question stupide, l'angoisse ça se gere comment?

Rien ne marche tant que le sujet d'anxiété est là.

Je viens de survoler tout le topic, je suis étonné que le chlorure de magnésium n'ait pas été évoqué; c'est pourtant un B-A BA du dépressif.

Evidemment ça ne règle rien sur l'instant, les effets se font sentir au bout de 3 semaines environ. Penser aussi au chlorure de potassium de temps en temps, et une dose de vitamine D.

Spoiler:

En général, je sens ou je ne sens pas l'angoisse mais dans tout les cas je suis angoissé. Je me sens mieux quand je ressens physiquement l'angoisse, une sorte de souffle glacé dans la gorge, comme un rhume. Quand je la ressens physiquement, j'arrive mieux à m'en détacher, si je ne la ressens pas physiquement, je suis une larve.
Je me rend compte que par un processus mental automatisé, je me pose systématiquement dans une attitude de justification, comme si toutes les personnes posaient un regard inquisiteur à chaque moment. Cela peut créer un décalage car je peux vouloir et tenter de me justifier alors que les gens n'en n'ont rien à faire.
J'ai du mal à accepter cette angoisse, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de grande tristesse derrière, presque une envie de pleurer.

@thierry73
belle métaphore

Pour ne pas couler au milieu de l'océan, il ne sert à rien de nager, il faut faire la planche et observer, saisir chaque instant en se libérant de l'activité. Le nageur aura systématiquement le cul entre deux chaises en décidant de prendre une direction puisqu'il ne sait pas vers où il va. Il va dépenser une énergie considérable à nager et dès lors il ne peut pas s'observer.
Le "planchiste" se laisse porter en mesurant ses efforts et en restant réceptif à tout ce qui l'entoure. Les courants l'entraînent mais ça n'a aucune importance étant donné qu'il ne sait pas vers où il faut aller. Il est donc inutile d'y penser. Agir dans le non-agir revient donc à être inscrit dans le juste milieu.

cela me parle bien de faire la planche, tu pratiques en vrai ?

Le juste milieu consiste à ne pas devenir la décision..

Pas facile...c'est bien tout le problème de gérer mes émotions. Je me trouve embarquée dans un truc, que j'ai co décidé, et le retropédalage est difficile, je voudrais me détacher de la situation, mais du coup m'absenter dans mes pensées, ce qu'on me reprocherai

Va boxer !! donne tout

Moi, mes crises d'angoisse se déploient principalement la nuit à travers des mauvais rêves ; c'est à chaque fois une expérience extrêmement éprouvante parce qu'ils font appel à des douleurs du passé, des personnes que je déteste et caetera. Dans la journée, je me sens parfois oppressée ; j'éprouve des difficultés à respirer ; j'ai chaud. Le pire, il me semble, est que je bégaie ou je bafouille lorsque je dois parler à quelqu'un ! C'est humiliant. En ce moment, par exemple, je prépare mon séjour linguistique en Allemagne. Je suis si perfectionniste et rigoureuse que je me sens obligée de tout connaître de la ville dans laquelle je vivrai, les ressorts administratifs, j'en passe. On me conseille de lâcher prise et de me détendre mais je le ferais volontiers si je le pouvais! J'écris toutes les questions que je me pose, toutes les idées ; j'appelle même le secrétariat de l'organisme pour avoir des précision. C'est un fonctionnement qui m'éreinte parce que j'en use dans tous les domaines de mon existence!

Lorsque je sais exactement d'où vient l'angoisse, j'essaie de trouver une solution concrète, en écrivant un raisonnement, en cherchant sur internet, en en parlant avec d'autres, des qui sont plus terre à terre en qui j'ai confiance et qui me font redescendre sur terre.
Au quotidien, mon travail m'oblige à m'occuper des autres et de leurs besoins : c'est important, plus important sur l'instant que quoi que ce soit d'autre, et je ne pense plus au reste. Même si parfois cela me cause de nouvelles angoisses parce que je ne peux pas répondre à tous leurs besoins, il reste une grande ressource.
J'ai programmé une marche par semaine, dans le coin le plus sauvage à ma portée, et lorsque je sens que la tension monte j'en rajoute, parfois je vais même au travail à pieds. L'avantage de la marche, outre l'exercice physique, c'est qu'elle se fait dans la nature, à une vitesse suffisamment lente pour engranger des images, un rythme, une harmonie colorée, des espaces infinis et paisibles... Au début de la marche j'arrête pas de penser à ce qui m'angoisse sans pour autant trouver de solution, alors j'ai un baladeur où j'écoute des podcasts en choisissant les émissions où les gens parlent d'eux, de leurs idées ou activités qui leur procurent du plaisir. Par exemple, aujourd'hui j'ai écouté une chanteuse qui racontait son plaisir de chanter Lakmée. Au fil de la marche, à force de me plonger dans le paysage, souvent j'arrive à me passer du baladeur et écouter les bruits de la vie alentours.
J'utilise aussi les podcasts aussi pour m'endormir, avec un seul écouteur : j'ai aussi un dormeur à côté de moi. Avant je m'inventais un scénario, mais en ce moment ça ne marche pas. J'ai aussi utilisé la méditation, mais parfois mes pensées ne veulent plus s'arrêter malgré tout.
Et puis je peins et je fais du modelage, et lorsque je suis concentrée sur un problème plastique à résoudre, je suis complètement dedans, et souvent, sans m'en apercevoir, j'y place mes angoissent qui s'y perdent. Je ne m'en rends compte qu'une fois la peinture finie.
Ce que je n'ai toujours pas résolu et qui me mange mon énergie, ce sont mes réveils très tôt (4h du matin) sans pouvoir me rendormir. Si vous avez une piste ?

"La réflexion est anxiogène, l'action est anxiolytique"

tu peux :
- sortir, t'aérer la tête
- nager, courir
- boire un petit verre, ça détend
- trouver un hobby qui t'occupera l'esprit
- te lancer un défi et te défoncer pour atteindre le but

Tu ne peux pas :
- rester seul
- continuer à réfléchir

Tu as pensé que la cause d'une angoisse pouvait venir du fait que tu aies peur d'en avoir une ?
Cercle vicieux, hein ?!
et pourtant…

Tu joues à des jeux cons parce-qu'ils t'empêchent de penser. C'est une addiction comme une autre.

En dehors du magnésium, etc etc… (à faire !) essaie un truc :
As-tu un endroit où tu te sentes bien, en sécurité ? ça peut être n'importe où.
Prenons un exemple :
Imaginons que ce soit au pied d'un chêne.
Va au pied de ce chêne, regarde le, puis ferme les yeux, et imprègne toi de tout ce qu'il y a. Les odeurs, les sensations. Tout.
Respire à fond. Tu es en sécurité.

Prochaine crise d'angoisse : tu fermes les yeux et tu penses très fort à ce chêne, ta position au pied de ce chêne etc etc… et tu respires à fond. Pour retrouver ton sentiment de sécurité.

Trouve ton lieu de sécurité.

cours a shoppy !! achete des bieres avec le meilleur gout possible !! [édité par la modération = incitation à comportement dangereux] !! moi c'est ma technique !! sans rire. apres ma technique n'est valable que si t'as ni boulot ni vie peut être
sinon j'ai une variante !! rejoin la ligne de train a environ un km de la gare, et longe jusqu'en ville !  en plus d'être sûr de bien être décidé a rester sur terre, tu vas découvrir une tonne de graff sur les murs, dans les endroit les plus glauques qui soi : comme quoi compatriotes les graffeurs banlieusard semble autant connaitre une vie sombre

Ce qui marche à tous les coups dans mon cas en ce moment: la cohérence cardiaque
video de cohérence cardiaque
En 5 minutes, "le vide" est fait.
D'après ce que j'ai lu, le ralentissement volontaire de la respiration induit un effet cardiaque (le coeur se régule) et une baisse du taux de cortisol. Je ne sais plus quelle voie nerveuse est en cause, si c'est la (sympa ou la parasympa) thique.

Idéalement à refaire 3 fois par jour (matin, midi, soir).
J'aime bien la video là mais il y en a plein d'autres sur le web.

@plurebati
mon mari a le même problème de réveil au milieu de la nuit et ça lui passe après quelques jours de traitement à l'escholtzia.

Il y a quelque chose que vous devrez découvrir par vous-même. Il est évident que les explications et les analyses de la souffrance ne peuvent suffire, bien que nous soyons attachés aux mots et aux explications.

L'angoisse n'est pas la cause. L'amour de la vie est sans angoisse. Si vous parvenez à découvrir en vous-même comment vous n'aimez pas la vie ou comment vous lui résistez de toutes vos forces, vous verrez certainement l'angoisse se dissoudre. Mais cette explication que je vous propose en réponse à votre question n'est rien si vous ne trouvez pas le courage de voir en vous-même comment l'amour de la vie et l'angoisse s'opposent.

avec du xanax 0.5 et du seropram pour moi c'était ça ou mourir.

Un jour peut être, je lâcherai prise, et je n'aurai plus besoin de rien.