Et voilà, j'ai trouvé...

fleur_bleue a écrit:C'est la cata ce matin. Franchement. Déjà, je me suis couchée à trois heures moins le quart, je suis donc claquée. En plus, je viens de me rendre compte que je me suis habillée un peu n'importe comment. Et je suis super mal, et en colère et tout, ça va pas du tout... Vivement ce soir.

J'en ai ras le bol de cette situation et je n'arrive pas à en sortir.

Exprimer ? Laisser parler ? Ecouter (enfin s'écouter) ?

Je vois mon psy demain, j'espère qu'il aura des pistes pour moi. Sinon, à part un peu l'écrire ici et un peu l'écrire pour moi-même, j'sais pas... J'sais pas ce qu'il faudrait pour que ça aille mieux. (A part les câlins, un peu...)

Est-ce que tu peux recenser tout ce qui, habituellement, te fait plaisir, qui "marcherait" et qui pourrait être mis en oeuvre ?

:donnedesconseilssansdouteidiotsetqu'ilnes'appliquepas:

Je peux essayer, j'y pense en fait. D'habitude, le meilleur truc, c'est le poney. Sauf que là, non. Marche pas. Pas envie. Quand je suis à l'écurie, ça peut aller le temps que je me concentre sur lui. Mais ça ne me fait pas vraiment plaisir. C'est plutôt un peu frustrant parce que je n'arrive pas à faire ce que je voudrais qu'on fasse (genre galoper).

Et sinon - ben, j'ai tenté de faire des petits gâteaux, c'était pas trop mal. Lire un roman qui me permet de m'évader. Mais ce sont des trucs pas très compatibles avec le quotidien. Et ça ne dure pas.

D'ailleurs je fous encore rien au boulot, là. Et j'ai froid. Et tellement mal que - bon, j'vais pas écrire ça.

Merde, quoi. J'ai complètement perdu le chemin, ou un truc comme ça.

Fuir. Me cacher. Me rouler en boule dans un coin. Voilà ce que je voudrais. Comme un loup blessé et solitaire. Et surtout ne pas devoir à interagir avec un quotidien réel, boulot ou autre, qui m'oblige à porter un masque, à me faire violence pour tenir.

(C'est pas parce que je dis rien que je suis pas là, hein. C'est juste que... je sais pas quoi dire. Je sais que ce ne sont pas des mos, qu'il faudrait. 'fin voilà, quoi. )

Merci, Protée.

Pareil que Protée surtout que c'est pareil...
Une retraite, douce, avec des lumières, dorées.

Merci à toi aussi, Fusain. Les lumières dorées, tiens, ça me rappelle quelque chose...

A part ça:
Sentiment d'urgence tout à l'heure. Ce travail à faire, plus beaucoup de temps. J'ai bossé une heure à peu près, non, un peu moins en fait. J'ai avancé. Fait du copier-coller, écrit quelques points aussi. Maintenant, c'est retombé. Pourtant, encore tant à faire. Pas là demain matin, une conférence. Puis mon rendez-vous de psy en début d'après-midi, je dis quoi au chef? Reste pas beaucoup de temps. Est-ce faisable? Faudrait que je travaille encore deux heures. Plus envie. Plus d'énergie, déjà. Mauvaise influence d'un grand procrastinateur? (scnr ) Plutôt la déprime, quand même. Déprime qui, à mon avis, commence à durer un peu trop. Ça fait quand même deux semaines que je dors mal, et tout. Tête vide et qui tourne en même temps. Je me sens bête. Je me surprends à regarder en l'air sans rien faire. C'est comme le jour où j'avais une urgence le soir, alors que j'avais aussi une migraine énorme. J'ai écrit le truc en sachant à peine ce que je mettais (vive le copier-coller!). Bizarrement, c'était considéré comme pas trop mal fait. Alors, est-ce parce que je sais si bien faire? Est-ce tellement "facile" que je n'ai même pas besoin de réfléchir à ce que je fais? Bizarre tout ça. Depuis deux semaines, voire un peu plus, je fais juste semblant de bosser, et cette fois-ci, j'ai l'impression que le chef ne se rend même pas compte. C'est vraiment étrange. Mais bon, je ne suis manifestement pas la seule à rencontrer ce genre de situations...

Ah tiens, si tu lis ce post, Fa: Comment tu fais pour faire les lignes blanches au milieu d'un post, quand tu changes de sujet?

Bah, moi, je crois que tu es très compétente... Enfin, c'est mon interprétation de ce que j'ai lu (entre les lignes).

Tu sais où sont les éléments dont tu as besoin... tu copies... tu colles... tu refais un peu la mise en page. Et voilou, le travail est terminé !

Reprends ton message et change "bizarrement" par "évidemment", et les question qui suivent par des affirmations.
Oui, je pense que tu sais "si bien faire" et que ce qui t'es demandé est facile... pour toi !
Maintenant tu peux remplacer "bizarre" par "évident" !

Oui, mais... Non, mais... Mais c'est bizarre, quoi! Ou plutôt je me sens bizarre. Je me dis qu'il y a un truc qui cloche. Ou que si je peux faire tellement vite, pourquoi alors je ne prends pas plus de temps pour faire mieux. Parce que ça, j'arrive pas à le faire...

J'suis pas si douée que ça non plus, quoi!

Code:

[hr]

bisou, tu m'as fait rechercher scnr pour la deuxième fois... mais j'vais réussir à le retenir, peut-être

Pourtant, on dirait que tu devrais connaître ce genre d'abréviations...

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test

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cool, ça marche, merci Fa!

Pourquoi prendre du temps pour faire mieux puisque ce que tu fais suffit déjà ?

Et j'imagine que le "c'était considéré comme pas trop mal fait" voulait dire que le demandeur était pleinement satisfait, non ?

Allez, lis un peu entre tes propres lignes !

Euh, non, en fait, le truc avait quand même été pas mal réorganisé par le grand chef. Le demandeur était très content après, mais voilà, après corrections.

Et est-ce que ça suffit, ce que je fais? C'est un point dont je ne suis pas sûre, vu ma situation... Ou peut-être c'est juste mon perfectionnisme latent qui parle. En plus de la mauvaise conscience quand je procrastine au lieu de faire des choses "utiles".

Un grand chef "se doit" de reprendre et corriger ce qu'il doit transmettre... Sinon, à quoi sert-il ?

Tu aurais pu travailler un an sur ce document, il aurait trouvé à redire !

C'est normal, après correction aussi, on ne peut pas forcément tout bien faire du premier coup non plus
Ca veut dire quoi faire des choses "utiles"?? Parfois le truc utile, c'est de rêver, de penser à autre chose, de venir lâcher un peu de pression, et de tension sur le forum, de rire un peu, de réfléchir....
Je ne dis pas ça pour forcément rien faire, mais bon, le jour où ça ira mieux, probablement que tout ça, tu le feras plus facilement aussi. En attendant, bah, tu fais ce que tu peux avec les forces et l'énergie que tu as et voilà. Et puis il y a quelques trucs que tu ne lâches pas.
Déjà, tu as l'air de remanger, c'est plutôt bien

Merci, Py. Je ne lâche jamais, je vais toujours m'accrocher d'une façon ou d'une autre. Même si je mange beaucoup moins que d'habitude, quand même.

Hier soir, j'ai cherché - et trouvé - du réconfort IRL, ça fait beaucoup de bien. Effet qui reste un peu, malgré la déprime de fond...

Bon, j'ai la tête un peu ailleurs manifestement. Mon rendez-vous de psy est demain, pas aujourd'hui. Ce qui est beaucoup plus logique et beaucoup plus pratique, sauf que je m'en suis rendue compte en arrivant devant le bâtiment... Un peu bête.

A part ça, j'ai plutôt froid, malgré le thé que je suis en train de boire. Mal à la tête aussi. La fatigue... Et je fous encore rien. La déprime me rattrape, en fait. En plus, je réfléchis à pleins de trucs en même temps qui n'ont rien à voir. L'histoire des buts et du sens, par exemple. Allez, comme c'est mon fil, je vais m'autoriser une petite digression là-dessus. Pour moi, mon travail a beaucoup de sens au fond. J'ai un but clair vers lequel je tends. J'ai l'impression parfois de faire des choses qui apportent un petit quelque chose pour faire avancer le monde ou au moins les parties qui me concernent. Donc de ce point de vue, c'est bien. Pour cette finalité, je fais un tas de choses qui m'ennuient. Mais ça passe mieux que si je faisais l'inverse. Moi aussi, j'aime les Légos, mais j'aime surtout le fait d'avoir construit une maison après. Je peux aimer les étapes intermédiaires, bien sûr, souvent même. Parfois, je ne les aime pas. Mais savoir que je le fais pour tel but, pour telle finalité, ça m'aide à surmonter ça. Bon, je procrastine un peu ou un peu plus, certes. Mais ça va, en gros.

Euh, je précise que ces derniers jours, c'est pas la normale, hein. Je ne fais vraiment pas grand-chose, sinon, je ne serais pas en train de digresser sur les buts et le sens qu'on donne à ce qu'on fait, mais bien en train de travailler. C'est dur. Je n'arrive même pas vraiment à me raccrocher à cette finalité, belle pourtant. C'est ce qui m'inquiète, au bout de 3 semaines, ça fait long. Surtout que voilà, j'ai du boulot. Est-ce encore de la "déprime"? Ne suis-je pas en train de glisser vers autre chose? Même si j'en sors parfois un peu, comme hier soir? Pas toute seule, pourtant. Est-ce que ça compte? Est-ce que ça compte que le masque tient toujours? Au moins à peu près? Je vais devoir le porter beaucoup ce week-end, le masque...

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Rien à voir avec ce que j'ai écrit ci-dessus. Quand je disais que je pensais à pleins de trucs sans lien visible... Je me rends compte encore que si je rencontre des gens, j'ai plus souvent, plus facilement de bons contacts avec des hommes qu'avec des femmes. J'ai de très bons amis hommes. De ceux qu'on appelle tard le soir parce que ça ne va pas, à qui on peut parler de tout, et avec lesquels on peut rire aussi. Donc de vrais amis, quoi. J'ai aussi des amies filles comme ça, mais il y avait des moments où justement j'avais beaucoup plus de contacts avec des hommes. Pourtant, il paraît que ce n'est pas le cas de tout le monde, ce genre de choses... Il y a même des gens qui disent que l'amitié entre hommes et femmes est impossible, qu'il y a toujours quelque chose d'autre au-dessous. Moi, j'aurais tendance à contester cette position, parce que je pense avoir des amis où c'est vraiment "juste" de l'amitié. J'avoue que j'ai aussi des amis où c'est un peu moins clair. Pourtant, ça ne me pose aucun problème. Un de mes meilleurs amis, je le trouve très attirant, physiquement, et à une époque, j'en étais même un peu amoureuse. Mais c'est passé, pour le dernier point - moins pour le premier - et même s'il y a parfois des envies, ça n'a finalement que peu d'importance. Aucune gêne. Et je ne pense pas que ça posera jamais un problème pour notre amitié, parce qu'il n'y a pas de véritable demande de ma part.

Euh, je suis décidément bizarre... Je vais arrêter de digresser et essayer de faire mon boulot, je crois que ça devient urgent, là. Pas envie de me faire engueuler.

Tu sais, si tu voulais faire ton coming out, t'étais pas obligée de tergiverser avec ces histoires d'amités intersexes. T'as mon portable!
Loooooooooooooooooooooooollllll!! Huhuhu

Foxy:

Spoiler:

Je crois que je suis accro aux câlins - c'est grave comme maladie, ça? *trèsclairementenmanque*

fleur_bleue a écrit: En plus, je réfléchis à pleins de trucs en même temps qui n'ont rien à voir. L'histoire des buts et du sens, par exemple. Allez, comme c'est mon fil, je vais m'autoriser une petite digression là-dessus. Pour moi, mon travail a beaucoup de sens au fond. J'ai un but clair vers lequel je tends. J'ai l'impression parfois de faire des choses qui apportent un petit quelque chose pour faire avancer le monde ou au moins les parties qui me concernent. Donc de ce point de vue, c'est bien. Pour cette finalité, je fais un tas de choses qui m'ennuient. Mais ça passe mieux que si je faisais l'inverse.

Bonjour fleur_bleue,

C’est intéressant la question que tu poses, sur la finalité et le concret d’avant. J’ai tendance à penser que si beaucoup des étapes intermédiaires nous ennuient, même si le but est honorable et précieux, alors c’est qu’il y a quelque chose qui cloche, quelque chose peut-être à interroger assez profondément, en soi.
En gros ne pas glisser trop vite sous le tapis la sensation que tu as, si elle persiste…

Et tu postules que l’inverse te déplairait, mais quid du cas où les deux se rassemblent (intérêt quasi-constant pour les actions intermédiaires, et, sens/but) ? Penses-tu que c’est impossible tout court, ou que c’est impossible pour toi ?

Bonjour Navet,

disons que je fais aussi des choses qui me plaisent, beaucoup même. Je dois beaucoup rédiger, c'est quelque chose que j'aime, par exemple. Hier, je devais pourtant faire un compte-rendu, et ça, j'aime pas trop. Je pense que dans n'importe quel boulot, il y a toujours des choses qu'on aime plus et d'autres qu'on aime moins. En fait, je rebondissais sur le post de Fa sur les Légos - faire quelque chose qu'on aime, mais qui n'a pas une finalité qui nous plaise, versus faire parfois des choses qu'on n'aime pas mais pour finalité qui est importante pour soi.

Si on ne devrait faire que des choses qu'on n'aime pas pour aboutir à une telle finalité, ce ne serait pas viable non plus, je pense!

Phrase de mon psy: "Cette tendance à procrastiner, elle est en vous, elle fait partie de l'équipement de série."

Il est trop génial, parfois!

Pas mal
Bien passée, cette séance ?

Ouais, j'en connais un autre, chez qui ça fait partie de l'équipement de série... Ça doit être la même série, finalement.

Sinon, oui, bien passée. Comme d'hab, en fait, c'est ça ce qui est bien!

Bon, faut que je boucle mon dossier en urgence, là. J'ai un peu des doutes sur ma capacité d'y arriver... En plus, je me fais interrompre, quoi. Le psy m'a dit gentiment que lui ne doutait pas du tout de ce qu'il sera bouclé, ce qui en fait au moins un à croire ça...

Bon, le week-end est foutu, gros clash... J'en ai marre. Je n'ai plus cinq ans, premièrement. Deuxièmement, c'est effectivement mon appartement. Troisièmement, j'ai bossé jusqu'à pas d'heure, et ne parlons pas de mon état général ces derniers jours. Quatrièmement, ce n'est pas moi la pire dans l'histoire, les insultes, j'en ai encaissées aussi, et de celles qui font mal.

Je savais bien que ca allait donner une catastrophe. Plus le dossier qui n'est pas vraiment bouclé.

J'veux un câlin. Un vrai. De quelqu'un qui ne passe pas son temps à me dire "ne fais pas ceci, ne fais pas cela". Pas étonnant que je me prenne pour une merde la plupart du temps...

C'est chez toi que c'est comme ça, Fleur ?

Spoiler:

Câlin.

Normalement non...

@Fa:

J'ai connu ça. Je suis partie. Je ne regrette pas.

Et puis j'ai recommencé !

Pas un homme, je précise. Et je suis chez moi ici.

Alors je ne sais pas, je ne connais pas ton histoire. J'espère que ça va quand même. Il y a les mp si tu veux !

Bin, moi j'dirais, bravo d'avoir eu le cran, déjà...
Après pour le fait que ça soit statut quo, je ne sais pas. T'es sûre ?
Courage ce WE.

J'te fais un mp, Fa.

Cette nuit, à une heure du matin, Gardenwall GB a percuté sur le pseudo de fleur_bleue...
L'aventure intérieure....ou quand le cerveau se met en fonctionnement...

@Gardenwall: ???

Fleur bleue est aussi une expres​sion(plus exactement "être fleur bleue").

Oui, je sais - en sachant que j'ai choisi le pseudo avant de connaître (en pensant à la fleur bleue du romanticisme, à la chanson "N'aie plus peur" d'Yves Duteil qui chante "petite fleur" et à l'expression "peur bleue").

Pfff j'édite mon message mais il ne veut pas rajouter l'espace qui va bien :'(

Le romanticisme? Oo

Pas mal la petite fleur bleue... Y aurait un petit truc à faire

Ah bon?

Un petit texte ou bout de texte, quelques lignes...

Bon, finalement, la journée ne s'est pas trop mal passée. Ce matin, c'était encore difficile, puis ca allait. J'ai tenu mon rôle, parfois j'ai réussi à vraiment me couler dedans et le sentir...
Maintenant, je craque un peu. Et je ne suis même pas vraiment fatiguée. Au moins pas assez par rapport à l'heure qu'il est, alors que je me suis couchée hier à trois heures du matin, pour me réveiller à 9h30 et me lever définitivement à 10h00 - ce n'est pas énorme. Et je vais encore me coucher tard aujourd'hui, je pense. Faudrait que je retrouve un rythme de sommeil normal, un de ces jours...

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Pleins de trucs qui remontent, bizarrement. Envie d'écrire sur ca, ca faisait longtemps pourtant. Après tout, à un moment, ca devrait aller mieux, non? On devrait s'y être fait, avoir appris à vivre avec. Quatre ans et demi, enfin, presque - oui, bien sûr, j'ai appris. J'ai réussi des choses qui me semblaient impossibles quatre ans plus tôt. J'y ai cru, carrément, même si c'était un peu vain. Ce n'est pas grave. Je saurai apprendre à vivre avec l'absence. J'ai écrit d'autres poèmes, peurs et chagrins, joies et désespoirs qui n'ont plus de rapport. D'autres éclats de vie. Et aujourd'hui, je reviens à ca, à ce qui m'a bouleversée jusqu'au plus profond de moi, me laissant presque brisée. Même si je me suis relevée, je n'ai pas encore pu recoller tous les morceaux. Il y a encore des trous par-ci, par-là. Non, je n'ai pas toutes les réponses, j'essaie juste d'intégrer ce que d'autres me disent. Et j'ai envie de pleurer, encore une fois, pleurer sur ce qui n'est plus, depuis bien trop longtemps, sans que je n'arrive à retrouver quelque chose de semblable, même vaguement. Peut-être que c'est fini, et qu'il faudrait que je m'oriente différemment, pour pouvoir vivre ce qui est, pleinement. Sans me poser trop de questions. Je ne sais pas si c'est possible...

Je t'avais eu au téléphone,
Je t'avais dit "je t'aime",
Tu avais ri avec tes collègues,
Encore la veille au soir.
Puis cet appel, si imprévu,
"Ce n'est pas vrai, c'est une erreur",
Mais je t'ai vu, mon amour,
Etendu, immobile et si froid,
Pas d'erreur possible.
Je t'ai pleuré fort et j'ai souffert,
Parfois je pleure encore.
J'ai reappris à vivre,
Même à en aimer d'autres,
Combler un peu ton absence.
Pourtant, je pense encore à toi,
Et je te dis "je t'aime".

Baignée par les doux rayons du Soleil profitant d'un trou dans le feuillage des arbres, elle ne fut jamais importunée.
Une vie paisible est la seule chose qu'elle connut.
Puis vint le jour où il arriva dans la clairière en courant. Essoufflé, cherchant visiblement quelque refuge.
Alors elle prit immédiatement peur et devint bleue.
Il s'arrêta quelques instants, intrigué par cette fleur, oubliant ce qu'il fuyait.
Jamais il ne vit une fleur avec une telle couleur. D'un bleu inhabituel, fascinant.
Mais le danger restait. Il reprit ses esprits et sa course effrénée.
Seule de nouveau, il lui fallut quelques temps pour retrouver calme et sérénité. L'apparition de cette étrange créature fut une terrible épreuve...
Son bleu disparut.
Quelques jours plus tard, il revint. La peur saisit la fleur encore une fois, décidément trop habituée au calme de cette clairière.
Il put à nouveau admirer la merveilleuse couleur de cette si jolie fleur. Puis il repartit.
Il réapparut régulièrement les semaines et les mois qui suivirent. Jamais il ne se lassa de la beauté et de l'étrangeté de cette fleur dont il ne connut que le bleu...



(Bon, je sais que ça n'a rien à voir et que c'est pas forcément terrible mais ça aurait pu donner quelque chose comme ça )

@Gardenwall:

Bon, finalement, les deux derniers jours, c'était pas trop mal. Même plutôt bien par moments, avec le poney aujourd'hui, mais aussi pour d'autres moments. Je me suis achetée un sapin de Noel! C'est beau quand même...

En revanche, le soir, je craque. Le soir je me rends compte que j'ai joué un rôle toute la journée, autant il a parfois été facile de me glisser dedans, avec des fois où il n'était presque plus un rôle. Le soir, je retombe dans des trucs qui m'énèrvent. Et pour aller dormir, ce n'est pas gagné... Je vais faire un effort aujourd'hui, je crois, et disparaître quand j'aurai fini d'écrire ce message. Il est beaucoup trop tard quand même. Mais je n'y arrive pas, et encore moins en ce moment.

Spoiler:

bisou.