Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs

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Message par filigrane Jeu 16 Mai 2013 - 11:11

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Message par dessein Jeu 16 Mai 2013 - 11:19

oui oui
tout ce que je dis est à prendre avec les pincettes
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Message par dessein Jeu 16 Mai 2013 - 11:26

je voulais rajouter aussi que quand j'ai été en demande de psy sans rien y connaitre on m'a filé un n° sur un post it (que j'ai gardé un an dans mon sac avant de m'en servir...)
à l'epoque je ne savia spas la diffrence entre psy... chologue, chiatre, therapeute et autre.
je suis tombée sur qq un qui n'en donnait pas (sauf ndélires en gros...) je ne sais pas mais je pense que chez qq un d'autre j'y aurai eu droit (et les aurait pris)

en effet on m'en a même proposé plus tard chez le generaliste les deux fois ou mes parents sont morts, alors que je gérais, en larmes certes mais en savant ce que je traversais.

je peux pleurer et être "calée" en même temps mais apparemment tous les medecins ne peuvent pas le concevoir.

attention au regard de l'autre.
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Message par filigrane Jeu 16 Mai 2013 - 13:50

La dépression et le chagrin, ce sont deux choses très différentes.

Mais c'est vrai que les généralistes ne sont pas toujours très bien formés, même si a priori des efforts sont faits.

Le regard de l'autre pour ceux qui prennent des anti-dépresseurs (ou d'autres psychotropes) n'est pas tendre, vaut mieux ne pas en parler.

Le regard de l'autre quand on détone un petit peu est rarement tendre de toute façon.

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Message par dessein Jeu 16 Mai 2013 - 13:52

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Message par dessein Ven 26 Juil 2013 - 13:19

http://www.drugwatch.com/ssri/suicide/

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/26/des-agents-commerciaux-de-gsk-auraient-ete-formes-pour-soudoyer-des-medecins_3454010_3234.html


Dernière édition par dessein le Sam 27 Juil 2013 - 22:11, édité 1 fois
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Message par dessein Ven 26 Juil 2013 - 13:22

FDA Changes on Antidepressant Labeling

1990

FDA considers risk of antidepressants increasing suicidality in public hearing, but does not find enough evidence to change labels.
1996

FDA researcher writes to Pfizer to note the increased frequency of reports of suicidality in young patients during Zoloft clinical trials.
October

2003

FDA warns doctors that studies cannot rule out increased suicidal thinking in children taking antidepressants.
December 2003

British drug regulators advise doctors not to use certain antidepressants in children.
Oct. 12,

2004

Former FDA chief safety investigator testifies even before Prozac, Paxil and Zoloft were on the U. S. market, he believed these drugs could cause mania, leading to violence.
Oct. 15

2004

FDA orders all manufacturers of antidepressant medications to add a black-box warning that they may increase suicidality in children and adolescents.
2005

FDA sends out a public health advisory, warning that all antidepressants increase suicidal behavior in adults and announcing that studies of the effects of antidepressants would be under review. FDA goes on to review 295 individual antidepressant trials of 77,000 adults with major depressive disorder. As a result, health care professionals are informed of risk of suicidality.
2006

FDA recommends that children should not take Zoloft, as it increases suicidal thinking or behavior in 1 out of 50 young patients. FDA advises doctors to observe pediatric patients taking antidepressants once a week, face to face.
2007

FDA adds to the black-box warning on certain antidepressants, cautioning that increased suicidal thoughts and behaviors are a possible side effect of the medications for adults ages 18-24 during initial treatment.
2010

A study of nine years of data, published in 2010, shows that the suicide risk is the same across SSRI drug types.
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Message par procrastinator Sam 17 Aoû 2013 - 18:43

Je ne sais pas encore si je suis zèbre, mais mon éventuelle zébritude a un rapport avec la "dépression" que je suis supposé traverser. Je m'explique.

Après des années passées à me lamenter auprès de mes rares proches, je me suis enfin décidé à sauter le pas. J'ai donc déballé mes problèmes existentiels à mon médecin généraliste. Diagnostic d'icelle : dépression grave. Traitement : Paroxétine 20mg, un comprimé par jour. C'était en décembre 2011.

Au début ce fut super : euphorie, la vie est belle, troulalaitou. Mais à l'époque, j'avais une tâche intéressante au boulot, et je débutais dans l'écriture, avec inscription sur un forum d'entraide, donc travail, échanges virtuels, rencontres IRL, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, youpi. Cela dura six mois environ. La question est : quel a été l'apport des différents ingrédients.

Puis le boulot devint pire qu'inintéressant (je dirais d'un intérêt négatif), un clash se produisit sur le forum avec surréaction de ma part (hypersensibilité sans doute), et mon euphorie laissa la place à un état stable pas très reluisant. Depuis lors j'ai l'impression que l'antidépresseur n'est qu'une béquille sans laquelle je tomberais : en effet, j'ai fait l'expérience de passer à demi-dose, afin à terme d'arrêter en douceur ; à chaque fois, la journée a été atroce, avec idées noires, voire pensées de suicide etc. Je suis repassé presto à dose pleine.

Bref, utiles ou pas, je ne saurais dire. Autre élément intéressant au dossier : dernièrement je suis parti rencontrer d'autres apprentis écrivains. Ce jour-là, changement dans ma routine, je me suis rendu compte le soir que j'avais oublié de prendre ma dose du matin. Pourtant la journée s'était très bien passée, avec juste un léger sentiment de tristesse dont je ne trouvais pas la cause sur le moment... distrait je suis, voire pire. Tout ça parce que je n'avais fait que papoter (et entendre papoter aussi) pendant des heures avec des personnes intéressantes dans une très bonne ambiance. J'ajoute que j'ai perdu mes lunettes de vue lors du voyage de retour, je n'arrive même pas à me rappeler des circonstances.

Pendant toute cette période de traitement, soit presque deux ans, je n'ai jamais eu d'arrêt de travail, ni de séjour en établissement. Et au final rien n'est résolu. Je demande donc à voir un psychiatre. J'obtiens un rendez-vous pour dans trois mois (le monde doit être plein de fous), et à la première visite, la psy me catalogue comme zèbre, et je repars avec le livre de Jeanne Siaud-Facchin... voilà pourquoi je suis sur ce forum, quelques détails se trouvent dans ma présentation.

Voilà ma contribution au sujet. Merci d'avoir lu ce pavé (regardez en dessous, je suis sûr que vous verrez la plage, c'est les vacances).
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Message par Invité Sam 17 Aoû 2013 - 18:46

Hé oui.... les AD ne règlent rien. J'en parlais avant-hier à un zèbre-ami à qui on vient d'en prescrire.

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Message par procrastinator Sam 17 Aoû 2013 - 19:02

Mary Poppins a écrit:Hé oui.... les AD ne règlent rien. J'en parlais avant-hier à un zèbre-ami à qui on vient d'en prescrire.
Je ne dirais pas ça, je pense qu'au début ils ont donné un petit coup de fouet à un organisme à plat.

Cela dit, si la "dépression" (je ne sais finalement pas si c'est est une, peut-être que la psy saura m'éclairer à ce sujet) est due au fait que je suis un zèbre qui s'ignorait, alors évidemment le traitement se déduit de lui-même. Je dirai même qu'il a commencé, je me sens beaucoup mieux, zèbre ou pas. Et je continue de prendre les comprimés.
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Message par Invité Sam 17 Aoû 2013 - 19:15

Oui, pour moi qui en ai pris aussi à une période dépressive, ça m'avait "lissée" et permis de passer le cap. Et j'avais eu bien du mal à arrêter. Les AD n'avait toutefois pas réglé mon problème qui étaient la rupture et pourquoi je me sentais détruite à ce point.

Pour mon ami, ils ne règleront rien car ils sont prescrits pour régler des problèmes dûs en grande partie à la zébritude et à une relation amoureuse dont elle n'a que le nom.

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Message par Lucile11 Jeu 22 Aoû 2013 - 20:17

Je prends un antidépresseur pour la première fois de ma vie (en plus des anxiolytiques). Ca a pour but de rééquilibrer mon psychisme et si ça me fait dormir, je l'accepte, car ça ne durera pas. En fait, je pense que je suis trop cérébrale (je raisonne trop) et que les émotions (l'hémisphère droit du cerveau) sont fragiles. J'imagine une balance : le raisonnement d'un côté qui pèse de tout son poids, et les émotions de l'autre côté qui font moins le poids ; elles sont donc plus fragiles et c'est pourquoi je suis hypersensible, hyperémotive.
Donc les antidépresseurs me font dormir (il faut choisir le bon antidépresseur, celui qui nous convient) et pour moi, cela donne "du poids" à la détente, au repos, qui je pense sont liés au cerveau droit, donc aux émotions.
Accepter non pas d'être shootée, mais d'être un peu plus endormie est un passage nécessaire pour se rééquilibrer et élever le niveau des émotions, du ressenti.
Sinon, quand le raisonnement est trop important (lourd sur la balance), les émotions ne font pas le poids (sur la balance) ; or, ce sont les émotions qui nous rendent heureux. Quand elles sont insuffisantes, on est triste, on s'ennuie, on se sent "coupé" de ses propres émotions, coupé de ses sentiments.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'ai constaté que les deux hémisphères du cerveau avaient besoin d'être équilibrés pour me permettre de trouver des idées. Je prends un exemple : je réfléchis sur une questions métaphysique, mais je suis stressée ; je ne fais que raisonner avec la logique. Comme je suis stressée, je suis fatiguée, mes émotions, mon ressenti sont insuffisants. Et bien, j'ai beau avoir la preuve par quatre que mon raisonnement est juste, je n'arrive pas à dire : c'est ça ! Il faut que je me calme, que je déstresse, pour que mes émotions, mon ressenti remontent que je RESSENTE ma réponse comme étant juste.
Les deux hémisphères du cerveau doivent travailler ensemble, dans mon cas, pour faire évoluer mon intelligence, pour trouver les solutions.

Lucile11

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