Bien le bonjour !

Bonjour à tous !

François, 27 ans. Je suis actuellement en réflexion concernant mon avenir professionnel, suite à une inaptitude dans mon ancien travail. Mon médecin du travail, au top, m'a évoquée le fait que je sois potentiellement "zébré". Depuis, je me documente beaucoup. Je parcours beaucoup d'ouvrages, lis des articles et regarde des vidéos sur internet.

Ma démarche concernant cette venue sur ce forum ? La quête de compréhension de moi-même. J'aimerais savoir si d'autres se posent les mêmes questions. J'aimerais partager mes doutes, mes joies, mon incompréhension du monde avec d'autres qui semblent être susceptibles de me comprendre.

J'ai peur de passer le fameux test WAIS, peur de me confronter à une réalité. C'est le pourquoi de ma venue.

J'ai bien le sentiment de me répéter, mais j'éprouve vraiment le besoin que l'on me comprenne au mieux.

Je vous avoue bien me reconnaître dans tous les ouvrages, etc. Mais ce doute de ne pas être un zébré me ronge et me fait douter de tout. Que faire comme travail? Comment changer en étant plus moi-même sans perturber mes proches au point de les voir s'éloigner? Comment faire comprendre à mes proches que le seul choix que je veux faire c'est de n'en pas faire ? Comment ne pas heurter mes amis en leur disant, moyennant un résultat positif que je suis différent de ce que je leur ai toujours montré ?

Enfin, je vous prie de m'excuser pour ce déballage de questionnements.

Sinon, je suis passionné d'histoire, de psychologie, de cinéma, de jeux-vidéos, de sciences, de sport (l'analyse technique surtout)...

Au plaisir de vous lire, suite à ma présentation et d'avoir quelques retours.

Bien à vous,

François

Une question à la fois, tu devrais te poser, à mon avis, sinon à 27 ans tu auras répondu à tout et jusqu'à 50 ans ++ tu vas t'ennuyer...

Bienvenue au royaume des réponses.

Hello et bienvenue
Je vais répondre à tes questions par des questions ^^

Que faire comme travail?
Qu'aimerais tu faire comme travail ?

Comment changer en étant plus moi-même sans perturber mes proches au point de les voir s'éloigner?
Qu'est-ce que ça veut dire changer pour être plus toi même ? Pourquoi ça perturberait tes proches de là à les faire s'éloigner ?

Comment faire comprendre à mes proches que le seul choix que je veux faire c'est de n'en pas faire ?
Quels sont ces choix que tu ne veux pas faire ? En quoi ça peut perturber tes proches ?

Comment ne pas heurter mes amis en leur disant, moyennant un résultat positif que je suis différent de ce que je leur ai toujours montré ?
Un résultat positif au wais, si je comprends bien. En quoi ce que tu leur as montré est différent ?

Bonjour,

En tournant le même sujet encore et encore dans ton esprit, tu vois comme au travers d'une loupe et le contexte global finit par t'échapper. Ici, toutes tes pensées tournent autour d'une obsession qui a à voir avec l'observation de soi. Déjà qu'en ayant les idées claires, c'est tout un art de se percevoir tel qu'on est (peut-être est-ce même impossible...)... "Observer" à la loupe ton fonctionnement, cela va vite être stérile. D'ailleurs, tu te côtoies depuis des années, pourquoi tout ce que tu sais sur toi-même serait soudain sujet à remise en question ? Est-ce bien raisonnable ? Se penser soi-même est une mission peut-être impossible ; toi, tu veux te dé-penser pour te re-penser : j'espère que tu as plusieurs décennies pour ce faire Observer des affects à la loupe revient à tomber dans le drame absolu pour des choses qui ne le méritent pas.
Tu dois percevoir ta situation présente pour intégrer un nouveau concept dans les idées qui constituent ta vision du monde. En revanche, tu ne peux pas et tu n'as pas à te réinventer (ce serait de la folie).

Mange un brownie. Le sucre et le chocolat, ça apaise. Et si le chocolat guérit dans les livres Harry Potter, c'est qu'il y a bien une raison ! non ?

Comment changer en étant plus moi-même sans perturber mes proches au point de les voir s'éloigner? Comment faire comprendre à mes proches que le seul choix que je veux faire c'est de n'en pas faire ? Comment ne pas heurter mes amis en leur disant, moyennant un résultat positif que je suis différent de ce que je leur ai toujours montré ?

Fastoche !

Primo, pourquoi tu n'aurais pas le droit d'être bien dans tes pompes et d'assumer qui tu es ?

Attention, ça ne veut pas dire parler de QI et de zèbres à tes proches. Dans quelques mois, une fois descendu de ce trip, tu trouveras peut-être que c'était des âneries. Soit à l'aise, assume qui tu es, et, si tu veux mon avis, ne parle pas de QI (c'est une vision limitée de l'intelligence, un prisme de compréhension à prendre avec un peu de distance).

2) être apathique quand on est face à de grandes questions, c'est normal. Cherche "acédie" dans wikipédia.

3) Ne dis rien de ces histoires de QI à tes potes. (Voir le primo)

I am just Nath a écrit:Une question à la fois, tu devrais te poser, à mon avis, sinon à 27 ans tu auras répondu à tout et jusqu'à 50 ans ++ tu vas t'ennuyer...

Bienvenue au royaume des réponses.

Merci beaucoup ! Je ne sais pas ces questions me hantent et ne cessent. En plus de celles habituelles, vous savez l'éternel pourquoi de tout et de rien...

Chuna a écrit:Qu'aimerais tu faire comme travail ?

Aucune vraie idée. Peut-être un travail simple pour m'éclater pleinement à côté sur mon temps perso.
Mon ancien travail s'est mal terminé comme je l'ai dit plus haut (trop prenant question temps, moral, charge mentale).

L'un des non-choix que je souhaite faire est justement de pouvoir "travailler" peu pour garder pas mal de temps pour développer des projets perso qui pourrait en aider d'autres. Mais, je crains malheureusement que cela soit mal perçu par mon entourage.

Et pour répondre à la fois à Ressac et à Chuna :

En fait, si vous voulez, j'ai conscience maintenant de ne jamais avoir été moi-même depuis ma tendre enfance.
Je me cachais des autres, mais surtout de moi-même.
J'ai du sur-adapter ma façon de faire pour m'intégrer :
- travailler dans une entreprise en tant qu'ouvrier après mon arrêt d'étude précoce
- re-trouver un travail d'ouvrier après un souci éthique
- ré-freiner mes idées parce que mon responsable ne tolérait pas que je remette en question ses décisions
- me taire pour garder mon job de sous-responsable, car aucune éthique n'était présente dans ce nouveau travail
- me taire car mon responsable m'avait fait part du fait que mes collègues me trouvaient "trop cultivé", "trop curieux", etc et finalement tout ça me rendait pédant à leurs yeux
-etc

Je fais "l'autruche" depuis la fin de mes années d'études sup' et mon "échec". Pour être plus simple, je me suis réfugié dans certains exutoires du type jeux-vidéos rôle-play, littérature, etc...

Je pensais toujours sur tout, mais ai toujours caché mes émotions aux autres, caché mes réflexions aux autres. Non seulement j'avais peur d'être incompris, mais surtout "moins-aimé" car différent. Et c'est toujours le cas. Au final, j'ai tellement cherché a me cacher que je me suis moi-même perdu. Et pour aller plus loin, je me retrouve petit à petit en lisant les ouvrages sur les "zébrés" car me retrouve beaucoup la dedans.

Je crois qu'il faut peut-être que je consulte un psy, plutôt que vous embêtez avec mes questionnements.  


Pour "Acédie", en effet ce terme, que je ne connaissais absolument pas, est très intéressant et défini en partie mon état. Merci Ressac !  

ps : En effet, concernant le QI, personnellement, je ne me considère absolument pas plus intelligent qu'un autre. Loin de là. Ceci dit, je suis quasi certain de penser différemment.

Différence entre intelligence quantitative et qualitative. Merci JSF

Cela dit, tu ne travailles pas pour plaire à ton entourage..

Beaucoup de personnes consultent ou sont un psy ici, un seul dans la vie ça semble pas assez ..ils en redemandent    fais tourner les questions..

Petite question assez simple que je tourne et retourne, avec quelques bribes de réponses déjà pensées :

" Comment peut on considérer une cause comme légitime, et surtout les arguments tenus par ses activistes, lorsque ceux-ci commettent des exactions répréhensibles par la loi ?"

Et j'ai des exemples concrets de superbes causes ternies par ces exactions : La cause féminine, La cause des animaux d'élevage.

Ok, on peut considérer qu'il faut parfois choquer pour avancer plus rapidement, mais je n'arrive pas à prendre en compte certains arguments qui font suite (trouvés suite à) certains délits commis...




Autre question : Comment pourrait-on être heureux dans un monde autant en proie au replis sur soi et à la non- "vraie communication" verbale ? J'entends par là, le fait de ne pas réellement dire ce que l'on pense, dans l'optique de ne pas décevoir, pas blesser, pas heurter les autres.

Dernière question pour ce soir : Doit-on réellement passer le test pour s'accepter, se construire comme le dit JSF ? Où alors y a t'il un moment pour tout, ou d'autres moyens que cela pour le faire ? Ai-je seul la réponse ? Ou pouvez-vous m'aider vous qui êtes peut-être passer par ce stade là?

Merci de m'avoir lu.

Et quelles sont tes réponses déjà pensées à ces questions, si ça n'est pas indiscret ?

[Hop, je m'infiltre dans le flot de questions sur les questions.]

Hello

Toi aussi tu te tritures le neurone à tenter de manger à la fois frais, sain, varié, local, de saison, pas sous serre-chauffée,... ?

La dernière question, elle est facile :
Non, le bilan QI, ce n'est pas sine qua non.
Ça dépend des gens, des situations, etc.

Encore un peu d'une autre question, sur la lancée :
Il y a "dire ce qu'on pense" et "dire ce qu'on pense".
Je ne ressens pas le besoin de dire tout ce que je pense.
Je me débrouille pour ne pas dire ce que je ne pense pas.
Et trouver quelques-uns avec qui parler vrai, ça me suffit.

Bienvenue au royaume des questions

Tu imagines si tous les habitants du royaume des réponses rencontrer les habitants du royaume des questions on aurait pu rien à penser

Makyuso a écrit:Autre question : Comment pourrait-on être heureux dans un monde autant en proie au replis sur soi et à la non- "vraie communication" verbale ? J'entends par là, le fait de ne pas réellement dire ce que l'on pense, dans l'optique de ne pas décevoir, pas blesser, pas heurter les autres.

L'hypocrisie est le ciment de la société. La "vraie" communication n'est pas possible tout le temps, partout, avec n'importe qui.

Ne pas dire tout ce qu'on pense, ce n'est pas pour autant se mordre la langue, ou être timoré. Il y a tellement de situations où cela ne donnerait rien de bon...

Je prends un exemple : il y a des gens que j'aime bien par certains aspects et pas spécialement pour d'autres, je leur parle et je crois qu'on s'apprécie dans une certaine mesure, mais on ne parle pas de tout et on ne se dit pas tout. Ces discussions me plaisent pour ce qu'elles sont.

Autre exemple, j'ai déjà envoyé un mail incendiaire à un manager avec mes autres responsables en copie, et j'ai récidivé à un autre moment en tapant plus haut dans la hiérarchie pour dire ce que j'avais sur le cœur. C'était libérateur. Je ne le regrette pas. Stratégiquement, ce n'était pas malin, mais si j'étais aussi faux-cul que ces sales types en question, on serait un peu trop semblables à mon goût.

Dire que sur ce forum le niveau intellectuel est normal, sans plus, je crois que c'est vrai, mais à qui le dire ? dans quel but ?

Ne pas aimer l'hypocrisie, c'est une chose. Tout dire tout le temps à n'importe qui, c'est tout autre chose.