Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Ni fleur, ni couronne, ta volonté a été respectée.

Et arrêtes de me parler comme à un débile. C'est vexant à la fin. Même et surtout si c'est vrai.
On a beau être con, on a sa dignité.

Bon, sinon, tu veux que je m'habille comment ce soir ?

Vous zici? Jamais tout-à-fait arrivé, pas plus parti... Toi quoi   

Un petit hello venu de nulle part.

Partir, une forme de prière.

Escalier gravitationnel

Pigiste. A l'époque historique où l'on me demandait de faire preuve de ce qui m'a toujours le plus manqué, l'imagination, j'ai fait comme tout le monde. Et bien avant le Ctrl-C Ctrl-V, je me suis "inspiré" de mes co-religionnaires, en d'autres termes j'ai pompé comme un malade (que les arcs-en-ciel du premier rang continuent à se butiner l'intime, et essayez de pensez à autre chose, c'est pas humain, ce truc, est-ce que je pompe des balles de golf à travers un tuyau d'arrosage, moi ? Hein, quoi, oui, bon, peut-être, mais c'est sur prescription médicale pour mon asthme. Et puis je pompe ce que je veux et je vous emmerde).

Or donc, l'aventurier de service était le volontaire désigné pour expliquer à la masse grouillante ce qu'elle allait devoir penser de cet évènement majeur dont personne n'avait rien à foutre. Tout l'art du journalisme consistait (consiste ?), à faire que le connard moyen se sente pour ou contre. Au niveau de la rédaction, tout le monde se fout du coté que vous préférez, on veut seulement que vous pensiez que c'est important. Pour mémoire, un comité de rédaction c'est juste un seul homme, un psychopathe, dépourvu de tout sens moral ou émotionnel, qui va extirper des écrivaillons esclaves, tous de gauche, mais esclaves, ce que le propriétaire du journal va vouloir mettre dans la tête des Français

La polémique comme illusion de la liberté. Le truc était de paraitre intelligent auprès des collègues, c'est-à-dire de deviner s'il fallait être pour ou contre. J'étais assez fort à ce jeu-là, ce n'est pas compliqué.

Tu prends une betterave moyenne, le modèle de consommation courante, le genre moi-c'est-le-S4-comment-peut-te-non-encore-être-iPhone-en-2014, la gourdasse surdiplomée qui rate les crêpes au Nutella, déjà tellement le produit du système qu'elle pense que faire chier les hommes est une préoccupation récente chez les filles. Oui, la betterave moyenne n'est plus une femme, c'est une fille. Dans mon enfance pré-historique une fille c'était une fille... de joie. C'est-à-dire une pute. Mais la betterave ne sera jamais une fille de joie. Un jour sans faire la gueule est un jour de trop.

Donc, c'est simple, si tu veux l'amener dans ton petit jeu, il faut qu'elle puisse être contre. C'est la base. Droite, gauche, haut, bas, peu importe, contre. Voila qui lui permet d'exister.

Si tu veux finir la manipulation, peaufiner l’œuvre, il ne reste plus qu'à lui fabriquer de toute pièce le lien entre l'opinion servie sur un plateau et... (roulement de tambour), sa différence. Elle est contre parce qu'elle est différente. A partir de là tu en fais ce que tu veux.

Le jour où les 30 millions de connasses sont devenues convaincues d'être différentes, on allait pouvoir leur faire comprendre que des études longues c'est le bonheur absolu, que l'indépendance financière ça n'a pas de prix, que se taper des gonadotrophines dans le cul c'est beaucoup mieux que des bites, et que le jeu masculin du j'ai-la-plus-grosse était la plus grande des frustrations féminines. Tout ça pour qu'elles aillent bosser sagement et augmentent les capacités de production.

Contre l'honorable mère au foyer, contre le respect de la femme, contre l'image grotesque de sensiblerie, contre les enfants à l'âge où la nature a sa préférence, contre le port du foulard à l'église, contre des tas de trucs qui n'ont jamais existé, car le meilleur c'est encore ça. Leur faire croire qu'elles doivent échapper à une menace dramatique venu du fin fond des âges farouches.

Et la franchement, ça mérite de passer à un nouveau post.

_________________

Escalier gravitationnel 2

Enfant, seul, vous êtes mort.
Alors, pour que vous arrêtiez définitivement de hurler votre peur à la face du monde et pendant le tournoi des six nations, les grands vous expliquent que le monde est intangible, immuable, que les parents c'est les parents, qu'ils font le père noël, supportent d'être pris pour des arriérés aux conseils de classe par des "professeurs des écoles" dont ils ont seulement pitié, nous laisseront un héritage, bref, rendors-toi, et reprends un petit bib' de Cognac, et ferme ta putain de gueule, l'héritier.

Normalement, l'arnaque est vite éventée. Personnellement, j'ai compris que je ne pouvais absolument plus faire confiance aux adultes lorsque le jour de congé scolaire est passé du jeudi au mercredi. On me changeait mon monde sans me demander mon avis.

Jusqu'alors, j'avais dépensé des trésors d'ingéniosité pour comprendre le monde des adultes. J'avais une théorie pour à peu près tout. J'avais théorisé mon rythme scolaire avec les trois premiers jours pleins, la reprise du souffle, et les deux derniers jours plus légers pour tenir jusqu'au week-end. C'était gravé dans le marbre, ça ne peut pas être autrement, sauf invasion des russes, guerre atomique ou naissance de Patrick Bruel.

Depuis cette date, j'ai compris que le monde des adultes n'étaient qu'une vaste fumisterie. C'est à cette date que j'ai commencé à profiter du trajet entre la gare et mon domicile pour m'entrainer à multiplier des nombres à trois chiffres, des chiffres à trois nombres. Je ne saurais jamais faire la distinction. Mais je sentais bien que continuer à pondre des théories devenait caduque.

Henri Miller prétendait que pour lui, le dentiste fut le déclencheur. L'arracheur de dent menteur comme un dentiste lui avait ôte le peu de confiance qui lui restait envers les adultes.

Mais Papa-Maman, l'illusion fonctionne. Comment autant de gens parviennent à croire qu'il y a 100 ans, ça ne baisait pas autant que maintenant ? Que les mecs ne se tiraient pas à l'autre bout de l’Europe avant l'espace Schengen ? Que la sodomie soit une invention de la fin du 20° siècle ? Que l'homosexualité taquine homo erectum depuis seulement 4 ou 5 lustres ?
Comment des gens normalement cortiqués peuvent-ils imaginer que l'homme ait attendu l'invention de l'Ipad Mini pour fourrer sa bite dans tout ce qui ne bouge pas ? Et les MST elles se diffusaient comment ?
Et tous les hommes qui mourraient à la guerre, c'est la cousine qui mettait les paillettes dans la foufoune de la veuve éplorée ?

Plus c'est con, plus elles avalent. Voilà, c'est ça, ce n'est pas le con qu'on aurait du appeler con, c'est ma bite.

Bande de révolutionnouilles de mes deux caires, affrontez la terrible réalité, l'insupportable vérité, la nature profonde de la vie, c'est le BORDEL. Si vous visez l'originalité, cherchez l'ordre.

Après cette sentence définitive, marquons une page de publicité.

La plaie du Christ entourée des Instruments de la Passion, la foufoune de ta NewHope, ou un habile montage, n'oubliez pas :

Escalier gravitationnel 3

La vérité est ailleurs.

Les psychiatres sont des voyous ou des ignares.

J'ai tenté de déclencher une fibrillation spastique dans la paupière morne du Lacanien de service en tentant de faire flamboyer mon rêve, celui de la course à pied. Dans mon rêve je ne suis pas curarisé, mes muscles se bandent, mais aucun mouvement ne s'imprime dans l'espace.

Comme tout ce qui vient de moi ne peut être que logique, je théorisais comme une bête pour en faire quelque chose de palpitant. Il me fallait le déséquilibre. Aucun mouvement n'est possible sans inégalité dans les moments de force. Mais bon, un Lacanien, à part sa montre, peu de choses le dérident. Quand je dis sa montre, je veux dire le pognon qu'il s'autorise à te taxer, la montre ne lui servant qu'à vérifier qu'il reste dans les limites du crédible. Un jeu de mot à la con, une petite pression sur tes vides, et hop, voyez caisse.

Pourquoi nous ne retenons que ce qui nous pose problème ? Je peux comprendre. Pourquoi se faire chier avec ce qui ne pose pas de problème.

Après quelques échanges déstabilisant avec NewHope, un autre rêve m'est revenu en mémoire.

Oui, parce qu'il faut que je vous dise que cette grosse salope coure plus vite que moi. Je suis un homme, donc je suis plus rapide, enfin je le croyais. La réalité est une garce. J'étais sur de mon fait, et pourtant, dans la course autour du lac du Bois de Boulogne, je n'ai pas tenu plus d'un demi-tour. Tous les IRListes qui ont rencontré NewHope savent que sous ses affriolantes tenues se cache une athlète hors-norme. Je ne voudrais pas désespérer Billancourt, ni les sous-douées hystériques qui fréquentent ZC mais on peut-être géniale, bitche et musclée. Pour la bouffe et la baise, ce sera l'objet d'un autre reportage, à vous Cognaq-Jay.

Que disais-je, avant de m'interrompre odieusement ? (Celle-là, cela fait une éternité que je voulais la placer, mais n'est pas Desproges qui veut. Dans les phrases à la con que j'ai toujours voulu prononcer c'était la réponse "Ah bon, de qui ?" en réponse à la déclaration "Chéri, je suis enceinte". Ben finalement c'était une connerie. Quand ça se produit en vrai, ça fait un mal de chien, hein, NewHope, sans rancune).

Ce rêve fantastique se déroulait toujours selon le même rythme. Il y avait quelque chose en hauteur, quelque chose d'évident. Et je marchais. Et mon pas n'atteignait pas le sol, il était retenu par la première marche d'un escalier invisible. Mon pied se faisait interrogateur, et s'assurait de la consistance des marches à venir. Et plus je montais, plus il me devenait nécessaire de croire à cet escalier, perché à cent mètres au-dessus des immeubles, plus j'allais vite, plus le vent soufflait.
Et pourquoi j'adorais ce rêve ? Parce que je n'avais aucun effort à produire. Il n'y avait que la première marche qui déclenchait l'émotion. Et si elle n'existait pas ? Après je me laissais emporter. Quel pied.

Tu vois NewHope, il y a des gens, tu ne sais même pas pourquoi tu vas vers eux. Et puis un jour, tu sais, comme ça, tranquillement. Et puis les rêves, on peut leur faire dire ce qu'on veut. Lacan n'a qu'à bien se tenir.

Tiens, Salut Always, la famille, ça va, les affaires, ça va, les enfants, ça va. Ouais, moi aussi, ça va. Et sinon, ça va. Tu vois, c'est ça le problème avec les blancs, ils sont toujours pressés. A force de dire n'importe quoi, je vais finir par me fatiguer moi-même.
Paf, je voulais aller aux toilettes, et j'allais oublier de te parler de la montre. Bouge pas. Ou si bouge, faut que je rédige.

S'effacer devant l'incongru.

Dans l'épisode culte "Ignorance is Bliss" de la série House M.D., un génie qui se contrôle les neurones à coup de codéine se retrouve en tête à tête avec The Doctor (pas Who, l'autre). House lui demande de compiler les données de son dossier médical car il n'a plus personne avec qui échanger pour faire avancer le diagnostic.

Le malade : It's lonely, isn't it ?
Dr House  : It's not that bad.
Le malade : Then you're not, that, smart. You've tried to kill yourself ?

NewHope fait le malade, le génie qui dessine des accélérateurs de particules pour se distraire sur son lit d’hôpital. Moi, je suis House. Et, à la fin, c'est toujours House qui gagne. CQFD.

La montre, quelle montre ? Ah oui, la montre.

La montre

Pour les presse-citrons ordinaires, tous les moyens sont bons pour révéler des images, copier des idées, plagier leur voisin, tenter de rêver. Leur citron est tellement aride que la mousson ne parviendrait pas à le réhydrater.

Pour des gusses comme NewHope et votre serviteur (je sais rester magnanime, dieu m'est témoin que j'aurais tout tenté pour extraire du cœur de cette miss le poison de la solitude. Je déconne. ça, c'est le discours pour les neuneus, je vous expliquerai pourquoi cette solitude nous est si précieuse. Newhope, le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire, c'est de lui défoncer la rondelle comme un cosaque qui revient de sept mois de privations sensorielles en Sibérie du nord, bourrez-lui la viande jusqu'au sang, et lorsque, essoufflé, vous tenterez de comprendre les femmes, elle vous achèvera en vous susurrant de sa voix suave et sucrée, "chéri, tu veux bien me sodomiser ?".

Merde, frangine, tu ne pourras pas dire que je ne m'occupe pas de toi.

Oui, bon, la montre, ça va, c'est bon, je ne suis pas à l'usine, foutredieu.

Donc, les esclaves, les médiocres, les pisse-copies, les bas-bleus, les j'avale-pas, les ta-bite-a-un-goùt, les pas-ce-soir, les préparations H, les journalistes, les médiocres, les défoncés-de-la-rondelle par soumission à défaut de conviction, tous les veules, les apre-au-gain, les petits-bras, toute cette vermine bactériologiquement indéfinissable, plus proche du Proteus tueur que du gentil Colibacille, tous ces connards quoi, ils pensent que je cherche des idées.

Mes couilles sur la commode, et celles de François sur la commode de Julie, heureux homme, à la tête d'un des huit pays les plus puissants du monde, et qui se fait aspirer l'intime par une actrice au visage tendre, cajolant. Éjaculer dans la bouche de cette merveilleuse mérite surement de se faire mépriser par 81% des français. Surement. Je veux bien me faire détester par 99% des lectrices de ZC pour faire de même avec NewHope. Rien qu'en pensant à son cul... je pense à son cul. Musclé, pétillant, soufflant chaque fibre de Lycra de son Woolford comme un vers de Dune remaniant les dunes de Dune. Il fait humide tout d'un coup.

Chercher des idées, immondes connards. Le problème n'est pas de chercher des idées. Je voudrais un marteau. Un gros, un puissant, un mastard qui cogne, comme ma bite quoi. Un truc immonde, velu, un al-qaïda de l'horreur, l'éjaculation qui te ressort par le nez, un rouleau compresseur pour faire rentrer les idées entre deux paragraphes.

Zobi la mouche, rien à faire, je n'y suis jamais parvenu. Il me reste toujours des pièces que je ne parviens jamais à caser. Comme la première montre que j'ai remontée, sans savoir quoi faire des pièces qui restaient sur ma moquette. Les idées continuent, les images se succèdent, comment les faire rentrer dans aussi peu de mots.

Où va-t-il chercher toutes ces idées ? COOOOONNAAAAARDS, je ne cherche rien, je subis.

Et sinon, NH, tes hémorroïdes, ça va ? Et la famille, ça va ? Ouais, ouais, moi, ça va.

Je vous demande à tous de réunir dans vos prières la consolation et la commisération au coin des lèvres, pour le malheureux sale type qui va subir, ce soir, séance tenante, le courroux et la fadaise de Miss May Lee, putain qu'elle est bonne, celui qui va manger, le malheureux, celui qui a osé défié le cœur de la princesse, notre jouvencelle à tous.

Je vous laisse, j'appelle le SAMU. J'aime faire chier les régulateurs.

Fair enough ?

El desdicado

Pas d'esprit supérieur qui ne finisse par paraitre divinatoire. Foin de magie, il ne s'agit que de réel, cette somme de faits que l'inhibition cognitive masque. Ce que je vois et te décris, récitant maladroitement mon poème d'Eluard à la maitresse détestée par son extase feinte lorsque je la voudrais soumise et extatique.

Mais comme la plèbe charmante qui suit ton panache, je m'accorde parfois des vacances de la pensée, je m'y autorise le farniente de l'esprit, un total relâchement du bout gout, et je jouis, bienheureux débile, d'un mojito en bermuda à large poche, le sable foulé sur d'immondes sandales de professeur de prépa, rotant ma bière comme Tengo voyait la deuxième lune.

Et dans ce no man's land du voyage de l'esprit, je m'autorise à la pensée magique, et te déclare tout de go : "si les deux sentences extraites de ta semence sont le fruit du hasard, je ne m'agenouille pas devant toi, je préfère te confier ce rôle, je me prosterne et m'émerveille de ces hasards qui ne sont que des ordres du destin, des impératifs absolus que seuls les esprits libres parviennent à transcrire".

You said :
"Et l’action de grâces qui consiste à te choisir un chiffre après la suite des doigts, sauce hisse, sot s’y ce, préfigure  une main trop occupée pour lisser les vieilles liasses de billets doux que tu sors de ton tiroir au fur et à mesure."

Et encore bourrée, vous ajoutates :
"Il devrait exister des contraceptifs pour la cervelle, lacère vêle, pour te calmer dans tes auto-accouchements sans douceur. Si tu renais plusieurs fois, tu dois commencer par être habitué et à t'améliorer de forceps en forceps."

Ou tu triches ma chérie, et là tu es une fieffée salope, ou les volutes de l'esprit se plaisent à s'épandre sur leurs héros harassés.

Les médiocres ont facilement tendance à se sentir devinés, ils se veulent uniques dans leur ignominieuse banalité.

Je ne voulais t'offrir que ces quelques instants de volupté, et me baigner dans ce confluent irisé, aboutissement de la rivière Douce lorsqu'elle se jette dans le fleuve Amer, crispation du bon gout, et finitude ségolenesque.

Tout ça pour te dire que tu vas me faire le plaisir de te débaptiser illico, parce que, dans un râle véhément et arthritique, je me pâme sur ton anatomie, le ridicule me monte au sinus lorsque je m'imagine prononcer l'exhalation suivante : "continue, NewHope, continue".

“Il n'y a pas de patch à la stupidité" – Kevin Mitnick

Je m'en veux être le héraut.

Que penserais-tu de mimissicat.

Encore, oh oui, mimissicat.

Sasha, tu fais quoi ce soir ? Encore à faire ta maligne avec tes nuances de grey ?

La fin des A.

Parce que Mimissicat, cela signifie "Pipi de chat" dans le langage Wayana sur les rives de l'Orénoque.

Ces braves gens choisissent leur nom à l'âge adulte. Sage pratique. La liberté d'esprit qu'il faut pour se baptiser "pipi de chat" me semblait te convenir. Se surnommer ainsi juste pour le plaisir de la consonance...

Moi, j'aurais choisi pomme-de-terre. J'adore. Pomme-de-terre. Ça vaut bien saucisse.

Combien de temps avant de mettre Desperate devant le Robot d'I-Robot ?

Combien de larmes avant que le colosse ne vacille ?

Combien de rejet avant d'entrevoir la lumière ?

Combien de pleurs avant de préférer l'ombre ?

2035.

Mon oncle m'a dit : "le violon, tu le joues juste où tu le joues tzigane".
Moi, je n'ai pas tellement le choix, je le joue tzigane.
Il y en a qui prétendent que le violon ne supporte pas la médiocrité. C'est faux. Le violon supporte la médiocrité. La preuve.

NewHope, on se partage le monde. Je te propose le Yalta de ZC.
Tu prends l'élégance et le raffinement.
Je prends la médiocrité.

Rien ne comblera autant ma journée qu'une femelle abonnée à SFR, qui traine ses bourrelets gainés et valorisés par son legging de cas social, sa grosse ceinture replète sur ses vergetures pourpres, sa moustache sous-pubienne et sa connerie aussi profonde que ton mépris. Moi, j'aime bien. Cette gourgandine improbable me ravit par sa capacité à débiter des conneries comme une scierie des planches de chêne. La même régularité, la même efficacité. Et quoi, et merde, et qu'est-ce qu'il me veut ce con ? Mais rien, princesse du RSA, juste baiser vos pieds endeuillés, profiter de votre sagesse de gueuse, me noyer dans l'infini contemplation du vide. Boug' de dégueulasse ! Robert ! Regarde l'aut' con, y me lèche les grolles. Eh ben Robert, fous-y une mornifle à ce con !

Je te laisse l'élégance et le Titien, je me réserve Dubout et les Bidochon, les résilles sur les varices, le déo sur les aisselles surettes et les pieds fumants. Va vomir ma fille et revient en paix. Je te laisse le rare pour me garder le nombre.

Tu t'es fait avoir, tant pis pour toi.

Devinez ma devinette, mon canon a des roulettes.

Je vous aide : ce qui manque à Bliss.

Je vais me faire tuer.

Putain ce qu'elle est jolie sur sa photo.

Le courage qu'il faut pour dire je veux un homme.

Bliss, je t'aime.

OOOhh, to loose. OOOhhOOOOhhh, Toulouse.

Mais foutre de dieu de vérolerie définitive, à part EADS et Nougaro, il y a quoi à Toulouse pour en faire un banc de reproduction.

On se croirait dans la mer des sarcasmes du zèbre. Copulations répétitives. Fascination électromagnétique de la scène primitive, dérèglement spatio-temporel des migrations zébresques.

Et Montauban, hein, Montauban, c'est pas de la roupette de Samsonite, Montauban, c'est là qu'elle habite ma chérie, et moi je vous le dis, on devrait jamais quitter Montauban.

Bordel de merde de foutricule dégénéré.

Chérie je t'aime, chérie je t'adore,
como la salsa de pomodoro

Nan, vraiment on voit que tu veux.
Ta photo, elle m'a fait craquer.
C'est une peau de rouquin qui te parle.
T'es trop boonnneee...

 

Merde, ils ont quoi dans le kangourou tout ces preux chevaliers cathares ? Du Carambar, du Hollande, du nounours à la guimauve.

Quand je vois ton avatar, je pense à Peyreperthuse, la pierre percée, mais je ne sais pas pourquoi. C'est ça les zèbres, ils savent, mais ils ne savent pas pourquoi.

Bon, dites, les branleurs du Languedoc, vous voudriez pas lâcher votre manche, éteindre youporn, et venir faire plein de petit poutous à Miss Bliss, que merde, son courage de dire je veux un homme, ça mérite le respect.

Mesdemoidames, je vous aime.

Marrant que tu dises ça, mon père est ariégeois et passionné par les cathares...

Et pour le reste... hum... oui, je n'aurais pas mieux dit^^

Sinon ici on s'amuse bien : https://www.zebrascrossing.net/t14458-a-l-esperluette

(ça compense... non, je ne dirai pas "Caffarelli")

"(...) will open doors for you where there were only walls.

Putain, zetes bouchés de chez bouchés ou bien ?

Je vous préviens, si vous continuez à ne pas jouer au con, je descends dans le Sud, cong, et je fais un malheur. La Saint-Barthélémy du con, le blizzard du bizarre, je vous jette mon gland, vous défie du prépuce et vous admoneste du frein, Bliss fais-moi peur.

Retenez-moi, ou je perfore, attachez-moi ou je négationne, bromurez-moi ou je l'emplafonne, Bliss, Bis, encore et toujours, les autres questionnent, Bliss mâchonne, hhmmm, hhmm, palsambleu messeigneurs, honorez la donzelle ou retirez-vous, piteux renégats de l'amour, larves crépusculaires adorateurs de l'iPhone, amoureux de vos chaussettes, allergique à la femelle, laissez-moi, salopards, me goinfrer de l'odeur de sa foufoune abandonnée, cajolée, pomponnée, offerte, avide, hurlant à la pleine lune son attente du mâle, du compostage, du piston méthodique dénuée de toute empathie, boum-boum, pas d'états d’âme, pas de revendications existentielles, boum-boum, seigneur, délivrez-nous des intellos, boum-boum, encore, défonce-moi, boum-boum, ZC c'est de la merde, boum-boum, c'est pas ce que je voulais dire, boum-boum, tu me fais mal triple-buse, dégénéré de banlieue, boum-boum, oui, non, peut-être.

Bliss, on devrait ériger une statue aux femmes qui osent déclarer aimer le mâle. Je réfléchis à sa forme. Pas de la statue, je m'en fous. Non, je me demande à quoi ressemble ta foufoune. Langoureuse et avachie, restrictive et serrée comme une huitre subissant l'assaut du citron, moqueuse comme une œillade de Françoise Hollande, castratrice comme une pensée de Tweetweiller, accueillante et soumise comme un sourire de Julie Gaillet.

Le froid s'étend sur la France, les migrations de foufounes se multiplient vers le Sud, les plages marocaines et les mojitos des Antilles, un peu de sel sur le clito pour se donner du courage et de l'appétit (le sel, exhausteur de gout). Je recommande aux débutants de limiter les doses au début de leur pratique, certains abus aboutissent à l'inverse de l'effet recherché. Quand à mettre du sel sur la queue, mesdames, laissez tomber. Il faut la montrer à ces messieurs, toutes les souris vous le diront.

Bliss, tu fais quoi cette semaine ?

  


(Le dentifrice, c'est mieux que le sel)

Pour m'être plusieurs fois douché intégralement au dentifrice, je ne recommande vraiment pas son application prolongée sur les muqueuses et autres régions sensibles... Sous peine de douleurs lancinantes (limite ténesmes...) et de l'impression de marcher avec les parties génitales plongées dans la poudreuse pendant toute la journée!

(non mais je parlais pour moi... et juste un tooouuut petit peu^^)

Putain, ils sont matinaux à l'esperluette. Quelqu'un aurait-il une aspirine ?

Les mots c'est comme le pinard, faut traiter le mal par le mal.

Shejin Watanabe fit glisser sa ceinture ornée aux couleurs du Seigneur des Sept Provinces du Nord, sa main gauche discrètement tendue comme un support destiné à lisser l'étoffe et à en examiner les moindres détails, la main droite dévolue au mouvement, empruntait le déroulement du temps. L’extrémité ornée apparue dans sa paume, il la maintint avec le pouce, le contraste entre la perfection de la surface des broderies et les callosités forgées à l'entrainement de toute une vie soulignait la virilité de la chair, et le silence de la souffrance.

Le sabre de combat forgé par Maître Miyamoto Musashi fut confié à l'honorable assistant, dont l'émotion évidente se décelait à l'absence parfaite de frémissement. La garde à double anneau rappelait le rang du combattant, il était devenu un des plus hauts dignitaires de la cour grâce à ses mains et à sa langue, parti à 5 ans d'un village désolé de l'ile d'Hokkaido, ses mains tranchèrent les têtes de ses ennemis, et sa langue charma les futures dames de la cour lorsque sa bravoure lui apporta l'honneur de protéger la descendance des sept femmes du Prince.

C'est lorsqu'il parvint à improviser sur le poème célèbre "des papillons et des fleurs" que les cœurs des jouvencelles basculèrent, emportés par l'élégance du verbe, conquis par la surprise de la fleur de cerisier qui tombe sous la forme d'un papillon couleur de deuil, et se repose sur la plus basse branche, retrouve son état de fleur parmi les fleurs. C'est cette double magie qui lui valu son septième rang dans l'ordre des Gardes. Ses mots ne laissaient apparaitre qu'une fraction de souffle le papillon, et chaque récit était l'assurance d'une émotion renouvelée. La même histoire toujours, l'émotion toujours changeante, le plaisir intact.

Sa fierté se situait entre ses mains, sa puissance proverbiale à trancher les têtes. Son pouvoir résidait dans ses mots, glisser dans l'esprit des jouvencelles le sentiment de fugacité de l'existence, les rendre si vulnérables à l'urgence de leur beauté, les meurtrir par l'angoisse du premier plissement de ces peaux si parfaites, cette peur infinie se portait sur l'extérieur pour évacuer l'effroi du battement de cil de leurs existences. Et Shejin Watanabe était là, la main droite en permance sur le pommeau de son sabre de combat.

Shejin n'était pas qu'un bon orateur, on ne parvient pas au 7° rang de la Garde sans s'appuyer sur l'acceptation des faiblesses humaines. C'est en toute discrétion qu'il avait demandé à Maitre Musashi de lui fournir un sabre plus long, vraiment plus long. Il fallu beaucoup d'intermissions, de menaces à peine voilées, de palabres sur le porche de l'atelier pour convaincre le maitre de forger un sabre inutilisable. La longueur parfaite des lames qui sortaient de son échoppe apportait l'équilibre au combat, la main légère et l'épaule en harmonie avec la carotide adverse. Aucun débutant formé aux arts du combat ne se laisserait impressionner par cet lame ridicule, et si mort il devait y avoir le rire en serait l'unique responsable.

Comment ce fils de paysan inculte, guerrier valeureux, dont les adversaires abandonnaient la place à l'annonce de son nom, comment cet esprit médiocre, ce rustre rugissant, comment cet homme qui avait gagné sa place honorable à la force de la terreur de sa précision comprit-il l'importance de l'insondable gout des jeunes courtisanes pour l'apparence et l'inutile.
Aux yeux des femmes, son arme démesurée témoignait de son statut unique. Il était parvenu par cet artifice à donner une très lointaine image de la violence des combats qu'il avait livré. Cette longueur en trop qui signifiait le métal dans la chair, l'imparable. La princesse Eiku de la province brumeuse de Shengen fit le geste que tout le monde imita à la cour, face à sa cousine demeurée elle opposa son couteau par-dessus la table, dans un duel factice face à sa lointaine et humiliante parente, rappel quotidien d'un sang impur. Les deux couteaux étaient cote à cote, les lames face aux manches, deux secondes immobiles puis Princesse Eiku projeta sa lame en avant, mimant un couteau plus grand.

Cet épisode eut une importance considérable à la cour. Les distractions sont rares en hiver. La cousine dont personne ne se souvenait du nom avait deux détestables habitudes : maintenir obstinément sa grosse langue au-dehors de sa bouche baveuse, et tenir en avant un couteau comme si elle fut capable d'en faire le moindre usage contre un assaillant imaginaire. Eiki venait de réussir le double exploit de clôturer cette bouche stupide par l'effet de surprise, et de fournir aux demoiselles de la cour un nouveau divertissemennt. Les duels de la cousine se multiplièrent, ces futures concubines se glissaient dans le rôle du gardien du 7° rang, et pourfendait la honteuse par leur arme allongée d'un mouvement délicat et imparable.

Personne ne savait qui était le père de grosse-langue. On soupçonnait le seigneur de la maison Tobishima, déjà humilié par le gout immonde de son unique fils pour les hommes de sa cour. Cet hiver-là, il espéra chaque jour que les pointes de ces dames atteignent enfin leur but, et le délivre de cette honte terrible.

Et chaque jour de cet hiver-là, le troisième après la grande sécheresse, ces dames répétaient dans leurs jeux l'hommage au Gardien, celui qui finit par triompher, celui qui a la plus longue. Les femmes s'ennuyaient et les hommes ne pouvait que s'entrainer. On ne livre pas une guerre lorsque les greniers à riz ne sont remplis qu'au tiers, aucun général n'ira se ridiculiser à franchir les montagnes de Fukushima pour laisser fondre sur l'ennemi repus des hordes de ventres vides et de bras flageolants.

Les jeunes guerrier des Provinces du Nord devaient se contenter de découper de la paille de riz en prenant des attitudes qu'ils croyaient martiales. Sans aucune possibilité d'illustrer leur bravoure, l'ordre des trois cercles leur était interdit. Sans mort au combat, aucune place ne se libérait.

C'est cet hiver-là que le pouvoir discret et respecté par tous de Shejin Watanabe prit une ampleur dont l'écho se propagea jusqu'à la cour impériale. Les loups ne se mangent pas entre eux, mais Shejin n'étaient pas un loup, il n'était qu'un chien employé par des loups. Un chien ne doit pas montrer ses crocs aux loups. En peu de temps, tous les jeunes gens de la cour du Nord n'eurent plus comme objectif que de prouver leur valeur en défiant Sensei Watanabe. Leur sagesse de Seigneurs leur conseillait la prudence, mais le printemps approchait, et les folies fougueuses de la vie retrouvée ne tarderait pas à pousser un de ces jeunes idiots à démontrer à ces dames l'inanité du long sabre.

La tenue de printemps des Provinces du Nord se présente comme un enchantement de l'esprit, sauf dans la province de Tobishima où l'empereur tentait par tout stratagème à limiter le renouvellement des habitants. Une légende voulait que la terre portait en elle des miasmes qui détruisaient l'ardeur au combat des jeunes hommes et ôtait aux jeunes filles tout élément de séduction qui aurait permis de les croiser avec les descendants d'une autre province. L'empereur eut la sagesse de suivre la nature et d'accentuer son effet. Pour rompre au plus vite la malédiction, l'extinction de cette zone maudite était prévue de longue date.

Aucun esprit sain ne peut résister à la tenue de Printemps des dames des Sept Provinces du Nord. Les lourdes étoffes sont sorties des coffres douze jours après le dernier flocon de neige. Il est important que les dames leur accordent leur grâce avant que les premiers cerisiers s'illuminent. Des vallées entières furent rattachées au Sept Provinces par la magie baptisée "Mariages des Printemps".

Depuis longtemps, les maitres teinturiers avaient cherché en terre l'acide ou alcaline solution au blanchiment de la soie. Des générations entières se brulèrent les mains en vain. Ce n'est que la huitième année de l'ère Gimli que maître Shakakan comprit qu'il fallait colorer le blanc. Après cinq années à observer la fibre, il conclut que jamais le blanc ne lui était apparu, même en songe. Il ne fallait pas dégager le blanc, il fallait apporter le blanc. C'est ainsi que les tenues prestigieuses du printemps sortent les hommes de l'obscurité du grand hiver, et les éblouissent pour respecter l'ordre des choses défini depuis toujours par la poétesse impériale. Un homme aveuglé est un homme à sa place.

Le petit fils de Shakakan, Chaka Kan, paracheva l’œuvre de son aïeul que son père n'avait fait que proroger. Le rehaussement de la pureté du blanc avait jusqu'alors été confié à un subtil mélange issu de la végétation endémique des Sept Provinces. La fleur de menthe pilée, distillée par l'acidité du citron, était ensuite trempée deux saisons dans les cuves de rhum vieux de l'état d'Hachinohe, le sucre n'était rajouté que les deux derniers jours avant la finition des étoffes. Et c'est le sucre qui finissait de produire ce grenat. L'éblouissante pureté de la fleur de cerisier, mise en valeur par la couleur du fruit. Certains affirmaient que la démographie favorable de cette province si aride était l’œuvre des Kan.

Le jeune Chaka avait hérité de son père cette soif de l'autre, du trop. Et c'est en inventant le métier à tisser qui porte son nom qu'il parvint à offrir à la partie grenat des tenues de printemps cette granularité si particulière. Les fibres se croisent et se recroisent sans que l’œil puisse le détecter. Son grand-père avait prononcé l'immaculé, il lui offrit le contre-point parfait.
Nous étions le onzième jour officiel après le dernier flocon. Les antichambres bruissaient des étoffes extraites trop tôt des coffres. Il était important qu'aucune épouse en devenir ne soit tentée d'exprimer du dédain. Elles devaient fléchir la nuque en signe de soumission et porter le printemps sur elle, comme symbole de renouveau, comme le retour de la vie, et accepter de n'être que des supports. Une bonne épouse doit se montrer respectueuse envers son mari.

Bon, je vais peut-être faire une pause, je fatigue je crois.
Maitre Shakakan et l'ère Gimli, à continuer comme ça, je crains que ça finisse par se voir que je raconte n'importe quoi.

Et sinon, c'est quoi ces histoires de dentifrice ??? J'entrevois une perversion possible, mon œil s'allume, ma bite se tend et mon courroux coucou.

"Tepu" et "garce", c'est trop pour celui qui exhorte les foules à sodomiser chacune de ses interlocutrices. Je m'en fous hein, mais je comprends pas

à propos

J'avais dit à ce manant impie que je l'enculais avec le balai de Cosette avant d'aller faire une belote avec elle. Je lui ai dit caca, je lui ai dit slap you bitch. Ainsi s'exprime ma joie de quitter ces flots troubles, après que ce marin d'eau douce aie prononcé bêtement :

" illégitime "

Illégitime pour parler de ma propre vie, d'après le sens littéral de sa phrase. Illégitime pour m'adresser à sa famille, si l'on suit la logique du contexte. Mon cul ! Illégitime parce que c'est une bonne façon de s'en laver les mains. Et le monde n'a pas changé, toujours on peut se retourner et la foule ne voit pas, ne dit rien, ne bouge pas, jusqu'à ce qu'un couffin anonyme soit déposé à une porte républicaine, pour mieux taire encore des mots imprononçables. C'est facile ça, illégitime.

Illégitime, facétie démoniaque d'un esprit fragile. Impudente. Répudiée. indésirable. Innomée.

Dans cette guerre de l'intime, je remarque que les femmes restent inférieures en alternative. S'il leur est permis légitimement d'enculer monsieur en tout respect de la syntaxe, ce dernier, si la possibilité lui chaut, peut également enconner madame, à la santé de la petite Justine.

C'est bien May Lee, c'est le métier qui rentre. Avoir raison a parfois un gout de chiotte. La foule ne bouge que si elle n'a pas le choix.

Et puis, je n'exhorte personne, je dis beaucoup de conneries pour oublier que je me sens seul et sans audace. Si je parlais d'un mien ami qui écorche les chats dans sa cave pour éviter de le faire à sa femme, fais-moi l'aumône de me laisser croire que tu n'imagines pas une seule seconde que je recommande le dépeçage des greffiers.

Les mots restent les mots.
Sodomiser devient plaisant prononcé sur un ton descriptif et neutre par une bonne sœur.
Garce et pute deviennent détestables lorsqu'ils se substituent à "femme."
D'évidences en évidences, je me rends compte de la difficulté à décrire le point de départ.

Pour ma génération, une femme qui prononçait le terme de sodomie en public prenait un risque sévère, et il fallait pouvoir l'assumer. C'était ça que j'avais admiré, la capacité à parler de soi sans rien masquer, et d'imposer le respect total, pas un seul sourire goguenard, pas une seule allusion de soudard. Respect total comme disent les gamins.
Je décris des émotions, je ne donne aucune consigne, et je ne préconise à personne de jouer de sa boite à caca pour faire des vibratos orgasmiques. Chacun prend son plaisir où il le trouve.

Je fais des gros Prout avec la bouche parce que j'en vois certains qui rigolent là-bas dans le fond, à droite, dans ton cul. Et je me sens moins seul. Quand j'ai le malheur d'écrire des trucs délicats, personne ne me répond. Enfin, pas tout à fait personne...

May Lee, tu sais que t'es belle quand t'es en colère ?

Va te déguiser en femme, regarde-les au fond du slip et ordonne : "I want you there, right there, down on your knees".
Je déconne.
Prend un mec bien dés le départ, c'est plus simple.
Tu vois, c'est moins drôle, hein.

Je ne préconise rien, je tente de m'aligner sur ton émotion pour te tenir la main, j'essaye de ne pas te renvoyer une émotion négative, je fais mon papy plein d'expérience juste pour te donner la possibilité de te dire : "mais qu'est-ce qu'il connait ce schnock, vieux c'est pas un diplôme de sagesse", que tu puisses lâcher un peu de vapeur, j'en sais rien poupinette, je fais ce que je peux.

Je viens d'apprendre quelque chose récemment sur ZC, avant de lire entre les lignes, il faut commencer par lire les lignes, l'évidence est sous nos yeux. Mais faut bosser. Faut lire, puis faut réfléchir. Qu'est-ce qu'il a voulu dire en écrivant ça ? Souvent, c'est écrit, tout simplement écrit.

Prout.

La Compagnie Zebra S01E01 Pilot

Tout nouvel arrivant de la compagnie Zebra recevait deux choses en franchissant la passerelle à l'arrière du C-160 Transall : son paquetage mitonné avec amour par la Nation Française, et une sèche gifle cinglante sur la joue droite en général, suivie de l'inévitable : "tu comprendras ce soir."
La concomitance de ces deux faits d'armes incitaient les newbies à chercher dans leur barda le lien avec cette baffe. Les meilleurs troufions étaient déjà passé à autre chose, tu arrives à la base du lac de Ghor, tu reçois ton paquetage et une baffe. Pourquoi chercher autre chose ? Récupérer le mot de passe du seul accès Wifi de la base était autrement plus utile.

L'avantage du langage militaire est de désigner une fonction, sans préoccupation de l'état. Ce que la hiérarchie désignait par Base de Ghor n'était rien d'autre qu'un ancien terrain agricole, remodelé pour multiplier les abris, couvert de préfabriqués refusés dans les écoles maternelles et les derniers commissariats ignifugés du département de la Seine-Saint-Denis. Et ce lieu de désolation partageait en commun les attributs de tout camp militaire stratégique : pas de femme, pas de pizzeria, pas de sortie, et une meute de dégénérés soucieux de varier leur élection du mâle dominant, de cogner, de faire n'importe quoi pour lutter contre l'ennui.

Ces bataillons d'infirmières scolaires qui pantouflent dans une société surprotégée, rotant le dépistage, vomissant de la bien-pensance, et inondant de leur merde pré-vomie mielleuse le pauvre petit mâle qui a osé présenter des symptômes de machisme écœurant, la bête immonde est de retour, en hurlant "je t'ai eu" à l'issue de sa course victorieuse de trois kilomètres, dont il avait partagé la tête avec Élodie dont le regard bienveillant avait craché ce fiel pendant deux kilomètres : "je t'aurai".

Comme ces féministes qui refusent l'idée asthéniante que le seul représentant potable de la race masculine qu'elles soient parvenus à emmener dans leur lit, à coup de sélection drastique, de politiquement correct, de respect de la féminité, que ce minable-compatible, ne se comportent pas comme Tarzan quand il rencontre les éléphants, en Seigneur de l'épée. Vous auriez mis deux de ces souris grises à l'infirmerie de la base, les 117 représentants de la langue de Molière se seraient comportés comme des êtres humains. Tous les matins, 230 yeux qui se loguent sur votre cul, missiles en pré-surchauffe. Envoie-tout soldat, on négociera ensuite. 230 sondes perfides, 230 représentations visuelles de votre derrière.

La Compagnie Zebra S01E02

Et accessoirement, inciter les blessés à survivre. Mais non, ces mémères de la santé, ces planquées du système, continuent à privilégier les mensonges d'état. Les préservatifs protègent du SIDA, la pilule du lendemain est efficace, je suis plus utile dans une école de Vernon-sur-Creuse que dans la vallée de Ghor.
Kevin, Placide et Léo, eux, on ne leur demande pas s'ils aiment.
Lorsque la bombe artisanale a déchiqueté le plancher rouillé du blindé, nos hommes ont pu apprécier la finesse et la simplicité de la cuisine afghane. C'est fou ce qu'une simple cocotte-minute remplie de clous et de boulons peut faire comme dégât. Je ne voudrais retirer à l'Exocet et à ses petits frères tout mérite, mais l'aspect artisanal et épuré de cette arme redoutable force l'admiration.

Si ces grognasses, hémorroïdes serties de neurones frelatés, pouvaient accepter de sacrifier l'inutilité de leur existence à sauver ces gorilles partis garantir le plein d'essence des Français au péril de leur vie, le sergent Brejinski, le première-classe Desportes, tous ces héros méprisés, auraient peut-être trouver la force de vivre en fixant leur regard sur ces deux trucs qui les entourent vos hémorroïdes. Un vieux cul avachi peut sauver des vies. Vous refusez de le savoir, je ne vous en veux pas.

Après l'explosion de l'engin non identifié initialement, les éléments sortis du Castorama local avaient fait assez peu de dégâts humains. Ce sont les fragments de tôles rouillées du VBHP (véhicule blindé de haute protection, pour les civils) qui se révélèrent les plus efficaces. Depuis la suppression des crédits militaires au profit de la Gay Pride ou de Paris sur Seine, on rechappait des antiquités avec des moteurs de Toyota, on les déguisait avec du blindage en plastique et roulez jeunesse.

Ce jacobinisme à la française (je serais tenté de rajouter : forcément) qui fait de Paris le seul, l'unique, l'Endroit, permet aux enculés de frais de l'establishment bobo d'oublier que de valeureux frères d'armes homosexuels se font trouer la peau pour nous, et pas forcément aux endroits qu'ils auraient choisis. Pour mettre des tonnes de sable sur les voies-sur-berges, nos piou-pious roulent dans des véhicules de la guerre des Balkans, maquillés comme des voitures volées, et à peu près aussi protecteurs qu'un Dacia Duster est valorisant.

La Compagnie Zebra S01E03

Vous voyez, l'inhibition cognitive a du bon, et pas que chez les schizophrènes. Il y a quelques lurettes, vous vous targuiez d'être le seul surdoué a constater que 117 par 2 ne font pas 230, et à envisager le recommandé avec accusé de réception de votre différence. Contrairement à ce que vous pensez de votre fonctionnement, votre inhibition cognitive est monstrueuse, et votre capacité à ne pas voir est digne d'un militant socialiste, écologiste, enseignant et pauvre. Tous les planqués de ce site, j'exclue les incapables, les femmes et les handicapés moteur, avec une tolérance certaine pour les abonnés au gaz, les spectateurs du PSG, les employés de la voierie et les occupants de logements HLM luxueux, tous ces pleutres, ces persuadés-du-rare, ces croyants-du-neurone, ces écorchés-de-la-petite-couronne, s'extasient de leur capacité calculatoire.

Les rares êtres humains stagnants sur ce site auront eu l'humanité d'une pensée émue pour les héros du 7° RIMA (Régiment d'Infanterie de Marine, pour les civils) dont ils auront deviné le drame. Car perdre un oeil est un drame. Les quatres héros rescapés peuvent encore loger une balle dans le crâne d'un afghan à 750 mètres. Pour peu que l'armée leur fournisse l'équipement nécessaire. Mais le devoir n'empêche pas la sensibilité, l'humanité et le besoin de reconnaissance.

Je vous demande juste d'accepter leurs larmes et leurs machoires tétanisées lorsque leurs condisciples ont pu plonger avec Jake Sully entre les falaises, lors de la projection du film Avatar en 3D. Ne sous-estimez jamais la souffrance de l'Autre. Vous tous, je vous demande de faire l'effort du vrai, de remercier nos héros de la vallée de la Ghor, et de chier sur nos infirmières de merde, pas foutue de faire un simple pansement, et qui se veulent le dernier rempart de l'hygiène et du bon-sens.

Voilà, vous êtes assises devant un épisode de "Breaking Bads", vous êtes différentes, vous êtes précieuses, vous avez une opinion définitive sur un nombre de trucs considérables à coté desquelles le catalogue de la Redoute est un bréviaire laconique, vous vous espérez perverses en référence aux nombres d'objets que vous vous enfilâtes dans le cul, et un raton-laveur, arrêtes de ratonner je suis en réunion de décideurs, et vous avez l'illusion d'exister. Femelles inutiles, connaissez-vous le Lieutenant Gimli ?

La Compagnie Zebra S01E04

En arrivant dans ce pays de légende, jamais envahi, jamais gouverné, porte de l'Inde et de la culture des Maharadja, vous acceptez sans barguigner que les comportements de Montrouge et d'Enghien-les-Bains ne sont plus adaptés. Particulier vends 24 M2 au prix d'un char de combat Abraham, parce-que-je-le-vaux-bien et que Stéphane Plazza est mis en avant par le système non pas pour donner un espoir aux retraités qui restent convaincues que leur merde de banlieue est digne du Piazza Athénée, mais pour cultiver les cons dans leur connerie. Stéphane fait partie de cette meute qui vous convainc d'acheter. A un prix stratosphérique. Parce que je le vaux bien.

Non, non, l'afghan moyen se contente de te mettre une 6,27 dans le deltoïde que ça fait un mal de chien, merde, et ceux qui prétendent qu'une blessure à l'épaule te rabaisse au niveau d'Ernest Hemingway lors de la guerre d'Espagne, je leur demande juste d'imaginer la douleur que représente l'ouverture de leur courrier baptisé "République Française - Service des Impôts", cela leur permettra de mieux saisir la nuance du projectile d'AK-47 baptisé "mort aux roumis, dieu est grand, dieu est unique" lorsque ledit projectile réduit à néant cette croissance jalousement cultivée à grands coups de Blédina Spécial Premier Age, de viande dans le filet, de rutabagas bio, de mojitos sans alcool. Pendant ce temps, la sous-merde de planqué qui se lamentait de l'indifférence de Daisy, alors qu'Ernest, notre héros, se prenait une balle acromiale, a fini par devenir le héros d'un film dont le petit Léonard se targue de prononcer la phrase ultime : "je suis Gatsby."

Et pendant ce temps, les connasses surdouées, au lieu de t'agripper le Nestor pour le faire dégorger comme le premier concombre venu, se contentent de supputer. Et même s'il n'y a pas de sot métier comme le disait Lili, pute, au cinquième congrès des salopes libérales, je dois avouer mon admiration devant ces viandes à RPG (Lance-Grenades antichar portatif pour les éblouis de l'anus), ces soumis de la dispersion carnée. Parce qu'outre les Kalachnikov, le mépris, les retraites peau-de-chagrin et la mort omniprésente, ils ont la redoutable mission d'affronter Gimli.

Lieutenant Gimli, salopard. LTLG, le Terrible Lieutenant Gimli. Le salopard des Carpattes, le délirant du Sud, l'Ordure de Dusseldorf, le renégat de Fata Morgana, le monstre du Delta de Cho Lach, bref.

La haine sur deux jambes.

Lieutenant Placide Gimli, du 7° régiment d'infanterie de marine, salaud entre les salauds. Qui peut en vouloir à l'enfant flagellé par ceux qui lui servirent de parents, par un prénom dont le ridicule n'a d'égal que la vétusté ? Ses victimes ? Qui est la victime ?

Placide.

Des hommes sont morts pour ça, des femmes furent mutilées, des enfants... non, vous les hyper-sensibles, je vous épargnerais ces chairs incinérées. Des villes bombardées. Des acides répandus.

Homme, toi qui te veut à l'image de ton Dieu, pourrais-tu faire l'effort de choisir le prénom de l'enfant que je t'ai accordé ailleurs que dans le catalogue Vert-Baudet. Placide. Et pourquoi pas Cadillac V12.

La Haine.

Prout toi même, tu sais ce que je dis aux vioques incontinents de la verve
aux verges mythomanes
à ceux qui se la racontent tout seuls !

Fais donc caca sur ton miroir et tu verras le résultat

Quoi, c'est pas marrant la merde gratuite ?

Je flood ton fil de tout l'éther dispersé en mes doigts
de fille bourrée au clavier d'un poste de secrétariat
après la pause déjeuner.

Et me voilà imprimant des photos de fonctionnaires alcoolisés
réunis autour de sculptures chancelantes à l'images de leurs créateurs imbibés
eux aussi, comme nous tous
puis entre deux clichés salaces j'écris au maître des lieux
le sobre Six au débit digne d'une pression artisanale