Les autocollants sur les bancs de la SNCF, une croix rouge sur des rayures = interdit aux Zèbres de s'assoir ?

Bonjour, (un jour où il faut être bon)  

Je ne supporte pas que l'on touche ma chaise. Donc tu touches pas ma chaise !

Ooooh j'ai trouvé le moyen de dire que je suis bon et généreux : Les gens qui cherchent un mot, je leurs donne.

Une blague nul ... une blague quand même  

Il m'arrive de faire des trucs bêtes et ça me fait du bien. Car faut pas oublier qu'on est que des bêtes

J'ai l'amour du risque (jonathan et jennifer)

Bonjour et bienvenue. Tu as le droit aussi de lire les carnets de bord, certains ici (dont moi) ont les deux ouverts. Si tu as besoin de lecture, tu as vraiment de quoi faire. Dans tous les styles.

Juste deux citations, et tu me diras si elles de parlent:

Monique de Kermadec  : "le surdoué, c'est intensité, complexité, urgence"
Carlos Tinoco : "Les modalités typiques d'accès à l'effort me sont à jamais inaccessibles"

l'amour du risque (jonathan et jennifer)

Super... merci... maintenant je vais avoir la musique en tête jusqu'à demain au moins !!!

Bienvenue quand même !

"Les autocollants sur les bancs de la SNCF, une croix rouge sur des rayures ... interdit aux Zèbres de s'assoir ?"...interdit de s'assoir sur les Zèbres ? ...

Salut !

RonaldMcDonald a écrit:Bonjour et bienvenue. Tu as le droit aussi de lire les carnets de bord, certains ici (dont moi) ont les deux ouverts. Si tu as besoin de lecture, tu as vraiment de quoi faire. Dans tous les styles.

Juste deux citations, et tu me diras si elles de parlent:

Monique de Kermadec  : "le surdoué, c'est intensité, complexité, urgence"
Carlos Tinoco : "Les modalités typiques d'accès à l'effort me sont à jamais inaccessibles"

Pas la première à cause de "le surdoué" dommage car "intensité, complexité, urgence" ça m'allait bien.

La seconde me plait mais reste un peu obscure dans le sens ou je ne sait pas vraiment quelles sont les modalités typique d'accès à l'effort. Alors comment savoir si elles me sont inaccessibles. Il faudrait que je réfléchisse aux modalités typiques.

Wich a écrit:"Les autocollants sur les bancs de la SNCF, une croix rouge sur des rayures ... interdit aux Zèbres de s'assoir ?"...interdit de s'assoir sur les Zèbres ? ...

Salut !

Ah oui, c'est vrai que ça pourrait très bien être ça.

Quelqu'un peut me dire quelles sont les modalités typiques d'accès à l'effort ? J'ai l'impression d'être bête en posant cette question

L'ambition ?

God of hell fire a écrit:Quelqu'un peut me dire quelles sont les modalités typiques d'accès à l'effort ? J'ai l'impression d'être bête en posant cette question

C'est un peu long de résumer toute la pensée de Carlos Tinoco (qui bien que spécialiste des surdoués, est surtout très fort pour décrire, en creux, les non surdoués).

En gros :

_comme tous animaux, les gens ont peur de la mort
_contrairement aux autres animaux, les gens ont conscience qu'ils vont mourir
_ca les rend fous
_il leur faut donc un moyen de passer outre cette certitude angoissante
_la méthode la plus standard pour passer outre, c'est de l'ignorer ("se divertir" disait Pascal, dans un sens de diversion plus que d'amusement)
_rien de tel pour ignorer qu'on va mourir que de faire toujours la même chose

L'idée, en somme, c'est que l'artisan qui répète toujours le même geste précis, l'employé toujours la même journée, le dictateur toujours le même mensonge, le pilier de bar toujours la même discussion, trouvent dans cette répétition cyclique comme une idée d'infini, d'immortalité. Puisque rien ne change, alors ils ne vont pas mourir, symboliquement. Et ça les rassure.

Dans ce cadre, l'idée d'un effort ennuyeux, morne, répétitif, bien que peu engageante, a l'immense avantage d'offrir un cadre de répétition qui donne une idée d'éternité. "Ca n'a aucun sens mais c'est comme ça, il faut le faire" est une motivation qui marche très bien sur les gens qui fonctionnent comme ça. C'est ça, la modalité typique d'accès à l'effort. La récompense est non pas le travail fourni, mais l'impression de cycle répété, de ne pas avancer dans le temps, de ne pas vieillir, que ce travail offre.

Pour quelqu'un qui accepte sans sourciller l'idée qu'il va mourir (peu importe les modalités, elles peuvent être fort variées), la répétition sans fin, sans but, est impossible. J'en ai fait les frais pas plus tard que cette après-midi. 30 lignes à rajouter dans un tableau partagé (normal vu les circonstances, jusque là) - et la collègue qui exige qu'à chaque fois je remette bien d'aplomb la mise en page. Non, pas à la fin de la journée, quand j'ai enfin fini. A chaque fois. J'ai réussi à rester poli, mais je l'ai quand même renvoyée avec une fin de non recevoir.

La modalité typique d'accès à l'effort, c'est ça : une tache qui fait style, qui se répète, qui permet de garder un récit cohérent (en l'occurrence un tableau toujours impeccable, mais ça peut être n'importe quoi), idéalement immuable, et qui donne une impression d'éternité.

C'est génial ! J’adore, il a trouvé une idée sur la raison du comportement des normaux qui est tout simplement stupéfiante mais ça se tient super bien. J'en était resté à l'idée que dieu avait été crée par l'homme pour justement combler de réponses les questions insolubles de l’existence et de l'univers tel la mort, le début et la fin. Mais y a encore une fois l'effort de la répétition dans la prière. Et ça théorie inclue les hâtés .

En effet les modalités typiques d'accès à l'effort me sont inaccessible.