Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

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Message par Numero6 Sam 3 Oct 2015 - 16:37

______________ a écrit:
Numero6 a écrit:
Tout d'un coup, je n'en avais plus rien à foutre de mes conneries. J'avais juste envie d'entendre une cheville claquer, une porte qui se ferme au fond de l'appartement, j'avais juste envie qu'une femme soit là, à tirer la chasse d'eau ou à faire tinter ses talons sur le parquet en bois.


Snif...

Ben oui, je sais, il me fallait une pirouette pour clôturer, je commençais à me saouler moi-même.


C'est le drame de ma vie, l'excitation, l'impossible équation de l'entretien de l'attrait. Schopenhauer ou Plus belle la vie. Quand l'intendance ne suit pas, quand l'objectif visé perd toute pertinence stratégique.




La semaine dernière j'aurais juré que Schopenhauer était un compositeur. C'est pourquoi la curiosité m'a fait tendre la main dans le rayon philosophie de la FNAC. Je venais de finir le bouquin de Sacks, L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau, j'étais encore imprégné de son amour pour la musique et sa tendance à chercher des analogies musicales dans les pathologies neurologiques. Je me suis dis que ça pouvait être gouteux les divagations philosophiques d'un musicos, concerto en fumette majeure.

Si j'ai bien compris, Arthur Schopenhauer ne touchait pas sa bille au clavecin, il était surtout très doué pour trouver des titres percutants. Je me suis choppé l'art d'être heureux et l'art d'avoir toujours raison, deux de mes principales préoccupations.

Et comme d'habitude, j'ai éprouvé LE sentiment habituel, entre guide du routard et témoin d'un accident.

Guide du routard parce que je trouvais colligés, catalogués, détaillés, analysés, les trucs qui volètent d'habitude dans ma tête à la manière d'une classe de maternelle laissée seule pendant que la maitresse est partie changer son tampon hygiénique de toute urgence.

Témoin d'un accident. Quand la partie adverse vous certifie que vous êtes dans votre tort (et le tort tue, la vanne est pourrie, elle m'évitera peut-être de le voir écrit tord à l'avenir, le tort tue, think of it), le pépére placide qui s'approche de la zone du crash pour certifier le contraire, vous le prenez par l'épaule et vous le propulsez sur la scène conflictuelle comme étendard de votre bonne foi.

- Ah, je vous l'avais bien dit que le bonheur trainait ses guêtres entre stoïcisme et cynisme, ses frontières annihilantes. Écoutez le monsieur.

Et je m'emmerde. Mais je m'emmerde...
A peu près autant qu'en visionnant mes photos de voyage. Je connais l'endroit pour y être allé, revoir les clichés m'ennuie. Surtout quand je vois ce qu'il en fait de mon chaos, c'est empesé d'académisme. C'est un peu le problème quand on vise la titularisation de la chaire de philo et qu'en face se pavane cette tarlouze charmeuse de Hegel.
Je me demande parfois si les académiciens de toute engeance ne connaissent pas QUE l'académisme. Quand une pensée vient soulever la jupe de cette vieille dame, elle le doit le faire en toute discrétion, une fine tranche d'esprit dissimulée entre les multiples épaisseurs de la convention.
J'ai malheureusement perdu toute possibilité de satisfaction narcissique à me prétendre lassé par un grand auteur. J'ai l'impression de subir un fonctionnaire qui se fait un devoir de me lire l'énoncé du contrat dans lequel il est spécifié que je vais me faire enculer, et que le protocole sera respecté à la virgule près. Abrège bro, je connais la fin.
Dans ma tête, au moins, c'est tout en bordel, je peux y jouer en fonction de mes humeurs ou de mon ennui. Petit a, petit b, oh l'Arthur, tu n'irais pas me chercher une petite bière ? tu m'as donné soif avec tes formules arides.

Trop familier, trop laborieux, trop démonstratif. Je m'emmerde. Je ne dis pas qu'il ait tort ou quoi que ce soit, non, je suis sans renâcler la démarche de sa pensée. Autant une cuisinière peut me faire saliver à me raconter sa recette (ou en écartant un peu les genoux), autant dans le domaine de la pensée, l'énoncé de la recette du bonheur je trouve que c'est vite chiant, pas vraiment séduisant. Juste chiant. Le Schopenhauer il range ma chambre, l'effort est méritant, mais je m'endors mieux au milieu de mon foutoir.


Je suis comme tout le monde, j'adore me croire différent, j'adore me penser supérieur. Prendre plaisir à lire des trucs qui font chier tout le monde, c'est la pure classe, j'ai une chance d'intriguer la caissière d'Auchan qui n'a qu'un bac+5.
Et c'est vrai que si Schopenhauer était aussi populaire que Plus belle la vie, que des auteurs comme lui devenaient le sujet des conversations du lundi matin devant la machine à café, mon univers serait enfin équilibré.
Je pourrais enfin me sentir différent, faire mon mariole, me moquer d'Arthur Schoscho, avec modération, comme on se complait à moquer les drames humains qui reflètent si bien la sociologie de la France de la Pure Niaiserie de PBLV.

- Mais ça vous plait ce truc ? Mais comment vous pouvez aimer ça ? C'est plum-pudding cuisiné au platre blanc, ça se rote avec difficulté tellement c'est lourd, c'est pas un estomac que vous avez, c'est un sani-broyeur, L'art d'être heureux, tout de suite tu sens le mec anorgasmique qui va t'expliquer les multiples facettes du cajolage de clito.


Ça m'emmerde. Trop familier. Il me manque le décalage, il me manque la surprise, le truc qui me retourne la tête, le truc que je fais semblant de savoir depuis toujours, impassible, comment n'y avais-je pas pensé ? Enculéééé. J'ai l'érection élective et masquée, je savoure le plaisir en silence, je me le garde pour moi.
Et comme en général ceux qui me mettent la tête à l'envers aurait tendance à se faire aussi plaisir avec l'anodin masquant, la phrase sublime glissée entre deux banalités, un observateur innocent ne conclurait qu'à un ennui profond entre deux personnes qui n'ont pas grand-chose à se dire. Et pendant ce temps-là, on est excités, à mort, c'est un coït en public, une caresse invisible. Personne ne voit rien, personne n'a rien entendu, il vient de me balancer le penalty du siècle, et je viens de le bloquer sans faire trembler un seul poil de mes sourcils, gimmyfive, bro.

Quand la discrétion de l'annonce la réserve à ceux qui savent la savourer. Se montrer distant, perdu dans ses réflexions alors que les passants vous frôlent, saisi entre la beauté de l'instant et la main d'une languide. Et tant pis pour les taches. Impassible rêveur, masque de cire et auréole encore humide.

Barjots pour barjots, les films de barjots m'ennuient à mourir. Les dialogues de La famille Tanenbaum me font bailler, le décalage censé engendrer l'hilarité me consterne de banalité. Je ne peux pas détecter la partie drolatique. Je vois deux personnes qui dialoguent normalement. Et leur dialogue est d'un ennui mortel. Pour moi, il ne se passe rien.
Comme dans la série Monk, ce nain semi-autiste qui résout les enquêtes. Ces manies tatillonnes me semblent si normales que l'humour censé en découler m'échappe totalement. Tout ce que je vois c'est un connard peu affable qui passe son temps à irriter ses collègues forcément idiots. Pour mettre en relief ses capacités d'enquêteur autiste, l'effet comique nécessite des collègues idiots. Awesome my dear friends, awesome.

Je n'aime pas ce genre de fictions pour cette raison. Les gens que je trouve normaux sont obligatoirement interprétés par des marginaux. Bizarres pour le grand public, les scénaristes les concrétisent par des tafioles infantiles, des célibataires autistes, des attardés amateurs de stratosphère.
Mais à quand un surdoué autistique qui dézingue du djihadiste, qui emballe la belle Peggy du Saloon, qui se gratte les burnes en rotant sa bière ? A croire que le grand public ne supporte plus les surdoués que dotés de lunettes de myope, avec un pantalon trop court, des TOC, qui crispent leurs petits poings de frêle créature à la moindre contrariété. Et qui boude comme des petites filles.

Les neuneus déficitaires affectifs ou sociaux me laissent totalement indifférents, tellement ils me paraissent normaux. Les prévisibles réactions de leur entourage sont si stéréotypées et si quotidiennes, prétendre faire une fiction de mon quotidien me désole d'ennui. Je ne vois absolument pas d'où peut naitre le ressort comique. Pour une fois qu'on nous montre quelqu'un de normal, ça leur trouerait le cul de lui mettre des muscles et une forte intention d'envahir la Pologne ? Ça nous changerait un peu.
Comment voulez-vous que je m'identifie aux surdoués de fiction, leur rôle ne repose que sur leur bizarrerie supposée, ils ne pourraient pas manier l'épée ou balancer des grenades pour changer ?
Heu-reu-se-ment, il y a Sherlock, Sher-lock.

Je préfère mille fois un bon western où le héros va défier le vilain au milieu de la rue principale de Tombstone, au lieu de lui tirer dans le dos comme le ferait un être humain normalement constitué. C'est tellement totalement con, tellement absurde, que je reste bouche bée, avide de suspense, jusqu'où les scénaristes tenteront-ils de pousser l'irrationnel ?

Bref, ce qui aurait tendance à m'attirer de prime abord parce que proche de mon univers réussit au bout du compte à m'ennuyer à mourir. Comme un film attractif par son héroïne génétiquement favorisée, et qui montrerait pendant deux heures une caissière à sa caisse. Pareil. Bip, bip, bip...

D'un autre coté, l'intrigue inspirée par des comportements sociaux qui m'échappent complètement, basée sur des relations humaines normales, me plonge dans des abimes de perplexité. Ces films ont le méritent de me stimuler l'interrogatif jusqu'à plus soif, jusqu'à ce que je fasse l'effort de comprendre qu'il n'y a rien à comprendre, ce qui me laisse tout bizarre, pas d'amertume, l'impression d'une petite brise qui court sur son aire, là où rien ne se passe.

J'ai bien tenté des expériences ultimes, mais tout le monde n'est pas prêt à risquer sa vie pour gravir le K2. En regardant Plus belle la vie, je ne suis jamais arrivé au camp de base. Le parti pris niaiseux, l'impératif du jeu décalé, l'obligation révérencieuse de la crétinerie bien-pensante, me rejette en moins de quelques minutes au pied de mon défi. Je suis très sensible aux voix. Le distillat de niaiserie émis par chaque personnage forment un ensemble symphonique de la cacophonie, tout sonne tellement faux que c'en est insupportable.

Alors que reste-t-il ? La science-fiction. Un univers cohérent à la logique différente, un système de relations entre planètes adverses, totalement artificiel et totalement connecté à l'expérience humaine normale, voici la passerelle qui me permet d’accéder à la logique humaine en passant par un univers fictionnel. Suffisamment séduisant par son étrangeté, suffisamment complexe pour me donner envie de saisir la fiction, partant, le normal. Enfin ça c'était avant les productions Marvel.

And now, it's fart-joke-time ! Le méthane parle aux français.







Cette charmante étudiante est ultra-brillante. A 26 ans, elle se fait remarquer par une communication hilarante et passionnante sur l'importance du contenu digestif pour nos émotions. Elle est blonde, elle est jolie, elle parle de merde et de pets, les médias l'adorent. Elle est vive, elle cause un fluent english, et elle émet, et pas que des gaz, mais aussi des théories géniales sur le pouvoir de régénération neurologique des protéases de bactéries résidant dans nos intestins.
Elle se passionne sur le sphincter interne de l'anus, première étape de ce monde intérieur qui échappe à notre conscience.

Médicalement, ça ne tient pas la route une seule seconde. Une simple analyse de son discours le rend désarmant de candeur. La petite blonde nous parle du pouvoir supposée de bactéries digestives, alors que la minute précédente elle vient de dire qu'il était impossible de recueillir les bestioles en question, elles ne peuvent exister qu'entre un pet de force 7 et un restant de choucroute en cours de digestion.
Sa fascination pour le monde mystérieux de l'intérieur, avec le sphincter interne comme garde-barrière, ne fait que reprendre l'imaginaire féminin sur la galaxie qu'elles hébergent dans leur ventre, toute cette fantasmagorie du bidou, tout ce monde qui les habite et qui échappe à leur contrôle, en partie redouté, en partie espéré, l'espérance d'être choisie entre toutes les femmes.
Elle a vendu 1 million d'exemplaires de son bouquin. Elle est absolument brillante. Et malgré cela je n'arrive pas à la détester.

Parce qu'en l'écoutant, le discours qui se prétendait scientifique est digne d'une mémère constipée en attente pré-orgasmique du doigt qui va accoucher son fécalome. Elle nous explique qu'au lieu de chercher des origines extérieures à nos émotions et nos humeurs, nous devrions nous concentrer sur l'usine à prout et ses métabolismes. C'est-à-dire que derrière une façade scientifique, elle ne fait que décrire ce qu'Uccen avait magnifiquement écrit sur la tendance féminine à tout ramener à son intérieur. Et pour ceux qui ne le sauraient pas, sous prétexte d'utiliser sa capacité à outrepasser l'indisposition habituelle lors de l'évocation du tuyau à caca, elle ne fait que se vautrer dans la passion dévorante des femmes pour leurs tripes et leur trou du cul, cet utérus du pauvre.

Une fausse originalité, une très jolie blonde, deux ou trois pets, une énième version de l'équilibre intérieur, une grosse tartine de science approximative, et hop, elle redécouvre cette billevesée de l'équilibre bactérien digestif, qui permet de vendre tant de produits laitiers et  engraissé de nombreux laboratoires avec la célébrissime Ultra-Levure, patrimoine de l'humanité française, Himalaya de l'inutile onguent intérieur. Tant d'intelligence qui n'aboutit qu'à un seul résultat : faire la démonstration d'une pensée scientifique totalement imprégnée de schémas archaïques. Quand le cerveau reptilien se montre plus rusé que le cerveau frontal. Croyant découvrir les mystères de la tripe, elle ne fait que retrouver la femme en elle.

Là encore, j'aimerais me sentir proche de la donzelle et m'enthousiasmer sur ses théories en apparence originales. Impossible, je vois le scénario plus clairement qu'une saison entière de Plus belle la vie.

Elle est pourtant autrement plus avenante que Schopenhauer jeune, à l'époque où il bourrait les souliers de Hegel de poisse de Hambourg pour se venger de la popularité de son concurrent. Mais voilà, on en revient au prévisible, une femme parle des femmes, de la femme, de l'intérieur des femmes, de l'équilibre des femmes. La trame de l'histoire est trop grossière.

Jusqu'à présent, à part les westerns et Alien, vous aurez constaté que à peu près tout m'emmerde. Ce n'est pas avec ça que je vais pouvoir organiser la fête du slip.

Et puis de temps en temps, je tombe à genoux. Mister Spock à un congrés socialiste, un bon vivant sympa à une IRL zèbre, le cow-boy qui se décide enfin à tirer dans le dos du méchant, de nuit, à distance, un résident échappée de la zone 51, lassé des hamburgers et du coca (tant qu'à faire autant d'années-lumières, je serais extra-terrestre, j'irais me garer à Bologne pour me taper de la lasagne de compétition, pas de la bouffe de ricains en plein désert du Mojave, oui, c'est un drame, je vous le confirme, les extra-terrestres aussi sont très cons).

Une relation mienne, moins vulgaire mais avec une bonne proportion de jeune fille coincée entre les neurones lui aussi, avait les yeux brillants en me rapportant sa récente découverte : une femme qui connait les hommes. Une femme qui ne décrit pas son univers intérieur, ses intuitions et ses espérances émotionnelles, non, pas de la pétasse de base qui multiplie les listes de ses aspirations sur le parfait étalon de leurs rêves, non, de la femme qui a vécu, qui a souffert au-delà de mon imagination, qui s'en fout, et qui pour se placer sur la marché sait flatter ses nombreuses qualités : cuisine, enfant, intérieur, et pour le reste "aucun problème", son assurance est un bonheur à elle toute seule. Je ne l'ai jamais vue, mais une femme qui sait que les hommes se foutent éperdument de l'univers intérieur de ces dames, et qu'ils auraient tendance à ne même plus espérer les qualités alignées par cette charmante personne sur son CV, je vais déposer un cierge à Sainte Rita pour qu'elle lui trouve un mec bien. Je crois la future casée capable de savoir apprécier son futur couillu.

Souvent je m'égare
, je me laisse corrompre par les impatiences de ma tête, je m'excite sur l'ultime, je me noie voluptueusement dans le complexe, pour au final me laisser rattraper par la vanité de tout ça. Je m'ennuie de l'étrange. Finalement, à force de différences vaines, je m'aperçois qu'une des choses les plus précieuses et les plus rares au monde, c'est une jolie gonzesse qui déambule sur un trottoir.
Le véritable snobisme est peut-être là, pour se distinguer de la foule de tous ceux qui se voudraient différents, il suffit de s'autoriser le panache du normal.

Tu nous auras quand même bien fait chier !
dirait mon psy. Après toute ces années, après toutes ces errances, mon souhait le plus cher reste encore de me normaliser. Il a beau me présenter les types les plus tordus de la création, ça n'aboutit qu'à une seule conclusion : puisque je m'aligne sans aucun effort sur ces bizarres, je ne vois pas pourquoi je serais incapable de le faire avec les normaux.
Je n'arrive pas à accepter ce renoncement.
Je pensais que les années me fatigueraient suffisamment pour m'imposer cette sagesse, mais tu parles ! Que dalle ! Je trouve même que ça empire.
En plus le psy me démontre à quel point je suis nul quand je cherche à me normaliser, chiant pour tout dire. Je ne suis pas fait pour ça, je n'y arrive pas, je ne bénéficie d'attentions qu'en laissant ma bizarrerie folâtrer à sa guise. Après les gens se débrouillent, ils mangent ou pas.

Alors je lève discrètement le doigt pour poser une question, je tente une dernière négociation, j'en veux encore du normal, je ne renonce pas au passeport Normal.

- Oui mais, et si...

- Ah mais putain, mais ferme ta gueule, à tout jamais. Physiquement.


J'ai la chance d'avoir un psy au vocabulaire étendu.

Impératif de la modestie, certains territoires me sont interdits. Je dois apprendre à accepter l'aléatoire de ces systèmes complexes qu'on appelle les humains, renoncer à en contrôler les jugements.
Je suis comme un Burundais à Genève, qui n'indispose jamais autant les helvètes que lorsqu'il se veut plus suisse que les suisses. Tant que je deale des herbes de Provence, je suis à ma place et tout va bien. Je suis fait pour faire rêver avec l'exotisme de Bujumbura, pas pour réciter les normes genevoises en matière de sacs poubelles, trois tomes de 257 pages chacun, téléchargeable en PDF sur le site Genevelibereedelacrasse.ch.
Dieu que c'est difficile, je connais chaque rue, chaque trafiquant de Bujumbura, j'y suis né, alors que si il y a bien quelque chose que je trouve exotique c'est la somme d'efforts consentie par les suisses en matière de tri sélectif.
Leur normalité est mon exotisme.

Il faut que j'accepte que les suisses voient que je suis noir de peau, renoncer à ma blanchitude. Et faire avec, raconter l'exotisme du marché central de Buja où notre mère nous trainait deux fois par semaine. J'y trouve autant d'intérêt que vous à raconter les rayonnages de votre Carrefour local.

Qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie, qu'on me donne ma vie. Alors, Schopenhauer ou Plus belle la vie ?
Mon tout petit bordel, mon bordel à moi, le seul capable de me faire rire comme un crétin atavique.
Et quand il ne suffit plus, j'ai sous la main 257 pages de délire technocratique, une nation entière hallucinée par l'obsession de la propreté, la zone 51 à coté c'est de la roupie de sansonnet dans le registre paranormal.

Un jour faudra que je vous parle de leurs washing agendas, c'est top délire.

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Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 13:04

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Message par 'C.Z. Dim 4 Oct 2015 - 17:35

Un peu d'inspiration ?

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Message par Numero6 Dim 4 Oct 2015 - 23:15

Centaure Z'ailée a écrit:Un peu d'inspiration ?


Si j'avais un moment de libre, je crois que je le consacrerais à gifler Bernard Friot d'une main et à lui tordre les roubignoles de l'autre pour lui intimer l'ordre de fermer sa gueule à tout jamais.

Il me rappelle mon enculé de prof d'histoire-géo, marxiste rouquin et barbu de merde, qui nous faisait le coup habituel de la richesse qui ne peut naitre qu'à la sueur du front des travailleurs, youcaïdi, youcaïda. Ce fils de pute n'a jamais su m'expliquer pourquoi les patrons se faisaient chier à acheter des machines qui remplaçaient plusieurs ouvriers. Je me souviens que le type planait à trois milles parce qu'il avait publié un article dans Le Monde peu de temps avant. Elle était pourtant pas bien perverse ma question, c'était une vraie question : pourquoi acheter des machines couteuses si seul le jus de biceps peut dégager de la richesse ? Ils sont cons à ce point-là les patrons ?

Ce prolétariat intellectuel donneur de leçon me flanque la gerbe. Il ne connaisse rien à rien et continue à taper du poing sur la table pour imposer les deux ou trois notions qu'ils ont retenues d'un extrait du Reader Digest consacré au Capital.

Ces séniles sentencieux n'ont pas le plus petit bout d'idée valable, ce qui les oblige à sanctifier le peu qu'ils savent. Et à mentir comme tous les crétins arrogants. Oser dire " et c'est pour ça que le public coutera toujours moins cher que le privé ", c'est tellement débile que je propose de placer tous ces cons arrogants dans un coffre scellé et de les jeter dans le Léman, faut nourrir les poissons certes, mais je craindrais de les empoisonner.

Pendant que tous ces crétins nous pondent le remake de oui-oui chez les soviets, les Credit Default Swap nous amènent à la catastrophe, les bourses du monde entier sont en train de plonger, les banques centrales ne contrôlent plus rien, nos gouvernements ont pondu (sans aucun écho dans aucun média) les lois qui vont leur permettre de saisir les assurances-vie, et même les comptes bancaires des particuliers, comme à Chypre. C'est pas pour demain, c'est fait, c'est voté.
Plusieurs conseils généraux sont en faillite, le paiement des RSA reste une énigme pour l'année 2016.
Les prélèvements fiscaux sont au plafond. Ils viennent de multiplier les taxes foncières de plus de 150 % (150 % !!!!) sur les terrains constructibles non bâtis. Vous avez remarquez que le prix de l'essence à la pompe est resté stable alors que le baril de pétrole est passé sous la barre des 40 dollars ?

On est dans une merde noire, et quand on va plonger, la seule chose à prévoir sera de respirer avec parcimonie.

Je viens de discuter avec deux responsables dans deux banques différentes. Les deux attendent avec sérénité un changement radical du modèle économique mondiale, l'actuel ne peut que s'écrouler. Les banques françaises sont au bord de la faillite, Société Générale en tête (ils viennent d'annoncer la fermeture de 20 % de leurs agences, y parait que c'est parce que les gens utilisent surtout leurs CB !). Il est question que les États-Unis dézinguent eux-mêmes le dollar pour éponger leur dette, la Chine et la Russie achètent de l'or à tours de bras.
En France, sans que personne ne moufte, le gouvernement socialiste a rendu les mouvements d'argent quasiment impossible. Pas de paiement en espèce au-delà de 1000 euros, les banques imposent de fournir des renseignements dés que les sommes dépassent trois milles euros, votre carte de crédit sera invalidée en cas d'utilisation à l'étranger si vous ne prévenez pas la banque de votre voyage.

Vous comprenez, les 48 milliards d'euro que les grecs ont sortis des banques avant la crise de juillet, ils ont retenu la leçon, ils vont tout faire pour interdire ou fortement limiter les virements.
Ils veulent pouvoir vous obliger à laisser votre pognon disponible dans les banques quand ils auront besoin de le prendre.
Ça va faire très, très, très mal.

Dans ce maelstrom financier, de pseudo-marxistes et de vrais crétins continuent avec leur putain de théorie du Capital, que c'est pas bien du tout que celui qui investit gagne de l'argent sans transpirer, spoliant le travailleur fier et orgueilleux. Mais je rêve, mais tuez les tous, pas besoin de signes de reconnaissance.
La planche à billets entamée par la Fed aux états-unis (le quatrième QE ne devrait pas tarder), au Japon (ils en sont déjà au 11°), en Europe (premier QE de la BCE en janvier 2015) sont censés relancer l'économie. En pratique ils ne font que gonfler à des niveaux stratosphériques les richesses d'une toute petite minorité, et favorise grandement le chômage.
Normalement, quand vous multipliez le nombre de billets d'une monnaie, la valeur de cette monnaie baisse, il faut plus de roupies pour acheter sa baguette. Et ben même pas, l'économie va tellement mal qu'ils ne parviennent pas à obtenir la moindre inflation.
Et pendant ce temps-là, d'obscures crétins se pensent précieux en nous refaisant le coup du gentil nouvrier et du méchant patron.

L'absurdité des montages financiers actuels est tel que j'ai renoncé à en donner des exemples. C'est tellement n'importe quoi, tout ressemble à des systèmes de Ponzi, les dettes deviennent des valeurs monnayables, c'est tellement énorme qu'ils ne risquent absolument rien, personne ne peut croire un truc pareil. Personne ne peut accepter de croire que l'économie mondiale puisse reposer sur des montages aussi dangereux, aussi fictifs, notamment pour l'emploi.

Et pendant ce temps-là, ces crétins nous rejouent le travailleur-travailleuse de la mère Arlette. Mais c'est cent fois plus monstrueux que ça, quand ça va péter, on sera en plein cyclone, la merde qui tombe dans le ventilateur.

Et tout ça pour quoi ? Pour permettre à une minuscule minorité de se gaver ! Une ploutocratie qui n'en a rien à foutre de nos gueules.

Et l'autre bouffon qui fait la roue avec son revenu à vie ! Dans ces cas-là je suis pour l'euthanasie sélective, ces gens-là ne devraient pas pouvoir se reproduire. Ils endorment le populo, ils nous font croire qu'on va être payé à rien foutre, sombres vermisseaux malsains, pendant que les états et les financiers lorgnent sur les assurances-vie des particuliers et les caisses de retraite pour régler le problème de la dette abyssale des états.

L'argent au niveau planétaire est comme une vague qui se déplace en fonction des profits possibles, dés que la case profitable est remplie l'argent doit chercher une autre niche, au niveau financier cette vague contourne la planète en quelques secondes. Le Trading Haute Fréquence permet à des serveurs, capables de lancer plusieurs millions d'ordres d'achat à la seconde, de vous niquer la gueule dés que vous tentez d'acheter des actions, vous n'avez pas fini de cliquer sur votre ordre d'achat que déjà les serveurs ont fait monter les cours, puis vous revendent les actions qu'ils viennent à peine d'acquérir.
C'est du vol, c'est du racket, et c'est légal.

Depuis le lycée je n'avais toujours pas digéré ce petit regard hautain du rouquin marxiste, profitant de son autorité de prof de collège pour mépriser une vraie bonne question à l'aide une idéologie digne de figurer au panthéon des plus immenses crétineries humaines, juste derrière la psychanalyse. Je viens de lui botter le cul à titre posthume. Putain, y en a qui font encore semblant de croire que la marxisme signifie quoi que ce soit dans ce monde de barges, dont les règles changent à la vitesse de la technologie numérique.

Goldmann Sachs contre les aciéries de Wendel, les bombes à fragmentation contre les arbalètes. Wake up, bitch, Times are changing.
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Message par //ha!ha! Dim 4 Oct 2015 - 23:22

Numero6 a écrit:c'était une vraie question : pourquoi acheter des machines couteuses si seul le jus de biceps peut dégager de la richesse ? Ils sont cons à ce point-là les patrons ?
Étrange qu'il ne t'ai pas répondu.
Pour les marxistes, me semble que c'est une sombre histoire de temps de travail socialement nécessaire - entrainant une augmentation du capital fixe et une baisse tendancielle du taux de profit. Un truc dans l'genre.
M'enfin, mes souvenirs de tout ça datent.
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Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 23:47

Le but de l'automatisation de la production c'est avant tout de baisser les coût de revient, donc le prix.
Ce que le consommateur final pourra apprécier (surtout s'il vient de perdre son emploi à cause de l'automatisation).
Et si au passage on se fait une belle marge, le prix de la machine aura vite fait d'être amorti !

Cela dit, je discutais avec ma libraire franchement plus toute jeune. Je lui demandais pourquoi elle avait décidé de mettre sa librairie en franchise fnac.
Ça lui donne accès à une clientèle plus large (elle s'est mise à la vente high tech). Mais bon, les temps sont durs, elle gagne 1 euros sur le relais colis.
C'est la faute à internet. Ben c'est certain que le canal de distribution préféré par les consommateurs aujourd'hui c'est internet. On clique tranquilou chez soi et on a dans sa boite aux lettres le livre désiré.

Ça tue le petit commerce me dit-elle.
Je suis d'accord, mais ceux qui savent surfer sur la vague s'en sortiront. Les avant gardistes devant et les râleurs tradditionnalistes tout derrière (dtc dirait Silent Laughing)

Sinon tu vas bien ?


Dernière édition par Parisette le Dim 4 Oct 2015 - 23:52, édité 2 fois

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Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 23:51

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Message par 'C.Z. Lun 5 Oct 2015 - 0:31

Je savais bien que ça te réveillerait Battement de cils
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Message par Numero6 Mar 6 Oct 2015 - 12:06

Dans un article qui tente d'affiner la limite entre un comportement inhabituel et un délire, il y avait ça :

Pour qu'une pensée soit qualifiée de délire, il faut que certains critères soient réunis :

  - le fait d'être sûr de cette croyance tenue avec une conviction absolue ;
  - le fait que la croyance ne puisse pas être changée par des contre arguments convaincants ou par la preuve du contraire ;
  - la fausseté ou l'impossibilité de la croyance.



Et là, moi je dis : gaffe, les filles, on nous observe.   affraid affraid affraid
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Message par Pola Mar 6 Oct 2015 - 12:31

un comportement inhabituel ?

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Message par Numero6 Mar 6 Oct 2015 - 13:09

Pola a écrit:un comportement inhabituel ?

Ici, Radio-Londres, un comportement inhabituel, je répète, un comportement inhabituel. Les pétunias sont verts, je répète, les pétunias sont verts.

Et maintenant un peu de musique.
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Message par Invité Mar 6 Oct 2015 - 13:18

Ici Vichy, le Maréchal boit de la bière chaude, je répète, le Maréchal boit de la bière chaude.
Les cyprès sont couchés, je répète, les cyprès sont couchés.

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Message par Invité Mar 6 Oct 2015 - 13:18


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Message par Numero6 Mar 6 Oct 2015 - 13:20

Mah non, je voulais me servir d'un excellent article sur la nocivité du dépistage systématique du cancer du sein pour tracer tous les a priori, les réactions instinctives, les sous-jacents, les protections grégaires.
J'aurais bien aimé être en mesure de prévoir et d'expliciter les différentes réactions de rejet, d'en démonter les mécanismes, juste pour l'exercice.

Et je me suis rendu compte que la tache était démesurée, à moins de déposer ma crotte et de vous laisser vous débrouiller.

En lisant les critères du délire, j'ai constaté qu'ils résumaient parfaitement les réactions probables, parce que la plupart des gens pensent sans le savoir avec des croyances, des instincts gravés dans le cerveau reptilien, des réactions de défense grégaire, tout un champ étendu d'affirmations péremptoires qui se résume à "touche pas au grisbi, salope" ici renommé "je ne peux pas te laisser dire ça !"

Alors j'ai pris la sage résolution de ne pas me faire chier.


Et je vous laisse vous débrouiller à réfléchir par vous-mêmes avec cette brochure en PDF.

http://cancer-rose.fr/wp-content/uploads/2015/09/Cancer-Rose_16p.pdf
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Message par nikko76 Mar 6 Oct 2015 - 13:32

"Parce qu'en l'écoutant, le discours qui se prétendait scientifique est digne d'une mémère constipée en attente pré-orgasmique du doigt qui va accoucher son fécalome"

c'est con, mais j'adore. Surtout travaillant en ehpad.....

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Message par Invité Mar 6 Oct 2015 - 14:05

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Toujours laisser penser aux hommes qu'on pensait pas déjà à ce qu'il vienne de penser Wink

(octobre dans le cul ou la tête dans le rose, tu penseras à fermer la porte des toilettes et à rabaisser la cuvette Smile)

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Message par Pola Mar 6 Oct 2015 - 14:12

J'ai longtemps pensé que le morse était un animal...

-------

https://www.zebrascrossing.net/viewtopic.forum?t=24116

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