Solitude affective insupportable

Bonjour,

J’espère que vous allez bien.

J’écris ce soir parce qu’un sentiment de solitude et par conséquent de tristesse me colle à la peau.

Depuis ado, j’ai toujours été en couple ou/et-parallèlement je pensais, fantasmais et créais un imaginaire autour d’un homme du moment que j’idéalisais.
J’ai connu une relation de mes 15 à mes 25 ans avec un HP qui a inconsciemment masqué tous mes sentiments de décalage. On a été très vite fusionnels et cette connexion m’a permis de m’épanouir, de réussir mes études brillamment et de me sentir bien dans mes relations amicales.
Nous nous sommes quittés en mai (d’un commun accord, je l’ai bien vécu) et je me suis très vite faite aider par un psy hp aussi. J’ai vécu pas mal de phases entre temps dont le passage d’homme à homme (/ de sentiments à sentiments); un peu de manière automatique puisque c’est un schéma que je répétais depuis pas mal d’années.

Bref vous l’aurez compris, la relation amoureuse est pour moi très importante voire vitale, c’est un moteur et ça me permet d’accepter le décalage que je ressens avec une majorité de gens.

En ce moment je suis en train de sortir d’une courte mais épuisante et stressante relation, on n’était pas sur la même longueur d’onde quant à nos attentes (j’étais très investie, très en demande et lui bcp moins) donc je suis pour la première fois complètement célibataire.
Et cette absence de connexion affective me fait pleurer trop fréquemment, m’empêche d’étudier, ma sensibilité étant exacerbée, je le ressens même corporellement. (J’ai deux amitiés très fortes, ma connexion avec le psy est intense donc comprise je me sens mais c’est vraiment le manque affectif et amoureux qui me fragilise complètement).
J’ai essayé tinder et compagnie mais je me retrouvais bloquée pdt 2h à écouter des mecs parler de manière beaucoup trop détaillée, je devenais hyper impatiente, de mauvaise humeur et finalement ça me renvoyait ma différence en pleins visage.

J’aspire à parvenir à être auto-suffisante pour au moins pouvoir étudier et bosser à hauteur de mes ambitions, mais là j’ai besoin de vos conseils, je suis perdue... c’est comme si ces ressentis étaient plus fort que moi. Je suis un peu comme clouée au sol et je me conforte aussi dans cette tristesse, à ce stade j’ai tellement l’impression qu’elle est inévitable que je ne vois pas d’issue à part faire avec.

Hello Léa,

Je ne vais pas être originale, mais pour être bien à deux il faut avant tout être bien avec toi-même. Tu es dans une recherche amoureuse qui doit faire peur à plus d’un homme, dans le trop rapide et le trop intense. Ça te fait passer à côté des mecs qui pourraient te compléter sur la durée.
Je ne saurais pas comment t’aider à freiner tes attentes et prendre le temps de connaître l’autre. Pour que les sentiments grandissent lentement mais durablement.

Bonne route à toi !

J’ai un peu du mal avec cette expression. Je me sens pas mal dans ma peau ou particulièrement mal avec moi même. Je me fais des privates jokes, je ris vite seule car je fais des associations d’idées debiles, même en couple j’ai besoin de pas mal de moments seules, je suis fort introvertie, c’est pas trop mon truc les soirées, je vis un peu les interactions comme une perte de temps. Mais bon j’ai besoin d’un minimum d’attention et de présence de la part de l’autre et le dernier gars ne me donnait limite aucun signe de vie.
Mais là rien du tout c’est vraiment atroce. Et j’ai aussi une peur de rester seule toute ma vie qui vient amplifier ça.

Bonjour,

Je t'ai lue.

J'ai une piste de réflexion. Il faut que vérifie dans un livre. Je reposte un message tout à l'heure.

Bonsoir.
Si tu ne te sens pas mal avec toi-même, pourquoi tu vois un psy ?
Tes seuls problèmes ce sont les autres personnes et comment tu es en relation avec elles ?
Tu crois que ton seul problème c’est ton surdon et le décalage qu’il implique ?

C’est bien d’apprendre à vivre seul(e), c’est une expérience utile.
Je te souhaite sincèrement d’en tirer le meilleur.

Siamois à raison.

Je vois un psy surtout pour parler, extérioriser mes émotions vécues pendant la semaine. Il me sert pas mal de soutient/soupape émotionnel/le donc. Après j'intellectualise quand même aussi donc on bosse. Il parle pas beaucoup mais ça me fait du bien car je me sens comprise. J'ai un grand besoin de parler avec des gens comme moi du coup, depuis toute petite je fais pas mal de monologues mais ça ne suffit pas.

Sinon j'ai bien sûr pas tjrs confiance en moi, je me trouve vite débile, et mes imperfections peuvent m'insuporter. Mais je reprends un deuxième cursus d'études qui se passe très bien, forcément mes ptits accomplissement m'aident quand même à stabiliser/construire une plus grande confiance. Mais je déteste me vanter, être prétentieuse ou condescendante donc j'ai pas spécialement envie qu'il gonfle mon égo.

Quand je suis avec d'autres en général, je vois vite où ils veulent en venir et je trouve la structure des conversations toujours un peu la même donc avant de les voir je suis souvent déjà lassée. Je me sens pas non plus connectée au moment présent car ces échanges me demandant pas beaucoup d'énergie, j'ai toujours toutes des pensées en parallèle. Et quand je parle un peu de ma vie justement, j'ai vite l'impression que je suis obligée de rester en surface car j'arrive pas vraiment à avoir des conversations profondes avec eux. Du coup je parle pas énormément vu que ça m'apporte pas grand chose et j'utilise l'humour, je demande à faire des jeux de sociétés, j'organise moi les activités ou je bois (mais ça j'essaie quand même d'éviter). Puis je prétexte qqch pour partir et rester max 2h. (je suis super impatiente, c'est un de mes plus grd défaut, je vais aussi vite gigoter, avoir besoin de m'occuper les mains pdt que qqn me parle, ect donc pas super envie de m'éterniser à ces soirées)

Comme a dit le terminator : "Je suis reviendu."

Dans le bouquin que j'ai sur les ENFP, l'auteur donne des conseils pour sortir des "shadow functions", mais tu fais déjà ce qu'elle conseille, je suppose, en te lisant.

Je suis à court de pistes.