A la recherche d'Atoum

merci pour ce lien il decrit parfaitement la quête de........notre amour propre non trouvé.....ou non assumé

je ne demande pas a être adulée par des foules en délire juste à être comprise dans ma simplissime simplicité(pour moi!)
pas évident pour les gens normaux que je souffre pour ce qui ne les effleure même pas!
donc oui s'aimer à la place des autres semble être la solution depuis bien longtemps mais......je ne sais pas encore.....j'y travaille.......
en tout cas c'est un réel plaisir de partager avec toi qui semble avoir plus trouvé les clefs du bonheur que moi......
tu as le bon élan ,celui que j"ai dans mes bons jours 'trop rares à mon avis!
la desintegration positive de dabrowski est à mon avis ta meilleure alliée

elle l'est aussi pour moi depuis longtemps mais un peu plus lointaine ces derniers temps!
mes introspections m'ont beaucoup affaiblie mais en même temps beaucooup aidée

Oui Dabrowski m'a pas mal aidé aussi !!

C'est bien de se regarder jusqu'à ses fondements, même si cela ressemble à un plongée dans un grotte sans lumière

Je tenais à te dire un immense merci, et c'est peu dire... car grâce à toi, tes pensées, questionnements dignent d'un lama tibétain.... m'ont fait un bien fou, mon moral, aujourd'hui a été au beau fixe.... et ma cervelle a travaillé dans le bon sens....

De rien Lemniscate

Je voudras te dire une chose que je m'applique à penser vraiment :

Je ne peux être aimé qu'avec mes faiblesses et mes forces, mes peines et mes cris, mes douleurs et mes joies, mes blessures et mon expérience, mes différences et mes ressemblances, mes qualités et mes défauts, mes erreurs et ma contrition, mes excuses et mes départs qui sont souvent le signe d'une immense peine ...

Je le sais. Cela ne m'enlève alors rien que l'on me considère comme un âne ou un fou. J'ai été touché au plus profond de mes croyances, au plus profond de mes valeurs ... mais je comprend que d'autres puissent en avoir de différentes, et qu'ils n'aient pas su comment sont les miennes, comme je peux comprendre avoir touché aux leurs en ne sachant pas quelles elles étaient ...

Je sais qu'il faut se vivre, et laisser, à ceux qui la voient, une porte entrouverte, une porte de conciliation, un espace dans lequel nous pourrons mettre chose commune si le respect l'habite. Et je me satisfait de cela.

Je regarde justement le mentalist...sur la 1... hasard ou synchrnicité ?..lol

Pour moi je crois depuis longtemps que le hasard n'existe pas.... et que les évenements s'imbriquent tous, sans que l'on sache dans un premier temps pourquoi, mais au final, tout s'éclaire ....et s'explique.

Quelques vidéos de Deepak Chopra





et une suite de vidéos sur le pouvoir de la coïncidence :

https://www.youtube.com/watch?v=PmQGY3aMzS4&playnext=1&list=PLA05FE3D42486C76C&feature=results_main

Oui au final tout s’éclaire et s'explique. Je crois sincèrement que tout est là pour nous apprendre quelque chose, et que refuser de le comprendre c'est avoir à renouveler encore et encore l'expérience.

Chaque être sera confronté à des épreuves différentes, parce qu'à priori, il n'a pas le même chemin. Et chaque être peut être un vecteur d'apprentissage pour une autre, même si l'on croit qu'il ne nous a rien appris sur l'instant ...

Bonne série Lemniscate

Je me nourris de tout, j'explore les idées et le monde. J'expulse mon intolérance, celle qui m'a été léguée. Je vis et laisse vivre. J'expose ce que je crois savoir, ce que je crois connaitre, sans prétention, sans avidité, sans volonté de changer ceux qui ne me ressemblent pas.

Vouloir les changer serait à la fois douter de ce que j'ai construit ("ah, ils ne sont pas comme moi, alors je me trompe. Si je les amène à penser comme moi, j'existerai"), et "volonté" de mettre en déséquilibre ce qui tient les êtres en face. Pourquoi ferai-je cela ?

Je peux faire les deux

C'est aussi ma phylosophie de vie...
J'aime à prendre l'image du cheval et de son cavalier qui sautent un obstacle, le cavalier tombe... le but du jeu, c'est de remonter sur sa monture et d'essayer encore et encore jusqu'à franchir cet obstacle (épreuves ..)... sinon celui ci se fera de plus en plus haut, infranchissable... et on restera à terre. on dit bien, tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.

Faire les deux ? Les deux quoi ?

Regarder le mentaliste... et continuer à parler avec toi,.. lol....

Oui excuse moi, mais des fois j'écris en suivant le fil de ma pensée, et les autres ne comprennent pas forcément

Ah ok

Eh bien moi je vais me coucher et rêver. Bonne nuit !

Bonne nuit à toi....fais de beaux rêves...
A bientôt, c'était vraiment super ....
Bizzz

Tiens je viens de me réveiller. Une grande soif et l'impression que quelque chose a changé, et plutôt en bien

Je ne sais pas trop, quelque chose m'appelle ou m'annonce son retour. Je voulais poster ça, comme c'est; comme ça vient, sans réfléchir.

Allez, je refile au lit. Bonne nuit à tous

Je ne peux me retourner que vers moi si je ne comprends pas. Ou parce que je n'ai pas posé les bonnes questions pour savoir, ou parce que j'ai loupé des choses, ou parce que je vais dans une direction qui ne me convient pas.

Je crois que c'est un fonctionnement bien répandu ça. Et que maintenant que je le sais dans ma chair, il est l'occasion d'en parler.

c'est pas bon de reflechir avant de dormir......ça cause les insomnies mais je ne t'apprends rein!!!!lol

Je crois que si. Dès que j'ai compris quelque chose, je l'essaie.
Cela me réveille. J'aime à peser les choses, elles me permettent de mieux me sentir tu vois.

Je me souviens d'une citation de Confucius que j'apprécie "La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas". Je crois qu'arriver à reconnaitre ses propres dysfonctionnements est une preuve de force envers soi et une preuve d'humanité et d'humilité envers les autres.

Nous sommes tous soumis à l'erreur.

eh oui ce que nous sommes est le résultat de nos erreurs ou errances que l'on a appris a corriger,a comprendre,à apprivoiser!
se remettre en question perpetuellement ,je le crois est la clef de la sagesse et de l'humilité!apprendre de tout de ce qui aide a evoluer, surtout de ses erreurs est primordial!
tu es sur la bonne voie sans aucun doutes!

Tu sais, mumu ... il faut des déclencheurs externes pour se rendre compte de son état des fois. Et il faut arriver à faire la part de ce qui nous incombe comme erreur et de ce qui incombe à l'extérieur de soi. C'est vraiment ça la clé, la lucidité sur ce que l'on est !

Il n'est pas bien de se flageller pour rien, mais il faut savoir faire amende honorable quand il le faut. Pour soi. Pour l'autre. Sans espoir que cela soit compris ni admis, ni même cru. Pour l'exemple aussi. Simplement, sans fioriture, sans demande. Poser cela comme un constat et laisser faire. Continuer à vivre en essayant de ne pas reproduire les mêmes schémas, les mêmes incuries, les mêmes errements.

J'ai beaucoup appris ces derniers temps, beaucoup, vraiment beaucoup ...

Et je continue à réfléchir. Maintenant que j'ai un os à ronger, je ne vais pas le lâcher.

Tout ça est un problème du à l'incompréhension, au langage, à ce que l'on a cru en retenir en étant enfant aussi, entre le décalage entre ce que l'on saisissait des mots et ce que l'on voyait des situations. Comment demander à un enfant (comme celui que je fus) d'avoir le recul nécessaire à saisir les événements et, en même temps, lui asséner des conclusions qui vont se fixer en lui en opposition à ce qu'il constate lui-même. Quel déchirement cela représente-t-il !!! Quels doutes cela instille-t-il sur soi et sur l'autre !!! Quelles déformations cela engendre-t-il !!!

Ainsi, ce travail de réorganisation, de reprise en main de sa vie, j'en suis persuadé, ne peut se faire que si l'on accepte vraiment de laisser en arrière ces instants déchirants et de tenter par nous-même, pour nous mêmes, en se disant que ce que l'on vivra sera vraiment ce que l'on comprendra par en soi et que pour soi. Mais quel lâcher-prise cela demande !!! Aussi fort, aussi déchirant que fut le formatage originel !!!

Je ne peux décidément plus juger de l'autre, plus jamais, en ayant compris ça. Plus jamais !!!

Je sens que quelque chose de fort va arriver. Je ne sais pas ce que c'est mais je change. Je change ! Je mute. Je comprends, j'aspire !

Je n'arrive pas à dormir. C'est trop bouillant, trop surprenant. Comme un pirate devant un trésor qu'il aurait cherché depuis si longtemps, je danse la gigue.

Le ciel est découvert, la pluie a cessé, le temps s'est apaisé, tout est calme, et la sérénité est présente, comme un don, comme une libération de soi, comme une porte ouverte vers l'avancée. L'AVANCEE !!!! ENFIN !!!

ENFINNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!

Bonjour....
Tu changes tu mutes....tu transmutes.... comme le papillon qui sort de sa chrysalide.... SUPER.... ( c'est aussi mon but...à atteindre )
Bravo...

Yep

Je prend le risque de passer pour un imbécile, un entêté, un danseur qui ne sait ce qu'il veut, un idiot, un fou. Tant mieux. Je me libère et sait ce que je veux.

Il m'a fallu du temps, un demi siècle. Il n'est jamais trop tard pour dire ce que l'on est, le reconnaitre, l'assumer. Il n'est jamais trop tard pour se donner ce que l'on s'est refusé, pour donner la confiance, pour tendre son bras vers un inconnu. Un inconnu parce que l'on ne nous a jamais appris ...

J'y vais maintenant. Pleinement conscient. Et si cela échoue, eh bien ... au moins aurais-je essayé.

Tout ce que tu partages résonne tellement pour moi Neme6. Le cheminement, la compréhension qui émerge enfin et qui rend serein.
J'ai posté sur mon fil un texte auquel j'ai pensé irrésistiblement en te lisant...

Hello Mog*why !

Je viens de lire ce que tu as posté dur ton fil et cela m'a arraché des larmes !

Oui, tu vois, l'ex Mjöllnir avec son marteau est un humain au fond de lui. Un homme, parmi les autres ...
Quelqu'un qui enfin apprend à parler; à exprimer une langue qui nait au fond de lui. Qui sait dire peu ou prou ce qu'il ressent, à le poser simplement (ou tout du moins j'espère le savoir).

Regarde ... je dis "l'ex Mjöllnir" est un humain ... Je parle encore de moi comme d'un étranger, d'un autre en fait. Encore. Et c'est ce contre quoi je "lutte". Ou devrais-je plutôt dire que j'apprends à être moi en ne le faisant plus ?

Oui je chiale comme une madeleine. OUI ! Et alors (c'est à moi que je dis "et alors" ...) ?

Ce n'est pas sur le lait renversé que je verse ses larmes, c'est sur la douleur d'une renaissance, ce gant qui se retourne, l'intérieur comme collé à la peau. Une mue, un corps qui se desquame, un arrachement ...

Oui je crie, je tempête, je tourne et vire. Je me meurs pour mieux renaitre. J'accumule de la force pour déchirer enfin cette chrysalide qui m'emprisonne, qui me coupe le souffle, qui enserre ce "corps" qui a grandi, qui n'est plus à sa place ...

Je ne veux plus m'éloigner de moi, de ce dont j'ai besoin ! Il n'est en ce moment que constatation d'une état. Une pause salvatrice même en étant douloureuse. Les pierres sur le chemin, en quelque sorte, me font comprendre que mes pieds sont utiles, si la métaphore parle. Et, putain, je viens de prendre un bon coup sur les orteils !!!

Je mène ma route, je lis encore les traces de mes errances. Bien. Constat effectué. Et maintenant ?
Maintenant ? Mais agir, Mog*why ... agir ! Me vivre, posé. Attendre la graine semée en prenant le temps de faire autre chose en parallèle.

J'avance et ne cesserai d'avancer. Je créerai ce à quoi j'aspire. Je ne me laisserai plus déborder par moi-même.

Mog*why ... tu es toujours là quand il faut, pour me relancer dans la connaissance que j'ai à faire de moi. Je t'en remercie

+ 1 ,
pour ce qui est , que tes mots raisonnent en moi ( comme Mog...pardon pour le plagiat..)....
tout ce que tu dis me touchent...

L'image du papillon est omniprésente dans mes écrits. Je partage avec toi les étapes principales, comme un "résumé" improbable...

papillon:

Agir oui Neme6, et prendre le temps aussi... Je n'ai jamais douté de ton humanité

Comme quoi, ma chère Mog.... je te copie encore ... moi aussi, je suis fascinée par les papillons .....

Ce n'est pas du plagiat Lemniscate, mais un point commun
J'ai appris il y a très peu que "En Grec, le terme de psyché désigne tout à la fois l'âme humaine et le papillon.". Étonnant non ?
http://jardindemariposa.free.fr/index.php/symbolisme-du-papillon

Merci...Mog... et un point commun, en +, et un.... mais à mon avis il y en a plus....à creuser .... je ne te connais pas beaucoup.... mais je t' adore déjà...

Vivie...merci... magnifique.!!!

Bizzz les filles...

http://www.lepapillondelumiere.com/

J'ai "cassé" un silence ...
En désirant vraiment pouvoir dire ce que je contiens sans amertume ni rancœur, juste expliquer ce que j'ai ressenti et là où je me sens avoir loupé quelque chose.
Le silence voulu par l'Autre étant souhaité afin de garder une image positive.
Il me parait maintenant évident que le même principe guidait ces deux démarches : Ne pas laisser de traces noires supplémentaires, chaque mouvement étant inspiré par le vécu et l'expérience de chacun.

Je remercie l'Autre de son écoute, de m'avoir confié son ressenti, ses incompréhensions, ses peines, ses doutes, sa peur.
Je la remercie aussi d'avoir entendu les miens.

Ce fut une belle discussion, très belle, très profonde. Franche, droite, directe, vraie, dénuée de la moindre parcelle de mensonge. L'explication des fondamentaux fut faite de chaque coté dans une totale acceptation des différences et de ce qu'elles soulevaient.

Je ne peux qu'être satisfait de cela, de la clarté qui s'en dégage, de la pacification (ce que j'espère ressenti chez l'Autre également). Une position "assise" pour chacun en est sortie et c'est bien ! Très bien. Très sain.

Je garde une belle image des instants que nous avons partagés, en souhaitant (mais je sais qu'elle sait le faire et le chercher pour elle-même) qu'elle soit entourée de bonheur.

Merci Mog*why, Lemniscate, Vivie et mumu117 de venir peupler ces pages de votre présence

Vos mots, vos liens, votre chaleur me réconfortent dans les passages difficiles que je traverse vers moi.

Parfois la chaleur humaine passe par des canaux différents. Parfois les blessures sont touchées en toute innocence ...
Parfois encore, même si une énergie circule, ce n'est ni le lieu ni l'instant. Il est bien de l'admettre, d'en peser le poids, d'en apprendre quelque chose, par rapport à soi, par rapport à la vie, par rapport à nos souhaits, nos désirs, nos manques, nos abstractions ...

Je suis. Je continue ma route en votre compagnie, vers une destination que je ne connais pas mais dont je vais sans doute encore découvrir d'autres saveurs.

J'ai dit ce que j'avais à dire. Je vais prendre un peu de recul pour assimiler tout ça, toute expérience demandant à murir. Me mettre en silence quelque temps m'est nécessaire.

Je vous embrasse tous.

J'ai longtemps adoré cette chanson, elle me projette dans les rues de Paris, seule, rentrant le soir chez moi sans en avoir vraiment envie

Lyrics:

@Mag

Merci

Je ne sais pas et ne saurai jamais mentir sur ce que je ressens. Je ne sais pas et ne saurai jamais cacher mes errements. Je ne vois pas la vie autrement qu'en un passage, et ce passage me demande d'honorer la mémoire de ceux auxquels je voue un profond attachement. Ne pas honorer cela, pour moi, ne pas leur souhaiter le bonheur, serait renier mes sentiments, serait aussi me mentir, me voiler la face, me cacher derrière ce que d'autres font, l'expression d'un rejet, d'une dévalorisation, et je sais au travers de la discussion que je relevais comme VRAIE, que ce n'est pas le cas ni d'un bord ni de l'autre.

Ce qui se passe là, je ne le prend pas comme tel. Je le prend, même si cela me fait souffrir, comme un morceau de vie qui apporte un apprentissage.

Je garde toute mon estime à l'Autre, et mon affection qui vaut ce qu'elle vaut. C'est moi cela. En pleine connaissance de cause.

Je poursuis mon chemin. Tête haute parce que j'ai su me dire. Comme l'Autre peut aussi le faire parce qu'elle a su se dire. C'est beau !

@Vivie

Oui Vivie ! C'est aussi une de mes préférées. Je l'écoutais déjà jeune, à 18 ans et demi. Elle m'a accompagnée pendant deux ans, à la suite de la noyade de ma fiancée, et disait bien l'horreur dans laquelle je me trouvais. Elle est la compagne de mes peines, mais aussi un cher souvenir. Merci à toi de me la redonner en ces moments.

Je vais sortir avec des amis et amies. Nous allons certainement aller au restaurant, et écouter un concert de jazz près de la place des Halles.

Le temps est plus clément en ce moment. Il ne pleut pas. Autant en profiter un peu

Bonne soirée Neme6, profite bien de la douceur.

Bonne digestion.... Nem pas peur....

A la revoillure.... courage...

Je viens de découvrir ces derniers posts avec beaucoup d' émotions

Neme6 et les Filles : merci pour ce partage

Neme6 : je te souhaite un bel Envol !

Merci Basilice ta présence m'est chère ici.

Helllo Lemniscate. Pas loin, je suis allé manger japonais, et je te remercie pour ton indéfectible soutien

Hey Aérienne tu t'es posée là et tu es la bienvenue ! Merci pour ce mot, et heureux, vraiment, de t'avoir croisée.

Je continue mon travail sur moi.

Je replonge encore dans mon passé, me remémore mon enfance, cet espace où l'on a abusé physiquement de moi et ce rôle de "chef de famille" que j'ai du assumer après la séparation de mes parents, jusqu'à ce que je me décide à partir à 14 ans.

Je me souviens du poids de ma solitude, des questions lancinantes et à jamais irrésolues, de l'incompréhension, déjà, de ceux qui constataient mon fonctionnement intellectuel différent.

Je me dis que ce qui m'a manqué, c'est une mère à ce titre (J'ai classé mon père depuis longtemps, et me suis construit comme un homme sans lui).
Une mère disais-je, une épaule sur laquelle pleurer en confiance. Un symbole de douceur, de compréhension, de partage. Pas un symbole d'abus ... pas une torture de plus ...

Une ex-femme PN (depuis plus de vingt ans), des prises de médicaments pendant 11 ans pour lutter contre ma zébritude incomprise ... Que n'aurais-je donné pour trouver une épaule sur laquelle pleurer ne serait-ce qu'un instant, alors que j'ai du porter et porter encore ...

Alors ... pourquoi suis-je comme je suis ? Des traits abandonniques, c'est certain maintenant. Expliqués par mon passé ? Oui ! A soigner ? Bien évidemment !
Une relation à la femme qui n'est pas achevée ? Oui ! Un désir de prouver, de quelque manière que ce soit, mon amour ? Oui ! Une envie de possession ? Non ! Un énorme rejet du non-dit, du non respect de la parole ? Oui !!!
Une méfiance intrinsèquement liée à entreprendre une relation, accompagnée d'une folle envie de le faire ? Oui ! Une envie irrépressible d'offrir ce que l'on de m'a pas offert ? Oui !
Une envie de laisser toute liberté de choix à l'autre ? Oui ! Une envie d'être à pleine égalité ? Oui !
Un presque étouffement par mes sollicitations à aider, même lorsqu'on ne m'en adresse pas la demande ? Oui ! Une inondation par mes propositions de bouger, de faire, de voir ? Oui !
Une folle envie d'expliquer encore et encore tous mes comportements, le moindre de mes actes ? Oui ! Avec du retard et pas sur l'instant ? Oui !
Tout cela accompagné quelques fois d'une gigantesque impatience ? Oui ! Parfois d'un préjugé que l'autre comprend ce que j'ai traversé ? Oui !
Une méconnaissance de mes besoins ? Oui ! De mes limites ? Aussi ! Pour "enchanter" l'autre ? Oui ! Est-ce nécessaire, fondé ? Je ne le crois plus, je l'assimilerais bien plus à une inconnaissance de ma part.

Je me demande aussi si ce que je fais ne culpabilise par l'autre, rendant vaine la démonstration par la démonstration elle-même ...

Vous voyez, j'ai décidé de me mettre à nu. Complètement à nu. Impudeur ? Je ne le crois pas. Je penche plus vers le fait que j'ai à le poser, et que je ne le peux qu'en l'écrivant, en le "fixant" devant moi.

Pourquoi ici ? Parce que ce n'est ni pire ni meilleur qu'ailleurs. Parce que je n'ai plus peur d'une partie de moi qui de toute manière est là et y restera. Parce que je n'ai pas peur du regard des autres. Parce que j'ai décidé de présenter ce qui pourrait servir à ceux qui ont un chemin similaire. Parce que d'autres, comme Boris Cyrulnik (dans son livre "Sauves-toi, la vie t'appelle") parlent d'eux dans toute l'horreur de ce qu'ils ont vécu.

Je suis moi, dans ma pleine fragilité, dans mes immenses manques, dans mon incurie, dans ce que je n'ai pas eu la chance d'apprendre, de comprendre, de saisir. Je suis moi, en progression, en lucidité cultivée par envie à la fois que par dépit. Oui, par dépit aussi. Le mot est fort mais n'adresse pas quelque sentiment de jalousie que ce soit. Il souligne juste un manque, un vide de construction, quelque chose qui m'empêche sans doute de donner ce que je crois pouvoir (devoir ?) donner "sainement". De l'affection et de l'amour ...

Tableau idyllique n'est-ce pas ...

J'ai la tête qui tourne. Café, clope, café, clope ...

Insomnie. Écrire. Déshérence. Chagrin. Pleurs. Noyade.

Estomac en boule qui digère du sang ...

Voilà. Bonne nuit. A bientôt ... peut-être ...

Insomnie. Écrire. Déshérence. Chagrin. Pleurs. Noyade.

Estomac en boule qui digère du sang ...

Encore un matin blême. Encore un jour qui passera dans les limbes, mais qui apportera, cette fois, cette fois encore depuis presque dix jours, un éclairage nouveau sur ce que je suis.

Un jour nouveau. Un jour en balance entre l'autrefois et le futur. Un jour qui me dit d'être moi, de refuser de souffrir. Un jour qui me dit qu'avoir tenté est une leçon qui n'est, malgré la peine, quelque chose à ne pas refuser.

Un jour ... un jour supplémentaire de solitude, solitude que je n'aurais pas du casser ? Je ne sais pas si je suis fait pour vivre l'amour. Je ne sais pas si ma conception en est bonne, si mes attentes ne sont pas trop grandes à ce sujet.

Je me refusais auparavant à en parler. Je restais derrière mon mur de savoir, mon refuge intellectuel, mon incompréhension des rapports, cette opposition que je ressens souvent entre deux êtres me déchirant à chaque fois, ne serait-ce que quand je l'entrevois.

Je me suis ouvert pourtant. Par une aspiration subite, incontrôlée. Par attirance réelle : On dit que le cœur a des raisons que la raison ignore. C'est vrai !

Attirance réelle. Oui ... Sans doute une grande part de pitié, une reconnaissance d'un parallèle, mais aucun regard sur des incompatibilités d'éducation, de vie, de recherche ...

Je me suis noyé. Dans l'espérance pour l'espérance sans doute. Vainement. J'aspire à compléter, à apporter de différences pour "enrichir" le tout, mais tiens néanmoins à garder en commun des bases qui unissent dans un lien. Et là, je me suis trahi moi-même en ne me respectant pas.

J'apprends à me préserver à la fois que j'apprends à dire mes erreurs. Et j'apprends surtout à regarder qu'affirmer les miennes en vérité de ce que j'en sens, ouvre la portes aux critiques que l'on m'adresse. Que tout n'est pas bon à dire. Et que j'avais sans doute raison de rester seul, ne sachant pas m'ouvrir autrement que pleinement.

D'aucuns me disent que je devrais apprendre à dissimuler, à cultiver une part d'égoïsme plus "forte", à penser à moi dans une relation au lieu d'apporter ce que j'ai au "nous". Je vais y penser, y penser plus. Cela déchire quelque part ma conception (non pas fusionnelle mais de partage). Je ne peux pas facilement me résoudre à commencer à faire ce qu'il me semble ressembler à ce que j'ai vécu, une espèce d'autocentrisme satisfait.

J'ai parfois l'impression que l'autre cherche un "refuge" et que c'est cela qui l'attire. Que la frustration de ne pas trouver le but de la recherche blesse et qu'on le fait porter à l'autre. Quant à moi, je préfère partir, même si je suis déchiré et que mes mots sont forts (je sais m'en excuser) que de vivre dans un conflit d'intérêt dans lequel je ne trouve pas un équilibre partagé. Je n'aime pas imposer des contraintes fonctionnelles à l'autre, car je pars du principe que l'être en face est capable de comprendre qu'un partage, c'est la "perte" d'une partie de liberté individuelle pour en construire une plus grande à deux ...

C'est là que se replacent les constatations de mon précédent post. N'en fais-je pas trop ? N'ai-je pas trop d'exigences, de présence ? N'ai-je pas juste un rêve d'idéal inaccessible ?

Je ne sais pas. Je n'ai pas appris.

Café, clope, café, clope ...

Le sang qui coule de nouveau ...

Tout ça me dit vaguement quelque chose... je t'envoie un mot, dans la journée, quand je peux...

Bonne journée !

Coucou Nemesix,

Bien sûr que tu es fait pour l'amour !
Tu es un être humain, tu as un coeur, c'est palpable, pourquoi en serait-il autrement ?
Concernant tes questionnements, je te suggère de (re)lire le spoiler de Mog*why sur son fil, qui donne un certain nombre de pistes...
Tu as un profil de "soignant", or dans une relation amoureuse il n'est pas question de soigner l'autre.
Le soutenir, remplir la relation avec ce que l'on nourrit, pour soi d'abord et que l'on transmet oui.
Le soigner, non, c'est mission impossible.
Tu parles d'équilibre, c'est juste.
Se positionner en soignant dans la relation, c'est créer d'entrer de jeu un déséquilibre qui est bien difficile à rétablir.
Je fais une différence entre "prendre soin de" soi, de la relation, de l'autre (au sens bienveillance, apport) et "soigner".
Il appartient à chacun de se soigner, de le décider ou non.

Tu parles d'égoisme, il est effectivement essentiel à mes yeux.
L'égoisme essentiel, c'est de se recentrer sur soi autant de fois qu'une situation l'exige (on le sent en général, si pas avec la tête, au moins avec son corps).
Plutôt que de se demander "qu'est-ce que l'autre attend ? de quoi a-t-il besoin ?", il convient de se demander "qu'est-ce que je souhaite pour moi ? de quoi ai-je besoin ?" puis "est-ce possible d'être en relation avec l'autre qui a aussi des attentes et des besoins, peut-être différents de moi ?"
C'est cela le respect de soi et de fait, le respect de l'autre.
(Tiens, peut-être que je posterai quelque chose de moins "académique", de moins froid sur mon fil, pour l'expliquer.)

Je me sens maladroite dans mes mots, comme si je plaquais un discours, je propose plutôt que l'on continue à échanger.

Prends soin de ton estomac.

hello Basilice

Un profil de soignant ... je ne sais pas. J'ai trois enfants que j'ai du protéger un tant soit peu. J'ai du porter des choses bien avant qui m'ont demandé par essence de me préoccuper des autres en les faisant passer en tête, moi derrière. Et cela depuis tant de temps ...

Je sais que se soigner appartient à l'autre, je le fais de moi-même depuis tant de temps .... En ce sens, quand je parle, je ne donne que ma vue et pas d'obligation, surtout pas. Ce que je cherchais à exprimer, c'est l'expression de l'égoïsme forcené que j'ai vécu envers moi, le fait qu'on veuille me faire accepter à tout prix un comportement considéré comme une base, et que le fait que je le refuse passe comme un symbole d'abandon. Je pars donc, en souffrant, mais je pars.

Je fais donc ce que tu dis :

Plutôt que de se demander "qu'est-ce que l'autre attend ? de quoi a-t-il besoin ?", il convient de se demander "qu'est-ce que je souhaite pour moi ? de quoi ai-je besoin ?" puis "est-ce possible d'être en relation avec l'autre qui a aussi des attentes et des besoins, peut-être différents de moi ?"
C'est cela le respect de soi et de fait, le respect de l'autre.

Mais je dois avouer que j'ai ici fonctionné à l'inverse. C'est cela sans doute que je dois changer ...

Oui, je veux bien continuer à échanger avec toi

J'e n'ai jamais été un enfant ...
Je n'ai pu exprimer mes désirs ... ils ont toujours été niés, voire réprimés dans la violence ... je n'ai pas pu apprendre, pas eu de place pour le faire... voilà ce qui est ...
Penser à soi frisait le mal ...

Quand les deux parents se déchiraient et me déchiraient ... quand ma fiancée mourrait, quand chaque geste que je faisais pour moi se trouvait compromis ou dénié ... comment aurais-je pu croire qu'il fallait que je continue à penser à moi ?

J'ai donc essayé le contraire, penser aux autres ... et je suis retombé dans les mêmes effets ...

Je me demande comment j'ai pu faire pour rester ici-bas. Quelle est la force de ma résilience ...