Kallima prend son envol

Et l'eau!

Kallima a écrit:Bon… je me lance.

Alors, plouf! Moi aussi...

Et c'est parti pour un saucissonnage intensif.

Il m'a tellement bien décrite en me connaissant si peu ! Alors je l'ai pris au sérieux. Il a quand même fallu quelques mois pour que je fasse quelque chose avec cette idée, mais j'ai fini par m'informer sur le sujet.

Même si j'ai déjà une idée de la manière de faire et du périple intérieurement vécu - parce que je ne suis pas seul à te lire - Comment as-tu fait, dans les grande lignes, pour te pencher sur le sujet et trouver les bonnes infos. Des lectures? Des rencontres? Des fora? Des émissions de TV? Il y a peut-être des personnes qui seraient intéressées de comparer ton entrée en matière, sur le sujet de la douance, et la leur.

Pour ma part et en express: Voilà, je suis entrée en contact avec le dit-sujet: Rejet massif par l'école > Isolement > immense créativité débordante > suivi intensif par un pédopsy > puis, test > puis, la vie qui continue... Et me voilà...

Et je me suis reconnue dans ce que j'ai lu. J'en ai parlé à "monsieur" qui m'a dit : "Mais c'est dingue, regarde ce témoignage, j'ai l'impression qu'il parle de toi !"

Et c'était quoi ce témoignage? Aurais-tu une ref de livre, un lien vers une vidéo? Ça serait cool...

Pour en avoir le cœur net, pour me rassurer – j'ai tout le temps besoin d'être rassurée – j'ai passé les tests, et j'ai eu les résultats pour mon anniversaire : 39 ans, HP.

Alors, puisque tu as besoin d'être souvent rassurée, je te rassure donc, je crois que c'est à peu près le même parcours que la plupart des personne qui passent le test à l'âge adulte. Ce qui est au moins rassurant là dessus, c'est que c'est souvent les mêmes chemins qui sont pris pour arriver aux mêmes fins. Donc, je peux t'assurer, (sans être assureur) que ta démarche prend corps dans un élan commun, ce que bien souvent tout le monde s'aperçoit dès que la solitude de parcours se termine et assure de faire assez tôt de belles rencontres avec les autres.

Certains diront que c'est une étiquette,

Et bien, qu'ils/elles disent ce qu'ils veulent... Peu importe ce jugement. Ce n'est que leur perception des choses. Et même si le mot "étiquette" peut avoir un sens péjoratif, qui peut s'entendre et s'admettre par un large sens, il n'en demeure pas moins que quand ça fait collusion et rapprochement entre les personnes pour le meilleur, et bien il reste à considérer que ce "label" permet de se sentir plus à l'aise avec ses pairs. Le tout est de voir ensuite individuellement le gain que ça apporte au-delà de l'étiquette, justement. Les HP sont souvent déjà assez perdus dans le cosmos intersidéral de par leur solitude et leurs errances, donc si c'est pour dire qu'il faut rejeter également cette étiquette parce que c'est juste une étiquette, et bien que les censeurs/seuses le fasse pour eux-même et laissent les autres trouver dans ce marqueur comportementale, l'amarre salutaire qui rattache au port.

encore une, pourquoi toujours vouloir mettre les gens dans des cases ?

Parce que les cases correspondent à des mots ou des noms. Que les noms donnent, dans les discours écrits et oraux, des sens. Et, qu'on s'appuie sur ces mêmes sens pour obtenir, in fine, un terme de réalité ou une explication proposée?

C'est pas graves qu'il y ait des cases. Faut juste se dire qu'on est tous/toutes multi-cases... Partant de ce constat, rien n’empêche d'entre dans 100 boites différentes, mais en même temps.

Sinon, enchanté, moi c'est Hig! EIP, artiste, HQI, bricoleur, ninja, biker, esthète, polyglotte, gilet jaune, sédentaire, théâtreux, boxeur, marin, musicien, forumeur, méditatif, gitan, campagnard, bodybuildeur, poète, soudeur. etc, etc... Et sinon, j'aime les huîtres... (oui, je sais, c'est le détail final qui tue et qui met direct dans une case rédhibitoire. D'ailleurs, c'est sûr, tout le monde va croire ici que je suis d'Arcachon... Surtout les Cancalais et les Cancalaises. ^^)

C'est la première fois que j'ai une étiquette qui peut m'apporter du positif, alors je prends.

Bienvenue au port d'Arcachon. Alors? On y est quand même mieux que perdu en pleine mer, n'est-ce pas?

Je comprends enfin d'où vient ce décalage que j'ai toujours ressenti. Je mets en perspective mon sentiment d'être perçue par les autres comme "un peu bizarre".

C'est enfin le début de la découverte de la vraie richesse intérieure. Toute bizarrerie est une porte ouverte vers une vie plus excitante. Il faut juste savoir préserver tout ça, pour ne pas que ça s’abîme ou soit outrager.

Je n'ai pas eu une enfance difficile et il me semble, à lire d'autres zèbres, que je m'en suis plutôt bien sortie.

[ Important, J'exprime là une vision générale et ouverte. Ce n'est pas une contre argumentation.] J'ai eu une enfance semi difficile. Parfois très protégée, à l'intérieur, parfois très exposée aux coups, à l'extérieur. Pourtant, je n'ai pas le sentiment d'avoir ramé plus que les autres. Et je ne regrette rien. La question est de se dire "quelle enfance nous construisons-nous dans nos têtes avant de devenir adulte et de nous retourner enfin sur nos pas?" Etre un enfant soldat qui tire à la kalach' dès 8 ans, et qui tue, ça c'est une enfance dure! Etre prostituée et vendue par ses propres parents à un bordel cradingue avant même la puberté, l'apparition des règles, et des prémices du corps qui change, ça aussi c'est super dur! Se faire rejeter par des élèves à la noix qui sont simplement conditionnés par des comportements sociaux dont ils n'ont même pas, parfois, une vraie conscience. Ça, c'est pas dur! C'est le même lot finalement que pour tout le monde. Suffit juste d'être trop petit/e, trop boiteux/se, trop curieux ou avec un œil qui louche et déjà, n'importe quel enfant peut se faire rejeter. Quand je rencontrerai enfin dans ma vie une personne qui aura été enfant soldat et meurtrier ou prostituée et salie, là oui, personnellement, je m'inclinerai.

Il ne faut jamais culpabiliser de l’enfance que l'on a eu. Même toujours, on ne l'a choisie pas! On peut être potentiellement entouré(e) de tout ce qui peut se faire de mieux en matière de confort et de cocooning parental et familial, rien n’empêche de ne pourtant pas réussir à grandir bien dans ses baskets. C'est un fait!

J'ai toujours bien réussi à l'école, sans être dans les premiers de classe, mais pourtant toujours considérée comme la chouchoute des profs.

J'ai toujours mal réussi à l'école et j'étais assis systématiquement dans les derniers rangs, souvent plus absorbé par ce qui se passait dehors que dedans. Pourtant, moi aussi, j'interloquais pas mal les profs parfois par quelques saillies orales et explicatives dont certain-e-s n'en sont toujours pas revenu-e-s. Chouchou? Vu le nombre hallucinant de punitions hebdomadaires, les heures de colle massives, puis ensuite d'autres heures de colle obtenues de manière supplémentaire parce que je ne faisais déjà pas les première heures imposées... hum... j'aurais pas dit ça!

Par contre les chouchoutes des profs, moi j'en tombais souvent amoureux car elles avaient la classe indéniable de toujours se trouver devant moi, aux premières tables, proche du bureau et du tableau, à porter de regard. Elles étaient parfois de trois quarts arrière, jolis cheveux et cou délicat. Donc, quand je ne regardais pas dehors, je regardais des demoiselles charmantes aux têtes bien faites.

Y a pas à dire, les places du fond, c'est quand même les meilleures!

Je me suis sentie rejetée.

Fallait venir s'asseoir aux places du fond! Parmi les cancres de l'arrière salle, parfois, il y a des personnes surprenantes, tu sais...

On m'a appelée "le thon" une partie de mon adolescence. J'ai vécu une année à craindre chaque après-récré, car c'est au moment où on se mettait en rang pour rentrer en classe que certains venaient prendre leur petit plaisir à m'humilier.

Un ou deux paquets de pétards lancés dans les jambes, et après ils ne reviennent plus cracher leur fiel... Bon, par contre, ensuite, il faut savoir assumer très vite de devenir un/e rebelle à l'ordre établi et de devoir recevoir quelques heures de colle que tu ne feras de toute façon pas (ce qui engendre généralement une seconde punition que tu va devoir décliner, également, pour cause d'emploi du temps de ministre, tant pis! ^^)

J'ai beaucoup (trop) parlé de moi sur ton fil, mais je rajoute un dernier truc, tant ton parcours fait écho au mien, même si parfois nos histoires ont des positions quelque peu chirales. Quand tu parles des petits pervers et des sales vicieuses qui jettent des pierres sur les "ambulances", ça me fait penser à ceux et celles que j'ai pu recroiser régulièrement ces 20 dernières années. Ayant énormément changé physiquement entre mon enfance de "gros thon obèse" et mon âge actuel, j'ai eu parfois l'occasion inespérée de recroiser ceux et celles qui me crachaient des mollards au visage et/ou jetaient directement mes affaires dans les toilettes (...dans le pipi tant qu'à faire!   ). Et j'ai eu bien des surprises en constatant que la vie parfois redistribue les cartes de manière non linéaire. Le jeune pervers était devenu un mazo-soumis à l'échine courbée au point d'être vidé de tout vaillance, de toute résistance. Quant à la sainte ni-touche au carnet d'adresses souvent empli, jadis, de copines cosmopouffes qui rigolaient bien de moi, elle-même est devenue à son tour une façade froide et déchirée, perdue souvent dans une immense solitude du cœur que seul l'alcool absorbé en cachette et l'envie du suicide puisse soulager.  

Thon ou âme vide. Mon choix est vite fait. Thon je suis, thon je reste. Car il vaut mieux être vivant et vibrant de l'intérieur (voir parfois trop quand on est super sensible), que debout, mais déjà mort...  

Et puis comme les huîtres. Le thon, c'est bon!

Je connais la peur de traverser la cour, essayant le plus possible de faire profil bas.

Il ne faut jamais traverse la cour. Il faut piquer la pince coupante à papa, cisailler le grillage extérieur pour confectionner un trou discret, faire ensuite un tour distrayant en solitaire par le trottoir et la rue passante, puis réintégrer l'autre côté de la cour par un autre trou dans le grillage. Bon, c'est vrai, au début, on se fait choper souvent (puis des heures de colle et des heures de colle supplémentaires, toussa toussa quoi...), mais ensuite, on devient assez bon pour réussir de meilleures évasions, car c'est de ses propres erreurs toujours qu'on apprend, parait-il, chez les intelligents...

Sinon, il reste le chemin tracé dans la foule compacte à grand coup de pétards lancés. Après une au deux chaussette grillées chez les assaillants, ça dégage généralement bien la vue frontale, pour laisser aller et promener le pas... Bon, on pourrait croire que je déconne en filant des conseils à l'emporte pièce. Mais je t'assure que pour avoir testé des trucs dans le genre (que j'ose même pas écrire ici...), les rebelles qui osent taper forts, c'est bien souvent ceux/celles ensuite qui finissent par attirer les plus étonnantes sympathies. Reste à ne pas tomber alors dans le piège des nouveaux et faux amis.

J'ai commencé à m'épanouir à l'université. J'y ai vécu de très belles choses, mais malgré tout je me sentais parfois "à part" ou mise à l'écart.

J'ai pas vécu l'université comme toi, mais j'ai eu l'occasion d'y rencontrer justement des personnes "à part". Sans elles, certaines remises en questions ultérieures auraient été bien plus difficiles.

Je bosse actuellement comme indépendante, dans mon secteur de prédilection : l'édition.

Rhaaa, le truc qu'il ne fallait pas dire!! Tu risques à présent de t'attirer un bon paquet de zcéens/zcéennes avides de soumettre le travail de leur plume! Tu vas t'attirer tous les grizzlys du coin comme un véritable pot de miel...

Ne les écoute pas et ne les lis pas, c'est sans grand intérêt... Sinon, je ne t'ai pas dit, J'ai écris un livre! Puisque c'est ta branche, ça t'intéresserait d'y jeter un œil comme ça en copain-copain. Ma maman, qui a lu toutes mes œuvres, m'a certifié que j'allais devenir le prochain Stieg Larsson... Mais vivant, cette fois! Alors? Alors?

J'ai envie de plus, et en même temps je n'ose généralement pas aborder de moi-même les sujets qui me semblent pourtant les plus importants ou intéressants.

Est-ce comme "le manque", par exemple? J'espère que tu ne vas manquer de verve à ce sujet...

Je me rends compte aujourd'hui que j'ai créé un super faux-self.

(Bon, redevenons un peu sérieux...) L'humanité entière semble porter un faux-self, HQI ou pas, d'ailleurs. Tu imagines un monde ou chacun/chacune s'afficherait exactement tel qu'il est? On s'apercevrait très vite que certaines jolies filles aux charmes envoûtants ne sont en fait que des sorcières hideuses (voir le film: "L'amour extra-large") et que les beaux gosses sauveurs du Monde sont parfois juste que des meurtriers en série qui se planquent sous un sourire Colgate. Dans le faux self parfois, il y a de la convention de communication et aussi de la politesse excessive. Mais sans cela, chaque relation humaine tournerait bien vite aux règlements de compte. Il n'y a qu'à voir déjà le nombre de rencontres IRL chez les doué(e)s, les affilié(e)s et les sympathisant(e)s), qui virent ensuite à la grande déception. Le comportement cash, ça ne paie pas toujours... Ou du moins, pas tout de suite... Il faut malheureusement parfois atteindre vraiment le cœur de l'autre avant de faire tomber le faux self. Je sais, c'est paradoxal.

Ça fonctionne très bien. Les gens mettent généralement mes quelques réactions bizarres sur le compte de la timidité. On me pense juste rêveuse.

Probablement, ils se disent: "Normal, c'est une littéraire, c'est une artiste! ">  

C'est une recherche constante d'équilibre entre participer à la conversation sans trop attirer l'attention, exposer mes avis sans me sentir jugée, et surtout éviter les situations où mes émotions pourraient déborder et devenir gênantes

Et encore, toi tu es une femme! Généralement, ça passe, car c'est le stéréotype qui veut ça... ^^  

T'imagine quand tu es un grand garçon avec des muscles plein le tshirt et que tu te mets à pleurer parce que tu parles soudainement d'un film où le pauvre petit chien se fait atrocement écrabouiller puis disperser par une méchante voiture alors qu'il était juste à deux doigts, de l'autre côté de la rue, de retrouver Tobby, son gentil maître humain,... et que personne ne comprend pourquoi tu parles de ce petit chien à ce moment précis qui n'a rien à voir avec l'instant présent et de ce film qui t'as ému jusqu'aux larmes. Soit, tu es avec des initiés de la douance, respectueux et sincères, qui te tendent un kleenex et un coussin à mettre sur tes genoux, pour faire un gros câlin de groupe sur le coin canapé , soit tu finis avec un pseudo moqueur parfois difficile à assumer et qui te suit à la trace pendant de nombreuses années.

Ah! Mes films de petits chiens écrasés et mes pseudos de petzouille... Si tu savais. J'en aurais des tas d'histoires à te raconter!...

Je ne le vivais pas bien, étant souvent tendue à la maison, me mettant de plus en plus souvent en colère.

Très sérieusement, la colère canalisée est saine. Très saine. C'est une énergie qui permet la construction, voire la reconstruction... Il faut savoir comment la véhiculer pour la rendre fonctionnelle et positive.

T'as déjà testé le sac de frappe? Ou, voire, la pièce de boeuf entière, pendue façon Rocky sous la poutre principale du salon?

("Allo chéri? Oui... oui... Au diner, je te prépare, un bon steak tartare! Faut juste que j'attendrisse un peu la viande avant... Dis, on aurait pas une batte de base-ball, ou des gants de boxe dans le garage? J'ai une envie de cuisiner féroce, ce soir... )

Je me suis rendu compte que c'est ce que j'avais toujours fait : faire semblant, pour ne pas me faire remarquer. Faire ce que les autres attendent de moi.

Faire ce que les autres attendent?   Puis devenir le jeune pervers mazo-soumis à l'échine courbée ou l'ex-sainte ni-touche alcoolisée comme une éponge et sur le point de sauter dans le vide?!  Façon de parler, plutôt mourir!...

Je pense que pouvoir s'adapter est une bonne chose, mais ça ne doit pas être au détriment de sa vraie personnalité.

Cela n'interdit pas de vivre deux vies, puis d'amener les personnes du cercle de la superficie vers le cercle de l'authenticité. Ce qui compte, c'est de toujours disposer d'une vue d'ensemble qui permet de savoir où on se trouve entre le superficiel extérieur et l'authenticité centrale. Et ça évite de raconter des histoires de films de petits chiens écrasés aux mauvaises personnes et aux mauvais moment. Quel gain de temps! Que d'allègement pour l'esprit!

Donc, comme je connais les techniques de mimétisme, je vais continuer à m'en servir quand c'est nécessaire, mais je suis décidée à me montrer plus moi-même.

Ici, et sous couvert d'anonymat car nous sommes quand même sans cesse reliés à l'extérieur par des bots et des yeux curieux, n'hésite pas à te montrer comme tu le sens. Tu as tout à gagner à faire tomber les barrières assez vite. La vie passe et on ne peut pas remonter le temps. Tout ce qui est passé est passé et plus rien ne peut se faire rectifier a posteriori.

Le tout est de me redécouvrir moi-même…

Si on peut t'aider en ce sens, et si je le puis aussi, alors n'hésite pas à demander.



A bientôt!


Hig.
(amateur de films de petits chiens)



. < point.

Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.

Bonjour Kallima,

La petite prose précédemment posée est très touchante, et il doit bien se trouver un expert ici pour adoucir ce spleen amoureux . (Il y a un topic consacré, et comme ce forum regorge de ressources, alors peut être...).

Je rebondis sur un passage de @Hig, sur l'histoire de ton miel(ton job) attirant les ours(les vilains curieux comme moi!!), je ne l'avais pas envisagé de la sorte, alors aucune pression et pas de panique, car de toute façon, rien ne presse.

En attendant je t'envoie ce joli bouquet de fleurs diverses, cueilli expressément ce jour pour toi et rien que pour toi. (Bon, n'importe qui peut l'admirer, mais ne t'y trompe pas c'est bien à toi qu'il est destiné).






Au passage jolie citation de A. De Musset  

Moi je relis le Petit Prince, le chapitre sur la Rose... ou bien, le chapitre sur l'Amour du Prophète de Khalil Gibran.

Courage...

Merci à tous.

Je vous répond plus longuement très bientôt.

Ouais, fini ton affaire, car tu as l'air bien occupée IRL. Et on se retrouve ici bientôt. Pas de problème.





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J'ai vu passer une question... qui a disparu.
Elle avait pourtant beaucoup de sens.

Pourquoi cette photo ? Qu'est-ce qu'elle m'évoque ?

D'abord, photo de vacances. Je l'ai prise simplement parce que c'était beau.
Mais, effectivement, cette photo me parle particulièrement.
Il y a quelques mois, je découpais dans un magazine une illustration au sujet similaire : un homme avançant sur un chemin, en direction du soleil.
Je pense que cette photo me tient à cœur parce que j'ai conscience d'être en chemin, et que j'espère avancer vers plus de lumière.


Baignade dans la Manche, hier et aujourd'hui. Ça me fait du bien.
Je répondrai aux sujets plus sérieux (et aux MP) à mon retour. Là, je suis en mode ressourcement.

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Bonsoir Kallima,

"une grande soif de lecture et un intérêt pour les arts en général.
J'aime aussi m'évader en inventant et en écrivant moi-même des histoires.
J'aime m'émerveiller devant la nature, l'atmosphère qui règne dans les forêts, le bruit des vagues, le souffle du vent…"

...Alors on va bien s'entendre ^^. Ce que j'aime le plus : lire, écrire, contempler et observer la nature, l'art.
J'aime aussi ta vision des échanges humains (j'ai globalement la même : aime les échanges vrais, sans jugement (je fais de la communication non violente), profonds / qui viennent des tripes...)

Au plaisir de te découvrir davantage et d'échanger avec toi ...and else !

Une musique qui ne cesse de m'émouvoir…

FURYO 

Spoiler:

Après plusieurs semaines, je réponds enfin à vos messages. (Ben non, je ne vous avais pas oubliés. )

Et comme "les derniers seront les premiers", je commence par LouAndréa.

LouAndréa a écrit:...Alors on va bien s'entendre ^^. Ce que j'aime le plus : lire, écrire, contempler et observer la nature, l'art.
J'aime aussi ta vision des échanges humains (j'ai globalement la même : aime les échanges vrais, sans jugement (je fais de la communication non violente), profonds / qui viennent des tripes...)

Bienvenue sur mon fil et merci pour ton message.
J’espère que nous pourrons faire plus ample connaissance.  

Alcedo a écrit:Moi je relis le Petit Prince, le chapitre sur la Rose... ou bien, le chapitre sur l'Amour du Prophète de Khalil Gibran.

Merci. Les lectures peuvent aider, oui.
Je pense que cet amour me nourrit. Cet homme m’a apporté beaucoup en peu de temps. Forcément, il restera dans mon cœur, mais maintenant j’accepte le fait que la relation s’arrête là.

Tommy809 a écrit:Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.

Je ne comprends pas tes motivations à supprimer toutes tes messages sur mon fil, mais c’est ton droit.

silverlechien a écrit:Je rebondis sur un passage de @Hig, sur l'histoire de ton miel (ton job) attirant les ours (les vilains curieux comme moi!!), je ne l'avais pas envisagé de la sorte, alors aucune pression et pas de panique, car de toute façon, rien ne presse.

Pas de souci.  
C’est d’ailleurs une demande d’informations, et pas une demande de relecture.
Heureusement que ce n’est pas pressé…  

silverlechien a écrit:En attendant je t'envoie ce joli bouquet de fleurs diverses, cueilli expressément ce jour pour toi et rien que pour toi. (Bon, n'importe qui peut l'admirer, mais ne t'y trompe pas c'est bien à toi qu'il est destiné).

Merci ! C’est charmant !  
Je t'envoie un peu de   en retour. (Ici, on en a à revendre. )


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Hig, je ne t'oublie pas non plus… Comme il y a beaucoup de choses auxquelles répondre, tu as droit à un post rien que pour toi.

Hig a écrit:Comment as-tu fait, dans les grandes lignes, pour te pencher sur le sujet et trouver les bonnes infos. Des lectures? Des rencontres? Des fora? Des émissions de TV? Il y a peut-être des personnes qui seraient intéressées de comparer ton entrée en matière, sur le sujet de la douance, et la leur.

J’ai lu des articles et des témoignages sur le Net et regardé quelques vidéos.

Hig a écrit:"Mais c'est dingue, regarde ce témoignage, j'ai l'impression qu'il parle de toi !"
Et c'était quoi ce témoignage? Aurais-tu une ref de livre, un lien vers une vidéo? Ça serait cool...

https://www.coachplanet.net/comment-vivre-avec-une-personne-surdouee/

Hig a écrit:C'est pas grave qu'il y ait des cases. Faut juste se dire qu'on est tous/toutes multi-cases... Partant de ce constat, rien n’empêche d'entre dans 100 boites différentes, mais en même temps.

Je n’aime pas les cases, car les gens ont toujours eu tendance à me mettre dans des cases qui ne me correspondent pas.
Quant à savoir moi-même dans quelles cases je peux entrer, pas de souci.

Hig a écrit:C'est enfin le début de la découverte de la vraie richesse intérieure. Toute bizarrerie est une porte ouverte vers une vie plus excitante. Il faut juste savoir préserver tout ça, pour ne pas que ça s’abîme ou soit outrager.

 Oui, j'accepte à présent mes particularités comme autant de richesses, mais ça n'a pas toujours été le cas.

Hig a écrit:Par contre les chouchoutes des profs, moi j'en tombais souvent amoureux car elles avaient la classe indéniable de toujours se trouver devant moi, aux premières tables, proche du bureau et du tableau, à portée de regard. Elles étaient parfois de trois quarts arrière, jolis cheveux et cou délicat. Donc, quand je ne regardais pas dehors, je regardais des demoiselles charmantes aux têtes bien faites.

Hig a écrit:par contre, ensuite, il faut savoir assumer très vite de devenir un/e rebelle à l'ordre établi et de devoir recevoir quelques heures de colle

J’ai toujours évité d’être une rebelle et de m'opposer à l’autorité. Il était plus facile, d'une certaine manière, de faire ce qui était attendu. Ne pas faire de vagues.
Je me rends compte aujourd’hui que j’ai aussi toujours eu cette acceptation de l’autorité pour faire plaisir à mes parents. (À part qu’après avoir écrasé toute la journée, à la maison, je piquais des colères très souvent. Donc, rebelle à la maison et super sage en dehors. Finalement, mes parents auraient peut-être préféré l'inverse. )

Hig a écrit:Quand tu parles des petits pervers et des sales vicieuses qui jettent des pierres sur les "ambulances", ça me fait penser à ceux et celles que j'ai pu recroiser régulièrement ces 20 dernières années.

J’ai eu beaucoup de plaisir à une soirée des anciens de mon école : au lieu d’être soit transparente soit l’objet de moqueries, j’ai constaté des regards ébahis.  
Petite revanche.

Hig a écrit:Rhaaa, le truc qu'il ne fallait pas dire!! Tu risques à présent de t'attirer un bon paquet de zcéens/zcéennes avides de soumettre le travail de leur plume! Tu vas t'attirer tous les grizzlys du coin comme un véritable pot de miel...

Mes tarifs en MP pour toute personne souhaitant faire appel à mes services.  

Hig a écrit:L'humanité entière semble porter un faux-self, HQI ou pas.
Dans le faux self parfois, il y a de la convention de communication et aussi de la politesse excessive. Mais sans cela, chaque relation humaine tournerait bien vite aux règlements de compte.

Oui, le faux-self est omniprésent et me semble nécessaire. Mais quand tu en arrives à oublier qui tu es toi-même, ça devient problématique.

Hig a écrit:Très sérieusement, la colère canalisée est saine. Très saine. C'est une énergie qui permet la construction, voire la reconstruction... Il faut savoir comment la véhiculer pour la rendre fonctionnelle et positive.  
T'as déjà testé le sac de frappe ?

Mon matelas fait parfois office de punching-ball.  
Ou alors je m’excite sur une caisse en carton…


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Aujourd'hui, la séparation me semble inévitable.  
Une période difficile s'annonce donc...

La fatigue émotionnelle s'accumule, et la fatigue physique aussi, puisque le petit hamster tourne.  

Évidemment, la somatisation vient aussi mettre son grain de sel, avec des maux de tête et des nausées.  
Et pour corser le tout, j'ai peur de parler en dormant...



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Kallima a écrit:
Aujourd'hui, la séparation me semble inévitable.  
Une période difficile s'annonce donc...

La fatigue émotionnelle s'accumule, et la fatigue physique aussi, puisque le petit hamster tourne.  

Évidemment, la somatisation vient aussi mettre son grain de sel, avec des maux de tête et des nausées.  
Et pour corser le tout, j'ai peur de parler en dormant...



.

oups

Merci, X.


Cette fois, la coupe est pleine...
Je n'y crois plus.




Je n'y arrive plus.





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Bonne chance pour ta future nouvelle vie

Bienveillance envers toi-même, est l'unique mot d'ordre. Courage à toi.

Merci.  

Là, besoin de temps pour moi...

Pour ceux qui suivent un peu (s'il y en a), je donne quelques nouvelles sur ma situation ici :
https://www.zebrascrossing.net/t40434-separation-des-conseils#1742435

Je pense avoir pris la bonne décision, mais j'ai parfois de gros moments de doutes, et de tristesse…



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Je suis (un peu) silencieusement (beaucoup)

La phase de deuil peut donner à alterner tristesse et doutes. Pour l'avoir vécu (il y a maintenant beaucoup d'années en arrière), il y avait une forte ambivalence en moi : une part de moi ne voulait pas partir, s'accrochait. Se séparer, c'est quitter ce qui est connu et ce n'est pas évident (c'est aussi mettre fin à ce qui est toujours beau dans la relation, et ne suffit pas à continuer le couple, oui le deuil est intense).
Quoi qu'il advienne, ton choix sera le bon

Merci beaucoup, Lou Djinn. Tes paroles me font du bien.  


Petite citation du jour :


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J'aime beaucoup ce texte

Lou Djinn a écrit:J'aime beaucoup ce texte

Il me parle beaucoup.

J'adore les livres, j'en ai même fait mon métier, mais je n'ai pas encore parlé de livres sur ce fil…

Quand j'étais petite, je n'aimais pas lire.
En fait, j'aimais beaucoup les livres quand quelqu'un d'autre faisait la lecture (beaux souvenirs avec mon père ou avec ma sœur), mais je rechignais à lire moi-même.
Je trouvais cela difficile… (Ça m'est revenu en tête quand mon fils, dyslexique, m'a dit qu'il aimait les livres, mais que lire soi-même est trop fatiguant.)

Pendant mon enfance et mon adolescence, hormis des bandes dessinées, je ne lisais que les lectures obligatoires pour l'école.
Donc, Bob et Bobette, Tintin, Lucky Luke, Michel Vaillant… ont été mes premiers héros.

Le premier livre acheté avec mon argent de poche est une bande dessinée : Thorgal.

J’ai toujours trouvé que les bandes dessinées c’était trop cher, un truc de riches et de snobs en quelque sorte.
Les BD que j’ai lues m’ont été offertes ou prêtées, sauf un dernier opus du chat du rabin.

Avec mon ex, on avait toute la collection des Thorgal..! A chaque anniversaire ou Noël, on s'en offrait un album... Je m'étais même dit que j'appellerai ma fille Aaricia, puis je me suis dit que ça ne serait pas forcément facile à porter... ^^

Van Hamme disait qu'il avait été surpris, enchanté, puis un tantinet débordé, par les lettres de lecteurs qui voulaient appeler leurs enfants Thorgal, Aaricia ou Jolan, et cherchaient l'origine de ses prénoms pour justifier auprès des administrations l'historicité desdits prénoms. Historicité factice : il avait inventé la plupart des noms de la série.

Il y a un an, au terrain de jeu, j'ai entendu un père appeler sa fille d'environ 3 ans "Arwen". C'est un autre univers mythologique, mais la loi s'est assouplie depuis.

Les BD, c'est cher, c'est vite lu, mais c'est un plaisir intense. Et c'est des souvenirs d'enfance ineffaçables. Gaston Lagaffe, en particulier.

https://twitter.com/Franquin_Cie/status/1057264546832924672/photo/1

siamois93 a écrit:J’ai toujours trouvé que les bandes dessinées c’était trop cher, un truc de riches et de snobs en quelque sorte.

Oui, c'est cher.  Et pour certaines, le prix a doublé en 15 ans.
Les bibliothèques ne sont malheureusement pas toujours bien fournies.

J'ai une connaissance qui s'appelle Aricia. L'officier d'état civil a refusé de mettre les deux a, mais a accepté le prénom.

Pour rester dans cet univers BD, voici quelques titres que j'ai aimés :

Salut Kalli.
3 fois que je viens sur ton fil en trois jours et pas encore montrer le moindre signe de vie. Donc voila. Je ne suis pas loin, mais alors vraiment pas loin.

Je te remercie pour ton post perso de reponse que j'ai lu que tres reccemment, contrairement aux apparences. Des que je remets les mains sur un vrai clavier (satane telephone. Mais on peut vraiment rien faire de confortable avec ca pour ecrire tant mon responsive est ignoble) je reviendrai ici pour reprendre la ou en etait reste.

Bien a toi.


Hig (sans accent bien malgre lui...

)


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Salut Hig !
Contente de te lire, et encore plus sur mon fil.
Tu es toujours le bienvenu.  


Je me rends compte que je n'ai pas donné de nouvelles de ma situation personnelle depuis un moment...
J'ai donc quitté mon conjoint fin août... pour nous donner une nouvelle chance quelques semaines plus tard.  

La relation n'est pas redevenue facile pour autant, mais elle évolue dans le bon sens. La communication s'est nettement améliorée, la compréhension pas vraiment.  

J'ai aussi dû faire face à des problèmes de santé. Rien de bien grave, mais de quoi entraver fortement mon rythme habituel.
Heureusement, petit à petit les choses s'améliorent et je retrouve des journées normales (sans devoir aller m'allonger car vertiges, nausées ou simplement épuisée   ).

Aujourd'hui, je me sens mieux, dans mon corps et dans ma tête. 
Merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont soutenue, d'une manière ou d'une autre.




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Salut Kalli!

Kallima a écrit:J'ai donc quitté mon conjoint fin août... pour nous donner une nouvelle chance quelques semaines plus tard.  

Oulà! Cela a dû être quelques semaines bien bousculées, je pense. J'imagine bien le plan...

"Bye-tchao. T'es vraiment qu'un connard. Sors de ma vie."

Non mais tu t'es vue??? Sérieux!!!

"je peux te sms ce soir?"

"Fais pas chier ... mais bon, oui tu peux. Tu veux quoi?"

"J'suis qu'un con"

"Non, c'est moi"

"Non, c'est plutôt moi!"

"Un verre?"

"Nan!"

"vraiment?"

"Finalement, toujours ok pour m'inviter à boire un verre?

Bien sûr que oui!

"Mais on en reste là, promis juré?"

"Ben évidement, c'te question..."

"Enfin, non."

"Faut qu'on parle!"

"Ouais, je crois bien qu'il faut qu'on parle..."

"Tout mettre à plat?"

"Oui tout mettre à plat."

"Mercredi soir, le petit bar à l'angle de la rue des Martyrs. 19h30. Je porterais une élégante chemise bleue roi pour que tu me reconnaisses."

"Arrêtes tes bêtises, couillon. lol. Je sais à quoi tu ressembles. J'ai vécu avec toi j'te rappelle et je connais toutes tes chemises par cœur...

Désolé, j'essaie de faire le pitre comme je peux pour que tu ne t'envoles pas définitivement loin de moi. Please. JTM."

"#ILYtoo"

La relation n'est pas redevenue facile pour autant, mais elle évolue dans le bon sens. La communication s'est nettement améliorée, la compréhension pas vraiment.

Redevenons sérieux (surtout moi! ^^) De ma propre expérience, je crois que la communication fait globalement 80% du boulot. C'est pas toujours facile non plus entre Madame Hig et moi, sachant notamment que le plus désagréable et le plus pénalisant protagoniste dans la relation est largement davantage moi-même qu'elle. Pour que ça marche, je fais donc en sorte de toujours avoir un canal radio ouvert sur sa fréquence, même si parfois, il y a de la friture sur la ligne, comme dans toute relation de couple.

Quant à la compréhension, elle peut venir d'une réorganisation complète de la vie à deux. Tout mettre à plat et remonter courageusement et fièrement les murs de la relation brique après brique, minutieusement, sachant qu'il n'y a pas qu'un/e seul/e architecte et qu'un/e seul/e maçon/ne. Tout se met en plan à deux, et se façonne ensuite à deux aussi. Y a pas de patron, pas de patronne...

Si je puis poser quelques questions indiscrètes (qui peuvent ne pas être répondues sur ce fil si c'est trop gênant, justement   ), je me demande ceci:
- Qui a généralement l'ascendant sur l'autre?
- Qui est celui/celle qui a le plus d'assurance dans son tempérament et/ou dans son caractère?
Et enfin
- Qui est celui/celle qui fait toujours des concessions plus facilement, même si ça lui coûte à chaque fois beaucoup?

Heureusement, petit à petit les choses s'améliorent et je retrouve des journées normales (sans devoir aller m'allonger car vertiges, nausées ou simplement épuisée.

Et bé!? C'est à ce point là...

Généralement, dans une rupture, on peut être un temps triste et même un peu abattu(e). Mais pris-e de vertiges et de nausées? Est-ce qu'un contexte de vie plus général ne contribuerait pas non plus au "trou d'air" qui soulève l'estomac et plonge tout l'individu dans le trouble?

La vie est complexe. Généralement, il n'y a pas que la vie "à la maison" qui compte...

Merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont soutenue, d'une manière ou d'une autre.

Visiblement, durant l’absence, j'en ai pas fait partie. Est ce que je suis dispensé d'aller au coin quand même?

(Vraisemblablement, on s'est tapé sa tempête chacun chacune de son côté... Ça fait effectivement du bien de retrouver des eaux plus calmes. Je confirme.)

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Ah, je vois que les bonnes habitudes ne sont pas perdues, c'est déjà ça!

A plus tard.


Hig.


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higeekomori a écrit:J'imagine bien le plan...

Ça ne s'est pas du tout passé comme ça.  



Merci, Hig, pour tes encouragements.
Pour la communication, elle est bien meileure qu'avant et, comme tu le soulignes, ça fait beaucoup.
Quant à la compréhension, j'ai parfois l'impression qu'on n'est pas sur la même planète...       Et parfois que nous sommes vraiment sur la même longueur d'ondes.  
Nous avons décidé de nous faire aider par un thérapeute.

higeekomori a écrit:Généralement, dans une rupture, on peut être un temps triste et même un peu abattu(e). Mais pris-e de vertiges et de nausées? Est-ce qu'un contexte de vie plus général ne contribuerait pas non plus au "trou d'air" qui soulève l'estomac et plonge tout l'individu dans le trouble?

Aux premiers vertiges, j'ai cru que c'était ma tension trop basse, associée aux émotions des semaines précédentes. Et comme tu le dis, il n'y avait pas que les questions de couple : la séparation a provoqué diverses réactions dans la famille et parmi les amis, et ça a parfois été très éprouvant.
Mais une simple somatisation ne se serait pas prolongée ainsi. (Somatiser, ça m'arrive souvent, mais généralement j'ai juste quelques douleurs dorsales ou bien je me sens un peu barbouillée. J'ai déjà été prise de nausées et même une fois de vomissements, mais c'est vraiment exceptionnel.)
En l'occurrence, ces vertiges et nausées étaient liés à un problème vestibulaire (oreille interne). Peut-être une maladie de Ménière…  

higeekomori a écrit:(Vraisemblablement, on s'est tapé sa tempête chacun chacune de son côté... Razz Ça fait effectivement du bien de retrouver des eaux plus calmes. Je confirme.)

Je suis contente que tu aies pu retrouver un certain apaisement.


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Un jour de grand soleil, six aveugles instruits et curieux, désiraient, pour la première fois, rencontrer un éléphant afin de compléter leur savoir. Le premier s’approcha de l’éléphant, et près de de son flanc vaste et robuste, il s’exclama : « Dieu me bénisse, un éléphant est comme un mur ! » Le deuxième, tâtant une défense s’écria : « Oh ! Oh ! rond, lisse et pointu, selon moi, cet éléphant ressemble à une lance ! » Le troisième se dirigea vers l’animal, pris la trompe ondulante dans ses mains et s’écria  : « Pour moi, l’éléphant est comme un serpent. » Le quatrième tendit une main impatiente, palpa le genou de l’éléphant  et décida qu’un éléphant devait ressembler à un arbre ! Le cinquième ayant touché par hasard l’oreille de l’éléphant, dit : « Même pour le plus aveugle des aveugles, cette merveille d’éléphant est comme un éventail ! » Le sixième chercha à tâtons l’animal et, s’emparant de la queue qui balayait l’air, perçu quelque chose de familier : « Je vois, dit-il, l’éléphant est comme une corde ! »

Les 6 aveugles discutèrent longtemps avec passion, chacun défendant sa perception de ce que pouvait être un éléphant. Ils avaient bien du mal à s’entendre. Un sage qui passait par là les entendit se disputer et demanda : « Que se passe t-il ? Quel est l’objet de vos échanges si passionnés ? »  « Nous n’arrivons pas nous à mettre d’accord sur ce que peut être un éléphant, et à quoi il peut ressembler ! » Chaque aveugle expliqua sa perception de ce que pouvait être un éléphant.

Après avoir écouté chaque aveugle, le sage dit : « Vous avez tous dit vrai ! Si chacun de vous décrit l’éléphant de façon si différente, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. L’éléphant a réellement les caractéristiques que vous avez tous décrit. Et si vous rassemblez l’ensemble des caractéristiques de ce que vous avez données, vous pouvez avoir une représentation de l’animal dans son ensemble. »

« Oooooooh ! » s’exclama chacun. Et la discussion s’arrêta net ! Ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité, car chacun détenait une part de vérité, et heureux d’avoir contribué à la construction d’une réalité plus grande, une réalité plus grande que la seule addition des caractéristiques apportées par chaque aveugle.


         

Hello.

Parfait! Visiblement la sagesse s'est exprimée à 0h12 sur ce fil. ^^


Bonne journée.


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L'automne est ma saison préférée. J'aime ses lumières et ses couleurs !
Et j'ai la chance d'en profiter dans une magnifique région.  

Salut.

Je passe juste en express. (je suis semi absent du forum durant quelques jours. Je suis loin tout en étant tout près.)

Photo faite maison?
Si oui, je te pensais dans une vie beaucoup plus urbaine.

A très bientôt.


Hig.


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Quelle vue apaisante.. ! Merci pour le partage :-)

Un tout bel anniversaire à toi !

Bon anniv, papillon !

Ca fait quoi de voir changer le chiffre des dizaines ???

Hello hello !

Salut à tous. Merci pour vos messages d'anniversaire. Ça me fait plaisir que vous ayez pensé à moi malgré mon absence…

Charv, le changement de dizaine ne m'a pas fait grand-chose. J'aurais aimé, remarque. Parce qu'après une petite fête avec mes proches, j'aurais peut-être eu le contrecoup.  
Mais bon, je l'ai fêté en petit comité, mais avec les personnes qui sont le plus importantes pour moi.

Je suis désolée pour ceux qui m'ont envoyé des MP restés sans réponse… Je ne vous oublie pas.
J'avais juste besoin d'un moment de repli.

J'espère que vous allez bien, habitués ou nouveaux venus, et je vous envoie de bonnes ondes.  


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Hig a écrit:Photo faite maison?
Si oui, je te pensais dans une vie beaucoup plus urbaine.

Hig, pour combler en partie ta curiosité, oui, c'est une photo que j'ai prise pas loin de chez moi.
Je pense que si je me retournais, on pouvait voir ma maison (du moins la deviner, de loin, d'autant qu'elle est dans un petit renfoncement, entourée d'arbres).
Je vis à la campagne, dans la belle région du Condroz, avec la douceur de son relief entrecoupé de tiges et chavées, et son alternance de champs, de prairies et de bois.
J'aime aussi les plaisirs de la ville : musées, théâtres, cinéma… mais Namur n'est pas loin et il peut aussi m'arriver de m'aventurer plus loin.
Au quotidien, je profite de la nature !  


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Salut, salut

Merci pour toutes ces agréables explications. C'est cool!

Kallima a écrit:J'avais juste besoin d'un moment de repli.

Décompensation ou simple respiration?


A plus tard.


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Hello Kalima.
Content de te revoir par ici.
Tu as beaucoup de nature autour de toi, tant mieux si c'est ce que tu aimes.
Ici j'ai ramassé deux saladiers d'olives que j'ai mises à sécher. Je continue à apprendre à vivre, à me nourrir, de ce que donne le jardin. C'est tellement plus calme quand on n'a pas de courses à faire. Petit à petit l'être se détend.

higeekomori a écrit:Décompensation ou simple respiration?

Non, non, pas de décompensation. Respiration, recentrage sur l'essentiel…
J'ai pris du temps avec mes proches et du temps pour moi.

siamois93 a écrit:Je continue à apprendre à vivre, à me nourrir, de ce que donne le jardin.

Ce n'est pas mon cas, mais je me nourris du bon air de la campagne, des arbres, du chant des oiseaux, des couleurs des fleurs, du vent dans les feuillages…