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news lifes :) - Page 20 Empty Re: news lifes :)

Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 10:17

Deux marges, un problème
news lifes :) - Page 20 Auteur
HÉLÈNE LAURIN
news lifes :) - Page 20 Calendrier
2015/05/12
news lifes :) - Page 20 Commentaire
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Ce texte a été écrit dans le cadre de la journée d’étude «Investir les marges : objets de création, lieux de réfléxion», organisée à l’Université d’Ottawa par Marie-Andrée Bergeron et Pierre-Luc Landry le 25 avril 2014.
L
aissez-moi commencer ce texte abruptement, et par un rapide détour : plusieurs illustrateurs et bédéistes qui racontent leur parcours affirment avoir commencé à dessiner lorsqu’ils étaient enfants et expliquent qu’ils n’ont tout simplement jamais cessé de dessiner. C’est la même chose pour moi; j’ai commencé à réfléchir à la musique populaire à l’adolescence, et je n’ai jamais arrêté de le faire. Aujourd’hui, je travaille sur la muséalisation de la musique populaire; mon mémoire de maîtrise portait sur les compétitions d’air guitar et ma thèse de doctorat, sur les autobiographies du groupe Mötley Crüe. Les réactions que j’obtiens en avouant mes domaines d’expertise? « Hahaha! », « hihihi! », « vraiment? », « [yeux écarquillés] », « c’est rigolo! », « qui? », « quoi? »; bref, vous voyez le portrait. Et il me fait toujours plaisir de m’expliquer.


Allez, une nouvelle fois!


Dans mon mémoire de maîtrise1, j’ai étudié les représentations de genre (gender) créées au sein de deux prestations d’air guitar en compétition (oui, il existe des compétitions d’air guitar), deux prestations bien particulières puisque c’était des femmes qui « jouaient » de la guitare invisible (à l’instar du monde du rock, les air musiciennes sont bien minoritaires dans les compétitions d’air guitar). Pour ce faire, j’ai conduit une analyse intertextuelle de ces prestations. Effectivement, les performances d’air guitar reposent en grande partie sur l’intertextualité, puisque les chansons utilisées, les surnoms des air guitaristes et certains mouvements exécutés par ceux-ci font référence à de célèbres musiciens de l’histoire du rock. Les résultats de l’analyse m’ont permis d’aller repérer les représentations de genre dominantes développées dans les écrits journalistiques à propos des musiciens référencés par les air guitaristes à l’étude; j’ai constaté les différentes manières dont ces deux femmes ont pu réitérer ou, au contraire, subvertir les représentations dominantes. Ma conclusion est la suivante : la reconduite ou la subversion des représentations de genre dépend de l’air guitariste (TADAM!) (en fait, l’une les reconduisait et l’autre les bouleversait).
Pour ma thèse de doctorat, j’ai étudié l’autolégitimation articulée dans les récits de vie mythiques des membres du groupe glam metalMötley Crüe. Vous connaissez Mötley Crüe? Il s’agit d’un groupe qui a surtout été populaire dans les années 1980; chef de file de la scèneglam metal, connu et reconnu pour les cheveux gonflés à la laque, les maquillages, les vêtements excentriques en lycra de ses membres, et pour leur vie aussi débauchée et immorale que possible. Vous pouvez vous douter, par cette description, que plusieurs journalistes et commentateurs ont mis en doute leur appartenance au monde metal, voire à l’univers rock. Le groupe a eu beaucoup de succès, avec ses chansons accrocheuses, faites pour plaire au plus grand nombre, et son look volontairement choquant. Bref, tout chez Mötley Crüe transpirait la frime cheap, ce qui est généralement honni dans le monde metal, et même dans la culture rock plus généralement. En 2001, alors que le groupe est littéralement en train de mourir, sa première autobiographie, The Dirt, est publiée. C’est un succès monstre, en ce qui concerne les ventes, mais aussi – nouveauté! – du point de vue de la critique. S’ensuit cinq autres autobiographies en dix ans (pour un groupe de quatre membres!), en plus des nombreux documentaires réalisés pour des chaînes de télévision spécialisées comme VH1, A & E, MuchMusic, etc. Ces autobiographies constituent des occasions idéales pour les membres de Mötley Crüe de faire comprendre comment et pourquoi ils croient appartenir à part entière à la culture rock. Et c’est exactement cela que j’ai analysé. Ma conclusion est la suivante : les membres de Mötley Crüe se sont surtout légitimés, au début de leur aventure autobiographique, à travers leurs récits de vie, et non à travers leurs discours artistiques, comme le font d’autres musiciens; toutefois, plus les membres du groupe écrivent d’autobiographies, plus ils adoptent, justement, ce discours artistique qui leur manquait au début (TADAM!). J’ai eu énormément de plaisir à effectuer ces deux travaux majeurs (ainsi que tous les autres, dissimulés au sein de ces deux dissertations). D’ailleurs, si je vous ai exposé la pointe de l’iceberg de mes recherches, c’est pour vous montrer à quoi peuvent ressembler les études en musique populaire, mais aussi pour vous montrer que, dans ma tête, c’est simple : j’ai toujours fait ce que j’aime.

La première marge


Je suis au courant d’être une espèce d’anomalie dans le monde académique. Mais le suis-je vraiment? Suis-je la seule universitaire à avoir simplement poursuivi une certaine passion? Bien sûr que non. Même si la majorité des recherches a un aspect, disons, plus conventionnel que les miennes, je suis d’avis que plusieurs d’entre nous étudions ce qui nous anime fondamentalement. D’où, d’ailleurs, les psychodrames intenses que provoque très souvent la rédaction de mémoires et de thèses. Cela dit, je possède un avantage indéniable : mes objets de recherche se démarquent. Les personnes à qui je parle de mes recherches se souviennent généralement de moi. Il m’est arrivé de discuter avec un pur inconnu de ce que je fais et de me faire répondre : « Ah, tu es cette fille-là! J’ai déjà entendu parler de toi. » (!!) Mes objets de recherche me rendent également de facto sympathique et pleine d’humour. Autrement dit, cette marge, la première, m’est bénéfique. Et si vous pensez que c’est seulement en ce qui concerne la popularité dans des partys, détrompez-vous : j’ai eu des bourses de recherche à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat la première fois où je les ai demandées; j’ai toujours eu un boulot de chargée de cours, d’assistante de recherche ou d’assistante d’enseignement lorsque j’en avais besoin; le taux d’acceptation pour les colloques et les publications auxquels je postule est plus élevé que le taux de refus; il m’est même arrivé de me faire inviter dans les médias pour discuter de divers phénomènes musicaux. En somme, j’ai du succès et je suis consciente que celui-ci est dû en grande partie à mes objets de recherche, plus flyés que la moyenne.

Plusieurs détours


Or, il s’avère que, même si j’en suis très heureuse et très reconnaissante, je me pose des questions au sujet de ce succès, au sujet des bénéfices que me procure la marge. Dans le cadre de mes recherches sur la musique rock, je réfléchis souvent à la place que tient la rébellion dans la société. Vous le savez déjà : la rébellion fait vendre; mais, au-delà de cela, la rébellion est généralement une bonne valeur à cultiver. Mais attention : pas n’importe quelle rébellion! La rébellion créative à la Steve Jobs (ne pas penser comme les autres, mais bien s’insérer dans le modèle capitalo-consumériste), la rébellion « sexe, drogues et rock n’ roll » à la Mötley Crüe (ne pas agir comme les autres, quitte à faire un peu de prison, mais bien s’insérer dans le modèle capitalo-consumériste), la rébellion fâchée à la Radio X (ne pas vouloir réfléch— euh, que dis-je, ne pas vouloir payer ses impôts comme les autres, mais bien s’insérer dans le modèle capitalo-consumériste), la rébellion fashion à la Lady Gaga (ne pas s’habiller comme les autres, mais bien s’insérer dans le modèle capitalo-consumériste). Il est pratiquement de notre devoir d’être « hors-norme », d’être unique comme un joli petit flocon de neige. D’ailleurs, et c’est un beau paradoxe, cette marginalité peut être quelque chose de complètement mainstream aux yeux de quelqu’un d’autre – posséder un véhicule de marque Hummer est complètement rétrograde à mes yeux, mais incarne l’espace de rébellion d’un autre individu.
Vous me voyez venir : mes recherches peuvent très bien être perçues comme mon espace de rébellion; cette marge qui vend, en un sens, et dont je profite allègrement. Et c’est là où commence mon dilemme moral, parce que je ne fais pas ce que je fais pour revendiquer une quelconque insoumission; à tout le moins, ce n’est pas de cette marge dont je me réclame. Je m’explique : comme je l’ai déjà mentionné, je fais ce que j’aime, et c’est tout; j’ai été assez chanceuse pour savoir ce qui me plaît et pour trouver des mentors qui ont pu m’aider et qui m’aident toujours. (En passant, oui, je sais, je sonne comme une jolie fille s’apitoyant sur son sort parce que sa beauté lui cause des ennuis. De quoi je peux bien me plaindre, au fond? Mes trucs fonctionnent! Mais le but de cet exercice est de réfléchir à ma position de chercheure dans les marges, et c’est ce que je fais.) Je ne peux qu’espérer que la qualité de mon travail soit à la hauteur. Parce que, soyons sérieux/ses quelque secondes, c’est bien fanfaron étudier la culture populaire, mais quelques fois, les analyses portant sur des objets de la culture populaire manquent de rigueur. Lorsque qu’il ne s’agit pas d’un long monologue au sujet d’une chanson, d’un livre ou d’une série télé se résumant en somme à « wow, checkez comme c’est hot! » (ou à son contraire, « wow, checkez comme c’estrévoltant! »), ces analyses se résument souvent à une démonstration prenant sa source dans la fameuse « théorie du reflet ». Exemple fictif : si les films de Tarantino sont si populaires, c’est parce que nous vivons dans une culture de la violence; ces films sont un reflet de notre société. Ce type d’analyse est tellement simpliste, faible et fausse que les mots me manquent chaque fois. Les objets relevant de la culture populaire ne sont pas séparés du reste de la culture, ou du reste de la société, comme le suppose la théorie du reflet (un reflet dans un miroir est séparé de son objet le constituant, à moins que vous ne soyez sur les effets de l’acide). La culture populaire est dans le reste du monde, elle constitue nos activités quotidiennes, y participe et s’y insère. Les films de Tarantino participent à la culture de la violence; ils n’en sont pas un reflet! D’ailleurs, je comprends de moins en moins l’usage du concept de « culture populaire », comme s’il fallait qualifier ce qui nous accompagne à cœur de jour, tous les jours : web, télévision, musique, sports, littérature, cuisine, brosse à dents. Quand je vois la classical music star qu’est Kent Nagano, je me dis que Beethoven est pop. Toute culture est populaire, dépendamment de la manière dont elle nous accompagne. Diviser culture et culture populaire m’apparaît de plus en plus la marque d’un élitisme mal dissimulé. Ce que je fais? J’étudie la culture, je fais des études culturelles, des cultural studies. Voilà.

La deuxième marge (et un nouveau détour)


Mais bon, je m’égare un tantinet. Je vous ennuyais au sujet de mon dilemme vis-à-vis les bénéfices de la marge que je récolte amplement, alors que ce n’est pas du tout cela mon but. J’en arrive à la deuxième marge. Hop! Détour (vous êtes maintenant habitués) : depuis 2012, depuis la grève étudiante au Québec, je réfléchis beaucoup à ma place en tant qu’intellectuelle dans la société. En vrac, voici ce que j’ai compris de la grève :
— Même si, en théorie, il est bien admirable de faire de longues études, il faut que ces longues études servent à quelque chose. Si on ne sait pas quoi répondre quand quelqu’un nous demande « ce qu’on va faire avec ça », c’est un peu des années perdues.
— Même si on pense qu’on a raison – même si, bordel de merde, on a raison –, cela ne veut pas dire que la majorité de la population, de la presse, du système judiciaire, de la classe politique nous appuie d’une quelconque manière. Bien au contraire. Ce ne sont que certainstypes de rébellion qui sont acceptés; les autres (particulièrement ceux qui critiquent/veulent modifier un peu/veulent faire éclater le système capitalo-consumériste déjà établi) sont condamnables sur toute la ligne.
— Même si on ne casse pas des vitres, cela ne veut pas dire qu’on n’est pas perçu négativement. Bon, là, j’avoue qu’il y a peut-être quelque chose qui relève du syndrome du persécuté dans ma perception, mais faire dire de moi et de mes semblables qu’on prône la violence et l’intimidation car on s’affuble d’un carré rouge en feutrine, je l’ai encore dans le travers de la gorge.
— Et, deux ans plus tard2, on comprend, par les propos du premier ministre médecin, du ministre de l’Éducation médecin et du ministre de la Santé médecin, propos doublés de l’interdiction qu’ont les Ph. D. de se faire appeler « docteur » au Québec, qu’être docteure en études de la communication, malgré le tsunami majeur que constituent les technologies de l’information à tous les niveaux, ne vaut vraiment pas grand-chose.
Bref, j’ai compris que je ne suis pas bien accueillie comme intellectuelle au Québec (malgré les beaux discours sur la société du savoir et toute cette bullshit) et, surtout, que je me dois de trouver une utilité à ce que je fais. Ce ne sont pas des farces : j’aurais plus de validité sociale à être téléphoniste au centre d’appels de Desjardins Assurances! Donc, c’est bien beau avoir écrit une thèse sur un sujet rigolo, c’est super que j’aie pu en profiter autant, mais maintenant qu’elle est terminée, il faut que je lui trouve une valeur. Le hic, c’est que je ne suis pas certaine qu’elle en ait une.
Avant de poursuivre, je récapitule : même si la première marge me définit beaucoup aux yeux des autres, c’est la deuxième marge qui compte le plus à mes yeux. De manière générale, je bénéficie de la première marge, parce qu’il est bien vu de ne pas faire comme les autres; or je ne me sens pas du tout marginale de ce point de vue. Mais voilà : j’ai les deux pieds fermes dans une autre marge, vigoureusement condamnée par tous les types de dirigeants et même par une bonne partie de la population. Cet autre type de marge me force à justifier quelque chose qui n’est pas de l’ordre du justifiable; j’aime ce que je fais, je fais ce que j’aime, ça me fait sentir en vie! Dois-je affirmer qu’il est vraiment important de connaître les stratégies autobiographiques de célébrités pour savoir comment elles souhaitent que leur héritage soit perçu? Je ne suis tout de même pas aveuglée à ce point par ma recherche : non, ce n’est pas vraiment important.
Mais savez-vous quoi? Je suis confiante malgré tout. Je suis confiante à cause, justement, de la première marge dans laquelle je me situe. L’institution universitaire devient, par la force du nombre qui la fréquente, de moins en moins obscure. Les personnes de mon acabit, étudiant la culture quotidienne, sont de plus en plus nombreuses. Et quoi de mieux que de démontrer la valeur de la vie intellectuelle en discutant de musique, de séries télé, de sports? (Tant que ce n’est pas fait selon la théorie du reflet!) Conséquemment, je crois que, nécessairement, il devra y avoir un changement d’attitudes face à ces objets, mais aussi une découverte des avantages que l’université et une vie intellectuelle ancrée dans les mœurs peuvent apporter à nos vies. Autrement dit, la deuxième marge dans laquelle je me situe sera changée par la première. J’ai hâte. Je suis prête.
+++

Quels sont les paramètres qui vous permettent d’identifier un artiste ou une pratique comme étant marginal/marginale?


Serez-vous surpris si je commence la réponse à cette question par un détour? Pour ma première tâche d’assistante de recherche, je faisais partie d’une équipe dont la mission était de déterminer le nombre de CD (c’était une autre époque) québécois vendus entre 2000 et 2005. Nous avons beaucoup réfléchi à la question du « CD québécois ». Qu’est-ce qui détermine le « québécois » d’un « CD québécois »? L’origine du ou des musiciens? L’endroit où se situe le siège social de la maison de production? Celui de la maison de distribution? Ou encore de la gérance? Il y avait tant de paramètres et tant de cas limites (en vrac : Céline Dion, Québécoise typique mais qui habite depuis longtemps à Las Vegas; Arcade Fire, qui se réclame de Montréal mais dont le leader est Texan; Roch Voisine, Néo-Brunswickois qui a d’abord été connu au Québec, mais qui a été une véritable superstar en France; Isabelle Boulay, dont quelques albums de la discographie sont parus sous une étiquette française). Notre solution a été de laisser parler les autres : épluchant les ressources documentaires disponibles (c’est-à-dire les journaux et le web), nous étions à la recherche du mot « québécois ». Dès qu’un/e journaliste, que le/la musicien/ne même, ou qu’une description quelconque affirmait qu’un musicien, que l’équipe de gérance, que la compagnie de disques, ou que n’importe quelle combinaison de ces éléments était québécois, BINGO, nous avions un CD québécois.
J’ai conservé cette manière de faire, peut-être car il s’agissait de mon premier emploi universitaire. Je suis devenue allergique à toute forme d’étiquetage fait par autrui de positions fondamentalement subjectives, nécessitant par le fait même un continuum. Et c’est le cas avec la marginalité. Par exemple, je sais, avec preuves (!), que certaines personnes me considèrent super wild. Mais comparée à Zombie Boy (ou plutôt, à ce que j’imagine de la vie de Zombie Boy), ma vie est d’une platitude rare. Et moi-même, je me trouve bien ordinaire. Vous voyez le portrait.
Mötley Crüe, maintenant. Les musiciens du groupe se perçoivent comme des rebelles, des êtres libres qui n’en font qu’à leur tête, affranchis de toute influence, comme des individus uniques créant de la musique unique pour des personnes uniques. J’exagère un peu leur position, mais vous imaginez bien le type de discours qu’ils peuvent tenir au sujet d’eux-mêmes et de leur musique. On pourrait facilement rejeter du revers de la main leurs caractérisations et affirmer – avec justesse – que Mötley Crüe est en fait assez conservateur comme groupe, que leur musique n’est pas particulièrement originale, que les membres du groupe ont recréé des clichés rock qui avaient déjà été établis par Black Sabbath et Led Zeppelin, notamment, qu’ils entretiennent une industrie du disque moribonde, s’accrochant à leur succès d’antan sans essayer quoi que ce soit de nouveau. Mais ce genre de critique m’intéresse peu, au final, car ce n’est qu’une critique indignée, qui ne prend pas en compte le matériel de recherche même, qui est dans ce cas-ci les mots des membres de Mötley Crüe. Ce que je trouve intéressant, en revanche, c’est comment et pourquoi les membres de Mötley Crüe se disent marginaux et ce que leurs discours créent, pour eux, pour la culture rock, pour les fans, etc. Quels mots utilisent-ils? Qu’est-ce que ça crée comme effets? Qu’est-ce que leurs discours marginaux accomplissent? Voilà ce qui m’intéresse chez les marginaux, en fait chez ceux qui s’avouent marginaux : les effets de leur propre identification.

Vos recherches participent-elles, d’une manière ou d’une autre, à dépasser les paramètres disciplinaires et la structure institutionnelle de l’université, notamment par le fait de relayer, directement ou non, la parole des marginaux et marginales?


Oui, je crois que mes recherches participent à dépasser les paramètres disciplinaires et la structure institutionnelle de l’université. Toutefois, je dois avouer que je sens moins que ce dépassement se fait par rapport à la parole des marginaux/ales que par mon engagement envers les objets de culture populaire – ou tout simplement la culture, comme je l’ai écrit plus tôt. Même si les études culturelles sont très attachées à la théorie et pataugent dans des processus sociaux complexes, les chercheurs de ce champ ont l’avantage de réfléchir à des objets qui accompagnent quotidiennement une bonne tranche de la population; il me semble donc que l’engagement envers la culture constitue un point d’accès idéal vers la vulgarisation au plus grand nombre. Voilà comment il sera possible d’arrêter de se parler seulement entre nous, entre chercheurs/res, professeurs/res et étudiants/tes aux cycles supérieurs en arts, en lettres et en sciences sociales, et comment nous pourrons établir un dialogue avec la population. Je vois d’ailleurs une meilleure compréhension du féminisme depuis les cinq dernières années (quoique je vois également un refus total du féminisme, je l’admets, mais c’est une autre question), et je soupçonne que les médias féministes mainstream, comme JezebelHuffington PostChâtelaine (!), mais aussi plusieurs commentateurs-trices féministes écrivant sur différentes presses web, d’être partiellement responsables de ce changement graduel des mentalités.
Vous avez bien lu : je viens d’écrire le mot « mainstream » en le vantant. Je ne suis pas d’avis que c’est en relayant les paroles et les pensées des marginaux/ales que le monde peut être modifié. La marginalité n’est pas immuable, elle est beaucoup trop instable; les marginaux de l’un sont les straights des autres. En ce sens, il leur manque une assise bien stable pour pouvoir être considérés/ées comme vecteurs de changement. Par contre, la quotidienneté d’une figure, le fait que tous lui soient familiers peut changer des choses. Lady Gaga peut être vue comme une marginale; elle peut aussi être perçue comme une « wannabe rebelle », absurde et sans substance. Mais elle estquotidienne. Tous peuvent (s’)y référer; les médias mainstream discutent d’elle et nous pouvons potentiellement faire l’effort d’interpréter ce qu’elle représente. Même chose pour la chanson « Blurred Lines » de Robin Thicke (qui ne m’apparaît pas du tout comme une figure marginale, quoique je suis certaine que plusieurs personnes trouvent Thicke bien audacieux d’avoir produit cette chanson, l’audace étant, eh oui, une caractéristique allant souvent de pair avec la marginalité); cette chanson en a fait davantage pour rendre accessibles les revendications féministes que mille ouvrages savants, grâce aux analyses féministes – inspirées des cultural studies – très abondantes à son sujet. Et, si la tendance se maintient, cette chanson aura ramené son interprète dans la marge, puisque son dernier album s’est vendu à quelques dizaines d’exemplaires seulement dans le monde durant sa première semaine en bacs. Quel dénouement!
http://www.lecrachoirdeflaubert.ulaval.ca/2015/05/deux-marges-un-probleme/

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 10:19

La chanson comme support de la pensée intellectuelle
news lifes :) - Page 20 Auteur
MARIE-CLAUDE TREMBLAY
news lifes :) - Page 20 Calendrier
2013/01/14
news lifes :) - Page 20 Commentaire
2
Ce texte a été écrit dans le cadre du colloque « Portrait de l’artiste en intellectuel: enjeux, dangers, questionnements », qui a eu lieu les 26 et 27 octobre 2012, à l’Université Laval.
 
En cette ère où prime le mouvement, on vit pour la plupart à cent à l’heure. On aime les prises de parole spontanées, mais on se garde bien souvent de leur donner suite. Il semblerait que l’on veuille d’une pensée intellectuelle dans nos sociétés, à condition par contre qu’elle n’accapare pas trop le temps précieux de tout un chacun et que sa forme demeure accessible au plus grand nombre. Élaborée mais compréhensible.
Dans cette mesure, la chanson populaire constitue un tremplin idéal pour quiconque veut rejoindre la masse, un médium de choix pour l’artiste intellectuel qui souhaite inscrire sa pensée dans la sphère publique. La musique répond en effet à ce besoin d’instantanéité, de concision et d’accessibilité qui prévaut de plus en plus dans la société actuelle, incarné notamment dans les réseaux sociaux du type Twitter (accès facile et rapide à tout ce qui se passe, dans un nombre limité de caractères). Facile à transporter, n’exigeant pas nécessairement d’efforts pour l’apprécier et capable de livrer un sens dans une limite temporelle assez restreinte, la chanson comporte plusieurs qualités formelles qui en font un vecteur important de la construction identitaire et de la transmission de la culture à l’heure actuelle, en plus d’éveiller les consciences quant à divers enjeux sociaux, politiques et environnementaux. Notons par ailleurs que ceci n’est en rien un fait exclusivement contemporain. En 1986, Bruno Roy soulignait, dans un article sur la chanson québécoise, le rapport historique entre le politique et cette dernière en évoquant ses multiples manifestations : «La chanson folklorique comme symbole de résistance collective, la chanson patriotique en affinité avec la “durée française” en Amérique du Nord, la chanson engagée des années 60 liée à la question nationale, la chanson contreculturelle qui remet en question les fondements traditionnels de la contestation sociale, la chanson directement politique qui accuse le pouvoir et les gouvernements […]1 ».
L’objectif ici sera de réfléchir à la chanson populaire québécoise actuelle comme support de la pensée intellectuelle, en faisant ressortir ses attributs, mais en questionnant également ses limites. Il y a en effet dans la chanson des paramètres qui permettent au discours une diffusion fort appréciable. Par ailleurs, la concision qui caractérise ce genre impose quant à elle des contraintes dont on ne peut faire fi. J’étofferai ma réflexion d’exemples puisés dans l’œuvre musicale de Richard Desjardins, artiste engagé s’il en est. Par-delà le discours environnemental, les chansons de cet auteur-compositeur-interprète posent, de manière considérable, un regard sur les classes sociales et sur la dichotomie qui les oppose entre elles. Il y a chez Desjardins l’expression d’une solidarité avec les laissés-pour-compte et un apparent désir de conscientiser le public à la réalité à laquelle sont confrontés ceux et celles qui n’ont pas ou peu l’occasion d’être entendus. D’où mon intérêt ici pour cette œuvre.
S’il est vrai que la chanson dite «engagée» connaît un renouveau depuis les dix, voire les vingt dernières années2 , il faut se garder de généraliser cette idée et de croire qu’une large portion de la production actuelle s’inscrit dans ce mouvement. Certes, on remarque nombre d’artistes dont les œuvres comportent, à des degrés divers, une dimension «intellectuelle», qu’il s’agisse de Richard Desjardins, de Loco Locass, de Paul Cargnello ou de Tomás Jensen. Or parallèlement à ce mouvement engagé, un tout autre type de chanson connaît un essor important, complètement à l’opposé du premier. Ces chansons fondent notamment leur discours sur l’humour.
Depuis l’arrivée des Trois Accords dans la sphère de la musique populaire, on observe un engouement renouvelé pour les chansons empreintes d’absurdité, de naïveté et de simplicité. Bien qu’en apparence ces chansons puissent paraître «légères», sur le plan textuel notamment, elles présentent tout de même un travail formel et esthétique, voire une certaine recherche. Sinon comment expliquer le succès que connaît le groupe Les Trois Accords depuis maintenant près de dix ans, dont le contenu des chansons ressemble à ceci :
Pièce de viande, c’est un nom que j’aime
Pièce de viande, c’est un nom composé
Pièce de viande, c’est un nom que j’aime
Pièce de viande, c’est un nom composé
Ce n’est pas le nom d’un militaire anglais
Ni celui d’un acteur chinois
Ni celui d’un site d’enfouissement de déchets
Ce n’est pas le nom d’un État3 ?
Et que dire des chansons de l’album Des cobras et des tarentules du groupe 3 gars su’l sofa, dont voici un court extrait :
J’suis bon aux poches
J’suis pas pire aux dards
Mais j’suis né pour les quilles
Ça c’est mon genre de sport
Même si ça pogne
Pas avec les filles4 ?
Certes, l’humour y est sans doute pour beaucoup dans la popularité de ces chansons, mais il n’en demeure pas moins que, sur le plan musical, il y a là quelque chose qui fonctionne, assez bien du moins pour accrocher les auditeurs.
Ceci dit, nous ne chercherons pas à établir si les extraits cités comportent une dimension intellectuelle quelconque. Ils ont plutôt pour but de nous amener à réfléchir à cette capacité qu’a la chanson de se faire entendre. Est-ce seulement l’humour et la simplicité attachante des textes ou encore les mélodies accrocheuses, le mélange de l’un et l’autre, qui fait en sorte que l’attention du public est vite et facilement mobilisée par ces morceaux? Qu’importe. Remarquons seulement qu’il y a dans la chanson, nonobstant son contenu, une qualité propre qui permet à un discours de rejoindre aisément un public.
Si l’on en croit ce que dit Jacques Attali dans l’essai intitulé Bruits, l’artiste musicien, par la nature même de sa fonction, joue le rôle d’intellectuel, notamment en ce qui concerne sa qualité de libre-penseur : «Le musicien, comme la musique, joue toujours double jeu, à la fois musicus et cantor, reproducteur et prophète. Exclu, il porte un regard critique sur le monde. Intégré, il s’en fait le chroniqueur, l’écho de ses plus profondes valeurs. Il parle sur et contre elle. Et pour cette raison même il est distingué, séparé, vénéré, craint. Même reconnu et adulé, il reste dangereux, subversif, inquiétant, libérateur5 ».
Mis à part le fait premier qu’il s’agit d’un genre de l’oralité, ce qui permet un accès facile au plus grand nombre, et ce, tant en termes de production (elle ne nécessite pas obligatoirement de support matériel) et de réception (elle s’entend partout et exige peu d’efforts de la part de ceux qui la reçoivent), il y a également dans la chanson quelque chose de mystérieux, lié à la difficulté d’expliquer pourquoi telle chanson nous plaît et cette autre non. Chez celui ou celle qui la reçoit, c’est donc de prime abord une émotion qui est entrainée, bien avant la raison. Cet élément devient favorable pour l’artiste qui réussit à toucher son public avec sa musique, s’accordant la sympathie de ce dernier parfois avant même d’avoir émis le moindre mot. L’auditeur se retrouve alors, par le seul son de la musique, dans une disposition d’écoute favorable. Chez Desjardins, ce sera tantôt des notes douces et poignantes au piano, tantôt des airs plus rythmés et enjoués, aux consonances country, qui viendront gagner le cœur des auditeurs.
La chanson offre aussi au créateur la possibilité de faire entendre rapidement et facilement le ton qu’il a choisi d’adopter, à la différence du romancier qui doit faire confiance aux habiletés de lecture de son public. L’introduction de la chanson «Les Yankees6 » de Richard Desjardins illustre cette idée que l’interprétation du chanteur joue pour beaucoup dans la compréhension que l’on se fait de ses textes. Desjardins, qui aime recourir à l’humour pour présenter ses chansons, adopte plutôt ici un ton sérieux, indiquant au public qu’il ne cherche pas, cette fois, à faire rire. Il termine pourtant son intervention par une sorte de clin d’œil, prenant dans le passage «on veut votre bien, pis on va l’avoir», un ton plutôt sournois.
Bien sûr, certaines œuvres romanesques réussissent ce tour de force de donner le ton, d’annoncer les «couleurs» du discours. Mais la chanson a encore cet avantage de recourir à la fois au ton et au son, lequel fait en quelque sorte office de porte-drapeau du premier. Dans un article sur la fonction conative de la chanson, c’est-à-dire sur sa capacité à susciter l’action, Jacques Julien écrit que la chanson est un double encodage et qu’en ce sens, «comme apport à l’écriture, la musique joue le rôle de soulignement, d’illustration, d’amplification de la parole. Grâce à elle, les paroles portent mieux et acquièrent plus de résonance7 .» Julien souligne ainsi le fait que la chanson est en soi un genre d’accentuation et de répercussion. Produite d’abord et avant tout pour être entendue, elle porte en elle des éléments capables de donner à son contenu une portée d’autant plus grande. Élément peu subtil, disons-le, le son donne à l’œuvre musicale, lorsque son créateur le désire, la capacité de résister à l’ordre général, notamment par le recours à un son plus dérangeant, moins admis. Ce n’est pas tant le cas chez Desjardins, bien que la voix du chanteur puisse, à certains égards, jouer ce rôle de résistance. Atypique comme le discours qu’elle livre, tantôt nasillarde, tantôt dissonante, elle offre néanmoins quelque chose de précis, incarnant toujours les propos émis. Cette imperfection de la voix colle en effet aux personnages de bums et de laissés-pour-compte, et renforce par le fait même notre adhésion aux valeurs qu’exprime l’artiste. Et si c’est davantage l’harmonie générale d’une chanson qui contribue à lui donner son son, on ne saurait passer sous silence la connotation de certains instruments, tels le piano ou le violon qui évoquent la mélancolie, la guitare électrique qui peut parfois agir comme élément de provocation. Et que dire d’un silence soudain, d’un arrêt net de la musique au milieu d’une chanson pour venir mettre l’accent sur ce qui vient d’être dit ou sur ce qui le sera, une fois le silence rompu. C’est le cas dans la version du «Cœur est un oiseau» enregistrée sur l’album Abbittibbi live; le solo de guitare s’arrête un peu avant la fin de la pièce, silence d’une ou deux secondes, et la voix du chanteur conclut : «LIBERTÉ8 ». À d’autres moments, ce seront des passages chuchotés ou, à l’inverse, criés, une insistance ici plutôt que là, qui viendront souligner l’essence du propos. Des notes soutenues en finale viendront quant à elles mobiliser, d’une certaine manière, l’auditeur, construisant ainsi une tension qui le maintient encore un peu dans le discours, même lorsque celui-ci n’est plus.
Le refrain, leitmotiv qui met généralement l’accent sur le cœur du «message», par son caractère mnémotechnique, contribue à faire passer des idées plus efficacement, du fait qu’il permet au texte d’être retenu «tel quel» par le public. À cela s’ajoute la dynamique qui régit le genre de la chanson, notamment lors de son exécution en spectacle. La proximité entre l’artiste et le public lorsque ce dernier reçoitl’œuvre offre au créateur la chance de prendre acte de la portée de son discours. Dans les cas où l’adhésion du public est ressentie, la chanson devient un objet rassembleur et, par là, l’annonce de changements possibles. Cette adhésion peut s’incarner notamment par des applaudissements, des cris d’approbation ou, mieux, par un acte de «chantons ensemble», lorsque par exemple une chanson est entonnée par toute la foule.
Dans le deuxième tome de l’ouvrage Québec 1945-2000, le politologue Léon Dion dresse un portrait de l’intellectuel à l’époque moderne et, ce faisant, met notamment l’accent sur le souci éthique qui incombe à ce personnage : «Son rôle principal est d’ordre culturel, il a pour vocation la vie intense de l’esprit. À la capacité de penser il joint le doute, une aptitude illimitée de “souffrance” dans le sens que Max Scheler donne à ce terme, c’est-à-dire de s’identifier à autrui par empathie. Il est avant tout créateur et propagateur d’humanisme, révélateur et interprète des valeurs chez les êtres et au sein de la société9 .» Il faut voir également en l’acte intellectuel une contestation de l’ordre établi en même temps qu’une invitation au rassemblement, force majeure capable de transformer le pouvoir critiqué : «Le rôle des intellectuels consiste à mettre en forme la contestation, à la transposer en concepts et en projets dans lesquels les groupes revendicateurs se reconnaissent et acquièrent une force explosive10 ». À ce compte, on peut facilement avancer que Desjardins remplit cette fonction de l’intellectuel, lui qui se place du côté des humanistes et qui proclame qu’«avant d’être nationalistes, on devrait commencer par être des humains11 ». Son œuvre est marquée du sceau de la solidarité sociale, ses textes témoignant, dans l’ensemble, d’une grande sensibilité à l’égard des inégalités sociales, culturelles et économiques. Qu’il s’agisse de défendre les autochtones, les chômeurs ou les travailleurs exploités, Desjardins occupe presque toujours une position empathique à l’égard de ceux qui subissent le pouvoir en place.
Il va de soi que la pensée intellectuelle dans une chanson ne se trouve pas aussi développée que celle que l’on retrouve dans d’autres formes littéraires capables de formuler plus explicitement des idées, comme ce serait le cas dans un essai ou un roman par exemple. Il y a donc des limites au support musical. Oui, la chanson détient un pouvoir d’attraction majeur, qui lui donne accès à un vaste auditoire, mais elle demeure néanmoins confinée à la concision et ne peut, dans cette mesure, être complètement nuancée. Par exemple, Desjardins explore abondamment l’écart entre les riches et les pauvres. Dans ces textes, jamais le détenteur de l’argent, et par le fait même du pouvoir, est dépeint de manière positive. Ce sont toujours les pauvres qui occupent le beau rôle. Nous savons par ailleurs que tout n’est pas aussi tranché dans la réalité. Sans doute est-ce là une «faille» dans le discours du chanteur, laquelle est néanmoins contrecarrée par un bon dosage entre contenu engagé et qualité esthétique. Et c’est là une préoccupation que doit avoir tout artiste qui choisit d’intégrer à son œuvre une pensée intellectuelle, faute de quoi le manque de subtilité risque de nuire à sa crédibilité, alors que l’absence de qualités formelles risque fort de reléguer la chanson dans l’ombre. Ainsi faut-il considérer l’ensemble de l’œuvre de Desjardins, ou du moins s’intéresser à un album en entier plutôt qu’y aller chanson par chanson pour trouver cet équilibre en question. En effet, toutes les chansons ne présentent pas un discours intellectuel subtilement amené. Ceci dit, il y a toujours une pensée à l’égard du pauvre qui est exprimée, même dans les pièces sentimentales. Qu’il s’agisse de «Tu m’aimes-tu», de «Jenny», d’«Un beau grand slow», toujours le canteur12 , c’est-à-dire l’énonciateur de la chanson, est un homme simple, peu fortuné, mais présenté par Desjardins comme un être exceptionnel.
De plus, la concision intrinsèque au genre incite parfois le créateur à recourir à l’univers des symboles pour évoquer beaucoup de choses en peu de temps, de même qu’à miser davantage sur l’imaginaire culturel que sur les faits réels et concrets pour expliciter un point de vue ou une vision du monde. Chez Desjardins, cela se traduit entre autres par une valorisation de la pauvreté et une mise en dérision de la richesse, lieu commun qui occupe pourtant une place chère, pour ne pas dire privilégiée dans l’imaginaire culturel québécois. Ainsi, la solidarité qu’il exprime envers les plus démunis nous amène à croire que la pauvreté est un état enviable, tolérable et qu’il ouvre la voie à de nombreuses richesses. Or nous savons bien qu’en dehors de la fiction, il n’en est rien. On peut donc dire que, parmi les risques de mettre la création au service d’une pensée intellectuelle, se trouve l’idéalisme et, avec lui, un décalage d’avec la réalité dépeinte.
Nous l’avons mentionné plus tôt, la chanson est un genre fait pour être entendu. Or pour pouvoir être entendue, elle doit d’abord susciter un certain intérêt. En ce sens, la chanson est peut-être plus à la merci du public que tout autre genre. Pour enregistrer un album, il faut un public prêt à l’acheter, pour se produire en spectacle, encore faut-il des gens pour y assister. Ajoutant à ces considérations les contraintes de la concision évoquées précédemment, on peut croire que très peu d’artistes de la chanson se permettront d’agir comme de réels libres-penseurs. Même Desjardins, dans une certaine mesure, n’échappe pas à cette tentation de favoriser l’intérêt du public pour l’œuvre au détriment d’une vérité absolue, notamment, comme nous venons de le voir, en ce qui concerne la question de la pauvreté.
***
Pour conclure, on peut penser que si la chanson n’est pas le médium qui permet d’expliciter de manière la plus complète un discours d’idées, le contexte de rapidité excessive dans lequel on vit fait tout de même d’elle un support efficace et esthétique tout à la fois pour éveiller les consciences et faire éclore certains débats. Bruno Roy avait ainsi raison lorsqu’il écrivait : «Du disque au spectacle, l’objet culturel que la chanson constitue fait route avec notre conscience qui fait naître à un autre monde. La chanson québécoise s’inscrit dans le mouvement réflexif de la culture qui, à son tour, réorganise l’existence des valeurs13 ».
http://www.lecrachoirdeflaubert.ulaval.ca/2013/01/la-chanson-comme-support-de-la-pensee-intellectuelle/

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 10:30

Je l'ai dénigré pour la 10ème fois aujourd'hui
Et Je me suis entraîné à dire tout ce que je voulais
Mais elle est venue, et j'ai craqué
Je l'ai repris et lui ai servi de dessert
Maintenant je sais que je suis utilisé
C'est Ok mec, car j'aime l'abus
Je sais qu'elle joue avec moi
C'est ok car je n'ai pas d'amour propre

On a fait des projets pour sortir ce soir
J'attends jusqu'à 2 heures puis j'éteins la lumière
Ces rejets me laissent au plus bas
Si elle continue, je le lui dirai

[Refrain]
Quand elle dit qu'elle ne veut que moi
Alors je me demande pourquoi elle couche avec mes amis
Quand elle dit que je suis comme une maladie
Alors je me demande combien de temps je peux encore tenir
Eh bien je suppose que je devrai m'occuper de moi même
Mais je pense vraiment que c'est mieux ainsi
Plus tu souffres
Plus ça montre que tu t'en soucies réellement? N'est-ce
pas ?

Maintenant je vais raconter quelque chose
Ca arrive plus souvent que je ne veux l'admettre
Tard dans la nuit, elle frappe à ma porte
Elle a encore bu (1) et cherche « le bon coup »
Maintenant je sais que je devrai dire non
Mais c'est plutôt dur quand elle est sur le point de
partir
Je dois être un imbécile, mais je ne suis pas un pauvre
mec
Je ne suis qu'un mec naif (2) sans amour propre

[Refrain]

(1) plus familièrement elle est encore bourrée
(2) plus familièrement une bonne poire/un connard...


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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 10:37

Tuer au nom de!
certains des soldats (1), sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
Huh!

Tuer au nom de
Tuer au nom de

Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Mais maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Eh bien maintenant tu fais ce qu'ils te disent

Ces morts sont justifiées, car ils portaient une insigne,
ils sont les "élus blancs"
Tu justifies ces morts, en portant un badge, ils sont les
"élus blancs"
Ces morts sont justifiées, car ils portaient une insigne,
ils sont les "élus blancs"
Tu justifies ces morts, en portant un badge, ils sont les
"élus blancs"

Tuer au nom de!
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
certains des soldats, sont les mêmes qui brûlent des
croix
Huh!

Tuer au nom de
Tuer au nom de

Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et tu fais quoi ils te disent, maintenant vous êtes
contrôlé
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle
Et maintenant tu fais ce qu'ils te disent, maintenant vous
êtes sous contrôle

Ces morts sont justifiées, car ils portaient une insigne,
ils sont les "élus blancs"
Tu justifies ces morts, en portant un badge, ils sont les
"élus blancs"
Ces morts sont justifiées, car ils portaient une insigne,
ils sont les "élus blancs"
Tu justifies ces morts, en portant un badge, ils sont les
"élus blancs"

Yeah! Allez!

Va te faire foutre, je ferai pas ce que tu me dis
Va te faire foutre, je ferai pas ce que tu me dis
Va te faire foutre, je ferai pas ce que tu me dis
... [jusqu'à la fin]

Enculé !(2)
Uggh!

________________
(1) "Some of those that work forces", il faut comprendre :
certains de ceux qui travaillent dans les "forces", c'est à
dire force de police, force militaire.

(2) Bon pour "motherfucker" vous avez des dizaines de
traductions ! Choisissez la votre : 
-Fils de pute
-enculé
-enfoiré
-ordure
-Enfant de putain
... Blah blah... Pour plus de réalisme, rajoutez "espèce
de" devant ! Wink

2ème Correction : MarkusLyon
Il me semble indispensable de souligner le fait qu'on parle
ici de l'Armée ou de la Police, il y un rapport évident
avec l'actualité aux Etats-Unis, surtout depuis les
évènements de Fergusson.





Choisissez le vôtre  Razz Razz Razz (or fathermocker). Distorsion.

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 10:46

"Son," she said, "have I got a little story for you... 
What you thought was your daddy was nothin' but a... 
While you were sittin' home alone at age thirteen 
your real daddy was dyin'. Sorry you didn't see him, but I'm glad we talked..." 

Oh I, oh, I'm still alive 
Hey, I, I, oh, I'm still alive 
Hey I, oh, I'm still alive 
Hey...oh... 

Oh, she walks slowly, across a young man's room. 
She said "I'm ready...for you..." 
"I can't remember anything of this very day, 
'cept the lode, the lode... 
Oh, you know where, now I can't see, I just stare..." 

I, I'm still alive 
Hey I, but, I'm still alive 



Hey I, boy, I'm still alive 
Hey I, I, I, I'm still alive, yeah 
Ooh yeah...yeah yeah yeah...oh...oh... 

"Is something wrong?" she said 
Of course there is 
"You're still alive," she said 
Oh, and do I deserve to be? 
Is that the question? 
And if so...if so...who answers...who answers...? 

I, oh, I'm still alive 
Hey I, oh, I'm still alive 
Hey I, but, I'm still alive 
Yeah I, ooh, I'm still alive 
Yeah yeah yeah yeah yeah yeah 





TRADUCTION ALIVE - PEARL JAM

Mon fils, dit-elle, j'ai une petite histoire à te raconter
Ce que tu croyais être ton père n'était rien qu'un...
Lorsque tu étais à la maison tout seul à l'age de 13 ans
Ton vrai père était mourrant,
Désolé que tu n'ais pas pu le voir, mais je suis contente qu'on en ait parlé...

Oh, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey... oh...

Oh, elle marche lentement, à travers la chambre du jeune homme
Elle dit : je suis prête pour toi
Je ne me rappelle rien de cette fameuse journée
A part le regard... le regard
Oh, tu sais où. Maintenant je ne vois plus, je ne fais que regarder fixement...

Oh, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey... oh...

Ooh yeah... yeah yeah yeah... oh... oh...

Quelque chose ne va pas ? dit-elle
Hey bien, évidemment que ça ne vas pas
Tu es toujours vivant, dit-elle
Oh, mais est-ce que je le mérite ?
C'est ça la question ?
Et si c'est ça... si c'est ça... qui répond... ?
Qui répond... . ?

Oh, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey, je suis toujours vivant(e)
Hey... oh...

Ooh yeah... yeah yeah yeah... oh... oh...




Je n'aurai pas aimé ne pas entendre et pouvoir écouter toutes les subtilités d'un morceau, non vraiment, non, non merci

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 12:32


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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 12:35


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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 12:44



Ajoutée le 17 nov. 2015
Le bâton de boue ou coulée de boue, qui s'écoule vers le bas et sans retenue ni réflexions, destruction, souillures, qui tâche. (Humour: Indiens-Esprit VS Colons-Anus)Les incontinents sont dans l'usure, la destruction, les instincts, ils sont bloqués dans la première étape de développement de l'humanité, humour: Sortes de trous du culs sans cerveaux ni musculation psychologique, nous sommes des couches pour eux, des absorbants si ignorants du phénomène, risques de grosses tâches psychologiques. (Vous pouvez utiliser cette vidéo pour répondre à des commentaires)

Riche de plus de 10 ans de recherches, d'un long travail personnel et d'une expérience de 40 ans avec ce phénomène, en familles, en amitiés, au travail et que j'affine maintenant en politique, mes vidéos sur cette chaîne sont complémentaire dans mon combat d'aide mais surtout d'information, la souffrance est un don pour anéantir la source et non pas en soulager les symptômes, le pervers est une manne financière pour l'industrie pharmaceutique et quelques spécialistes non recommandable. Un fléau pour notre société !!!
Pour s''abonner à cette chaîne: https://www.youtube.com/channel/UCgDF...
Ma chaîne actualités et politique : https://www.youtube.com/channel/UCU6_...
Ma page facebook: https://www.facebook.com/pages/Manipu...
Test : Reconnaître un pervers narcissique: http://www.perversnarcissique.com/tes...
Description du pervers narcissiques et manipulateurs ... : [url=http://pervers-narcissiques.fr/Reconnaitre un /desciption pervers narcissique.html]http://pervers-narcissiques.fr/Reconn...[/url]
Manipulateurs, pervers narcissiques : qui sont-ils: http://www.psychologies.com/Moi/Probl...
7 pistes pour reconnaître un pervers narcissique | Medisite: http://www.medisite.fr/troubles-psych...
Qu'est-ce-qu'un pervers narcissique ?: http://www.passeportsante.net/fr/Maux...
pervers narcissique - Marie Claire : http://www.marieclaire.fr/,pervers-na...
Survivre à l'abus narcissique: https://leperversnarcissique.wordpres...
Perversion narcissique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pervers...
Comment reconnaître un manipulateur et limiter son influence ?: https://www.reussitepersonnelle.com/r...
La manipulation, ses procédés et ses parades http://www.la-psychologie.com/manipul...
Les 30 caractéristiques du manipulateur http://isabellenazare-aga.com/les-30-...
Comment Déjouer Un Manipulateur en Moins d'une Minute ?http://www.marre-des-manipulateurs.co...

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 12:53


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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 16:28

Dissocier, décortiquer mais classer, les mécanismes, de fait il y a association de mécanismes totalement inverses et qui ne grandissent pas du tout dans le même sens et la même direction.
Généraliser n'est pas possible, non plus, encore une fois une trame, et les trames sont souvent toutes personnelles à chacun.
On n'est pas dans les vases communicants, mettre en images pour voir clair.
D'un coté il n'y a aucun progrès, à un instant ça s'est bloqué, de l'autre il y a volonté de progression et d'évolution continuelle.
Plus on va creuser dans le sujet, plus on va en fait s'enliser de plus en plus là où justement il faut rester à la porte ou toujours tenter de la rejoindre de plus en plus, jusqu'à sortir Smile et aller ouvrir d'autres portes plus bénéfiques.
Et des personnes qui sont dans la même réalité, la même expérience, le même vécu, sinon l'entourage proche ou plus lointain ne fera que raviver, confirmer, l'inverse de ce que l'on ressent.
Dans 5 ans, 10 ans, ça sera d'autres mots, comme il y a 5 ans, 10 ans.
Evidemment si d'un coté un vase se remplit constamment, inlassablement, et se construit comme tel, on voit la difficulté, lorsqu'on la regarde de l'extérieur, l'un prisonnier s'accroche et n'apprend rien, et la source qu'il s'est alors trouvé ne se tarit jamais.
Le manque d'affect n'est pas forcément une cruauté (ouf) mais on imagine bien l'interaction que cela peut produire, d'un coté une réclamation de plus d'amour, là où en fait il n'y a pas et on ne peut pas le créer, c'est bloqué, alors on peut aller se cogner inlassablement comme sur un mur des lamentations, et se lamenter, là où la lamentation ne serait jamais entendue et là où elle n'a pas de définition.
Démonter mentalement pour les comprendre des mécanismes parfois complexes, si on n'a pas démonté mentalement ses propres mécanismes pour les comprendre crée alors un mélange détonnant.
De plus, puisqu'il y a eu blocage à un temps donné, on regardera et attendra de plus en plus à avoir affaire à quelqu'un, quelqu'une qui comme soi s'est construit, alors qu'en fait les distances se font de plus en plus là on essaie de faire de plus en plus de liens.
Pour peu qu'on se construise totalement à l'opposé d'une personne et encore plus à l'opposé de la personne par rapport à laquelle elle s'est elle même construite....
Le summun de la destruction. En cela si on a des capacités d'analyse, il est possible de dissocier, mais pour ma part je dirai qu'il ne faut pas le faire, sinon c'est une interaction ultra bizarroïde qui se crée, mélangeant une tonne de choses. Dans le pire des cas, si il est possible à un moment donné, c'est ultra long méga long, qu'une personne débloque un peu, l'autre personne aura passé à son contact son temps à se détruire, reconstruire, détruire, reconstruire, si on ajoute à cela le fait que l'un de plus apprend encore plus pour nourrir encore plus l'autre qui le bouffe.....
il n'y a pas plus tip top comme spirale infernale. Et plus on va apporter des choses pour débloquer, plus on va en fait faire l'inverse, provoquer encore plus de résistance, de fureur, de colère, et raviver aussi.
---------------------------------------------------------
Les rencontres intemporelles. 
à 44 ans je croise ce jeune garçon, et ça passe, puis on discute, et là un écart se creuse, à 22 ans il veut devenir celui qui serait peut être mon ennemi dans un autre contexte et vice versa. Il dit qu'il se servira sans savoir de quoi, de ce que je lui ai dit probablement peut être dans le futur, je me demande alors si je dois lui parler au présent, ....
Etre bien au clair avec l'histoire, avec son histoire, avec celles des autres. Turpiner ou mouliner des choses pas claires et pas rangées, c'est le meilleur moyen de se noyer. Pour peu que pour x raisons, on n'est pas épuré au fur et à mesure, et l'on peut se retrouver dans des situations d'une superposition littéralement phénoménale.
Elle revenait de son passé, et il n'était pas clair sur son enfance, et ne savait pas qu'il courrait après la reconnaissance de sa mère, et ses soeurs n'avaient pas été claires avec lui. Elle tentait de fuir quelqu'un et a tenté de le faire avec lui, qui s'est donc retrouvé à fuir quelqu'un d'autre. Ils ont été contents de vivre au présent ce qu'ils n'avaient jamais vécu avant. Et puis en approfondissant, se sont approfondis et amplifiés les problèmes. Les deux voulaient sauver l'autre de quelque chose de quelqu'un.
Pour peu que l'un et l'autre se provoquent aussi des résonances perturbantes et ça donne un gros bordel qui finit très mal.
Comment de deux personnes et d'un canapé dans une entrée un jour on peut déduire que : "oh oh ça ça va être de gros emmerdes".
On ne peut pas se protéger de choses d'événements dont on ne sait pas qu'elles sont des résonances de choses, d'événements dont on ne se souvient plus, on s'en souvient vaguement au moment où on s'y retrouve confronté.
"Je suis démuni". Avoir été démuni, voire jamais muni, avoir du se munir, être allée se munir, pour ensuite se faire démunir par ceux qui auraient du nous munir, je n'en connais pas assez sur les mécanismes mentaux et les maladies psychiques. Au fond tant mieux.
Ne pas tomber dans le panneau où l'on penserait que parce que l'on chemine, l'autre le fait aussi, les transferts entre doués ça peut être parfois simplement juste comme un fluide, enfin ça fait cet effet.
Parfois on se dit que comme une réponse ne vient pas, elle doit être complexe, alors qu'en fait elle est simple chez une personne même de passage.
Parfois ne pas demander à une personne de se surpasser là où elle n'arrive déjà à passer ou à dépasser. Souffrance obligée pour les deux. Décaler.
Etre bloqué derrière quelqu'un qui est bloqué, quelle histoire. De plus si l'on décortique pour ensuite expliquer avec des mots compliqués.....
Dire son univers pour communiquer, mettre dans une ambiance, voir à quoi ça s'accroche ou pas.
Percher ce serait alors n'avoir pas de base, de repères pour se poser. On avait parlé de suspension, on peut dans ce cas la voir par la gauche ou la droite, mais aussi en diagonale ou même en parallèle par la hauteur.
Avec un doué cultivé, tout peut devenir encore plus simple que simple et aussi encore plus compliqué.
L'esprit de synthèse. Mais où tu vas chercher tout ça. dans ma tête. et puis on approfondit, dans ma tête, mon esprit, qui arbore tu sais, et y'a la fonction truc, et la case bidule, additionner des théories, des réflexions. 
Bouges pas je vais faire des courses dans mon cerveau, attends j'arrive. Je vais prendre un peu là, par ici, dans ce domaine là, ah tiens ici, non c'est pas clair, je vais prendre complètement à rien à voir, mais y'a à en prendre.
De plus si on ne dit pas à un doué ce que l'on prend chez lui, il sait pas ce qu'il a donné ou donne.
On essaie semble t il plus de comprendre quand il y a une attente, un besoin, de l'affectif.
Je me demande comment on gérait sa douance en 39. Et si on ne sait jamais que c'est ça, on se dinguifie ? de plus en plus ? on s'auto tare ?
Ne pas forcément aller donner la conclusion de ces déductions. Sinon c'est de nouveau relancer un débat, qui doit être clos. vases communicants ou vases clos mais communicants quand même sur l'essentiel, le minimum.
C'est curieusement lorsqu'on lâche une interaction négative, qu'on peut aller en chercher une bonne, la voir, et prendre du recul par rapport à l'autre.
J'avais dit "vous êtes complet". C'est fou les phrases bizarres ou les termes curieux que l'on peut sortir au contact de quelqu'un. Alors que ça n'est jamais sorti.
Alors il faut finir la conversation. Sinon l'autre pourra se demander toute sa vie si on le voit comme un wagon Smile ou si vous avez la fameuse ou fâcheuse habitude de ne pas finir vos phrases, que vous êtes complet ement con Smile ou beau, ou doux, ou gentil, ou délicat.
La vie sera une grande opération mathématique où chacun toujours se mesure. On peut alors voir l'arborescence autrement avec les bidules à molécules là des chimistes. plutôt qu'en arbre.
Il faut un temps parfois long. C'est con, c'est là, c'est bon mais il faut d'abord passer par un tas de trucs. Comme si on se bombardait d'infos mais encore plus.
Se faire expliquer le bazar, c'est différent que de se l'expliquer. Comme si on pouvait voir les gymnastiques mentales de l'autre. Et alors le forceps mental ? il est où ? l'outil qui fait que tu sors un cerveau de son étau ? qui était peinard sur son établi, il vivait sa vie, et là hop, l'autre arrive avec son forceps, il lui retire l'étau pensant lui faire du bien mais en fait il lui fait du mal, mr bricolage dit qu'il ne faut pas ouvrir l'étau brutalement. sinon le truc il se casse la maregoulette.
Donc en fait il y aurait des feelings différents en plus.
Et il y a des connections d'office, comme des élastiques. Et on voit les élastiques tendus entre plusieurs domaines. Avec quoi l'autre jongle mentalement. Donc ce n'est vraiment pas pareil et pas le même supermarché.
Il y a vraiment le "il court il court le furet". y'a le lapin qui s'est très bien où se trouve son terrier et par quels étapes il va passer pour y arriver. Et puis il y a "ça" et c'est bien à part, rien à voir.
Ca doit faire bizarre de se sentir à niveau et ne pas avoir les cases différentes entre deux personnes par contre. Du coup il y a le fonctionnement qui rapproche mais on ne peut hiérarchiser le reste, l'expliquer.
Se poser en juge d'une autre personne en jugeant son niveau, sa diction, ou ce qu'il a dire de loin sans l'écouter, je ne sais pas faire. C'est comme faire un ricochet avec une personne. On va pas dans la mare.
Ca explique des phénomènes bizarres. Tu sais d'où vient l'autre, l'autre sait d'où tu viens, et hop ça se mélange. Le drôle c'est quand aucun des deux ne le dit.
C'est comme pour la résilience, on perd alors des gens. Ca se tenait là, à ça.
Surmonter des chocs d'être trop bousculé, déstabilisé d'être dans trop d'environnements en même temps. Sauf si on ne s'adapte pas. La sensibilité pourrait elle être alors simplement une mémoire nerveuse ?
Il ne faut pas devenir un traiteur d'information juste pour traiter de l'information sauf si on veut en faire un métier. "et tiens le toi pour dit". j'ai du le rater lui Smile
Donc des avis divergents. l'école c'est quand même un endroit où l'on peut aller apprendre des trucs. bon c'est sûr qu'on a pas l'apprentissage à la carte comme dans un restaurant gastronomique pour doués. alors ça avec ça, ajouté de ça, non ça on en veut pas.
Je pense qu'on m'a pensé voulant approcher un puissant ou des intérets alors qu'en fait j'approchais la logique. De plus la puissance c'est subjectif. Quand on imagine le pouvoir, plutôt que d'analyser le contexte.
Faire des environnements c'est vraiment pas donné à tout le monde, comme le fait d'être coincé, d'un regard extérieur, l'autre va être le coincé quelque part, voire même le malheureux dans ce coincement, le voyant comme soi à sa place, alors qu'en fait lui baigne dans son truc, peinard.
Non non il est sûr que faire un pas de potentiel à potentiel, ce n'est pas du tout pareil que faire un pas normal.
C'est comme reculer avant de sauter. ce n'est pas assez précis. sauter ? où ? dans quoi ? en l'air ?
comme un doué qui dirait à un autre sois plus précis, en fait c'est selon lui et pour lui. mais l'être plus là où quelqu'un d'autre ne le comprend pas déjà pas, à quoi ça sert ? on devient plus précisément incompréhensible.
Non vraiment, non, non merci, sans cadres je me serai perdue. J'aurai jamais pu jamais poser mes valises, et me sentir bien le cul entre deux balises.
entre deux balises dans deux environnements différents, ça c'est autre chose. il faut être souple.
Je comprends mieux pourquoi je voyais mon cerveau se tordre et se contorsionner sans retrouver une position de gymnaste peu importe laquelle et celle de départ.
ça faisait comme à la fête foraine, cette guimauve qui tourne, se malaxe, et ça n'arrête jamais là où d'habitude ça s'arrête et là ça malaxait pas rose et doux en plus.
il y a des gens qui pensent en spaghetti, d'autres en farfalles, d'autres en lasagnes, et d'autres en coquillettes Smile et au final faut espérer qu'il arrive tout même à faire bien tenir dans le paquet.
la destructuration mentale ça serait comme un paquet de coquillettes qui s'éclate à terre dans un rayon de supermarché ? Décomposer les choses. et pas toutes en même temps.
Donc en fait quand on y regarde bien, on regarde le cul de ses potes à l'insu de son plein gré, j'en fais des découvertes. Christophette la colombe, my name is Christophette la colombe.
Les divagations verbales, les divagations photographiques, les divagations des sensations.
Ca tombe des fois on se tape des osmoses de mixage de référentiels et on le sait même pas. Ca donne des choses assez cocasses à imaginer. l'un rentre dans le bureau avec ses idées de doué bien arrêtées (enfin autant qu'il peut les arrêter) et il ressort du bureau d'un autre doué avec toutes ses idées plus les mêmes mais il ne le sait pas encore Smile 
donc des doués peuvent faire plus de gribouillis ensemble ou alors de plus beau dessins.
Ca m'avait heurté cette jeune fille bloquée sur son histoire de vaches là où les gens ils s'en foutent des vaches ou pas.
Ses idées elles vont elles viennent, mais elles viennent de soi, donc pas besoin de les rattraper toujours au vol, elle rejailliront. Ce qui est drôle en fait c'est qu'elles rejaillissent une deuxième fois mais améliorées, on peut se voir alors comme un con ayant oublié son idée, alors qu'on l'a mentalement travaillé.
On peut se retrouver dépassé par les événements, est ce qu'on peut se retrouver et donc se perdre, dépassé par son idée ? et du coup ne pas s'y retrouver parce qu'on ne la retrouve plus ? du coup on passe au dessus de celle qui venait ensuite ? qui avait dépassé la première ?
Je n'aurai pas aimé extrapoler mentalement sans avoir une base, ça doit faire un drôle d'effet, ça doit tourner et alors on peut jamais regarder en l'air pour voir comment ça tourne ? genre un moulin mais qui volerait ? déjà c'est bizarre mais si en plus il doit aussi chercher sa place initiale.
sinon je suis sûr d'aller plus vite avant de mourir, t'as des gens parfois voyant arriver la fin dont on n'a toujours pas la date, se mettent à courir plus vite vers la fin, un truc comme si il courrait assez vite voire même en poussant je ne sais pas, ils arriveraient peut être à repousser le truc.... dans ses retranchements, allez recules de deux jours, de deux mois, de deux ans, de dix.
quand on y pense comme ça on la fait bizarrement bosser la turbine, un coup en haut, un coup en bas, un coup sur le coté, un coté 10 ans devant, et hop, retour à hier, à une seconde.....
après le forceps, les écarteurs Smile étirer ses idées dans tous les sens comme avec un élastique oui mais il ne faut pas que tout le reste suive. Comme quand on marche, déjà on voudrait que ses pieds s'adaptent à la vitesse nerveuse du jour, mais en plus à la vitesse mentale du jour. Comme on n'a pas encore inventé les tests des pieds, on n'en a pas le QI. Si on est con comme un pied, des deux, comment ça se passe ? la synthèse de tous ces paramètres ? Chacun part faire ce qu'il veut de son coté et ils se filent un peu plus tard au même endroit ?
Et parfois justement ne pas expliquer son univers ou d'où on a sorti une déduction, pour son propos. De toute façon qu'on est tiré sa déduction de SAW 5, pour parler de la douleur, on n'est pas obligé d'auto bloquer l'autre dès le départ, donc cibler son propos, à juste ce que l'on veut dire en essentiel.

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Message par Invité Ven 24 Juin 2016 - 16:51

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 0:50

1





Usages de contexte



> contexte 






1 :
Contexte politique, économique, situationnel, familial. 

Contexte d' une énonciation. 

Contexte qui change, varie, s' aggrave. 

Contexte qui désambiguïse une phrase, un mot. 

Contexte qui est marqué par la crise. 

Dans le contexte actuel. 


Dans le contexte de l' économie mondiale. 

Hors d‘ un contexte. 

Apprécier quelque chose dans son contexte. 


Arriver dans un contexte. 


Considérer quelque chose dans un certain contexte. 


Éclaircir quelque chose par le contexte. 


Être hors( de son) contexte. 


Être conditionné par le contexte. 

Être caractérisé par un contexte. 

Isoler quelque chose de son contexte. 


Mettre quelque chose dans son contexte. 


Placer dans son( ou un) contexte. 


Placer quelque chose hors( de son) contexte. 

Présenter un contexte. 


Remettre dans son contexte. 


Replacer dans son contexte. 


Rester dans le même contexte. 


S‘ inscrire dans un contexte. 

Sortir quelque chose de son contexte. 


Tomber dans un contexte. 






-----------------------------------------------------------------------

Tenir compte de la douance ou pas dans un contexte.
Tenir compte ou pas des caractéristiques d'un doué ou pas. Selon le contexte.

Est ce que le fait de jongler entre douée et pas douée pendant un temps, et de découvrir des modes en même temps qu'on les applique, peut faire cramer des neurones ? c'est dommage qu'on puisse pas prédire une découverte de douance chez quelqu'un, de fait on pourrait filmer Smile C'est comme sur l'ordi, ça se fragmente tout plein de trucs, et ça se compacte alors, et on doit inventer des compartiments pour classer ce nouveau référentiel en stand by, donnes moi des boîtes au secours avec des nouvelles étiquettes, y'a plus de place, on sait pas où stocker, ça fait de l'arrivage en masse, plus de référentiels derrière, pas encore de référents devant, le pire fut quand même que logiquement, moi quand c'est le bordel je me barre, je plante tout, salut, bye bye, (avec du grossier : oh et puis merde ils font tous chier je me casse).

On passerait pour des barges sans berges. "Laissez moi aller défragmenter tranquille", "mais vous allez laisser mon affectif tranquille", "envoyez du renfort dans les circuits positifs, on épuise les stocks à fond la caisse et on a une invasion dans les circuits négatifs, attaque de nazes, comprennent rien". Et hop une bouée, ah non, elle est crevée, renages encore un coup, et hop une bouée, ah non elle croit qu'elle l'est mais ça va pas être possible.

Et alors là tu tapes "je tombe toujours sur des histoires compliquées" et tu as qu'une envie c'est d'ajouter, alors non, "on m'a tombée dans tout plein d'histoires complexes et pour une fois c'est pas moi". Et tu lis, tu lis, tu lis, ouf un labo de bonheur. chouette. une ile déserte virtuelle où tu peux te souvenir autant que tu peux de quand tu étais heureuse, et venir reprendre des bouffées d'air pendant que tu attends, le mur, les murs, bon alors ils y vont dans le mur, que ça me détruise et que je me reconstruise, c'est long, c'est super long, c'est méga long, mais comment c'est possible, ça n'existe pas, on peut pas être aussi long, on peut pas être aussi cons, en plus je sais pas bien nager, ça a déconné, ça a buggé, mais que se passe t il ? zone de méga turbulences, avec un peu trop de turbulettes. C'est l'horreur de l'impatience, pas de bol, tu as bossé sur ta patience mais sur du délai normal. Tour de contrôle, y'a quelqu'un ! Schuman a eu le temps de mourir au moins 19 fois en apprenant à jouer du triangle. C'était hara qui rit ou qui rit dans les bermudas.

On ne peut pas faire de la téléportation dans les contextes. Là c'est la star qui va faire du trek.

Comment devenir que quand tu mets un pied dans un contexte, il va changer le contexte. Donc en fait il faut reprendre dans le contexte qui était avant que celui ci change.

Et effectivement je mets un bémol que je mettais déjà, s'attacher profondément tout ça pour se faire livrer dans la nuit (une pizza ?) oui c'est une donnée importante mais, il faut faire attention car parfois des personnes s'apprécient et ne voudraient pas s'auto déchirer (on prend quoi comme boisson avec la pizza ? livrée dans la nuit ?) mais c'est le tour qui peut se déchirer, l'environnement, qui ferait son gaston de rideau de fer dans le genre.

Comme quoi les prévisibles peuvent se mettre à faire de l'imprévisible. Là tu n'es même plus un chien fou qui court après des voitures, en fait y'a plus d'autoroutes, ils mettent tous en travaux d'un coup subitement, (les salauds  Razz), allez déconnez pas les gars, un petit panneau ? non ? un sens de déviation ? bon perdue, je retourne en arrière, mais qui c'est qui m'a creusé ce trou en arrière ? qui se béante en plus de plus en plus. Feu rouge ben oui moi je veux bien mais c'est derrière qu'il faudrait mettre le rouge, ça fait du rond point mais ça s'énerve un peu plus à chaque tour. Vous n'avez pas une tite option "buisson" qui traîne ?  genre que je me collerai en mode camouflage, en mode colle buissonnière ? je me colle là et on disait qu'on m'avait pas vu. non ? ohhhh c'est dommage.

Et un pont ? non plus ? pas de ponts. 

Et bien alors c'est cool, après toutes ces z'aventures, on dirait que je retrouve de mes anciennes billes. Le fait de pas pouvoir faire des pavés de moi, je connaissais mais jamais aussi longtemps. C'est comme une envie de faire pipi que tu dois retenir, en te demandant mais pourquoi ils mettent plus les toilettes là comme avant tous les autant de mètres.

J'ai fait du graphique en fait. Et il semblerait que je me sois promenée dans le graphique, pas de bile, la miss, allez hopopop. Ben oui tu peux faire ça. Il faut considérer la position physique et la position mentale et la position du coeur. ça me permet simple pourtant. Et ça ça se met pas sur un graphique de façon statique, ça évolue. Bon après de ton point de vue t'as intérêt à être bien au top de ta technique, parce que plus personne comprend rien sauf toi et quelques personnes.

Tu suis ta logique que tu n'as jamais expliqué à personne, si tu la comprends en plus.

Comment on peut sortir : "whaou déconnes, je vais devoir tout vérifier". La vie c'est simple, sauf avec des compliqués, mais il faut prévoir de quand ça se complique pour les simples, pas eux, autour.

Je pense aussi que l'amour c'est con, c'est un ressenti, c'est fugace (limite si tu vas trop vite, tu le vois même pas passé) c'est ce qui se passe après le ressenti à mon avis qu'il faut réfléchir, ce qu'on peut en faire, si c'est possible, comment ça peut s'encastrer dans ta vie et celle de l'autre ce truc. Et dans certains contextes, il vaut mieux à mes yeux que ça passe entre doués, sinon c'est  euh, comment dire, c'est un truc à devenir dingues.

C'est comme l'intellectualisation ou la mise en schémas. Mettre un ressenti affectif en schéma ou en mots, c'est déjà le faire mourir. Il est différent de prendre du recul vis à vis d'une personne et de mettre des mots, des théories, ect entre soi et une personne.

Comme le recul dans les soirées, ça fait à part. Mais au sortir d'une histoire d'amour avec quelqu'un on dit bien : mais qu'est ce que j'ai pu lui trouver. Tu le vois le rapport ? Ca serait la précocité du doué à se mettre dès le début de l'histoire à la fin ? Tomber amoureux ce n'est peut être pas tomber dans l'amour, c'est aller dans quelque chose avec quelqu'un. Evidemment aller dans quelque chose qu'on va créer en reculant avec quelqu'un c'est pas très pratique.

QU'est ce qu'on peut dire et faire comme conneries quand on aime. C'est cela le liant, c'est ça qui est beau. Cet inexplicable, ces pourquoi ? c'est qu'est ce qui se passe ? et ne pas y répondre, être dedans.

Les doués pour moi c'est comme des petits cailloux, c'est posé n'importe où sans logique. Alors qu'en fait peut être que si, du moins dans ma vie. La communication entre doués c'est comme une stratégie. Ca fait un plateau pas cohérent. Vu de l'extérieur, mais vu de dedans et de dedans soi si.

Sur la question de cette histoire de fluides, en fait on ne s'explique pas les schémas, on va là où un transfert positif est possible. Du coup ça n'est plus des portes qui s'ouvrent mais des verrous qui lâchent, des choses qui se décoincent.

L'auto cadrage. Un doué peut s'il est structuré et a appris quelqu'un pensant soi disant plus normalement. L'inverse j'en doute fort. Seul quelqu'un qui peut voir ou du moins faire un contour d'un doué pourrait se permettre si celui l'autorise à le cadrer. et dans ce cas ce n'est même pas cadrer, c'est guider.

Ne pas s'aveugler en amour, mais voir plutôt les cotés positifs d'une personne, je ne vois pas de toute façon comment on peut avoir de l'amour dans des personnes qui ne se diraient que leur négatif.

Après ça n'était peut être pas cette histoire de facettes, une personne va se décliner en facettes donc vu en globe (oui oui t'as grossi  Razz) mais aussi en traits autres de personnalité, de caractère, de névroses, de syndrome.....) deux facettes similaires peuvent s'attirer et deux caractères s'affrontaient, ou deux névroses s'intoxiquaient.

Continuer quoi qu'il en soit à tracer, et à tracer son histoire. Et traverser la blinde d'infos constantes. IL suffit d'un pas, effectivement tout dépend l'angle de vue, et selon alors des regards en dessous desquels on se place ou pas.

Je reregardais ceci : 


En fait regarder de nouveau ce que l'on a déjà vu un jour, chez moi ça me permet de me remettre dans un contexte. Comme à l'inverse j'ai du couper court un jour sans pouvoir expliquer le pourquoi avec des personnes qui elles alors n'avaient pas surmonté certains chocs ou certaines choses.

A qu'as tu fait de ton potentiel ? on peut aussi ajouter : qu'as tu pu en faire ? beaucoup d'autres paramètres entrent en ligne de compte. Amortir les chocs. Ou tourner en boucle. Avoir le disque rayé sur certaines choses. Chaque chose en son temps.

Ca fait vraiment deux vies, en fait trois, les deux que j'avais avant, ma réelle et ma réelle à moi  Razz Après ça s'est divisé. Du coup ensuite il faut choisir et dans la vie on ne peut de toute façon que choisir en fonction des opportunités qui s'offrent à nous et celles qu'on pourra aller provoquer. Je n'ai pas provoqué le destin, mais j'ai provoqué mon destin. Ensuite tout ce que l'on pourra arborer ne sera pas possible. C'est à ce moment qu'on rentre dans l'impossible. Qui est relatif à chacun.

Grand petit grand petit grand petit. EN plus on peut perturber quelqu'un à cause de lui. Ce qu'il nous provoque, si en plus il ne sait pas ce qu'il peut provoquer chez les autres, bienvenue dans les couches, les strates. C'est sûr que si on sait jongler pour trouver un truc avec des trucs dont déjà un terrifie quelqu'un ..... Razz

Chacun raisonne avec ses référentiels, si il n'y a pas de base, ni d'échanges de référentiels bon ben salut à la prochaine.

Je me demande si subtilement moi j'ai pas pris la place où c'est jamais de ma faute, mais par hasard. Ou alors ça me fait moins mal que ce soit de ma faute, parce que je ne le prends pas en perso. Ca doit ménager des douleurs.

J'ai vu une dame douée de 60 ans comme ça. La capacité de penser à coté du contexte. c'est trash. elle est tombée et s'est demis la clavicule, elle me dit : on est barrés, pendant 4 heures j'essaie d'atteindre le tél tout en analysant comment mon bras pendouille. La même chose avec un doué, il se fait agresser comme ça, en passant, (ça doit défouler de saccager quelqu'un hein ...) et il en sort avec un doigt cassé, et il m'explique pareil, que pendant qu'il a mal en attendant de passer la nuit voire s'il va aux urgences, il analyse, comment est fait le doigt, comme il s'articule, se désarticule.

Même chose avec un autre doué, qui se fait opérer, pour se rassurer il est allé décortiquer avant toute l'opération comment elle allait se passer, de fait il a dépassé le stade où il se rassure en sachant et passe en mode flippe.....

C'est tout un monde hein, quand même, non ? Je pense aussi que selon les capacités de chacun on peut orienter ses pensées vers les actions comme on les voudrait.

J'ai ressenti parfois des émotions, des ressentis, un peu de douleur au départ de personnes vers d'autres horizons, mais curieusement leur souhaiter du bonheur sur l'instant plutôt que de .....apaisent des choses de suite et on oriente ses actes ensuite en ce sens et après justement les émotions et les ressentis passés, on est content de ne pas avoir exprimer un ensemble de choses. Et le souvenir qui reste alors est : sois heureux.

Bon j'ai pris l'exemple en cours mais je me remets aussi dans des ambiances et des contextes autres que les vrais hannibal lecter. Mais c'est assez drôle pour moi de regarder ou d'écouter des trucs, en essayant du coup de me rappeler selon l'angle que j'avais à l'époque et selon l'angle de vue que j'ai désormais, mais là c'est drôle, ça n'est pas urgent.

Et plein d'autres choses, j'en ai pour au moins des siècles. les horizons, les perspectives, les péages, les tests ....




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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 11:16

J'ai croisé aussi pas mal de doués et douées et autres et c'est une catastrophe. Donc il y a vraiment une question de caractère.
J'ai le souvenir d'une nana qui avait sorti une feinte totalement hors du contexte, mais dans le sien elle était morte de rire de sa connerie. Ca faisait un coté décontracté total là où il n'y avait pas lieu d'être, deux phrases pour la replacer dans le contexte et double effet kiss cool, l'air d'une conne.
Ca doit venir du fait de faire du coté perso et de se croire à sa maison en fait. Comme le fait de raconter sa vie, et du coup trouver anormal que quelqu'un ne raconte pas les siennes.
Répercuter et replacer l'autre dans son contexte. Il y a aussi les personnes qui ruminent et se plaignent aussi. J'ai dit à une personne à mon avis douée qu'en fait son univers c'était un peu "cimétière", ça donne pas envie du tout d'aller passer un moment, un café avec elle.
Ainsi qu'une autre alors le sommet. Tellement dans son délire d'être parfaite, que cela en était ridicule. Vite mise au rencart de fait, comme elle n'acceptait absolument aucun propos, et qu'elle était persuadée d'avoir la science infuse sur tout, plus personne ne lui disait quoi que ce soit, tout le monde faisait semblant : oui, oui c'est clair, oui oui tu as raison.
Comme celle qui avait ouvert son commerce, la chance de sa vie qu'elle n'aura plus jamais, mais bon elle ne semble pas avoir la satisfaction d'être allée au bout de sa réalité, la sienne. Du coup ceux celles qu'elles jugeaient comme nazes eux ont continué leur route, ont gardé leur boulot, oui oui il y a plusieurs réalités, mais parfois pour garder sa place, il faut aller que dans une seule et s'adapter et non pas d'adapter tous les autres à la sienne.
Oui oui c'est vrai, EDF, les impots, tout ça et les OGM, et aller vivre au milieu de la Creuse ça doit être mieux, mais mieux vaut attendre de pouvoir le faire. Et ça tient bien à l'estime de soi, ça fait un curieux mélange, une impossibilité totale à assumer, un échec, comme si ça n'était pas un juste : je me suis trompée, bon on s'en fout on passe à autre chose, mais que c'était une torture sur une remise en question totale.
Ca vient des parents. IL y avait un besoin de prouver qu'on n'est pas nazes, ou alors de s'émanciper, du coup tout se mélange.
Pas la peine d'essayer de discuter avec quelqu'un chez qui ça n'est pas rangé. Voire pire là où c'est blessé profond. Et surtout pas débarquer avec les pansements.
Ca se voit chez des personnes, cette haine, vraiment, ça rend les yeux furax de ce besoin de contrôler les autres, de penser savoir comment tout un chacun devrait se comporter.
J'ai regardé des personnes douées totalement nonchalantes, et littéralement ridicules hors contexte, se bidonnaient alors qu'en fait c'est elles qui avaient l'air con.
S'articuler physiquement. Ca se voit physiquement lorsqu'une personne n'est pas ordonnée entre ce qu'elle veut montrer et ce qu'elle ressent. Comme je n'ai pas démarré à lire la dessus pour ensuite en parler, je ne m'encombre pas du coup à savoir si mon propos est juste.
Est ce que le fait d'être dans les stats peut être une façon de se situer ? Par déduction ?
On peut aider et se faire aider dans ces cas par des personnes qui ont effectivement du commun, sinon c'est pas la peine, sinon ça sert à rien, sinon ça fait pire.
J'ai vu des hommes et des femmes "tombaient les épaules" un jour. Comme si un mot leur avait fait trouver une concordance entre je ne sais pas quoi et je sais pas quoi. C'est super sympa à voir, c'est comme si d'un coup ça se relâchait après des années passées dans un carcan, tout se détend et ça respire. Et ça se voit sur le corps.
Le poids des attentes qui s'évanouit ? Comme le fait d'être mobile en tous milieux, on peut alors se retrouver à comparer l'incomparable. 
C'est cela, des fois se barrer, avancer, pour pouvoir ensuite se retourner et regarder tout cela dans leur recul. Pour moi les formes c'est vraiment un super moyen de laisser les choses dans leur contexte, afin que ça ne puisse pas dégénérer.
C'est comme l'oxygénation du cerveau. Je ne sais pas comment font les gens qui sont dans une boite, vont bosser dans une boite, montent dans leur boite pour rentrer dans leur boite. Il me faut minimum une demie heure d'oxygénation. Je vois bien un doué dire : inutile de sortir pour s'oxygéner on est pollué, alors....
Les grands espaces sans gens. J'ai mon catalogue de grands espaces sans gens. Ca permet de réfléchir autrement. Et puis c'est du silence, les paysages ça te coupe pas l'inspiration, la conversation, ça te corrige pas au bout de deux mots.
Un gars m'a dit un jour alors que je m'embrouillais à chercher comment dire et comment bien dire : tu n'as qu'à le dire avec tes mots à toi. C'est sorti tout seul du coup. Quel bordel et torture ça doit être de devoir se demander si on va dire ce qu'il faut, dans le bon contexte, et en ayant peur de la réaction en face.... bon ben laisses tomber je dis rien.... et je reste coincé avec le truc que j'avais à dire.
Je ne pense pas qu'on puisse réparer des traumatismes. Et chacun les siens selon soi même si ça peut être les mêmes.
La base c'est la position et le fonctionnement qu'on aura dans tout contexte. Ca peut être aussi la position de repli.
Parfois ne pas être pareille, dans la norme, c'est ne pas avoir le comportement attendu, la réaction attendue. Donc des déséquilibres internes.
Evidemment ne pas avoir appris sur ce que l'on ne pensait jamais expliqué. Un doué qui te décoince avec un mot c'est encore plus superbe et attentionné, que quelqu'un dans la norme. Lui il peut faire, donc ne pas le faire.... Ca dit beaucoup de choses.
Une solution au ressenti d'injustice peut être de se sortir rapidement de la situation d'injustice plutôt que d'y rester. aller mieux et ensuite y retourner seulement.
Je ne sais pas si je suis supportable. En fait cela ne se sait qu'au contact des autres. D'être allée sur d'autres forums j'ai bien remarqué que rester au milieu de personnes du même environnement et des mêmes problèmatiques, n'arrangent pas les problèmatiques.
Il y a vraiment la théorie et la pratique. Ca se voit vraiment ce que des personnes ont enduré physiquement et moralement. Ce qu'elles portent. Ensuite il y a les bizarreries. Celui dont on voit qu'il n'avance professionnellement mais pour une question.... affective non réglée. S'il persiste à tenter de résoudre dans le professionnel, c'est mort et ça sert à rien.
J'ai été impressionnée dans le bon sens de voir à quel point en deux secondes, deux mots, parler juste d'un fonctionnement autre, ça dénoue plein de choses.
Quel ultra vaste sujet. SI de plus on n'en ai pas détaché. Passer par le prisme de soi pour cerner la douance et non pas passer par le prisme de la douance et de ce qu'il en est déjà dit.
Comme être bloqué sur un truc peut amener lorsqu'on va faire un tour à avoir l'attitude physique de regarder à terre, et de surtout rester bien concentré sur le truc qui bloque, de fait n'avoir aucun bénéfice de son tour, on a rien vu, rien entendu, qui amené autre chose, ne serait ce que de l'air, une pause, une détente.
Quelle drôle de façon d'appréhender une situation par le dernier étage, dans ce cas au lieu de passer par une seule patte du poulpe, on doit passer par toutes. Pour peu que cela soit tardif. Et ça rajoute une couche.
On n'a pas besoin je pense d'intelligence et de ce fonctionnement tout le temps et pour tout. La diarrhée verbale non structurée peut provenir aussi d'avoir passé trop longtemps à ne pas pouvoir parler comme soi, à sa façon, à son rythme.
Je ne me relis pas parce que ce que j'ai dit ou écrit reste et ensuite vient s'ajouter d'autres choses à ce raisonnement et au déjà construit. Ca peut être terrible de n'être pas sûr de ce que l'on pense là maintenant pour revenir en arrière alors pour s'y retrouver mais sur une idée, une pensée dont on n'est pas sûr non plus.
IL y a des sujets courants et basiques, des sujets qui demandes réflexion, des sujets qui demandent recherche. Mixer cela euh.....
Le mode croisière et le mode pilotage automatique. Avoir une assise dans des repérés. Parfois ne pas savoir qu'on ressent de l'affectif pour quelqu'un parce que ce n'est pas le but du moment.
Avoir un lieu mental où tout est neutre et rien qu'à soi. Pour pouvoir y retourner et s'apaiser.
Il y a aussi une question de vocabulaire. Pour rédiger il faut avoir un plan, pour avoir un plan il faut avoir une trame, pour avoir une trame il faut avoir des données. Si pour x raisons, il faut parler là tout de suite, autant avoir une batterie de mots basiques qui font des phrases.
Cela dit je m'étais dit : comment placer l'image du lapin et son rouleau de pq à quelqu'un qui ne voit pas en image, je vais donc tenter de le placer for fun.
Il a dit : je ne sais pas quoi dire. Je lui dirais : vous n'avez qu'à dire tu ne veux pas que je te file une image avec un lapin et un rouleau de pq sur la tête qui dit je ne sais pas quoi dire ?
Dans la norme ça ferait un peu comme intro et conclusion dans une dissert mais en parler. En doué il peut y avoir que juste l'intro, puisque l'autre peut être en capacité de déduire.
Si des doués ont au moins un référentiel commun, ils vont se mettre sur cette fréquence, et donc ils balancent, intro, conclusion, intro, conclusion. Evidemment pour une autre personne en présence il manque tout le corps du texte.
Imaginer les codes sociaux comme du militaire, une imposition, une tentative de domination, ça m'a surpris.
Les codes sociaux, ça protège aussi beaucoup. Ca fait des barrières derrière lesquelles on peut se re poser, se reposer. Parler peut faire du bien, comme peut fatiguer, d'autant plus si on enrichit son propos, d'autant plus si on doit faire appel à ses connaissances, d'autant plus si on doit faire un effort de réflexions.
C'est ce qui peut donner à mon sens des longues tirades. Cela doit être ultra violent effectivement d'avoir fait une conférence express à quelqu'un pour ne pas récolter d'applaudissements pour la performance. Et d'être totalement subjugué de voir ce comportement donné à quelqu'un d'autre qui a simplement dit il fait beau Smile
C'est comme écrire un bouquin sur ce sujet. C'est complexe, il faut avoir une maîtrise de soi, de ce que l'on est, de ce que l'on a vécu et une maîtrise du sujet, pour peu que l'on est un référentiel, genre énorme de différentes personnes qu'on a pu croisées, bonjour pour en faire la synthèse, la généralité, la trame d'ensemble approximative.
"Retomber sur ses pattes".
C'est aussi dans l'accélération du propos. ou de pouvoir synthétiser une situation ou pas selon là où on se trouve. Dire en linéaire ou partager ce que l'on a ramassé en 3 d.
Evidemment chaque étage a son discours. un doué peut alors créer la surprise en tenant et en sachant tenir un discours d'un autre étage. Et il peut s'épuiser à devoir expliquer tous les étages s'il s'est embarqué en démarrant la conversation à ce niveau.
Je vais à la poste. tu parles des posts sur le forum, non il faut que j'aille à la poste. tu veux dire que tu es une douée timbrée ? non je veux dire que des fois, je dois faire des choses affreusement normales et que de plus je les largue vite fait souvent de façon à pouvoir revenir dans des choses qui m'intéressent plus.

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 12:02

Etre un haut potentiel mais une coquille vide de tout et de pratiques ça doit être d'un triste.
C'est un peu comme dire la recette mais ne pas avoir les ingrédients. Ca sert absolument à que dalle.
Comme les personnes qui disent : j'aurai pas fait comme ça. Tu leur dis simplement : ben vas y fais Smile et la y'a plus personne. On dirait qu'il faut avoir les moyens de ses propos ? 
Comme inverser le rapport de "disage de vérité". Je sais la vérité et je viens te la dire. Ben écoutes c'est gentil mais je t'ai pas demandé ton avis Smile
On retrouve quand même des comportements assez masochistes du coup. mais curieux, aller provoquer là où on va se faire démolir. Ca doit faire un sacré drôle d'effet quand on se prend pour un bulldozer et qu'en fait on se le prend au final Smile Ca fait pittbull, rocket, qui se transforme subitement en yorshire qui kaik kaik kaik.
On peut deviner le respect que quelqu'un se donne à lui même à sa façon de respecter les autres et de se comporter. C'est une bizarre façon de se cacher.
A ce niveau là on se situe plus au niveau de l'arrogance, on est au stade débile profond et en totale contradiction avec ce que l'on prétend être.
Etre imbu de soi dans sa zone de confort alors qu'on a l'air total idiot dans la zone de confort de l'autre. Que l'on n'a même appréhender tellement on est sûr d'être dans le vrai. Ca inspire double pitié, autant quelqu'un qui n'a pas eu la chance d'être dotée d'un ensemble de choses on va avoir de la compassion, autant celui celle qui a eu la chance d'être dotée d'un ensemble de choses pour avoir l'air totalement idiot et manquant d'assurance et persistant dans le mauvais sens, ça donne un packtage totalement désynchronisé ou rien ne concorde Ca donne les précieuses ridicules Smile.
Ca m'est passé et j'ai travaillé dessus, mais quand on voit des personnes comme ça et qu'on imagine un instant le calvaire pour leurs enfants. Devoir trouver des repères et un cadre pour tenir là dedans, l'enfer. Le summun du compliqué pour se construire.
Quelle frustration ça doit être pour des personnes de se dire qu'elles auraient pu y arriver, ayant ci ou ça et se trouver confrontées alors à des personnes qui en font un vaste gâchis pour parfois descendre bien plus bas qu'à soi disant niveau bas Smile 
Utiliser un espèce d'ascenseur social, ou équipé de beaucoup de choses pour descendre. Voire même ne pas l'utiliser pour amener d'autres personnes dans une progression.
L'ultra narcissisme est vraiment une sacrée "maladie" dans laquelle on doit se sentir bien seule, et qui ne risque pas de s'arranger. S'auto noyer dans ses certitudes, s'auto convaincre, s'auto congratuler de sa connerie Smile 
Ben dis lui qu'elle s'en sorte. non non elle se démerde. L'arroseur arrosé. Tu devais avoir du mal avec les Mécanos dans ta jeunesse non ? Alors le Mécano est un jeu qui a été crée en tinanin... oh ça va être long, ça va être long. Bon courage hein Smile

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 13:14

IL y a vraiment ce même phénomène chez certains doués et certaines normo pensants. Ce besoin de se coller à une masse, même si ça n'est pas la même.
De fait c'est curieux, le normo pensant fait appel à la masse dans son propos pour se rassurer, et le doué peut faire pareil.
Parfois alors on s'autorise à penser dans des milieux où on se croit non plus autorisé mais sûrs, sûrs sur aucun fondement. Juste parce qu'on a dit qu'on est intelligents, on ne sait pas où, on sait pas dans quoi, par rapport à quoi ni en fonction de quoi, mais on sait. C'est un fait, on est intelligent.
Dans ce cas là un doué est noyé face à un électron libre. Il sait pas dans quelle case le faire entrer, mais il veut le faire rentrer dans sa case. ou alors dans sa stat. Ca donne un : selon mes critères tout perso, selon les recherches de truc, bidule ou bazar (on peut dire ça quand on n'est pas spécialisé ou reconnu dans une spécialité ou quand on n'a pas une réputation à défendre) et selon mon parcours de vie : tu devrais être comme ça, te comporter comme ça, t'habiller comme ça, pêter comme ça en disant plutôt cela et par ceci en fait on s'enferme soi même dans des cases pour l'autre. L'autre qu'on ne rencontre pas, il met aussi dans des cases Smile 
Ca doit tourner autour de l'inconnu. Savoir l'accueillir ou savoir le rejeter. Peut être même une méconnaissance de ce que peut être un terrain neutre et Captain Flam sait à quel point ce terrain est agréable et d'autant plus accessible à celui qui sait manier et se manier subtilement.
Manier est plus intéressant que les manières. Il doit y avoir aussi une question d'endroits. Parler de choses que l'on n'a jamais vues. Utiliser son imagination pour créer est intéressant, l'utiliser pour tenter vainement de cerner quelqu'un, quel travail inutile.
Comme le fait de se mettre à distance mais en se rapprochant bizarrement. Ca doit alors exister aussi des personnes complexes compliquées.
C'est pour moi un curieux mode de raisonnement. Partir de rien, pour ajouter du pas concret, ne pas aller collecter des données sur le terrain, et en sortir une thèse.
Ca me choque forcément si je colle cette pensée à une image. Dans ce cas précis, l'image qui me vient est celle de ce jeune garçon autiste de 5 ans qui lutte pour sortir de sa bulle et j'imagine l'interaction, la rencontre de ces deux personnes, l'une qui fait des efforts et l'autre qui lui montre qu'elle n'en fait aucun. Il doit balancer le bazar dans la case : anti modèle, exemple à ne pas suivre, beurk je ne voudrais pas être comme ça.
De ce fait oui, il vaut mieux parfois si on est à des postes de décisionnaires ne pas être en rapport direct individuel, sinon on ne peut pas prendre une décision globale, qui paraîtrait de fait sans affect, alors que ce n'est pas le cas.
Il était écrit que le doué peut savoir ne pas trier. Ne pas catégoriser. En fait pour beaucoup semble t il c'est totalement l'inverse. Ca catégorise dès le départ mais ça prônera l'ouverture d'esprit. Ca donne je suis complètement hermétique et fermé, mais je vais t'ouvrir l'esprit, voire même t'élever, voire même te faire progresser. Il y en a d'autres qui ne mesurant jamais leur chemin parcouru sont absolument géniaux, le must de la modulation qui se diront nuls par rapport aux objectifs à atteindre qu'ils se sont fixés.
Ce fut plus simple à faire à partir du moment où on intègre le fait de le faire mais de ne pas forcément le dire. C'était incroyable pour moi de me retrouver face à face à des personnes qui pour moi connaissaient alors tout, m'entendant dire tu m'apprends sur moi. Hein quoi ? vous pouvez répéter ? le coté cassant. ou le coté intelligent, savoir prendre en compte une donnée, pour l'intégrer, l'ajouter à son propre raisonnement, faire appeler à ses facultés d'adaptation, de recul, de remise en question, en plus devoir exploser à chaque fois ça doit être usant et ultra déstabilisant. le démust du must est alors le moment où la personne se rend compte qu'elle s'est trompée de cible, que tenter de déglinguer celle là ne sert à rien, elle a perdu d'avance, perdre d'avance pour un précoce ça doit être un sale moment contradictoire à vivre. Se rendre compte qu'on a perdu tant de temps alors qu'on prétend savoir en gagner.
en fait il y a la pression sociale, la pression familiale, mais il y aurait la pression surdouance ? milieux de surdoués ? une ambiance où on doit être à la hauteur de la hauteur supposée ? t'as le niveau, mets toi à niveau Smile ben non là sur ça je m'en tape royale, je vais pas me ronger les sangs, bleus ou pas. Et puis du coup alors peu de sources et de possibilités d'amusement, de se détendre, de se lâcher.
Le fait d'avoir un catalogue tout personnel d'endroits, de lieux, de personnes, de caractère, de personnalités aide alors beaucoup à s'y retrouver. Compartimenter sur du concret. De plus quand on a la chance d'être doués, de fait on peut échanger du concret. On gagne plein de temps et on s'en fait gagner.
Je pense à ce gars qui m'avait dit t'es perchée. Un an après je suis perchée chez moi, dans ma vie, dans mon mode de vie, dans ma direction, dans mes projets, dans ce qui me fait du bien chaque jour. On passe désormais du cui cui perché sur son arbre au cui cui entre les jambes. Ben oui loulou là t'as fait du linéaire et en suivant une guidance qui n'est pas la bonne, t'as semblé avoir raison au départ et tu l'as bien répète, mais là en fait t'es coincé, coincé dans une utilisation de ta douance dans le mauvais sens, le mode "éparpillé". Ce sont alors les expressions : "retomber comme un pétard mouillé", "mode vahiné va se dégonfler". C'est fou ce qu'un doué trop sûr de lui peut aller s'empêtrer dans des trucs pour avoir raison. C'est alors plus con qu'un normo pensant. Le normo pensant, avoir raison en régle générale il s'en fout, c'est pas crucial, donc il va reculer à l'endroit où ça a merdé, le doué ou certains va lui continuer dans son mauvais sens. Il peut alors s'être crée une vie de merde avec toutes ces capacités supplémentaires. C'est donc pas un échec, c'est pire. C'est le gloubiboulga. 
Revenir sur un propos de la veille un seul, ou un acte de la veille, c'est ultra simple, devoir revenir sur des propos étalés sur des années, des actes faits devant témoin, s'être organisé un faux self chez les doués !!! je suis curieuse de voir comment ça fait ensuite machine arrière. De là peut venir alors peut être cette sensation de se retrouver tout nu au milieu de plein de monde. Si on ne s'est jamais mis un peu à poil sur ce que l'on est vraiment, il faut alors le faire totalement et sur tout en même temps que de reconnaître un échec, une erreur. La tête dans le guidon, ça doit être surprenant d'avoir baissé la tête t'auras l'air d'un coureur et d'un coup la relever et se rendre compte qu'en fait, on est au milieu d'autres Bernard Hilnaut qui pratiquent le vélo depuis bien longtemps, le piège réside sur le fait que les autres coureurs ont peut être déjà pris des gamelles et en ont tiré des conclusions, d'autres méthodes, d'autres façons d'appréhender ou de se positionner, qui aux yeux de celui la tête dans son guidon va sembler très con. C'est forcément celui qui a déjà fait et qui s'est déjà trompé qui sait mieux comment faire mieux, pas celui qui ne l'a jamais fait.
On apprend de ses erreurs pour peu qu'on prenne le risque d'en faire. On n'apprend rien du fait de relever les erreurs des autres pour peu, de plus qu'elles en soient. Chacun à ses départs de moyens, tout le monde ne cherche pas le même résultat. Tenter d'avancer en se comparant aux autres est se fourvoyer. Surtout si on n'a pas la bonne jauge de comparaison. Un peu comme celui qui suit les feux arrière de la voiture de devant de nuit. Si celui de devant a déjà pris des risques, et qu'on pense pouvoir prendre les mêmes, on le suit, des yeux, alors qu'en fait s'il se met à faire des embardés qu'il va savoir gérer, déjà fait, celui qui lui suit lui ne pourra pas gérer, de plus s'il n'a pas le matos de gestion.
Parfois même on peut être le con intelligent dans un ensemble Smile Mais ne pas s'en rendre compte. Rarement les personnes tiennent compte de cette donnée aléatoire. La force d'un groupe peut masquer la faiblesse d'une personne et ça peut faire illusion. Sortez la dite personne du groupe d'intelligents, mets la dans un soi disant groupe de nazes, ça donne un mode kinder tout surpris d'avoir perdu sa surprise. Il y a des kinder sans surprise. Comme la notion du "plein", du "riche", oui mais tout plein de quoi ? tout riche de quoi ? 
Un conseil avisé n'est valable qu'aux yeux de celui qui en a besoin.

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Message par jolindien Sam 25 Juin 2016 - 13:27

La conscience de soi vs celle du groupe
à chacune sa place
on est riche que de soi
tellement pauvre sinon

jolindien

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 13:52

jolindien a écrit:La conscience de soi vs celle du groupe
à chacune sa place
on est riche que de soi
tellement pauvre sinon

J'étais sur la boulangère Smile Existe t il des stats Wink sur le nombre de consultations effectuées par des surdoués dans les boulangeries sur la boulangère ? et existe t il des stats sur ces mêmes doués qui en ressortent  Razz sans leur baguette ?

Chacun pratiquant à sa guise son introspection chez l'autre, cela dit arrivé à un certain stade je lui souhaite d'y avoir été invité.

C'est l'histoire du gars dans le vagin de sa copine, qui commente, il est mentalement ici, et ailleurs son propos alors spontané fait alors qu'il est le con dans son vagin Smile 

A s'y perdre. Ca donne la science du con qui étudie sur soi ton truc Smile Il doit s'ennuyer en soirées. On parle souvent du luc mais pas de sa raie. on devait pourtant, enfin je crois, ou je croasse ça dépend. Ca dépend du contexte ou du contest, après l'intellectualisation, après la conceptualisation, la contextualisation et la contestation (pas celle ci, l'autre Wink)

Bref il existe du bénévolat pour les crash test. On me met vraiment jamais au courant de rien, comment voudrait on en plus que je progresse ... bon j'y retourne je suis à fond sur bull shit. Ca doit être un truc de jeunes, on raconte des conneries en ayant bu du red bull après avoir sorti le pittbull.

Je pense que la bullatisation et l'entretien de la dite bulle devrait être rémunéré. Et le contact de bulles à bulles réglementé.  Razz. Je te souhaite de passer un bon we, Jolindien, autre que celui de tenter de mélanger et d'essayer de plus de comprendre pourquoi ça fonctionne pas, l'huile d'olive et l'eau. Il y a plus agréable à faire, genre aller sauter dans les flaques.



Les corallines ce n'est pas le féminin des coraux ? non sérieux ? bref on va pas non plus en faire une collique, une montagne de plus rien. bon alors coraux, coraux au cif Smile dans la vie faut savoir être à l'aise dans sa falaise.

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 15:00

Laisses des trous et des blancs pour permettre à ceux qui ont peu à dire de participer à l'échange.
Imagines un instant que parfois quand tu fais les questions et les réponses, celui en face de toi ne s'est déjà jamais posé cette question et donc encore moins la réponse.
Autant un doué ne va pas se sentir aise du coup comme coincé dans un étau de trop connu, trop su, autant l'autre de même mais dans son étau d'une question inconnue et d'une réponse inconnue.
C'est l'histoire d'un étau de Casto qui rencontre un étau de chez Le roi Merlin, qu'est ce qui se raconte ? des histoires de bricolage.
Mais c'est pareil avec un doué, lui laisser de la place, dans ce cas ce n'est régresser avec personne, c'est plutôt créer un espace commun. Dont le but est l'échange, pas l'apprentissage, pas le culturage, pas le formatage, 
la phrase d'un bouquin me revient qui disait : vous avez encore essayé de faire entrer l'entonnoir dans le tuyau.
ou alors la nana d'à coté, sa tronche dans son jardin, dans sa maison, dont le doué en train de tondre SA pelouse ne comprendrait pas pourquoi il n'est pas content Smile MInce alors ou quoi ? je prends de mon temps pour aller lui montrer comment il peut mieux tondre sa pelouse et Monsieur n'est pas content, même pas un merci.
Et là t'as le singe de Panacloc qui débarque et qui sort l'histoire de Ségolène et du fait qu'on va enfin voir sa pelouse... non c'était pas là ? mince.... bon ben je reprends ma tondeuse hein. En passant vous devriez plutôt mettre du sirop bidule truc en provenance de pataouchnouk dans votre limonade, vous absorbez trop de sucres avec celle là, bon marché, oui, mais bien trop sucrée, mais bon je dis ça pour votre bien hein, d'ailleurs vous devriez expérimenter le soufflé de paille aussi, c'est très drôle....
mais bon je dis ça je dis rien hein, mais je vous le dis quand même, ah vous préféreriez que j'aille me le dire à moi même dans mon jardin ? et ainsi y vérifier avec mon double décimètre si mes brins d'herbe ont bien la bonne taille exacte après tondage ? je suis choquée, d'un vous n'êtes vraiment pas sympa, deux pas poli, trois pas reconnaissant, quatre : pas convivial du tout, cinq : de plus la couleur de votre maillot de bain reflète votre mauvais goût et six : votre façon de vous épiler fait remonter le fait que vous avez du subir un grave trauma pendant l'enfance, vous voulez qu'on en parle ? 
ah ben non on ne va pas en parler, je vois qu'en 7 arrive votre mari pn et je pressens grâce à mon don, un conflit latent, vous avez pensé à consulter ? un thérapeute conjugal ? on voit tout de suite que votre couple est une mauvaise association, vous avez un mari qui aime couper les cheveux en 4, alors qu'on voit tout de suite que vous avez plutôt un coté brousse....
se prendre un savon ou rester dans sa savane, il faut choisir. rouaaaaaaaaahhhhhhhhhhh.

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 15:18



C'est comme la nouvelle mode aussi de dire "les cassos" Smile D'où l'importance de savoir s'écouter Smile aussi dans ce sens là. Entendre la violence de son propos ou utiliser son empathie pour mettre en visuel la scène de ce que l'on dit. Franchise, délicatesse, franchise, délicatesse.

Le summun fut ce jeune doué qui me disait qu'il se souvenait pas de ce qu'il disait, mais il savait que ce qu'il disait été intelligent  Arrow être monade c'est bien, mais quand on lit monade, parfois ça donne une tourne d'y voir pas clair sur soi même  Razz

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 16:19

soutien




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Sommaire

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  • [-] Français

    • [×] Étymologie
    • [+] Nom commun
    • [+] Prononciation
    • [×] Voir aussi
    • [×] Références




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Français







Étymologie







Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

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[th]Singulier[/th][th]Pluriel[/th]
soutiensoutiens
\su.tjɛ̃\
[ltr]
soutien \su.tjɛ̃\ masculin[/ltr]

[list="margin-top: 0.3em; margin-right: 0px; margin-left: 3.2em; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-image: none;"]
[*]Ce qui soutient, ce qui appuie.

  • Ce pilier est le soutien de toute la voûte, de toute la salle.
  • C’est le soutien de tout l’édifice, de toute la maçonnerie.


[*](Figuré) Appui, défense, protection.

  • Beaucoup de mes interlocuteurs me signalent encore, […], la conception qu'on a du suffrage universel en ces contrées, où l'homme politique doit accepter d'être, dans la métropole, le protecteur, le soutien, le truchement de ses mandants. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  • Je n’ai d’autre soutien que lui.
  • Une tranchée, une ligne de soutien.
  • Une armée de choc et une armée de soutien.
  • Des troupes en soutien.


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Humilité






[ltr]news lifes :) - Page 20 20px-Disambig_colour.svg Pour les articles homonymes, voir Humilité (homonymie).
news lifes :) - Page 20 26px-Socrates_Louvre
[size=11]Cet article est une ébauche concernant la philosophie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
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news lifes :) - Page 20 220px-Humilitas_baptistery_Florence


Humilitas, sur une porte de bronze du Baptistère de Florence.

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Le mot humilité (du mot latin humilitas dérivé de humus, signifiant « terre ») est généralement considéré comme un trait de caractère d'un individu qui se voit de façon réaliste. L'humilité s'oppose à toutes les visions déformées qui peuvent être perçues de soi-même (orgueil,égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi), visions qui peuvent relever de la pathologie à partir d'une certaine intensité. L'humilité n'est pas une qualité innée chez les humains ; il est communément considéré qu'elle s'acquiert avec le temps, le vécu et qu'elle va de pair avec unematurité affective ou spirituelle. Elle s'apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres et de l'univers.
L'humilité n'est pas forcément liée à la manière dont un individu se montre aux autres, ainsi lamodestie n'est pas une forme d'humilité mais plutôt une « démonstration » d'humilité que peut tout à fait réaliser une personne dépourvue d'humilité. De même, la fierté n'est pas incompatible avec l'humilité, un individu peut être fier de lui pour ce qu'il a réalisé, justement parce qu'il possède assez d'humilité pour prendre conscience qu'il a fait beaucoup pour ce qu'il est. Par opposition, c'est souvent par manque d'humilité qu'un individu se dévalorise, en sous-estimant ses propres capacités et donc en considérant ses réalisations comme médiocres.[/ltr]

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Sommaire





  [masquer] [/ltr]





  • 1Description
  • 2Confusions possibles
  • 3Philosophie
  • 4Religions

    • 4.1Hindouisme
    • 4.2Bouddhisme
    • 4.3Judaïsme
    • 4.4Christianisme
    • 4.5Islam


  • 5Références
  • 6Annexes
  • 7Lien externe


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Description[modifier | modifier le code]





L'humilité peut signifier plusieurs choses :[/ltr]


  • Le sentiment de ne pas être grand-chose, d'être petit par rapport au monde qui nous entoure.
  • Une attitude par laquelle on ne se place pas au-dessus des choses ou des autres et par laquelle on respecte ce dont la providence nous a gratifié.


[ltr]
L'humilité est à distinguer de la « fausse modestie ». Cette dernière feint l'humilité afin d'attirer parfois encore plus de compliments. L'humilité consiste, sans méconnaître ses qualités, à admettre que l'on n'y est en fin de compte pas forcément soi-même pour grand-chose.

Confusions possibles[modifier | modifier le code]





Il ne faut pas confondre « humilité » et « haine de soi ». Dans la haine de soi, on refuse sa propre existence, alors que dans l'humilité, on accepte pleinement l'existence dans son ensemble. Ce n'est pas non plus un sentiment d'infériorité ni de servilité : « L'homme humble ne se croit pas inférieur aux autres : il a cessé de se croire supérieur. Il n'ignore pas ce qu'il vaut, ou peut valoir : il refuse de s'en contenter1 ».
Le mot « humiliation » peut prêter à confusion. Humilier une personne c'est étymologiquement parlant vouloir la rendre plus humble. Toutefois, dans l'acception populaire, il s'agit en fait de la déconsidérer publiquement. Ceci a généralement un impact inverse puisque l'humiliation suscite le plus souvent un désir de vengeance ou de revanche et attise ainsi l'orgueil de la personne humiliée.

Philosophie[modifier | modifier le code]





Spinoza considère l'humilité comme un affect, « une tristesse née de ce que l'homme considère son impuissance ou sa faiblesse2. »
Selon Kant, l'humilité est « la conscience et le sentiment de son peu de valeur morale en comparaison avec la loi3. »
Selon André Comte-Sponville, l'humilité « n'est pas ignorance de ce qu'on est, mais plutôt connaissance ou reconnaissance de ce qu'on n'est pas. [...] L'humilité est vertu lucide [...] de l'homme qui sait n'être pas Dieu. [...] Être humble, c'est aimer la vérité plus que soi4. »

Religions[modifier | modifier le code]





L'humilité est essentielle dans la plupart des religions. Les grandes religions monothéistes considèrent l'humilité des personnes comme une valeur essentielle à la recherche de la sainteté et de la cohésion sociale.

Hindouisme[modifier | modifier le code]





Selon Jean Herbert, « Il est curieux de constater que les listes classiques de vertus données par les hindous, si elles comprennent souvent la modestie (hrī), ne contiennent presque jamais l'humilité. Ce n'est pourtant pas qu'ils l'ignorent ou qu'ils ne la pratiquent pas. [...] Les hindous se méfient des conséquences que peut avoir une humilité mal comprise5 ». Ainsi Ramakrishna met-il en garde :« Beaucoup de personnes font parade d'humilité et disent : "Je ne suis qu'un ver de terre qui rampe dans la poussière". Mais se comparant à des vers, elles finissent par devenir faibles d'esprit comme eux6 ».
Selon Gandhi : « Bien que l’humilité ne soit pas à proprement parler une de nos règles, elle est certainement aussi essentielle, sinon plus, que n’importe laquelle de ces règles. Mais personne ne l’a jamais acquise par la pratique. On peut cultiver la Vérité, de même que l’Amour, mais cultiver l’humilité revient à cultiver l’hypocrisie. Il ne faut pas ici confondre humilité avec étiquette ou bonnes manières... L’humble n’a pas conscience de son humilité. On peut essayer de mesurer la Vérité et d’autres choses semblables, mais non l’humilité. L’humilité innée ne peut jamais rester cachée, et pourtant son possesseur en ignore l’existence... L’humilité devrait faire comprendre à celui qui la possède qu’il n’est rien. Dès qu’on s’imagine être quelque chose, il y a égoïsme. Si celui qui observe des règles en éprouve de la fierté, les règles perdront beaucoup de leur valeur, sinon toute... Sentir que nous sommes quelque chose, c’est élever une barrière entre Dieu et nous. Cesser de sentir que nous sommes quelque chose, c’est devenir Un avec Dieu. Une goutte d’eau dans l’océan a sa part de l’immensité de l’ensemble, bien qu’elle n’en ait pas conscience. Mais elle s’évapore dès qu’elle entre dans une vie indépendante de celle de l’océan. Nous n’exagérons pas lorsque nous disons que la vie sur la terre n’est qu’une bulle7. »

Bouddhisme[modifier | modifier le code]





Le bouddhisme considère que le sentiment d'importance de soi est un leurre qui cause de la souffrance à soi-même et à autrui. SelonMathieu Ricard : « la plupart des gens associent l'humilité au manque d'estime de soi et de confiance dans ses propres capacités, quand ils ne l'assimilent pas à un complexe d'infériorité. Ils méconnaissent les bienfaits de l'humilité, car si la suffisance est l'apanage du sot, l'humilité est la vertu de celui qui mesure tout ce qui lui reste à apprendre et le chemin qu'il doit encore parcourir. Les humbles ne sont pas des gens beaux et intelligents qui s'évertuent à se persuader qu'ils sont laids et stupides, mais des êtres qui font peu de cas de leurego. Ne se considérant pas comme le nombril du monde, ils s'ouvrent plus facilement aux autres et sont particulièrement conscients de l'interconnexion entre tous les êtres8. »

Judaïsme[modifier | modifier le code]





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Christianisme[modifier | modifier le code]





Saint Augustin aurait écrit : « Là ou est humilité, là aussi est charité9. »
Il est dit dans L'Imitation de Jésus-Christ : « S'il se trouve en toi quelques qualités, persuade-toi qu'il y en a davantage chez les autres, afin de te conserver dans l'humilité. Si tu te mets après tous les autres, cela ne te fera aucun mal ; cela t'en fera beaucoup de te préférer, ne fût-ce qu'à un seul. Une paix inaltérable remplit le cœur de l'homme humble ; la rancune et la colère empoisonnent celui de l'homme orgueilleux10. »
Pour les chrétiens orthodoxes, « l'humilité n'est pas une vertu qui s'ajoute, c'est l'attitude foncière de l'âme sainte qui se voit dans la présence de Dieu, qui voit sa petitesse et sa faiblesse à elle et sa grandeur à Lui. Cette humilité est constamment inculquée, avec insistance, avec force, par tout l'enseignement moral et spirituel de l'Église orthodoxe. C'est elle qui resplendit avec tant de rayonnement, jointe à la douceur, la simplicité, la bienveillance et l'esprit de mesure et d'équilibre spirituel, sur le visage des pères du désert et dans la personnalité des grands saints et justes de l'Église russe. (…) L'abbé Dorothée (VI-VIIe siècles), dans ses homélies11 qui ont été considérées par l'Église d'Orient comme une des meilleures introductions à la vie spirituelle, donne toute une philosophie de l'humilité. Il compare les âmes à des arbres fruitiers. Quand ces arbres portent beaucoup de fruits, les branches, sous le poids, s'inclinent vers la terre ; par contre, les branches qui n'ont pas de fruits se dressent vers le haut. Il y a même des arbres aux branches desquels on attache des pierres pour les contraindre à s'incliner afin qu'elles portent des fruits. Il en va de même avec les âmes : quand elles s'humilient, elles deviennent riches en fruits, et plus elles le deviennent, plus elles s'humilient. C'est pourquoi plus les saints se rapprochent de Dieu, plus ils se voient pécheurs. Ainsi Abraham, quand il vit Dieu, s'appela terre et poussière (Gen. 18,27) et Isaïe, en voyant Dieu trônant dans sa majesté, s'écria : Je suis un réprouvé, un impur ! (Is. 6,5)12. »
« Un autre trait important est l'accent mis sur la douceur, la patience, la bienveillance et l'humilité (cf. Gal. 5,22) dans les rapports avec autrui. Supporter en toute humilité les injures et l'injustice et ne pas répondre au mal par le mal, mais tâcher de se concilier les hommes par la douceur et le bien qu'on leur fait13. »

Islam[modifier | modifier le code]





L'humilité est présente dans plusieurs textes musulmans. Dans le Coran 17-37, il est dit : « وَلَا تَمْشِ فِي الْأَرْضِ مَرَحًا ۖ إِنَّكَ لَنْ تَخْرِقَ الْأَرْضَ وَلَنْ تَبْلُغَ الْجِبَالَ طُولًا14  : Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes. »
Voici des hadîths authentifiés par sheykh el Albâny, et paroles de salafs rapportées par l'imam ibn Abi Dounya[réf. souhaitée] :
‘Iyâd ibn Himâr rapporte que le Messager d’Allah a dit : « Allah m’a révélé de vous ordonner l’humilité, afin que nul ne méprise un autre, et que nul n’opprime un autre. »[1]
Abou Hureyra rapporte que le Messager d’Allah a dit : « L’aumône n’a jamais diminué le capital d’un donateur, et Allah donnera plus de gloire à celui qui se montre clément envers les autres, et celui qui se montre modeste pour la satisfaction d’Allah, Allah l’élèvera. »[2] Anas passa un jour devant des enfants et les salua en disant : « Le prophète faisait ainsi. »[3] Toujours selon lui : « N’importe quelle esclave parmi celles de Médine prenait la main du Prophète et l’emmenait là où elle voulait. »[4] Thawbân rapporte que le Messager d’Allah a dit : « Celui qui meurt tout en étant exempt d’orgueil, d’approbation de butin et de dette entrera au paradis. »[5][/ltr]
(les paroles de salafs sont rapportées par l'imam ibn Abi Dounya) ‘Umar a dit : « Nous étions une nation humiliée et Allah nous honora par l’Islam, celui qui cherche les honneurs par un autre moyen que l’Islam Allah l’humiliera. »[6] Muhammed ibn el ‘Alâ a dit : « Celui qui aime Allah aime que personne ne le connaisse. » [7] Abân ibn ‘Uthmân a dit : « Si tu souhaites que ta religion reste saine, limite les fréquentations. » [8] Lorsque Khâlid ibn Ma’dân voyait que ses assises s’agrandissait, il se levait de peur de la renommée. [9] Souleymân ibn Mihrân el A’mach rapporte que les assises d’Ibrahim [Nakha’y] ne dépassaient pas les quatre ou cinq personnes. [10] ‘Âïsha a dit : « Vous êtes insouciants sur l’une des meilleures adorations, l’humilité. » [11] Yûsuf ibn Asbât a dit : « Peu de crainte scrupuleuse équivaut à beaucoup d’œuvres pieuses, peu d’humilité équivaut à beaucoup d’efforts. » [12] Fudayl ibn ‘Iyâd a dit : « L’humilité est que tu te soumettes face à la vérité, même si elle provenait d’un enfant, ou d’une personne plus ignorante que toi. » [13] Dahhâk a dit concernant la parole d’Allah : « fait bonne annonce aux bienfaisants » c’est-à-dire aux humbles. [14]
[ltr]
Hassan el Basry a dit : « L’humilité est de rencontrer un musulman avec la conviction qu’il est mieux que toi. » [15] Un sheykh de la tribu de qureysh a dit : « La prosternation fait partir l’orgueil, et le tawhîd fait partir l’ostentation. »[16] Yûnus ibn ‘Ubeyd a dit : « L’orgueil ne se réunit pas avec les prosternations, ni l’hypocrisie avec le tawhîd. » [17]

Références

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Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :


  • humilité, sur le Wiktionnaire



  • Fierté
  • Vanité
  • Orgueil (péché capital)


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Sarcasme




[ltr]news lifes :) - Page 20 20px-Disambig_colour.svg Pour l’œuvre musicale, voir Sarcasmes (Prokofiev).[/ltr]


news lifes :) - Page 20 300px-Ww2_poster_oct0404


Poster américain de la Seconde Guerre mondiale portant le chef de la nation ennemie au ridicule. Le jeu de mot porte en anglais sur pants (pantalon) etpanzer (char d'assaut allemand).

[ltr]
Le sarcasme (du grec ancien σαρκασμός / sarkasmos) désigne une moquerieironique, une raillerie tournant en dérision une personne ou une situation. Il est mordant, souvent même amer et blessant. Il peut être considéré comme une forme d'ironie piquante ou belliqueuse1.
À l'inverse de l'ironie, qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense en faisant comprendre que l'on pense le contraire de ce que l'on dit, le sarcasme est plus difficile à déceler. En effet, être sarcastique c'est dire le contraire de ce que l'on pense, sans montrer qu'on pense le contraire de ce que l'on dit.[/ltr]

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Sommaire



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  • 1Comparaison avec l'humour, l'humour noir et le cynisme
  • 2Notes et références
  • 3Voir aussi

    • 3.1Articles connexes
    • 3.2Bibliographie




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Comparaison avec l'humour, l'humour noir et le cynisme[modifier | modifier le code]



Tandis que le cynisme relève d'une bravade contre les valeurs, les convenances et les principes de la société, le sarcasme est plutôt une réaction à une situation plus piquante et amère.
Il se rapproche de l'humour noir, mais est plus acerbe là où l'humour noir cherche plutôt à faire rire. Le sarcasme n'est pas toujours considéré comme une forme d'humour. Pour Claude Tapia, professeur émérite depsychologie sociale à l'université de Tours, « Une première façon de définir l'humour consiste à l'opposer au sarcasme, au ricanement, au persiflage, « une passion française » (M. Séry) qui trahit la tendance au culte de soi et à la haine de l'autre (A. Demailly) »2.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Sur les autres projets Wikimedia :


  • sarcasme, sur le Wiktionnaire


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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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  • Cynisme


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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Ball, D. W. (1965). Sarcasm as Sociation: The Rhetoric of Interaction. Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie, 2(4), 190-198 (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1755-618X.1965.tb01337.x/full résumé]).
  • Blanco, M. (Ed.). (2004). L'histoire irrespectueuse : humour et sarcasme dans la fiction historique (Espagne, Portugal, Amérique latine). Université Charles de Gaulle-Lille 3
  • Eisenberg, A. (1994). POINT DE VUE: La pratique du sarcasme. Pour la Science, (200), 11-11.
  • Galabov, A. (2013). L’esthétique de l’ironie et du sarcasme dans les espaces publics de protestation. Mobilisations citoyennes dans l'espace public, 201.
  • González-IbáñezR., MuresanS., WacholderN. () Identifying sarcasm in Twitter: a closer look. In Proceedings of the 49th Annual Meeting of the Association for Computational Linguistics: Human Language Technologies: short papers-Volume 2 (HLT '11), Vol. 2. Association for Computational Linguistics, Stroudsburg, PA, USA, 581-586(2011)
  • Karoui J, Gilles N.A, Zitoune F.B & Belguith L.H () Le langage figuratif dans le web social: cas de l'ironie et du sarcasme. PDF, 5 pp
  • Kreuz R.J., Caucci G.M.. (2007) Lexical Influences on the Perception of Sarcasm. Proceedings of the Workshop on Computational Approaches to Figurative Language, pp. 1 – 4, Rochester, NY, Association for Computational Linguistics).
  • Sarcasme et humour dans L'enfant de Jules Vallès. 1972. Thèse de doctorat. Thèse (MA)--Université McGill.
  • Miglos, D. (2004). Du sarcasme à la soumission ou les deux masques du conformisme. L'histoire irrespetueuse: humour et sarcasme dans la fiction historique (Espagne, Portugal, Amérique latine), 209.
  • Richomme, M. (2014). La compréhension des formes de langage implicite (sarcasme, expression idiomatique, demande indirecte) chez les jeunes traumatisés crâniens graves (Doctoral dissertation).
  • Tabacaru, S. (2014). Implications humoristiques: une étude multimodale du sarcasme en interaction (à partir de 2 séries américaines :Dr. House et The Big Bang Theory) (Thèse soutenue le 05-12-2014 à L'université de Lille 3, en cotutelle avec l'Université catholique de Louvain) (résumé)

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 21:42

Eristoff: 6 euros Zubrowka: 7,50 Heineken: 3 euros, Jack Daniels 


et soudain je t'aime. 


Mojito: 5,50 Manzana: 5,50 Porto: 4 euros 


et soudain tu m'aimes. 


Mais l'amour tu sais bien ce n'est pas que de l'alcool, il faut peut-être un zeste de supplément citron pour un peu plus de goût, mettre un peu de saveur pour un peu plus de sens, tellement plus de couleur. 


Et la maison n'accepte toujours pas les chèques, tranquillement on s'effondre...


Et la maison n'accepte toujours pas l'échec. 


Côte du Rhône encore mieux, Chardonnay sur le parking, la voila: 


la dernière nouvelle, 


l'amour à la française. 


Mais la France tu sais bien, 


ce n'est pas que de l'alcool, 


il y a peut être un peu de fromage au milieu.


https://justinepunkrock.bandcamp.com/track/st-phanie-prendra-un-whisky-2

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 22:00

Si c'est un homme



Musique par Zabriskie Point / Texte par François Bégaudeau 
Paru en mars 2007 sur PETIT HOMAGE ENTRE AMIS - Mini tribute au Zabriskie Point 
Guerilla Asso 
Enregistré par Fab chez lui en 2007 
Remixé/Masterisé par Yann Giannetti en 2015

lyrics


J'te connais pas 
mais j'te connais 
comme si je t'avais fait 
(du mal). 
J't'ai jamais parlé 
jamais abordé 
mais je vois bien que tu 
as tout pour me déplaire. 

C'est quand même triste on aurait pu penser 
que deux humains un peu adultes pourraient communiquer. 
C'est quand même triste mais il faut croire que je suis trop jeune 
pour signer un pacte de stabilité. 

Je n'en reviens pas à quel point 
dès l'prime abord tu ne me reviens pas 
alors ne m'approches pas et ne dis rien 
quoi que tu dises je vais trouver ça bête 
alors ne m'approches pas et surtout ne dis rien 
quoi que tu dises je vais trouver ça bête 
C'est quand même triste quand on pense 
qu'en étant un peu humain j'pourrais apprendre à t'accepter 
c'est quand même triste mais il faut croire 
qu'en moi a disparu tout sentiment d'humanité. 

Si c'est un truc comme toi qu'on appelle un homme 
moi j'veux bien être un chien 
ou qu'on m'appelle un veau. 

C'est quand même triste quand on pense 
qu'en étant un peu humain j'pourrais apprendre à t'accepter 
c'est quand même triste mais il faut croire 
qu'en moi a disparu tout sentiment d'humanité. 
C'est quand même triste on aurait pu penser 
que deux humains un peu adultes pourraient communiquer. 
c'est quand même triste et on peut tout penser 
mais à tout prendre moi j'dirais 
que j'taimerais mieux mort.

https://justinepunkrock.bandcamp.com/track/si-cest-un-homme-2


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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 22:10

C'est vraiment comme ça que tu définie l'amour Shocked t'es sur tu confond pas avec sexe ?

Je te souhaite de tout coeur .... d'être heureuse.

Je vais arrêter de trainer sur ce fil moi, je tiens pas du tout a voir influencer ma définition Razz

J'ai eut beaucoup de plaisir a te lire et a échanger.

Hop, je de surveille !

Belle route Smile

Bien a toi

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 22:15

Tout le monde se fout de la musique 
Les souris ne font que des clics 
T'apprends plus l'anglais à l'école 
Et on a plus vraiment d'idoles 

Alors on publie, on achète 
Qu'on abandonne et qu'on accepte 

Le monde est léthargique 
Juste le doigt sur le clic 

Rien de nouveau à l'école 
Alors on veut devenir idole 
Et on oublie, on nous delete 
On t’accommode et on accepte 

Y'a plus d'antenne 
Mais des amis à la chaîne 
Un verre a l'ancienne 
Mais des amis à la chaîne 

Des alliés alien 
Et des prisons dans la plaine 
Pas plus de peine 

Mais des amis à la chaîne 

Tout le monde se fout de nos histoires 
On finira bien par le voir 
Toutes nos pensées sur la toile 
Il faudra bien qu'on s'en parle 

Mais en attendant on accepte 
On s'abandonne et on s'embête et ... 

Y'a plus d'antenne 
Mais des amis à la chaîne 
Pour faire à la tienne 
Mais des amis à la chaîne







Penser à me lever plus tôt
Ça je n'ai pas le temps
Penser à te dire que t'es beau
Ça je n'ai pas le temps
Aimer ton nitro
Désoler j'ai pas le temps
Faire tous comme il faut
Heuu ces pas dans mes plans
Penser à t'oublier plus vite
Ça je n'ai pas le temps
Penser à te dire je te quitte
Un peu moins souvent
Draguer être séduite
Désoler j'ai pas le temps
Jouer de la musique
Ha si ça j'ai le temps
Refrain:
Oh oh oh oh oh oh c'est mes défauts
Oh oh oh oh oh oh j'suis pas dispo
Un peu mito, un peu mégalo
Oh oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh oh tous mes défauts
Oh oh oh oh oh oh je suis perso
J'ai de l'égo ça rend marteau
Oh oh oh oh oh oh
2ème couplet:
Penser à te parler de moi
Ça je n'ai pas le temps
Te caser dans mon agenda
Dans mon emploi du temps
Passer du temps avec toi
Pour faire passer le temps
Aller au cinéma
Ça j'ai vraiment pas le temps
Penser à partir en vacance
Ça je n'ai pas le temps
Et me lancer dans la finance
Ça je n'ai pas le temps
Être sexy quand je danse
Désoler j'ai pas le temps
Et jouer dans toute la France
Ha si ça j'ai le temps
Refrain:
Oh oh oh oh oh oh c'est mes défauts
Oh oh oh oh oh oh j'suis pas dispo
Un peu mito, un peu mégalo
Oh oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh oh tous mes défauts
Oh oh oh oh oh oh je suis perso
J'ai de l'égo ça rend marteau
Oh oh oh oh oh oh
3ème couplet:
Et puis je pars et je reviens
Et je t'appelle seulement quand je vais pas bien
Et puis je pars et je reviens
Et je t'appelle seulement quand j'ai besoin
Refrain:
Oh oh oh oh oh oh c'est mes défauts
Oh oh oh oh oh oh j'suis pas dispo
Un peu mito, un peu mégalo
Oh oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh oh tous mes défauts
Oh oh oh oh oh oh je suis perso
J'ai de l'égo ça rend marteau
Oh oh oh oh oh oh
C'est mes défauts (C'est mes défauts)
Je suis pas dispo (Je suis pas dispo)
Un peu mito un peu mégalo
Tous mes défauts (Tous mes défauts)
Je suis perso (Je suis perso)
J'ai de l'égo ça rend marteau

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Message par Invité Sam 25 Juin 2016 - 23:56


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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 0:52








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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 2:35

Hihi, j'ai bien ces soucis là mais en moins intense et bien masqué.
Je sais que c'est parce que j'ai eut la chance de "bien naitre" et donc d'avoir un "formatage" qui m'a permis cela.

Excuse pour la réaction sur l'amour, mais... compte tenu de ma vie sentimentale, cela me touche beaucoup ton "rapport à l'amour" C'est plus de sexe dont tu parles. Embarassed

Plus les attaques/insultes du jour ca faisant beaucoup pour mon enfant intérieur, qui ne peut vivre et s'exprimer que sur ce forum.

Mon don, mes dons, sont lourds à porter déjà sur ce forum, mais à l'extérieur c'est quasi impensable.
Si avec mon fils, mais je ne peux que rarement le voir, ou aupres d'enfants et encore quand ils ont la chance de ne pas avoir été trop influencés par leurs parents.

Notre enfant intérieur est la chose de soi la plus précieuse. L'amour, c'est quand il aime lui Wink
On en a tous un, meme si parfois il est bien caché ou qu'on ne l'écoute pas.

Je préfere cependant te retrouver sur d'autres topics, ici c'est chez toi Wink
Aussi, je ne lirais ici plus que ponctuellement, pour préserver "mon enfant intérieur".

Je t'apprécie beaucoup.

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:42

Revz a écrit:
Hihi, j'ai bien ces soucis là mais en moins intense et bien masqué. 
Je sais que c'est parce que j'ai eut la chance de "bien naitre" et donc d'avoir un "formatage" qui m'a permis cela.
Excuse pour la réaction sur l'amour, mais... compte tenu de ma vie sentimentale, cela me touche beaucoup ton "rapport à l'amour" C'est plus de sexe dont tu parles. Embarassed 
Plus les attaques/insultes du jour ca faisant beaucoup pour mon enfant intérieur, qui ne peut vivre et s'exprimer que sur ce forum.
Mon don, mes dons, sont lourds à porter déjà sur ce forum, mais à l'extérieur c'est quasi impensable. 
Si avec mon fils, mais je ne peux que rarement le voir, ou aupres d'enfants et encore quand ils ont la chance de ne pas avoir été trop influencés par leurs parents.
Notre enfant intérieur est la chose de soi la plus précieuse. L'amour, c'est quand il aime lui Wink 
On en a tous un, meme si parfois il est bien caché ou qu'on ne l'écoute pas.
Je préfere cependant te retrouver sur d'autres topics, ici c'est chez toi Wink 
Aussi, je ne lirais ici plus que ponctuellement, pour préserver "mon enfant intérieur".
Je t'apprécie beaucoup.

Hello, ici c'est un fil de présentation et d'échanges, qui veut y échange et y parle Smile
Une découverte en 2009 et je me suis donc retrouvée ici Smile Pour ma part, je ne parle jamais de formatage, ce mot m'est inconnu et ne fait pas partie de ma vie Smile
Je ne sais pas de quoi j'ai eu la chance ou pas Smile et je ne me pose pas trop la question. J'ai toujours considéré à juste titre et d'expérience que la vie peut être courte, de fait, s'encombrer d'un milliard de choses n'a pas été ma façon de faire. J'ai vécu et je vis encore aujourd'hui.
Pour ma part je parlerai plutôt de cadres, de trame, de référents et de référence. Un temps pour tout, un lieu pour chaque chose, des références, des référents Smile
On dira qu'un jour je suis tombée sur une profonde attardée mentale à mes yeux immature se pensant adulescente et fière de l'être et de s'en amuser, ayant des repères qui ne sont pas les miens, se pensant avoir la science infuse avec un diplôme de psy, de l'alcool, et ne faisant pas la part des choses entre Casimir dans le privé, et la vie réelle qui n'est pas et ne doit pas se gérer comme l'Ile aux enfants Smile
Nous sommes désormais en 2016. Je suis contente d'avoir bien bossé durant 7 ans de façon à limiter tous les impacts de ce triste personnage dont je me moque littéralement désormais du devenir. Je ne serai donc pas ni son handicapée subitement ni son caméléon.
Je m'appelle nathalie, j'ai 46 ans en novembre, j'ai une carrière nickel de 23 années, j'ai eu un ensemble de "tranches de vie". Et j'ai eu des repères. Je n'ai eu de soucis qu'avec des personnes à problèmes qui créent des problèmes. Et des problèmes de communication avec des personnes qui ont des problèmes de communication.
J'ai la prétention de mes résultats Smile J'ai fait énormément de choses, j'ai rencontré énormément de personnes. Et j'ai passé énormément de bons moments. Je me suis dit que ça aurait pu être bien pire comme "accident de vie". Des personnes effectivement, je l'ai vécu, se retrouvent un jour sur la route d'un chauffard alcoolisé et les conséquences de l'impact sont bien plus graves. Je suis toujours allée de l'avant, et vers le positif et cela m'a bien réussi. J'ai toujours fermé le plus rapidement les portes là où ça ne servait à rien, pour aller là où cela sert à quelque chose, à moi, aux autres.
Cela ajouté à des cadres de références. J'ai un nouveau toubib, j'ai un psychiatre déjà vu en 98 si je veux à dispo, il y a eu et il y a ce forum. J'ai un catalogue de personnes compétentes en tête. J'ai une adorable et douce psychiatre intervenante en milieu hospitalier pour finaliser en deux ans toute cette histoire que je laisse déjà derrière et au niveau pathétique où elle se trouve Smile J'ai eu la chance de bosser et je l'aurai peut être de nouveau par la suite. J'ai pu éprouvé encore plus mes supers pouvoirs Smile en 7 ans. Réactivité dans les grosses urgences, facultés d'adaptation à des situations complexes. Résistance. Avoir la lucidité d'aller faire appel à des personnes compétentes. Avoir la lucidité de ne pas gérer ce qui n'a pas de mon ressort.
Et je constate que ce que je me suis mis dans la tête durant des années m'a permis de passer au travers d'un ensemble de choses. D'événements. D'imprévus. J'ai semble t il du bol aussi d'avoir cette soi disant capacité de passer d'un fonctionnement à un autre et d'avoir pu trouvé des limites que je vois plutôt comme une possibilité d'avoir pu réfléchir beaucoup moins et à beaucoup moins de choses.
Je ne sais pas ce que je suis de particulier, ça varie en fonction des personnes, chacun ayant son avis. J'ai eu aussi semble t il la chance de ne pas être dépassée parce que j'avais en mémoire ma place, mon identité. Des lieux, des endroits, des personnes, qui m'ont permis et me permettent de passer le ballon Smile 
Le passé est le passé et un endroit à mes yeux où il ne faut retourner que si ça semble utile pour le présent. Je devrais mais je ne le souhaite pas m'encombrer de rage, de ressentiment, et de tout un ensemble de choses que je trouve connes et sans importance dans la vie.
J'ai toujours été jouasse, de bonne humeur, enthousiaste. Et j'ai rencontré des personnes de ce même genre Smile
J'ai toujours pratiqué la méthode "gros coup de frein" quand la vie part tous les sens. Il me semble que la joie de vivre, comme la douleur (si elle provient des pensées) s'entretient ou pas.
Tu parles donc d'amour et j'en pense la même chose. Je me suis sortie d'un bazar. D'abord mentalement, à savoir ne pas laisser entrer certaines choses, j'avais du engranger et ranger pas mal de choses qui sembleraient m'avoir permis de le faire. Et je me suis sortie avec l'aide de personnes de ce "bazar" ou "devenue bazar" physiquement alors on va dire.
Je ne pense pas que ce soit une méthode de Coué et de verre vide ou plein. C'est un sens de vie, une direction. C'est le mien, c'est la mienne.
Avoir une assisse, des assisses. J'ai toujours une "apprentie" de la vie. De fait j'ai un fonctionnement comme ceci : problème, chercher la solution, ou le solutionneur Smile, bobo, chercher le pansement Smile, tristesse, aller chercher la joie.
Désormais je vais être vieille, je vais aller chercher des repères de vieux  Razz.
Tension, détendre. silence, parler. Et je suis allée aussi visiter et chercher beaucoup de visuels. Je pense que ça m'a aidée, et que ça m'aide encore. Moi de boulot cognitif à faire. Je me souviens très bien des moments où je voyais qu'approfondir des choses aller me faire aller dans l'autre sens. Dans ces moments je situe les autres, leurs fonctions, leurs parcours, leurs compétences.
Avoir un cadre ce n'est pas forcément hiérarchique. En tous les cas je n'ai pas vu cela comme cela. Je dois peut être voir la vie à plat et à l'horizontale. Et comme un chemin. et comme des échanges de bons procédés. Chaque personne a mes yeux est différente.
je n'ai pas de problème d'égo. je suis au clair avec mon passé et au clair avec les personnes avec qui ça peut l'être. Les autres je m'en fous. Smile Donc ils peuvent se foutre de moi aussi, comme ça c'est donnant donnant et c'est clair aussi Smile
Faire de tout et de tout ça quelque chose de positif et c'est effectivement encore une fois avec des projets qui se reprofilent ou que je reprofile, des visions d'avenir positives autant que cela se peut, que je suis remontée de là où on aurait voulu me faire descendre.
Ma direction n'aurait pas été semble t il la hauteur. L'enrichissement si. Les premiers enrichissements de base pour les priorités de la vie et l'essentiel. Et que la vie me soit simple.
Le terme d'enfant intérieur peut être mal approprié et sujet à confusion comme beaucoup de mots et d'expressions selon l'interprétation que chacun en fait.
L'intérieur, le soi. De fait me revoici contente des prochaines années à venir et stable dans mon présent. Il y a et il y aura encore dans ma vie des personnes. A qui j'apporterai ce que moi j'ai à donner et qui m'apporteront ce qu'ils ont à donner.
Quand ça se complique, il faut simplifier, quand ça s'embrouille, il faut désembrouiller. Quand il manque une info, il faut aller la chercher, quand il y a une tension, il faut détendre ou fighter Smile
Dans ce cas il me semble qu'être adulte surdoué, ou truc ou bidule ajouté de machin avec une pincée de ça est une chance et non pas un fardeau car pas mal de choses permettent justement de faire que la vie n'en soit pas un. Je saurai par la suite peut être plus précisément si des équipements me permettent de plus ci ou de moins ça.
Je me suis retrouvée à une place dans la vie que j'ai choisi. Ca me permet de voir le monde comme une immense ressource. J'ai besoin de ça, je vais là, j'ai envie de ci, je vais là, je me sens comme ci, je vais par ci, je me sens comme ça, je vais par là.
Et enfin de nouveau je peux me décharger en me disant, ça c'est pas moi qui sait, c'est pas moi qui ait besoin d'apprendre pour ça, et c'est pas à moi de le gérer.
Si on est équipé pour avoir un ensemble d'avis, une capacité à voir de plusieurs angles, il faut que ça soit utilisé à mes yeux pour aller bien, pour aller mieux, pas dans l'autre sens.
L'enrichissement personnel interne et l'enrichissement externe. Je pense que je relirai mes fils dans très très longtemps. Comme une expérience. Avoir des buts et les chercher et les penser m'a permis de tenir dans des moments qui n'ont pas été agréables du tout.
je ne pense pas que dans mon cas ce sera des tests, ça sera un bilan. non pas une vue d'ensemble qu'on aura la gentillesse de m'apporter pour que je m'y retrouve mieux mais une vue d'ensemble sur ce qui a été et sur où on en est.
je ne suis pas retournée et je n'y retournerai pas dans le passé, pour savoir si là j'ai souffert de ça, j'aurai du souffrir, si c'était un trauma, ou pas, ect......
J'avais une expression qui disait : un bassin d'eau. Chacun se respecte, il y a ceux qui hésitent en fonction d'eux mêmes au bord du bassin, ils y ceux qui n'hésitent pas et peut se retrouver à patauger au milieu, et il y a ceux dont je suis qui se démerdent je sais pas comment et qui vont vers l'autre bord sans se poser de questions et qui l'atteignent.
J'ai relaté beaucoup de choses ici dont je n'avais jamais parlé. Tout simplement parce qu'un jour, alors que partager mes expériences de vie, mes trucs de vie, apporter semble t il déjà des choses à des personnes et pas à d'autres on s'en fout, j'ai croisé d'autres personnes à qui ça apportait encore plus de choses sur des sujets que je ne maîtrise pas du tout et que je ne veux pas maîtriser, qui sont pour moi selon mon vécu le ressort d'autres personnes.
L'image me vient d'endroits dont je sais où je peux déposer quels bouts de ma conversation. Et où je peux aller prendre des bouts pour l'alimenter.
Bon dimanche. Fais et faites ce qui vous fait du bien  cat

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:43

Dans le respect de la charte de la vie  Wink

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:44

Du coup je n'ai à penser qu'à ce que j'ai à faire aujourd'hui, à ce que j'ai envie aujourd'hui Smile

C'est reposant je me demande si je vais mettre ma culotte marquée dimanche ou pas ......

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:49



Je partage la vie des gens
Je partage la même histoire de fous
Je n'me sens pas différent du tout
Je fais parti du décor
Je n'ai ni privilège ni fortune
Rien ne me distingue sous la lune
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau
Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Je partage les apparences
Mais toi seule sait faire la différence
Je ne me sens plus pareil du tout
Ma vie se désynchronise
Je dérive au fil de l'eau
Pour que tu me localises
Sur mon radeau

Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau

Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu te penches sur moi

Au milieu des autres
Je vois
Que tu vas pencher pour moi
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour toi
Au milieu des autres
Tu penches
Au milieu des autres
Pour moi
-------------------------------------------------------------------------------------

Et c'est donc un jeune Toulousain qui fera chier tout le monde avec Mes CDS des Zabs  Papy Idée Pété de rire Pété de rire Ouaah ! Poète Rougit Ninja Rougit Gêné Amoureux Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Bublegum Ange Ange Ange Ange Ange Ange Ange Ange Ange Ange


Dernière édition par On me l'avait pas dit :) le Dim 26 Juin 2016 - 13:59, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:54

J'en suis arrivé là aussi Wink

Bon dimanche à toi aussi Smile

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 12:58

Diplomatie




[ltr]news lifes :) - Page 20 20px-Disambig_colour.svg « Diplomate » redirige ici. Pour les autres significations, voir Diplomate (homonymie) et Diplomatie (homonymie).[/ltr]


news lifes :) - Page 20 250px-UNSC_Summit_2005


Le Conseil de sécurité des Nations unies est un haut lieu de la diplomatie internationale.

news lifes :) - Page 20 220px-Symmetry_of_Diplomacy


Ger van Elk, Symmetry of Diplomacy, 1975, Groninger Museum.

[ltr]
La diplomatie est la conduite de négociations et de reconnaissances diplomatiques entre les personnes, les groupes ou les nations en réglant un problème sans violence. Utilisée formellement, elle se rapporte habituellement à la diplomatie internationale, la conduite des relations internationales par l’entremise (habituellement) de diplomates professionnels.
Une distinction importante existe entre la diplomatie et la politique étrangère, même si elles sont étroitement liées, complémentaires et indispensables l’une à l’autre.
La politique étrangère correspond aux choix stratégiques et politiques des plus hautes autorités de l’État. En France, elle relève du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères et européennes.
La diplomatie est la mise en œuvre de la politique étrangère par l’intermédiaire des diplomates.
La diplomatie du Saint-Siège est l’un des plus anciens services diplomatiques au monde, opérant depuis le ve siècle, et le plus ancien en Europe.
Les plus anciens se retrouvent en Orient, on observait en effet en Asie très tôt déjà, le développement de missions expéditionnaires et diplomatiques, en particulier avec l’expansion de la Chine impériale.[/ltr]

[ltr]

Sommaire


[/ltr]


  • 1Théorie des relations entre les États
  • 2Institutions

    • 2.1Diplomates et mission diplomatique
    • 2.2Les fonctions de la mission diplomatique
    • 2.3La composition de la mission diplomatique
    • 2.4Immunité diplomatique


  • 3Politiques étrangères
  • 4Histoire

    • 4.1Afrique
    • 4.2Amériques
    • 4.3Asie
    • 4.4Europe
    • 4.5Océanie


  • 5Caractéristiques de la diplomatie
  • 6Voir aussi

    • 6.1Bibliographie
    • 6.2Références
    • 6.3Liens externes




[ltr]

Théorie des relations entre les États



Dans leur Introduction à l'histoire des relations internationales, Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle mettent en évidence que« l'étude des relations internationales s'attache surtout à analyser et à expliquer les relations entre les communautés politiques organisées dans le cadre d'un territoire, c'est-à-dire entre les États »1.
À ce titre les relations internationales sont indissociables de la guerre, ou, plus exactement d'une tension constante entre la guerre et la paix. Thucydide, déjà, fondait son récit historique sur une alternance constante entre le repos et le mouvement2. Dans une optique assez proche, Raymond Aron établit que les deux principaux acteurs des relations inter-étatiques sont l'ambassadeur et le soldat : l'un comme l'autre ont de fait pour fonction de représenter leur pays à l'étranger3. Il existe ainsi une relation de continuité entre la diplomatie et la guerre. Toutes deux visent également à garantir les intérêts d'un pays donné : la première par la négociation, la seconde par la violence.
Deux cas de figure échappent toutefois au champ des relations internationales4 :[/ltr]
[ltr]
La communauté isolée ou volontairement coupée du monde[/ltr]
[ltr]
Toute relation inter-étatique rend en effet le conflit ou la discorde possibles. Aussi, maintenir un État en paix impliquerait de l'exclure du reste du monde politique. Cette volonté d'exclusion est en particulier formulée dans Les Lois de Platon. Pour préserver la cité idéale, il convient de limiter considérablement les échanges extérieurs : « c'est pourquoi la cité platonicienne entretiendra, par un « noble mensonge », le mythe de l'autochtonie, ou d'une différence de nature entre ses citoyens et les autres hommes, elle sera loin de la mer, découragera les voyages et les contacts avec l'étranger, réservés aux ambassadeurs et aux philosophes »5[/ltr]
[ltr]
L'empire universel[/ltr]
[ltr]
L'établissement d'un empire universel part d'un prérequis inverse de celui de la communauté isolée, mais ses conséquences sont identiques. Il s'agit ici non pas de couper un groupe humain du reste de l'humanité, mais, bien au contraire, de fédérer l'ensemble des groupes humains et de les fédérer sous la même autorité. Dans son traité De Monarchia, Dante met en évidence la nécessité et la naturalité d'un tel établissement : « Tout royaume divisé en son sein sera ravagé. Si donc il en est ainsi dans ces réalités prises une à une, qui sont ordonnées en vue d'un but unique, quel qu'il soit, le principe posé plus haut est vrai. Or, c'est un fait établi que tout le genre humain est ordonné en vue d'un but unique : il faut qu'un seul donne les règles ou dirige »6. Cette perspective se heurte toutefois à la question de sa réalisation : « dans la réalité des faits, les peuples n'ont jamais accepté durablement cette idée d'unité que comme unification culturelle (…) Les hommes se laissent plus facilement unir par les idées que par les pouvoirs »7.[/ltr]
[ltr]

Institutions



Diplomates et mission diplomatique



Un diplomate est une personne impliquée dans la diplomatie ; on parle de mission diplomatique dès lors que l’on fait référence à un groupe de diplomates originaires d’un même pays qui résident dans un autre pays. Le rang d’ambassadeur est le plus élevé des rangs diplomatiques ; une mission diplomatique à la tête de laquelle se trouve un ambassadeur s'appelle une ambassade. L’ensemble de tous les diplomates d’un pays donné s'appelle le corps diplomatique. La mission diplomatique est un ensemble de personnes nommées par un État dit « État accréditant » pour exercer, sous l’autorité d’un chef de mission, des fonctions de caractère diplomatiques sur le territoire d’un État étranger dit « État accréditaire »8.[/ltr]
[ltr]

Les fonctions de la mission diplomatique



Selon l’article 3 de la Convention de Vienne de 1961, les fonctions normales sont :[/ltr]


  • la représentation de l’État accréditant ;
  • la protection des intérêts de l’État accréditant et de ses ressortissants, dans les limites admises par le droit international ;
  • la négociation avec l’État accréditaire ;
  • l’information par tous les moyens licites des conditions et de l’évolution des évènements dans l’État accréditaire, avec envoi de rapport à l’état accréditant ;
  • le développement des relations amicales, notamment des relations économiques, culturelles et scientifiques.


[ltr]
Les articles 45 et 46 de la Convention de Vienne établissent des fonctions exceptionnelles. Selon ces articles, un État peut charger sa mission diplomatique de la protection des intérêts d’un État tiers qui aurait rompu ses relations diplomatiques avec l’État accréditaire. De plus, en principe, la mission diplomatique n’exerce pas de fonctions consulaires mais elle peut être amenée à exercer de telles fonctions : selon l’article 3 de la Convention de Vienne, aucune des dispositions de cette Convention ne saurait être interprétée comme interdisant l’exercice de fonctions consulaires par une mission diplomatique.[/ltr]
[ltr]

La composition de la mission diplomatique



Elles sont toutes composées d’un chef de mission ainsi que de son personnel placé sous son autorité.[/ltr]
[ltr]
Le chef de mission[/ltr]
[ltr]
La Convention de Vienne a dû établir des règles qui déterminent le classement des chefs de mission et cela afin de mettre un terme aux problèmes de préséance entre agents diplomatiques. Les problèmes de préséance sont le fait que (préséance=prendre place avant quelqu’un d’autre) chaque État accréditaire ayant un chef de mission, lequel précède l’autre dans le cas d'une cérémonie officielle. Initialement, les ambassadeurs estimaient que la place qu’ils occupaient dans une cérémonie officielle devait correspondre à l’importance de leur souverain, en d’autres termes à la considération qu’ils pensaient lui être due. C’était pour résoudre ce type de problème que le Congrès de 1815 fut réuni. Mais le problème de préséance s’est poursuivi, c’est pourquoi l’article 14 de la Convention de Vienne aborde cette question : selon cet article, la catégorie chef de mission se divise en trois classes :[/ltr]


  • Une classe correspond aux ambassadeurs ou nonce apostolique accrédités auprès des chefs d’État.
  • Une autre classe est celle des envoyés ministre ou inter nonce, également accrédités auprès des chefs d’État.
  • La dernière classe est celle des chargés d’affaires qui sont ceux accrédités auprès du ministre des affaires étrangères.


[ltr]
Dans une même classe, l’ancienneté de la nomination dans le pays accréditaire est déterminante. Les États décident entre eux de la classe à laquelle doivent appartenir les chefs de mission. Les États accréditaires ne font aucune différence entre les chefs de mission en raison de leur classe sauf en ce qui concerne la préséance et l’étiquette. Ces questions de préséance envisagées à l’article 14 ne concernent que les chefs de mission. L’article 17 précise que l’ordre de préséance du personnel diplomatique de chaque mission est établi par l’État accréditant lui-même et notifié au ministère des affaires étrangères de l’État accréditaire. Un chef de mission ne peut entrer en fonction que s’il a l’accord préalable du gouvernement qui le reçoit et cet accord s’appelle l’agrément. Au moment où un chef de mission prend ses fonctions, il doit présenter ses lettres de créance par lesquelles son propre État l’accrédite auprès de l’État accréditaire. La Convention de Vienne confirme une pratique internationale ayant débuté vers les années 1920, qui permettait la représentation de plusieurs États par un seul chef de mission. Cette hypothèse est reprise aux articles 5 et 6 de la Convention de Vienne qui précisent que l’État accréditaire doit donner son accord pour qu’une même personne soit accréditée par/auprès de plusieurs États. En adoptant cette formule, certains États évitent les difficultés financières que provoque la création de très nombreuses missions diplomatiques tout en étant représentés auprès de différents États.[/ltr]
[ltr]
Le personnel de la mission diplomatique[/ltr]
[ltr]
La mission diplomatique comprend tout le personnel nécessaire pour remplir les fonctions diplomatiques et ce personnel se divise en plusieurs catégories : il y a les agents diplomatiques agréés par l’État d’accueil dont le chef de mission puis le personnel administratif et technique employé dans les services administratifs de la mission et enfin le personnel de service employé au service domestique de la mission. Les effectifs sont toujours fixés par un accord entre l’État accréditant et l’État accréditaire. Selon l’article 11 de la Convention de Vienne, l’État accréditaire « peut exiger que cet effectif soit maintenu dans les limites de ce qu’il considère comme raisonnable et normal ». Les membres de la mission diplomatique sont choisis unilatéralement par le gouvernement d’envoi qui doit simplement notifier cette désignation au gouvernement de l’État accréditaire. L’État accréditaire peut à tout moment déclarer qu’un membre du personnel diplomatique est considéré comme persona non grata et donc demander son rappel à l’État accréditant. En général, une telle pratique est le signe d’une tension politique entre les deux États et cela concerne majoritairement les chefs de mission.[/ltr]
[ltr]

Immunité diplomatique



Les diplomates avec un passeport diplomatique (catégories A et B) bénéficient d’une immunité diplomatique c'est-à-dire que les agents diplomatiques et les membres de leur famille ne peuvent être poursuivis devant les juridictions de l'état accréditaire pour les infractions, quelle qu'en soit la nature, qu'ils commettent sur le territoire de ce pays accréditaire (l'immunité consulaire, elle, ne profite aux consuls et au personnel consulaire que pour les infractions commises dans le cadre de leur fonction). L’immunité diplomatique ne doit en aucun cas être confondue avec la protection diplomatique.[/ltr]
[ltr]

Politiques étrangères



Article détaillé : Politique étrangère.[/ltr]

news lifes :) - Page 20 220px-Hague_Kerry_Ukraine_Crises


John Kerry, Secrétaire d'État des États-Unis depuis 2013, est chargé du réseau diplomatique de son pays.

[ltr]
Les politiques étrangères désignent l'ensemble des politiques extérieures menées par un pays.
En France, le chef l'État, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères en sont chargés. Dans d'autres pays, d'autres titres peuvent être utilisés, comme Secrétaire d'État aux États-Unis.[/ltr]
[ltr]

Histoire



Article détaillé : Histoire diplomatique.
La capacité à exercer une diplomatie est l'un des éléments déterminants des États, la diplomatie se pratiquant probablement depuis le début de la civilisation.
Les premières attestations de la diplomatie se retrouvent dans l'échange de cadeaux somptueux. Ce lien entre diplomatie et commerce remonte à l'Âge du bronze comme le montre les cadeaux en signe d'amitié dans les épopées homériques9.[/ltr]
[ltr]

Afrique



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Amériques



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Asie



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Europe



En Europe, la diplomatie commence avec les premières Cités-États dans la Grèce antique. Les diplomates étaient alors envoyés pour des négociations spécifiques et revenaient immédiatement une fois leur mission conclue. Les diplomates étaient généralement proches de la famille régnante (les souverains avaient davantage confiance dans les membres de leur famille) ou de très haut rang, afin de leur donner une légitimité à négocier avec d'autres États. Le déclin des cités-États dans l'Europe féodale réduit cette activité, sauf enAndalousie qui exerce des relations diplomatiques avec les différent empires et royaumes d'Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient. Cette activité renaît au xiie siècle avec les Républiques maritimes de Venise, Gênes et les villes de la Hanse. La structuration des États voit le développement du corps diplomatique qui se hiérarchise (ambassadeur extraordinaire et ordinaire, envoyé ou résident authentifié par des lettres de créance). François de Callières publie en 1716 De la manière de négocier avec les souverains, de l'utilité des négociations, du choix des ambassadeurs et des envoyez, et des qualitez nécessaires pour reüssir dans ces employs10.
Colbert de Torcy a l'idée de créer une Académie politique en 1712 pour former des secrétaires d'ambassade10. Traditionnellement, on pensait que le terme diplomatie avait été employé en tant que métier pour la première fois dans les discours de Simon-Nicolas-Henri Linguet en 1791 et Robespierre en 1792, mais il existe des occurrences plus anciennes : corps diplomatique dans une lettre du chevalier d'Éon en 176211 et un ouvrage en 1764 ; terme diplomate dans un mémoire de Jean-Louis Favier (en)12.
Selon Talleyrand « Il faut (en parlant d'un ministre des Affaires étrangères) qu'il soit doué d'une sorte d'instinct qui, l'avertissant promptement, l'empêche avant toute discussion de jamais se compromettre. Il faut [...] la faculté [...] d'être habile jusque dans le choix de ses distractions. Il faut que sa conversation soit simple, variée, inattendue, toujours naturelle et parfois naïve, en un mot, il ne doit pas cesser un moment dans les vingt-quatre heures d'être ministre des Affaires étrangères »13.[/ltr]
[ltr]

Océanie



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Caractéristiques de la diplomatie



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Plusieurs facteurs rendent aujourd'hui complexe le recours aux négociations et à la diplomatie. Parmi ces facteurs, Pierre Grosser identifie le « discours de l'urgence ». Les diplomates sont confrontés à un temps médiatique qui tend à supprimer le temps nécessaire à la diplomatie. Or, la diplomatie demande du temps, car la résolution de certains problèmes peut prendre plusieurs décennies14, comme on le voit avec le réchauffement climatique.[/ltr]
[ltr]

Voir aussi



Bibliographie

[/ltr]


  • Yvan Bazouni, Le Métier de diplomate, Paris, L’Harmattan, 2005
  • Jean-Paul Pancracio, Dictionnaire de la diplomatie, Clermont-Ferrand, Micro Buss, 1998.
  • Raoul Delcorde, Les mots de la diplomatie, Paris, L'Harmattan, 2015 (nouvelle édition)
  • Nora Ghelim, Marie-Elisabeth Ingres et Jennifer Moreau, Les métiers de l'humanitaire, du développement et de la diplomatie, Paris, Ellipses, 2009
  • Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle, Introduction à l’histoire des relations internationales, Paris, Armand Colin, 1965, 521 p.
  • Philippe Raynaud, Dictionnaire de philosophie politique, PUF, 2006
  • Raymond Aron, Les Dernières Années du siècle, Paris, Julliard, 1984
  • Dante Alighieri (trad. Sébastien Rhéal), De Monarchia, 1855
  • Maria Daraki, Une religiosité sans Dieu : essai sur les Stoïciens d'Athènes et saint Augustin, 1989, 222 p. (ISBN 978-2707118967)
  • Wernfried Koeffler et Jean-Luc Pouliquen, Le poète et le diplomate, prologue d'Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la Paix, L'Harmattan, 2011.
  • Frédéric Encel, Petites leçons de diplomatie. Ruses et stratagèmes des grands de ce monde à l'usage de tous, Autrement, 2015, 150 p. (ISBN 978-2746742161, lire en ligne)


[ltr]

Références........





Diplomate. 
Plomate Smile

Je vais enfin pouvoir refaire de l'extrapolation mentale Smile Ca me manquait, c'est ce que je préfère dans la vie avec la musique Smile[/ltr]

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:02

Revz a écrit:J'en suis arrivé là aussi Wink

Bon dimanche à toi aussi Smile

Cool, si tu commences ta courbe de Gauss que toi tu as suivi, si tu pouvais me filer tes brouillons, je te filerais les miens, on verra si en commun on peut en faire quelque chose ?

Captain Flam est grand et en fait ils sont pleins. et moi je suis petite  Razz

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:04

Et tu sais si il existe des gens pas intéressants ? 
Je ne sais pas, je ne les croise peu ces gens là, j'ai eu et j'ai plein d'autres choses plus intéressantes à faire  sunny

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:09

Au programme : il va y avoir des moments peut être durs, simples, chouettes, compliqués, complexes, simples, sableux, marin, ensoleillé, de la pluie, du vent, des orages, des tempêtes, de l'amour, de la haine, de la rage, du chocolat, des pâtes, de la glace, du savoir, de la connerie, de bétise, de l'architecture, de la physique, des émotions fortes ou moins fortes, de l'affection, et puis tout plein de choses.

Comme d'habitude, la routine quoi. Si la mienne est bizarre, ou bidule ou truc ou machin, pour bidule ou truc ou machin, ça les regarde eux, pas moi Smile

En tous les cas je semble me faire moins chier que beaucoup d'autres et on me fait moins chier que beaucoup d'autres Smile

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:12

La conquête du contentement
Devenir bien dans sa peau
Jules Bureau, Psychologue et Sexologue
Rawdon, Québec, Canada
.
.
Voir ma page Psycho-Ressources 
Texte complet en version PDF news lifes :) - Page 20 Bulle-pdf 
.
L’auteur
Jules Bureau, psychologue clinicien et sexologue, est le fondateur du “Groupe d’études existentielles en Sexologie”. Il fut le premier directeur fondateur du “Département de Sexologie” à l’Université du Québec à Montréal. 
Depuis près de cinquante ans, il a rencontré en thérapie des milliers de personnes aux prises avec des difficultés de vivre. Il a publié Vivement la Solitude en 1992 (2005), Le goût de vivre en 1993, L’irrésistible différence: l’homme et la femme en 1994 (2003) et Vivre pleinement en 2003. 
Il a aussi publié de nombreux articles scientifiques sur le désir sexuel, la croissance du couple, l’amour, la jalousie et le plaisir. Il continue toujours ses travaux cliniques et d’écriture à Rawdon, dans Lanaudière.
news lifes :) - Page 20 Photo-jules-bureau
.
EXTRAIT
De toutes les attitudes positives qu’une personne peut développer envers 
elle-même, la plus précieuse qu’elle peut conquérir est bien celle d’être bien 
dans sa peau, d’être contente de ce qu’elle est, du contentement d’ellemême. 
Cette attitude assure sa vitalité, sa continuation à vivre. Cette personne a le 
goût de vivre parce que le contentement d’être soi-même est le principal ressort 
à ce goût de vivre. Le contentement de soi, d’être soimême se substitue en 
leur absence à tout autre stimulus à l’élan vital. Ses sources sont multiples 
et ses conséquences, incommensurables.

Mais il y a aussi ses obstacles. Et avant d’élaborer davantage la nature du 
contentement de soi, du contentement d’être soi-même, il importe de dénoncer 
un certain usage pervers de cette belle expression du contentement de soi. 
Dans la proposition que nous faisons ici du contentement de soi-même, il 
ne s’agit aucunement de l’infatuation de soi-même, de la suffisance et du 
misérable orgueil de « sa petite personne ». Ces attitudes sont au service 
de l’image de soi et non au profit du soi authentique et ne servent qu’à combler
 le vide de l’identité véritable. Elles ne sont aucunement un contentement 
d’être ce que l’on est.

Dans ce texte, nous décrirons d’abord l’authentique contentement de soi, 
à savoir le bien d’être dans sa peau, le bon d’être ce que l’on est; puis pour 
conquérir le contentement de soi, nous identifierons chacune de ses sources; 
par la suite, nous préciserons les conséquences d’en être habité et enfin, 
nous nommerons les obstacles à ressentir ce bien d’être soi-même. 
Pour réaliser ce travail, nous ferons oeuvre de phénoménologue, soit 
qu’à partir d’un nombre élevé d’ingrédients sentis de la nature du contentement 
de soi, de ses sources, conséquences et obstacles, que nous avons identifiés 
ou perçus chez les personnes-en-thérapie, nous nommerons leurs ressentis 
et adviendra alors un thème central, une idée synthèse qui coiffera tous 
ces ingrédients. Et de là, le simple soulèvement du thème central par le 
lecteur suscitera le contentement d’être, activera ses sources, donnera 
sens à ses conséquences ou précisera ses obstacles. 
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.
Description du contentement de soi

Le ravissement ressenti d’être un créateur d’être et de vie

1. Le contentement de soi ou le bon d’être “dans sa peau” est le ravissement 
ressenti d’être un créateur d’être et de vie. Cette prise en conscience d’être un 
promoteur d’être et de vie, un artisan qui n’a de cesse de s’actualiser, 
d’engendrer, d’inventer de l’être et de la vie, nous contente d’être ce que 
nous sommes. La mise en conscience d’être ce puits de créativité nous 
enchante tout simplement d’être.
S’éprouver comme une usine nouvelle et unique d’inventivité, d’être une 
possibilité de création d’être, une source sans cesse renouvelée de vie 
constitue un très grand contentement de soi. Et le ressort pour cette joie: 
en être conscient. Dans la quiétude, dans la “quiddité” vigilante de la conscience, cette joie se laisse saisir. Il y a alors grand contentement de soi de percevoir « par le coeur », 
ce potentiel de conscience, ce pouvoir d’être que nous pouvons actualiser 
continuellement. C’est une grande joie de constater toute l’existence que 
nous pouvons constamment faire sortir du néant.
Eh oui, voilà le coeur du contentement : celui d’être des donneurs d’être à 
nos pensées, à nos sentiments et à nos émotions, à nos actions et d’être 
conscient de cette créativité! Une telle inventivité, et cela à partir de nous, 
et qui ne cesse de continuer, cela se savoure ! Retenons que le processus 
d’être crée à travers nous, tout en nous créant nousmêmes. Comment ne pas 
être content de ce qui vient ainsi à l’existence par le pouvoir de notre processus 
de créateur d’être? En effet, aucune étiquette, aucun concept, aucune forme 
ne réussira à nous enfermer sous son emprise ou à être la définition de ce 
que nous sommes, à devenir la vérité.
Nourris par nos racines d’être, nous sommes sans cesse nouveaux. 
Les étiquettes extérieures (les concepts, les formes) ne servent que d’outils 
pour explorer l’expérience vivante et ainsi, pour rejoindre la source de l’étiquette, pour explorer ses racines et nous permettre d’exprimer ce qui est implicite en nous. 
Nous sommes content de nous ressentir créateur d’être et de vie, 
content d’être ces usines de créativité. Ce contentement d’être n’est pas 
à penser, mais il est à ressentir; ressentir ce pouvoir de créateur. 
Et même si on veut arrêter cette “usine de création” que nous sommes, 
elle continue malgré nous, malgré nos petits besoins de sécurité qui 
pourraient nous entraîner à mettre des étiquettes et ainsi d’arrêter le flot 
du processus. Parce qu’il n’y a jamais une conclusion; il n’y a pas une forme 
qui termine quelque chose. La création continue tout le temps. La vie et l’être 
émanent sans cesse de nous.

2. Le contentement de soi, c’est aussi un sentiment de pouvoir sur notre propre 
vie; la perception par l’intérieur d’une énergie à notre service parce que nous 
sommes enracinés dans la vie. Ce ressenti agit sur nous pour nous donner à 
l’intérieur de nos horizons existentiels, la vie comme on la veut, comme on la 
définit et comme on aime la conduire. Ce pouvoir, important ingrédient du 
contentement de soi, repose sur ressentir que nous avons et des ressources 
et du pouvoir. De cela, nous sommes content. Nous sommes vie, nous sommes 
existence, nous sommes être, nous sommes notre propre vérité. Cela entraîne 
de vivre le plus souvent possible, au fond de soi-même, dans nos racines d’être 
et de vie et non à la surface dans nos rôles, dans nos images ou nos paraîtres. 
news lifes :) - Page 20 Ima-contentement3
Se ressentir par soi-même en mouvement vers le devant, vers le futur, 
c’est être bien dans sa peau.
3. Être transporté par soi-même vers le devant, en mouvement vers le devant, 
« moving forward », voilà un autre sentiment bien présent dans le contentement 
de soi.
La personne bien dans sa peau, contente d’elle est pointée vers l’avenir, vers le 
futur même si elle est imbibée de son présent, de son maintenant vivant. Elle se 
transporte elle-même vers le devant comme si elle se ressentait tel un ressort 
pointé vers ce qui adviendra.
Aujourd’hui je me sens bien dans ma peau; je ressens une affirmation de 
moi-même, une certaine agressivité (mon “ad gradi”) devant les gens à 
rencontrer d’une manière ou l’autre mais aussi devant les tâches à accomplir. 
De cela, je suis content de moi. En contraste, ce ressenti d’être à plat, de 
flagada, de fatigue comme un mécontentement de moi qui m’alourdit et me rive dans l’inaction, dans le semblable et le pareil. Je sais qu’il y a une mise en conscience de l’élan vers 
l’extérieur, mise en conscience et agressivité que je veux entretenir, maintenir 
et utiliser davantage. C’est mon « ad gradi », mon escalade vers le devant, ma 
montée vers l’autre et par moment, je le sens bien en moi. Je ressens même la 
naissance de cet élan quand je me mobilise vers et que j’agis. Ressentir le plus 
possible et nommer dans les moindres détails ce goût vers le devant me permet 
ensuite de le retrouver à volonté et ensuite de le proposer et aider aux autres à 
ce qu’ils l’installent en eux. « Ad gradi! » “Grimpe mon vieux!” que je me crie 
intérieurement et je démarre vers l’avant. Mais il y a plus! C’est vraiment une 
bonne sensation pointée sur le devant même si je n’agis pas : cette conférence 
écoutée sur la science et la religion et je suis content, réfléchir aux idées 
proposées et aller plus en profondeur quand je le pourrais; avoir le goût de 
lire le livre de cette philosophe qui rejoint mes intérêts et continuer ses réflexions dans mes propres textes. Et même inactif, je suis pointé vers la journée qui vient; je suis content de moi, content d’aimer, content de lire, content de réfléchir, content d’écrire. 
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4. Être bien dans sa peau et content de soi, c’est aussi ressentir plus de son 
humanité, c’est sentir son appartenance à l’espèce humaine par la fine 
perception de sa parenté avec d’autres porteurs significatifs de l’humanité, 
porteurs engageants vers le devant. Bien plus que seulement nous penser, 
nous nous ressentons dans toute la largeur de ressentir notre nature. 
Ressentir son appartenance à l’humanité, c’est être bien dans sa peau.
* * *
Pour lire la suite de ce texte et en apprendre davantage sur la conquête 
du contentement... Suivez ce lien - Texte complet et gratuit en version PDF news lifes :) - Page 20 Bulle-pdf 


http://www.psycho-ressources.com/bibli/contentement.html
J'ai un très grave trouble du comportement : un espèce de syndrome de conquêteuse, et la pathologie de la recherche du contentement de moi et pour certains autres, je crois que je vais consulter

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:41

http://www.ahs-dg.be/PortalData/13/Resources//r_aliser_un_barom_tre____motions.pdf

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Baromètre




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Baromètre de Bourdon

[ltr]
Le baromètre est un instrument de mesure, utilisé en physique et en météorologie, qui sert à mesurer lapression atmosphérique. Il peut, de façon secondaire, servir d'altimètre pour déterminer, de manière approximative, l'altitude.
On distingue principalement :[/ltr]


  • le baromètre à mercure : la pression atmosphérique est équilibrée par une colonne de mercuresurmontée d'un espace clos et vide. Il a été inventé par Evangelista Torricelli en 1643 ;
  • Les baromètres à eau : produits en 1792-93 ils sont très peu précis, ils sont généralement utilisés à des fins décoratifs.
  • les baromètres à gaz : créés en 1818 par Alexandre Adie ils utilisent la variation de volume d'un certain volume de gaz sous l'effet des variations de la pression atmosphérique ;
  • le baromètre anéroïde :créé par Lucien Vidie en 1844 puis repris par Eugène Bourdon en 1849, la pression atmosphérique s'exerce sur une enceinte métallique, hermétiquement close et partiellementvide d'air. Celle-ci se déforme de façon élastique et un système mécanique permet d'amplifier les mouvements qui résultent des variations de pression pour les rendre visibles sur un cadran ou les enregistrer sur une bande de papier millimétré ; il est moins précis que le baromètre à mercure.
  • les baromètres électroniques : ils traduisent en valeurs numériques les déformations d'une capsule à vide, évitant l'utilisation des pièces mobiles d'un baromètre anéroïde classique.




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Histoire[modifier | modifier le code]



Les origines[modifier | modifier le code]



Vers 1635, les ingénieurs et fontainiers de Florence sont chargés de construire de gigantesques installations hydrauliques dans les jardins des palais. Ils installent des pompes aspirantes mais découvrent avec stupéfaction qu'elles sont incapables d'élever l'eau de plus de 18 brasses, soit une dizaine de mètres. Galilée est sollicité mais il meurt en 1642 sans avoir eu le temps de résoudre ce problème : pourquoi ne peut-on pas aspirer l'eau au-delà d'une certaine hauteur ? On retrouva plus tard, dans ses notes, qu'il avait songé que l'air devait avoir un poids mais il n'en avait tiré aucune conclusion. L'idée que le liquide n'est pas aspiré par la pompe mais refoulé vers elle par l'effet d'une pression extérieure était en totale contradiction avec les dogmes admis à cette époque, qui voulaient que l'eau s'élève dans les tubes parce que la nature a horreur du vide.[/ltr]
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L'arrivée du mercure[modifier | modifier le code]



Torricelli succède à Galilée comme physicien à la cour du Duc de Toscane. Reprenant les notes de son prédécesseur, il fait des expériences pour prouver que la pression atmosphérique est responsable de la montée de l'eau dans un espace vide. Pour éviter d'utiliser des colonnes d'eau d'une dizaine de mètres de hauteur, il a l'idée de faire des essais avec du mercure (hydrargyre, vif-argent…) qui est 13,6 fois plus dense. Il en remplit un long tube de verre, le bouche avec le doigt et le retourne sur un bassin rempli, lui aussi, de mercure. Il observe que le tube ne se vide que partiellement dans le bassin et qu'il y reste toujours une colonne de mercure d'environ76 cm de hauteur, quel que soit l'enfoncement du tube dans le bassin. Il en déduit que la pression de l'air sur la surface du bassin contrebalance le poids de la colonne de mercure et que c'est elle qui permet de faire monter l'eau dans les pompes d'une hauteur d'environ 10 m, mais pas davantage. C'est ainsi que Torricelli invente le baromètre en 1643. Il remarque également que la hauteur du mercure dans le tube varie avec les changements climatiques et qu'une baisse précède généralement une période de mauvais temps(pluie).
Le réservoir ouvert n'est cependant pas très pratique si l'on veut transporter l'instrument. Diverses solutions sont imaginées, on réalise par exemple des réservoirs en cuir poreux fixés au tube et contenant une petite quantité de mercure. Sir Robert Boyle imagine de replier le tube barométrique vers le haut, ce qui donne le « tube siphon » encore utilisé aujourd'hui.
Le physicien français René Descartes (1596-1650) améliore le système de Torricelli en ajoutant une graduation en papier. Il est le premier à émettre l'idée que la pression atmosphérique doit diminuer avec l'altitude.[/ltr]

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Torricelli inventant le baromètre à mercure, gravure figurant dans les livres de Camille Flammarion (1923)
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Baromètre à cuvette
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Baromètre à siphon ordinaire
[ltr]
Le baromètre à cuvette est directement déduit du tube de Torricelli. Sans dispositif approprié, la lecture précise de la hauteur de la colonne de mercure n'est pas très facile. On a donc disposé au-dessus de la cuvette une vis à deux bouts pointus, l'inférieur venant juste tangenter la surface libre du métal dans la cuvette. À l'aide d'un cathétomètre, on vient mesurer la différence de hauteur entre la pointe supérieure de la vis et la surface libre dans le tube. La longueur de la vis, mesurée une fois pour toutes, est ajoutée à l'indication du cathétomètre et l'on obtient ainsi la hauteur de la colonne de mercure.

Blaise Pascal et la pression atmosphérique[modifier | modifier le code]



La pression atmosphérique contraint le mercure à monter dans le tube sur une colonne d'environ 76 cm de hauteur mais elle n'est pas suffisante pour combler le vide qui se forme dans la partie supérieure.
Dans les années 1640, l'une des questions les plus discutées parmi les savants est : l'air a-t-il un poids ?
Blaise Pascal, homme de science précoce mais aussi excellent expérimentateur, vient d'inventer à 22 ans une machine à calculer. Il refait l'expérience de Torricelli et pense, comme Descartes, que si l'air a un poids, alors le mercure doit monter moins haut dans le tube si l'on fait l'expérience en altitude. C'est bien ce qu'il vérifie, mais avec une précision trop faible, au sommet de la Tour Saint-Jacques à Paris(52 m). Grâce à son beau-frère qui habite au pied du puy de Dôme, le 19 septembre 1648, il refait l'expérience à diverses altitudes et constate qu'en effet, la hauteur du mercure diminue bien au fur et à mesure que l'on s'élève.
Le mot « baromètre » apparaît quelques années plus tard, créé par le physicien et chimiste irlandais Robert Boyle (barometer, 1665-1666). Il est formé sur le grec baros (poids, pesanteur). Mais il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour que les constructeurs d'instruments, les opticiens, les horlogers, commencent à produire des baromètres, à des fins scientifiques d'abord, puis à des fins domestiques. À partir de 1870 les graduations s'accompagnent d'indications météorologiques (« beau temps », « variable »…). La dénomination « baromètre » ne s'impose en France qu'après la publication en 1676 de l'Essai sur la nature de l'air par Edme Mariotte.
Plus tard, on donnera le nom de pascal (sans majuscule) à l'unité internationale de pression, qui vaut un newton par mètre carré. Le hasard peut amener à une découverte. En 1675, l'abbé Picard, transportant de nuit un baromètre à mercure, fait une curieuse découverte. À chaque mouvement brusque du métal, une lueur bleuâtre illumine le tube. Ce phénomène est étudié entre autres par un élève de Robert Boyle, Francis Hauksbee. Naturellement, aucune explication satisfaisante n'est trouvée à l'époque mais c'est ainsi que débutent les premières recherches sur les décharges électriques dans les gaz raréfiés… On sait maintenant que le frottement du mercure sur le verre est la cause de cette luminescence.

Le baromètre à mercure[modifier | modifier le code]



Le tube de Torricelli, baptisé par la suite baromètre, est un tube en U lié à une graduation de référence permettant de mesurer la différence de niveau entre les deux surfaces libres du mercure.
Le baromètre à mercure présente de nombreux inconvénients :[/ltr]


  • le tube de verre est encombrant et fragile ;
  • le mercure est un métal cher et toxique (de nos jours il est interdit pour de nombreuses applications comme les thermomètres médicaux) ;
  • la très forte tension superficielle du mercure rend sa surface libre convexe et fait que dans les tubes étroits, le niveau du mercure s'établit un peu au-dessous de sa valeur théorique ; il faut donc non seulement faire une visée tangentielle mais aussi corriger la valeur obtenue en fonction du diamètre du tube ;
  • une autre correction doit être pratiquée en fonction de la température, pour compenser la dilatation du métal et donc la variation de densité qui l'accompagne, c'est pourquoi tout bon baromètre est associé à un thermomètre et aux tables de correction adéquates.


[ltr]
Bien que l'origine en soit controversée, on attribue au physicien hollandais Christian Huygens un important perfectionnement du tube de Torricelli, en 1672. Un tube en U contient du mercure comme précédemment et une zone de vide du côté fermé, mais la branche ouverte contient un liquide non volatil de plus faible densité dont le niveau dépend de celui du mercure. Descartes avait déjà réalisé des appareils de cette sorte. En choisissant convenablement les sections des tubes, on peut ainsi obtenir une amplification de l'ordre de 10, ce qui rend la lecture beaucoup plus facile et précise. Cette technique permet en outre d'éviter l'oxydation lente du mercure par l'oxygène de l'air.[/ltr]

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Principe du baromètre de Huygens
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Principe du baromètre à cadran
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Baromètre de Hooke, vers 1660
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Baromètres à siphon de Gay-Lussac et Bunten
[ltr]
Le premier baromètre à cadran a été construit en 1663 par l'astronome anglais Robert Hooke. Un flotteur reposant sur le mercure suit les variations du niveau et actionne une aiguille qui indique la pression sur un cadran. La lecture est plus facile et plus précise qu'avec le baromètre de Torricelli mais, selon Privat-Deschanel et Focillon, « le baromètre à cadran est toujours un appareil assez grossier, quel que soit le luxe de sa présentation ».
Dans les baromètres à siphon construits sur le modèle imaginé par Louis Joseph Gay-Lussac, la branche courte a la même section que la branche longue, dont elle est séparée par un tube très fin destiné à empêcher l'air de pénétrer dans la chambre à vide. L'ouverture O laisse passer l'air mais elle est suffisamment petite pour empêcher le mercure de sortir facilement. Bunten y a ajouté un réservoir de garde CD destiné à piéger les bulles d'air qui pourraient, par accident, franchir le siphon.
Le français Jean Fortin (1750-1831) réalisa un baromètre à mercure transportable qui porte son nom. Afin de diminuer le volume du mercure dans la cuvette inférieure et de faciliter la lecture, Fortin imagina, en collaboration avec le mécanicien Ernst, un système de vis et de membrane de cuir permettant d'amener la surface libre au niveau d'un repère de hauteur fixe par rapport au tube. Un curseur lié à celui-ci permet la mesure directe de la hauteur de la colonne barométrique. On notera la conception du trépied, dont les branches repliées constituent des protections pour le tube de verre.[/ltr]

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Baromètre de Fortin, détails
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Baromètre de Fortin
[ltr]
C’est au xviiie siècle qu’apparurent les premiers baromètres de marine à mercure. Leur développement fut freiné par les marins eux-mêmes, très attachés aux méthodes ancestrales de prévision du temps.
L’amiral britannique Fitzroy eut l’idée, en 1858, d’équiper tous les ports de pêche d’un baromètre.

Les baromètres à eau[modifier | modifier le code]



Selon un document de 1619, un Hollandais, Gijsbrecht de Donckere, aurait inventé un baromètre à eau. L'air enfermé dans une partie de l'appareil se dilate ou se contracte selon la pression qu'il subit, produisant une variation de niveau relativement importante dans le tube fin relié à l'air libre. Johann Wolfgang von Goethe, vers 1792-93, aurait réinventé un appareil de ce type, à partir des principes de Torricelli. Lorsque la pression atmosphérique augmente, le niveau du liquide dans le tube descend. Inversement, lorsque la pression baisse, il y a moins d'appui sur l'eau et le liquide monte.
Les indications des baromètres à eau sont évidemment très liées à la température, et on ne se sert plus de ces appareils qu'à des fins décoratives.[/ltr]


  • Baromètres à eau de Goethe
  • news lifes :) - Page 20 51px-Barometer_Goethe_01news lifes :) - Page 20 74px-Barometer_Goethe_02news lifes :) - Page 20 54px-Barometer_Goethe_04news lifes :) - Page 20 69px-Barometer_Goethe_03





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Les baromètres à gaz[modifier | modifier le code]



Le baromètre Eco-Celli est un instrument dont la précision peut être comparée avec celle d'un baromètre de Torricelli. Son fonctionnement est totalement différent puisqu'il ne contient pas de mercure. Comme les baromètres à eau, cet instrument mesure la pression atmosphérique grâce à la compressibilité d'un volume de gaz enfermé qui se comprime ou se détend en fonction de la pression atmosphérique. Le volume du gaz dépend également de la température ambiante et il faut donc faire une correction. Celle-ci est réalisée très simplement en déplaçant l'échelle d'un curseur jusqu'à ce que l'index métallique soit au même niveau que le liquide bleu du thermomètre. Par rapport à un baromètre à mercure simple, le baromètre Eco-Celli permet une amplification de 4 fois, ce qui rend la lecture plus précise et surtout plus facile.
Le baromètre inventé par le Britannique Alexandre Adie en 1818 est nettement plus petit qu'un baromètre de Torricelli. Il est composé de deux éléments, un tube en forme de U (liquide rouge) et un thermomètre (liquide bleu) qui sont mis en parallèle. Une baisse de pression fait monter le liquide rouge du baromètre et une hausse le fait descendre. Le thermomètre permet de faire les corrections nécessaires.

Les baromètres anéroïdes[modifier | modifier le code]



Le baromètre anéroïde fut mis au point par le Français Lucien Vidie qui en déposa le brevet en 1844 (en collaboration avec Antoine Redier, inventeur du réveille-matin). Les parois d'une capsule vide d'air, dite « capsule de Vidie » sont maintenues écartées par un ressort. La pression atmosphérique appuie plus ou moins sur la boîte (capsule) anéroïde et fait ainsi tourner l'aiguille sur le cadran, grâce à un mécanisme de précision.
L'idée a été reprise par Eugène Bourdon en 1849 qui utilisa la déformation que subit un tube aplati vide d'air sous l'effet des variations de la pression extérieure. « Ce joli baromètre de cabinet ne pourrait pas remplacer le baromètre à mercure dans les observations de précision : mais, associé à ce baromètre, il peut rendre de grands services dans les excursions scientifiques » (Privat-Deschanel et Focillon).[/ltr]

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Baromètre de Bourdon
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Baromètre anéroïde, début XXe s.
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Baromètre anéroïde, début XXes., on voit la capsule de Vidi et les leviers amplificateurs
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Le principe de cet appareil avait été proposé en 1700 par le savant allemand Gottfried Wilhelm Leibniz ; le grand mérite de Vidie a été de le transformer en un objet pratique et peu onéreux. Le baromètre anéroïde est moins précis que le baromètre à mercure mais il permet en contrepartie de fabriquer des instruments compacts, beaucoup plus robustes et facilement transportables, surtout en mer.

Barographes[modifier | modifier le code]

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Barographe sans son capot de protection.

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Barographe fabriqué en URSS.

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Le système le plus ancien de baromètre enregistreur fut inventé par l’Anglais Moreland en 1670 mais c'est la capsule de Vidie qui est le « moteur » de la plupart des appareils actuels. Pour obtenir un déplacement et des efforts plus importants on utilise un empilement de capsules, généralement cinq. Les baromètres enregistreurs sont encore appelés barographes. Beaucoup sont présentés comme des objets « de luxe » dans une boîte vitrée aux montants d'acajou ou d'autre bois précieux mais il existe aussi des modèles beaucoup plus rustiques. Dans les barographes plus récents, la capsule est remplacée par un capteur piézorésistif et le tambour par un écran LCD.
Les barographes étaient autrefois utilisés par les pilotes de planeur pour acquérir des insignes de la Fédération aéronautique internationale ou pour battre des records. Par exemple, un gain d'altitude de 1 000 mètres en planeur (pour l'insigne d'argent) était validé à l'aide d'un barographe enregistrant les différentes altitudes au cours du vol. Ces appareils sont encore reconnus par la Fédération aéronautique internationale. Toutefois ils tombent en désuétude et sont maintenant avantageusement remplacés par des lecteurs GPSavec barographe incorporé qui génèrent des fichiers .igc qui sont scellés.[/ltr]

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Empilement de capsules.

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Barographe électronique Lirafort.

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Évolutions récentes[modifier | modifier le code]



En 1989, Casio a mis sur le marché la première montre-bracelet munie d'une fonction baromètre, inaugurant une série de montres multi-fonctions destinées aux randonneurs (avec altimètre) et aux plongeurs (avec manomètre).

Données scientifiques sur la pression atmosphérique[modifier | modifier le code]



La pression atmosphérique peut être exprimée en millimètres de mercure (mmHg) ; ou en utilisant l'unité habituelle de pression : le millibar (mb), appelé officiellement « l'hectopascal (hPa) » depuis 1986, de façon à se rappeler plus aisément qu'il vaut 100 pascals.
Lorsque l'on s'élève, la pression diminue ; pas de façon linéaire, mais de moins en moins vite. Elle dépend aussi du profil de température qui règne au-dessus du lieu où on la mesure. Dans les observations météorologiques, on indique généralement trois valeurs : la pression au niveau de la station (appelée « QFE »), mesurée par un baromètre bien étalonné ; la pression réduite au niveau moyen de la mer dans l'atmosphère standard (appelée « QNH »), c'est-à-dire celle qui régnerait théoriquement, au même endroit, à l'altitude zéro de référence (le niveau moyen de la mer n'est pas facile à définir…) ; et enfin la pression réduite au niveau moyen de la mer dans l'atmosphère réelle (appelée « QFF »).
La formule ci-dessous permet de calculer la pression réduite dans l'atmosphère standard. Dans une telle atmosphère imaginaire, il règne toujours une température de 15 °C (= 288,15 K) à l'altitude zéro (si la température est sensiblement différente, la réduction comportera une erreur non négligeable. Voir à ce sujet l'article sur la pression atmosphérique) :[/ltr]


  • la température diminue de 6,5 °C par km (donc de 0,0065 °C par mètre) jusqu'à l'altitude de 11 km ;
  • la pression au niveau zéro vaut 1 013,25 hPa ;
  • l'accélération due à la pesanteur est partout constante et vaut 9,80665 m/s2 ;
  • il n'y a absolument pas d'eau.


[ltr]
{\displaystyle p_{red}=QFE+1013,25\left[1-\left({\frac {288,15-0,0065h}{288,15}}\right)^{5,255}\right]}news lifes :) - Page 20 1097acac7a267b7c982df178153855d6754f4b02
avec QFE = pression absolue [hPa], pred = pression réduite au niveau moyen de la mer [hPa] et h = altitude au-dessus du niveau moyen de la mer [m].
Il est toujours utile d'avoir des ordres de grandeur. À basse altitude, si l'on monte de 10 m, la pression baisse d'environ 1,25 hPa.
Un baromètre, quel qu'il soit, donne toujours la pression qui correspond à l’altitude où il se trouve. La pression atmosphérique donnée par les stations météo est toujours ramenée au « niveau moyen de la mer », afin d’avoir un point de référence.
Quant à la pression réduite au niveau moyen de la mer dans l'atmosphère réelle, elle peut se calculer grâce à la formule suivante (car, contrairement à la formule de réduction dans l'atmosphère standard qui est universelle, la formule utilisée pour l'atmosphère réelle varie d'un pays à l'autre) :
QFF = QFE.exp(gz/RT)
QFF = pression réduite au niveau moyen de la mer
QFE = pression de la station en hPa
z2 = altitude de la station en mètres
T = (T2 + T1) / 2 en kelvins
T1 = 288,15 – 0,0016 Z2 température moyenne au niveau de la mer ajustée à l’altitude
T2 = température moyenne de la station sur 12 heures en kelvins ou (Tmax+Tmin)/2
g = accélération locale due à la pesanteur = de 9,77 à 9,83 m/s2
R = 287,0529 J/kgK = constante massique des gaz parfaits pour l’air sec
R = R* / Ma
R* = constante molaire des gaz parfaits = 8,31432 J K-1 mol-1
Ma = masse molaire de l'air sec = 28,9644 g mol-1
En gros, à basse altitude, la pression diminue de 1 hPa quand on monte de 8,3 m ou augmente de 1 hPa quand on descend de 8,3 m(pour une température de 283 K c'est-à-dire 10 °C).

Le baromètre est-il un instrument de prévision du temps[modifier | modifier le code]



À un endroit donné, l'indication donnée par un baromètre varie continuellement sous l'effet des changements de pression liées à divers phénomènes météorologiques et à la marée atmosphérique1. Ce n'est donc pas la valeur de la pression qui est importante mais sa variation.
La première cause de variation est la marée atmosphérique. L'air est un fluide qui agit exactement comme l'eau des océans. L'atmosphère est soumise à l'attraction des astres et la pression atmosphérique en un point subit donc une marée, présentant deux maximums et deux minimums par jour. L'amplitude de celle-ci dépend de la latitude, négligeable aux pôles et plusieurs hectopascals aux tropiques1.
Cependant, cette dernière n'est notable quand la situation météorologique stagnante, comme sous un anticyclone. Elle est le plus souvent masquée par les variations de pression liées aux perturbations atmosphériques. Ainsi, l'approche d'une dépression ou d'un creux barométrique se traduit par une tendance de pression à la baisse sur une période de l'ordre de 3 à 12 heures qui peut être de plusieurs dizaines d'hectopascals. La valeur et la rapidité de la baisse de pression sont des indicateurs valables de l'intensité de la perturbation atmosphérique qui s'approche et du mauvais temps probable. De même, la pression augmente derrière ces systèmes à l'approche d'un anticyclone ou d'un crête barométrique qui dégagera le ciel. À l'approche d'un orage, la pression baisse rapidement sur une faible zone et remonte tout aussi rapidement avec le front de rafales2,3.
En l'absence de prévisions météorologiques modernes, ou en supplément de celles-ci, un observateur avisé peut donc arriver à faire une prévision à court terme d'une certaine valeur en tenant compte de la climatologie locale, des changements vents, des nuages et de la tendance de pression.

Le rôle du baromètre dans l'histoire de la météorologie[modifier | modifier le code]



Bien que plusieurs autres instruments de mesure (thermomètre, hygromètre, anémomètre, girouette, pour ne nommer qu'eux) aient eu un rôle à jouer dans la genèse scientifique de la météorologie, il est clair que le baromètre est d'une importance toute spéciale. Le baromètre mesure une propriété mécanique de l'atmosphère, la pression, qui, contrairement au vent, à la température, ou même à l'humidité, échappe généralement à nos sens. Dès son invention, les scientifiques ont soupçonné l'importance de la pression comme paramètre météorologique, mais les progrès menant à une compréhension réelle ont été lents. On a parfois donné à la lecture du baromètre une importance mal placée, fondée sur des observations empiriques d'une exactitude qui de nos jours paraît discutable.
En effet, jusqu'au début du xxe siècle, la mécanique atmosphérique était encore mal comprise. Le courant-jet, par exemple, est demeuré essentiellement insoupçonné jusque dans les années 1940. C'est dans cette période de la première moitié du siècle que des chercheurs tels que Vilhelm Bjerknes et Carl-Gustaf Rossby ont donné à la météorologie à grande échelle le cadre conceptuel qu'on lui connaît aujourd'hui, fondé sur un solide formalisme de physique mathématique. C'est qu'il était difficile, avant la multiplication des liens de communications, de mesurer l'état de l'atmosphère à une échelle comparable à celle des grands systèmes météorologiques. Les scientifiques du xixe siècle en étaient donc le plus souvent réduits à tenter de relier empiriquement les fluctuations locales de pression avec le caractère du temps et du vent.
Ainsi, en 1883, Privat-Deschanel et Focillon donnent les indications suivantes :[/ltr]


  • à Paris, le baromètre est généralement au plus haut quand le vent souffle du N-NE et au plus bas s'il souffle du S, les directions se modifiant quelque peu selon les saisons. Les variations de pression atmosphérique ne sont pas liées directement au froid et à la pluie mais comme celui-là est plutôt lié au vent du N et celle-ci au vent du S ou SO, l'observation du baromètre permet de les prévoir avec une fiabilité relativement bonne.
  • à Pétersbourg (ex Petrograd, puis Leningrad, puis St-Pétersbourg), il pleut indifféremment par tous les vents, les indications du baromètre sont sans valeur.
  • les grandes tempêtes sont précédées d'abaissements de pression d'autant plus grands que l'on est plus loin de l'équateur. Lors de l'ouragan qui dévasta une partie de l'Europe, en février 1783, le baromètre avait baissé brusquement de 0,031 m (hauteurs de mercure) en Angleterre, de 0,018 à 0,030 m en France et en Allemagne, de 0,007 m seulement à Rome.
  • dans les régions intertropicales, un écart de 0,001 à 0,002 m suffit pour présager un violent ouragan.


[ltr]
et, remarquent-ils avec bon sens :[/ltr]


  • Les cultivateurs qui ont le plus d'intérêt à prévoir les changements de temps acquièrent souvent une grande intelligence des signes météorologiques, et le baromètre les trompe beaucoup moins souvent que les habitants des villes.


[ltr]
Ces remarques contiennent quelques éléments de vérité, mais ne sont pas appuyées par une compréhension suffisante des mécanismes sous-jacents. Par exemple, il est correct de dire que les grandes tempêtes sont précédées d'une baisse de pression mais la relation avec l'équateur n'est qu'une observation, incomprise, et finalement incorrecte à la lumière des connaissances actuelles.
De nos jours, le baromètre conserve une importance fondamentale parmi une batterie grandissante d'instruments. Les mesures de pression, de vitesse du vent, de température et d'humidité prises à la surface et en altitude sont communiquées partout dans le monde. Ces mesures prises in-situ ont bien sûr une grande valeur intrinsèque pour l'observation météo mais cette valeur est multipliée lorsqu'on considère qu'elles servent aussi à l'étalonnage et à la validation d'instruments de mesure à distance qui opèrent à partir de satellites, d'avions ou de la surface terrestre. Le baromètre joue ainsi un rôle fondamental dans l'explosion en cours du volume des données d'observation de la Terre par mesure à distance.

Comment mesurer la hauteur d'un bâtiment avec un baromètre[modifier | modifier le code]



Une histoire célèbre raconte différentes manières de mesurer la hauteur d'un bâtiment avec un baromètre : en s'en servant comme masse pour un fil à plomb ou comme un pendule dont on mesurerait la fréquence propre, comme masse pour mesurer le temps de chute, comme marchandise pour soudoyer le gardien du bâtiment… La « réponse attendue » (mesure de la différence de pression entre le bas et le haut) n'étant citée qu'en dernier.
Cette histoire aurait en fait été publiée dans le Reader's Digest en 1958 et elle se serait transformée au fil du temps en une anecdote supposée réelle et attribuée à Niels Bohr, devenant ainsi une légende moderne4. On peut se demander si le recours à cette personne célèbre n'est pas une manière de transformer une anecdote amusante en un pamphlet contre la « rigidité de l'enseignement scolaire » opposée à la « créativité ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Sur les autres projets Wikimedia :


  • Baromètre, sur Wikimedia Commons
     
  • baromètre, sur le Wiktionnaire


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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Privat-Deschanel et Focillon, Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées, 4e édition. Paris, Delagrave et Garnier, 1883.


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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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  • Baromètre (insigne)
  • Manomètre
  • Hydrostatique
  • Pression atmosphérique, variation de la pression en fonction de l'altitude
  • Équation hypsométrique


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Lien externe[modifier | modifier le code]

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  • Antoine de Lavoisier, "Mémoire sur la construction des baromètres à surface plane", en ligne et commenté sur BibNum.

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:44

Heureusement qu'il y a des personnes qui savent des trucs pour pouvoir se faire au fur et à mesure et en trouver les mots : un mode d'emploi de sa vie.

Merci du fond de mon coeur et avec toute ma sincérité à ces personnes Smile

(Parce que si je dois mon rapport et ma soutenance de vie, la liste des remerciements et des références va être très longue....)

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 13:48

et je serai jamais un cas "moufle"  Razz Wink

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 14:14

Donc le fait d'adorer ce truc là qui se prend dans la main au niveau de la boule pour, avec chaleur, faire monter le liquide de couleur, c'était déjà phallique aussi ? ainsi que le besoin d'avoir un truc dans la main ?

Christophette Colombre découvre tout un autre monde Smile

Qui est sans culotte risque de devoir prendre des pastilles.

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 14:40

Numero6 a écrit:

Il suffit de demander, j'efface tout ce que vous voulez. Mes pets ne méritent pas l'éternité, mes écrits encore moins.

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 15:36

Kathleen Tamisier, Les surdoués passent-ils le bac ? Enquête sociologique sur l’univers des enfants précoces
Virginie Dargère

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Kathleen Tamisier, Les surdoués passent-ils le bac ? Enquête sociologique sur l'univers des enfants précoces, Paris, L'Harmattan, series: « Des hauts & Débats », 2016, 242 p., ISBN : 978-2-343-08131-1.
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1
Kathleen Tamisier présente dans cet ouvrage les conclusions d’une thèse de doctorat, qui vise à caractériser le cheminement des parents d’enfants surdoués : de la révélation à ses conséquences. L’auteur développe son travail en quatre parties aérées et structurées, dans une langue claire, concise, en alternant théorie et extraits d’entretiens ou de témoignages, riches et judicieux. Cette thèse est encadrée par une brève introduction, une conclusion et quelques recommandations.

2
L’auteur procède à une courte présentation de la recherche, explicative quant à la démarche et aux résultats, puis définit le surdouement selon diverses acceptions. Après un aperçu historique et scientifique, Kathleen Tamisier présente les principales caractéristiques de l’enfant doué ou intellectuellement précoce, c’est-à-dire présentant un quotient intellectuel supérieur à 125, mais également des troubles scolaires et/ou psychologiques  ce qui explique souvent la détection du surdouement.


  • 1 Erving Goffman (1973), La mise en scène de la vie quotidienne, Éditions de Minuit, Paris.




3
L’entrée des parents dans l’univers de la douance s’effectue de trois manières différentes, toutes mises à jour par les entretiens réalisés. L’entrée peut ainsi être accidentelle, conseillée ou spontanée et mène à la réalisation de tests. Aussi Kathleen Tamisier expose-t-elle les principaux tests, les données qu’ils mesurent, les critiques qui leur sont adressées et l’intérêt qu’ils peuvent présenter. Ces tests sont effectués par un psychologue. Il importe alors que les familles puissent se sentir en confiance. C’est pourquoi de nombreux parents consultent plusieurs spécialistes avant de trouver celui « qui va être capable de comprendre l’enfant » (p. 79). Cette rencontre donne lieu à une véritable « mise en scène »1 au cours de laquelle le psychologue doit montrer toute sa compétence, à travers notamment les postures et les discours qu’il adopte. Il lui incombe en effet d’interpréter les résultats des tests puis de les énoncer de façon compréhensible à l’enfant et à sa famille. Le psychologue oscille donc entre théorie et pratique, ce que l’auteur décrit comme des savoirs d’action.

4
L’annonce du surdouement suscite de nombreuses réactions. Ainsi, les principaux sentiments manifestés par les familles sont le soulagement, l’inquiétude, puis la souffrance, auxquels va peu à peu s’ajouter une nécessaire adaptation à cette situation nouvelle. Ces sentiments sont partagés par l’ensemble des parents, quel que soit leur capital socioculturel, leurs ressources ou le degré de douance. Les familles expriment également des besoins et des souhaits, notamment vis-à-vis de l’institution scolaire. Elles réclament des établissements spécifiques, aptes à comprendre les enfants surdoués et à leur offrir de bonnes conditions d’enseignement. Mais de telles structures sont rares, et souvent implantées dans le privé. Les familles sollicitent également une adaptation des contenus, dans la mesure où ces enfants souhaitent aller plus loin ou au-delà des programmes conçus pour leur classe d’âge. De la même façon, les familles désirent que les rythmes, les parcours ou les activités soient indexés aux besoins et désirs des enfants précoces. Il faut à la fois tenir compte de leur vitesse d’acquisition, de leurs éventuelles difficultés, de leurs questionnements. Souvent, le saut de classe paraît la solution la plus adaptée. Enfin, les familles souhaitent que les enseignants soient formés à l’hétérogénéité de leur public, et pas uniquement en direction des élèves en difficulté. Ces besoins et souhaits correspondent en réalité aux difficultés que rencontre l’enfant surdoué au sein de l’école, au nombre de trois. La douance est encore peu reconnue. De ce fait, elle est rarement prise en charge par l’institution, surtout si elle s’accompagne de difficultés ou de résultats médiocres, par faute d’investissement ou de méthodes. De plus, elle va à l’encontre de l’organisation scolaire par classe d’âge. L’ennui est la seconde difficulté rencontrée, car l’enfant doué, en général, n’aime pas la répétition et le manque de variété des enseignements. Il adopte alors soit une attitude de repli, soit une attitude de révolte, ce qui le met en difficulté et le conduit à avoir un parcours chaotique et à se retrouver en situation d’échec scolaire (ce qui représente la troisième difficulté ; seuls 40 % d’entre eux décrochent le baccalauréat (p. 124)). Plusieurs raisons à cet échec sont successivement évoquées par Kathleen Tamisier : thèses liées au « capital culturel des héritiers » (p. 128), théories des structures familiales, incapacité de ces enfants à s’adapter à l’institution ou incapacité de l’institution à s’adapter à eux. Vraisemblablement, l’échec peut être attribué à une combinaison de facteurs.

5
Pour comprendre le cheminement des familles dans la compréhension et la gestion de la douance de leur(s) enfant(s), Kathleen Tamisier propose d’introduire la notion de carrière. Quelles conséquences la « révélation du don » (p. 53) engendre-t-elle ? Quelles actions les parents mettent-ils en œuvre ? Il est évident que mettre des mots sur les difficultés que l’enfant doué et sa famille rencontrent ne suffit pas à les résoudre. Pour les parents, il s’agit d’apprendre une autre façon de l’être, qui leur permet de faire face au surdouement, d’inventer des solutions adaptées à leur enfant. Ces savoirs et compétences, souvent pragmatiques, relèvent de savoirs d’actions. Le parcours des parents d’enfants précoces passe par quatre phases. La première est celle de l’information et de la documentation, à travers notamment des lectures ; la seconde l’adhésion à une association, qui fournit une aide psychologique et un réseau. La troisième phase représente la tentative des parents pour faire reconnaître le surdouement de leur enfant, en adoptant plusieurs stratégies : le saut de classe, le changement d’établissement, le choix d’un établissement spécialisé voire la déscolarisation. Enfin, une dernière phase peut avoir lieu : la sortie de carrière, parce que les parents abandonnent tout espoir de voir leur enfant s’épanouir dans l’univers scolaire.

6
Le point de vue résolument sociologique adopté par l’auteur représente un réel intérêt : nous voici face à un ouvrage qui ne traite pas de la dimension psychologique de l’enfant précoce mais bien des difficultés que cela engendre sur le plan familial. Comment l’annonce du surdouement est-elle vécue ? Quels impacts cela a-t-il sur la scolarité et la parentalité ? À cette question, Kathleen Tamisier propose une thèse : les parents entreprennent une « carrière » qui va les mener à une certaine expertise de la douance et à une évolution de leurs pratiques familiales.

7
Quiconque s’intéresse à la douance peut donc s’emparer de cette lecture, en dépit de certaines maladresses. En effet, l’auteur a conservé quelques passages académiques. La notion de carrière est sans doute trop détaillée, étayée et théorisée ; la liste des associations est un peu fastidieuse. Et le test de QI WISC III a été remplacé par le WISC IV en 2005, le WISC V étant en préparation pour 2017 ; mais ceci n’enlève rien au contenu même ou à la qualité de l’ouvrage, qui reste centré sur le vécu familial de la douance.

8
En conclusion, le livre de Kathleen Tamisier propose une entrée convaincante et particulièrement originale concernant la douance - et l’enfance -, en présentant un point de vue sociologique et familial, qui plonge le lecteur au cœur des difficultés et interrogations des familles et peut toucher tout parent désemparé face à un enfant qui fonctionne autrement.

https://lectures.revues.org/20937?lang=en

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 15:51

Vous avez dernièrement écrit un livre intitulé « Relire sa vie », de quel sujet traite-t-il précisément ?
Ce livre traite du grand cycle de la vie adulte, à partir du seuil de la quarantaine, au moment où, pour la majorité des gens, commence le début de la «crise du milieu de la vie», jusqu’au grand âge, après 80 ans et jusqu’à l’approche de la fin de la vie aussi. J’y explique comment franchir chaque étape en douceur, afin d’en profiter pleinement. Pour illustrer mes propos, j’ai recueilli 21 récits de vie de personnes âgées entre 39 et 82 ans. Ces récits étaient complets pour certains, mais fragmentaires pour d’autres (une situation particulière, par exemple, une séparation ou l’acceptation et la révélation de son homosexualité). La théorie ainsi que les «rencontres» par écrit avec ces personnes, puis en coaching, m’ont permis de créer un outil (celui dont il est question dans cette entrevue) que j’utilise de plus en plus en coaching : la relecture, puis la réécriture de vie.
Vous proposez une démarche en trois étapes : écrire, relire et réécrire sa vie. En quoi consistent-elles précisément ?
En bref, voici ces trois temps du travail de l’écriture de soi, tels que je les propose à mes clients en coaching, durant les ateliers que je suis en train de mettre sur pied, ou encore aux personnes qui préfèrent procéder seules.
1. Écrire : déposer sur papier, des faits, des émotions. Raconter sa vie.
2. Relire : chercher le sens, débusquer les blocages, sortir le problème de soi pour mieux l’analyser et le comprendre. Trouver des réponses.
3. Réécrire : déconstruire le passé négatif et le reconstruire en décrivant le moi idéal, la situation idéale. Reprendre contact avec ses qualités et ses forces oubliées. Avec ses aspirations et ses rêves. Élaborer des objectifs de changement et un plan d’action.

Pourquoi relire sa vie ? Quels bénéfices peut-on en tirer ?
On relit sa vie pour bien des raisons. Pour tenter de mieux analyser un moment particulier de crise ou de turbulence, pour réaliser un bilan(un examen de vie) afin de trouver le sens de ce que l’on a fait et vécu, et pour mieux se connaître. On peut aussi relire sa vie pour se décharger d’un fardeau que l’on porte seul, depuis toujours, pour faire la paix avec soi ou encore pour se pardonner certaines répercussions de nos actions sur notre entourage et, parfois aussi, sur notre propre vie.
En permettant d’évacuer ce qui est lourd à porter ou difficile à supporter, mais aussi de faire remonter à la surface le meilleur de ce que l’on a été et de ce que l’on a accompli, la relecture de vie apaise, explique, justifie, libère, réoriente et dirige. Elle permet aussi de faire le deuil du passé et de l’intégrer avant de s’élancer dans une nouvelle étape. Elle apporte sérénité et confiance en soi.
Le récit de vie et la relecture de vie peuvent être également utilisés au moment de faire un bilan de compétences, ou encore, en entreprise, lorsque les équipes de travail éprouvent des difficultés. L’accent est mis alors sur les forces, les bons coups et ce qui marche le mieux plutôt que sur les problèmes à résoudre. On décrit ensuite la façon idéale dont on aimerait que les choses se passent, autant sur le plan personnel que celui du groupe. Et on passe à l’action.
Quelles différences entre autobiographie et relecture de vie ?

La relecture est réalisée (écrite) POUR soi ET PAR SOI SEULEMENT, sans complaisance. Avec un objectif particulier, par exemple : trouver une réponse à ses problèmes, découvrir les blocages et résistances qui, depuis toujours, empêchent la personne de mener à terme ses projets et ses ambitions, de réaliser ses rêves les plus chers. Découvrir ses façons habituelles de réagir aux événements et au changement. Trouver aussi des réponses à des questions identitaires et existentielles. S’adapter à un deuil : être cher, santé, emploi, idéal…
En principe, l’autobiographie n’a pas de fonction thérapeutique. Elle est réalisée principalement pour être lue ou écoutée par les autres : famille, amis, collègues, etc. ou encore pour un vaste public si on est une personnalité publique. Mais il arrive qu’une personne écrive ou fasse écrire sa biographie pour se justifier, pour réparer son ego blessé, pour remettre les pendules à l’heure, pour s’excuser de certaines de ses actions ou encore pour se libérer de moments difficiles de son passé (agression, viol, inceste, maladie grave, cancer, etc.). Dans une certaine mesure, on peut dire qu’elle a un effet thérapeutique. C’est dans ce cas que le récit de vie et la relecture de vie peuvent se rencontrer sur le même terrain.

L’autobiographie peut-elle être utilisée pour faire une relecture de sa vie ?
L’idéal est d’écrire un nouveau texte, spontanément, en lien avec la problématique du moment. Cependant, comme matière première à la relecture de vie, on peut également utiliser son autobiographie, mais aussi son journal intime, des correspondances échangées au fil des années et conservées, des photos. Pour illustrer mon propos, je vous donne un exemple qui me concerne personnellement. Au décès de mes parents, quand nous avons dû vider la maison où ils avaient vécu toute leur vie, j’ai retrouvé toutes les (très nombreuses) lettres, cartes postales, etc. échangées avec eux depuis que je vis loin d’eux, soit près de 40 ans. Ils avaient aussi conservé tous mes petits mots d’enfant, les petits dessins réalisés pour la fête des pères et des mères, des carnets de notes. En relisant tout cela avec 40 ans de recul, j’ai appris énormément de choses sur moi : mes rêves et ambitions de jeunesse, mes valeurs, mes erreurs dans certains choix affectifs, mes choix de vie et même l’évolution de mon écriture. En plus, tout était daté et m’a permis de bien suivre le fil conducteur de ma vie. Passionnant.
Pour la première étape « écrire son propre récit », y a-t-il une méthode à appliquer ou peut-on rédiger un texte spontanément, au fil de l’inspiration ?
Je préfère que la personne écrive spontanément, dans la mesure où elle ne perd pas de vue son objectif premier (ce qu’elle veut trouver et résoudre précisément). J’invite d’ailleurs mes clients à répondre en tout premier lieu à des questions semblables à celles-ci. «Qu’est-ce qui vous dérange le plus dans votre vie en ce moment ? Qu’est-ce qui se produit et se reproduit encore et encore et que vous aimeriez résoudre en priorité ? Qu’est-ce qui vous rend malheureux ? Qu’aimeriez-vous changer ou améliorer en priorité ?»
 
Pour interpréter son récit lorsqu’on procède à la relecture, est-il nécessaire d’être accompagné par un coach ou un thérapeute ?
Là encore, tout dépend de la personne et de ses besoins. Si elle se trouve dans une période de grande vulnérabilité (en déséquilibre psychologique), il vaut mieux qu’elle consulte un coach ou un thérapeute. Dans de telles périodes, il est difficile de se concentrer sur des solutions. La personne a aussi tendance à se blâmer et à tout envisager de façon dramatique.
Si elle n’a besoin que de prendre des décisions dans le changement, elle peut très bien faire ce travail de relecture seule. D’ailleurs, il arrive souvent qu’après avoir fait consciencieusement ce travail d’analyse et d’introspection elle ne ressente plus le besoin de consulter. Avec le recul, les événements perdent de leur intensité. Ils sont dédramatisés.
Dans votre ouvrage, vous présentez 21 récits, 21 parcours. Dans quelles circonstances avez-vous recueilli ces différents témoignages ?
J’anime régulièrement des ateliers consacrés à la préparation à la retraite. Je voulais démontrer comment la crise du milieu de la vie non résolue ou mal résolue peut en entraîner une autre, plus difficile encore, au moment de l’entrée dans la retraite. Je voulais illustrer mes propos de témoignages de personnes dans la quarantaine et la soixantaine et publier un nouveau livre sur ce sujet.
Les récits de vie que j’ai recueillis ont couvert pratiquement tout le cycle de la vie adulte, entre 39 ans et 82 ans. Ils étaient captivants et proches de ce que les spécialistes écrivent sur le sujet. Ces personnes, aux deux extrémités du cycle de la vie, ont montré à quel point elles avaient besoin de se livrer, de s’expliquer, de se faire entendre. Ces récits ont notamment montré clairement à quel point le fait d’escamoter ou d’ignorer le processus d’individuation au mitan de la vie, au début de la quarantaine, peut avoir des répercussions catastrophiques dans l’immédiat, ainsi qu’au moment de l’entrée dans la retraite, et plus tard, au cours du vieillissement. Le processus d’individuation est ce désir (un besoin irrépressible) que nous ressentons tous de vivre davantage en fonction de nos propres besoins et valeurs, sans les masques que l’on portait jusque-là pour être prévisibles et ne pas faire de vagues.
Ces 21 récits ont-ils influencé votre démarche ?
Oui, ils m’ont amenée à réorienter mes recherches. Ils ont parfaitement illustré le contenu théorique de mon livre, mais j’ai aussi adapté mon contenu théorique à ces récits. On peut parler de recherche-action. Et cela m’a amenée à rapatrier dans mon travail de coach, les techniques que j’ai utilisées pour aider ces 21 personnes à rédiger, organiser et tirer parti de leur récit de vie.
Aujourd’hui possédez-vous suffisamment de recul pour tirer des enseignements sur les apports de votre méthode ? Avez-vous dégagé des enjeux ou des caractéristiques précises en fonction des catégories d’âge ?
Je n’ai pas énormément de recul puisque cela ne fait que trois ans que j’utilise cet outil de coach, parmi d’autres outils. Je ne le propose d’ailleurs pas systématiquement. Aussi, les gens commencent à peine à le découvrir au fur et à mesure où j’en parle dans les articles de mon site web, dans les entrevues que je donne aux médias et lors des conférences que j’anime. Au total, je l’ai utilisé avec un peu plus d’une trentaine de personnes (j’inclus les 21 personnes de mon livre). Je peux dire que pas une seule n’a travaillé de la même façon, seule ou avec moi. Les besoins et les façons d’organiser leur pensée n’étaient pas les mêmes. Il faut s’adapter, «danser» avec son client. Est-il prêt à aller plus loin que la simple description de sa vie ou d’un événement particulier de sa vie ? Comment veut-il procéder ? À quel rythme ? Qu’est-il prêt à dévoiler ? Qu’est-ce qui l’empêche de passer à l’étape de la relecture, et surtout de la réécriture de leur vie ? (Blocages ? Peurs d’avoir à sortir de sa zone de confort, de se découvrir …)
Quels conseils concrets pourriez-vous donner aux lecteurs qui seraient tentés par cette expérience de relecture ?
Dans un premier temps, se faire confiance et écrire soi-même le plus possible, même si on n’écrit pas bien.
Accepter de consacrer tout le temps, toutes les énergies nécessaires à sa relecture de vie car, en devenant son propre thérapeute, son propre analyste, son propre coach, tout au moins pour une bonne partie du travail, on prend sa vie en main et on ne demande pas à une autre personne de faire le travail à notre place. Les résultats seront meilleurs et plus durables.
Une citation que j’aime bien, mais dont je ne connais pas l’auteur : «Quand tu écris l’histoire de ta vie, ne laisse personne prendre la plume à ta place.»
PS : si vous souhaitez vous procurer l’ouvrage de Marie-Paule Dessaint :

http://www.amazon.ca/RELIRE-SA-VIE-R%C3%89CITS-GUIDER/dp/2890775569
http://www.flammarion.qc.ca/livre_relire_sa_vie_333

http://ecrire-un-livre.net/au-fil-de-la-vie/relire-sa-vie-pour-mieux-se-comprendre/

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 20:10

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 22:48



Good idea, Dear.

- Alors moi mon père,quand j'y vais le we, (je vous parle d'un temps que les moins de smileys ne peuvent pas connaître), je siffle un truc, et 15 jours après, il me le joue au sax ou au synthé...
Un jour, je le dis à mon papa que je dis ça de mon papa, en disant qu'il se débrouille plutôt pas mal en musique, il retient un peu bien les airs.
Réponse du father : Tu plaisantes ou bien ? Le 3ème prix au conservatoire de Douai, chez toi ça donne "plutôt pas mal" et "un peu bien" ?
Réponse de la miss à son papa : Eh ben oui mais alors du coup, ça n'est plus génial, si t'as appris à le faire....

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 22:49



Ah les pères, les ré pères, les Ré paires

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 22:59



Alors on est allé au Splendid, c'était splendide.

- Mais le gars là sur la scène, il n'est pas un peu bizarre ? 
- Ben non c'est Marilyn Monroe, une autre version.... un peu différente.

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 23:19

Marilyn Manson




[ltr]news lifes :) - Page 20 20px-Confusion_colour.svg La page redirige sur le chanteur. Pour le groupe, voir Marilyn Manson (groupe)
[size=14]Marilyn Manson
news lifes :) - Page 20 290px-Marilyn_Manson_Cannes
[/ltr][/size]


Marilyn Manson, au Festival de Cannes de 2006.

Informations générales


[th]Nom de naissance[/th][th]Naissance[/th][th]Activité principale[/th][th]Genre musical[/th][th]Années actives[/th][th]Labels[/th][th]Site officiel[/th]
Brian Hugh Warner
5 janvier 1969 (47 ans)
Canton, Ohio, news lifes :) - Page 20 20px-Flag_of_the_United_States.svg États-Unis
Chanteur, peintre,plasticien, acteur,réalisateur
Metal industriel, metal alternatif, shock rock, glam metal1
Depuis 1989
Cooking Vinyl
marilynmanson.com
modifiernews lifes :) - Page 20 12px-Gtk-dialog-info.svg

[ltr]
Marilyn Manson, pseudonyme de Brian Hugh Warner, né le 5 janvier 1969 à Canton, est un musicien, chanteur rock, peintre, poète et plasticien américain. Il est mondialement connu pour être le leader du groupe de metal industriel Marilyn Manson, portant son nom. Son nom de scène est une référence à l'actrice Marilyn Monroe et autueur en série Charles Manson2.
Marilyn Manson est un artiste controversé, qui utilise la provocation et un blasphème teinté de philosophie et de symbolique mystique dans une grande partie de ses albumset lors de ses concerts. Sa musique et son attitude lui ont valu beaucoup d'ennuis avec des mouvements religieux et politiques, l'accusant de pousser la jeunesse à la violence et la perversion, notamment après le massacre de Columbine3.[/ltr]

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Sommaire

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  • 1Biographie

    • 1.1Enfance
    • 1.2Études


  • 2Carrière

    • 2.1Journalisme
    • 2.2Musique
    • 2.3Art
    • 2.4Films et télévision


  • 3Vie privée
  • 4Style musical
  • 5Discographie
  • 6Filmographie

    • 6.1Cinéma
    • 6.2Télévision
    • 6.3Jeux vidéo


  • 7Notes et références
  • 8Voir aussi

    • 8.1Bibliographie
    • 8.2Liens externes




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Biographie



Enfance



Brian Hugh Warner est né le 5 janvier 1969 à Canton, dans l'Ohio. Sa mère, Barbara, était infirmière, issue d'une famille de paysans, les Wyer. Son père, Hugh, issu d'une famille de la classe moyenne, les Warner, d'origine allemande[réf. nécessaire] et établie aux États-Unis depuis plusieurs générations, avait été pilote d'hélicoptère dans l'armée américaine durant la guerre du Viêt Nam. Il était vendeur dans un magasin de meubles pendant l'enfance de Brian.
Garçon solitaire, Brian avait pour seul ami son cousin Chad qu'il retrouvait chez sa grand-mère, Beatrice Warner, chaque jour après l'école. Elle les gardait jusqu'à ce que leurs parents aient fini leur journée de travail. Ensemble, ils jouaient aux espions, profession que Brian rêvait alors d'exercer. La personne qu'ils préféraient épier était leur grand-père Jack, routier à la retraite. Jack se rendait souvent à la cave où il faisait tourner un petit train électrique. Au fil de leurs « enquêtes », Brian et Chad comprirent que la cave n'était pas ce qu'ils avaient imaginé. Leur grand-père y conservait toute une collection de revues pornographiques, de vieux jouets sexuels, de sous-vêtements féminins, de perruques et même de photos zoophiles. Ce grand père est décédé d'un cancer en 1995.[/ltr]
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Études



Enfant, Brian fut scolarisé à la Heritage Christian School4, établissement privé épiscopalien. L'école était régie par des règles très strictes : les cheveux longs n'étaient pas tolérés chez les garçons et la couleur des tenues était imposée selon le jour de la semaine. Un jour, Brian amena en classe une photo que sa grand-mère maternelle avait prise depuis le hublot d'un avion et qui montrait, selon elle, unange dans le ciel. Son professeur cria au blasphème. Déçu, Brian décida catégoriquement que cette école ne pourrait rien lui apporter de bon et il s'acharna à se faire renvoyer. Il multiplia sans succès les entorses au règlement (vols, contrebande, introduction dans l'école d'objets interdits, entre autres). Les enseignants de Brian éprouvaient un dégoût profond pour la culture rock, et c'est par rébellion qu'il s'y est intéressé. L'école organisait des séminaires durant lesquels ils effrayaient les enfants avec des légendes sur des groupes de musiquePop. Brian devint un fan inconditionnel d'AC/DC, de Judas Priest, et surtout du groupe Kiss. En effet — alors qu'il n'avait que dix ans (en 1979) — son père l'avait invité à un de leurs concerts et ce sens de la mise en scène qui les caractérise a fortement touché le jeune Brian.
À la fin du collège, Brian put rejoindre un lycée public. Maladif, souvent absent, il avait du mal à s'intégrer. Durant son année de seconde (dix-sept ans environ), il fit une grave allergie aux antibiotiques qui faillit le tuer. Il dut être hospitalisé. Jennifer, une fille de sa classe, lui rendait régulièrement visite. Elle devint sa première petite amie. Au lycée, il sympathisa avec John Crowell, un garçon désinhibé qui partageait sa passion pour le rock. John initia Brian à la drogue en lui offrant son premier joint de marijuana.[/ltr]
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Carrière



Journalisme



Quand il eut dix-huit ans, il emménagea avec sa famille à Fort Lauderdale (Floride) où son père avait trouvé un poste de vendeur dans un magasin de meubles. Brian s'inscrivit alors au Broward Community College pour y étudier le journalisme et le théâtre. Pendant son temps libre, il écrivait des poèmes et des nouvelles qu'il essayait de faire publier — sans succès — dans des revues. Parallèlement, il travaillait de nuit pour une chaîne de magasins de disques, le Spec's Local. Après s'être fait renvoyer, il travailla un temps comme critique musical pour le Tonight Today, un journal gratuit. Ne recevant aucun salaire de son patron, il se fit embaucher comme journaliste au 25th Parallel, une toute nouvelle revue, en exagérant un peu son CV (il n'était alors pas diplômé et n'avait presque aucune expérience). Interviewer les grands noms de la musique (Malcolm McLaren, Debbie Harry, les Red Hot Chili Peppers, Trent Reznor…) confirma alors sa volonté d'être des leurs.[/ltr]
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Musique



Article détaillé : Marilyn Manson (groupe).[/ltr]

news lifes :) - Page 20 220px-Marilyn_Manson_f10258943


Marilyn Manson aux Eurockéennesen 2007

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Ensuite Manson et le guitariste Scott Putesky forment Marilyn Manson and the Spooky Kids à la suite de plusieurs conversations à la Reunion Room de Fort Lauderdale (Floride) en 19895. Le nom est par la suite raccourci en Marilyn Manson. Avec Spooky Kids, Manson et Jeordie White - également connu sous le nom de Twiggy Ramirez - s'impliquent avec Stephen Gregory Bier Jr. (également connu sous le nom de Madonna Wayne Gacy) dans deux projets parallèles : Satan on Fire6 , un groupe de heavy metal chrétien fictif dans lequel il joue de la guitare basse et de la batterie, ainsi que Mrs. Scabtree7, un groupe collaboratif formé avec White et Jessicka (chanteuse du groupe Jack Off Jill8). En 1993, le groupe attire l'attention de Trent Reznor. Reznor produit leur premier album en 1994, Portrait of an American Family9, et est publié par le label Nothing Records. Le groupe se popularise et participe même au Self Destruct Tour 10, qui a abouti à l'album The Downward Spiral aux côtés de Nine Inch Nails et Jim Rose Circus, en parallèle à la parution de Smells Like Children en 1995. Cet EP contient un de leurs succès diffusés sur MTV, Sweet Dreams (Are Made of This), reprise de 1983 du groupe Eurythmics(coproduite par Trent Reznor)11.
Rien qu'aux États-Unis, trois albums du groupe sont certifiés double-disque de platine, et trois autres disques d'or ; le groupe, de son côté, atteint sept fois le top 10. Manson travaille initialement en tant que producteur pour le groupe Jack Off Jill. Il aide au nommage du groupe et à l'enregistrement de leurs premières compositions, joue de la guitare sur la chanson My Cat, et fait participer le groupe à de nombreux concerts au Sud de la Floride12. Manson écrit par la suite l'album Humid Teenage Mediocrity 1992-199513,, regroupant les premières compositions de Jack Off Jill. Manson apparait comme guest dans l'album Flesh of My Flesh, Blood of My Blood de DMX14, dans l'album 2000 Years of Human Error du groupe Godhead — le seul distribué par Posthuman15,16. En 2011, Manson révèle avoir participé à la chanson Can't Haunt Me présentée dans l'album Invinsible de Skylar Grey17.[/ltr]
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Art



Outre la musique, Marilyn Manson est également peintre, avec une préférence pour les aquarelles. Il ouvre sa propre galerie d'art, The Celebritarian Corporation Gallery of Fine Art, à Los Angeles, Californie18, le 31 octobre 2006, jour d'Halloween[réf. nécessaire]. Il est également un grand amateur d'absinthe, dont il a élaboré sa propre recette qu'il a appelée la Mansinthe19, dont la teneur en alcool est de 66.6° en référence au nombre de la bête dans l'Apocalypse de l’apôtre Jean. Marilyn Manson est désigné par le directeur artistique et photographe Hedi Slimane pour représenter la prestigieuse maison française de luxe Saint Laurent ; il en sera l’égérie pour la collection de prêt-à-porter Printemps-été 2014.[/ltr]
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Films et télévision



Féru de cinéma, Manson apprécie beaucoup les films de David Lynch avec lequel il entretient une relation toute particulière : il signe en effet en 2010 le livre Genealogies of Pain, contenant des peintures de Manson et des œuvres visuelles du cinéaste. David Lynch a également écrit la préface du livre autobiographique du chanteur Mémoires de l'enfer (The Long Hard Road Out of Hell), publié en 1999. David Lynch a même offert à Marilyn Manson un petit rôle dans son film Lost Highway. Marilyn Manson tourne un rôle à contre emploi dans le long-métrage Wrong Cops réalisé par Quentin Dupieux, sorti en 2013. C'est aussi le réalisateur de son dernier clip No Reflection, de l'album Born Villain.[/ltr]
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Depuis 200420, Marilyn Manson lance un projet cinématographique intitulé Phantasmagoria : The Visions of Lewis Carroll, mettant en scène la vie de Lewis Carroll (qu'il interpréterait lui-même), et le personnage d'Alice, joué par Lily Cole. La réalisation du film a été reportée plusieurs fois à cause des projets musicaux de Manson21. Quelques images officielles sont diffusées en avril 201020, mais la production du film est à nouveau arrêtée pour une période indéterminée22. En juin 2013, Marilyn Manson déclare, dans une interview du show télévisé américain Larry King Now, être déterminé à faire renaître le projet. Il y travaillerait dorénavant avec Roger Avary qui endossera le rôle de réalisateur23. En 2014, il tient le rôle de Tully dans la série Sons of Anarchy24.[/ltr]
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Vie privée



Marilyn Manson a eu une relation avec l'actrice Rose McGowan de 1997 à 200125. En 2001, il commence à fréquenter Dita von Teese, avec qui il se marie en décembre 2005 à Castle Gurteen, dans le comté de Tipperary en Irlande26. Après treize mois de mariage, elle demande le divorce fin décembre 200627. Le couple aurait pris la décision de divorcer le soir de Noël. Le divorce ne sera prononcé qu'en décembre 2007. En 2007, Marilyn Manson est en couple avec l'actrice Evan Rachel Wood (née en 1987), avec laquelle il fait quelques apparitions publiques. Elle apparaît également dans le clip Heart-Shaped Glasses. Ils se séparent en 201028.
Manson est proche du rappeur Eminem (avec qui il a fait un remix-duo metal de sa chanson The Way I Am) et de Johnny Depp. Il a également collaboré avec Brian Molko (Placebo), Jonathan Davis (Korn), Richard Kruspe (Rammstein, Emigrate), Joey Jordison(Slipknot), Avril Lavigne, Die Antwoord et les acteurs Johnny Depp et Shia LaBeouf. Lors de l'interprétation en duo de The Dope Showlors du Revolver Golden God's Awards en 2012, il étrangla la chanteuse Taylor Momsen (The Pretty Reckless), faisant scandale, bien que la jeune femme eût répété être consentante.[/ltr]
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Style musical



Marilyn Manson qualifie sa musique de « glam-metal électro avec un peu d'indus1 » mais sa musique est souvent classée dans le metal industriel.[/ltr]



Ce n'est que mon humble avis, mais moi j'ai trouvé ce monsieur très gentil avec moi. Bon après, effectivement il y a des choses qu'il ne faut pas expliquer en "brut" à des personnes. Dans la vie.



Comme dirait David, bizarre, vous avez dit bizarre ?  Razz

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Message par Invité Dim 26 Juin 2016 - 23:30

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A coté de ce nombre là, ma vidéo de F.Luchini.... sur la plage ....





Ah ben si quand même Smile Y'a encore des personnes qui  I love you la mer et les coquillages, on est sauvés  Razz Cool

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Message par Invité Lun 27 Juin 2016 - 12:04

Le Fantasque




[ltr]news lifes :) - Page 20 20px-Disambig_colour.svg Cette page d’homonymie répertorie les articles traitant de bateaux partageant un même nom.
Un fantasque est une personne au caractère changeant, portée à se laisser aller à des fantaisies et à des caprices bizarres, imprévisibles1.

Journalisme[

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  • Le Fantasque était un journal québécois créé en 1837 et disparu en 1849.


[ltr]

Marine française



Le Fantasque est le nom de plusieurs navires de la Marine royale française puis de la Marine nationale2 :[/ltr]


  • La Fantasque, une chaloupe canonnière construite en 1695 et désarmée en septembre 1697 ;
  • Le Fantasque, un vaisseau de troisième rang portant 64 canons, lancé en 1758 ; ce vaisseau est commandé par Suffren lors de la campagne de l'amiral d'Estaing en Amérique (1778-1779) ; rayé des listes en 1785 ;
  • Le Fantasque, une chaloupe canonnière, construite à Lorient en 1761 ;
  • Le Fantasque, un patrouilleur construit en 1909 comme baleinier et initialement nommé Diaz, acheté en Norvège en 1915 et rebaptisé. Perdu à Oléron le 22 août 1916 ;
  • Le Fantasque, un patrouilleur mis sur cale à Paris en 1917 ;
  • Le Fantasque, contre-torpilleur de 2 600 tonnes de la classe du même nom, mis à l'eau le 15 mars 1934 et rayé des listes le2 mai 1957.


[ltr]

Références

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Un plafond, ne plus toujours créer de liens, ne pas toujours prévenir, se protéger, personne ne va dans la même direction, laisses moi régler ça, vice et versa, un espèce de dégoût profond quand des personnes veulent absolument s'attacher, s'approcher, se coller, ne pas mettre de distances. des furax, des crises, des doués concons tout contents de dire qu'ils vont avoir la "solution" demain, je n'avais jamais vu ce curieux mélange. Pas de cadre, pas de structure mentale. Ce n'était pas du roots, pas du cool, c'était con. Pas de possibilités de trouver une connexion. Comme si pas de repères mentaux. Elle a dit : c'est le sens de la vie. Il n'y a pas un seul sens de la vie, il y a un sens de la vie pour chacun, ceux, celles qui ne veulent pas se séparer entre adultes au carrefour. Les affinités, les atomes crochus. Ou alors les pots de glue. Parfois s'attachent des choses, mais le reste ne suit pas. Réfléchir en dedans de soi et réfléchir à l'extérieur de soi, faire une synchro entre soi et dehors. Vivre en fonction de soi et aller vers sortir de la survie. La technique "cheval", parfois se mettre des oeillières. Ne pas focaliser sur un détail. Rigueur, organisation, pugnacité, anticipation anxieuse, besoin de reconnaissance, mollesse. Ne pas se remettre en question. Les diktats. Etre ou pas un boulet. Etre ou pas superficielle. La fusion. La défusion. Prendre de la hauteur. Faire preuve de détachement. Défragmentation. Se croire drôle. Passer une bonne journée. Sortir de soi même. Se voir de l'extérieur. Montrer ou pas la gamine. Etre effervescent. J'ai vu des personnes se tendre de partout comme des strings. J'en ai vu d'autres avec de la prestance, du charisme, le fait de ne pas vouloir être touchée par des personnes dont on sent que le courant ne passe pas, ou alors que c'est joué. Vider son esprit. Faire le vide. Se créer un univers ressourçant. Faire sa vie. Des personnes parfois comme un tribunal. Peace and love. Ne pas s'ouvrir à des personnes dont on sait que ça n'est pas positif, s'ouvrir à d'autres dont on sait qu'il n'y aura aucun problème. Se protéger. Les autoritaires. Ceux qui racontent l'intimité des autres. Suivre ses impressions. Le décalage entre les propos et le comportement. Les projections. Etre déterminé. Le bien être. Le cocon. La caverne. Se centrer, se recentrer. Sentir quand la base est mauvaise. Un négatif sur des positifs égale un négatif. La subtilité. Ne dire que sur une D. Tolèrer des comportements curieux quand la base est bonne. Avoir le fond mauvais. Se croire si ou cela. Peace and love. Faire l’unanimité. Etre populaire. Tu donnes beaucoup de toi même. Hocher la tête en faisant non quand ses pieds s'avancent vers soi instinctivement. Ce n'est pas l'endroit, surtout pas. Les correcteurs. Les rectificateurs. La pression. La dépression. La dépréciation. Le vulgaire. La finesse. La tendresse. Le doux. Le délicat. Le paradoxe. Faire une synchro. Apaiser. Attiser. Se liquéfier. Etre terrifié. Dire "c'est marrant". Je suis démuni. Je me sens impuissant. Se dévaloriser. Vivre pour soi. S'affirmer. Identité. Crise identitaire. Solliciter. Formuler. Moduler. Ne rien dire quand il n'y a rien à dire. Connaître son rôle et sa fonction. Se laisser guider par l'état de son humeur au contact. Cerner les peurs de l'autre. S'alourdir le mental, se l'alléger. Diversifier. Recibler. Cerner, ne pas cerner. Fragmenter.
Ne pas assembler. Assembler. Coordonner. Classer. Archiver. Ressortir ou pas le dossier. Mettre à juste distance en dessaffectivant. Ne pas se définir en fonction des propos de l'extérieur. Savoir lâcher l'affaire. Savoir ne pas lâcher l'affaire. La fermeté. La répétition de soi. Les similitudes. Interagir. Etre organisé. Le fil de ses idées. Savoir rejeter. Ne pas laisser de faille. Répercuter. Retour à l'envoyeur. Respecter. Se respecter. L'essentiel se trouve au début. Dire un mot. Regarder. Disserter. Résumer. Introduire. Conclure. Renforcer. Délimiter.

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