Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
+21
david50
Lainie
tieutieu
Stauk
Chochem
ortolan
Sun Simiao
Darth Lord Tiger Kalthu
Chuna
RupertDrop
Pieyre
Mily_Moheori
cyranolecho
Argos34
Gabriel
Numero6
Pola
zeHibou
Kass
'C.Z.
Le Don qui Chante
25 participants
Page 18 sur 20
Page 18 sur 20 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il y a des tonnes de "mashup" sur Youtube, celui là sort du lot je trouve, bien vu pour "Walk this way" !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est vrai que j'ai le rythme en dehors de la peau, et que je suis normal, blanc.
Il est aussi vrai que j'aime le sourd et le petit excité, et que comme Desproges, lorsque j'écoute Wagner j'ai envie d'envahir la Pologne !
@Godzilla, ben oui, même séparément je prends !
Il est aussi vrai que j'aime le sourd et le petit excité, et que comme Desproges, lorsque j'écoute Wagner j'ai envie d'envahir la Pologne !
@Godzilla, ben oui, même séparément je prends !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il y a encore de l'espoir pour la zic contemporaine.
Them Crooked Vultures !
Le chanteur/guitariste des Queens Of The Stone Age, Josh Homme
+ Le batteur de Nirvana, Dave Grol
+ Le Clavieriste/bassiste de ... LED ZEP, John Paul Jones
Désolé pour Num6 c'est du live ^^
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@LaPieQuiChante : pas mal du tout ça, ambiance Interpol (toute premiere impression)
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pareil pour moi, grand fan. Roundabout, ce morceau me reste dans la tête, la basse de Chris Squire.Godzilla a écrit:
Yes ? YES.
Grand fan je suis.
La musique de yes, je trouve qu'elle est dense, sans être lourde, riche, elle a de l'épaisseur, de la largeur,
de la profondeur, elle me fait voyager.
Bref c'est de la musique 3D.
Je ne connais pas une autre musique qui me fasse le même effet.
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 58
Localisation : location unknown
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Hibou : j'aime bien cette vision de la musique de Yes, très juste !
Je trouve que d'autres groupes (surtout des 70's) ont cette dimension, mais sans le coté profondément positif de Yes.
King Crimson aussi, ça "emporte", mais plutôt dans un monde cauchemardesque (j'adore également ! - d'ailleurs Bruford, batteur historique de Yes (Close To The Edge..) a rejoint KC par la suite)
Celle là est une symphonie qui prends du volume et du muscle, jusqu'à un final hallucinant, a écouter très fort si possible
Je trouve que d'autres groupes (surtout des 70's) ont cette dimension, mais sans le coté profondément positif de Yes.
King Crimson aussi, ça "emporte", mais plutôt dans un monde cauchemardesque (j'adore également ! - d'ailleurs Bruford, batteur historique de Yes (Close To The Edge..) a rejoint KC par la suite)
Celle là est une symphonie qui prends du volume et du muscle, jusqu'à un final hallucinant, a écouter très fort si possible
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
.
Dernière édition par Iamsosure le Lun 19 Sep 2016 - 22:46, édité 1 fois
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je le sais pourtant qu'il ne faut pas que je lise, c'est mauvais pour ce que j'ai.
Mais là je ne me suis pas méfié, je suis allé voir le site de Donato Di Camillo, un photographe recommandé par Kass parce qu'il a fait de la taule et qu'il photographie des losers (non, déconne pas, pas celui avec les clous, non, aïe, putain, mais ça fait un mal de chien, non mais t'es pas bien dans ta tête, je déconnais, merde !).
Me suis dit, bon, un photographe ça ne risque rien, erreur, je me suis encore fait avoir.
J'ai lu ça :
It’s about the hours he spent in prison, pouring over books and teaching himself how to be a photographer. “It allowed me time to learn about the world outside my mind,” the artist writes. He studied psychology and human behavior.
Baisé, la machine à brasser du vide s'est emballé toute seule, j'ai pondu ça :
Vous voyez, faut vraiment que j'arrête de lire.
Mais là je ne me suis pas méfié, je suis allé voir le site de Donato Di Camillo, un photographe recommandé par Kass parce qu'il a fait de la taule et qu'il photographie des losers (non, déconne pas, pas celui avec les clous, non, aïe, putain, mais ça fait un mal de chien, non mais t'es pas bien dans ta tête, je déconnais, merde !).
Me suis dit, bon, un photographe ça ne risque rien, erreur, je me suis encore fait avoir.
J'ai lu ça :
It’s about the hours he spent in prison, pouring over books and teaching himself how to be a photographer. “It allowed me time to learn about the world outside my mind,” the artist writes. He studied psychology and human behavior.
Baisé, la machine à brasser du vide s'est emballé toute seule, j'ai pondu ça :
- Armaggedon dans ton cul:
Quand j'étais gamin, je rêvais de voir le monde avec les yeux de mon hamster. Ce fantasme ne m'a jamais quitté, j'ai toujours envie de deviner le monde qui n'est pas dans ma tête, celui que je ne vois pas. J'aime que les gens me disent comment ils voient le monde, j'aime supposer l'agencement cérébral requis pour y parvenir.
J'en profite pour mieux apprendre comment ça tourne dans la mienne. C'est un pur système de triangulation. Je vois les degrés qui nous séparent, je m'en sers pour calculer ma position.
Et je découvre ce que ma position me masquait.
La grosse difficulté, c'est l'étape obligatoire, la purge, les préliminaires qui font chier, la plupart des gens croient se définir par ce qui les différencient de la norme. Personne n'aime se penser normal. La normalité c'est juste un truc qu'on rappelle à ses voisins pour les faire chier, qu'il n'est pas normal de foutre la zique à fond un jeudi soir.
C'est fou ce que les gens sont attachés à des conneries sans importance.
Le type qui sait qu'il va mourir se préoccupe de savoir qui ira s'occuper de son clébard.
Un scientifique va choisir son bureau, devant son ordi, au milieu du bordel dont il est très fier, pour se faire tirer le portrait par le journaliste. Alors que juste à coté il y a un accélérateur à particules au potentiel graphique illimité.
Au centre des conneries de l'esprit humain, il y a le refus de se penser normal. C'est comme avouer qu'on ne vaut rien, qu'on existe pas, un produit inerte défini par la norme des autres.
Personne n'est fier d'être normal.
Quiconque vous dit qu'il est normal, lui, c'est uniquement pour vous signifier que vous le faites chier à être ce que vous êtes.
Avant le plat de résistance, il faut se taper les mignardises, la longue liste des minuscules détails qu'ils pensent les définir au mieux, oui, leurs putains de différences de merde.
- Moi j'aime pas les frites à la mayonnaise.
- Oh putain, check, c'est bon les mecs, on tient l'info, Roger, tu peux plier les gaules, on a tout ce qu'il nous fallait.
Jeunes gens, ces différences-là n'intéressent qu'une seule personne au monde : votre mère.
Le reste de l'humanité s'en torche l'oigne.
Le reste de l'humanité ne se préoccupe que d'une seule chose : le bénéfice qu'il peut espérer de vous, l'éventuel plaisir, du pouvoir, de la bouffe, une place sur le parking de la boite.
Sachez bien donzelles que si vous n'aimez pas les frites à la mayo, on s'en branle jusqu'au bout de la nuit, zavez qu'à pas en manger, non, par contre, l'info pertinente concerne votre appétence spermique.
Et nom de dieu, non, jamais dans tout l'univers on ne tient à réfléchir au pourquoi du comment votre fabuleux destin vous prive du plaisir des frites à la mayonnaise, c'est injuste c'est vrai, mais le monde est injuste, et tiens, pendant que tu es debout, ramène moi une bière steplé.
Ah, mais c'est qu'ils y tiennent à leurs différences, les lascars.
Faut les laisser s'épuiser sur le sujet.
C'est seulement à ce moment-là que je peux enfin m'astiquer la nouille avec ce qui me passionne le plus, leur manière de voir le monde, les coordonnées précis de leur angle de vision.
J'ai eu des emmerdes à cause de ça. Les gens croient que je suis d'accord avec eux quand je leur fais préciser leur position. Je me sens comme un journaliste, je pose des questions mais ce sont les réponses qui m'importent. I am the Darius.
Mais faut pas, ils ne veulent pas être compris, c'est une validation qu'ils attendent.
Et seul un pair peut vous valider.
Si tu m'écoutes c'est que tu es d'accord avec moi, sinon tu n'es gros traitre qui m'a tiré les vers du nez.
Mais polop, le tomber de culotte n'est pas encore pour tout de suite.
Souvent les gens pensent que parler du monde n'est pas intéressant, ce n'est que le monde, celui qui est visible pour tout un chacun, pourquoi parler de l'évident ?
NAAANN, ils veulent parler d'eux.
Alors très souvent, pour dire de manifester le particularisme de leur être, ils ne savent pas parler du monde sans le nuancer par une opinion, une idée, quand ce n'est pas par une idéologie. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. Ils sont vachement fiers de leurs idées.
C'est vraiment une autre putain d'obsession chez l'humain : vouloir se définir par ses idées.
Mais que ça peut être susceptible une pensée !
A titre personnel, j'ai totalement renoncé à en avoir, des idées, c'est trop d'entretien, ça se chiquote avec les opinions, c'est un coup à se fâcher avec les voisins.
Parce que les points de vue c'est comme les enfants ou les pets, on ne supporte que les siens.
Ne veulent jamais me parler de ce qui m'intéresse : comment ils voient la norme, qu'est-ce qu'ils considèrent comme évident. Le monde devant toi, les gens autour de toi, tu les vois comment ?
La norme, c'est mon point de repère fixe, c'est le phare qui clignote dans la nuit.
Pff, c'est dingue, les gens veulent toujours qu'on les comprenne. Alors qu'ils ne se connaissent pas eux-mêmes. Je dirais même qu'ils ne veulent pas surtout pas savoir qui ils sont, où ils sont, y a quasiment un tabou.
Quand tous les autres leur disent qu'ils se situent à telle latitude et telle longitude, ils répondent que d'abord c'est même pas vrai, que les autres ne peuvent pas le savoir, de toute façon ce n'est même pas possible, la preuve : leurs voiles sont bleues.
J'aime l'humain, il est prévisiblement con.
Ben si ma caille, si tu es un chieur et que tu pues du bec, crois-moi, fais moi confiance, tououout le monde le sait.
Il n'y a que toi pour être convaincu du contraire.
Au passage, ça marche aussi pour l'intelligence. Tououout le monde le sait que vous êtes intelligent.
Dans son insondable connerie, le cerveau humain aurait facilement tendance à privilégier un avis contre mille. Je pense que je suis super sympa et mille personnes pensent que je suis un chieur.
Donc, je suis sympa.
Et le pire c'est qu'on n'en a pas honte du tout. La démocratie ça sert uniquement à bourrer les urnes, en aucun cas à savoir qui on est.
Connais toi toi-même, tu es un chieur et tu pues du bec.
- Objection, votre honneur.
- Rejetée.
Après une dizaine de shot de Tequila, trois pétards chargés à mort et du GHB à la pelle, la personne se laisse pénétrer par l'idée d'enfin me dire comment elle voit le monde. Faut pas rêver, faut quand même trier, même raide défoncée, en train de vomir sur la moquette, la personne va se faire un devoir d'insister sur ce qu'elle pense, entre deux spasmes et une gerbe de magnitude verte sur l'échelle du balcon.
Putain, mais qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour que les gens acceptent de vous prêter leurs yeux !
Leurs pensées le plus souvent c'est un samedi après-midi chez Ikea, les gens sont tous différents mais ils achètent tous les mêmes trucs.
Rien, absolument rien n'est aussi révélateur des arcanes d'un cerveau que de savoir ce qu'il considère normal, son point zéro, son centre de gravité.
C'est seulement à ce moment-là qu'on peut en savoir plus sur la clé cryptée, l’algorithme qu'utilise chacun pour décoder le monde.
Je fais tout ce que je peux pour sauter les préliminaires, la litanie interminable des différences, les doctrines, les idéologies, et je m'attaque directement à la chatte du problème (pourquoi toujours le cœur ? c'est en position centrale aussi la chatte).
Un post qui explique que tous les hommes sont des violeurs en puissance, je me dis, OK, OK, voila sa vision du monde, voilà comment il ou elle voit les choses. Je situe, j'ai la clé, je peux décrypter la suite du message.
D'autres voient que les femmes sont dénuées de logique. OK, merci, je vois à peu près comment tu perçois les gens, là où ils devraient se trouver selon tes abaques. Ok, je t'ai localisé.
Faudra un jour que tu m'expliques pourquoi tu exiges de la logique à des personnes que tu conclues illogiques, EFF, mon amour.
Pour moi, rien ne définit mieux la différence de chacun que sa manière de voir le monde, ce qui pour lui ne se discute pas, ce qui est. C'est très au-dessus de nos marottes individuelles ou de nos idées qui n'éclairent qu'une toute petite partie, très locale, très limitée, de ce que nous sommes.
Quand les gens croient se définir en indiquant leurs pensées, ça me fait l'effet d'un journaliste sportif pendant une régate qui désignerait un bateau en précisant que c'est celui avec une voile.
Revenons à celle que j'ai décidé de transformer en instrument d'optique, viens par là que je t'ocule.
Quand elle a enfin fini de me saouler avec ce qu'elle pense, je lui tire violemment la tête en arrière en la chopant par le chignon, et je lui feule à l'oreille : « va-z-y, salope, dis mois ce que tu vois, indique moi ta putain de position », et là, en général, je balance la purée. Elle me chauffait depuis trop longtemps la garce, c'était le petit coup de rein fatal.
J'aime pas les préliminaires.
Vouais, rien ne m'attire autant que les gens capables de décrire comment ils voient le monde. Ils m'offrent mon voyage exotique préféré, un séjour dans le pays qui n'est pas dans ma tête.
Ah si, dire des gros mots, ça aussi j'aime bien.
Et pour ce qui ont suivi, sachez que je ne vous révèlerai jamais comment mon hamster a terminé ses jours.
Vous voyez, faut vraiment que j'arrête de lire.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, le hamster, on sait comment il a fini, il est parti en fumée, pour moi putain de bordel de merde, le monde est absurde, il y a tout et son contraire, et en plus on y met des jugements de valeurs, franchement y a de quoi rigoler !
Invité- Invité
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et derrière tous ces comportements absurdes, tu sens la peur du vide qui les pousse à essayer d'être unique ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 42
Localisation : Landes
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
chuna56 a écrit:Et derrière tous ces comportements absurdes, tu sens la peur du vide qui les pousse à essayer d'être unique ?
Pourtant je les trouve bien en apesanteur ces cons !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben justement, ils essaient de se remplir au max pour éviter de trop flotter ^^
En fait, en faisant mon ménage, je me disais que ce qui est le plus jouissif lorsque l'on fait une thèse, c'est pas de récolter les données.
C'est pas non plus de les compiler... même si c'est tout de même très excitant. ça m'a toujours fait le même effet qu'un soir de noel qd j'étais gosse, ça te tarde d'être au lendemain, là, ça te tarde de voir les résultats et les premières tendances se dégager.
Conclure sur les résultats, c'est cool, oui.
Non, ce qui est vraiment génial, c'est de faire des hypothèses pour les expliquer ces résultats...
Si on fait pas ça, le travail n'a que peu d'intérêt en fait....
En fait, en faisant mon ménage, je me disais que ce qui est le plus jouissif lorsque l'on fait une thèse, c'est pas de récolter les données.
C'est pas non plus de les compiler... même si c'est tout de même très excitant. ça m'a toujours fait le même effet qu'un soir de noel qd j'étais gosse, ça te tarde d'être au lendemain, là, ça te tarde de voir les résultats et les premières tendances se dégager.
Conclure sur les résultats, c'est cool, oui.
Non, ce qui est vraiment génial, c'est de faire des hypothèses pour les expliquer ces résultats...
Si on fait pas ça, le travail n'a que peu d'intérêt en fait....
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 42
Localisation : Landes
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@chuna, il y a des trucs comme ça qui surprennent, on ne s'attendait pas à ce qu'ils fassent autant de bien.
Le boulot par exemple, ranger sa chambre ou tout ce qui ressemble à du pénible. On en profite longtemps après, c'est comme du plaisir stocké qui se diffuse lentement.
Ma thèse n'était qu'une étude rétrospective. Je ne voyais absolument à quoi elle pouvait bien servir, la théorie était déjà largement connue de tous et les applications pratiques déjà démocratisées. Je n'ai pas eu cette chance de voir ce que la nature avait à me dire pour peu que je sache poser les bonnes questions.
Il n'empêche, à lire toute la littérature sur un sujet, et à ranger les chiffres dans des colonnes, à croiser les statistiques, j'ai fini par réaliser un truc surprenant : dans mon domaine médical, la représentation théorique des choses prend l'ascendant sur les faits.
J'ai réalisé que les toubibs ont besoin, comme tout le monde je pense, de disposer d'un modèle théorique, et qu'ils s'y tiennent.
Ce modèle en lui-même n'est pas idiot, il est très cohérent sur le papier, sympathique même. Mais j'ai trouvé les chiffres, les données, beaucoup plus intéressants que le modèle théorique.
Or, il y a une autre sensation très agréable. Ce que les chiffres m'ont dit, ils l'ont dit à beaucoup d'autres. Et d'autres sont arrivés aux mêmes conclusions que moi.
Ce qui m'a frappé c'est que les conclusions de ces autres, je faisais comme tout le monde, je les négligeais. Pour une raison très simple, c'était comme la dynamo de la septième compagnie, faut mettre le fil vert sur le bouton blanc, c'est tout, c'est ce que disent les chiffres.
Cherche pas à comprendre, si tu veux que ça marche tu mets le fil vert sur le bouton blanc, y a pas de théorie fumeuse, y a pas de philosophie, quand tu fais ça t'as tout bon.
Et bien, l'esprit humain n'aime pas du tout, c'est trop simple, pas de mystère, pas de magie, tu obéis aux données, c'est le plus efficace. Ah ben non, l'esprit humain, il adooore les belles théories, les schémas subtils, les concepts flamboyants.
J'ai bouclé ma thèse et tout ce que j'avais appris c'est qu'il fallait mettre le fil vert sur le bouton blanc. j'ai bourré le tout de Khi2 et de tests de poissons avec intervalle de confiance pour dire de ne passer pour un bourrin.
Et tu ne peux pas savoir à quel point je me fends la gueule quand je lis des débats philosophiques ou théoriques sur la médecine sur ce forum, les logiques soutenues, les constructions les plus abstraites, tout ça je sais que c'est de le pure branlette. Le fil vert sur le bouton blanc, everything else is bullshit.
Je n'ai pas mémorisé ta thèse mais j'ai souvenir d'un meilleur taux de reproduction avec des poissons importés, au point de vue géographique. Ah ben, pourquoi ? Ah ben, parce que. Oui, mais pourquoi ? Ah ben, on sait pas, mais c'est mieux.
Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dire, mais j'ai trouvé finalement que la satisfaction de savoir, je veux dire de vraiment savoir, patiemment, en observant la nature, ça me procure un plaisir bien supérieur à toutes les théories que ma tête est capable d'élaborer. J'en arrive parfois à me demander si celui qui fourrage de la belle théorie ça ne serait pas pour combler un vide, parce qu'il veut deviner ousqu'il faut mettre le fil vert.
Et ça me fait penser aux écrits de Kalthu, la corrélation inverse entre ceux qui théorisent sur les femmes ou le couple et ceux qui baisent ou vivent en couple.
Je trouve que les faits et les données procurent une satisfaction forte, solide, sereine. Quand la théorie, toute séduisante qu'elle paraisse, aurait plutôt tendance à engendre un sentiment de frustration.
Nos point de vue divergent, et dix verges c'est énorme, je trouve la théorie moins épanouissante, une simple fantaisie de l'esprit, alors que les données, cette humilité devant le réel, cette soumission à la nature, me procurent un bien-être bien supérieur, comme plonger ses mains dans la farine ou la terre glaise, le contact direct avec la Vouivre et les forces telluriques.
Le boulot par exemple, ranger sa chambre ou tout ce qui ressemble à du pénible. On en profite longtemps après, c'est comme du plaisir stocké qui se diffuse lentement.
Ma thèse n'était qu'une étude rétrospective. Je ne voyais absolument à quoi elle pouvait bien servir, la théorie était déjà largement connue de tous et les applications pratiques déjà démocratisées. Je n'ai pas eu cette chance de voir ce que la nature avait à me dire pour peu que je sache poser les bonnes questions.
Il n'empêche, à lire toute la littérature sur un sujet, et à ranger les chiffres dans des colonnes, à croiser les statistiques, j'ai fini par réaliser un truc surprenant : dans mon domaine médical, la représentation théorique des choses prend l'ascendant sur les faits.
J'ai réalisé que les toubibs ont besoin, comme tout le monde je pense, de disposer d'un modèle théorique, et qu'ils s'y tiennent.
Ce modèle en lui-même n'est pas idiot, il est très cohérent sur le papier, sympathique même. Mais j'ai trouvé les chiffres, les données, beaucoup plus intéressants que le modèle théorique.
Or, il y a une autre sensation très agréable. Ce que les chiffres m'ont dit, ils l'ont dit à beaucoup d'autres. Et d'autres sont arrivés aux mêmes conclusions que moi.
Ce qui m'a frappé c'est que les conclusions de ces autres, je faisais comme tout le monde, je les négligeais. Pour une raison très simple, c'était comme la dynamo de la septième compagnie, faut mettre le fil vert sur le bouton blanc, c'est tout, c'est ce que disent les chiffres.
Cherche pas à comprendre, si tu veux que ça marche tu mets le fil vert sur le bouton blanc, y a pas de théorie fumeuse, y a pas de philosophie, quand tu fais ça t'as tout bon.
Et bien, l'esprit humain n'aime pas du tout, c'est trop simple, pas de mystère, pas de magie, tu obéis aux données, c'est le plus efficace. Ah ben non, l'esprit humain, il adooore les belles théories, les schémas subtils, les concepts flamboyants.
J'ai bouclé ma thèse et tout ce que j'avais appris c'est qu'il fallait mettre le fil vert sur le bouton blanc. j'ai bourré le tout de Khi2 et de tests de poissons avec intervalle de confiance pour dire de ne passer pour un bourrin.
Et tu ne peux pas savoir à quel point je me fends la gueule quand je lis des débats philosophiques ou théoriques sur la médecine sur ce forum, les logiques soutenues, les constructions les plus abstraites, tout ça je sais que c'est de le pure branlette. Le fil vert sur le bouton blanc, everything else is bullshit.
Je n'ai pas mémorisé ta thèse mais j'ai souvenir d'un meilleur taux de reproduction avec des poissons importés, au point de vue géographique. Ah ben, pourquoi ? Ah ben, parce que. Oui, mais pourquoi ? Ah ben, on sait pas, mais c'est mieux.
Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dire, mais j'ai trouvé finalement que la satisfaction de savoir, je veux dire de vraiment savoir, patiemment, en observant la nature, ça me procure un plaisir bien supérieur à toutes les théories que ma tête est capable d'élaborer. J'en arrive parfois à me demander si celui qui fourrage de la belle théorie ça ne serait pas pour combler un vide, parce qu'il veut deviner ousqu'il faut mettre le fil vert.
Et ça me fait penser aux écrits de Kalthu, la corrélation inverse entre ceux qui théorisent sur les femmes ou le couple et ceux qui baisent ou vivent en couple.
Je trouve que les faits et les données procurent une satisfaction forte, solide, sereine. Quand la théorie, toute séduisante qu'elle paraisse, aurait plutôt tendance à engendre un sentiment de frustration.
Nos point de vue divergent, et dix verges c'est énorme, je trouve la théorie moins épanouissante, une simple fantaisie de l'esprit, alors que les données, cette humilité devant le réel, cette soumission à la nature, me procurent un bien-être bien supérieur, comme plonger ses mains dans la farine ou la terre glaise, le contact direct avec la Vouivre et les forces telluriques.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je m'imagine un embranchement routier, une route qui se divise en deux, un carrefour en Y.
Ton cerveau, ta logique, ton appréciation du terrain, tout te dit qu'il faut prendre à droite.
Les données te disent que 95 % des gens qui ont pris à droite sont morts d'un accident, alors que 95 % des gens qui ont pris à gauche sont arrivés peinards à destination.
De ce que je connais de l'esprit humain, il lui faut fournir un effort pour lutter contre son intuition, écouter les chiffres, et prendre à gauche. Et je sais que malgré les chiffres, certains prennent à droite, parce qu'il est très difficile d'accorder la priorité au réel, aux chiffres, la théorie et l'intuition ont un pouvoir d'attraction quasi hypnotique.
Ton cerveau, ta logique, ton appréciation du terrain, tout te dit qu'il faut prendre à droite.
Les données te disent que 95 % des gens qui ont pris à droite sont morts d'un accident, alors que 95 % des gens qui ont pris à gauche sont arrivés peinards à destination.
De ce que je connais de l'esprit humain, il lui faut fournir un effort pour lutter contre son intuition, écouter les chiffres, et prendre à gauche. Et je sais que malgré les chiffres, certains prennent à droite, parce qu'il est très difficile d'accorder la priorité au réel, aux chiffres, la théorie et l'intuition ont un pouvoir d'attraction quasi hypnotique.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Ce que les chiffres m'ont dit, ils l'ont dit à beaucoup d'autres. Et d'autres sont arrivés aux mêmes conclusions que moi.
Cette obsession que tu as du réel, ou du moins de ce qui est le plus "objectif", les données bruts recoupables "universellement". Le subjectif te fait horreur je crois, car... il divise, par essence.
(j'dis ça, j'dis rien - je trouvais juste cette "opposition" données/théorie, objectif/subjectif intéressante)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Godzilla, ce n'est pas tout à fait ça.
Ce dont je voulais parler c'est de la surprise. J'ai été étonné de sentir cette sorte de sérénité, cette espèce de plénitude comme après un bon repas où ton cerveau se met en rideau. J'aurais cru que le décalage entre les faits têtus et les théories engendrerait une tension, un conflit.
C'est un peu comme les épinards quand t'es gamin, t'aime pas ça, les gamins n'apprécient que le sucré. Et puis plus tard tu te dis que c'est vachement bon les épinards, surtout avec de la crème, et là t'es surpris.
J'ai été surpris du plaisir que pouvait procurer des trucs aussi peu sexe que les données brutes. Normalement c'est comme les impôts, personne n'aime ça.
Pour en revenir au sujet des thèses, les seules publications valables sont celles qui collectent les données, le travail de merde qui fait chier tout le monde, celui que tu te coltines uniquement en raison de ton statut d'esclave.
Plein de publications vont suivre qui broderont sur ces données, plus ou moins bien construites, plus ou moins pérennes.
Il n'empêche que, la matière première de l'esprit ce sont les données, la terre, les faits, la vraie richesse c'est ce matériau brut. Après, tout dépend comment on l'exploite.
Ce dont je voulais parler c'est de la surprise. J'ai été étonné de sentir cette sorte de sérénité, cette espèce de plénitude comme après un bon repas où ton cerveau se met en rideau. J'aurais cru que le décalage entre les faits têtus et les théories engendrerait une tension, un conflit.
C'est un peu comme les épinards quand t'es gamin, t'aime pas ça, les gamins n'apprécient que le sucré. Et puis plus tard tu te dis que c'est vachement bon les épinards, surtout avec de la crème, et là t'es surpris.
J'ai été surpris du plaisir que pouvait procurer des trucs aussi peu sexe que les données brutes. Normalement c'est comme les impôts, personne n'aime ça.
Pour en revenir au sujet des thèses, les seules publications valables sont celles qui collectent les données, le travail de merde qui fait chier tout le monde, celui que tu te coltines uniquement en raison de ton statut d'esclave.
Plein de publications vont suivre qui broderont sur ces données, plus ou moins bien construites, plus ou moins pérennes.
Il n'empêche que, la matière première de l'esprit ce sont les données, la terre, les faits, la vraie richesse c'est ce matériau brut. Après, tout dépend comment on l'exploite.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les gouts, les couleurs...
Non, moi, franchement, ce que je préfère, c'est la branlette intellectuelle qui vient après la récolte de données. ça, c'est stimulant. Chercher, comparer avec la réalité, se planter, chercher autre chose, confronter ça à la critique des autres spécialistes du domaine...
Si tu restes superficiellement à juste observer, tu n'iras pas chercher plus profondément ce qui se passe...
Du moins c'est l'impression que j'ai.
Puis quelles applications possibles derrière?
Je travaillais sur la biologie de la reproduction de la perche, en plans factoriels complets ou fractionnaires (afin de mettre en évidence de potentielles interactions entre facteurs). L'objectif habituel de ce genre de plans c'est de déterminer quels sont les meilleures conditions possibles pour obtenir les meilleurs résultats.
En agronomie, c'est très rarement utilisé, on était un des très rares labos à bosser comme ça.
Du coup, c'est ptèt un truc qui t'aurait plu.
Une boite noire, tu comprends pas comment ça fonctionne, tu observes, c'est tout. Dans un premier lieu en tout cas. Il a bien fallu que je fasse des hypothèses.
Perso, je peine avec ce genre de choses. Je suis pas assez intelligente pour ça. J'ai besoin de vraiment comprendre, et l'idée qu'il y a une boite noire, qu'on sait pas ce qui se passe dedans, ça me perturbe beaucoup. Comme tout ce qui est trop abstrait.
J'ai réussi à sortir quelques idées qd même. Ceci dit, mon travail n'a pas été super brillant (bon, j'aurais pas perdu une année d'expérimentation suite aux grands gels qu'on a eu, -15°C pendant 3 semaines, un diffuseur d'air coincé dans la glace, tu perds un bac, t'es foutu, puisque plan factoriel fractionnaire....).
Dès qu'on s'intéresse aux interactions entre facteurs, on ne comprend plus la physiologie. Par contre, on peut recommander aux pisciculteurs de ne pas s'emmerder à nourrir leurs perches avec le meilleur aliment possible pendant la phase de vernalisation, puisque ça ne sert à rien.
et c'est clair que toutes les hypothèses du monde ne serviront à rien, enfin pas au profesionnel. Tu as mille fois raison.
Le contraire est aussi valable. Si je prends mon travail, de ce que je me rappelle encore. On a également cherché des marqueurs moléculaires de la qualité des œufs. L'objectif final était de pouvoir mettre au point un test pour les pisciculteurs pour qu'ils puissent à la ponte vérifier la qualité de leurs œufs (histoire de ne pas perdre de temps à les incuber). (forcément début de travail, pas faisable en 3 ans de thèse)
j'ai faire de la protéomique. J'ai trouvé des protéines potentiellement intéressantes. Je me suis arrêtée là, j'ai fait quelques vagues hypothèses pouvant expliquer pourquoi donc ces protéines là.
et là, on part dans de la biochimie, essayer de comprendre comment l’œuf fonctionne. On commence à s'intéresser à une protéine. là, c'est une histoire de flair. On creuse, on se plante. On teste une autre. qui amène vers d'autres mécanismes...
ça peut ouvrir des domaines auxquels on n'aurait jamais pensé initialement. Potentiellement découvrir des mécanismes moléculaires qui n'avaient jamais été étudiés. Comprendre un peu mieux ce qui se passe, pourquoi une pov' protéine peut expliquer que la ponte est de meilleure qualité. (bien entendu, c'est plus complexe)
Franchement, la science, c'est beau.
et ce que je trouve le plus beau dans l'histoire, c'est que ça ne sera jamais terminé. Du moins je le souhaite de tout coeur. J'espère qu'il y aura toujours de quoi chercher pour nos descendants, sinon, ça serait vraiment horrible.
Puis ce qui est encore plus chouette, c'est que toute théorie, demain, peut être démontée. Par les faits, par d'autres théories....
L'infini, la certitude de ne jamais s'ennuyer.
Je comprends et respecte sa vision des choses, le plaisir des données pures, moi je trouve mon plaisir ailleurs.
Juste observer les gens ne me suffit pas, me faire mes propres théories fumeuses, qui servent à rien, si ce n'est occuper mon esprit, ça, ça me plait.
Enfin bref. Merci bien, ça m'a rappelé de bons souvenirs tout ça ^^
ça me manque la recherche
Même si j'étais pas brillante lol
Non, moi, franchement, ce que je préfère, c'est la branlette intellectuelle qui vient après la récolte de données. ça, c'est stimulant. Chercher, comparer avec la réalité, se planter, chercher autre chose, confronter ça à la critique des autres spécialistes du domaine...
Si tu restes superficiellement à juste observer, tu n'iras pas chercher plus profondément ce qui se passe...
Du moins c'est l'impression que j'ai.
Puis quelles applications possibles derrière?
Je travaillais sur la biologie de la reproduction de la perche, en plans factoriels complets ou fractionnaires (afin de mettre en évidence de potentielles interactions entre facteurs). L'objectif habituel de ce genre de plans c'est de déterminer quels sont les meilleures conditions possibles pour obtenir les meilleurs résultats.
En agronomie, c'est très rarement utilisé, on était un des très rares labos à bosser comme ça.
Du coup, c'est ptèt un truc qui t'aurait plu.
Une boite noire, tu comprends pas comment ça fonctionne, tu observes, c'est tout. Dans un premier lieu en tout cas. Il a bien fallu que je fasse des hypothèses.
Perso, je peine avec ce genre de choses. Je suis pas assez intelligente pour ça. J'ai besoin de vraiment comprendre, et l'idée qu'il y a une boite noire, qu'on sait pas ce qui se passe dedans, ça me perturbe beaucoup. Comme tout ce qui est trop abstrait.
J'ai réussi à sortir quelques idées qd même. Ceci dit, mon travail n'a pas été super brillant (bon, j'aurais pas perdu une année d'expérimentation suite aux grands gels qu'on a eu, -15°C pendant 3 semaines, un diffuseur d'air coincé dans la glace, tu perds un bac, t'es foutu, puisque plan factoriel fractionnaire....).
Dès qu'on s'intéresse aux interactions entre facteurs, on ne comprend plus la physiologie. Par contre, on peut recommander aux pisciculteurs de ne pas s'emmerder à nourrir leurs perches avec le meilleur aliment possible pendant la phase de vernalisation, puisque ça ne sert à rien.
et c'est clair que toutes les hypothèses du monde ne serviront à rien, enfin pas au profesionnel. Tu as mille fois raison.
Le contraire est aussi valable. Si je prends mon travail, de ce que je me rappelle encore. On a également cherché des marqueurs moléculaires de la qualité des œufs. L'objectif final était de pouvoir mettre au point un test pour les pisciculteurs pour qu'ils puissent à la ponte vérifier la qualité de leurs œufs (histoire de ne pas perdre de temps à les incuber). (forcément début de travail, pas faisable en 3 ans de thèse)
j'ai faire de la protéomique. J'ai trouvé des protéines potentiellement intéressantes. Je me suis arrêtée là, j'ai fait quelques vagues hypothèses pouvant expliquer pourquoi donc ces protéines là.
et là, on part dans de la biochimie, essayer de comprendre comment l’œuf fonctionne. On commence à s'intéresser à une protéine. là, c'est une histoire de flair. On creuse, on se plante. On teste une autre. qui amène vers d'autres mécanismes...
ça peut ouvrir des domaines auxquels on n'aurait jamais pensé initialement. Potentiellement découvrir des mécanismes moléculaires qui n'avaient jamais été étudiés. Comprendre un peu mieux ce qui se passe, pourquoi une pov' protéine peut expliquer que la ponte est de meilleure qualité. (bien entendu, c'est plus complexe)
Franchement, la science, c'est beau.
et ce que je trouve le plus beau dans l'histoire, c'est que ça ne sera jamais terminé. Du moins je le souhaite de tout coeur. J'espère qu'il y aura toujours de quoi chercher pour nos descendants, sinon, ça serait vraiment horrible.
Puis ce qui est encore plus chouette, c'est que toute théorie, demain, peut être démontée. Par les faits, par d'autres théories....
L'infini, la certitude de ne jamais s'ennuyer.
Je comprends et respecte sa vision des choses, le plaisir des données pures, moi je trouve mon plaisir ailleurs.
Juste observer les gens ne me suffit pas, me faire mes propres théories fumeuses, qui servent à rien, si ce n'est occuper mon esprit, ça, ça me plait.
Enfin bref. Merci bien, ça m'a rappelé de bons souvenirs tout ça ^^
ça me manque la recherche
Même si j'étais pas brillante lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 42
Localisation : Landes
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vivre en théorie c'est bien, mais on vit sur terre.
Allez, je fais mon point je sais plus comment, prenez la physique quantique, les faits sont là, ça fonctionne, quelqu'un peut m'expliquer la théorie qu'elle sous entend ?
Après, je comprends que l'imaginaire soit plus bandant, on a besoin de fantasme.
Allez, je fais mon point je sais plus comment, prenez la physique quantique, les faits sont là, ça fonctionne, quelqu'un peut m'expliquer la théorie qu'elle sous entend ?
Après, je comprends que l'imaginaire soit plus bandant, on a besoin de fantasme.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
tant qu'on sait retourner quand il faut à la réalité ^^
(et puis même si ce n'est pas le cas, si on ne dérange personne, voilà!)
(et puis même si ce n'est pas le cas, si on ne dérange personne, voilà!)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 42
Localisation : Landes
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
chuna56 a écrit:tant qu'on sait retourner quand il faut à la réalité ^^
(et puis même si ce n'est pas le cas, si on ne dérange personne, voilà!)
Tout à fait, pis un fantasme si on veut le réaliser, ben faut retourner sur terre !
PS : Tu ne me dérange pas.
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:...
Nos point de vue divergent, et dix verges c'est énorme, ...
: PD ! (c'est pas un smaïlet)
cyranolecho- Messages : 4774
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis en train de me titiller les neurones avec le développement du cerveau limbique et son lien avec la religion ou la spiritualité.
Le cerveau limbique se maturerait à l'age scolaire de l'école primaire, mais plus après. Si on considère le sentiment religieux comme quelque chose de primitif, implémenté dans le cerveau limbique, on peut voir la religion comme la satisfaction de ce besoin primaire.
Et plus seulement comme un aboutissement des capacités du néo-cortex, qui ne serait que l'ouvrier qualifié chargé de satisfaire ce besoin fondamental.
Ce qui me titille c'est le lien possible avec le défaut de maturité émotionnelle que je ne cesse de croiser sur ce forum. Comme si le défaut de satisfaction de notre besoin mystique, à l'âge où le cerveau limbique se développe, réduisait la structuration de notre système émotionnel.
Et ce, de façon définitive, le cerveau limbique ne se développant plus après l'âge de 12 ans.
C'est pas complètement idiot. C'est peut-être plus marqué chez les surdoués, mais l'angoisse de la mort et les interrogations sur l'univers sont plus visibles chez les enfants que chez la plupart des adultes.
Bon, et puis je suis tombé sur des vidéos de Desproges et j'ai trouvé que c'était beaucoup plus profond. Le pouvoir de l'ironie et de la dérision.
Le cerveau limbique se maturerait à l'age scolaire de l'école primaire, mais plus après. Si on considère le sentiment religieux comme quelque chose de primitif, implémenté dans le cerveau limbique, on peut voir la religion comme la satisfaction de ce besoin primaire.
Et plus seulement comme un aboutissement des capacités du néo-cortex, qui ne serait que l'ouvrier qualifié chargé de satisfaire ce besoin fondamental.
Ce qui me titille c'est le lien possible avec le défaut de maturité émotionnelle que je ne cesse de croiser sur ce forum. Comme si le défaut de satisfaction de notre besoin mystique, à l'âge où le cerveau limbique se développe, réduisait la structuration de notre système émotionnel.
Et ce, de façon définitive, le cerveau limbique ne se développant plus après l'âge de 12 ans.
C'est pas complètement idiot. C'est peut-être plus marqué chez les surdoués, mais l'angoisse de la mort et les interrogations sur l'univers sont plus visibles chez les enfants que chez la plupart des adultes.
Bon, et puis je suis tombé sur des vidéos de Desproges et j'ai trouvé que c'était beaucoup plus profond. Le pouvoir de l'ironie et de la dérision.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je crois que mon cerveau limbique s'est perdu dans ses propres limbes !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Je crois que mon cerveau limbique s'est perdu dans ses propres limbes !
Tout à fait, Président, c'est une notion que j'ai déjà entendu à plusieurs reprises chez les mystiques : faut pas y aller tout seul. Le phénomène de Kundalini avec le serpent qui infiltre l'esprit, cette sorte d'état de transe continu, ou bien l'étude du Talmud, réservé au plus de 25 ans, mais surtout mariés, très important d'être mariés.
Au jugé, au doigt levé, ça me donne l'impression que si tu ne disposes pas d'une stabilité émotionnelle (par la famille, la culture, la religion), et que tu cherches à trouver tout seul des réponses à des interrogations mystiques, tu prends le risque de te flinguer le limbique vite fait bien fait.
Et que ça se paye par la suite sur le plan émotionnel.
Faut dire que c'est troublant, la chronologie entre l'apparition de la maladie d'Alzheimer qui débute dans le système limbique, et la suppression à marche forcée de toute éducation religieuse. Comme un muscle atrophié par manque d'exercice.
On a l'habitude de ranger la religion dans la catégorie des contraintes extérieures qui peuvent aller se faire foutre, mais finalement ça correspond mieux à ce que je constate, la satisfaction d'un réel besoin, l'établissement d'un lien structuré avec ce " quelque chose " qui nous dépasse et dont on pressent fortement l'existence.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je dis ça mais en fait ça correspond à mon expérience personnelle, j'essaye de lui trouver un schéma qui colle.
Je sentais cet appétit pour " quelque chose ", j'avais besoin de " quelque chose ". Mais ni le frigo, ni les potes, ni la télé n'étaient la réponse.
Certains domaines de l'esprit me flanquait un malaise terrible, une véritable nausée. Interpréter un texte religieux avec ma bite et mon couteau, et j'avais l'impression de partir en vrille.
Finalement j'avais trouvé que l'art pictural et la musique soulageait cette faim de " quelque chose " avec moins d'effets secondaires. Disons que la beauté d'un tableau ou d'une musique procure dans le même temps la satiété et un plaisir immédiat qui fait passer la pilule, comme du sucre dans un médicament bien dégueu.
Je sentais cet appétit pour " quelque chose ", j'avais besoin de " quelque chose ". Mais ni le frigo, ni les potes, ni la télé n'étaient la réponse.
Certains domaines de l'esprit me flanquait un malaise terrible, une véritable nausée. Interpréter un texte religieux avec ma bite et mon couteau, et j'avais l'impression de partir en vrille.
Finalement j'avais trouvé que l'art pictural et la musique soulageait cette faim de " quelque chose " avec moins d'effets secondaires. Disons que la beauté d'un tableau ou d'une musique procure dans le même temps la satiété et un plaisir immédiat qui fait passer la pilule, comme du sucre dans un médicament bien dégueu.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi je regarde les étoiles, et je me noie en elles.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Moi je regarde les étoiles, et je me noie en elles.
Veinard ! J'ai toujours espéré y parvenir. Mon idée c'était d'échanger ma tête contre l'immensité infinie, ma raison en échange du Mystère. Pour ça, j'ai l'impression qu'il ne faut pas craindre de perdre la raison, sinon on s'y accroche bêtement comme à une bouée.
Je t'envie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est marrant ce que tu dis, car c'est tout à fait ça, ça s'emballe, c'est comme un vertige, alors je tire sur les rênes avec un : " ho la, Jolly Jumper ! ".
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et ce, de façon définitive, le cerveau limbique ne se développant plus après l'âge de 12 ans. (...) Au jugé, au doigt levé, ça me donne l'impression que si tu ne disposes pas d'une stabilité émotionnelle (par la famille, la culture, la religion), et que tu cherches à trouver tout seul des réponses à des interrogations mystiques, tu prends le risque de te flinguer le limbique vite fait bien fait.
c'est pour ça que l'évêque il te donne la confirmation à 12 ans ?
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:c'est pour ça que l'évêque il te donne la confirmation à 12 ans ?
C'est pas impossible, l'âge est assez variable en pratique, j'ai du faire ce truc-là vers 8 ans.
J'ai un rapport un peu particulier avec la religion. J'ai toujours trouvé la pratique religieuse cucul-la-praline, l'accent des prêtres pénibles et leur argumentaire marketing un peu tiré par les cheveux.
Mais c'était l'équivalent pour moi des fugues, des sorties en boite ou des pétards. Les prêtres étaient pour moi des allumés officiellement reconnus, le genre de gusses qui lèvent les bras en croix avec un air extatique pendant qu'on se tire des boulettes en douce dés qu'il ferme les yeux, genre 1-2-3 soleil. C'était le contre-point d'une famille beaucoup trop rationnelle et étouffante de pragmatisme.
Faut quand même dire que des mecs qui s'habillent en robes, qui font des tas de chichis avec leurs ornements, qui adorent les machins qui brillent et qui picolent pendant le boulot, qui causent tout seul sur leur podium, ils me plaisaient bien les allumés officiels.
Sans compter que tourner le dos au public, c'est pas Miles Davis qui a inventé le concept, c'était la règle avant Vatican II.
Et puis j'aimais bien que les religieux considèrent normal que des gamins ne soient que des gamins, encore imperméables au Mystère de la Sainte Trinité, des petits animaux pas vraiment motivés par l'Eucharistie.
Alors qu'à l'école, ceux qui faisaient les idiots étaient regardés comme des déviants, des anormaux. Il fallait comprendre et expliquer au maitre ce qui nous avait poussé à faire les cons. Et j'ai l'impression que le phénomène s'est lourdement majoré actuellement. Un gamin qui fout des peignées à tout le monde, ho, CRA et va-z-y mon gars tu choisis, TDAH ou Asperger.
Tant qu'à faire, je trouve que c'est plus cool d'être considéré comme un mécréant, au moins ça respecte ce que tu es au départ, et ça te laisse l'ouverture pour l'avenir, avec un possible Plus à ta portée, pour peu que tu te laisses pénétrer par l'Idée.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Me suis pris un énorme soufflon le jour où j'ai ouvert la cage du perroquet de sœur Marie Claire.
Je me souviens du regard démoniaque de la religieuse... Elle m'aurait volontier envoyé en enfer.
Bon, j'avais gagné mon pari mais surtout compris qu'on ne peut pas toucher à la propriété d'autrui sans craindre pour ses fesses.
Je me souviens du regard démoniaque de la religieuse... Elle m'aurait volontier envoyé en enfer.
Bon, j'avais gagné mon pari mais surtout compris qu'on ne peut pas toucher à la propriété d'autrui sans craindre pour ses fesses.
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah, nostalgie quand tu nous tiens...
Maintenant si je veux une fessée, ça me coute la peau des fesses et je trouve que ça manque de conviction. C'était le bon temps et c'était gratuit. Une autre époque, quoi.
Maintenant si je veux une fessée, ça me coute la peau des fesses et je trouve que ça manque de conviction. C'était le bon temps et c'était gratuit. Une autre époque, quoi.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pola a écrit:Me suis pris un énorme soufflon le jour où j'ai ouvert la cage du perroquet de sœur Marie Claire.
Je me souviens du regard démoniaque de la religieuse... Elle m'aurait volontier envoyé en enfer.
Bon, j'avais gagné mon pari mais surtout compris qu'on ne peut pas toucher à la propriété d'autrui sans craindre pour ses fesses.
On ne peut généralement pas non plus toucher aux fesses d'autrui.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Gabriel a écrit:Pola a écrit:Me suis pris un énorme soufflon le jour où j'ai ouvert la cage du perroquet de sœur Marie Claire.
Je me souviens du regard démoniaque de la religieuse... Elle m'aurait volontier envoyé en enfer.
Bon, j'avais gagné mon pari mais surtout compris qu'on ne peut pas toucher à la propriété d'autrui sans craindre pour ses fesses.
On ne peut généralement pas non plus toucher aux fesses d'autrui.
Et confesse, ça sert à quoi ?
PS : Avec confesse on peut tout faire !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
(authentique)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Excellent.
Quel dommage cette césure mal placée.
Quel dommage cette césure mal placée.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il te vient d'où ce pseudo tordu ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
D'un voyage en Lapeyronie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Me suis pas trop foulé pour trouver le titre de mon fil de présentation.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est vrai que la raie sur le côté, ça fait moins trou du cul
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pola a écrit:C'est vrai que la raie sur le côté, ça fait moins trou du cul
pola, tu as pensé à avoir une activité sexuelle ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:D'un voyage en Lapeyronie.
A Montpellier ?
Manefusa- Messages : 21
Date d'inscription : 21/07/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Manefusa a écrit:Numero6 a écrit:D'un voyage en Lapeyronie.
A Montpellier ?
Nope. Le rapport entre tordu et Lapeyronie c'est la troisième occurrence Google, la bite à tirer dans les coins.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
pola, tu as pensé à avoir une activité sexuelle ?
On m'appelle ?
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Pola a écrit:C'est vrai que la raie sur le côté, ça fait moins trou du cul
pola, tu as pensé à avoir une activité sexuelle ?
Je vis le sexe, je pense sexe, je marche au sexe mais je n'avale pas !
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Page 18 sur 20 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20
Sujets similaires
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Page 18 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum