Ce que je viens faire là.

J'ai déjà fréquenté ces lieux, en d'autre temps. Autres temps, autre pseudo.

Ce qui m'y ramène, c'est que les forums actifs où on peut échanger intelligemment et nourrir ses neurones ne courent pas la toile. Enfin, je n'en ai pas trouvé qui me convienne. Et j'aime discuter, communiquer, échanger, sur internet et dans la vie.

Sinon, je vais bien, je ne suis pas en recherche d'identité, ni de communauté, et raconter ma vie n'est pas ma motivation première. Mais je n'ai rien contre nouer des liens, si ça le fait.

Quoi d'autre ? On verra...

Bon, ben, enchanté, alors.

Tiens, une réponse !

Je pensais battre le record de la non-réponse, mais c'est foutu, hein.

Alors, enchantée également

Tu battra celui des plus de réponses...

Non, ça, c'est pas possible

Pas assez productive...

Ne sous estimes pas le côté obscur de la Force.

Le côté mégalomaniaque, paranoïaque et codépendant ? Ce côté-là ? Mouaip...

La Force n'est obscure que pour elle-même

Beau, lumineux

Je t'en prie

Des p'tits chats, je t'envie un peu (souvenirs, soupirs).

Tu disais ?

Il postait ce gif, mais il ne passe pas ne image. Il faut cliquer dessus : http://images2.fanpop.com/image/photos/9300000/Dancing-Haverchuck-freaks-and-geeks-9352246-350-262.gif

Ach, ja !

 

Et là, ça donne quoi ?

C'est bon! 
Je m'abonne définitivement à ton fil! encore! encore!

quel est l'oeuf, quelle est la poule. Je suppose que le tien est la poule, with all due respect.

merci ainaelin! (wouhou, je suis parvenu à écrire ton pseudo de mémoire)

tu dois aimer ça aussi alors



et?

Pas poule, bécasse, en ce qui me concerne.

Gagné, j'aime beaucoup Amon Tobin. Mes oreilles doivent s'habituer à The Lounge Lizard, c'est un peu plus difficile.



Et puis

Rhô, encore un fil avec de trop bonnes ziques.
(Il me faudrait 14 vies pour lire tous ceux et celles que je voudrais lire ici, et autant pour écouter leurs musiques.)

Picnic in Tchernobyl... et puis Ibrahim Maalouf... et puis The lounge lizards - Do the wrong thing...
Trop, c'est trop, hein. OK ?

Merci.  
(Pardon, je passais juste pour vous dire ça.)

Gallinago Impériale, je te salue affectueusement.  
Un bonjour à tes invités.

Oh, ben, ça me fait plaisir que tu passes par là  

Trop ? Que nenni  

Tiens, en cherchant autre chose, je suis tombée sur Nina Simone  

You're a shark in a swimming.

Il y a des morceaux, des albums, qui sont difficiles. Les sons à la limite de m'écorcher les oreilles ; les harmonies étranges, à la limite de la dissonance. Et pourtant, j'ai envie de les écouter. A cause ou en dépit de ça. Parce qu'il y a un univers acoustique, artistique, que je veux découvrir. Que le difficile m'attire comme quelque chose qui vaut la peine, si quelqu'un a assez de talent pour produire quelque chose de difficile.

Le jazz me fait souvent cet effet.

Je me suis améliorée dans ma capacité d'écoute, et dans mes choix. Mais le pire c'est que ces choix se font souvent d'abord par la vision de la pochette ; comme pour les bouquins, il faut que la présentation soit belle pour que j'aille y voir ou y écouter.

Nonobstant, je m'aperçois que je suis très attirée par les mélanges de genres, de culture.

J'essaie aussi de me former l'oreille à l'électro.





J'ai longtemps cru que mon sens favori, celui qui me servait le plus, était la vision. Regarder, observer. Sans savoir que je m'appuie tout le temps sur ce que j'entends pour porter mon attention ; si je n'entends pas, je peux oublier une casserole d'eau sur le feu. Je me base sur ce que j'entends dans la rue, pour estimer si une voiture arrive, si je peux traverser (sans trop regarder du coup). Ca explique aussi mon intolérance au bruit. Le bruit produit capte immédiatement mon attention, me donne des informations. Si je veux m'isoler, il faut que je n'entende pas la vie, l'agitation humaine autour de moi. Ce qui n'est pas sans poser nombre de problèmes au quotidien, et ma conviction (fausse, j'ai perdu un peu d'audition du côté de l'oreille gauche) que j'entends trop bien. Paradoxalement, étant très myope, si je ne vois pas nettement, j'ai l'impression de moins bien entendre.

NelseM, je n'ai pas eu le temps sur ton fil. Ca me fait un choc à chaque fois, et pourtant...

Petit lien virtuel, fragile, éphémère, tranquille, patient, léger comme une aile de papillon. Apprendre que l'essentiel est dans ces mots qui s'échangent, s'effacent, restent dans nos mémoires et nos coeurs. "Les autres" n'existent pas dans ta vie, et pourtant, tu as tellement d'humanité. Et au cas où, tu sais que nous sommes là.

Un abraccio forte

missimissimissimissi         
pour la zikmu  galinago  

je ne peux pas m'empecher de venir y ajouter ma petite graine  ainsi  en complement de dhafer youssef que je decouvre (peu entendu sur TSF) absolument fabulous...
  si celui- ci je l'entend parler a la terre   je t'en propose un qui parle aux dieux  





et la derniere petite protegée de truffaz





et parsque la musique n'a pas de frontiere : apres le palestinien , l'israelien

Oh, merci, Kikadissa j'aime tout ! Merci, merci  

Anna Aaaron, on dirait qu'elle chante sans y penser, mais si bien, quelle belle voix... Je ne vois pas le nom de l'artiste israélien ?

Petites musiques de nuit, pour les papillons sans frontières :

>>>>> avishai cohen 

++  

Ah, ben oui, j'ai même un disque de lui, Seven Seas  

Nouvelle version de la musique d'ascenseur, découverte en postant Nina Kinert hier :

Un double coup de foudre de si grand matin. J'ai un coeur d'archi-tot.

>>>> archi chaud

..... l'art de parler pour ne rien dire    

    

Il n'est pas archi-tard, mais, bon, quand même :



Ou alors :



Total delire medley



Ca me fait fondre, le biniou...

Je venais faire un petit bonjour en voisin,
puis j'ai vu que c'était un magasin de disques,
et après, j'ai vu des monstres ...
et je me suis cabré.

Si ce n'est pas un secret, quel est ce lieu ?

"N'as-tu jamais dansé avec le Diable au clair de lune ?" Moi

@ Licorne à zébrures : sauvage, un peu, la licorne ? Des monstres... Pas très sympa pour les copains de bestiaire, ça  Allez, ils ne mordent pas...

Mais c'est gentil de venir dire bonjour, voisin. Je peux faire la conversation aussi, entre deux disques, comme à la radio. Il m'arrive d'être bavarde.

@ NelseM : fondre le biniou, oui, tout-à-fait. Expression très usitée : "non, mais tu ne vas pas nous en fondre un biniou, quand même ?" ; "ce n'est pas comme si on fondait le biniou..." ; "il ne faut pas fondre le biniou avant d'en avoir joué"...

@Mis en Pâte Ugly Brat. Non, je n'ai jamais dansé au clair de lune, tiens quand j'y pense. Pourtant j'ai dû en prendre, des coups de lune  
Pas encore battu le record, je doute toujours d'y arriver, mais j'y travaille plus sérieusement, promis.

Et la petite pause musicale



Voilà, voilà...

Merci  

En vrai, certains posent, d'autres sont impossibles à approcher. Où il faudrait se poster à un endroit et attendre...

Bon, alors je vais faire attention, et planquer les trucs sous spoilers  

Gallinago Imperialis a écrit:j'envisage maintenant de quitter mes positions défensives qui ne me servent plus à rien...

Gally, héroïne du manga "Gunnm"

https://www.youtube.com/watch?v=HGtJvGjFp7U&feature=player_detailpage



gaffe à l'ouverture : http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/18/1170135-le-chasseur-qui-en-pince-pour-la-becasse.html

Ah, oui, original, j'aime bien le concept  Tant que ça reste un concept, bien sûr. Merci du compliment  .

@p2m : quelque chose dans le regard quand je suis très énervée, oui, c'est assez ressemblant à ce niveau là. Mais Galli ne frappe pas, pas la peine  

Quitter mes positions défensives, pour ne plus être offensive non plus, des réactions qui empêchent ce qui pourrait être. Mais là, j'avoue que je suis un peu perplexe ; il me semble bien que c'est la fonction du mécanisme offensif/defensif/contre-offensif, et si je ne m'y conforme plus, le risque est d'atteindre trop vite à ce qui peut être très fragile. Alors, je me tais, parce-ce que je ne sais pas si c'est une bonne chose, ni comment faire, tout le tact du monde semble alors déplacé. Tu as écrit récemment que toute communication est impossible, ce que je ne crois pas, mais je comprends ce que ça veut dire. Et c'est là-dessus que je bute.

Gallinago Imperialis a écrit:Mais Galli ne frappe pas, pas la peine  

Pfff, ben alors je me console avec le fait que ta sérénité me frappe... Comme quoi... Unilateral side-kick... ouch.

Gallinago Imperialis a écrit:Quitter mes positions défensives, pour ne plus être offensive non plus

J'avions bien compris sais-tu...

Gallinago Imperialis a écrit:des réactions qui empêchent ce qui pourrait être.

Comme?



Ce qui pourrait être? Wow... Comme c'est étrange... Il y a autre chose qui pourrait être que ce qui est? Si j'avais su... Pourquoi on me dit jamais rien?
De quoi déduis-tu cette potentialité? Cette potentialité n'est-elle pas en elle-même son objet? (j'espère que tu comprendras cette question parce que moi je ne la comprends pas)

Gallinago Imperialis a écrit:le risque est d'atteindre trop vite à ce qui peut être très fragile.

Et quel serait le risque de toucher à ce qui peut-être très fragile? Qu'est-ce qui est fragile?

Gallinago Imperialis a écrit:tout le tact du monde semble alors déplacé.

C'est super beau. Mais je comprends pas ce que ça veut dire...

Gallinago Imperialis a écrit:Tu as écrit récemment que toute communication est impossible, ce que je ne crois pas, mais je comprends ce que ça veut dire.

Récursivité adorée...
Moi non plus je ne le crois pas mais je comprends ce que je veux dire.
Ceci dit, figure-toi que je suis en train de penser (si, si, je t'assure! quelle sensation inédite...) que cette impression pourrait être liée au manque inassouvi, à la non acceptation(rhooo, je n'aime plus ce mot, acceptation, disons:) embrassement total de la solitude existentielle.

Gallinago Imperialis a écrit:Et c'est là-dessus que je bute.

à savoir?

Ah, l'efficacité France Gall/Michel Berger. Chansons "populaires", a priori pas très élaborées, mais quelles paroles, quelles mélodies...

Si on veut me faire pleurer, celle-là :



Et là, boum, je pleure...

Ou l'histoire de ce qui aurait dû être toute ma vie :



Et là, non, je refuse :

ouais, moi aussi, je résiste à résister. Jusqu'ici tout va bien...

Et là, boum, je pleure...

dis-donc, elles ont l'air lourdes tes larmes...

Explosives, même.

Je reviens à tes précédentes questions.

Bien sûr n'est que ce qui est, et n'a été que ce qui a été, du moins dans notre espace-temps habituel. Ce qui pourrait être : il est possible que ce ne soit là que pure présomption, ou préoccupation capillotractée. Dans la mécanique communicationnelle, je constate que, voyant bien les tenants et aboutissants, je ne sois pas toujours capable de l'enrayer pour autant. A pose un argument, un fait ; B ne veut pas répondre sur le fond et fait diversion en s'appuyant sur une technique ô combien éprouvée (exagération, déformation, disqualification, discours d'autorité...) ; A s'énerve, voit bien le truc, met les pieds dans le plat, mais pour autant, ne sais pas revenir au point de départ qui pourtant lui tenait à coeur. Et surtout, sent bien ce qui se cache derrière la diversion, mais aussi sa fonction : pas toucher, pas approcher, pas dire sinon, effondrement des fragiles édifices de défense. A sent bien que trop souvent, sa propension à aller directement derrière les lignes de défense est dangereux pour B.

Le tact, dans ce cas, ne sert à rien. Du moins, je ne sais pas comment l'utiliser sans justement aller directement derrière les lignes de défense. En ai-je seulement le droit ?

Dans ce cas de figure, comment communiquer ? Surtout dans une relation avec un parent, qui a toujours fait diversion, masqué, posé une autorité et une assurance qui ne font plus illusion, ce dont ce parent se rend compte. Communiquer consisterait à toujours être d'accord, ne pas contredire. Mais ma spontanéité ne peut pas faire ça. Et si je me laisse aller à ce qu'est pour moi une discussion, je blesse. Voilà sur quoi je bute.

p2m a écrit:embrassement total de la solitude existentielle

C'est beau. Pas le choix, hein ?

aaaah  
déplacé dans le sens "inopportun"! j'avais compris "mis ailleurs"
J'ai une chance folle de voir de la poésie où il n'y en a pas.

J'avais compris: "l'univers a du tact et à ce moment-là, il est mis ailleurs"

A part ça... euh... A'  
Du coup... A certains moments, A' fait le deuil de la communication(et se console avec cette idée salvatrice qu'une communication n'est pas possible) et regarde en soi quel besoin réel il a de communiquer, sur quoi ça s'appuie, etc...

Sur le fait que tu n'es pas autosuffisant ? Oui, je sais, ça va à l'encontre de cette consolante idée qu'on a pu avoir, adolescents : "je n'ai besoin de personne", ce beau romantisme du lonesome cowboy. Mais à la longue, on vieillit, et le romantisme devient un peu... chiant.

Et puis, venir faire le deuil de la communication ici, non, mais tu crois qu'on y croit ?  

Bonne nuit, et un petit  pour la route, cowboy.