Changer

Quand on a une vie stable (pas de d’élancements, pas de guerre, pas de rupture dans l’environnement extérieur, pas de traumatisme), est-ce qu’il est vraiment possible de devenir quelqu’un d’autre ? De changer au point de passer de timide à très à l’aise en société, de teufeur à casanier qui boit son chocolat chaud tous les matins à la même heure et se couche à l’heure des poules, et pourquoi pas tout à la fois ?

Je me pose pas cette question parce que je veux devenir une autre personne que celle que je suis, mais parce que … j’ai vraiment oublié la suite de ma phrase et même mon idée. Désolée
C’est lié je crois à mon expérience personnelle (rachitique vu que je suis pas très vieille)
Je parle que de moi sur ce forum tout le temps, mais là c’est pour expliquer ma question
Donc : JE

J’ai le sentiment d’être la même personne depuis mes souvenirs les plus anciens
Pourtant je n’agis pas de la même manière à 2,3 ans et à mon âge
Est-ce que j’avais une personnalité similaire ? Je sais même pas. D’après ma mère, oui, beaucoup
Mais à 9,10 ans, certains traits de caractère que j’avais dans la petite enfance se sont complément effacés, pour revenir en force ensuite, vers la fin de l’adolescence… donc ça vaut pas grand chose

Plus récemment, j’ai vraiment l’impression que je suis exactement la même qu’il y a 1 an ou 2, et pourtant, des amis (différents cercles, différents styles de vie) me font remarquer que j’ai des façons de faire, des activités, un style de vie complément différent, et même sur quelques mois… alors que moi je me trouve PAREILLE. Et le pire c’est que ces personnes à qui je pense se fondent sur les mêmes actes pour en tirer les mêmes conclusions (alors qu’elles ne se connaissent pas et n’ont pas le même genre de vie du tout, pas la même personnalité, pas rencontrées dans les memes circonstances etc etc): elles ont donc toutes tout le temps la même vision de moi … Mais elles trouvent que j’ai changé en comportement, et moi que je suis pareille
Sauf qu’il faut bien constaté que j’ai changé en comportement.

Mais du coup, changer, comment on mesure le changement? Clairement, c’est pas dans les actes, c’est pas dans ce qu’on a fait pas fait. Je me sens tellement identique… Toutes mes activités des vacances, je pourrai les rayer de ma mémoire… je serai toujours la même. Je peux prêcher quelque chose et son contraire une décennie plus tard, je dirai pas que j’ai changé, dans le sens où je me sens être le même individu, le même ensemble de façons de penser et de ressentir

Et ça me perturbe, du coup c’est que c’est pas les actes qui disent ce que nous sommes. (Alors que du peu que je sais y a plutôt des phrases qui circulent du style « c’est ce que nous faisons qui fait ce qu’on est et tt » ou « ce qui compte c’est pas qui on est mais nos actions »… enfin je sais plus, je crois que c’est Harry Potter mais inspiré d’Aristote (ne me tapez pas sur les doigts si je fais une erreur (corrigez quand même), j’ai une culture proche du néant en philo

Mais du coup si on peut pas dire de quelqu’un qui il est selon ses actes, on peut pas dire qu’un assassin est un connard? (Enfin là je prends le jugement moral comme exemple, peut-être pas le mieux mais j’ai rien en tête d’autre pour le moment). Et en meme temps, est-ce que quelqu’un qui agit comme un connard est un connard? Je déteste cette insulte misogyne, mais elle a le mérite d’être claire,  une fille qui agit comme une salope, est-ce que c’est une salope? Normalement, une salope se définit uniquement par son comportement, donc là réponse devrait être oui… Mais derrière ça, y a pas que le comportement, y a la vision des choses, du monde, les objectifs etc, et la psychologie qu’on impute à ces filles de mauvaises vie… et c’est peut-être plus important. C’est parce qu’en agissant comme ça, on suppose que ça démontre des choses sur leur être (frivolité etc…)

Mais du coup, deux options si quelqu’un change  son comportement:
- ca pourrait effectivement démontrer sa psychologie… et du coup changer de comportements changer d’actes, c’est la conséquence de ton changement de personnalité, de façon de penser et de ressentir  etc., et il est au final normal de juger quelqu’un sur ses actions
- si tel n’est pas le cas (et je préfère cette option parce qu’elle ne va pas à l’encontre de cette idée que je suis depuis ma naissance  et que je serai jusqu’à la fin de ma vie là même personne (hors ce que j’ai dit avant: trauma etc .), il faut dissocier bcp plus que ce qu’on fait l’action de la raison psy, liée à la perception du monde, de la personne qui fait cette action. Se rendre compte qu’il y a plein de raisons possibles, voire supposer que la même vision du monde peut avoir pour conséquence des comportements extrêmement distincts, et qu’un même comportement peut être l’image de personnalité en réalité, en elle-même, extrêmement différentes
Pas au point de se dire que qui on est et ce qu’on fait n’ont rien à voir parce qu’on est pas des marionnettes dont les fils sont tenus par la destinée, mais au point de se dire qu’on peut pas savoir de quoi, enfin de qui, telle action est l’image car mille chemins différents peuvent être empruntés pour y arriver
Mais est-ce que y aurait une cohérence entre toutes ses actions pour une seule personne. En comprenant quels sont ces circuits, on peut mieux le deviner

On aurait tous notre cartographie de quel élément de qui on est donne comme conséquence en action, et ce qui est intéressant, c’est que le même élément peut donner des conséquences différentes! Parce quelque chose d’autre que je juste toi entre en jeu (l’environnement fait que l’élément se transforme pas, s’exprime pas de la même manière, ça modifie le circuit)

Je pars dans n’importe quoi, mais c’est pour maximiser les chances de recevoir des réponses vrmt en lien avec mon erreur personnelle de la perception de l’identité

J’ai oublié la question du début
en reprenant avec ce que j’ai eu à l’esprit avant: comment ça se fait si on change pas intérieurement, que ça change dans nos actions? (quand y a pas de changement brusque d’environnement, mais de comportement, oui)

Ton corps, c'est toujours le tien ? (je ne parle pas de l'aspect physique)

On ne change pas: on devient de plus en plus authentiquement soi-même. C’est notamment à ça que servent les expériences nous faisons et les épreuves que nous traversons.

J043947.08+163415.7 a écrit:On ne change pas: on devient de plus en plus authentiquement soi-même.

Oui ça me parle beaucoup! C’est l’impression que j’ai, surtout qu’on exprime plus qui on est
Mais avec parfois des reculs avant de grandes avancées, la progression est pas continue

Wich a écrit:Ton corps, c'est toujours le tien ? (je ne parle pas de l'aspect physique)

Oui?
Plus que jamais haha

Il faut écouter Céline

Dis moi, Miss, y’a des choses qui te définissent ? Tu te sens toi, ok. Je vois ce que tu veux dire. Mais comment tu te définirais ?

Mais j’ai quand même un problème de taille en étant de plus en plus moi-même
Je raconte pas tout à mes parents, à mes amis etc., (mais y a jamais rien que je raconte à personne)
J’assume pas entièrement
Quand j’ai raconté mes journée et nuits d’un de mes we d’été, j’ai réduit les horaires des activités, augmenté les temps de sommeil, rajouté de la sécurité dans les déplacements, inventé que je connaissais les personnes avec qui j’étais de la fac et pas d’une quelconque soirée… comment dire… j’assume pas quoi. Et pourtant j’ai rien fait de mal! Et je me sens tellement moi-même à faire des choses un peu wtf parce qu’elles me plaisent… Je raconte des détails en entier parfois, mais pas le truc général (sauf à mon amie J.). Ou le général revisité, sans aucun détail
Et ça me pose un problème… j’assume pas… est-ce que c’est parce que je fais vrmt n’importe quoi ?
Et je déteste mentir, omission comprise,, j’ai l’impression que ça altère automatiquement la confiance que j’ai dans la personne à qui j’ai menti, et la qualité de notre relation puisqu’à ce moment et dans ses futurs souvenirs je ne suis pas entièrement moi-même
Je hais avoir des choses à cacher, et je sais même pas si j’ai raison de les cacher (mais les réactions que j’ai juste en montrant le bout me dissuade… ça me pince un peu le cœur)
(Mal)heureusement, la vie normale va reprendre à la rentrée, et je me poserai plus ces questions (je suis une fille sérieuse: les études avant l’amusement)

J043947.08+163415.7 a écrit:On ne change pas: on devient de plus en plus authentiquement soi-même. C’est notamment à ça que servent les expériences nous faisons et les épreuves que nous traversons.

Et si je suis un trou du cul colérique, je dois l'être de manière plus authentique?

Laelia a écrit:Dis moi, Miss, y’a des choses qui te définissent ? Tu te sens toi, ok. Je vois ce que tu veux dire. Mais comment tu te définirais ?

Franchement je sais pas, j’arrive pas à faire une synthèse de moi-même, je vois des trucs presque éparts, contradictoires, et j’arrive pas à les lier entre eux (pour former le dessin de qui je suis)

Exemple: je dors 4h de vendredi à samedi (soirée, fête, puis activité diurne sportive), puis rebelote de samedi à dimanche, mais cette fois je ne dors qu’une heure alors que je travaille (de 7h à 17h le lendemain):… mais au travail, même ce jour-là, je suis hyper sérieuse, investie, je mets du cœur à l’ouvrage, je fais de mon mieux, consciencieusement, je crains d’échouer, aussi, je veux réussir, je propose des idées, je donnd toute l’énergie qui me reste (sauf 1/2 h avant la fin de la journée, j’en pouvais plus), je suis même presque trop sérieuse
Et dans les 2 cas je me sens moi


Edit: réflexion: y a une caractéristique commune dans les deux c’est l’enthousiasme… mais je sais pas si ça me définit… je suis pas non plus l’exemple même de l’enthousiasme
Édit 2: je suis têtue, de tout temps et avec tout le monde (y compris les profs OMG). Ça c’est une constante
Mais ça suffit pas pour me définir, c’est même assez dans les contours d’être têtu.e. Têtu.e, mais pour faire quoi? Être déterminé.e à agir ou à ne pas agir, mais comment, selon quels sentiments, poussé.e par quoi?

RonaldMcDonald a écrit:

J043947.08+163415.7 a écrit:On ne change pas: on devient de plus en plus authentiquement soi-même. C’est notamment à ça que servent les expériences nous faisons et les épreuves que nous traversons.

Et si je suis un trou du cul colérique, je dois l'être de manière plus authentique?

C’est parce que tu n’es pas authentiquement toi-même que tu es colérique

Pour le coup, ça ne me semble pas incohérent ou dénué de sens que tu t’adaptes à des situations qui n’ont rien à voir…

Ce que je trouve incohérent c’est de faire la fête tout le we tout en voulant bien faire son travail le lundi
Peut-être que j’ai une vision trop restreinte des choses
Mais si je veux valider mon stage, pourquoi je dors 1h la nuit d’avant la dernière semaine ? C’est incohérent
Je suis sérieuse, ou je suis pas sérieuse ?
Ou les adjectifs ne sont pas une bonne idée pour décrire les gens dans leur complexité

Peut-être surestimes tu t’es capacités ? (Ou pas d’ailleurs si tu as géré)

Ah je dis pas que j’ai géré*, (ou alors je me suis mal exprimée désolée…), je parlais de l’état d’esprit que j’avais

*renverser l’eau en la servant aux enfants, trébucher dans les escaliers, bailler à m’en tordre la mâchoire quand j’étais assise trop longtemps (et me retenir malgré tout, vouloir rester concentrée: c’est ça l’état d’esprit sérieux. D’ailleurs après j’ai proposé une activité sportive pour justement ne pas m’endormir tout en acquérant de l’XP dans l’encadrement des activités, l’animation etc… Et mon poisson-pêcheur et mon épervier, je les ai menés au bout (pas parfaitement: je les ai fait rester trop longtemps au soleil selon mes collègues, je savais pas trop comment gérer les « blessés » (tomber sur le bitume et tt). Mais je suis en stage hehe)

Quand je parle d’état d’esprit c’est d’essayer coûte que coûte, de faire les choses (même mal) avec application, et le sérieux c’est pas de réussir (pareil)
Et ça je l’ai fait


=====


Ah tu voulais peut-être dire que la raison pour laquelle je faisais ça c’est que je surestimais ma capacité ! Dans le sens où je pensais pouvoir faire les deux choses à la fois

Mmmmmh
Faut que j’y réfléchisse…

(c’est vrai que je pensais pouvoir tenir la journée même avec très peu de sommeil (argument: au pire du pire y a le café)… de l’autre j’ai pas le souvenir de m’être posé cette question de moi-même… Dans mes souvenirs, à chaque fois je me disais « allez je devrais rentrer », puis dès qu’il y avait une nouvelle étape je me disais « bon, j’ai trop envie »
Alors ouais

Bonne piste
Je réfléchis à ça

À part certaines cellules de ton corps (celles des yeux, je crois), toutes auront intégralement été renouvelées plusieurs fois au cours de ta vie, je ne me souviens plus exactement le nombre de cycles de vie cellulaire, c'est en fonction de l'espérance de vie de la personne.

En tout cas, quasiment toutes tes cellules sont déjà mortes au moins une fois à ton âge, donc du point de vue biologique au moins, tu as sacrément changé !

Finch a écrit:À part certaines cellules de ton corps (celles des yeux, je crois), toutes auront intégralement été renouvelées plusieurs fois au cours de ta vie, je ne me souviens plus exactement le nombre de cycles de vie cellulaire, c'est en fonction de l'espérance de vie de la personne.

En tout cas, quasiment toutes tes cellules sont déjà mortes au moins une fois à ton âge, donc du point de vue biologique au moins, tu as sacrément changé !

J’en avais déjà entendu parler il y a quelques année, et je reviens souvent penser à cette idée ! ^^
Elle me plaît beaucoup

On est complètement soi-même le jour où on s’aime soi-même suffisamment pour ne plus avoir besoin de se travestir dans le regard des autres auprès desquels on cherche de la réassurance affective. Le jour où on n’a plus peur qu’ils nous jugent négativement, nous exprimant leur désamour.

Ce que je pense : l’humain est une bestiole sociale programmée pour s’adapter aux différentes situations.
On est fait d’une trame complexe, qui comprend nos besoins, nos valeurs, notre vécu, notre tempérament de base… et tout ça s’adapte en fonction des situations.
Ce qui change en fait, au fur et à mesure du temps, c’est notre perception de la vie et du monde. Et donc forcément nos comportements.
Certains comportements sont très ancrés et ressortent dans toutes les situations. D’autres au contraire, dans un seul type de situation et systématiquement.
Ces comportements sont instinctifs et les modifier par la conscience peut être compliqué.

Du coup voir les choses de manière binaire (je suis sérieuse / pas sérieuse) me parait hors propos.
Tout est contextualisé.

Donc oui c’est problématique à mes yeux : on est ce qu’on est où ce qu’on fait ?
La loi tranche : on est condamné pour ce qu’on fait, tant mieux pour ceux dont le contexte les a empêché de faire des actes répréhensibles alors qu’ils ont des valeurs affreuses, tant pis pour ceux qui ont un bon fond mais qui ont eu pas de bol et ont fait des conneries.

Laelia a écrit:

Donc oui c’est problématique à mes yeux : on est ce qu’on est où ce qu’on fait ?
La loi tranche : on est condamné pour ce qu’on fait, tant mieux pour ceux dont le contexte les a empêché de faire des actes répréhensibles alors qu’ils ont des valeurs affreuses, tant pis pour ceux qui ont un bon fond mais qui ont eu pas de bol et ont fait des conneries.

Et en dehors de la loi?

Je te dirais que c'est à toi de décider en fonction de tes valeurs...

Je me suis très longtemps posé la question et pris la tête avec ça.
J'ai fréquenté des gens que je trouvais géniaux. Malmenés par la vie. Et qui ont eu des comportements odieux avec moi ponctuellement. Un en particulier qui m'a vraiment blessée.
Je peux expliquer pourquoi il a agi de la sorte, et à côté de ça je savais qu'il y avait du bon dedans.
J'ai vu d'autres personnes qui avaient des valeurs solides les faire sauter à un moment de leur vie pour faire des choses pas très glop (mais en soi pas forcément très grave : tromperie - c'est moche mais ya pas mort d'homme non plus).
Dans un sens, je me suis retrouvée limite en dissonance cognitive ^^

Aujourd'hui, j'ai tranché : je juge plus de ce qu'est la personne -ce qu'elle est ou ce qu'elle fait- par contre je la fréquente en fonction du risque potentiel pour moi.
Je me débarrasse finalement de la question...

(bon après je suis humaine et forcément moi aussi pleine de biais et de paradoxes si bien que je peux juger qq1 de con ou de salop parce qu'au final, ça va plus vite quand ya pas de lien affectif et qu'il peut y avoir un côté cathartique à faire ça ^^)

j’arrive pas à faire une synthèse de moi-même, je vois des trucs presque éparts, contradictoires

Tu es aussi encore plutôt jeune, en pleine construction identitaire.
Je tombe peut-être à côté, mais je repense à des messages de ce fil :
https://www.zebrascrossing.net/t39787-lidentite-lappartenance-bio-philo

En particulier la contribution de Hotaru avec l'article qu'elle avait proposé :
https://www.zebrascrossing.net/t39787-lidentite-lappartenance-bio-philo#1691122
Et aussi cet article que j'avais relayé au sujet d'un bouquin d'Anil Seth :
https://www.zebrascrossing.net/t39787-lidentite-lappartenance-bio-philo#1849706

Être déterminé.e à agir ou à ne pas agir, mais comment, selon quels sentiments, poussé.e par quoi?

Tu pourrais regarder du côté des bilans de personnalité, intérêts, valeurs, motivations,...

Topsy Turvy a écrit:
Tu pourrais regarder du côté des bilans de personnalité, intérêts, valeurs, motivations,...

Sur internet ou des choses plus sérieuses ?

Laelia a écrit:

Aujourd'hui, j'ai tranché : je juge plus de ce qu'est la personne -ce qu'elle est ou ce qu'elle fait- par contre je la fréquente en fonction du risque potentiel pour moi.
Je me débarrasse finalement de la question...

C’est quand même une super méthode (pas ironique)

Maintenant que tu l’as énoncée je me suis rendue compte que j’ai fait ça avec des gens

Et je voudrais ajouter que j’étais déçue d’eux quand je découvrais certains de leurs agissements (je les pensais « au-dessus » de tel ou tel acte, un peu bizarre comme manière de penser… enfin je pensais que certaines qualités qu’ils avaient étaient des barrières suffisamment fortes contre certains penchants qu’on a tous). Mais aussi que même savoir ce qu’ils et elles avaient fait, quand c’était pas à moi, ça changeait rien au final au feeling entre nous… alors je sais pas mais j’ai l’impression que les actes… c’est pas très important, mais après comment on peut savoir qui sont vraiment les gens et comment ils sont vraiment ? Bah on peut pas, alors autant faire en fonction du feeling avec eux (on se sent bien avec eux, on s’amuse ou pas etc) et du danger pour nous