SOCIETE ET BURN OUT : DROIT D'INVENTAIRE DU BURNOUTé

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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 13:31

Quelle part de responsabilité de la société dans le burnout? Si nous pouvions changer quelque chose, que changerions-nous?

Ici, vous pouvez poster tout ce qui peut décharger vos épaules de seul responsable de vos difficultés (En relation avec le travail ou pas)

Ici, vous pouvez témoigner de vos vécus de burnoutés, donner vos avis contrastés sur le sujet: -responsabilités individuelles, collectives?
-responsabilités zébrées ? Non zébrées ?
Autres approches ?

Ici, vous pouvez parler de tout ce qui vous paraît devoir/pouvoir être changé à l'échelle de la société.

Ici, vous pouvez proposer des idées de changements à portée collective.

Ici, vous pouvez faire part des stratagèmes personnels que vous avez mis en place pour vous préserver et pour donner du sens à ce burn-out.


Autres ?
Nos vies,
nos œuvres,

ouvroirs d'à venir potentiel?
ouvroirs potentiels d'à venir?

Avenir potentiel?


=> L'OPA du burn-out!..


En espérant que ça vous inspire !!

J'arrête là la présentation, le mieux est l'ennemi du bien. Merci à Kara d'avoir motivé l'idée du topic société et burn-out et de cotopicker celui-ci!

Pom d'A
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce Topic s'inscrit dans le prolongement direct de ceux-ci:
http://zebrascrossing.forumactif.org/t3733-le-burn-out-vous-avez-deja-vecu?
http://zebrascrossing.forumactif.org/t3747-societe-et-burn-out?
Mais en lien certainement avec beaucoup d'autres que vous pouvez signaler et qui pourront être rajoutés à la suite !



Cueillette sur le forum:
http://zebrascrossing.forumactif.org/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes#27345

http://zebrascrossing.forumactif.org/t3992-questionnaire-vous-et-une-formation-sur-le-sur-stress-professionnel
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4047-la-gueule-de-l-emploi

http://zebrascrossing.forumactif.org/t4313-suicide-au-travail
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4145-travail-etes-vous-artisan-et-zebre-travailleur-manuel-et-heureux

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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 19:07

Wahhh les couleurs ^^

Merci Pomme pour ton projet. Wink



- parler de tout ce qui vous paraît devoir/pouvoir être changé à l'échelle de la société:
* arrêter les cités concentrées et inhumaines
* arrêter de séparer les conjoints et les familles dans les concours nationaux.
* arrêter de mettre les gens en prison de retraite, reprendre soin de nos anciens et leur redonner leur place

- Ici, vous pouvez proposer des idées de changements à portée collective.
* replanter de véritables zones de verdure, avec jeux et pique-nique possible pour les familles du coin, et en avoir assez. Avec de vrais grands arbres.
* remettre des points d'eau, des fontaines, des canaux que sais-je, mais remettre de l'eau vive en ville.
* refaire des zones de terre en enlevant une partie du goudron quand il ne sert à rien de rien là où il est, à part faire moche.
* installer de vraies aires de jeux complexes, et pas de simples petits machins pour enfants de 5 ans max.
* créer des espaces de création collective offrant infos, voire matériel collectif pour les projets.
* augmenter le nombre d'espace de sports familiaux, ou lieux de détente ludiques / sportifs, parfois peu d'argent à investir est nécessaire
* encourager le sport par les évènements locaux, régionnaux, qui véhicule respect et hygiène de vi, détente de l'esprit
* idem avec les créations artistiques personnelles ou collectives

- Ici, vous pouvez faire part des stratagèmes personnels que vous avez mis en place pour vous préserver et pour donner du sens à ce burn-out.
* garder le contact avec la nature
* recréer les liens familiaux et amicaux réels
* créer, co-créer
* rencontrer des gens
* faire du sport, ou un peu pour les "fatigués" ^^

etc... J'ai plus sous la main ma to-do liste de rêve. Rolling Eyes
J'en avais mis trois fois plus. ^^



EDIT: et utiliser la technologie pour préserver et surtout améliorer, au lieu de pourrir la société avec dans certains cas, et d'en faire commerce égoïste qui ne profit qu'à une poignée, et qui rend malade les autres. Un peu de retenue quant aux utilisations massives à outrance et dangereuses pour l'environnement et les gens.

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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 20:06

Bah kwa, kess qu'elles ont les couleurs?^^

C'est tout? Retrouve ta to do list^^ pour me compléter tout ça!! Very Happy

Allez une 'tite citation pour se mettre en jambes:

L'important n'est pas que mon discours soit vrai, mais qu'il soit sincère.
Albert Jacquard


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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 21:03

Pomme d'A a écrit:C'est tout? Retrouve ta to do list^^ pour me compléter tout ça!! Very Happy

Allez une 'tite citation pour se mettre en jambes:

L'important n'est pas que mon discours soit vrai, mais qu'il soit sincère.
Albert Jacquard



Ayé, yeahhhhh, trouvée. Je rajoute:

Like a Star @ heaven créer du lien avec les associations dynamiques, demander leur avis et en tenir compte lorsqu'elles sont implantées depuis longtemps. Les gens savent bien le(s) truc(s)s qui cloche(nt) sur place, ou ce qui ne servira à rien.

Like a Star @ heaven installer des engins moteur économes à petite vitesse, électrique ou pas, mais économes, pour 3 places (1 adulte et 2 enfants pour l'école, ou bien co-voiturage) et permettant de remplacer la batterie directement en magasin si c'est à rcharger: je ramène ma batterie déchargée, et je repars avec une nouvelle chargée directement en échange.

Like a Star @ heaven améliorer l'alimentation équilibrée dans les secteurs où c'est reconnu comme manquant, par la proposition de cours avec menus simples et peu chers si besoin

Like a Star @ heaven réinstaurer cantine avec chef cuisinier ou cuisinière partout; faire dégager les repas tout prêts et dégoûtants, fades et infects des selfs scolaires. Comment voulez-vous apprendre dans ces conditions de nourriture industrielle qui a le goût de carton pâte? Ou bien des ventes sur place de plats équilibrés pour les plus grands qui veulent autre chose que le self.

je m'arrête...

Et aller voir ce qui marche chez les voisins, ou dans l'organisation de collectivités expérimentées, pour le bien-être des citoyens.

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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 21:49

J'ai très mal au travail.
Documentaire de Jean-Michel Carré, dans lequel sont interviewés des professionnels de la santé au travail. Et qui constatent une augmentation des consultations pour souffrances liées au travail.
Parmi ces professionnels, Marie Pezé pense que la pression morale est prescrite, organisée, et conduit en ce sens à une aggravation du taylorisme.



EDIT du 17/09/11:
Marie Pezé a ouvert à Nanterre il y a une quinzaine d'années la première consultation spécialisée «souffrance et travail» en milieu hospitalier. En 2010 elle était licenciée et sa consultation supprimée. A la suite de quoi elle a écrit un livre, Travailler 
à armes égales (Éd. Pearson), avec comme coauteurs notamment Rachel Saada (avocate spécialisée en droit social) Nicolas Sandret (médecin inspecteur du travail) afin de mettre à disposition d'un large public ses outils et savoirs-faire dans le repérage de l'impact de techniques de management pathogènes chez les patients en souffrance. Elle a aussi crée un site de ressources sur Internet, lié à cette question (ressources sociales, médicales, juridiques etc, en direction des acteurs de la santé, des entreprises, et des travailleurs. http://www.souffrance-et-travail.com/



Dernière édition par Pomme d'A le Sam 17 Sep 2011 - 20:13, édité 2 fois

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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 22:25

.


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Message par Invité Lun 12 Sep 2011 - 22:29

SOCIETE ET BURN OUT : DROIT D'INVENTAIRE DU BURNOUTé Gaston_lagaffe+et+les+escargoits

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Message par Invité Mar 13 Sep 2011 - 20:24

Ca colle tout a fait avec mon projet de reconversion professionnelle Smile
Je voudrais devenir animateur et concepteur de formation dans la prévention de risques psychosociaux, le burn out en est une des conséquences les plus tragiques.

Je me documente par moi même, j'apprends.
J'ai du vécu professionnel.
Je ne l'ai pas vécu personnellement mais lors de ma précédente mission d'interim pour boss a fait un infarctus. Cause principale : il ne savait pas se gérer et son contexte de travail était intenable.
J'en ai des choses a raconter croyez moi, dans le vécu et le théorique.

Première idée qui me vient : ne plus avoir une société planétaire ou l'humain a pour but ultime l'acquisition de richesses matérielles, donc en gros supprimer l'économie monétaire/l'argent et donc le capitalisme. Je me dis en ce moment que Marx était peut être dans le vrai... en partie du moins. Le capitalisme est condamné a s'auto-détruire. Non sans faire de victime parmi les hommes...

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Message par Invité Mer 14 Sep 2011 - 12:11

HariSeldon a écrit: Ca colle tout a fait avec mon projet de reconversion professionnelle Smile
Je voudrais devenir animateur et concepteur de formation dans la prévention de risques psychosociaux, le burn out en est une des conséquences les plus tragiques.

Bonjour HariSeldon!

N'hésite pas alors à apporter, peut-être par petits bouts (pour éviter la surcharge "cognitive"! un gros mot), tes connaissances en matière de formation et de prévention de risques psychosociaux.

A donner ne serait-ce qu'une visibilité aux discours sur ce sujet. Là je cite Marie Pezé (et non Marie-France comme je l'ai écrit par erreur oops!), par exemple qui parle depuis son expérience professionnelle, des patients qu'elle reçoit en consultation pour souffrance au travail, mais il y a bien d'autres professionnels j'imagine et en particulier en terme de prévention et de formation des risques psychosociaux que peut-être tu peux nous faire connaître?

Ou encore des organismes qui font de la formation en la matière..

HariSeldon a écrit:
Je me documente par moi même, j'apprends.

Je m'inscris beaucoup dans ta démarche qui consiste à apprendre par soi-même. J'en profite pour dire que je crois pas qu'on n'apprenne vraiment tout seul. Même en autodidacte, je vois bien par exemple que j'use des courte-échelles des uns et des autres, d'expérience. Mais ce faisant, j'observe qu'on développe des outils pour apprendre, ce qui est un savoir-faire en soi dont on peut être fier! Et d'autre part on se familiarise avec une approche dynamique de ce qu'on souhaite apprendre, donc on fait une plus grande place au désir, me semble-t-il. Et peut-être aussi à l'intelligence, au sens..

HariSeldon a écrit: J'ai du vécu professionnel.
Je ne l'ai pas vécu personnellement mais lors de ma précédente mission d'interim pour boss a fait un infarctus. Cause principale : il ne savait pas se gérer et son contexte de travail était intenable.
J'en ai des choses a raconter croyez moi, dans le vécu et le théorique.

Témoignages et contenus théoriques bienvenus!
Quelle description tu ferais de sa façon de mal gérer et des contraintes qui étaient les siennes, sans forcément trop en dire sur lui, mais plus sur les logiques?

HariSeldon a écrit: Première idée qui me vient : ne plus avoir une société planétaire ou l'humain a pour but ultime l'acquisition de richesses matérielles, donc en gros supprimer l'économie monétaire/l'argent et donc le capitalisme. Je me dis en ce moment que Marx était peut être dans le vrai... en partie du moins. Le capitalisme est condamné a s'auto-détruire. Non sans faire de victime parmi les hommes...

Wouaw, c'est radical! Prendre les choses, à la racine, donc! Il faudrait selon toi "supprimer l'économie monétaire/l'argent et donc le capitalisme. Je vois à peu près ce que tu veux dire mais ça mériterait quelques explications ou explicitations.
Je dirais pour ma part, donner à la monnaie peut-être une autre place, et un autre usage dans l'économie, ce qui aurait pour conséquence de modifier le fonctionnement du système, donc potentiellement de "sortir" du capitalisme. Ce qui mériterait aussi des explications de ma part!! Mais ça fait peut-être un peu beaucoup drunken Un topic là-dessus?

"que Marx soit dans le vrai.." Ce qui me réjouit personnellement c'est qu'on recommence à "penser" l'économie. On ne dira jamais assez que nous fonctionnons sur des partis pris philosophiques, y-compris en économie, et que par conséquent, on doit pouvoir les "critiquer", au sens plein du terme, à partir de leurs effets dans ce que nous vivons, (le burn-out?) et surtout dans leurs postulats "théoriques". La théorie, à la différence de l'idéologie, c'est ce qui peut être critiqué, questionné, éprouvé et donc amélioré, parce que c'est là le but à mon sens. Il y aurait là beaucoup à dire sur l'histoire de la "science économique".

Plein d'ondes positives pour ta reconversion professionnelle!



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Message par Invité Mer 14 Sep 2011 - 12:31

Dimanche sur France Inter, dans l'émission 3D de Stéphane Paoli, François Nicoli, ancien chef du service d'urgence neurovasculaire de l'hôpital de la Timone à Marseille, expliquait les raisons de sa démission. Et nous confiait redécouvrir les rues de Marseille ainsi que les ampoules dans l'usage domestique qu'on en fait depuis...depuis le temps! ce temps qu'il passait le nez dans le guidon, tenu par la hauteur des responsabilités qui étaient les siennes jusqu'à récemment.

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(photo reprise d'un article du JDD)

http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-la-sante-malade-de-la-rentabilite-et-versailles-le-fait-du-roi


Dernière édition par 'd up le Lun 14 Nov 2011 - 11:34, édité 1 fois

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Message par Invité Mer 14 Sep 2011 - 12:59


Je signale en passant qu'il existe une commission au sénat se penchant sur le mal-être au travail. Un des intérêts de le mentionner ici: plein de points de vue exposés!!
http://videos.senat.fr/video/commissions/commMALE-p1.html

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Message par Invité Mer 14 Sep 2011 - 13:36

Le mal-être au travail n'est qu'une pièce.
Si l'environnement complet n'est pas revu, cela ne sera qu'une rustine, qui ne sauvera que quelques gens.


+1 pour le matérialisme ou le monétaire trop présent.
Sans tomber non plus dans "tous au même niveau", on s'en est malgré tout trop éloignés. Des différences, oui, mais articulées ensemble, comme le concept cellulaire.

L'articulation est re-défaillante aujourd'hui, ceux d'en bas méprisent ceux d'en haut et réciproquement.
Et ceux au milieu s'affolent s'ils tentent de tenir le coup pour panser tout ce qu'il y a à faire pour joindre les deux bouts, séparés par une immensité désertique.

On marche à l'envers, contre-nature aussi, et ceux qui s'en rendent compte souffrent autant que ceux qui sont broyés dedans.


idée bête à ajouter dans la liste du haut:
* donner des missions: au lieu de donner un travail, puisque c'est toujours temporaire, puis des allocs chômages et patati... Chacun un salaire, rehaussé selon les missions choisies pour frais de déplacement, de matériel, de compétence pointue, de temps etc...
Celui qui ne fait pas de mission ne touche rien.
Garder les temps de congés payés. Et ceux qui en veulent plus, stoppent temporairement les missions quand ça les arrange.
Chaque mission a un temps ou une tâche déterminés.

=> Plus de flexibilité d'emploi et d'employé, plus de libertés, plus de souplesse, donc à terme plus solide et efficace.

Et pour éviter les offres de missions en manque, ajouter toutes les choses que l'on aurait besoin qui soient faites, mais pas lancées faute de personnel bossant dessus car si on embauchait quelqu'un, après il n'aurait plus de travail et donc on ne peut pas embaucher officiellement car tout est coincé actuellement dans une raideur d'emploi.
Missions successives, et pas emplois.
Tous domaines confondus.

- Celui qui voudrait se prendre des missions temporaires plus souples (pour élever un enfant en bas âge, souffler, se reposer) aurait alors durant ce temps un salaire de base.
- Celui qui veut plus d'argent pour un projet pourrait prendre des missions plus complexes, le temps nécessaire, ou cumuler les missions s'il en est capable, comme des heures supp.
- celui qui voudrait faire du manuel à côté de sa mission intello, pourrait en prendre une simple ne nécessitant pas une formation longue.

Les compétences valides seraient à la fois les études, mais aussi les jobs pratiqués sur le tas, et les compétences apprises dans la vie. D'autant que certaines choses s'apprennent bien mieux en étant immergé dedans, avec l'ancien principe de compagnonnage, en rémunérant le compagnon-guide le temps qu'il forme quelqu'un.

D'ailleurs...
Les missions...
C'est déjà pratiqué dans certains milieux autonomes ou polyvalents, donc cela doit bien leur plaire puisqu'ils y pratiquent eux-mêmes. ^^
Etendre à toute la base...

Et ceux qui veulent rester spécialisés, gardent leurs choix axés sur certaines missions: liberté de rester dans un mode classique, ou de passer à un mode souple.

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Message par Invité Mer 14 Sep 2011 - 23:14

@Kara

Super!

Bonne entrée en matière, pour moi qui ne connais pas la question. Est-ce le "salaire à vie' dont tu parles?

Kara a écrit:
Les compétences valides seraient à la fois les études, mais aussi les jobs pratiqués sur le tas, et les compétences apprises dans la vie. D'autant que certaines choses s'apprennent bien mieux en étant immergé dedans, avec l'ancien principe de compagnonnage, en rémunérant le compagnon-guide le temps qu'il forme quelqu'un.

Oui, d'autant qu'aujourd'hui, les années d'études finissent par fonctionner, et sans que ça soit toujours justifié, un peu comme une multiplication des rites de passage. Marcher sur des braises incandescentes tous les ans pendant ..5/6/7/8/10 ans avant de pouvoir prétendre à quoi que ce soit, bon, ça suffa comme-ci!



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Message par Invité Jeu 15 Sep 2011 - 10:11

SOCIETE ET BURN OUT : DROIT D'INVENTAIRE DU BURNOUTé Sisyphe
Au détour de google, trouvé ce Sisyphe de paille,
découvert par l'auteur de la photographie
au bord d'une route des Pyrénées durant l'été 2008.
http://fabulo.blogspot.com/2009/03/sisyphe.html


Dernière édition par Pomme d'A le Jeu 15 Sep 2011 - 10:29, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 15 Sep 2011 - 10:16

Vous en pensez kwa vouzautres?

http://videos.senat.fr/video/videos/2010/video5057.html

A un moment de la vidéo, Loïck Roche dit: "Tu donnes à l'homme un pourquoi il peut s'accommoder du comment". Attribuant ce propos à Nietzsche.
En cherchant sur google, je ne retrouve pas de citation de cet ordre.
Y-a-t-il un connaisseur de Nietzsche dans la salle?

Et vous qu'en pensez-vous?
De cette idée, de ce qui est dit dans cette vidéo?



Dernière édition par Pomme d'A le Jeu 15 Sep 2011 - 10:42, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 15 Sep 2011 - 10:26

ALBERT CAMUS, Le Mythe de Sisyphe .

Extrait (Gallimard 1942):



"Tout au bout de ce long effort mesuré par l'espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d'où il faudra la remonter vers les sommets. Il redescend dans la plaine.

C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui même. Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui revient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s'enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher.

Si ce mythe est tragique, c'est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l'espoir de réussir le soutenait ? L'ouvrier d'aujourd'hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mêmes tâches et ce destin n'est pas moins absurde. Mais il n'est tragique qu'aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue de sa misérable condition : c'est à elle qu'il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.

Si la descente ainsi se fait certains jours dans la douleur, elle peut se faire aussi dans la joie. Ce mot n'est pas de trop. J'imagine encore Sisyphe revenant vers son rocher, et la douleur était au début. Quand les images de la terre tiennent trop fort au souvenir, quand l'appel du bonheur se fait trop pressant, il arrive que la tristesse se lève au cœur de l'homme : c'est la victoire du rocher, c'est le rocher lui-même. Ce sont nos nuits de Gethsémani. Mais les vérités écrasantes périssent d'être reconnues. Ainsi, Œdipe obéit d'abord au destin sans le savoir. A partir du moment où il sait, sa tragédie commence. Mais dans le même instant, aveugle et désespéré, il reconnaît que le seul lien qui le rattache au monde, c'est la main fraîche d'une jeune fille. Une parole démesurée retentit alors : " Malgré tant d'épreuves, mon âge avancé et la grandeur de mon âme me font juger que tout est bien. " L'Œdipe de Sophocle, comme le Kirilov de Dostoïevsky, donne ainsi la formule de la victoire absurde. La sagesse antique rejoint l'héroïsme moderne.

On ne découvre pas l'absurde sans être tenté d'écrire quelque manuel du bonheur. " Eh ! quoi, par des voies si étroites... ? " Mais il n'y a qu'un monde. Le bonheur et l'absurde sont deux fils de la même terre. Ils sont inséparables. L'erreur serait de dire que le bonheur naît forcément de la découverte absurde. Il arrive aussi bien que le sentiment de l'absurde naisse du bonheur. " Je juge que tout est bien ", dit Œdipe, et cette parole est sacrée. Elle retentit dans l'univers farouche et limité de l'homme. Elle enseigne que tout n'est pas, n'a pas été épuisé. Elle chasse de ce monde un dieu qui y était entré avec l'insatisfaction et le goût des douleurs inutiles. Elle fait du destin une affaire d'homme, qui doit être réglée entre les hommes.

Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là. Son destin lui appartient. Son rocher est sa chose. De même, l'homme absurde, quand il contemple son tourment, fait taire toutes les idoles. Dans l'univers soudain rendu à son silence, les mille petites voix émerveillées de la terre s'élèvent. Appels inconscients et secrets, invitations de tous les visages, ils sont l'envers nécessaire et le prix de la victoire. Il n'y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit.

L'homme absurde dit oui et son effort n'aura plus de cesse. S'il y a un destin personnel, il n'y a point de destinée supérieure ou du moins il n'en est qu'une dont il juge qu'elle est fatale et méprisable. Pour le reste, il se sait le maître de ses jours. A cet instant subtil où l'homme se retourne sur sa vie, Sisyphe, revenant vers son rocher, contemple cette suite d'actions sans lien qui devient son destin, créé par lui, uni sous le regard de sa mémoire et bientôt scellé par sa mort. Ainsi, persuadé de l'origine tout humaine de tout ce qui est humain, aveugle qui désire voir et qui sait que la nuit n'a pas de fin, il est toujours en marche. Le rocher roule encore.

Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux."



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Message par Invité Lun 19 Sep 2011 - 22:28

En train de lire un bouquin d'Yves Clot: Le travail sans l'homme ? Pour une psychologie des milieux de travail et de vie, Rééditions La Découverte, Paris, 2008

Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Postface:
« « Bien » travailler aujourd'hui réclame toujours plus d'avoir le loisir, dans le travail lui-même, de penser et de repenser ce qu'on fait. Ce loisir, c'est le temps qu'on perd pour en gagner, l'imagination de ce qu'on aurait pu faire et de ce qu'il faudra refaire, soi-même et avec les autres ».
« Ainsi s'explique que la suractivité professionnelle soit compatible avec une certaine forme de désœuvrement psychologique. Au-delà d'un seuil, l'intensification factice du travail laisse la vie en jachère en la privant paradoxalement de toute intensité réelle. C'est là la source essentielle du malaise actuel dans le travail. Car la valeur du travail réalisé chaque jour ne réside pas seulement dans ce qui est fait mais dans ce qu'on peut apprendre chaque fois en le faisant et dans ce qu'on imagine pouvoir essayer encore en le refaisant ».






Dernière édition par Pomme d'A le Mar 4 Oct 2011 - 0:58, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 19 Sep 2011 - 22:44

Le jour où les bur-N-Outré voudront faire exploser tout par colère, ou dégoût, ce sera surtout trop tard.



Le Sysiphe, il ne va pas forcément accepter ad eternam dans la souffrance. Et s'il pense un jour retrouner sa souffrance contre le système lui-même, ou contre son entreprise, au lieu de "gentiment" faire sa crise ou se suicider seul sur place...



Là cela fera bouger les choses, pur sûr.



Faut-il pour autant attendre d'atteindre cette phase critique de mal-être de société, crié depuis des décennies? Avant, le passage au suicide se faisait chez soi. Maintenant il se fait directement au bahut, dans la société ou l'entreprise ...



La prochaine étape "logique" de ce feu qui se propage, sera de pratiquer le suicide toujours sur place, mais en projetant la violence sur tout le monde. On y est déjà entrés dans cette phase, avec les tirs sur les foules, ou dans les bahuts. Mais à petite dose. Quantitative et de portée de puissance. Ce ne sera pas toujours de la simple fusillade.

Pour sauver des vies, que ce soient celles des gens en souffrance, ou celles des gens sur place au moment où ils passeraient à l'acte... Alors les conditions de vie offertes, au travail, mais aussi dans le quartier, la famille, le réseau social, doivent s'améliorer.

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Message par Invité Ven 23 Sep 2011 - 14:12

Bon, je vais commencer la cueillette sur le forum des topics plus ou moins liés à celui-ci (et listés en présentation), mais c'est plus difficile quand on ne connait pas l'historique de ce qui existe déjà. N'hésitez pas à donner une nouvelle visibilité à des fils de discussion anciens ici, car même si vous n'avez rien à y ajouter, ça peut parler à d'autres et relancer ces discussions au moins sur ces fils.

Ajout:

Dans ce topic un article explicitant dans une partie de son contenu, le rapport qui peut exister entre avoir "trop d'aptitude" et le burnout, en particulier du point de vue de l'effort fourni pour étouffer une partie de soi.

Et traitant de la relation de la hiérarchie vis-à-vis de tels subordonnés (ou insubordonnés), et inversement.

http://zebrascrossing.forumactif.org/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes#27345

et et et dans dans dans.. tongue

Les conclusions que je tire d'une "possible atteinte de phase critique de mal être de société", c'est que pour éviter des décompensations, il faut commencer par se donner la possibilité d'avoir à en dire, et à en penser quelque chose.


Dernière édition par Pomme d'A le Dim 9 Oct 2011 - 17:45, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 6 Oct 2011 - 22:27

Un classique :

La Fatigue d’être soi, Alain Ehrenberg chez Odile Jacob, en Poches, août 2000.


Livre qui date une peu et qui a le mérite de présenter une mise en perspective sociologique de la "dépression", dans laquelle sont posées la question de la norme, et celle d'une possible mutation de l'individu.

QUATRIÈME DE COUVERTURE
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

"Fatigue, inhibition, insomnie, anxiété, indécision: la plupart des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne sont aujourd'hui assimilées à de la dépression.
Croisant l'histoire de la psychiatrie et celles des modes de vie, Alain Ehrenberg suggère que cette "maladie" est inhérente à une société où la norme n'est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la responsabilité et l'initiative; elle est la contrepartie de l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même.
Et si la dépression était surtout le révélateur des mutations de l'individu?
Sociologue, Alain Ehrenberg dirige [août 2000] le groupement de recherche "Psychotropes, Politique, Société" du CNRS. La Fatigue d'être soi est le troisième volet d'une recherche qui, après Le Culte de la performance et L'individu incertain, s'attache à dessiner les figures de l'individu contemporain."

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------


Plus la Table des matières (sans les numéros de page), histoire de se faire une idée un peu plus précise (un peu seulement pour le néophyte, car très spécialisé cependant).


TABLE DES MATIÈRES
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Introduction: L'individu souverain ou le retour de la nervosité.
Rien n'est vraiment interdit, rien n'est vraiment possible.
La dépression ou le déclin du conflit dans l'espace psychique Le "déficit" et le "conflit", grille de lecture pour une histoire de la dépression.
Note sur la démarche.


Première partie
UN SUJET MALADE


Quelle histoire de la dépression?

Chap.1er: Genèse de la créature psychique.

En quoi la maladie mentale est-elle une pathologie de la liberté.
Mélancolie: de la grandeur d'âme au sentiment d'impuissance.
Le réflexe ou la conscience dans la moelle épinière.
Le choc de la neurasthénie ou la socialisation de l'esprit.
La vibration nerveuse- Réaction: Du chemin de fer à l'autosuggestion
Janet et Freud: faiblesse ou culpabilité?
Dépression et dédoublement de la personnalité d'un malade.
Refoulement et conflit dans la personnalité d'un sujet.
Le sujet de la névrose ou l'angoisse d'être soi.


Chap. II: Électrochoc: technique, humeur et dépression.


Médecine générale: malades imaginaires et impuissance thérapeutique.
Sont-ils vraiment malades? Le caractère est un destin. Des médications aléatoires. Corps dociles, familles respectables, ambitions modestes.
Guérir enfin?
Les raisons d'un optimisme thérapeutique.
Un sujet effectivement malade.
Trois figures clefs: Henry Claude, Jean Delay, Henri Ey. Les lésions laissent la place aux fonctions Fonctions supérieures et fonctions inférieures: le grand consensus. L'organicisme défend le sujet Delay: une théorie de l'humeur.
Cet anxieux, ce déprimé, cet asthénique, est-il un mélancolique?
L'électrochoc est-il une thérapie spécifique?

Chap.III La socialisation d'une pathologie indéfinissable

Une impossible définition.
Le seul trouble mental qui soit aussi hétérogène et aussi universel
Apaiser l'agitation maniaque, redresser l'humeur dépressive.
La paix de l'esprit-Redresseurs de l'humeur ou énergisants psychiques?
Aux confins de la personnalité que l'on est et de l'humeur que l'on a.
Une idée forte et confuse Un potentialisateur de psychothérapie?
Médecine générale: un chaos diagnostique.
Une demande en progression, un contexte médical en évolution. Diagnostic difficile, thérapeutique délicate ou l'éducation du généraliste. La pharmacologie est un moyen de s'intéresser à sa vie intime

Deuxième partie
LE CRÉPUSCULE DE LA NÉVROSE


Crise de la dépression névrotique, changement dans la figuration du sujet.

Chapitre IV: Le front psychologique: la culpabilité sans consigne.

Libération psychique et insécurité identitaire.
Ni fou ni paresseux: la vie intérieure n'est pas affaire de psychologie.
Épidémiologie: une pathologie du changement. Le langage d'une nouvelle conscience de soi. Une grammaire de la vie intérieure pour les masses. Choisir sa vie.
La "culture psychologique", un mode de défense contre la dépression?
Les évangiles de la relation Une nouvelle règle impersonnelle: la personnalisation
Le grand débat: névrose ou dépression?
La psychanalyse confrontée à l'humeur. La dépression entre pathologie de l'identification et pathologie de l'identité. La puissance du névrosé et la fragilité du déprimé.
L'homme compulsif: l'explosion des addictions.
La dépendance, une relation pathologique. L'agir pathologique à la place du conflit psychique.
La contrepartie de la souveraineté individuelle.

Chapitre V: Le front médical

Les voies nouvelles de l'humeur dépressive.
Un pneu à regonfler et un anxieux à clamer.
La triade asthénie, insomnie, anxiété. Dépression masquée. De nouveaux antidépresseurs stimulants. L'anxiété et l'inhibition redéfinissent la dépression
Quel antidépresseur pour quelle dépression? La bataille des classifications.
Le contexte d'une "révolution". La psychiatrie universitaire française et la réforme des classifications La machine américaine se met en branle. Peu importe la cause du moment que l'on est "fidèle". L'humeur troublée met à mal la dépression névrotique. Une frontière vite franchie entre recherche et clinique.
Déclin des névroses, fin d'une psychiatrie?

Troisième partie
L'INDIVIDU INSUFFISANT


L'action pathologique, deuxième changement dans la figuration du sujet

Chapitre VI: La panne dépressive.

Des dérèglements de l'humeur aux dérèglements de l'action.
La dimension ou l'éclatement de la dépression. Inhibition et impulsivité: les deux faces de l'action pathologique Asthénie: les nerfs, l'esprit et l'hystérie.
Une excellente conjoncture pour souffrir?
La sérotonine, une voie neuronale à la mode. La pierre angulaire de la psychopharmacologie. L'antidépresseur idéal: ils guérissent avec plaisir. Le marché aux fantasmes: le pouvoir vous appartient.
Agir à tout prix: l'individu trajectoire.
La vogue de la souffrance. L'individualisation de l'action. L'imaginaire de la désinhibition. Pouvoirs thaumaturgiques ou cache-misère?

Chapitre VII: Le sujet incertain de la dépression et l'individualité fin de siècle.


Le diabète mental.
La crise de la guérison Dysthymies et anxiodépressif ou l'enterrement de la névrose.
Une espèce en voie de d'extension: les valides invalides.

Le front du déficit: qualité de vie ou dépendance? Le front du conflit: la guérison est un compromis.
L'homme pathologie: un traumatisé plus qu'un névrosé.

La sortie de la référence à la nature et à la maladie en psychiatrie.
Quand la nature n'est plus un socle, la maladie n'est plus un critère. Des arguments américains pour une controverse française. Une remarque de Janet qu'on ferait bien de ne pas oublier.
Le conflit en déclin, du psychisme au politique.
La "déconflictualisation" du psychisme ou la revanche posthume de Janet sur Freud. La mélancolie de l'homme d'exception alliée à la passion égalitaire. La dépendance ou la nostalgie du sujet perdu. La déconflictualisation du social ou l'intimité comme nouvelle contrainte politique. L'individu , une question d'institution et non de subjectivité.

Conclusion: Le poids du possible.

EDIT: comme d'hab', ne croyez pas que j'en maîtrise le contenu. Mais j'ai trouvé que du point de vue de la responsabilisation de l'individu, ça vaut le coup de le signaler. Si j'en ai le courage, je livrerai quelques passages que j'avais soulignés à l'époque car je vois des traits de crayons en pagaille. (Si ça se trouve, à sauts et à gambades en plus. 'Pas sérieux. Mad )




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Message par Invité Mar 11 Oct 2011 - 1:15






Auto-entreprise ou auto-exploitation?







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Message par Invité Mar 11 Oct 2011 - 20:28

J'ai cru un moment que tu avais disparu, en voyant le changement de pseudo, tu peux te vanter d'une belle embardée lorsque j'y ai songé. What a Face


J'avais loupé le diabète mental, tiens, pas vu la réponse postée avant ajourd'hui. A garder, ça peut servir tout ça...

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Message par Invité Mer 12 Oct 2011 - 12:41

@ Kara
Voui, I'm here!

Sur le diabète mental, je livre un extrait dans lequel il en est question.
Ah ben non, je ne retrouve plus mon extrait que j'ai passé des heuuuuuuuurrres à taper, zut de zut de p' f' c' b' d' m' p' d' b' d' m'rde.

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Message par Invité Mer 12 Oct 2011 - 15:36

Pensée synthétique alors, et ultime de l'essence même qui reste en mémoire. Wink
Très bon exercice dans ces moments. ^^

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Message par Invité Jeu 13 Oct 2011 - 19:23

Le difficulté de la pensée synthétique c'est de ne pas trahir le propos initial. Déjà que je culpabilise de ne pas situer l'extrait dans le reste du bouquin! Mais c'est vrai que c'est un très bon exercice!

La fatigue d'être soi, Alain Ehrenberg, édition Poches Odile Jacob, août 2000.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Extrait pp. 220-222. Une excellente conjoncture pour souffrir?


[...] "Vous n'auriez pas pu choisir un meilleur moment dans l'histoire humaine pour vous senti malheureux*", écrit le psychiatre américain Mark Gold dès la première ligne de son livre The Good New about Depression. Les premières bonnes nouvelles sont pharmacologiques: une nouvelle génération d'antidépresseurs fait son entrée sur le marché au cours des années 80, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Ils ont changé, écrit Gold, "à la manière dont nous diagnostiquons la dépression - et peut-être même la manière dont nous la définissons". Les secondes sont plus institutionnelles: la reconnaissance de la psychiatrie biologique (qu'il faut rappeler, souligne-t-il, "la psychiatrie médicale"), comme norme de la profession et son intégration dans la médecine. En effet, et c'est encore une bonne nouvelle, "de très nombreux psychiatres sont redevenus des médecins et pensent comme des médecins", car, "la dépression peut-être une maladie biologique pour laquelle vous avez besoin de médecins*".
Dans la troisième version du DSM, Robert Spitzer précisait qu'il n'existait "aucune définition satisfaisante du "trouble mental" (cela vaut également pour d'autres concepts comme celui de trouble psychique et celui de santé, physique et mental*)". Dans la quatrième version, Allen Frances regrette de n'avoir pas pu abandonner "le terme trouble mental", la distinction entre "troubles "mentaux" et "troubles physiques" est réductionniste. "Malheureusement, le terme est conservé dans le DSM-IV parce que nous n'avons pas trouvé un substitut adéquat*". Et l'on peut avancer sans risque l'hypothèse que l'on ne retrouvera jamais ce substitut. En effet, aucun médecin ne parle de maladie en y accolant l'étiquette "trouble physique". Pour se débarrasser du dualisme, il faudrait un langage qui n'oblige pas à employer les mots "corps", et "esprit". Or l'esprit ne peut pas être observé au même titre qu'un phénomène physique. Il y a donc là un pur effet rhétorique qui identifie entièrement la médecine mentale au reste de la médecine parce que sa spécificité est abolie: le trouble de l'esprit ne concerne plus les difficultés d'une personne, mais une maladie qui affecte un patient délesté de sa face d'agent. Cet effet résulte d'un processus de rebiologisation du psychisme*. Le refus du dualisme sous toutes ses formes est l'axe de la médicalisation de la psychiatrie : la pathologie de l'esprit est celle d'un organe malade, et cela d'autant plus, rappelons-le, que l'affect est la partie de l'esprit la plus "corporelle". Nous sortons ainsi d'une problématique où la pathologie est aussi une expérience dont il y a quelque chose à apprendre pour pouvoir "guérir". Les nerfs malades sont aujourd'hui des déséquilibres neurochimiques. "La science, écrit une journaliste américaine, a découvert que ce dont les gens font l'expérience quand ils touchent le fond n'est aucunement "névrotique". Les données scientifiques montrent que ces maladies ne sont pas moins physiques que le diabète, pas plus "mentales" que la migraine.*"
La tendance à la rebiologisation du trouble mental est très nette dans la psychiatrie universitaire française. Elle passe par un tour de magie qui consiste à identifier syndrome et maladie, comme en témoigne par exemple le titre de plusieurs livres publiés depuis 1980 sur la maladie dépressive. On n'écrit plus de traités de psychiatrie, mais des ouvrages spécialisés sur les schizophrénies, les anxiétés, les dépressions ou les addictions. La psychiatrie se fragmente en cliniques spécialisées*. La dépression s'insère naturellement dans cette tendance avec le triple déclin des notions de névrose, de conflit et de culpabilité. La victoire du modèle déficitaire se manifeste par l'affirmation que la personne est l'objet de sa maladie, elle n'y participe pas: elle est la victime d'un processus. La dépression devient ainsi une maladie comme les autres.
Si la conjoncture est excellente pour souffrir, son interprétation n'est pas dénuée d'ambiguïtés: les nouveaux antidépresseurs guérissent-ils mieux la variété des états dépressifs ou ont-ils des avantages permettant d'étendre le traitement à des catégories de malades qui n'en relevaient pas auparavant? La réponse à cette question implique d'évaluer les progrès apportés à la thérapeutique psychiatrique par la biochimie des dépressions. Le point clé est l'analyse des mécanismes bloquant la transmission de l'information par les système neuronaux."

*
Correspondent à des renvois en notes de bas de page.
Flemme de les reprendre. Si besoin m'en faire la demande.
Sinon vous avez les références du livre.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

DSM:
"Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (du titre original anglais, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) (DSM), publié par l'Association Américaine de Psychiatrie (APA), est un manuel de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et recherches statistiques de troubles psychiatriques spécifiques. Il est utilisé aux États-Unis, et internationalement à travers le monde, par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d'assurance santé et pharmaceutiques.
Les diagnostics de pathologie psychiatrique portés à l'aide du DSM, depuis la troisième révision reposent sur l'identification clinique de syndromes et de leur articulation en cinq axes dans une approche statistique et quantitative. L'étiologie des pathologies n'y est plus du tout envisagée. Dans le même domaine, la CIM-10 de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, à peu près, suivi point par point les présupposés du DSM - sauf la vision multiaxiale - et est aussi couramment utilisée.
La valeur clinique du DSM, depuis la troisième édition, est l'objet de vives critiques de la part de certains psychiatres et psychologues cliniciens, entre autres ceux qui se référent à la psychopathologie psychanalytique1. Un ancien directeur du DSM, Boris Cyrulnik critique ce qu’il a lui-même cautionné : pour satisfaire l’industrie pharmaceutique, les experts font du disease mongering, en recyclant et renommant d’anciennes maladies, ils inventent des maladies douteuses, appelées vaguement « troubles » pour la plupart2.[...]"
http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM_%28psychiatrie%29

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SOCIETE ET BURN OUT : DROIT D'INVENTAIRE DU BURNOUTé Empty La captation du désir par la joie ou le capitalisme waouw

Message par Invité Dim 16 Oct 2011 - 12:19


Développer son angle alpha?


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Message par Invité Ven 28 Oct 2011 - 12:12







Le BURN-OUT de Pierre et des autres





Va falloir se mettre d'accord sur l'orthographe de burnout. Rôntoudjiou !


Dernière édition par esprit d'escalier.com le Sam 29 Oct 2011 - 14:14, édité 3 fois

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Message par Invité Ven 28 Oct 2011 - 13:08

Génial l'angle alpha !!!
Et pas que pour l'entreprise, c'est très largement le souci ou l'un des soucis actuels. D'où les résistances de non-travil, de se sentir mal, dans la société aussi, pas qu'au travil, ou de vouloir manifester, ou de ne pas se reconnaître dans le modèle qui est estampillé acceptable ou "visible".

Et je rejoins là l'idée que je donnais ailleurs, qui voit émerger de plus en plus des "fous, troubles" dans le vocabulaire, là où il n'y a que différence. Mais la différence est le contraire de ce qui est visé senble-t-il, donc il faut l'annihiler, sinon la rendre mauvaise, ou qualifiée de trouble, de folie...



Très belle trouvaille esprit d'escalier.com. Very Happy



C'est le contraire de l'angle alpha, qu'il nous faut atteindre, ou du moins l'utiliser à l'envers. trouver les angles alphas des gens, des habitats et modes de vie actuels ou potentiellement positifs si on les fait émerger.
Et ensuite créer les conditions qui les facilitent tous.

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Message par Invité Sam 19 Nov 2011 - 0:14

Non rien..

Up. C'est tout.

Ah si, Julie Valentin - situation du monde du travail - à la 46ème minute.

.


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Message par Invité Mer 14 Déc 2011 - 1:37

UP





http://www.souffrance-et-travail.com/









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Message par Invité Ven 16 Déc 2011 - 21:51


Annaïg MESNIL et Alexia MORVAN dans un spectacle conférence plein d'humour proposé par la scop"le pavé".

"9ème opus des Petits contes politiques et autres récits non-autorisés. La loi de 2002 a commencé à étendre au secteur des services publics le cauchemar de l’entreprise : évaluation permanente, productivité accrue, rationalité schizophrène… et la « démarche qualité » comme outil pervers au service de la privatisation. Le management nous a privé de ce qui nous était le plus cher, le sens de notre travail. Nous « participons », ils profitent. La conférence est suivie d’un atelier "comment résister au management"."

Exploitons mieux pour gagner plus !


Ressorti des rayonnages par pionpion cheers
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4634-les-conferences-gesticulees-de-la-scop-le-pave#176220







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