Je suis Timidouveg :)

Il y a eu récemment des choses plus tôt positives qui me sont arrivé et il est vrai surtout parce que je suis plus dans l'action maintenant. Il y a des petites choses qui sont par contre plus difficiles pour moi, mais je ne souhaite pas étaler ça ici... Malgré des progrès, et notamment, au niveau social, je suis de plus en plus en proie aux doutes. Mon estime peine à monter et finalement cherche plus tôt à se laisser couler, fatiguer de devoir se débattre à défaut de savoir nager, ou de trouver enfin une île pour se reposer.
Je me sens à la fois parfois toujours seul, et surtout je me pense absolument pas à la hauteur des autres. Pas à la hauteur de l'amour des autres, de l'appréciation, de l'attirance même. Je me sens castré en tant qu'homme et quelque part en tant qu'humain. Parfois je me dis que je me sens vide, mais ce n'est pas vraiment ce que je ressens. J'ai du mal à mettre des mots en fait. Disons que je sais qu'il y a eu et il y a encore des richesses en moi, mais j'ai le sentiment qu'elles ne me permettent pas de briller aux yeux d'autrui. Comme-ci ce que j'aime, ce que je crée, n'est que médiocrité.

Que faut-il pour être aimé ? Et du coup, que faut-il pour que j'arrive réellement à m'aimer ? Et que me faudra-t-il bientôt pour que j'arrive à encore aimer les autres ? Si je les aime encore !

Je ne savais pas qu'un salon avait été créé sur le sujet. C'est génial
Je reviens tout juste, donc je ne suis plus du tout à jour de ce qui se passe sur le forum Même les rencontres zèbres remontent à loin pour moi. J'ai envie d'en retenter d'ailleurs Habillée et maquillée comme il se doit :p

Bon par contre, je ne sais pas trop par quoi et où commencer Oula, faudra que je change d'avatar, il se fait vieux

Je ne donnais plus de nouvelles du tout, et ne venais plus, parce que j'avais encore plein de choses à régler dans mon être et la connaissance de moi-même. Et aussi, me réaliser en développant mon art, ou mes arts, enfin bref...

J'ai petit à petit réalisée des souhaits que j'avais et je continue encore. Moi qui ne connaissais pas l'expérience d'être en couple depuis toujours, j'ai pu enfin vivre une histoire d'amour pendant quelques mois et je suis restée amie avec lui maintenant C'était un des projets les plus difficiles à réaliser dans ma vie, et ça s'est produit C'est à cette occasion que j'ai pu mettre vraiment le pied dans l'univers LGBTQIF+ et découvrir vraiment la transidentité. Pour la deuxième fois dans ma vie, je me suis réinterrogée sur ma propre identité, mon propre genre.

Entre temps, j'avais entamé une thérapie dans une clinique de jour auprès d'un psychiatre. Les psychologues payés de ma poche, ça ne donnait pas assez de résultats, même si il y avait du bon qui en ressortait. Là au moins, je pouvais creuser ma personnalité et mes problèmes sans me ruiner et même si mon psychiatre n'a jamais vraiment dû croire à la douance (malgré mon papier du test de 2013 et courrier de la psychologue)... ou peut-être pensait-il que mes problèmes ne venaient pas de là... ce qui est différent. Ça se passe bien, il est cool, m'écoute bien, trouve les mots justes, c'est super


Effectivement, mes problèmes ne venaient pas vraiment de la douance... mmmm... je préfère dire ma neuro-atypie Enfin, oui pour une part qui me handicap (troubles neurologiques pas encore clairement déterminés, mais observés et confirmés). J'ai appris à composer avec mes handicaps et continuer à établir des méthodes pour sublimer tout ça. A ce stade de mon message, il y a les prémisses de ce que je fais aujourd'hui :p

Quelques mois après ma rupture avec mon actuel ami cher (parce que ex-copain donne l'impression qu'on n'échange plus, alors que pas du tout. Et puis pourquoi s'attarder sur tout ça ? ), on s'est revu pour les vacances. Je lui ai demandé si il voulait bien me prêter ses anciens vêtements et maquillage. Devant un grand miroir, on a fait une séance d'essayage avec ses anciennes robes, et j'ai pleuré devant mon reflet. L'émotion est monté avec une sensation très étrange que quelqu'un d'autre sortait soudainement pour passer devant ce que je croyais être moi, même si je ne me sentais pas très bien avec ce moi masculin. Cette femme ne m'était pas étrangère et j'ai compris des rêves qui m'ont toujours intrigués. Des rêves d'une femme qui parfois se paraît d'une lumière blanche, qui ne vous brule pas les yeux et vous fais ressentir un amour énorme et réconfortant et une absence totale de douleur. Et devant ce miroir, c'est comme-ci elle sortait d'une prison qu'était devenu mon corps et mon image. J'étais délivrée (libéréééée, délivréééée... humhum...).


Par la suite, le temps et le reste ont confirmé que c'était bien réel et non une dépersonnalisation, ou je ne sais quoi. On ne sait jamais des fois Depuis ce jour, je me sens mieux avec moi-même. Alors bien sûr, tant que je dois encore jouer au mec pour les personnes auprès de qui je ne suis pas encore out, ce n'est pas toujours la joie. D'ailleurs, justement, j'ai compris autre chose qui est lié à cette personnalité masculine factice. L'ancien moi est une projection de soucis de personnes proches (j'évite de trop parler des autres personnes, du coup je ne donne pas de précision sur les liens entre ces personnes et moi). Le caractère, la manière de réagir, les pensées parfois aussi, plein de choses qui constituent l'identité masculine que j'ai encore pour faire illusion auprès de personnes pas très tolérantes à ce sujet. Lorsque je peux exprimer mon genre, je suis plus douce, plus compréhensive, plus joyeuse aussi et plus créative. Et j'ai donc, découvert après ces vacances qui ne se sont pas passé aussi bien que je l'espérais, que j'étais oppressive (enfin oppressif si on l'attribue à l'illusion masculine du faux moi). J'ai compris comment je l'étais, j'ai eu le déclic et mes relations avec mes amis se sont améliorées J'étais piégée dans une masculinité toxique, entre autres.

Enfin bref, depuis tout çà et petit à petit au début, puis plus rapidement depuis la découverte de qui je suis, j'ai pu totalement m'adonner à mon art et j'ai assumé. J'ai créé un site/blog, The E-donist Monk, que je paye, parce qu'il fallait que j'arrête de passer par les services gratuits qui m'enfermaient à la longue. A cause des publicités, des limites techniques, du sentiment de ne pas posséder mon outil de travail. J'ai repris en main ma chaîne Youtube et me suis mise à produire plein de vidéos, dont des facecam.


J'ai repris le dessin, réécris des articles de temps en temps. J'avance sur mes jeux-vidéo et les mène plus méthodiquement. J'ai planifié mon temps et mon énergie (handicap). J'ai réinvestis les réseaux sociaux pour gagner en visibilité. Et enfin, j'ai ouvert ma page Tipeee pour financer tout ce travail que je fais

Voilà, je pense avoir dit l'essentiel, et au pire, le reste viendra