire faussé du grand public sur les surdoués, franchement, on s'en fout un peu, non ? Ce n'est pas un handicap. L'autisme, en comparaison, est relativement souvent une source de handicap (handicap de situations diront certains pour mettre l'accent sur le fait que les difficultés de certains autistes dans certains milieux existent par la non-adaptation des non-autistes aux autistes (le manque de volonté d'inclusion, autrement dit)), là, la [pauvre et fautive] vision du grand public cause du tort. Idea[/b]



C'est un autre débat bien sûr,  auquel d'ailleurs je suis ouvert à l'échange plutôt de vive voix que par message interposé (trop chronophage pour moi). Mais je ne suis ici, je le redis, que pour présenter mon étude et non pour discourir sur certains termes ou sur les mots choisis de mon message d'introduction ....  

C'est d'ailleurs intéressant de constater la posture très offensive de certaines personnes qui contraste avec le ton de mes différents messages.  Je m'interroge également sur le regard méfiant qu'on certain de la fonction du "médecin". Faisant fonction de dépositaire du savoir enrobé d'une inconsistance parfois net, je suppose que la méfiance dont certain ofnt preuve sont une réponse à une déception devant la figure du médecin faillible et sans humilité pour reconnaître certains tords  
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Message par Stef-âne Jeu 18 Jan 2024 - 13:10


(Je repasserai ce soir ou demain, car il y a quelque chose qui m'intéresse, dct Lévy, dans votre réponse (en rapport avec l'étude sur l'ADN ancien), c'est la prépondérance des maladies auto-immunes, et qu'est-ce que cette étude va apporter: modification des traitements immunosuppresseurs?).

(Je n'aime pas les attaques "ad hominem" dont vous êtes victime, je vais attendre que ça se calme .....)

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Message par My_illusion Jeu 18 Jan 2024 - 13:11

En effet, ce n’est pas car tu es médecin que j’ai confiance, ils ne sont pas forcément très doués les médecins, et surtout ils ont peu de temps. Donc, pas mal d’erreurs commises.
Le mieux reste de ne pas tomber malade…

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Message par auboutdesalife Jeu 18 Jan 2024 - 13:14

Oui, pis ils veulent tous ton corps ^^

Sayark a écrit:Eh bien je suppose volontiers que le profil des personnes qui fréquente ce forum ont un minimum d'appétence et de connaissance sur les caractéristiques du HQI et de certaines neuroatypies. Et dans mon message je ne fais que simplement référence aux caractéristiques de base que je trouverai chronophage de détailler.
Et oui j'assume faire ce petit pari  autour d'un relatif consensus sur la connaissance des caractéristiques fréquentes du HQI dans un forum.... qui traite des HQI et où certaines personnes ont plus de 10 000 messages et dix ans d'ancienneté.

Mon objectif ici - dont l'écriture sur ce forum a été faîtes entre deux consultations faute de temps,  n'était que de présenter mon étude et d'éventuellement échanger avec quelques curieux dans l'éventualité d'une participation. Rien de plus rien de moins. En aucun cas je ne désire faire dans ce topic l'état des lieux des connaissances médicales ou non médicale du HPI (sujet qui mériterait une autre thèse à part entière) ou de philosopher sur d'autres détails.

Donc oui, j'adopte cette posture dont tu fais référence plus loin principalement par gain de temps. Il va sans dire que dans l'écriture d'un sujet universitaire j'adopterai un ton bien plus neutre et moins directif or je  suis ici sur forum de discussion qui n'a pas vocation à être dans l'officiel ou dans la présentation universitaire.
Comme dit Reacher, dans la série : "Dans une enquête, les suppositions tuent.", ou encore 'Les détails sont importants."

Fin, bon, le pari est audacieux : il n'y a pas de consensus ici-bas, plutôt des teams : team Ramus, team Petitcollin, team les surdoués doivent sauver le monde, team les PN veulent nos fesses (et nos corps (hummmm...))...

Je parle pour la déconne, j'entends que tu omettes tous les détails. Vu la longueur générale de tes messages, une liste de caractéristiques n'est pas le bout du monde pour le temps qu'elle prend à être écrite. Et ce n'est pas la chose la plus compliquée non plus. On peut tous croire parler de la même chose, à coup de "vous savez bien...", "ceci est palpable", "je parie que chacun sait déjà..."

C'est Si tu omelettes tous les détails, tu mixes des œufs d'espèces différentes sans t'en douter, potentiellement.


Dernière édition par auboutdesalife le Jeu 18 Jan 2024 - 17:59, édité 1 fois (Raison : faute)
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Message par Sayark Jeu 18 Jan 2024 - 13:53

auboutdesalife a écrit:Oui, pis ils veulent tous ton corps ^^

Sayark a écrit:Eh bien je suppose volontiers que le profil des personnes qui fréquente ce forum ont un minimum d'appétence et de connaissance sur les caractéristiques du HQI et de certaines neuroatypies. Et dans mon message je ne fais que simplement référence aux caractéristiques de base que je trouverai chronophage de détailler.
Et oui j'assume faire ce petit pari  autour d'un relatif consensus sur la connaissance des caractéristiques fréquentes du HQI dans un forum.... qui traite des HQI et où certaines personnes ont plus de 10 000 messages et dix ans d'ancienneté.

Mon objectif ici - dont l'écriture sur ce forum a été faîtes entre deux consultations faute de temps,  n'était que de présenter mon étude et d'éventuellement échanger avec quelques curieux dans l'éventualité d'une participation. Rien de plus rien de moins. En aucun cas je ne désire faire dans ce topic l'état des lieux des connaissances médicales ou non médicale du HPI (sujet qui mériterait une autre thèse à part entière) ou de philosopher sur d'autres détails.

Donc oui, j'adopte cette posture dont tu fais référence plus loin principalement par gain de temps. Il va sans dire que dans l'écriture d'un sujet universitaire j'adopterai un ton bien plus neutre et moins directif or je  suis ici sur forum de discussion qui n'a pas vocation à être dans l'officiel ou dans la présentation universitaire.
Comme dit Reacher, dans la série : "Dans une enquête, les suppositions tuent.", ou encore 'Les détails sont importants."

Fin, bon, le pari est audacieux : il n'y a pas de consensus ici-bas, plutôt des teams : team Ramus, team Petitcollin, team les surdoués doivent sauver le monde, team les PN veulent nos fesses (et nos corps (hummmm...))...

Je parle pour la déconne, j'entends que tu omettes tous les détails. Vu la longueur générale de tes messages, une liste de caractéristiques n'est pas le bout du monde pour le temps qu'elle prend à être écrite. Et ce n'est pas la chose la plus compliquée non plus. On peut tous croire parler de la même chose, à coup de "vous savez bien...", "ceci est palpable", "je parie que chacun sait déjà..."

C'est tu omelettes tous les détails, tu mixes des œufs d'espèces différentes sans t'en douter, potentiellement.

Certainement mais rien qui justifie l'agressivité des réponse, affraid (encore heureux que je m'en amuse)  et je n'apprécie guère les copié collé. Et tant bien que même je ne pourrai être exhaustif tant les caractéristiques peuvent être variés et différents bien que quelques constantes existent.
J'eus seulement espéré recruté dans mon étude le max d'oeufs issus d'espèces différentes ! après tout entre volatile nous parvenons tous à voler peu ou prou de la bonne façon.. Wink
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Message par auboutdesalife Jeu 18 Jan 2024 - 14:37

Que veux-tu dire par "copier/coller" ? Pour te répondre on copie une partie de ce que tu écris afin que ce soit compréhensible, c'est normal, non ?
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Message par Sayark Jeu 18 Jan 2024 - 19:34

auboutdesalife a écrit:Que veux-tu dire par "copier/coller" ? Pour te répondre on copie une partie de ce que tu écris afin que ce soit compréhensible, c'est normal, non ?

Ah non je faisais mention des copié/collé dans cet exemple, celui de réaliser une longue énumération des caractéristiques des HPIs afin de vouloir rester exhaustif mais qui au final ne faisait qu'enfoncer des portes ouvertes et qui peuvent être facilement retrouvés sur des sites internets. rien à voir avec tes réponses Smile
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Message par Sayark Jeu 18 Jan 2024 - 19:39

My_illusion a écrit:En effet, ce n’est pas car tu es médecin que j’ai confiance, ils ne sont pas forcément très doués les médecins, et surtout ils ont peu de temps. Donc, pas mal d’erreurs commises.
Le mieux reste de ne pas tomber malade…

Le manque de temps..... c'est un autre débat mais le système conventionnel dit "secteur 1" nous incite à avoir des créneaux de 15-20 min par patient et donc d'enchainer la quantité plus que la qualité. Approfondir le dialogue et créer un échange profond avec ses patients c'est impossible car pas rentable dans le système actuel.... d'où le succès de certain charlatans... Un médecin qui t'écoute, prends son temps, ne se presse pas et qui te considère dans la globalité c'est vers les médecins non conventionné libérés des chaines de la sécu dit secteur 3 qu'il faudrait s'orienter. Bien sûr si tu es prêt en contre partie à payer une consultation médical au prix juste le tout sans remboursement de la SS.
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Message par My_illusion Jeu 18 Jan 2024 - 19:53

Tu n’as pas une présentation de ton étude? Un flyer, qqchose pour faire de la « pub », quelque chose de tangible? Ici tu voudrais pouvoir papoter avec des (T)HQI en dehors du forum, via téléconférence? Le côté pratique ne me parait pas très clair.

Disons que ma méfiance via le net est élevée dû à quelques déboires et de ma nature anxieuse. J’arrive pas à avoir confiance par des mots, j’dois pouvoir observer longuement les autres pour me dire « ok, c’est pas un taré! » et si le projet est sain.  

Des HPs, tu peux en trouver relativement facilement, c’est tout de même 2% de la population.

Désolée hein, moi jsuis une chochotte avec les humains. Via l’ordi on m’aime pas, en vrai on m’aime, alors bon. Je préfère qu’on m’aime pas, ça me cause moins d’emmerdes. Looool

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Message par Sayark Jeu 18 Jan 2024 - 20:30

My_illusion a écrit:Tu n’as pas une présentation de ton étude? Un flyer, qqchose pour faire de la « pub », quelque chose de tangible? Ici tu voudrais pouvoir papoter avec des (T)HQI en dehors du forum, via téléconférence? Le côté pratique ne me parait pas très clair.

Disons que ma méfiance via le net est élevée dû à quelques déboires et de ma nature anxieuse. J’arrive pas à avoir confiance par des mots, j’dois pouvoir observer longuement les autres pour me dire « ok, c’est pas un taré! » et si le projet est sain.  

Des HPs, tu peux en trouver relativement facilement, c’est tout de même 2% de la population.

Désolée hein, moi jsuis une chochotte avec les humains. Via l’ordi on m’aime pas, en vrai on m’aime, alors bon. Je préfère qu’on m’aime pas, ça me cause moins d’emmerdes. Looool

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Message par Stef-âne Jeu 18 Jan 2024 - 22:14


Je n'ai pas le temps, donc je vais poser une question par rapport aux HQI:

Cependant davantage qu'un corrélation supposant un lien génétique entre HPI/HQI et MAI, je pense plutôt que ces premiers, du fait d'un stress et d'une anxiété plus importante (difficulté d'adaptation etc.. ainsi qu'une part importante de d'intellectualisation de bcp de maux entraîne une somatisation avec un emballement du système immunitaire associé (emballement cytokiniques, par ex .....)

Serait-ce dire que les HQI somatiseraient plus que les non-HQI,, et que, donc, ils n'arriveraient pas à gérer leurs souffrances psychiques?
Un tas d'empêchements que les autres n'auraient pas, ou autres choses?
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