Entre douance et haute société, voyage au fond de la folie

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En Psychanalyse Kleinienne, cela s'appelle la Position Schizo-Paranoïde.

Et votre délire en est la marque manifeste.

En neurobiologie/neuropsychologie vulgarisée, cela s'appellerait un Manque de Sécurité Affective Infantile.

Je ne pense pas en faire partie, ou en tout cas pas suffisamment pour être diagnostiqué ainsi, mais vous n'êtes pas la seule personne bloquée dans cette position, et qui y trouve une forme de jouissance, consciemment, ou inconsciemment.

Il y en a beaucoup qui travaillent pour les gouvernements nationaux et qui sont bloqué-e-s dans cette Position, oui je préfère la théorie psychanalytique kleinienne pour en parler, par exemple à la CIA, au FBI, à la NSA, ou plus près de chez nous à la DGSI, à la DGSE, ou au MI5, au MI6, etc.

Il est fortement probable que les personnes qui travaillent dans la Sécurité, ou la Justice, par exemples, ont une psychologie restée bloquée plus fortement que la moyenne de la population dans la Position Schizo-Paranoïde, autrement appelée Manque de Sécurité Affective Infantile.

Mais toutes les personnes qui y travaillent ne sont pas pour autant diagnostiquées paranoïaques ou schizophrènes, car toutes les personnes qui y travaillent n'ont pas leur psychologie suffisamment bloquée dans cette Position pour que cela soit considéré par les professionnels de la santé psychique comme pathologique, mais il y en a très certainement un nombre élevé, et cela peut devenir pathologique à tout instant, d'ailleurs.

C'est mon point de vue.

Merci de votre partage de délire vécu.

Pour terminer, si vous souhaitez dépasser ce blocage dans cette Position, il est manifestement nécessaire d'en Parler, de Symboliser ce Réel vécu insupportable au moment de l'enfance ou petite enfance.

Pour terminer, si vous souhaitez dépasser ce blocage dans cette Position, il est manifestement nécessaire d'en Parler, de Symboliser ce Réel vécu insupportable au moment de l'enfance ou petite enfance.

Et SURTOUT de continuer à prendre scrupuleusement tes antipsychotiques qui seuls te permettent d'éviter une nouvelle bouffée délirante aiguë qui peut mener à des passages à l'acte désastreux pour toi ou ton entourage.
La psychothérapie n'a JAMAIS guéri la schizophrénie. Elle peut aider à vivre avec, à l'accepter, favoriser la stricte observance de  son traitement en dépit des effets secondaires, etc. Mais en aucun cas elle ne peut réduire ses symptômes.

Bon courage. Cette maladie est une salope et le regard de la société sur les schizophrènes est empreint de jugement. C'est dégueulasse, la maladie mentale est une maladie comme une autre.

Une expérience personnelle, Confiteor ?

Pas faux.

Merci de ce partage, pertinent malgré sa colère, comme cela vous arrive presque à chaque fois, dans la pertinence comme dans la colère, de mon point de vue.

Oui, le traitement biochimique/psychopharmacologique est actuellement la seule façon connue de suffisamment réduire les symptômes pour vivre acceptablement en société, et de ne pas sombrer dans la démence.

Une fois n'est pas coutume, je suis pleinement en accord avec ce message de Confiteor.

Je ne suis pas exactement atteint par cette saleté de maladie, mais par une autre, assez proche, et quand je ne prends pas le traitement pour réduire les symptômes de la saleté qui m'affecte, je sombre.

Ceci étant dit, la psychothérapie et la psychanalyse ne font pas de mal, la plupart du temps, mais cela dépend avec qui.

Une expérience personnelle, Confiteor ?

Non pas du tout.
Des considérations générales de pur bon sens résultant de l'observation du monde tel qu'il est.

Et SURTOUT de continuer à prendre scrupuleusement tes antipsychotiques qui seuls te permettent d'éviter une nouvelle bouffée délirante aiguë qui peut mener à des passages à l'acte désastreux pour toi ou ton entourage.

Tous les schizophrènes ne fonctionnent pas de la même façon. Moi mon symptôme c'est que je rêve éveillé (la psychiatrie parle d'hallucinations). Je ne suis pas dangereux, comme la majorité des personnes touchées. Je parle et raisonne normalement (même mieux que la moyenne puisque j'ai été diagnostiqué surdoué).

Bien entendu, je prends mon traitement, mais c'est surtout pour éviter de rêver éveillé de nouveau. Je ne vais pas me transformer en un fou dangereux si je manque un traitement un jour. C'est la même chose pour la grande majorité des schizophrènes.

Oui, le traitement biochimique/psychopharmacologique est actuellement la seule façon connue de suffisamment réduire les symptômes pour vivre acceptablement en société, et de ne pas sombrer dans la démence.

Arrêtez de penser qu'on va sombrer dans la démence. Je connais bien la schizophrénie, et je connais des schizophrènes, c'est une maladie beaucoup moins dangereuse qu'on pourrait le penser. Pour la grande majorité, nous n'avons pas de retard mental, c'est juste qu'on a des hallucinations. Une fois qu'on sait que ces hallucinations ne sont pas vraies (avant je pensais que la mémoire me revenait suite à la prise forcée de GHB, d'autres pensent avoir des dons de prémonitions, etc.), on peut presque être considéré comme guéri (sauf qu'on continue de rêver éveillé, d'où le traitement qui fait arrêter ces hallucinations).

Un schizophrène n'est pas plus bête qu'un autre, c'est juste qu'il rêve le jour. Les non-schizophrènes rêvent la nuit, sont-ils fous pour autant ? Bien sûr que non. Pour moi, le plus important est de connaître la maladie.

Oh ! Un Phallus !

Le Principe de Plaisir a sa place dans les rêves pendant le sommeil, pas dans les rêves pendant l'éveil.

Si vous partez trop loin et trop longtemps dans le Principe de Plaisir, vous allez galérer, comme cela a très probablement déjà été le cas, pour revenir au Principe de Réalité.

Et cela n'a rien à voir avec l'Intellect, personne ne maîtrise les Principes psychiques, que ce soit avec la volonté, l'intellect, l'affect, ou quoi que ce soit.

Le rêve, la pensée, l'idée, l'hallucination, la vision,... c'est le Principe de Plaisir à l’œuvre.

Finalement, chaque personne sur cette planète a un fonctionnement qu'elle ne décide pas, ni par la volonté, ni par l'intellect, ni par l'affect, ni par quoi que ce soit.

Même après des dizaines d'années d'entraînement.

Mais avec l'entraînement, il y a quand même une certaine marge de manœuvre, comme avec les traitements biochimiques/psychopharmacologiques, pour ne pas partir dans le Principe de Plaisir trop loin ni trop longtemps.

J'ai repris le Phallus.

Promis, la prochaine fois j'essaierai de mettre des gants.

En tout cas, cet échange m'a permis de révéler une Vérité de la Psychanalyse qui m'était jusque là passée à côté, ou alors j'étais passé à côté d'elle, donc merci.