Liova riova

soto a écrit:Nan, c'est l'instinct clairvoyant

Vivelavie a écrit:ortolan, sale môme

je ne saurais que faire avec un homme nu et une bouteille

je ne saurais que faire avec un homme nu et une bouteille

une spectatrice a écrit:
C'est à la fois effrayant et magnifique.

Gore folle sauteuse a écrit:


Pes(s)oa il en était question ailleurs, dans un autre temps.

Fatoumata a écrit:
Ces deux poseurs que sont blackmail et Roger, qui savent tout sur tout tout le temps et incapables malgré ça de reconnaître la bonne foi. Faut-y être débile quand même...
Oh les mecs, allez vous aerer, sortez le dimanche, je sais pas moi. La planète a très bien tourné jusque là sans vous, personne n'a besoin de vos oracles à la con.

Tas de péteux !

Cleore a écrit: Des liens sympas sur le sujet, qui disent tous un peu la même chose :

http://www.espritsciencemetaphysiques.com/vieille-ame.html
http://lavue.fr/14-signes-prouvant-que-vous-etes-une-vieille-ame/
http://lapressegalactique.com/2015/06/22/5-choses-que-seules-les-vieilles-ames-comprendront/
https://nospensees.fr/vieilles-ames-ames-sensibles/

J'aime aussi beaucoup celui-ci, c'est moi tout craché :
http://www.espritsciencemetaphysiques.com/tombant-amoureux-vieille-ame.html

extrait :
"Sortir est agréable, mais pour une vieille âme , rester bien au chaud à la maison avec son partenaire est ce qu’il y a de mieux. Rester à faire cuire le dîner au lieu de sortir? Se blottir et lire? Oui s’il vous plaît."   (un smiley qui s'est pas copié parce que le salon intuitifs m'est fort heureusement fermé et qui n'est pas dans la liste et que j'm'en ouf et pis tiens j'vais en mettre un autre)
(non tiens un autre qui rappelle des souvenirs aux vieilles âmes)
(ou alors c'est l'âge... j'aimais beaucoup aller en boîte à 20 ans, mais à présent les endroits bondés et bruyants me gonflent).

becquet / complétez les trous :

Kalach a écrit:


Je me souviens enfant du soleil, de sa morsure bienfaisante, du vent sur ma peau.

De fixer l'astre les yeux rougis et repus.

L'univers sans limites qui avait voulu de moi, et que j'embrassais après en avoir dénoué le vertige.

Je me souviens de mes escapades, enfant maigrelet, des insectes à qui je souriais, des étangs où je prenais larves et imagos.

J’allais par vaux et parlais aux pierres,

j'humais les plantes et l'air qui me portait.

La terre sous mes pieds, les millénaires passés qui me murmuraient dans le dos.

Le monde était beau, mais ils ne le voyaient pas.



Je souriais à la vie quand elle n'était faite pour moi, ahuri devant ces autres que je ne comprenais pas.

Je me souviens de la pluie sur mon front, des odeurs et couleurs qui me parlaient plus que ces étrangers.

Je brûlais de vivre mais d'autres avaient circonscrit la vie.

Je voulais un chien mais mes parents le refusaient, et en vérité à quoi bon puisque c'est moi le chien parmi ces humains.

Scolarité facile, bonheurs intenses et ténus, le pourquoi d'être là.



Je me souviens de l'alcool, de sa fausse camaraderie.

Je me souviens de l’alcool, de ce moi rasséréné.

Je me souviens de l’alcool, de ces rapprochements factices.



Je suis demeuré tel, impropre à l'humanité.

Une vie pourtant accomplie,

mais en réalité toujours désespérément vide, une lacune existentielle.

Je me souviens d'un forum où je découvris d'autres soi-disant perdus,

en réalité uniquement facettes de ces communs inconnus.

Ils me pointèrent forcément, car moi je ne mens, et ma place est le ban.



Plus tard j'ai plongé mes yeux dans ceux d'une femme et m'y suis reconnu, deux enfants perdus en ce monde. Mon alter ego, ma mienne, mon autre féminin, Elle, Toi.

Toi quoi.

Celle que je retrouvais pour ne l'avoir plus tôt connue, deux attardés blessés qui se souriaient enfin.

Bonheur, illumination inattendue et foudroyante.



Mais je me berçais d'illusions, ma révélation s'avéra une **** de la pire engeance, et je n'y pouvais rien.

Je n'y pouvais rien et je la plains, cette fleur gâchée, cette princesse qui se racornit blessée, qui me rejeta en se rejetant elle-même, incapable de s'avouer une enfant.

Incapable de souffrir ses propres faiblesses, que j'endossais facilement comme toujours.



Désormais je dois vivre comme jadis, sans rien attendre qui n'existe pour moi, et contenter pour autant ceux dont j'ai croisé ou créé le chemin et qui m'aiment sans me connaître.

J'ai voulu partir mais je leur dois ma vie, il me faut être là pour eux, pour elles, quand je ne suis qu'un enfant.

Quand je suis un enfant qui par trois fois a donné la vie, quand par trois fois j'ai voulu la quitter.

Redevenir blasé sans attente, et allonger les jours en ce monde inepte.



La mesure de la vie c'est d'aimer sans mesure.



J'ai demandé si peu à la vie, et ce peu la vie me l'a refusé.



Les connards qu'ils crèvent, je ne peux en pardonner qu'une.



Bise à Santin Mirror, ddistance, Gallinago, Mutin, Sahana et Carla.



Et bise à toi.



Ma complétude disparue, mon illusion, ma partie liée de liberté.



PS : J'’ai fait la paix en moi-même,

J’ai pardonné et accepté.

Je l’aime.

Mon amour.