""Je ne t'apprécie pas", on l'a dit, on nous l'a dit"

Merci !!!





Bon dommage elle est pas de moi, snif !
J'en posterai des à moi quand j'en aurai des bien   
Et en attendant un bisou Calif

Tiens mais, où avais-je la tête ?... A tout' là où tu sais !  

licorneau a écrit: Au lieu de dire " vas te faire enc.... chez les grecs, ça te fera du bien".
Dire: je te souhaite de bonne vacances dans le Péloponnèse, n'oublie pas d'adopter les us et coutume locales, tu apprécieras.

Dans les deux cas, le message passe. Il passe même plus violemment dans le deuxième, à l'insulte s'ajoutant l'ironie

Tu peux préciser "insulte" et "ironie" stp?

Mégalopin a écrit:

licorneau a écrit: Au lieu de dire " vas te faire enc.... chez les grecs, ça te fera du bien".
Dire: je te souhaite de bonne vacances dans le Péloponnèse, n'oublie pas d'adopter les us et coutume locales, tu apprécieras.

Dans les deux cas, le message passe. Il passe même plus violemment dans le deuxième, à l'insulte s'ajoutant l'ironie

Tu peux préciser "insulte" et "ironie" stp?

J'appellerais ça la vaseline...

J'espère n'avoir blessé personne.

si
aï !   

J'ai mis ma grossièreté sous spoiler.
Je crois qu'il pouvait y avoir matière à dire " Je ne t'aime pas " mais j'ai écouté et reçu un "non".

Alors je dis un merci de m'avoir répondu, car maintenant, je sais ce que j'ai dit, et correction est apportée.

Mais si on t'aime Licorneau   

Ouais licorneau, tu déchires !

Licorneau a écrit:J'ai mis ma grossièreté sous spoiler.
Je crois qu'il pouvait y avoir matière à dire " Je ne t'aime pas " mais j'ai écouté et reçu un "non".

Alors je dis un merci de m'avoir répondu, car maintenant, je sais ce que j'ai dit, et correction est apportée.

Je ne comprends plus rien.

Enfin moi j'avais compris que
- tu recevais un message d'une personne,
- que tu avais envie de lui dire "je ne t'aime pas" mais que tu déviais en oui lançant ta phrase qui déchire

Jusque là tout allait bien.
Je ne comprends pas pourquoi ta dernière remarque sur les réponses de nous, ce que tu as dit, et la correction apportée...

Pour moi les demandes de précision de Mégalopoin sur insulte et ironie sont de l'humour, et portent uniquement sur la forme.
Pour moi le Namého appelle vaseline les deux : entourlouper l'interlocuteur en ne lui disant pas clairement "je ne t'aime pas", ET les questions sur l'insulte et l'ironie. Une crème transparente qui ne cache pas le "je ne t'aime pas" sous-entendu"

Me trompai-je ?

jamais pour ma part... enfin, j'essaie souvent de montrer rapidement si j'apprécie quelqu'un ou pas, même si je suis plus pondérée, maintenant mais au moins comme ça, pas de quiproquo et j'attends aussi de l'honnêteté de la part de l'autre...

j'ai dit une fois, lors d'une séance professionnelle qui partait un peu en cacahuète à cause d'une hystérique faisant des remarques déplacées:
"je ne t'apprécie pas et je crois que tu le sais, mais je suis capable de laisser mes sentiments personnels de côté et de travailler avec n'importe qui de bonne volonté; est-ce qu'on peut revenir au sujet stp ?"
elle, qui "aime tout le monde" et qui croit que logiquement tout le monde va l'aimer en retour, ne l'a pas supporté.

comme disait Catherine Deneuve "les gens qui aiment tout le monde ne m'intéressent pas".

Je l'ai fait aussi Kass mais en disant je crois que nous sommes capable de laisser nos sentiments personnels de côté. C'est achement plus diplomatique  

Kass, Aqua, ouaw, j'aimerais savoir faire comme vous. Je trouve que c'est excellent. Ca permet de recentrer les choses, et en effet de séparer l'affect du reste...

Petite question : comment peut réagir l'autre ? Je veux dire mettons que ce soit à moi que vous ayez dit cela. Ai-je une possibilité de rebondir positivement ou suis-je "cassée" par vous devant tout le monde...

L'autre peut réagir comme il veut Ise... C'est bien le problème dès qu'il y a un Autre 

Ceci dit en incluant l'autre dans la démarche et en le plaçant au même niveau que toi (je crois que nous sommes suffisamment) tu lui offres la possibilité de réagir positivement. Après qu'il choisisse de saisir la perche ou pas ne dépend plus de toi ; ce sont les risques du métier.

Le nombre de fois qu'on m'a dit que l'on ne m'aimait pas... mais pas toujours directement, seulement il y a des signes qui ne trompent pas. Autrement, je n'ai jamais dit à quelqu'un que je ne l'aimais pas tout simplement car je doute qu'on puisse aimer une personne que l'on ne connait pas vraiment, à la limite je pourrais employer "je ne t'apprécie pas". Cependant, les personnes avec qui je ne me sens pas à mon aise j'évite tout simplement de les fréquenter, voilà.

ah si en y réfléchissant, je l'ai plus ou moins dit à des malades psychiques qui m'avaient fait des coups/font des coups aux gens... ce sont souvent des personnes qui arrivent moins bien à voir qu'on ne les aime pas, qui ont des problèmes de limites et aussi besoin d'être aimés paradoxalement... les non malades qui font des coups, j'essaie de m'en éloigner sans rien dire, mais souvent au prix de la perte d'une bonne partie des "amis" qu'on avait en commun...

je crois qu'on n'a jamais osé venir me le dire en fait (ou alors je suis vraiment adorable mdr:) et sinon je préfère dire un : nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde on peut pas plaire à tout le monde ni aimer tout le monde

Je ne l'ai jamais dit, on ne me l'a jamais dit, mais je crois que les gens que je n'apprécie pas, dans les différents groupes que je fréquente, le savent très bien ! ^^ Cela n'empêche pas de rester en bonne entente dans la mesure où l'on est obligés de se côtoyer.

Ma sœur par contre l'a déjà dit, sans se gêner le moins du monde : c'était au lycée, elle faisait partie d'un groupe où il n'y avait en fait qu'une ou deux personnes qu'elle appréciait, et une en particulier qu'elle ne pouvait pas supporter. Un jour où ma sœur faisait encore une tête bizarre à l'une des absurdités dite par cette fille, la fille en question la regarde et lui dit : "Tu ne m'aimes pas, n'est-ce pas ?" Ma sœur : "Non, je te trouve bête." L'autre : "Moi non plus, je t'aime pas." Ma sœur, en haussant les épaules : "Ah, tant mieux." Le tout très calmement, au milieu des autres, petite parenthèse dans la conversation, rien n'a changé par la suite dans le groupe et elles ne se sont jamais disputées (ni avant ni après).
J'étais là et j'étais bluffée, j'aurais jamais osé !

Ca m'énerve boudu que ça m'énerve : je "suis" ce fil et je ne reçois pas d'alerte aux nouveaux posts... Bref

Chat Bleu, ouaw, bluffée aussi, quelle maturité... Elles ont tout compris. Le sentir et d'un. Eventuellement besoin de confirmation, et de deux. Pas d'éclat. Superbe... Soupir d'envie   

Isis75 si tu nous lis toujours : comment on reconnaît un malade d'un pas malade ? Moi je ne sais pas...

un malade va faire des coups sans vraiment le calculer (cela part plus d'actes impulsifs), contrairement aux manipulateurs/trices... un malade ne va pas essayer de pourrir votre réputation ou monter les gens contre vous. Après on m'a dit qu'il y avait des cas de malades très manipulateurs, mais les psy ne sont pas d'accord entre eux...

Des malades manipulateurs, je confirme, je connais. Je pense que ça doit être ni plus ni moins fréquent chez les malades que chez les autres, donc il y a des gens à la fois manipulateurs et malades, et ils sont d'autant plus manipulateurs quand ils sont psychotiques car leurs hallucinations (qu'ils croient dur comme fer) les persuadent de leur bon droit et les encouragent à faire pire encore. C'est un cercle vicieux.
Je ne sais pas si mon paragraphe a été très clair, on dirait que j'ai écrit une espèce de gloubi-boulga...

Yep, je connais aussi au moins un malade manipulateur
Mais, scuse Tête d'ampoule, ce n'est pas à cause d'hallucinations, que cette personne se croit dans son bon droit.
Je dis ca parce que cette personne ne souffre d'aucune hallucination  

Je pense que dans les malades manipulateurs, il y a aussi plusieurs couches   
En tout cas, c'est flippant   

Je ne disais pas ça, je dis juste que les hallucinations aggravent le problème, et mettent la personne encore plus à côté de la plaque qu'elle ne l'était déjà...

Ah ok !
Ah voui je suis entièrement d'accord avec toi   

Désolée de mal m'exprimer, je pense qu'il est temps que j'aille me coucher   

Oh t'inquiètes ! Je suis la reine de l'incompréhension et de la mauvaise facon de s'exprimer
Bonne nuit

Bonjour !   

Désolée pour le retard encore une fois...

Isis75 a écrit:un malade va faire des coups sans vraiment le calculer (cela part plus d'actes impulsifs), contrairement aux manipulateurs/trices... un malade ne va pas essayer de pourrir votre réputation ou monter les gens contre vous. Après on m'a dit qu'il y avait des cas de malades très manipulateurs, mais les psy ne sont pas d'accord entre eux...

Oulalalala
Quand tu parles de malades tu penses à des maladies psy n'est-ce pas ? Personnellement je ne connais pas ces maladies. Aucune ! A part zèbre   
Du coup confronté à des marques d'inimitié je ne saurai pas discerner que ça peut venir d'une maladie psy...

Quant aux manipulateurs je serais tentée de les voir aussi comme des malades. C'est à dire qu'ils auraient un tour d'esprit qui les mène à agir ainsi. Je ne crois pas que ce soit "volontaire".

M'enfin je pars de loin... Je ne comprends pas la différence entre les tics et les tocs !!!

En écrivant cela je me rends compte que je ne cherche pas à approfondir ce qui peut amener les mots qui font mal, mais plutôt comment les gérer...

Tête d'Ampoule a écrit:il y a des gens à la fois manipulateurs et malades, et ils sont d'autant plus manipulateurs quand ils sont psychotiques car leurs hallucinations (qu'ils croient dur comme fer) les persuadent de leur bon droit et les encouragent à faire pire encore. C'est un cercle vicieux.

Oui j'ai eu l'occasion récemment de parler d'un manipulateur. Et ma soeur qui s'y connait (  ) m'a expliqué que quand un manipulateur raconte quelque chose, il y croit dur comme fer. Ca me paraît fou. Personnellement je ne peux affirmer que ce dont je suis sûre c'est à dire que je l'ai vérifié.

Par conséquent je vous remercie, grâce à votre participation je comprends plein de choses   

Dans mon expérience aussi c'est pareil, je ne suis jamais tombée sur un manipulateur qui ne croit pas à fond à ses délires. Leur conviction est aussi forte que celle d'un fanatique religieux. Je pense même que l'absence totale de capacité à la remise en question fait partie de leurs caractéristiques fondamentales.

Ise a écrit:Bonjour !

Je suis choquée !
Je viens d'apprendre qu'une de mes amies s'est entendu dire qu'on ne l'aimait pas

Je t'aime, tu m'aimes, il m'aime, elle m'aime, nous nous aimons...

Mais aller dire à quelqu'un "JE NE T'AIME PAS" je n'y aurais pas pensé.

Ca vous arrive ? Je veux dire... de le faire ? Ou qu'on vous le fasse ? En dehors des relations parents-enfants, en dehors des relations de couple. Je pense à des groupes plus ou moins larges comme le boulot, un groupe de théâtre...

Et pourtant la solution pour connaître le bonheur est d'aimer.

@ Tête d'Ampoule

Tu vois c'est ça qui ma paraît fou. Et écrivant "fou" je ne sais pas ce que ça veut dire...

Me suis crue folle si longtemps car je me tordais dans tous les sens pour arriver à coller au monde qui m'entourait. Evidemment je ne risquais pas d'y arriver, puisque les gens autour ont des maladies, ou sont manipulateurs, ou sont simplement "normaux", et ne comprennent pas qu'on se pose tant de questions !

Ca ma rappelle le WE il y a 10 jours dans ma belle-famille. Discussion générale à table. Avec des gens normaux. On va voter Europe. On lit ci on lit ça. Mais en fait il faut savoir que. Et puis aussi il faut être stratégique. Moi je pensais "tu m'étonnes que quand j'étais petite (jusqu'à il y a 2 ans !) je ne comprenais rien. Pour moi si tu choisissais d'être vert tu votais vert. Ben eux non. Capables de voter truc pour faire plus de voix et éviter que chose grimpe...   

Z'êtes sûrs que les zèbres c'est intelligent ?  

Je crois qu'on le devient en sachant QUI on est ET en comprenant COMMENT agissent les autres...

@ Okocim

Aaaaah si tu as déjà compris ça, t'as tout gagné   
Malheureusement j'ai l'impression que ce n'est pas si facile que cela d'arriver à ta conclusion. Tant parmi nous ont souffert et souffrent encore, et ont besoin de beaucoup de soins avant de pouvoir donner, que je crois   

Ise a écrit:@ Okocim

Aaaaah si tu as déjà compris ça, t'as tout gagné   
Malheureusement j'ai l'impression que ce n'est pas si facile que cela d'arriver à ta conclusion. Tant parmi nous ont souffert et souffrent encore, et ont besoin de beaucoup de soins avant de pouvoir donner, que je crois   

Merci Ise.

Aucune conclusion, c'est une évidence !
Cela crève les yeux. Réveillez vous les gens.
Mon empathie me fait avoir de la peine pour ceux qui refoulent ou refusent l'amour, les pauvres.

 

Okocim, même ta signature résume tout cela...

Au grand plaisir de lire tes posts   

Ise a écrit: 

Okocim, même ta signature résume tout cela...

Au grand plaisir de lire tes posts   

Merci beaucoup 

Quand j'apprécie pas quelqu'un, il me mange un joyeux :

Spoiler:

Quoi ? Au moins c'est clair.

Ise a écrit:@ Tête d'Ampoule

Tu vois c'est ça qui ma paraît fou. Et écrivant "fou" je ne sais pas ce que ça veut dire...

Me suis crue folle si longtemps car je me tordais dans tous les sens pour arriver à coller au monde qui m'entourait. Evidemment je ne risquais pas d'y arriver, puisque les gens autour ont des maladies, ou sont manipulateurs, ou sont simplement "normaux", et ne comprennent pas qu'on se pose tant de questions !

Je pense qu'on peut donner deux définitions au mot "fou", la seconde étant celle du fou sociétal, celui qui s'éloigne de la norme. Un fou n'est pas forcément un malade, c'est aussi celui qui a des systèmes de pensée et d'émotions tellement éloignés de la norme que celle-ci n'y voit aucune logique.
De fait j'assume ma folie sociétale, si quelqu'un me traite de folle je l'approuve et lui sors des blagues absolument énormes pour lui montrer à quel point je suis barje pour faire avorter son attaque avec humour. Le rire désarme souvent l'adversaire, surtout quand il s'agit d'auto-dérision, et désamorce la tentative d'agressivité.

"Je ne t'apprécie pas"... Faut-il le dire ou suffit-il de le faire comprendre? (Ce n'est pas une question rhétorique, c'est mon titre)

Du temps de ma folle jeunesse, j'en ai déjà parlé ici ou là, j'ai vécu en Bolivie parmi un groupe de Français et francophones de mon âge (25 à 35 ans). C'est grand, la Bolivie, mais c'est largement désertique, donc pratiquement tous les Français et francophones de Bolivie appartenaient ou au groupe des francophones de La Paz (QG: l'Alliance française de La Paz), ou au groupe des francophones de Cochabamba (QG: la maison du coopérant de l'Alliance française de Cochabamba et de son colocataire, un autre Français... moi). En plus, au maximum tous les quinze jours, ceux de La Paz partaient en week-end à Cochabamba, et le coup suivant c'était ceux de Cocha qui partaient à La Paz; dans les deux cas, on squattait chez ceux de l'autre groupe. Bref, nous étions tous copains comme cochons, nous faisions des teufs, nous nous refilions nos anciennes conquêtes, nous partagions les pots de moutarde Amora envoyés de la mère patrie... c'était un vrai groupe soudé, nous étions tous cul et chemise! Ah, jeunesse.   

Il est arrivé un nouveau couple de Français, appelons-les Théophraste et Gudule, qui bien sûr a tout de suite été adopté par la bande et a tout de suite adopté la bande, à une exception près: moi! Chaque fois que la teuf était n'importe où, j'étais invité comme d'hab', Théophraste et Gudule aussi; mais chaque fois que le nouveau couple organisait une teuf, tout le monde était invité sauf moi. Or comme Théophraste et Gudule étaient assez friqués, leur maison est très vite devenue le QG n° 1 bis de Cochabamba -- et du jour au lendemain je n'ai plus assisté qu'à une fête sur deux.

J'en ai été effroyablement vexé, mais je me suis drapé dans ma dignité et j'ai fermé ma gueule.

Pour me consoler un peu de ce semi-ostracisme, je suis allé passer quelque temps à La Paz, chez les copains francophones, avec qui j'ai fait la teuf, bu des coups, testé les anciennes conquêtes, etc. Puisque je vous dis qu'on était cul et chemise. Au point qu'un soir un des copains de La Paz me dit: "Alors, tu retournes samedi à Cochabamba? -- Hein? Pourquoi? -- Ben y a une teuf. -- Ah, j'étais pas au courant (intérieurement: et allez donc, encore une activité fractionnelle de Théophraste et Gudule). -- Pas au courant? Mais ça a lieu chez toi!"

Théophraste et Gudule avaient en effet profité de mon absence pour organiser une teuf dans le QG n° 1, chez mon colocataire et donc... chez moi, avec mes copains... et ils ne m'avaient pas invité!

Je suis devenu rouge vert bleu, j'ai fait la gueule je me suis drapé dans ma dignité, j'ai laissé la teuf avoir lieu pour pas casser l'ambiance, mais dès le lendemain j'ai passé un coup de bigo hystérique à mon coloc pour lui signifier que d'ores en avant Théophraste et Gudule étaient triquards chez moi, donc chez lui aussi, et que s'ils avaient le front de s'y pointer encore je les flanquerais immédiatement par la fenêtre nom de Dieu!

(ce qui ne leur aurait pas fait grand-mal: nous habitions au rez-de-chaussée)

Théophraste et Gudule, absolument sidérés quand on leur a rapporté la chose (parce qu'ils l'ont vite su par nos copains communs), m'ont demandé ce que je leur reprochais au juste. A quoi j'ai répondu avec le plus grand calme (et de la fumée qui me sortait par les oreilles) que vu qu'ils m'avaient donné toutes les raisons de ne pas les apprécier, en effet je ne les appréciais pas.

Eh bien, croyez-le si vous voulez, mais tous les copains m'ont rapporté qu'ils ont été sidérés de la violence de ma déclaration, que d'après eux c'était un affreux malentendu, que certes ils ne se sentaient pas beaucoup de points communs avec moi mais que jamais jamais jamais ils n'avaient eu l'intention de m'ostraciser, mais pas du tout, au contraire ils avaient profité de mon absence pour faire la fête chez mon coloc parce qu'ils auraient eu peur de me déranger si j'avais été là; mais que bien sûr je n'avais qu'à venir à cette fête comme d'ailleurs à toutes les autres si j'en avais envie, allons donc, on va pas l'empêcher d'entrer chez lui, enfin quoi il est fou ce mec.

Bon. Nous avons fini par conclure une paix de façade et à nous détester cordialement, c'est-à-dire qu'à chaque fête où nous nous croisions notre dialogue se limitait à bonsoir bonsoir et chacun vivait sa vie de son côté.

La morale de l'histoire... Ben j'en sais rien, en fait. Vous en pensez quoi, vous?  

Le vieux fil qui ressort de derrière les fagots   
Bonsoir Petitagore, j'adore les loooooooongs posts... le matin !
A très bientôt donc   

Terroriste...!!!   

Petitagore a écrit:La morale de l'histoire... Ben j'en sais rien, en fait. Vous en pensez quoi, vous?  

Ah !
Pas mieux mais quel suspens dans ton récit.
J'ai adoré   

A l'internat au lycée, nous étions dans des chambres de quatre, et nous n'avions pas le droit de changer de chambre. Il y avait une fille que je ne pouvais vraiment pas voir en peinture, et c'était réciproque. On a fini par se dire clairement "Tu ne m'aimes pas, je ne t'aime pas. C'est comme ça, et on va faire avec." Je pense que c'était la meilleure solution pour que les rapports de la chambrée ne dégénèrent pas, et ça permettait aussi aux deux autres filles de ne pas avoir à se positionner. Après, évidemment, il faut prendre sur soit, mais au moins les choses sont claires.

Helloooooooooo ! Good morning   

Ma réponse : 2%

Vos deux communautés machin chouette ça faisait une cinquantaine de personnes maxi, non ? Beh voilà TU étais le zèbre   

Après je vois trooooop bien la situation, pour l'avoir vécue professionnellement. Il y a grosso modo deux façons de voir la situation. Celle du rejeté et celle des rejetants. On croit voir un troupeau. Rejet de la différence. Je dirais que les plus virulents sont ceux qui ont le plus peur. Après il y a ceux qui suivent les virulents, capables d'actes encore plus durs, simplement parce qu'ils ont adopté un leader et le suivent corps et âme. Encore après il y a ceux qui voient tout et de peur de se brûler ne s'approchent pas. Enfin il y a ceux qui voient à peine ce qu'il se passe car ils sont dans leur monde.

LE zèbre rejeté il ne comprend pas
- il n'a rien fait qui mérite une punition quelconque, et surtout pas l'exclusion (ça correspond quand même à l'exil forcé : une des pires punitions à mon sens), donc injustice flagrante
- pourquoi personne ne prend sa défense face à cette injustice ?
- etc

C'est tout pour le moment   

Ise a écrit:Vos deux communautés machin chouette ça faisait une cinquantaine de personnes maxi, non ? Beh voilà TU étais le zèbre   

Oui, il y avait peut-être de ça: à certains (surtout les plus bas de plafond) je faisais plus l'effet d'un intello chiant que d'un boute-en-train.

Mais les intellos chiants ont le droit de vivre, bordel!   

Bah oui ils ont le droit de vivre, c'est évident ! C'est pour ça que finalement les super QI c'est un piège à c...
ON te donne un super cerveau, qui te donne un comportement chelou (ça c'est THE nouveau mot, à employer dans tous tes posts   ) et du coup tu es viré, et tu utilises tous tes neurones pour essayer de re-rentrer dans le troupeau par tous les moyens pfffffff

On n'est pas des zanimaux (ah bon ?)

Alors maintenant qu'on sait qu'on n'est pas les seuls à rencontrer ces difficultés, ben je trouve que le mieux c'est de ne pas se laisser bouffer inutilement... Alors le minimum syndical par rapport aux zautres. Et tous les neurones pour soi miam miam. De toutes manières ce serait donner de la confiture aux cochons, te bouffent nos pensées supérieurement fines et brillantes comme des marrons...   

Ise a écrit: Alors maintenant qu'on sait qu'on n'est pas les seuls à rencontrer ces difficultés, ben je trouve que le mieux c'est de ne pas se laisser bouffer inutilement... Alors le minimum syndical par rapport aux zautres. Et tous les neurones pour soi miam miam. De toutes manières ce serait donner de la confiture aux cochons, te bouffent nos pensées supérieurement fines et brillantes comme des marrons...   

Voilà qui résume bien la situation... moins on travaille, plus on travaille... mode économique pour les autres...c'est bien dit cela... c'est ce que je commence à arriver à faire... c'est marrant... il faut juste dire les évidences, alors qu'on s'épuise à essayer de comprendre leur fonctionnement et propos...  

.

Kharmit... Tu ne crois pas que ça arrive une fois, deux fois, mais trop souvent et rien qu'à toi... Normal de se poser des questions   

Franchement pourquoi TOI tu n'aurais pas le droit d'être INVITE, tu n'es pas digne qu'on utilise une goutte de salive pour te parler ?

EDIT : COUCOU ASPERGE   

.

Ah OK, je crois en effet que pour les ados, étudiants, c'est comme ça

Mais quand Petitagore y était, c'étaient pas mal de couples, des gens de 25 à 35 ans, et l'invitation était formulée aux autres, pas à lui, je le crois.

Comme tu peux le lire il y a eu plusieurs invit' sans lui.
Et le pot aux roses : en son absence, chez lui !

Tu vois ça me fait penser à ma belle-mère   
Il y aura E, et D. Moi ah ouaih ? Et A et C elles ne viennent pas ?
Elle si si évidemment...

Oui ben moi quand mon mari recevait une invit' par texto et qu'après il me disait on est invités je disais non TOI TU es invité, pas moi.

Je crois sincèrement qu'il y a dans ces "évidemment" une hiérarchisation. Blessante pour un zèbre.

Je suis si sensible à cela que j'arrive à l'excès inverse !!! Je vais en rajouter pour mettre à l'aise de parfaits inconnus, sans me préoccuper de ceux qui m'aiment et que j'aime... Mmmmmmmmmmmoui d'ailleurs tiens je vais faire attention à ça. Garder mon énergie AUSSI pour mes amours. Rhalala. Trouver le juste milieu   

.

.