le(s) dernier(s) film(s) que vous avez vu

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ça donnerais presque l'envie d'aller a hautesrives visiter cette œuvre a la croisé de l'art "naif" et "surréaliste" Poète

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quelque chose qu'il y a dans le film:

Confiteor a écrit:Un jour sans fin de Harold Ramis

Ellie Chu, une étudiante douée et timide, se sent isolée et seule dans la petite ville reculée de Squahamish. Elle vit avec son père avec qui elle travaille à la station de train du village où elle occupe également le métier de chef de gare et d’aiguilleur. Pour se faire un peu d’argent et aider à payer les factures, elle écrit les devoirs de ses camarades. Un jour, elle est approchée par Paul Munsky, un footballer de son école, peu doué avec les mots, qui lui demande d’écrire des lettres d’amour à Aster, la fille qu’il aime, en se faisant passer pour lui. Ellie, également amoureuse d’Aster, décide de l’aider contre son grès car sa famille croule sous les factures impayées.

Sorti le 1er mai 2020 sur Netflix, ce film de 1h44 nous conte la découverte de l’amour de deux jeunes adolescents d’une petite ville américaine. Très différents, autant par leurs cultures que par leurs loisirs, ces deux personnages vont s’allier et échafauder un plan pour conquérir le cœur d’une jeune femme, qu’ils aiment tous les deux.

L’atmosphère de la série est très calme, voire des fois un peu lente, mais cela rend bien avec l’aspect du film et de son sujet. Le spectateur à l’impression d’être lui-même un peu isolé dans cette ville : les dates et les lieux sont un peu flous et à aucun moment on ne sort de la ville, comme si on y était piégé avec Ellie.

Les trois personnages principaux sont Ellie, Paul et Aster. Ellie est une jeune femme seule, d’origine chinoise, timide et travailleuse, tandis que Paul est au contraire quelqu’un de très social, sportif et qui préfère parler par emojis plutôt qu’avec des mots. Tous les deux sont amoureux d’Aster, une jeune femme d’origine italienne, très populaire à l’école, et qui apprécie la littérature et le dessin plus que tout. La diversité des personnages est bien présente dans cette série. Ils ne manquent ni de matière, ni de fond et sont parfaitement bien interprétés par les acteurs à l’écran.

Le synopsis est un stéréotype des films pour adolescents, cependant les histoires d’amours sont loin d’être abordées comme à l’habituelle. Ce film nous présente le thème de l’homosexualité sans aucune prétention et sans aucune morale. Il aborde le sujet très naturellement et sans en faire des caisses, nous présentant tout simplement un film sur le thème de l’amour.

Pour finir, je dirais que ce film est d’une grande simplicité et d’une grande beauté, très bien ficelé et tout à faire regardable.

Ma seule remarque serait : pourquoi toutes les héroïnes asiatiques Netflix perdent-elles leurs mères ??

https://www.senscritique.com/film/Si_tu_savais/critique/220049097

Les damnés de la Commune

Du soulèvement du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" qui s'acheva le 28 mai 1871, Paris fit il y a 150 ans l'expérience d'une insurrection populaire et démocratique. Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique, construit autour de gravures d'époque.

À la fin des années 1860, Paris gronde. Dans un Second Empire qui se veut libéral, Napoléon III a chargé le préfet Haussmann de moderniser la capitale pour en faire un paradis de la grande bourgeoisie. Tandis que la misère et les loyers augmentent, la contestation populaire prend de l’ampleur. Pour affirmer son autorité, l’empereur tente de détourner la colère sociale contre un ennemi extérieur et déclare la guerre à la Prusse. Mais le conflit vire au fiasco. Le 3 septembre 1870, Napoléon III est fait prisonnier. L’empire s’effondre, la République est proclamée et le gouvernement provisoire, installé à Bordeaux, décide de négocier la paix avec les Prussiens. Dans la capitale assiégée, les habitants, eux, refusent de se rendre. Après une élection, la Commune de Paris est proclamée le 28 mars 1871 et, en deux mois, expérimente des réformes sur tous les terrains : politique sociale, éducative, culturelle, égalité des sexes, laïcité... Réfugiés à Versailles à l'instigation d'Adolphe Thiers, chef du gouvernement, les tenants de l’ordre, eux, remobilisent une armée prête à marcher sur Paris...

Vibrantes archives
La Commune, ce grand souffle démocratique et populaire inscrit au fer rouge dans l’histoire de France, telle qu’on ne l’a jamais vue : Raphaël Meyssan a adapté les trois tomes de son roman graphique éponyme, pour lequel il avait collecté des centaines de gravures dans les journaux et les livres de l’époque. De cette patiente quête d’archives − huit ans de recherches −, le graphiste et réalisateur tire un film unique, à l’esthétique et au dispositif étonnants. La caméra plonge au cœur de ces dessins magnifiques, émouvants et subtilement animés, puis zoome, scrute et caresse pour restituer cette tragique épopée dans le moindre de ses détails en une fresque prodigieuse. À mi-chemin entre Les misérables de Victor Hugo et les bandes dessinées documentaires de Joe Sacco, Raphaël Meyssan compose, en incluant le récit de Victorine, une jeune révoltée, une narration limpide qui parvient, à destination de tous les publics, à rendre fluide le chaos de la Commune. Une réussite.

Réalisation :
Raphaël Meyssan
Pays :
France
Année :
2019

88 min
Disponible du 16/03/2021 au 20/05/2021
Prochaine diffusion le mardi 23 mars à 20:50
https://www.arte.tv/fr/videos/094482-000-A/les-damnes-de-la-commune/

SYNOPSIS

La Commune de Paris s’anime.

Les Damnés de la Commune nous plongent dans la révolution parisienne de 1871, avec les mots et les images de l’époque. Cent cinquante ans après leur publication, les gravures prennent vie. Elles sont l’unique matière de ce film d’animation qui donne à voir l’époque telle qu’elle se voyait elle-même.
On découvre la Commune à hauteur femme, à travers le témoignage de Victorine, qui s’engage à cœur perdu dans la révolution. On tremble avec elle, face aux soldats qui s’apprêtent à tirer sur la foule de Montmartre, le 18 mars 1871. On vibre, à ses côtés au milieu de ce peuple qui proclame la Commune sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le 28 mars. On s’indigne de ce gouvernement réfugié à Versailles qui refuse de reconnaître les élections et bombarde Paris. On s’enthousiasme avec ces femmes qui se réunissent le soir dans les églises occupées et appellent à défendre la ville et la révolution. On est sidéré par les massacres méthodiques commis par les versaillais durant la Semaine sanglante. On est bouleversé par ces femmes et ces hommes qui ont résisté jusqu’au bout au nom d’un idéal qu’ils pensaient plus grand que leurs propres vies.
Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. L’histoire les a emportés. Ce film raconte l’épopée des communards, celle des damnés de la Commune.
[...]
ÉQUIPE ARTISTIQUE
Yolande MOREAU
Simon ABKARIAN

Et la participation exceptionnelle de
Mathieu AMALRIC,
Fanny ARDANT
Charles BERLING,
Sandrine BONNAIRE
André DUSSOLLIER,
Anouk GRINBERG
Arthur H,
Félix MOATI
François MOREL,
Denis PODALYDÈS, Sociétaire de la Comédie-Française
Michel VUILLERMOZ, Sociétaire de la Comédie-Française
Jacques WEBER
En hommage aux révoltés de la Commune

Musique composée et dirigée par Yan VOLSY et Pierre CAILLET
http://cineteve.com/films/les-damnes-de-la-commune/

Trad rapide a écrit:Le 10 novembre 1983 était le 500e anniversaire de la naissance de Martin Luther. Au cours de l'année du 500e anniversaire, Luther a fait sensation dans les médias avec des articles complets dans Time, Newsweek, le New York Times Magazine et National Geographic. De nombreuses célébrations ecclésiales et conférences savantes ont eu lieu. Il y avait des pèlerinages de luthériens et d'autres protestants en Allemagne de l'Est pour visiter les lieux de sa vie et de son travail.

Le fait que le 1er janvier 1984 fût le 500e anniversaire d'un autre réformateur protestant, Ulrich Zwingli, de Zurich, n'est pas aussi connu. À l'exception de Zurich et de ses environs, Zwingli n'a pas du tout reçu autant d'attention pendant son 500e anniversaire que Luther.

C’était le sort de Zwingli d’avoir été abattu en milieu de carrière à la bataille de Kappel en 1531 et d’être jeté dans l’ombre de la gigantesque stature de Luther. Mais il est une figure importante à part entière. Il était le père de la tradition réformée qui s'est répandue dans de nombreuses directions - à travers la Suisse et le sud de l'Allemagne, en France chez les Huguenots, en Hollande, en Angleterre et en Écosse parmi les Congrégationalistes et Presbytériens, à travers le Nouveau Monde parmi les Congrégationalistes de la Nouvelle-Angleterre et les Églises réformées presbytériennes, hollandaises et allemandes des colonies moyennes. Bien que Zwingli soit à l'origine de cette tradition, son rôle dans sa formation a été éclipsé par celui de Jean Calvin, le réformateur de deuxième génération qui, à Genève, de l'autre côté de la Suisse actuelle, a pris la direction en chef de cette tradition réformée quelques années après la mort de Zwingli. Les universitaires suisses allemands, en particulier, voudraient nuancer ce jugement en insistant sur le fait que le successeur de Zwingli à Zurich, Henry Bullinger, a également joué un rôle important dans le façonnement de cette tradition.

Les études plus anciennes sur Zwingli, en particulier allemandes, avaient tendance à le voir à travers les yeux de Luther et le considéraient comme largement dépendant du grand réformateur saxon, bien que divergeant de lui sur quelques points importants. L'étude récente, en particulier suisse, a cherché à étudier Zwingli pour son propre compte et est arrivée à la conclusion qu'il était tout à fait indépendant de Luther dans son développement théologique et réformateur.
[...]
https://christianhistoryinstitute.org/magazine/article/zwingli-and-luther/