Et voilà, j'ai trouvé...

Un peu de musique...

Ben il a raison!!! Faut pas cogiter plus que ça.
Quand à la déprime par les mots... je n'y crois pas.
Les mots, l'écriture est un médium qui permet de 'verbaliser' des sentiments et des émotions.
Au contraire, je crois et sais la vertu cathartique du papier.
Oh punaise que oui.
Ce que j'écris n'est pas forcément moi, mais y'a des bouts de moi qui s'y perdent et s'y noient pour mon meilleur.

Déprime plutôt qui empêche les mots de sortir. Des phrases en suspens, des histoires qui ne vivent pas, qui ne vivent plus. Où est cette énergie de vivre? Je suis dans une situation dans laquelle je devrais jubiler, il n'en est rien. Les mots, desséchés, ne fleurissent pas. Maudits mots non dits... Alors il reste la poésie, elle tombe parfois du ciel comme la pluie l'été, quelques gouttes sur le papier pour dire tout ce que je n'arrive pas à exprimer. Pour crier ou pleurer quand rien d'autre ne marche.
Doucement, doucement.
Imprévisible.

Petite "victoire" hier soir: J'ai réussi à me coucher tôt. Parce que là, je ne tiens presque plus, je suis physiquement et psychologiquement épuisée. Donc le truc le plus facile à faire, en premier lieu, c'est de dormir davantage. J'ai l'impression que ça aide, déjà au bout d'une nuit, alors, dans quelque temps, j'espère que je pourrai de nouveau m'occuper de choses qui me tiennent en principe à cœur... Le poney notamment qui pâtit beaucoup de tout ça. Puis la thèse, peut-être. Écrire un peu, aussi, éventuellement. A voir. En tout cas, j'espère que ça marche. Sinon, faudra que je trouve autre chose... Pour l'instant, je suis toujours fatiguée, mais le matin était un peu plus facile. La motivation en revanche dort toujours. Bon, allez, au boulot...

Déjà agir sur ce premier élément qu'est le sommeil c'est déjà une première victoire !
Bon y a du retard pour finir de payer ta dette de sommeil, mais il faut commencer en espérant que ça aide pour le reste !
Courage pour le boulot !

Merci, K.

Un truc très "zèbre": Je dois faire quelque chose pour le boulot qui déjà ne me passionne pas, mais bon, j'avais commencé quand même un peu. Puis, mon collègue vient de me rapporter une phrase du chef par rapport à ce même truc: "Je ne regarderai pas, ce n'est pas urgent." Résultat des courses? Bah je ne fais plus rien du tout! Classique! Ce n'est pas intéressant, ce n'est pas urgent, pas de pression, donc pourquoi le faire?

Pour t'occuper ?

Il n'y a même pas besoin d'être Z pour ça...
S'atteler à une tâche fastidieuse et si peu urgente que le chef déclare qu'il ne la regardera même pas, ça nécessite une conscience professionnelle de mécanique helvète...

Ou germanique

Bah, j'ai pas de ça, moi. Tant pis, on verra bien...

Oui hispanique...

L'envie d'écrire monte, monte... Merci, Fa, d'avoir réveillé ce désir. Quand j'aurai survécu à cet entretien, demain, j'irai m'acheter un petit carnet de notes. Après tout, je passe beaucoup de temps à écrire des trucs dans ma tête, alors autant les noter. Ce sera plus facile. Et puis, pour m'y remettre, rien de tel que juste écrire tout et n'importe quoi, non? Peu importe le style, peu importe la langue, peu importe si c'est important ou pas. Mais juste écrire, oui. Là aussi, faut apprendre, faut s'entraîner, comme pour le dessin, sauf que pour l'écriture, c'est encore beaucoup moins reconnu, au moins c'est l'impression que j'ai. On verra ensuite si j'ai du vrai talent ou si ce ne sont que des foutaises...

Ça c'est une bonne idée

Bonne chance pour ton entretien pitchoune!

Ah voui et aussi je serai à Paris la semaine prochaine

Merci Foxy! A Paris la semaine prochaine? Quand, où? Peut-être qu'il y aura moyen de se voir! (Voire même de lancer une IRL en ton honneur?) En revanche, dispo qu'en soirée, boulot oblige...

D'ailleurs, entretien terminé, une heure, pas trop trop mal, mais bon, j'aime pas les sermons. Surtout sur des choses que je sais et d'ailleurs quand je prends sur moi et que je parle de "défauts" et de difficultés de mon côté, je pense toujours que c'est plus complexe que ça, que ce n'est pas juste moi. Après, il semble qu'en gros, on me reproche d'être trop "allemande", bah oui, mais j'ai toujours dit que j'étais franco-allemande... Ils veulent le plus que ça apporte, mais voilà, y a aussi des moins parfois, personne n'est parfait.
Enfin, espérons que c'est bon maintenant, ça en a l'air je crois. Et peut-être que du coup, j'arriverai de bosser mieux aussi, avec cette angoisse en moins.

Tu leur as dis que tu faisais tes courses à Lidl ?

Elle dit qu'elle voit pas le rapport...

(Avant, je les faisais chez Franprix.)

fleur_bleue a écrit:Elle dit qu'elle voit pas le rapport...

(Avant, je les faisais chez Franprix.)

Ben on connait tous le grand complot germanique.
Tous les allemands ou personnes d'origines allemandes qui vivent en France essaient de trouver des boulots importants pour espionner la France.
De plus nous savons que les Lidl et les Aldi sont en réalité des branches des services secrets allemands pour récupérer les infos des espions infiltrés et c'est pour ça que vous faites vos courses là bas !
"Et voilà, j'ai trouvé..." ... le complot !!!

Darth Seigneur KΛLŤĤŲ a écrit:Lidl et les Aldi sont en réalité des branches des services secrets allemands pour récupérer les infos des espions infiltrés et c'est pour ça que vous faites vos courses là bas !
"Et voilà, j'ai trouvé..." ... le complot !!!

Huhuhu k^lthoo!!

J'ai donc acheté un petit cahier (et un beau stylo avec) que je commence à remplir. Ça fait du bien, en fait. Je retrouve un peu ce plaisir d'écrire, un peu d'envie, de motivation. Ça aussi, ça fait du bien. On dirait qu'il y a des "progrès" de ce point de vue, ce qui est bien, même si je ne suis pas au top. Et je sens physiquement qu'il y a encore des choses qui ne vont pas, même si je ne sais pas trop si c'est plutôt psychosomatique ou s'il y a d'autres raisons. On verra...

Sinon, comme je suis accro aux câlins et que ça fait un moment que je n'en ai pas eu, je suis en manque. Ça commence à devenir grave.

J'ai pas trop envie de bosser. Bon. Sauf que je ne vois pas trop comment procrastiner "intelligemment" non plus, ça m'énerve. Bon. Alors là, je fais quoi? Des idées?

Allez, un peu de musique:

Ben écris nous un super texte !!!

Quand j'écris, je n'écris pas juste pour moi. Parfois, oui, mais la plupart du temps, je voudrais un lecteur, et un retour aussi, au moins au point où j'en suis. Je ne sais jamais si ce que j'écris "vaut" quelque chose d'un point de vue littéraire. Notamment quand il s'agit de mes poèmes. Parfois, j'aimerais savoir s'il y a peut-être du potentiel, si j'arrive à rendre ce que je veux, s'il y a des choses que je pourrais améliorer, tout ça. Mais trouver du vrai feedback sur un poème, ce n'est pas évident, parce que la plupart du temps, mes lecteurs sont des amis ou de la famille ou parfois (rarement) des connaissances plus furtives. En revanche, il n'y a jamais personne qui s'y connaisse vraiment. L'écriture est un art dont on ignore souvent qu'il faut aussi l'apprendre, le développer, tout comme le dessin ou la musique. Certes, il y a des cours, des ateliers, mais la plupart des gens n'y participent jamais et pourtant, ils écrivent, voire publient. (Ok, juste parce que c'est publié, ce n'est pas forcément bon, je sais.) J'aimerais de temps en temps avoir un regard extérieur neutre sur ce que je fais. J'aimerais apprendre aussi. Au pire, s'il n'y a rien d'autre, participer à des concours, mais faudrait les trouver aussi... Surtout en poésie, je ne sais pas trop s'il y a des choses, ni s'il y a des possibilités pour tenter de publier des poèmes. Mais pour vraiment me lancer là-dedans, il faudrait que j'aie davantage confiance en ce que je fais. Donc le serpent se mord la queue. C'était plus facile à l'époque des cours de français, au moins, j'avais le regard de la prof, à défaut de quelque chose de plus poussé. Et maintenant? Faudrait que je cherche un peu, j'imagine...

PS : Je prècise maintenant... Délires n'est pas à prendre négativement.

Merci, Mjö, c'est joli. (Et je n'ai pas pris "délires" dans un sens négatif.)

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C'est la deuxième fois cette semaine que j'arrive en retard au boulot. Problèmes avec les trains. En sachant qu'il faudra que je prenne une pause déjeuner pas trop courte aujourd'hui et que je partirai à peu près à l'heure... Faudra peut-être que je rattrape un jour, quand même. Surtout faudrait que je bosse un peu plus sérieusement, d'ailleurs. L'hiver commence à m'énerver, là, il neige et il fait froid, alors que samedi, j'étais assise sur le balcon en T-Shirt. J'ai froid... Et le fait d'être encore à jeun (je dois aller faire faire une prise de sang) n'aide franchement pas. Je veux du soleil!

J'ai du boulot. Ça commence à s'accumuler, même. Rien d'insurmontable, mais voilà, faudrait m'y mettre, faudrait le faire, ce n'est pas si difficile... Sauf que le peu d'énergie que j'ai, il ne fonctionne pas ici. Je suis toujours fatiguée. Superficiellement, ça va mieux, mais j'ai l'impression que quelque chose bout en dessous. Besoin de vacances. Encore deux jours à tenir, juste deux jours, ça ira, non? Parfois j'ai envie de lâcher. De dire "je n'y arrive pas, là maintenant, c'est trop". Mais je ne peux pas. Ni par rapport aux circonstances, ni par rapport à mon propre fonctionnement. Et puis ça servirait à quoi? Heureusement que je suis en vacances la semaine prochaine, heureusement que je pars un petit peu, heureusement que je ne serai pas toute seule non plus. N'empêche qu'en attendant, le boulot devra être fait. Je donne apparemment l'impression d'être bien occupée, ce n'est pas tout à fait vrai, mais ça m'arrange. Je suis fatiguée. J'essaie de vivre, j'essaie de tenir, j'essaie d'avancer, mais que c'est dur... Parfois, je me demande comment je tiens encore.

Courage!

Merci, Steph!

Vivement le weekend! Tu y est presque!

Et ...

:

Vacances! Une semaine pour me reposer, c'est extrêmement bienvenu... J'en ai besoin. J'espère juste qu'il ne fera pas trop vilain (temps) et que le boulot ne viendra pas m'embêter! J'veux pas en entendre parler!

Spoiler:

Bonnes vacances! Profite!

C'est vraiment parce que tu as insisté...



Bonnes vacances!

Bon, fini les vacances. Pas envie qu'on me parle, pas vraiment envie de toute façon d'être là. Pourtant, je ne vois pas non plus ce que je voudrais faire d'autre... Bref, c'était trop court, je crois.

Spoiler:

Samedi, j'ai fait un peu de rangement et de tri. Il paraît que c'est quelque chose qui peut faire du bien. C'est un peu raté, je ne ressens pas de différence, à part qu'il est en effet plus pratique de pouvoir éteindre mon réveil sans faire d'acrobaties!

Bon euh pas se moquer hein... Ça fait quelques jours que j'avais envie de passer par ici mais je ne suis pas très en verve ces derniers temps. Je voulais pas me cantonner à un bête smiley-bisou, du coup, je te dépose un truc en plumes!



Cherche pas le rapport, à part les plumes, c'est totalement hors propos.
Juste pour te faire savoir que je pensais à toi quoi!

Passage rapide avant de partir voir mon psy. Premier rendez-vous depuis un bon mois, je stresse, et en plus j'ai faim. C'est un peu n'importe quoi ces derniers temps. Et j'ai envie de câlins, de me sentir protégée, aimée, tout ça... Certes, je peux en avoir, mais que l'attente est longue en ce moment, et du coup, j'ai des pensées qui divaguent, des souvenirs (physiques) qui remontent. Envie aussi de câlins amicaux, de revoir d'autres personnes, de retrouver des complicités plus anciennes. Toujours cet attachement trop fort, trop vite. Dans tous les domaines.

Bon, je complète... Je suis censée (sensée?) mettre mon cerveau au repos autant que possible, dixit le psy. Cela me paraît un peu difficile, surtout avec le boulot, mais c'est sûr que de toute façon, je ne tiens plus trop. Je suis bien trop épuisée et le risque est bien là de "disjoncter" à un moment ou un autre si j'essaie trop d'aller contre. Mais il y a de la peur aussi, après tout, ce n'est pas encore bon, et j'ai déjà l'impression de fonctionner au minimum, partout, que ce soit dans des trucs intellectuels ou au niveau physique. C'est embêtant, si ça allait physiquement, je pourrais au moins faire du sport, des choses comme ça, mais là, non. Je ne peux même pas dormir, enfin, je dors mal. Sauf quand j'ai de la visite, en gros.

Spoiler:

Ne parlons même pas du travail, c'est le plus dur, bien sûr. Obligation de le faire marcher un minimum, ce cerveau, et il bloque. Mais je vois bien la difficulté de m'accorder du repos sans avoir mauvaise conscience, même en prenant le risque que tout ça m'explose à la figure. Risque réel actuellement - et ce ne serait en effet pas très drôle...

J'veux un câlin.

(Bien trouvé!) Merci!

J'avais oublié le cours de russe... J'y ai pensé ce matin seulement, pas fait mes devoirs, pas envie d'y aller. Je suis tendue, tendue, il y a comme de la peur... Vivement vendredi, vivement qu'il vienne, qu'il soit là, que je puisse me reposer vraiment...

Red lines on your wrists
Signs of despair
They're coming back again
You can't say why
It's just too much today
And you are weak.

Des souvenirs qui remontent. Des larmes aussi. Ça ne valait pas ce prix-là, non... Pourtant, des choses ont changé, de manière importante par rapport à ça. Alors pourquoi ai-je toujours mal comme ça?

Euh... Concentration, t'es où? Tu étais là tout à l'heure pourtant, pourquoi as-tu disparu d'un coup? Enfin, "d'un coup" - un peu depuis le milieu de l'après-midi, je dois dire. Depuis que je fais ce truc d'initiative que personne ne m'a réclamé. Pourtant, j'en ai parlé à mon chef, et faudra que je délivre d'ici demain. Pression de délai donc, mais pourtant, ça part dans n'importe quoi. J'ai écrit des choses, mais plus j'y réfléchis, plus je me dis que ce n'est pas bon du tout. 'Fin, j'ai retrouvé des trucs qu'il faudrait que je relise, aussi. C'est compliqué et je suis fatiguée...

Au moins le week-end était bien. J'avais pris mon vendredi, du coup trois jours de libres, faire du cheval, voir des amis que je n'avais pas vus depuis longtemps, faire un peu de rangement et du linge, et sinon pas grand-chose. Et du beau temps avec ça, surtout dimanche, j'ai monté sans manteau pour la deuxième fois de l'année! (La première avait été le 9 mars, ça commence à dater donc...) Et qu'est-ce qu'il était bien mon poney - on a retrouvé le galop à gauche! Trop génial! Vendredi on a réussi genre un demi-cercle, dimanche presque la totalité d'un long côté de carrière, je suis contente. Et en plus, de belles barres au sol au trot, avec une vitesse bien au-dessus de ce qu'on faisait avant. Résultat: poney et cavalière étaient crevés et en sueur. Vive les courbatures aujourd'hui...

J'ai un degré de confiance en moi (ou plutôt d'absence de confiance) qui est franchement inquiétant. J'ai fait un travail cette semaine, à mon initiative - alors que je suis crevée et que j'ai du mal à bosser - et en l'écrivant, pendant un moment j'étais en plein doute. "C'est trop nul, ça va pas du tout, je devrais tout recommencer, je ne peux pas laisser ça comme ça"... Je l'ai laissé quand même, pas cap' de recommencer. Aujourd'hui, envoi au chef, corrections. D'après ce que je vois, pas grand-chose de changé - des formulations revues, un ou deux éléments d'information ajoutés, mais rien de particulièrement choquant. Envoi au grand chef, aucune modification du papier, juste une remarque sur le plan qui aurait pu être plus "classique" (j'aime pas les trucs trop classiques), mais "tout est bien". C'est quand même vachement sympa...

Je crois que ça sera un sujet à traiter prochainement - après tout, ce n'est pas la première fois que je crois que c'est nul, mais qu'on me dit que c'est bien.

Ah mais en fait j'en suis quand même bien contente!

Just forget,
Don't talk anymore
When there is noone to listen
And everything is vain.

Just forget,
Nothing will change
The pain caused by those once loved
Who'll never come back.

Just forget,
There's nothing to do,
Just go away and forget everything,
Noone is there.

Je viens de prendre définitivement une décision - enfin, de la communiquer surtout, elle mûrissait déjà avant. J'ai toujours un peu peur, malgré tout. J'ai décidé de sauter, j'ai lancé mon cœur en avant, mais je ne sais pas encore comment sera la réception. On peut y aller, être sûr de le vouloir, mais avoir peur quand même. Enfin, dans certains cas, on peut. Et puis, si le saut est bien préparé et exécuté, normalement, la réception se passe bien...

Bravo!!

Je me souviens, j'étais timorée, terrorisée sur mon petit perchoir, je mourrais de froid. Je n'ai rien perdu, et tout gagné. Et puis, ça a l'air toujours plus impressionnant, le vertige.. Tu verras, c'est génial.

Bonne acrobatie =D

Entretien d'évaluation avec le chef. Il est très content de moi, le grand chef aussi... Personne ne s'est rendu compte que j'ai passé les derniers mois à dormir, manifestement. Tant mieux, mais, euh, c'est bizarre. Bon, je veux dire, ça fait plaisir d'entendre ça, je le nie pas! C'est juste un peu - perturbant. Peut-être que je suis bien zèbre et que c'est pour ça. Paraît aussi que dernièrement, je suis plus souriante, mais là, il y a effectivement une raison à ça. Reste à régler ce "petit" (entendez énorme) problème de confiance en moi, parce que c'est à un niveau carrément au ras des pâquerettes...

Des fois, il faut pas trop chercher à comprendre et accepter les félicitations!

Et sinon, ce grand saut?? Ca s'est bien passé?