Famille/amis/couple...comment gérez vous les les rendez vous avec l'autre?

Pour moi l'Autre c'est comme une tarte au citron (sans meringue mais un peu acidulé) dans une vitrine de patisserie.
Pour beaucoup, c'est pas compliqué à gérer : je la veux, je la prends, je la mange.
Pour moi c'est plus complèxe...je la veux ... MAIS est ce que je ne préfèrerai pas plutot l'éclair, ou même rien du tout?est elle aussi bonne qu'elle en a l'air?et si elle ne l'était pas, est ce qu'il ne vaut mieux pas ne rien prendre du tout?, comment la manger, doucement ou pas?et quand je l'aurai fini et si elle n'est pas à la hauteur est ce que je ne regretterai pas ne pas juste l'avoir rêve?...

Bref, les relations et moi on est pas en très bon termes en ce moment...
Rien de nouveau, j'ai toujours senti que j'avais un pied bancal quand il fallait entrer en relation, jusqu'à très tard ma grande question était comment faire pour m'intégrer, quoi dire une fois passé les présentations?

Là où rien ne va plus c'est que j'ai l'impression de faire un véritable numéro d'équilibriste sans savoir où est mon point d'équilibre...

Je m'explique...
En apparence, RAS. Au travail j'amuse la galerie, on m'aime bien, je suis le clown qui n'en loupe pas une.
En apparence toujours, RAS. Quand je rencontre quelqu'un dans la rue ou un commercant que je tiens la buvette pour je ne sais quelle asso je suis sociable, j'ai un premier abord souriant, attentionné, chaleureux,....
J'aime ces moments là, ils sont simples, intenses mais superficiels.
Là où ça se gate c'est que derrière ce pseudo "fille sympa", se cache quelqu'un d'autre, qui passés ces moments de grâce, a peur de recevoir, peur de décevoir, aucune envie d'aller manger chez vous de peur de s'ennuyer...
Connaissez vous cette sensation d'appréhender les invitations (Noel et Jour de l'An compris)de peur de ressentir un ennui profond une fois passée la permière et courte partie de repas où je vais être là et bien là, à ressentir l'émotion et à faire le pitre.
Ressentez vous cette envie de fuir (parce que c'est toujours mieux que de coller une droite) quand belle maman vous parle pour la Nième fois des dents de ces patients, des RDV annulés et du dernier film à voir...
Je ne sais pas comment de l'exterieur cet effet "on/off" (elle était là..ba elle est plus avec nous) peut être perçu.

Je culpabilise de cette envie d'être si souvent seule, de ne pas avoir envie de pique niquer le dimanche avec les amis ou la famille, de passer pour la rabat joie en somme.
J'aimerai "profiter" de ces petits plaisirs en tout cas de ces plaisirs pour beaucoup...

J'aime la rencontre, l'intensité, mais après, qu'est ce qu'on se dit?

Tu donnes le sentiment d'être quelqu'un qui est très perceptif des autres : tu t'adaptes, tu t'ajustes sur le plan superficiel, etc.
Quand quelqu'un s'ennuie, c'est qu'il ne fait pas ce qu'il veut ou que ce qu'il vit ne correspond pas à ce qu'il désire vivre.
Peut-être as-tu du mal à imprimer ta propre marque dans ce monde...

Si c'est le cas, tu vois bien que ce qui intéresse les autres tend à t'ennuyer, alors n'hésite plus : parle de ce qui t'intéresse, au risque que les autres s'ennuient. Toi, tu le fais bien sans broncher, non ?
Parle à ta belle-mère de ton boulot, de tes rendez-vous annulés et du dernier film à voir !
Si ça se trouve, il va y avoir une chose qui l'intéresse et vous pourrez approfondir.

Sinon, c'est sûr qu'on vit dans un monde assez superficiel. Cela dit, rien ne t'empêche de faire ce que tu veux, de tourner les choses selon un aspect qui t'intéresse toi. Inclus dans le pique-nique quelque chose de bien à toi, ou encore une activité qui t'intéresse.
Certes, le seul fait d'exister et de prouver qu'on existe fout le bordel. Mais la société c'est déjà le bordel, alors autant faire qu'un bout de ce bordel te ressemble.

Ou sinon, je suis à côté de la plaque, ça arrive (lol).

Bises.