«Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
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Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
A celles et ceux de ce monde et d'ailleurs :
Source : http://silviapatriciabalaguer.tumblr.com/
Source : http://silviapatriciabalaguer.tumblr.com/
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Et puis, et puis, et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être"
Brel - Ces gens-là
Source : Collisions/Facebook
Qui est belle comme un soleil et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être"
Brel - Ces gens-là
Source : Collisions/Facebook
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Photographize/Facebook © L E I F • L Ø N D A L
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
zebulonlezebre a écrit:.../....
je le pensais futile, il est d'une profondeur abyssale !!
"je ne peux jouir de l'autre qu'en ayant de l'empathie
pour avoir de l'empathie faut que je le comprenne
pour le comprendre au sens premier le prendre avec
faut que je comprenne des choses en moi
que ce qu'il est résonne en moi
et pour que cela résonne en moi comme un instrument musical
il faut que je m'y sois colleté à ce que je suis qui est minable mediocre chaotique "
"tu n'as de sympathie avec l'autre que ce que tu as accepté de sympathie avec toi"
.../...
Recopié ici, pour ne pas oublier : besoin des autres comme spectateurs de ce que je sais être.... entre autre.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Quel destin se cache
sous mes paupières closes ?
Invente-t-il
une autre réalité du monde ?
Les séquences se suivent
d'après un ordre nouveau
Alertant le sang
orchestrant des apparences trompeuses
Des constellations défilent
devant mon écran intérieur
Des personnages apparaissent
formés de la matière de l'ombre
Jusqu'à ce que la nuit émigre
devant l'apparition du jour
***
Anise Koltz (née en 1928 à Eich, Luxembourg) – Galaxies intérieures (2013)
Source : Beauty will save the world
sous mes paupières closes ?
Invente-t-il
une autre réalité du monde ?
Les séquences se suivent
d'après un ordre nouveau
Alertant le sang
orchestrant des apparences trompeuses
Des constellations défilent
devant mon écran intérieur
Des personnages apparaissent
formés de la matière de l'ombre
Jusqu'à ce que la nuit émigre
devant l'apparition du jour
***
Anise Koltz (née en 1928 à Eich, Luxembourg) – Galaxies intérieures (2013)
Source : Beauty will save the world
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Des mots, des phrases, des images, des sons, une chanson et voilà que naissent une foule de sensations. Des feux d’artifices ou des atolls de douceur, la vigueur du plein jour d’une symphonie de Dvorak ou la vibration estivale en fin d'après-midi d’un violoncelle solo de Bach, ou rien… rien du tout, juste du fade, du rien.
Dit comme cela, cette remarque introduit un jugement. S’il est justifiable en première intention, il n’en n’est pas moins très pauvre si on lui prête un peu plus d’attention.
J’en comprends sa pauvreté à la lecture de cette critique d’un livre de cuisine japonaise :
"Fade de Ryoko Sekiguchi : les subtilités du goût
Chaque sortie d’un nouvel ouvrage de Ryoko est pour moi un grand bonheur.
Les audacieuses éditions Argol, qui avaient déjà publié L’astringent et Manger fantôme, nous régalent une fois de plus avec un petit livre exquis, qui parle goût, mais aussi langue, culture, ouverture … la sociologie du fade !
Le livre commence par un constat : le mot fade est beaucoup utilisé en France, et en particulier pour définir la cuisine japonaise. Ce petit mot est pour le français une boîte vide où il peut jeter son incapacité à sentir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le fade est le goût d’une absence qui peut prendre différentes formes. Il peut être l’absence d’un autre élément que le goût (la texture, la couleur … purée, gelée, bouillie), un manque de quelque chose (mais de quoi ?), un manque de plaisir ou plus largement un manque d’émotion. Le fade serait-il un manque de vie, un synonyme de l’ennui ?
Mais à bien y réfléchir, le fade est souvent un défaut de perception : le goût est un sens très subjectif et lorsque le « goûteur » pénètre pour la première fois dans une cuisine étrangère, il manque de repères, il ne connaît pas la grammaire de cette nouvelle langue. Mais il ne faut pas se contenter d’un « c’est fade ! » ferme et définitif, il faut apprendre, découvrir, s’ouvrir !
Car le choc entre deux cuisines aussi différentes que la française et la japonaise est bien grand : alors que la cuisine française pourrait être qualifiée d’opulente, de cuisine de l’addition, la cuisine japonaise vise à atteindre la pureté de l’eau. Il faut alors s’entraîner, comme un petit enfant découvre de nouvelles saveurs. L’ingrédient (son origine, sa saison) est au centre de la cuisine japonaise, alors que la cuisine française y place plus souvent le « je ». Changement de repère, sensibilité du palais : apprendre la douceur, la délicatesse, une subtilité à toucher petit à petit, de tofu en mochi.
Une belle aventure que la découverte d’un autre monde culinaire, une belle rencontre, de belles perspectives, à condition d’accepter de lâcher prise et de s’ouvrir à l’autre !
Eloge du goût et éloge de la diversité, éloge des langues, éloge de l’ouverture et de la tolérance, de la découverte et du voyage … un livre très dense à mettre entre toutes les mains !
.../..."
Source : http://lirelejapon.blog.lemonde.fr/2016/05/02/fade-de-ryoko-sekiguchi-les-subtilites-du-gout/
Cette analogie questionne ma relation à l’autre dans son expression ou plus directement dans son existence.
La rencontre ainsi illumine-t-elle l’artifice de ce que l’on croit être ou ouvre à la paix de la reconnaissance mutuelle ou encore plonge dans les profondeurs de « notre défaut de perception ».
En baguenaudant dans les souvenirs de mes dernières rencontres, je me souviens d’expositions de peinture et de la rencontre bouleversante avec Nicolas de Staël. Formellement ses productions pourraient être vues comme sommaires, or elles tendent à l’épure.
J’en viens à penser que la contingence esthétique du moment compte, bien sûr, mais compte peu au final. Seul le geste artistique compte, seule la reconnaissance des regardeurs, lecteurs, auditeurs font la force de l’œuvre, seule la résonance nous réveille, seule l'empathie profonde compte.
Et quel que soit son media, son, image, parfum, geste, vibration, présence,... la rencontre ne se raisonne pas, elle surgit, elle s’impose, elle transgresse !
J'ai croisé de jolis mots aujourd'hui.
Je vais à Arles dimanche ; seul, perméable du plus que je peux.
J'espère.
Dit comme cela, cette remarque introduit un jugement. S’il est justifiable en première intention, il n’en n’est pas moins très pauvre si on lui prête un peu plus d’attention.
J’en comprends sa pauvreté à la lecture de cette critique d’un livre de cuisine japonaise :
"Fade de Ryoko Sekiguchi : les subtilités du goût
Chaque sortie d’un nouvel ouvrage de Ryoko est pour moi un grand bonheur.
Les audacieuses éditions Argol, qui avaient déjà publié L’astringent et Manger fantôme, nous régalent une fois de plus avec un petit livre exquis, qui parle goût, mais aussi langue, culture, ouverture … la sociologie du fade !
Le livre commence par un constat : le mot fade est beaucoup utilisé en France, et en particulier pour définir la cuisine japonaise. Ce petit mot est pour le français une boîte vide où il peut jeter son incapacité à sentir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le fade est le goût d’une absence qui peut prendre différentes formes. Il peut être l’absence d’un autre élément que le goût (la texture, la couleur … purée, gelée, bouillie), un manque de quelque chose (mais de quoi ?), un manque de plaisir ou plus largement un manque d’émotion. Le fade serait-il un manque de vie, un synonyme de l’ennui ?
Mais à bien y réfléchir, le fade est souvent un défaut de perception : le goût est un sens très subjectif et lorsque le « goûteur » pénètre pour la première fois dans une cuisine étrangère, il manque de repères, il ne connaît pas la grammaire de cette nouvelle langue. Mais il ne faut pas se contenter d’un « c’est fade ! » ferme et définitif, il faut apprendre, découvrir, s’ouvrir !
Car le choc entre deux cuisines aussi différentes que la française et la japonaise est bien grand : alors que la cuisine française pourrait être qualifiée d’opulente, de cuisine de l’addition, la cuisine japonaise vise à atteindre la pureté de l’eau. Il faut alors s’entraîner, comme un petit enfant découvre de nouvelles saveurs. L’ingrédient (son origine, sa saison) est au centre de la cuisine japonaise, alors que la cuisine française y place plus souvent le « je ». Changement de repère, sensibilité du palais : apprendre la douceur, la délicatesse, une subtilité à toucher petit à petit, de tofu en mochi.
Une belle aventure que la découverte d’un autre monde culinaire, une belle rencontre, de belles perspectives, à condition d’accepter de lâcher prise et de s’ouvrir à l’autre !
Eloge du goût et éloge de la diversité, éloge des langues, éloge de l’ouverture et de la tolérance, de la découverte et du voyage … un livre très dense à mettre entre toutes les mains !
.../..."
Source : http://lirelejapon.blog.lemonde.fr/2016/05/02/fade-de-ryoko-sekiguchi-les-subtilites-du-gout/
Cette analogie questionne ma relation à l’autre dans son expression ou plus directement dans son existence.
La rencontre ainsi illumine-t-elle l’artifice de ce que l’on croit être ou ouvre à la paix de la reconnaissance mutuelle ou encore plonge dans les profondeurs de « notre défaut de perception ».
En baguenaudant dans les souvenirs de mes dernières rencontres, je me souviens d’expositions de peinture et de la rencontre bouleversante avec Nicolas de Staël. Formellement ses productions pourraient être vues comme sommaires, or elles tendent à l’épure.
J’en viens à penser que la contingence esthétique du moment compte, bien sûr, mais compte peu au final. Seul le geste artistique compte, seule la reconnaissance des regardeurs, lecteurs, auditeurs font la force de l’œuvre, seule la résonance nous réveille, seule l'empathie profonde compte.
Et quel que soit son media, son, image, parfum, geste, vibration, présence,... la rencontre ne se raisonne pas, elle surgit, elle s’impose, elle transgresse !
J'ai croisé de jolis mots aujourd'hui.
Je vais à Arles dimanche ; seul, perméable du plus que je peux.
J'espère.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'ai toujours bien aimé tes interventions. Je voulais simplement te le dire.
C'est riche, authentique. J'aime aussi ton côté "ours mal léché"
C'est cash mais toujours un peu poétique aussi. Très créatif et parfois recréatif.
Parfait! Faut plus partir
C'est riche, authentique. J'aime aussi ton côté "ours mal léché"
C'est cash mais toujours un peu poétique aussi. Très créatif et parfois recréatif.
Parfait! Faut plus partir
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'aime beaucoup aussi
Ca a l'air sympa arles, profite bien
Passe nous voir a lyon un de ces quatres
Ca a l'air sympa arles, profite bien
Passe nous voir a lyon un de ces quatres
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Merci de vos passages sur ce fil.
Cela fait plaisir d'avoir un post qui surgit....
Cela fait plaisir d'avoir un post qui surgit....
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Sergei Rachmaninoff - Piano Concerto No. 2 in C minor, Op. 18
Piano: Hélène Grimaud
Conductor: Claudio Abbado
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Un "gros beaucoup" marre de ces oscillations....
Un vent d'émotions contradictoires, une porte ouverte vers .... l'inconnu.
Il n'en suffit pas plus.
Aujourd'hui j'arrive à poser quelques mots, hier le sentiment était : "je suis une monstruosité".
Et demain ou plus tard, tout s'inversera à nouveau...
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Moi j'ai eu la chance de "rencontrer" mon ange en premier lieu.
J'ai été gorgée d'amour, pour les autres et pour moi-même.
Puis un jour, j'ai "vu" mon côté sombre. Une véritable bête!
De manière tout-à-fait inattendue, je me suis surprise à l'aimer, à ressentir de la compassion pour cette partie de moi-même que j'avais toujours rejetée, méprisée, ignorée.
Depuis, je l'apprivoise.
Nous sommes faits de dualité. L'idéal est d'intégrer ces deux parties et non pas d'en aimer une et de haïr l'autre.
Et je m'aperçois qu'en aimant cette partie de moi, elle perd de son agressivité. Tout ce qu'elle désire, c'est être reconnue.
Elle a son utilité aussi non, elle n'existerait tout simplement pas.
Il y a une fabuleuse énergie cachée dans cette partie. Et si on utilise bien cette énergie.....
J'ai été gorgée d'amour, pour les autres et pour moi-même.
Puis un jour, j'ai "vu" mon côté sombre. Une véritable bête!
De manière tout-à-fait inattendue, je me suis surprise à l'aimer, à ressentir de la compassion pour cette partie de moi-même que j'avais toujours rejetée, méprisée, ignorée.
Depuis, je l'apprivoise.
Nous sommes faits de dualité. L'idéal est d'intégrer ces deux parties et non pas d'en aimer une et de haïr l'autre.
Et je m'aperçois qu'en aimant cette partie de moi, elle perd de son agressivité. Tout ce qu'elle désire, c'est être reconnue.
Elle a son utilité aussi non, elle n'existerait tout simplement pas.
Il y a une fabuleuse énergie cachée dans cette partie. Et si on utilise bien cette énergie.....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Je ne suis pas loin de penser la même chose, mais par principe, je me méfie de toute forme de dialectique.
Je ne me pense pas sous forme duale mais unaire. Je suis fait de mes monstruosités comme de mes qualités, sans pour autant que chacune d'elles soit correctement définies, bornées. Et chacune d'elles est effectivement une réserve d'énergie "fabuleuse".
Si je pars de ce que tu dis, en adaptant à peine, alors je dois aboutir à cette question : "pourquoi cela ne fonctionne pas globalement ?" ou peut-être plus exactement "qu'est-ce qui ne fonctionnant pas, masque ce qui fonctionne au nom d'une perfection ? (Graal du surdoué-aspi standard)".
Et me voilà alors derrière un miroir sans tain, une paroi de verre, un scaphandre, ... images d'une incapacité, d'une méconnaissance de vie.
Au fond, j'aimerai pouvoir être juste moi, ni plus ni moins ; être moi face à l'autre - mon miroir de salle de bain ayant trop peu de conversation.
Je ne me pense pas sous forme duale mais unaire. Je suis fait de mes monstruosités comme de mes qualités, sans pour autant que chacune d'elles soit correctement définies, bornées. Et chacune d'elles est effectivement une réserve d'énergie "fabuleuse".
Si je pars de ce que tu dis, en adaptant à peine, alors je dois aboutir à cette question : "pourquoi cela ne fonctionne pas globalement ?" ou peut-être plus exactement "qu'est-ce qui ne fonctionnant pas, masque ce qui fonctionne au nom d'une perfection ? (Graal du surdoué-aspi standard)".
Et me voilà alors derrière un miroir sans tain, une paroi de verre, un scaphandre, ... images d'une incapacité, d'une méconnaissance de vie.
Au fond, j'aimerai pouvoir être juste moi, ni plus ni moins ; être moi face à l'autre - mon miroir de salle de bain ayant trop peu de conversation.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Nous avons tous ces parts de lumière et d'obscurité, et nous sommes bien un tout.
L'appréhender n'est pas simple, mais c'est comme ça que l'on trouve notre équilibre, quand cela est possible.
Parfois, on a simplement besoin d'un autre pour s'équilibrer. Pourquoi se colle t'on a quelqu'un? Comment nait l'amour pour quelqu'un?
Je me sens parfois, pas assez obscur, ou trop lumineux. Peut être que ce constat, et ses questions, sont une clé de réponse.
As t on la capacité d'être réellement équilibré seul? Quel est cet équilibre que je trouve aussi? Trouverais je une personne qui un jour, saura m'apporter IRL ce que je trouve ici?
Une forme d'équilibre? De la constance?
Reflexion partagée. Certitudes et intuition profonde.
L'appréhender n'est pas simple, mais c'est comme ça que l'on trouve notre équilibre, quand cela est possible.
Parfois, on a simplement besoin d'un autre pour s'équilibrer. Pourquoi se colle t'on a quelqu'un? Comment nait l'amour pour quelqu'un?
Je me sens parfois, pas assez obscur, ou trop lumineux. Peut être que ce constat, et ses questions, sont une clé de réponse.
As t on la capacité d'être réellement équilibré seul? Quel est cet équilibre que je trouve aussi? Trouverais je une personne qui un jour, saura m'apporter IRL ce que je trouve ici?
Une forme d'équilibre? De la constance?
Reflexion partagée. Certitudes et intuition profonde.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Un clin d'oeil, en ces temps de mental un peu troublé :
Cop21 : sauvons les ours.
Source : Collisions/Facebook Photo Benjamin Rasmussen
Cop21 : sauvons les ours.
Source : Collisions/Facebook Photo Benjamin Rasmussen
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Ours de la MAZ a écrit:Je ne suis pas loin de penser la même chose, mais par principe, je me méfie de toute forme de dialectique.
Je ne me pense pas sous forme duale mais unaire. Je suis fait de mes monstruosités comme de mes qualités, sans pour autant que chacune d'elles soit correctement définies, bornées. Et chacune d'elles est effectivement une réserve d'énergie "fabuleuse".
Si je pars de ce que tu dis, en adaptant à peine, alors je dois aboutir à cette question : "pourquoi cela ne fonctionne pas globalement ?" ou peut-être plus exactement "qu'est-ce qui ne fonctionnant pas, masque ce qui fonctionne au nom d'une perfection ? (Graal du surdoué-aspi standard)".
Et me voilà alors derrière un miroir sans tain, une paroi de verre, un scaphandre, ... images d'une incapacité, d'une méconnaissance de vie.
Au fond, j'aimerai pouvoir être juste moi, ni plus ni moins ; être moi face à l'autre - mon miroir de salle de bain ayant trop peu de conversation.
L'unité dans la dualité c'est de l'alchimie, du "grand oeuvre" pour ne pas dire l'oeuvre de toute une vie.
Réaliser ( rendre réel ) cette oeuvre, c'est tenter de limiter nos oscillations. Tout comme la pendule d'une horloge qui ralenti jusqu'à s'arrêter et alors, c'est le temps qui s'arrête!
As-tu déjà ressenti cela ?
Moi oui. Mais c'est un état qu'il m'est difficile de maintenir.
Il n'empêche que la recherche de cet état, le plus souvent possible, est bénéfique. Comme un ressourcement.
Aller à la source :-)
Peu de gens je crois, font cet exercice qui consiste à se regarder ( vraiment ) dans un miroir. Les yeux dans les yeux. C'est étonnant comme exercice!
Et pourtant, c'est là qu'on peut le mieux voir qui on est. Le discours qu'on entretient avec soi-même peut être d'une richesse incroyable, dans les moments de véritable intimité avec soi-même.
C'est moi, face à moi...Au début, c'est carrément intenable mais si on insiste....
Je crois que c'est important de se rappeler que tout est en nous. Il est même possible de voir Dieu à l'oeuvre.
Et si tu parviens à faire cet exercice, tu vas savoir ce que c'est que le bonheur :-)
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Revz a écrit:Nous avons tous ces parts de lumière et d'obscurité, et nous sommes bien un tout.
L'appréhender n'est pas simple, mais c'est comme ça que l'on trouve notre équilibre, quand cela est possible.
Parfois, on a simplement besoin d'un autre pour s'équilibrer. Pourquoi se colle t'on a quelqu'un? Comment nait l'amour pour quelqu'un?
Je me sens parfois, pas assez obscur, ou trop lumineux. Peut être que ce constat, et ses questions, sont une clé de réponse.
As t on la capacité d'être réellement équilibré seul? Quel est cet équilibre que je trouve aussi? Trouverais je une personne qui un jour, saura m'apporter IRL ce que je trouve ici?
Une forme d'équilibre? De la constance?
Reflexion partagée. Certitudes et intuition profonde.
IRL, c'est ici et maintenant.
Ce que je fais ici ( sur ZC ), c'est très réel. Parce que j'y parle à partir de moi-même, avec d'autres, qui eux aussi sont très réels.
Je ne parviens pas à faire la différence entre une personne derrière son écran et une personne derrière son "masque" d'humain.
C'est comme si, en parlant à quelqu'un au téléphone, je disais que cette situation n'est pas réelle.
Nous sommes avant tout des "esprits" :-)
Il y a sur ZC des personnes que j'adore mais jamais au grand jamais je ne voudrais les rencontrer physiquement. Ca gâcherait peut-être cette relation si géniale.
L'équilibre et la constance sont en moi, en toi!
Les mettre en oeuvre, voilà ce qui compte vraiment pour moi.
Tout est en moi.....en toi.....tout!
Alors si c'est vraiment ce que tu as envie , mets le en oeuvre, tu n'as besoin de personne.
Avoir besoin de quelqu'un d'autre est un leurre.
Avoir envie, ça, c'est de la pure énergie!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Ours de la MAZ a écrit:Un clin d'oeil, en ces temps de mental un peu troublé :
Cop21 : sauvons les ours.
Source : Collisions/Facebook Photo Benjamin Rasmussen
Excellent! Aaaaahhhh, le rire, c'est si bon :-)))))))))))))
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Oui bien sur ce que l'on fait ici est reel, mais c'est tres incomplet.
Le verbal c'est 20 a 30 % de la com, et les 70, 80% de toi, des autres, de moi, tu n'y vois pas d'interet? Ou peut etre qu'ici tu apprecie avoir des quarts de relation?
J'ai la chance d'avoir rencontrer pas mal de personnes d'ici, en vrai... et bien je ne suis et n'ai jamais ete decu, bien au contraire
Notre cerveau est habituté a communiquer avec des perssonnes reelles, n'as tu pas l'impression, la perception, qu'il a une tendance a compenser avec de l'imaginaire?
Ne pas vouloir rencontrer les gens, pour moi, ca serait vouloir preserver une forme de fantasme, de monde imaginaire... non?
Moi, je compense aussi, j'ai conscience de cette partie imaginaire, fantasmee, completee par moi meme.
Cependant, je fais bien la distinction entre ce qui est reel, nos mots, nos echanges, nos partages, ces formes et ses fonds que l'on se montre... voir les personnes ne m'ecroule pas le monde completé et fantasmé, il le multiplie
Un peu comme des jeux d'acteur.
Par exemple ours, j'apprends a connaitre un de tes personnages, le toi zc. Si un jour on se rencontre dans le cadre du boulot par exemple, j'aurais fait connaissance avec le toi pro, et si on va danser ensemble ou faire un resto, je connaitrais le toi danseur et le toi gastronome.
Nous sommes un tout oui, nous sommes l'expression de nous meme dans toutes les situations que l'on peut vivre.
Le verbal c'est 20 a 30 % de la com, et les 70, 80% de toi, des autres, de moi, tu n'y vois pas d'interet? Ou peut etre qu'ici tu apprecie avoir des quarts de relation?
J'ai la chance d'avoir rencontrer pas mal de personnes d'ici, en vrai... et bien je ne suis et n'ai jamais ete decu, bien au contraire
Notre cerveau est habituté a communiquer avec des perssonnes reelles, n'as tu pas l'impression, la perception, qu'il a une tendance a compenser avec de l'imaginaire?
Ne pas vouloir rencontrer les gens, pour moi, ca serait vouloir preserver une forme de fantasme, de monde imaginaire... non?
Moi, je compense aussi, j'ai conscience de cette partie imaginaire, fantasmee, completee par moi meme.
Cependant, je fais bien la distinction entre ce qui est reel, nos mots, nos echanges, nos partages, ces formes et ses fonds que l'on se montre... voir les personnes ne m'ecroule pas le monde completé et fantasmé, il le multiplie
Un peu comme des jeux d'acteur.
Par exemple ours, j'apprends a connaitre un de tes personnages, le toi zc. Si un jour on se rencontre dans le cadre du boulot par exemple, j'aurais fait connaissance avec le toi pro, et si on va danser ensemble ou faire un resto, je connaitrais le toi danseur et le toi gastronome.
Nous sommes un tout oui, nous sommes l'expression de nous meme dans toutes les situations que l'on peut vivre.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'adoore la photo
T'as du etre sur le cul de la trouver celle la !
T'as du etre sur le cul de la trouver celle la !
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Revz a écrit:Oui bien sur ce que l'on fait ici est reel, mais c'est tres incomplet.
Le verbal c'est 20 a 30 % de la com, et les 70, 80% de toi, des autres, de moi, tu n'y vois pas d'interet? Ou peut etre qu'ici tu apprecie avoir des quarts de relation?
J'ai la chance d'avoir rencontrer pas mal de personnes d'ici, en vrai... et bien je ne suis et n'ai jamais ete decu, bien au contraire
Notre cerveau est habituté a communiquer avec des perssonnes reelles, n'as tu pas l'impression, la perception, qu'il a une tendance a compenser avec de l'imaginaire?
Ne pas vouloir rencontrer les gens, pour moi, ca serait vouloir preserver une forme de fantasme, de monde imaginaire... non?
Moi, je compense aussi, j'ai conscience de cette partie imaginaire, fantasmee, completee par moi meme.
Cependant, je fais bien la distinction entre ce qui est reel, nos mots, nos echanges, nos partages, ces formes et ses fonds que l'on se montre... voir les personnes ne m'ecroule pas le monde completé et fantasmé, il le multiplie
Un peu comme des jeux d'acteur.
Par exemple ours, j'apprends a connaitre un de tes personnages, le toi zc. Si un jour on se rencontre dans le cadre du boulot par exemple, j'aurais fait connaissance avec le toi pro, et si on va danser ensemble ou faire un resto, je connaitrais le toi danseur et le toi gastronome.
Nous sommes un tout oui, nous sommes l'expression de nous meme dans toutes les situations que l'on peut vivre.
J'accorde probablement plus d'importance à l'esprit qui nous habite qu'à sa forme physique.
De toutes les manières, même lors d'une rencontre "physique", je sais que je vais "fantasmer" la personne et imaginer des tas de trucs à son sujet.
Un quart de relation sur ZC c'est magnifique, oui!
L'esprit se manifeste mieux s'il n'est pas alourdi par la matière.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
L'esprit n'est pas unique, tout en restant un tout, l'as tu remarqué aussi?
Tout est parfois une question "d'état d'esprit". Je ressens souvent ces différents "états", expressions diverses de facettes de nous même.
Pour ma part, je ne "fantasme" plus les personnes lorsqu'elles sont présentes physiquement, je trouve que cela est un frein aux relations vraies, sincères et de confiance. Je suis content de mettre mis au mentalisme pour cela
J'aime beaucoup le
C'est une des choses que j'apprécie de l'écriture. Ecrire selon ces différents "état d'esprit" produit des resultats parfois surprenant, notamment pas l'écriture intuitive.
J'ai beaucoup de plaisir à y revenir, relire dans un "état d'esprit" ce que j'ai "écrit dans un autre".
D'une part, cela aide à accéder à ses pensées profondes, certains états inconscients, et d'autre part, y réfléchir, savoir et décider ce que l'on veut ou peut en faire.
Car la liberté, certes, c'est celle de penser, et c'est aussi le choix et l'accès à nos possibles et de ceux que l'on veut ou peut mettre en oeuvre.
Beaucoup de mes idées, concepts sont nées ainsi, j'ai aussi appris beaucoup de moi, de ce dont j'étais capable, me soustrayant ainsi plus facilement aux cadres, au dogmes desquels il est toujours difficile de se soustraire. Très intéressant pour imaginer des solutions à des problèmes complexes, facilitant notamment les transpositions, la connexion d'idées a priori non relatives ou non associables par exemple.
Le fait de fantasmer, de réver les personnes, permet aussi cela. C'est une source de créativité importante, imaginer tout un tas de truc est riche, et permet quelque par de s'assurer de bien connaitre quelqu'un, car si on imagine tout d'une personne, on peut être plutot certains que l'on est capable de bien la cerner un jour et surtout, de ne pas se tromper en initiant un relation qui ne nous conviendrait pas par exemple.
J'aime bien pousser ma connaissance d'une personne à 300%, et mettre en place, une fois que la personne me plait, mes outils qui me permettent de cerner les bons 100% de quelqu'un.
Comme ça, je suis jamais déçu
Tout est parfois une question "d'état d'esprit". Je ressens souvent ces différents "états", expressions diverses de facettes de nous même.
Pour ma part, je ne "fantasme" plus les personnes lorsqu'elles sont présentes physiquement, je trouve que cela est un frein aux relations vraies, sincères et de confiance. Je suis content de mettre mis au mentalisme pour cela
J'aime beaucoup le
L'esprit se manifeste mieux s'il n'est pas alourdi par la matière
C'est une des choses que j'apprécie de l'écriture. Ecrire selon ces différents "état d'esprit" produit des resultats parfois surprenant, notamment pas l'écriture intuitive.
J'ai beaucoup de plaisir à y revenir, relire dans un "état d'esprit" ce que j'ai "écrit dans un autre".
D'une part, cela aide à accéder à ses pensées profondes, certains états inconscients, et d'autre part, y réfléchir, savoir et décider ce que l'on veut ou peut en faire.
Car la liberté, certes, c'est celle de penser, et c'est aussi le choix et l'accès à nos possibles et de ceux que l'on veut ou peut mettre en oeuvre.
Beaucoup de mes idées, concepts sont nées ainsi, j'ai aussi appris beaucoup de moi, de ce dont j'étais capable, me soustrayant ainsi plus facilement aux cadres, au dogmes desquels il est toujours difficile de se soustraire. Très intéressant pour imaginer des solutions à des problèmes complexes, facilitant notamment les transpositions, la connexion d'idées a priori non relatives ou non associables par exemple.
Le fait de fantasmer, de réver les personnes, permet aussi cela. C'est une source de créativité importante, imaginer tout un tas de truc est riche, et permet quelque par de s'assurer de bien connaitre quelqu'un, car si on imagine tout d'une personne, on peut être plutot certains que l'on est capable de bien la cerner un jour et surtout, de ne pas se tromper en initiant un relation qui ne nous conviendrait pas par exemple.
J'aime bien pousser ma connaissance d'une personne à 300%, et mettre en place, une fois que la personne me plait, mes outils qui me permettent de cerner les bons 100% de quelqu'un.
Comme ça, je suis jamais déçu
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'ai pas tout lu, mais j'ai vu Helène Grimaud, c'est un peu ma soeur de coeur Hélène.
Un de ces 4, je lirai ton fil, promis
Un de ces 4, je lirai ton fil, promis
Magnetique- Messages : 70
Date d'inscription : 30/07/2016
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Revz a écrit:L'esprit n'est pas unique, tout en restant un tout, l'as tu remarqué aussi?
Tout est parfois une question "d'état d'esprit". Je ressens souvent ces différents "états", expressions diverses de facettes de nous même.
Pour ma part, je ne "fantasme" plus les personnes lorsqu'elles sont présentes physiquement, je trouve que cela est un frein aux relations vraies, sincères et de confiance. Je suis content de mettre mis au mentalisme pour cela
J'aime beaucoup leL'esprit se manifeste mieux s'il n'est pas alourdi par la matière
C'est une des choses que j'apprécie de l'écriture. Ecrire selon ces différents "état d'esprit" produit des resultats parfois surprenant, notamment pas l'écriture intuitive.
J'ai beaucoup de plaisir à y revenir, relire dans un "état d'esprit" ce que j'ai "écrit dans un autre".
D'une part, cela aide à accéder à ses pensées profondes, certains états inconscients, et d'autre part, y réfléchir, savoir et décider ce que l'on veut ou peut en faire.
Car la liberté, certes, c'est celle de penser, et c'est aussi le choix et l'accès à nos possibles et de ceux que l'on veut ou peut mettre en oeuvre.
Beaucoup de mes idées, concepts sont nées ainsi, j'ai aussi appris beaucoup de moi, de ce dont j'étais capable, me soustrayant ainsi plus facilement aux cadres, au dogmes desquels il est toujours difficile de se soustraire. Très intéressant pour imaginer des solutions à des problèmes complexes, facilitant notamment les transpositions, la connexion d'idées a priori non relatives ou non associables par exemple.
Le fait de fantasmer, de réver les personnes, permet aussi cela. C'est une source de créativité importante, imaginer tout un tas de truc est riche, et permet quelque par de s'assurer de bien connaitre quelqu'un, car si on imagine tout d'une personne, on peut être plutot certains que l'on est capable de bien la cerner un jour et surtout, de ne pas se tromper en initiant un relation qui ne nous conviendrait pas par exemple.
J'aime bien pousser ma connaissance d'une personne à 300%, et mettre en place, une fois que la personne me plait, mes outils qui me permettent de cerner les bons 100% de quelqu'un.
Comme ça, je suis jamais déçu
Je ne suis pas certaine de bien comprendre ta première phrase. Parles-tu de la trinité âme/esprit/corps ?
Moi je me souviens toujours de l'état d'esprit dans lequel j'étais quand j'ai écrit quelque chose. Et c'est vrai que parfois, rarement quand même, je ne suis plus tout à fait de cet état.
Pour être déçu de quelqu'un, il faut attendre quelque chose de cette personne.
J'évite de faire ça :-)
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Non, je ne parlais pas de la trinité, ici; je parlais plutot de differente hauteurs d'esprit. Avoir l'espris plus ou moins "flottant", plus ou moins "libre" ou plus ou moins "sensible a la realité, a l'environnement, etre plus ou moins dans "le metaphysique".
Pour illustrer, parfois j'ai l'esprit tres "terre a terre", plutot scientifique, accroché a la realité.
Parfois, j'ai l'esprit tres "perché", loin du monde physique et des realites terre a terre. Je laisse "filer" mes pensees, sans reel controle, et je ressent plus que ne reflechit.
C'est aasez difficile a decrire. D'ailleurs quand j'ai eu de rares ocasion d'en discuter, on passe en general un peu de temps a s'accorder sur le vocabulaire
Pensee verticale c'est pas mal comme concept, par opposition a la pensee "normale" qui serait, elle, horizontale.
Pour illustrer, parfois j'ai l'esprit tres "terre a terre", plutot scientifique, accroché a la realité.
Parfois, j'ai l'esprit tres "perché", loin du monde physique et des realites terre a terre. Je laisse "filer" mes pensees, sans reel controle, et je ressent plus que ne reflechit.
C'est aasez difficile a decrire. D'ailleurs quand j'ai eu de rares ocasion d'en discuter, on passe en general un peu de temps a s'accorder sur le vocabulaire
Pensee verticale c'est pas mal comme concept, par opposition a la pensee "normale" qui serait, elle, horizontale.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Vous me semblez tout deux dans une sorte de décorticage ; une version spirituelle, une version analytique.
Je ne suis pas dans cette démarche. Pour moi, l'autre est un tout, tout le temps. C'est un système et la communication que j'essaie d'installer cherche à percevoir le tout. Le tout dans la dimension physique, dans la dimension psychique, dans la dimension culturelle et sociale.
J'ai été quelque fois surpris lors d'une IRL, par la dimension physique, mais très vite celle-ci n'était plus qu'un élément du tout.
Et cette perception du tout ne va pas vers une sorte de portrait, déterminant un intérieur et un extérieur de l'autre. Il n'y a pas de frontière mais une "couleur/saveur/odeur/élasticité/sonorité/vibrance" de fond et chaque information vient, comme une toile impressionniste, compléter ce que je ressens de l'autre. Assez rapidement, se détache un "lui c'est lui", "elle c'est elle" que je ne sais même pas définir.
Je ne sais pas réfléchir : cela sonne, ne sonne pas ou ne sonne plus.
La difficulté est que cette perception d'harmonie est pour moi si intime et si profonde que l'éloignement d'une relation est douloureuse et laisse une cicatrice, une chéloïde, une scarification.
Mais ce n'est que mon problème pas celui de l'autre qui le/la pauvre n'y peut rien du tout !
Toute ouverture vers l'autre devient, les années passant, par une sorte de mémoire pavlovienne, la préparation à la déchirure. Donc toute sensibilisation, toute action sincère non protégée génère des fluctuations, des ondulations.
Je ne suis pas dans cette démarche. Pour moi, l'autre est un tout, tout le temps. C'est un système et la communication que j'essaie d'installer cherche à percevoir le tout. Le tout dans la dimension physique, dans la dimension psychique, dans la dimension culturelle et sociale.
J'ai été quelque fois surpris lors d'une IRL, par la dimension physique, mais très vite celle-ci n'était plus qu'un élément du tout.
Et cette perception du tout ne va pas vers une sorte de portrait, déterminant un intérieur et un extérieur de l'autre. Il n'y a pas de frontière mais une "couleur/saveur/odeur/élasticité/sonorité/vibrance" de fond et chaque information vient, comme une toile impressionniste, compléter ce que je ressens de l'autre. Assez rapidement, se détache un "lui c'est lui", "elle c'est elle" que je ne sais même pas définir.
Je ne sais pas réfléchir : cela sonne, ne sonne pas ou ne sonne plus.
La difficulté est que cette perception d'harmonie est pour moi si intime et si profonde que l'éloignement d'une relation est douloureuse et laisse une cicatrice, une chéloïde, une scarification.
Mais ce n'est que mon problème pas celui de l'autre qui le/la pauvre n'y peut rien du tout !
Toute ouverture vers l'autre devient, les années passant, par une sorte de mémoire pavlovienne, la préparation à la déchirure. Donc toute sensibilisation, toute action sincère non protégée génère des fluctuations, des ondulations.
Dernière édition par Ours de la MAZ le Jeu 4 Aoû 2016 - 19:28, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Magnetique a écrit:J'ai pas tout lu, mais j'ai vu Helène Grimaud, c'est un peu ma soeur de coeur Hélène.
Un de ces 4, je lirai ton fil, promis
Vu 3 fois en concert....
Tellement forte et tellement sensible !
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Revz a écrit:Non, je ne parlais pas de la trinité, ici; je parlais plutot de differente hauteurs d'esprit. Avoir l'espris plus ou moins "flottant", plus ou moins "libre" ou plus ou moins "sensible a la realité, a l'environnement, etre plus ou moins dans "le metaphysique".
Pour illustrer, parfois j'ai l'esprit tres "terre a terre", plutot scientifique, accroché a la realité.
Parfois, j'ai l'esprit tres "perché", loin du monde physique et des realites terre a terre. Je laisse "filer" mes pensees, sans reel controle, et je ressent plus que ne reflechit.
C'est aasez difficile a decrire. D'ailleurs quand j'ai eu de rares ocasion d'en discuter, on passe en general un peu de temps a s'accorder sur le vocabulaire
Pensee verticale c'est pas mal comme concept, par opposition a la pensee "normale" qui serait, elle, horizontale.
Etat d'esprit, ça je comprends. Je suis souvent à la verticale :-)
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
@ours: oui c'est cela, tu le décris très bien. Apres, je m'étais détourné de l'aspect relation dans mon propos, je m'étais plus concentré sur l'aspect "vertical", qui reste une composante.
Non pas, décorticage, c'est bien "un tout", surtout dans le relationnel. Essentiellement de fortes intuitions, que tu décrit très bien.
Mais disons que "la pensée verticale" que je décrivais, l'aspect imaginaire, "perché", s'est développé très rapidement et très intensément il y a quelques mois, alors qu'avant je n'avais qu'une pensée horizontale, plus "conventionnelle", même si j'ai toujours beaucoup passé de temps à "penser" et que j'ai toujours été très intuitif.
Réunir le tout en très peu de temps, car obligé pas des situations très complexes et des développements de ma personne assez inattendu, fut assez fatiguant et difficile.
Enfin, tout cela pour dire que je "maîtrise ma pensée", et bien mieux ma perception de l'autre alors qu'elle a toujours été très précise.
Mais je suis encore assez "jeune" pour décrire et expliquer les fin mécanismes avec les mots appropriés.
Te lire sur ce sujet, comme j'ai pu échanger avec d'autres, m'apporte beaucoup dans cet apprentissage.
Donc oui, tu décris très bien comment je fonctionne
Non pas, décorticage, c'est bien "un tout", surtout dans le relationnel. Essentiellement de fortes intuitions, que tu décrit très bien.
Mais disons que "la pensée verticale" que je décrivais, l'aspect imaginaire, "perché", s'est développé très rapidement et très intensément il y a quelques mois, alors qu'avant je n'avais qu'une pensée horizontale, plus "conventionnelle", même si j'ai toujours beaucoup passé de temps à "penser" et que j'ai toujours été très intuitif.
Réunir le tout en très peu de temps, car obligé pas des situations très complexes et des développements de ma personne assez inattendu, fut assez fatiguant et difficile.
Enfin, tout cela pour dire que je "maîtrise ma pensée", et bien mieux ma perception de l'autre alors qu'elle a toujours été très précise.
Mais je suis encore assez "jeune" pour décrire et expliquer les fin mécanismes avec les mots appropriés.
Te lire sur ce sujet, comme j'ai pu échanger avec d'autres, m'apporte beaucoup dans cet apprentissage.
Donc oui, tu décris très bien comment je fonctionne
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Réussir quelques fois à
René Magritte - Le monde des images, 1950
Et en ressentir parfois :
Chaïm Soutine - Les platanes à Céret, 1920
Source : Arte Modena / Facebook
René Magritte - Le monde des images, 1950
Et en ressentir parfois :
Chaïm Soutine - Les platanes à Céret, 1920
Source : Arte Modena / Facebook
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Pas vraiment poétique, mais un petit peu d'humilité et un retour aux fondamentaux.... c'est bon aussi :
Cette bolée de gelée humide
que t'as sous le crâne
C'est là que tout se passe
toute la magie de l'existence
Coup de massue
et ça s'écrase comme une noix
Coup de machette
et ça éclate comme une pastèque
Et toute la magie
n'est plus qu'une rougeâtre dégoulinure
Lambert Schlechter – Cette bolée de gelée humide… (2010)
Source : Beauty will save the World
Salvador Dali - Don Quichotte à la tête qui éclate, lithographie
Cette bolée de gelée humide
que t'as sous le crâne
C'est là que tout se passe
toute la magie de l'existence
Coup de massue
et ça s'écrase comme une noix
Coup de machette
et ça éclate comme une pastèque
Et toute la magie
n'est plus qu'une rougeâtre dégoulinure
Lambert Schlechter – Cette bolée de gelée humide… (2010)
Source : Beauty will save the World
Salvador Dali - Don Quichotte à la tête qui éclate, lithographie
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'adore Dali....mais celui-là, il n'est vraiment pas poétique :-(
Je me dis qu'il en va de même avec la magie de la vie.
Ce n'est pas en donnant des coups de machette ou de massue que ça fonctionne.
Un peu de douceur pour équilibrer...
Je me dis qu'il en va de même avec la magie de la vie.
Ce n'est pas en donnant des coups de machette ou de massue que ça fonctionne.
Un peu de douceur pour équilibrer...
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Quel corps !
Éloigné de toute attirance physique, j'aurai bien touché tant il y a chez cet homme une esthétique du corps...
Il m'est venu à l'esprit la pureté et l'exigence du corps du guépard.
Un corps né et travaillé pour cette discipline.
J'ai regardé directement sur YouTube, en plein écran.
Pirouette de YouTube, celui-ci a enchainé automatiquement par un autre solo de danse. Je n'ai pas du tout aimé la base musicale, mais il se trouve qu'il s'agit d'une danseuse.... donc infiniment plus dans mes registres....
Ce fut pour moi la même impression.
Comme quoi, tout est normal.
J'aime les cuisines, les parfums et les goûts comme amateur d'anthropologie de l'alimentation.
J'ai un large tarin et un gros bide....
Amis de la poésie bonjour, je pourrais continuer les analogies mais je virerais vite salace. Je m'abstiens donc - il y a des dames qui passent par ici -
Quoique....
Éloigné de toute attirance physique, j'aurai bien touché tant il y a chez cet homme une esthétique du corps...
Il m'est venu à l'esprit la pureté et l'exigence du corps du guépard.
Un corps né et travaillé pour cette discipline.
J'ai regardé directement sur YouTube, en plein écran.
Pirouette de YouTube, celui-ci a enchainé automatiquement par un autre solo de danse. Je n'ai pas du tout aimé la base musicale, mais il se trouve qu'il s'agit d'une danseuse.... donc infiniment plus dans mes registres....
Ce fut pour moi la même impression.
Comme quoi, tout est normal.
J'aime les cuisines, les parfums et les goûts comme amateur d'anthropologie de l'alimentation.
J'ai un large tarin et un gros bide....
Amis de la poésie bonjour, je pourrais continuer les analogies mais je virerais vite salace. Je m'abstiens donc - il y a des dames qui passent par ici -
Quoique....
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Ces vidéos sont magnifiques Quels superbes enchaînements
Pour ma part, la "pirouette google" est légèrement différente, mais bienvenu à mon sens, un duo
La base musicale est sympa, c'est plutot la fin qui est un poil dommage je trouve, ptete que coldplay se serait appelé hotplay, elle aurait été différente
Pour ma part, la "pirouette google" est légèrement différente, mais bienvenu à mon sens, un duo
La base musicale est sympa, c'est plutot la fin qui est un poil dommage je trouve, ptete que coldplay se serait appelé hotplay, elle aurait été différente
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Un petit dessin trouvé sur FB dont l'origine est mensane.
Dans le premier épisode de la saison 2 de Bron, Saga (superbe Aspergirl) répond à Martin (son confrère NT), toujours bouleversé à l'évocation de l'assassinat de son fils Auguste (fin de la saison 1), "je ne pense qu'à ce que je veux penser".
Cette phrase de dialogue et ce dessin résonnent avec ma volonté stoïcienne et mon affolement désordonné d'anxieux (pour ne pas dire d'autiste). Amusant : à la relecture, j'ai l'impression que ces deux "characters" sont des résidents permanents de ma tête.
Je vais mieux cette semaine, pas bien mais mieux. J'ai encore frisé la "correctionnelle".
Cause ou conséquence, j'ai pu avancer sur mes papiers.
Était-ce le divorce, ces vacances parasitées par quelque personnalité toxique, ou encore des archives iconographiques et vidéo pieusement archivées depuis.
Dans ce même épisode, Martin va voir le tortionnaire de son fils en prison, quelques secondes, pour affronter la vraie réalité et non ce qu'on lui en raconte.
Peut-être que c'est bien la vraie et froide réalité mais souvent c'est dur.
Dans le premier épisode de la saison 2 de Bron, Saga (superbe Aspergirl) répond à Martin (son confrère NT), toujours bouleversé à l'évocation de l'assassinat de son fils Auguste (fin de la saison 1), "je ne pense qu'à ce que je veux penser".
Cette phrase de dialogue et ce dessin résonnent avec ma volonté stoïcienne et mon affolement désordonné d'anxieux (pour ne pas dire d'autiste). Amusant : à la relecture, j'ai l'impression que ces deux "characters" sont des résidents permanents de ma tête.
Je vais mieux cette semaine, pas bien mais mieux. J'ai encore frisé la "correctionnelle".
Cause ou conséquence, j'ai pu avancer sur mes papiers.
Était-ce le divorce, ces vacances parasitées par quelque personnalité toxique, ou encore des archives iconographiques et vidéo pieusement archivées depuis.
Dans ce même épisode, Martin va voir le tortionnaire de son fils en prison, quelques secondes, pour affronter la vraie réalité et non ce qu'on lui en raconte.
Peut-être que c'est bien la vraie et froide réalité mais souvent c'est dur.
Dernière édition par Ours de la MAZ le Sam 6 Aoû 2016 - 15:47, édité 2 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'ai envie de te faire un câlin Ours...
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Bien le bonjour à Ours de la MAZ et à ses amis (es)
J'entre ici sans y être invité en espérant ne pas offusquer
Ce fil est magnifique, j'aime le lire et j'aimerai y participer de temps à autre
Bon dimanche
J'entre ici sans y être invité en espérant ne pas offusquer
Ce fil est magnifique, j'aime le lire et j'aimerai y participer de temps à autre
Bon dimanche
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"La maison" ne pratique aucun ostracisme du moment que la courtoisie y règne.
Et puis c'est demandé si gentiment...
Et comme j'aime bien l'avatar que tu utilises et que j'ai beaucoup de respect pour cette femme, j'ai cherché une citation de Marilyn Monroe :
"Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur."
Marilyn Monroe
Tu n'es peut-être pas concernée par ces mots, mais ils vont bien dans ce fil.
Et puis c'est demandé si gentiment...
Et comme j'aime bien l'avatar que tu utilises et que j'ai beaucoup de respect pour cette femme, j'ai cherché une citation de Marilyn Monroe :
"Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur."
Marilyn Monroe
Tu n'es peut-être pas concernée par ces mots, mais ils vont bien dans ce fil.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Tres belle citation, faudrait que je me trouve une Marilyn qui puisse gérer un Mari-lyon moi
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Au début, je voulais mettr un titre.
D'accord mais lequel ? Plutôt celui-là, oui mais celui là aussi.
Finalement ce sera le concert de 2015 complet
Et comme j'ai un travail de pure sensibilité à faire, il me fallait un direct au cœur.
Elle me hante depuis 6 mois....
Entre cette femme et moi (et d'ailleurs comme avec Hélène Grimaud), il n'y a rien de raisonnable, une communication réseau, brutale, entière... quelque chose comme une communication aspie, mais j'ai du mal à l'accepter.... La présence n'y est pas...
D'accord mais lequel ? Plutôt celui-là, oui mais celui là aussi.
Finalement ce sera le concert de 2015 complet
Et comme j'ai un travail de pure sensibilité à faire, il me fallait un direct au cœur.
Elle me hante depuis 6 mois....
Entre cette femme et moi (et d'ailleurs comme avec Hélène Grimaud), il n'y a rien de raisonnable, une communication réseau, brutale, entière... quelque chose comme une communication aspie, mais j'ai du mal à l'accepter.... La présence n'y est pas...
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Merci de m’accepter, j’apprécie également beaucoup Marilyn, je trouve que sa sensibilité et son intelligence n’ont pas été mis assez en valeur.
Revz
Une autre citation de Marilyn très vraie
"Je pense qu'il est préférable d'être malheureux seul que malheureux avec quelqu'un."
Marilyn Monroe
Revz
Une autre citation de Marilyn très vraie
"Je pense qu'il est préférable d'être malheureux seul que malheureux avec quelqu'un."
Marilyn Monroe
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Si cette femme n'était pas zebre...
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Il y a des êtres qui nous touchent au plus profond de nous-même.
Humains, animaux, végétaux, minéraux....
Ils réveillent quelque chose en nous. Ca "vibre" différemment.
Et mon Dieu.....que c'est booooooooonnnnnnnn
Humains, animaux, végétaux, minéraux....
Ils réveillent quelque chose en nous. Ca "vibre" différemment.
Et mon Dieu.....que c'est booooooooonnnnnnnn
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"L’homme n’est pas chez lui dans l’univers, en dépit de tous les efforts des philosophes et des métaphysiciens pour administrer leur sirop calmant. La pensée est encore un narcotique.
La question la plus profonde est pourquoi. Et c’est une question taboue. Le fait même de poser la question ressemble à un sabotage cosmique.
Et le châtiment est : les souffrances de Job."
Big Sur et les Oranges de Jérôme Bosch - Henry Miller
Source : Collisions / FB
Chercher à répondre à "nos pourquoi" c'est s'offrir à la souffrance.
"Penser c'est déjà désobéir", J'ai coutume d'utiliser cet aphorisme, évoquant implicitement les structures hiérarchisées. Mais peut-être est-ce désobéir à la vie, à notre vie qu'il faut ajouter.
Et puisque nous ne pouvons nous en empêcher, alors sortons de la causalité et entrons dans l'art !
La question la plus profonde est pourquoi. Et c’est une question taboue. Le fait même de poser la question ressemble à un sabotage cosmique.
Et le châtiment est : les souffrances de Job."
Big Sur et les Oranges de Jérôme Bosch - Henry Miller
Source : Collisions / FB
Chercher à répondre à "nos pourquoi" c'est s'offrir à la souffrance.
"Penser c'est déjà désobéir", J'ai coutume d'utiliser cet aphorisme, évoquant implicitement les structures hiérarchisées. Mais peut-être est-ce désobéir à la vie, à notre vie qu'il faut ajouter.
Et puisque nous ne pouvons nous en empêcher, alors sortons de la causalité et entrons dans l'art !
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Le plus grand danger à l’heure actuelle n’est pas, si je puis dire, dans les événements eux-mêmes. Il n’est même pas dans les dispositions réelles des chancelleries, si coupables qu’elles puissent être ; il n’est pas dans la volonté réelle des peuples ; il est dans l’énervement qui gagne, dans l’inquiétude qui se propage, dans les impulsions subites qui naissent de la peur, de l’incertitude aiguë, de l’anxiété prolongée. À ces paniques folles les foules peuvent céder et il n’est pas sûr que les gouvernements n’y cèdent pas. Ils passent leur temps (délicieux emploi) à s’effrayer les uns les autres et à se rassurer les uns les autres."
- Auteur (allez, patientez quelques instant....) :
- Jean Jaurès - Extrait de l'éditorial de Jean-Jaurès paru dans l'humanité du 31 juillet 1914, jour de son assassinat.
Quelle actualité !
Source Babelio.com
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Sujet sensible : souvent très atypiques, pourquoi nos premières fois ne le seraient-elle pas ? Et encore, "atypique" pourrait être remplacés par un mot plus .... brutal.
Il ne s'agit pas de lancer un débat (il y a des rubriques pour cela). Il s'agit par la critique d'un livre (que je ne pourrais lire tant le sujet m'emporte toujours et encore) et dont j'ai entendu quelques interview de l'auteur, de porter attention à notre histoire personnelle et recevoir le récit autobiographique de cette femme comme voie de résilience.
De même qu'en est-il du plaisir et de son partage, quel sens porte-t-on à l'union des chairs, en tant qu'homme, en tant que femme, en tant qu'homo ou hétéro ou bi ou ...
nb : le spoiler est en place car j'y ai reproduit l'intégralité de l'article
Phénoménologie de la première fois
Source Philosophie Magazine - Camille Froidevaux-Metterie
Le désir à sa source, quand la jeune fille découvre sa présence insistante et se laisse saisir, une expérience engravée dans le corps, un événement qui infléchit le cours de l’existence, une folie qui emporte tout et dont Annie Ernaux retrouve l’expérience vécue dans Mémoire de Fille (Gallimard).
Le livre est un cœur qui palpite entre les mains du lecteur, on est infiniment reconnaissant à l’auteure de nous l’avoir ainsi offert. Une fois les pages refermées, les pulsations apaisées, on sait que derrière la singularité du récit et l’intimité de la confidence, c’est une expérience commune qui a été restituée, l’expérience de la première fois, l’une de ces étapes historiques qui scandent le temps des femmes.
Il ne s'agit pas de lancer un débat (il y a des rubriques pour cela). Il s'agit par la critique d'un livre (que je ne pourrais lire tant le sujet m'emporte toujours et encore) et dont j'ai entendu quelques interview de l'auteur, de porter attention à notre histoire personnelle et recevoir le récit autobiographique de cette femme comme voie de résilience.
De même qu'en est-il du plaisir et de son partage, quel sens porte-t-on à l'union des chairs, en tant qu'homme, en tant que femme, en tant qu'homo ou hétéro ou bi ou ...
nb : le spoiler est en place car j'y ai reproduit l'intégralité de l'article
Phénoménologie de la première fois
Source Philosophie Magazine - Camille Froidevaux-Metterie
Le désir à sa source, quand la jeune fille découvre sa présence insistante et se laisse saisir, une expérience engravée dans le corps, un événement qui infléchit le cours de l’existence, une folie qui emporte tout et dont Annie Ernaux retrouve l’expérience vécue dans Mémoire de Fille (Gallimard).
Le livre est un cœur qui palpite entre les mains du lecteur, on est infiniment reconnaissant à l’auteure de nous l’avoir ainsi offert. Une fois les pages refermées, les pulsations apaisées, on sait que derrière la singularité du récit et l’intimité de la confidence, c’est une expérience commune qui a été restituée, l’expérience de la première fois, l’une de ces étapes historiques qui scandent le temps des femmes.
- suite :
- De cette sauvagerie doublée de mépris, elle ne conservera que le désir qu'il a eu d'elle
Une nuit de l’été 1958, la jeune Annie D. rencontre le désir de l’homme, impérieux et brutal, un sexe qui la force sans la déflorer, qui jouit de sa bouche sans lui rendre la pareille tout en le lui reprochant, morgue inouïe (« j’aimerais mieux que tu jouisses plutôt que tu gueules ! »). De cette sauvagerie, doublée du mépris dans lequel l’homme va ensuite la tenir, elle ne conserve que le désir qu’il a eu d’elle pour lui offrir alors en retour son propre désir, surgi après la rencontre des corps, suscité par la seule présence de l’Autre, puis entretenu par le rêve des retrouvailles.
« Je la vois, Annie D., dans son désir au sommet de sa force. Elle ne peut pas être au plus haut dans la négation de tout ce qui n’est pas son désir de H, croyant qu’il voudra d’elle, continuant d’y croire même après que, le soir même, venue dans sa chambre il lui a opposé un refus cinglant ». Ce fol espoir portera Annie D. deux années durant, s’imprimant dans son corps, déterminant tous ses choix.
Transformée en objet de désir mais niée comme sujet de désir, elle ne résiste pas à l’emportement qui la conduit d’homme en homme en quête de répliques de la raideur mâle originelle. Dans l’attente que H veuille à nouveau d’elle, elle livre son corps à qui veut le prendre, avec « la bonne volonté des filles qui font tout », puisqu’elle a été nommée putain. Et puis une deuxième nuit vient la combler, tout aussi brutale et avilissante, mais il y a eu du sang et Annie D. peut se laisser aller à la joie, « le don de soi accompli ». Peu importe que H ait évoqué la seule qu’il aime, sa fiancée, peu importe qu’il l’ait renvoyée puis qu’il ne soit pas venu lui dire au revoir comme convenu, il est devenu son amant, « son amant de toute éternité ».
De corps, elle n'en a plus, il n'est plus rien et c'est l'Autre qui est tout
Par quelle opération mystérieuse une jeune fille en vient-elle à vouer sa vie à l’homme qui l’a prise, sans égard aucun, puis rejetée tout aussi violemment ? Quel cheminement inconscient la mène-t-elle de son corps offert en pâture, instrumentalisé et brutalisé, au sentiment d’amour indéfectible qui l’habite ? Tout réside sans doute dans ce que cette première fois a fait du corps de la fille : désiré dans sa seule dimension charnelle, nié dans sa vitalité même par l’indifférence de l’homme à son plaisir, renié ensuite et remplacé par un autre corps, il se dissout, il disparaît. C’est très exactement ce que disent à Annie D. ses règles qui s’arrêtent, ses formes qui s’enrobent puis s’estompent selon qu’elle se remplit ou se prive de nourriture. De corps, elle n’en a plus, il n’est plus rien et c’est l’Autre qui est tout. La folie du besoin qu’elle a de lui est l’égale de la fougue négatrice qu’elle a subie lors de cette première « nuit d’amour ». Elle en a absorbé la violence, dit-elle, perdant non seulement le contrôle de son corps mais le sens même de sa valeur. Puisqu’il a été un simple ustensile, peu importe alors ce qu’elle en fait, qu’elle le propose aux hommes qui souhaitent s’en servir, « son besoin de lui, de le laisser maître de son corps la rend étrangère à tout sentiment de dignité ».
Il y a donc des premières fois qui sont aussi des dernières : quand elles sont placées sous le signe de l’irrespect, de la violence et de la négation, le corps de la fille s’en trouve irrémédiablement marqué du sceau de l’abjection. Elle perd toute considération pour sa propre corporéité, elle ne se reconnaît plus aucune limite et soumet son corps à tous les usages : manger trop, boire trop, se donner trop, le tout sans plaisir, sans autre satisfaction que celle de faire ce que le premier utilisateur lui a intimé de faire : tiens, prends ça ! Et si elle n'a pas la chance de rencontrer, sur ce chemin de l’oubli de soi, un homme (ou une femme) qui saura re-considérer son corps, c’est-à-dire à la fois en tenir compte et l’estimer, elle restera un sujet à jamais désincarné. La première fois aura été la dernière, le corps perdu à jamais.
Se donner, c'est prendre possession de son corps féminin dans sa dimension désirante et jouissante
Bien au-delà de la pénétration de l’Autre en soi, l’expérience vécue de la défloration marque l’entrée dans son propre corps. Se donner – si je peux mobiliser ce registre d’un autre âge mais hautement signifiant – c’est aussi prendre possession de son corps féminin, le découvrir dans sa dimension désirante et jouissante. Sans doute faut-il d’abord avoir souhaité cela. Tenue à l’écart des garçons « comme du diable » (« elle n’a jamais vu ni touché un sexe d’homme »), Annie D. ne s’attend pas à subir leurs assauts si vite, si directement, si précisément. Quand H l’entraîne au dehors, « [qu’]il la plaque contre le mur, [qu’]il se frotte contre elle, [qu’]elle sent son sexe contre son ventre au travers du jean. Il va trop vite, elle n’est pas prête pour tant de rapidité, de fougue. Elle ne ressent rien. » Le drame est noué : elle ne ressent rien, elle ne ressentira jamais rien, « aucun orgasme jamais ». Son désir charnel n’a pas eu le temps de naître, elle n’a pas été excitée, son corps n’a pas été mis en mouvement.
Tout se fige donc, les règles s’interrompent, sans aucune raison physiologique : « exclue de la communauté des filles, celle du sang perdu régulièrement chaque mois, dont l’arrêt n’est pas imaginable en dehors d’un ‘malheur’ ou d’une lointaine ménopause voisine de la mort (...), j’étais sortie du temps – sans âge ». Sortie de ce temps qui est aussi processus de création de soi, puis-je ajouter, au gré de ces événements qui ponctuent l’identification féminine et dont l’irruption mensuelle du sang est comme la pulsation cadencée. Une suspension hors du temps qui durera deux ans et qu’aucun traitement ne parviendra à interrompre. Une tare aussi, symptôme trop étrange pour ne pas être suspect, signe de culpabilité dont on ne parle à personne, obsession de la mère qui en fait la marque même du péché. Le sang reviendra quand Annie D. aura trouvé la voie qui la sortira de sa sidération, celle des mots et de l’écriture.
Désirer, souhaiter un corps contre le sien, l’accepter en soi. Ce premier consentement, intime, est ensuite suspendu aux dispositions de l’Autre : sera-t-il attentif, aimant, tendre ? Saura-t-il voir la peau, la caresser, requérir son approbation ? Même maladroitement. Car s’il est à l’inverse concentré sur son propre plaisir, incapable du moindre égard, totalement indifférent (« à aucun moment elle ne sera dans sa pensée à lui »), il ne reste plus à la fille qu’à subir, subir la loi « brutale et sale » de la sauvagerie masculine. Et puisque rien ne sera comblé, puisque rien ne sera donné mais au contraire tout enlevé, il s’agira désormais pour elle de poursuivre l’œuvre destructrice. Il y a bien des moyens de nier son corps, on peut le blesser, faire couler le sang, l’emplir d’aliments, l’en priver au contraire, le livrer à qui veut, l’étourdir dans l’alcool, l’endormir par les psychotropes. Annie D. explorera certaines de ces voies, « putain sur les bords », elle devient boulimique, « profitant sans retenue de l’abondante nourriture à discrétion, en éprouvant un plaisir qui lui devient indispensable ».
Sous l’enrobage nouveau de la chair augmentée, c’est le corps de la femme qui s’enfouit
Mais le plaisir est toujours suivi du dégoût, dégoût pour ce corps qui enfle et dont on ne supporte pas de voir les formes s’arrondir. Annie Ernaux détestera l’imposante jeune fille qu’elle était devenue, déchirant et jetant les images témoignages de sa métamorphose ; elles ressurgiront du passé par l’entremise d’une camarade pourtant bien intentionnée. Dégoût aussi pour cette pulsion immaîtrisable : elle ne pense qu’à manger, elle se jette sur la nourriture, « la conscience [assistant], impuissante, à la frénésie des mains qui happent, enfournent, de la bouche qui mâche à peine, avale – au plaisir du corps devenu un gouffre sans fond ». Que cherche-t-elle à faire ? Bien plus que combler un vide, bien autre chose que remplacer l’amour par la nourriture, ce qu’elle vise, c’est sa propre disparition. Car, sous l’enrobage nouveau de la chair augmentée, c’est le corps de la femme qui s’enfouit, le corps de désir, le désir lui-même. En mangeant trop, Annie D. obéit à l’injonction ravageuse imprimée en elle par sa première fois, elle subit, passivement, ce programme de destruction. Lorsque la puissance de son amour pour H l’extirpera de cette spirale, en en retournant la dynamique pour lui prescrire un « programme de perfection », elle demeurera dans l'enfouissement d'elle-même.
L’été prochain, rêve-t-elle, elle le retrouvera et se présentera face à lui comme une « fille nouvelle à tous égards, belle et brillante, qui l’éblouirait, dont il tomberait sur-le-champ amoureux et qui lui ferait oublier celle qui était passée de bras en bras entre les deux nuits avec lui ». Mincir donc, à s’en affamer, devenir blonde, progresser intellectuellement, apprendre à nager, à danser, à conduire, devenir une monitrice hors pair. Toute une année durant, Annie D. s’applique à cette « conversion envisagée de tout l’être ». L’anorexie remplace la boulimie, alterne avec elle, et c’est la même obsession pour la nourriture, la même négation du corps aussi : elle est devenue « la proie de la passion la plus triste qui soit », ces troubles du comportement alimentaire qui signifient le déni intime du corps féminin, la volonté irrésistible d’empêcher qu’il advienne, qu’il soit vivant, visible, désirable, désirant.
Annie D. s’extirpera doucement de sa dérive enchantée et dévastatrice, à la faveur d’un séjour en Angleterre où elle commencera d'écrire un premier livre, suivi de son entrée à l’Université où elle vivra « dans une effervescence intellectuelle, une expansion heureuse ». Quant à son corps, on imagine qu’elle en retrouvera le chemin puisqu’elle se verra offrir, improbable chance, une seconde première fois.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Source : http://omnidaily.tumblr.com
Dernière édition par Ours de la MAZ le Jeu 11 Aoû 2016 - 10:17, édité 1 fois (Raison : J'avais oublié de citer la source)
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Effet 3D tres impressionant
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Hum : le bout du tunnel, c'est quand il y a de la lumière ou quand les phares s'éteignent ?
" Je sais que ma vie sera un continuel voyage sur une mer incertaine, c'est une raison pour que je construise mon bateau solidement et ce bateau n'est pas construit..."
Nicolas de Staël.
Source : Aux Amidonniers Toulouse / Facebook
User, raboter, démonter sans relâche
Sortir, exposer ce qui étouffe et rend lâche
Porter le feu à la noirceur goudronneuse
Qu'à la fin il ne reste que suies fuligineuses
Rencontrer la lumière.
" Je sais que ma vie sera un continuel voyage sur une mer incertaine, c'est une raison pour que je construise mon bateau solidement et ce bateau n'est pas construit..."
Nicolas de Staël.
Source : Aux Amidonniers Toulouse / Facebook
User, raboter, démonter sans relâche
Sortir, exposer ce qui étouffe et rend lâche
Porter le feu à la noirceur goudronneuse
Qu'à la fin il ne reste que suies fuligineuses
Rencontrer la lumière.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J'avais vu cette image, qui m'avait beaucoup plu :
Source : http://kekexililand.tumblr.com/post/147788263891
Et puis voilà une vidéo similaire, mais plus "crémeuse" et "frizante"
https://vimeo.com/178430038
Source : http://kekexililand.tumblr.com/post/147788263891
Et puis voilà une vidéo similaire, mais plus "crémeuse" et "frizante"
https://vimeo.com/178430038
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