peur de me lancer

par capucine4485 Mer 9 Sep 2020 - 17:14

Bonjour,

voilà, j'ai également fait un post sur ma difficulté à faire des choix.
En 2016, j'ai choisi de commencer une formation de haut niveau en coaching, mais l'établissement a décidé brutalement de fermer sa branche en France. J'ai mis beaucoup de temps à me remettre de cette déception car j'avais investi beaucoup d'énergie, j'y comptais vraiment...du coup, j'ai du reconstruire un projet pro, tant bien que mal...
J'ai pu toutefois me former (ne trouvant pas de formation en France, je fais avec mes petits moyens et ce que je trouve en ligne des USA et Canada). Certificat en psy positive, Social and Emotional Learning, en Process Communication, je suis inscrite dans un cours de coaching orienté solution + bases de PNL.
Mais voilà, d'un autre côté, j'ai commencé à développé sur les conseils d'une conseillère d'orientation (bof la répétition désolée), une activité d'accompagnement en remédiation cognitive avec des outils canadiens très intéressants. J'ai pris un cabinet en Février, mais le confinement a stoppé mon activité et depuis, j'ai tout arrêté, seuls 2 personnes m’ont contacté.
J'ai depuis beaucoup de mal à revenir à cette activité de remédiation et d'accompagnement scolaire...J'ai investi dans des outils mais je n'ai plus l'envie, j'hésite...
Je suis autodidacte, je pense parfois souffrir d'un syndrome de l’imposteur certainement.
Reviens alors l'idée du coaching...mais j'ai peur.
Bien sur on pourrait se dire "mais pourquoi ne pas faire les 2", et bien parce que je ne peux être bonne dans un job qu'en m'y investissant à fond...et je ne peux être bien qu'en étant sur 1 seul cheval. Pas 2. Je suis bien trop épuisée par mon passé pro (burn out, bore out, j'ai tout eu!) pour courir dans tous les sens. Et j'ai des bouches à nourri aussi :-)
Je suis donc entre deux, je r^ve depuis longtemps du coaching, de la psy positive,etc, pourtant, je n'y vais pas...
Pour parfaire le tout, j'ai passé mon test en 2016...une amie (qui est d'ailleurs coach) Z m'a conseillé d'y passer. Le test a donné un QIT non interprétable. Plus tard, j'ai consulté quelques temps Pierre Morin qui confirmera mon profil HP sans problème ainsi que la psy de mes enfants (eux aussi HP et THP). Je n'apprécie pas les cases, mais c'est plus long d'accepter son profil Z sans être officiellement "estampillée". Il apparaît des difficultés qui font qu'effectivement, j'ai des blocages avec les chiffres.
Voilà, merci de votre lecture :-)

par isadora Mer 9 Sep 2020 - 18:27

la remédiation avec les outils canadiens est passionnante. au Québec il existe des postes pour la pratiquer en université.
en France, pas encore.
mais ca viendra peut être.

le coaching ne se vend pas. il se donne selon mon expérience en complément d un autre service qui, lui, est vendu, comme une formation en management par ex.

les écoles de coaching sont des pompes à fric. la meilleure façon de gagner sa vie en tant que coach est de former d autres coachs. bien compris par Vicent Lehnardt.

tu trouveras des coachs qui te diront qu elles ont une activité en effet. mais elles sont soit dans des cabinets RH qui vendent d autres prestations comme du recrutement qui équilibre les finances ou elles ont un mari avec une bonne situation et des besoins financiers réduits par conséquent.

si tu peux t appuyer sur ta précédente profession, c est une bonne base pour développer un coaching spécifique en complément d une autre prestation.

bon courage.

par capucine4485 Jeu 10 Sep 2020 - 8:38

merci, c'est clair, efficace comme intervention :-)

par capucine4485 Jeu 10 Sep 2020 - 14:54

je ne suis douée que pour écouter les gens, les encourager, les porter, voir en eux. Et faire des recherches, ça j'adore. Ma précédente profession...en fait, j'en ai pas vraiment, j'ai du rester 18 mois au plus dans un job à 40 ans passés!

par isadora Dim 13 Sep 2020 - 9:35

capucine4485 a écrit:je ne suis douée que pour écouter les gens, les encourager, les porter, voir en eux. Et faire des recherches, ça j'adore. Ma précédente profession...en fait, j'en ai pas vraiment, j'ai du rester 18 mois au plus dans un job à 40 ans passés!

si on ajoute "écouter les gens + faire des recherches", on trouve quel métier ?

Spoiler:

si tu aimes écouter, encourager les gens, un poste à Pôle Emploi ou dans une société à laquelle Pôle Emploi sous traite son service pourrait te convenir. étant donné la croissance du chômage en ce moment, je serais étonnée que les services de Pôle Emploi et des sociétés sous-traitantes ne recrutent pas rapidement et ce dans toutes les régions de France. on table sur 6 millions de chômeurs en fin d'année et une hausse de 3 points du chômage d'ici l'été prochain.

c'est une piste. si c'est vraiment une utilité sociale que tu recherches et que c'est ton don, il me semble que cela pourrait convenir dans un premier temps, même si c'est probablement en contrat à durée déterminée. ensuite, avec cette première expérience, tu serais armée pour ouvrir ton cabinet. et si comme tu le dis, tu as un parcours riche en expériences diverses, cela te servirait dans ce métier.

par timo Dim 13 Sep 2020 - 9:42

Je confirme que pôle emploi a prévu de recruter pour mieux faire face à la crise actuelle.

https://www.lemonde.fr/emploi/article/2020/08/30/2-800-recrutements-a-pole-emploi-pour-accompagner-les-jeunes-et-les-chomeurs-face-a-la-crise-sociale_6050375_1698637.html

par capucine4485 Dim 13 Sep 2020 - 12:11

isadora a écrit:
capucine4485 a écrit:je ne suis douée que pour écouter les gens, les encourager, les porter, voir en eux. Et faire des recherches, ça j'adore. Ma précédente profession...en fait, j'en ai pas vraiment, j'ai du rester 18 mois au plus dans un job à 40 ans passés!

si on ajoute "écouter les gens + faire des recherches", on trouve quel métier ?

Spoiler:

--ça c'est intéressant effectivement...tu mets le doigt sur un sujet sensible avec ça! je crois que c'est en partie ce qui me cause cette "charge affective", donc existentielle: quand je fais de l'accompagnement de jeunes en remédiation cognitive, on vient me voir parce que cela ne va pas, et je crois que je n'arrive plus à gérer cette négativité effectivement car je suis confrontée à la toute puissance d'une école qui ne veut pas changer et inclure ces enfants. J'ai donc une sorte de "trop plein", de "saturation" affective, émotionnelle. Je suis entourée de personnes qui se plaignent (y'en a vraiment beaucoup dans notre pays en plus!)c'est vrai. C'est sand oute pour ça que je me suis formée à l'Approche Orientée Solution et la Psychologie positive.

si tu aimes écouter, encourager les gens, un poste à Pôle Emploi ou dans une société à laquelle Pôle Emploi sous traite son service pourrait te convenir. étant donné la croissance du chômage en ce moment, je serais étonnée que les services de Pôle Emploi et des sociétés sous-traitantes ne recrutent pas rapidement et ce dans toutes les régions de France. on table sur 6 millions de chômeurs en fin d'année et une hausse de 3 points du chômage d'ici l'été prochain.

c'est une piste. si c'est vraiment une utilité sociale que tu recherches et que c'est ton don, il me semble que cela pourrait convenir dans un premier temps, même si c'est probablement en contrat à durée déterminée. ensuite, avec cette première expérience, tu serais armée pour ouvrir ton cabinet. et si comme tu le dis, tu as un parcours riche en expériences diverses, cela te servirait dans ce métier.

par Giamilla Lun 26 Oct 2020 - 12:44

My two cents : Je viens d'échouer ma période d'essai chez Pôle Emploi, 3 semaines où ils ont passé leur temps à souligner à quel point j'étais proactive, réactive, que j'avais rapidement acquis une aisance rarement vue en si peu de temps sur leurs (très nombreux) outils informatiques, où on m'a aussi dit que ma posture avec les demandeurs d'emploi était très bien (ils ont même cru que j'avais suivi la formation de CEP, mais non, c'est juste mon expérience de formatrice qui entre en jeu dans mes interactions en fait). On m'a aussi dit que j'étais très autodidacte, que c'était un atout.
Très bonne entente avec les collègues conseillers, super équipe.

De l'autre côté on m'a reproché de ne pas solliciter assez (alors que je posais au moins 20 questions par jour quand je n'étais pas sûre de la piste à creuser avec un DE - point que j'ai demander à creuser lors de l'entretien mais pour lequel je n'ai eu d'autre réponse qu'un silence embarrassé - mais je ne demandais plus où il fallait cliquer pour trouver ci ou ça, est-ce que ça les a choqué?). "Tu sais apprendre vite, mais tu ne sais pas apprendre des autres."
Trop de vocabulaire soutenu, parfois.
Usage parfois d'anglicismes (que je traduisais immédiatement, ça sortait juste spontanément).
Des codes manquants probablement : on m'a reproché d'avoir tutoyé alors que TOUT LE MONDE m'a tutoyée d'entrée.

En réunion ELD, ce qui est ressorti ? trop décalée (ils ont vraiment insisté là-dessus), pas la posture attendue d'un agent, pas les ressources pour t'accompagner sur ce plan.

Collègues choqués de mon échec à la période, étonnés qu'on me fasse partir vendredi soir et n'en faire l'annonce que ce lundi (donc pas le temps de dire officiellement au revoir et merci à tout le monde).

Voilà mon expérience, elle n'est pas universelle mais je la partage avec vous quand même, vu que cette orientation a été suggérée.

Courage !

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