Les 12 obstacles (barrages) à la communication

Pieyre a écrit:Il est vrai qu'une fois qu'on a posé de tels interdits à la communication, il n'y a plus que ça à faire, ou alors chanter, comme l'indique Soto, et encore : sans paroles.

Il y a un certain nihilisme dans tout cela, alors qu'on pourrait faire mieux pour illustrer les problèmes de la communications, notamment mettre en scène des situations précises, qui nous feraient réfléchir davantage.

Voilà, remède au nihilisme : le théâtre.

Pieyre a écrit:ou alors chanter, comme l'indique Soto, et encore : sans paroles

... oui, et pour compléter, il y avait aussi dans l'intention de mon clin d’œil analogique l'évocation :

- de la communication inter-espèces
- des langues étrangères
- du langage corporel
- de la communication par les images
- de l'effet de "lock-in derrière la vitre" quand il n'y a pas communication (ah celle là elle me tiens à coeur le plexus solaire)
- de l'absence du corps dans les communications écrites et de leur asynchronie
- du double-bind
- du rôle de la médiation technologique (Wienner vs Palo Alto, McLuhan)  ou herméneutique (@Pieyre )
- du sauvonslesbébéanimauxetlesdauphins
- de mon ami flipper, le gentil dauphin, qui fait des bruits rigolos  
- avec l'évocation de l'eau, de la fluidité, répondant au "barrage" du titre
(et je ne vous parle pas du saumon qui m'est fraie à la papillote)
...

Une de mes penseuse préférée, Isabelle Stengers, a dit "La transmission implique une véritable pratique du malentendu". Je vous laisse en apprécier l'ambigüité non équivoque. A bon entendeur bien sur...

J'ai bien fait de faire référence à toi, parce que tout cela est bien intéressant !

Il y aurait beaucoup de choses à dire. Déjà il est curieux que, lorsqu'on est empêché sur le plan du langage, le fait qu'on se trouve dans une recherche de communication nous rend moins agressifs (ainsi entre deux personnes n'ayant pas la même langue), alors même que le manque de codes langagiers communs permettant d'exprimer précisément un désaccord peut favoriser la violence. De même entre l'homme et l'animal ou entre certains animaux n'appartenant pas à la même espèce, il y a parfois comme une attente curieuse et bienveillante... Il faudrait évoquer aussi ces fictions où il s'agit de communiquer avec une civilisation extraterrestre...

Par ailleurs, le fait d'introduire le malentendu me paraît très intéressant. Même dans le couple il y en a. Il est illusoire de se comprendre parfaitement; et pourtant cela n'empêche pas d'échanger et de s'aimer.

@ Pieyre:

[note pour moi-même : arréter de boire de l'hélium liquide le matin au petit dèj]

Je ne savais pas que l'hélium avait de tels effets. Flippant.

j'aime ceux qui emploient le mot "davantage" sans utiliser systématiquement l'expression "un peu plus".

ne pas répondre au sujet, et dire nawak.

Douze.
Nombre obsessionnel.
Moi, j'en verrais plutôt trente treize.

Mais... mais que vois-je ?
Je vous ai inspiré tout plein de comm', mes p'tits choupinets en sucre... Ca fait plaisir !

Like it or not, you all made my day. (Je ne suis pas francophone, merci de votre compréhension).

Pieeeeyre.....
"Même dans un couple il y en a" (du malentendu.)
En fait, t'es un comique caché, je pense.

Moi je vois de la communication
dans des processus comme la mycorhisation (pas mycose ! )
l'intégration mitochondriale
le complexe bactérien entérocolique (mais, non, pas de colique )

seulement, là, on se situe, non dans le domaine de l'intelligence humaine,
mais dans la formidable inventivité de l'évolution.
Magnifique planète !

Mais je m'égare je m'égare

Mais non ifness, mais non. La biosémiotique, c'est tout à fait banal. Mais n'oublie pas de dés-ioniser tes chaussettes en alu avant de manger.

Chuis d'accord, et je te remercie.

Mais là, il s'agit du sujet "les 12 obstacles à la com'".
Je pense que c'est la com' humaine.(La comédie humaine )

La biosémiotique (comme toute sémiotique) me branche.
Finalement, je suis assez sémio, moi, à la réflexion.

Merci bis. Pour cette prise de conscience (j'allais taper confiance)

Mes chaussettes sont en coton, j'te signale, et bio, en plus,
et l'ionisation, j'adore. (Y'a une ligne à THaute tension   pas loin de chez moi, je sniffe !)
Ca grésille. MMMMMM on dirait une bonne omelette qui cuit doucement...

Ifness, en me relisant, je pense que je devais vouloir dire : même, et surtout dans un couple il vaut mieux faire en sorte que le malentendu ne soit pas source de déception. En couple, il y a une forme d'entente que l'amitié ou le lien de famille ne pourra pas atteindre, ce qui nous illusionne. Mais se rendre compte de malentendus cette fois plus importants qu'avec les amis ou les parents pour se le reprocher ou le reprocher à l'autre, c'est sans doute s'illusionner davantage encore. Le couple rapproche l'homme et la femme en fonction d'un but, d'un projet. Aussi ils ne sont pas aussi libres qu'ils le souhaiteraient.

Oui, tu es un garçon sérieux, et scrupuleux, Pieyre.
Tu ne laisses rien passer. J'ai appris à te connaître.
Et c'est chouette : les "gens" ont de ces im-précisions, dont ils se foutent....
Donc ta démarche est agréable, bien que parfois, disons, austère.

Je relis tes 5 lignes : rien à redire.

Sinon que le couple (je ne connais pas ton vécu) c'est quand-même, avant tout, une illusion.
D'accord avec le but, le projet, j'ai (sans rire : réellement!) vécu ça.
Mais c'est tout.
Le couple réunit (sauf exception admirable) 2 étrangers.
(La chanson de feu L.Cohen "The stranger" m'a toujours paru magnifiquement résumer métaphoriquement cette souffrance en gestation)
Et ta phrase de fin est tchécovienne.
"ils ne sont pas aussi libres qu'ils le souhaiteraient."
Ben non.
Et c'est bien cela, selon moi, la source de toute illusion.

Relisant, chuis d'accord avec Narkiss.
Mettre en scène des situations réelles.
Parce ces trucs, ça me rappelle des stages de formation, dont on sortait plutôt séduits,
et dont il ne restait (quasi) rien quelques jours + tard.

Je pense que :
le fond du problème (tel que JE le ressens) est une difficulté permanente à l'intercom'.
En situation de crise (+ ou - grave) la difficulté devient drame.

Plus on creuse (plus JE creuse), et plus le fossé grandit, les continents dérivent et s'éloignent, non sans provoquer de belles secousses telluriques.

Plus les personnae ont une personn-alité forte, plus grande seront les secousses.
mais il se peut aussi que
-l'une ait un ascendant que l'autre ne supporte pas
-que l'une ait une personna névrotique, ou perverse
-que...............

Selon moi, l'isolement dans son monde intérieur est une composante définitive de nos cortex.(d'homos sapiens)
Beaucoup REFUSENT ce const-at, et c'est const-ernant.
La première des démarches philosophiques est, selon moi, d'admettre ce constat.
Ensuite, on peut avancer.

La "méthode" qui est initiée sur ce fil procède énormément des psychos américaines, qui décortiquent, sérient, ceci dit sans mépris, c'est utile,
mais ce n'est pas LA vérité, ni LA solution.
Disons que, comme dans toute science humaniste, ça fait avancer le schmilblic.

Mais faut pas se prendre trop au sérieux.

Excuse-moi, Pieyre, mais ce que tu racontes me semble très théorique (ou idéaliste, ce qui se rejoint en sciences humaines).
Bien sûr, qu'on peut trouver des exemples-modèles qui nous aident, à progresser, à bâtir.
Mais on confond trop souvent , dans les "sciences humaines" (qui ne sont pas des sciences, mais des études, même si elles s'appliquent des process scientifiques durs), désir et réalité.
Un exemple, qui m'agace.
On ne cesse de nous vanter la "méthode Montessori" en "sciences de l'éducation.
Mon papa enseignait Montessori (parmi d'autres -Freinet, Makarenko, etc...) dans les années 60 du siècle passé. Mon bureau -de lycéen- était à côté du sien, et il me lisait des passages de ses cours pour savoir si ce qu'il préparait était compréhensible.
Et on nous ressort ça, plus d'un demi-siècle plus tard.
La raison ? C'est que ces "méthodes" (employées avec intelligence, ce qui reste à voir) coûtent, cher. Elle présupposent de petits effectifs, un liberté de mouvement (de + en + entravée), de l'argent pour les activités, etc...
Alors les profs font avec ce qu'ils ont : peu. Et beaucoup rêvent à ...si.....

En conclusion (j'ai commis une digression , comme d'hab')
je suis immédiatement méfiant quant à
-toute solution ou réflexion mettant en avant des tableaux de "vérités".
-l'utilisation du nombre DOUZE

Il me semble falloir, pour approcher toute forme de relation humaine (l'éducation en est une, d'où mon propos) être flexible, souple, rationnel mais pas trop formaliste.
Le marxisme fut, en son temps, une volonté de "formalisme". On voit comment il a échoué, même si bien des vérités (politico-socio-économiques) furent émises par ses adeptes, et qu'il ne faudrait pas jeter avec l'eau du bain (merci Mr Piketti).

So long. I'm here.
Do you love my new avatar ?

Do you love my new avatar ?

whooooooo, sexy lady !    (chui en mode lapin ou loup Tex Avery moi en ce moment, ché plus...      )

Euh derrière, c'est un bateau de la gendarmerie nationale ?...

Npn, c'est extérieur à la France.
N'aie pas peur.

Et ce n'est pas nude, donc hors interdit modération,
en principe.

Ca me plaît bien, d'envoyer des avatars sexy.

D'abord, chuna m'a dit qu'elle aimait bien.
Et puis c'est excitant, non ?

Et puis ça fait réagir.
Ou pas.
Les pisse-froid en sont pour leur grade.

On est dans la com' ?
Pleasure, please, pleasure.

chuna.
I hope a sweet week
for you.
(what a nonsense !)