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Message par scorames Mar 14 Avr 2020 - 17:29

ZEB robin williams c'est suicidé il me semble , c'est classic de prendre en psychiatrie un surdoué pour un bipolaire, il était sois disant bipolaire , si l'info est vrais .

scorames

Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019

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Message par Kyriakos Jeu 10 Sep 2020 - 11:35

Ton message est une claque
Je ne suis pas THQI, d'ailleurs j'ai toujours du mal à me convaincre que j'ai ma place ici. Mais pourquoi une émotion si forte m'envahie en lisant ton message?
Comme si je l'avais écrit, comme s'il venait mettre des mots sur cette source en haut, cette évidence pré-verbale que je pensais partager avec ensemble de l'humanité et qui me fait sentir en même temps si bizarre parmi les autres.
Ce sentiment que j'ai ma place ici. Qu'il n'est pas "normal" que les deux seuls moments d'harmonie intellectuelle soient lorsque je suis en quasi hypnose (par les effets du sommeil, de l'alcool ou la fatigue extrême), ou lorsque dans une conversation je me met en retrait, comme en pilote automatique, presque en trance et que je me mets à écouter mon esprit qui a enfin pris la parole. Ces instants délicieux où je m'entend dire des mots directement sans les avoir pensés et sélectionnés, digérés, censurés... Ou je peux enfin savoir ce que je pense. Et, admiratif, prendre quelques instants enfin confiance en moi. Mais rapidement je redescend: lui n'est pas moi. Moi je l'admire, il prend parfois la parole quand il en a envie et j'usurpe les louanges qui lui sont faites. C'est lui qui est brillant. Pas moi.
Parfois il me souffle les réponses comme par pitié parce qui'il voit que je n'y arrive pas. Mais le reste du temps, il est cruel, il va comme me donner la réponse en me disant que maintenant c'est à moi d'aller expliquer pourquoi elle l'est. Je n'ai pas accès à ce génie. Il m'est extérieur et pourtant si profondément en moi.
Ce que m'a révélé ce diagnostic, ce que me révèle ton texte, c'est que ce lui est bien moi. Je n'ai plus à culpabiliser. Si il devait écrire une chanson ou peindre une toile je pourrais enfin dire "oui J'AI bien fait cela". Ce n'est pas un autre. Il ne te juge pas.
Bonne journée et merci pour ton témoignage


Fata Morgana a écrit:
N'empêche que ce fil me tape sur la calebasse. Si je fais la liste (que je n'ai pas en tête) des caractéristiques qu'on relève dans ce créneau (...) j'ai l'impression de m'en coltiner un bon paquet...Mais en broussailles si on veut. Je me suis farci tout le début de la discussion et j'ai ce sentiment que Lanza demandait: "Ça fait comment d'être THQI pour savoir comment ça fait et voir si des fois ça n'expliquerait pas ceci cela.." Question fichtrement flippante...
Alors Voilà : Dans ma tête tout est flou et clair à la fois. je me trouve complètement somnolent, mais comme une eau qui dort, qu'un rien ranimerait.
Je ressens mille fois avant de penser (ce qui consiste en fait à mettre des mots sur un ressenti, en deuxième position) et je "sens: oui/non, c'est ça /c'est pas ça" sans toujours en retrouver et même rechercher la cause.
Je me suis tellement habitué à suivre mon ressenti (en couleurs et atmosphères afférentes) que je ne "pense plus". Je désembrouille par la suite ma pensée qui est comparable à un paquet cadeau. Je sais avant de savoir. C'est très vrai au niveau du discernement des "types" psychologiques.
La plupart du temps je culpabilise d'être sur ce forum et m'émerveille de voir tant d'esprit, et me dis que je devrais retourner dans ma tanière tout en sachant très bien que j'ai mon mot à dire et mon grain de sel pareil.
Parfois, ce qui me met mal à l'aise c'est la manière dont j'ai le sentiment  que mes interlocuteurs plafonnent et ne vont pas au bout des choses, là où les mots ne vont pas forcément. Au bout de leur logique. Même ici. D'autres fois c'est de m'apercevoir de l'incompréhension que suscite ce qui me semble une telle évidence que j'en bâcle l'expression, après quoi ça me revient comme "non assimilé" par les autres.
J'en éprouve de la surprise et le sentiment d'être étrange, bizarre, je fais l'impasse trop vite, je connais déjà ça...Alors je ne précise pas. C'est une histoire d'implicites qui en fait ne sont pas partagés.
Est-ce que je vais oser le dire...? En fait ma pensée en arborescence fonctionne en mode descendant: de haut (là où tout est un, où tous les vocables semblent provenir d'une source unique) vers l'expression, qui est l'embouchure des idées. Alors je commet des oublis dans ma précipitation à le dire sans suffisamment respecter les étapes de l'un à l'autre, et c'est là le point nodal de l'incompréhension que je rencontre si souvent et qui me frappe.
( Qui peut m'aider sur ce point en confirmant ou en en infirmant ?)
Je n'ai pas beaucoup d'humour, parce qu'au fond de moi il y a une atmosphère très grave, ni lourde, ni pompeuse, mais faite d'une sorte de silence hyperconcentré - sans lequel tout est horriblement plat et douloureusement insubstantiel...Ce silence est la toile de fond sur laquelle se déroule ma pensée. Imaginez une nuit étoilée.
Je suis assoiffé d'empathie: je ne comprends pas (je ne peux admettre, je veux dire au niveau du noyau de mon être,) les antipathies qui ne peuvent qu'être des incompréhensions de surface, un état de conscience qui n'a pas fini de mûrir, c'est passager...
Et par exemple l'idée qu'on me prête des calculs dont je suis innocent et incapable me terrifie. Mon entourage (tout) me semble totalement insouciant. je vois des dangers au premier regard là où il se lance allégrement à prendre des initiatives dont j'entrevois les périls. Je n'oublie jamais les faits-divers d'accidents idiots.
Cette sensation d'une évidence qui se pose là, préverbale, concernant x sujet, que je ne prends même plus le temps de formuler ou formaliser est extrêmement angoissante parce qu'on se demande comment les autres ne l'éprouvent pas. On ne voit là que de la mauvaise foi assumée et c'est extrêmement désespérant ! On se sent responsable de tout, on ne peut sans se déchirer attrister même un "adversaire".
Les tensions entre les personnes sont perçues de manière si aigües qu'on en souffre même pour une broutille que personne n'a remarqué.
On déshabille tout, tout le temps, les gestes, les attitudes, les postures, les "effets de style" dont chacun s'environne. On lit les ruses de l'auteur dans son livre ("L'a t-il voulu ?" "Là c'est trop "écrit"), tout est comme nu et à découvert.
On a aussi l'impression que le volume sonore - la présence - de la pensée est très élevée, comme si cette voix parlait très près et surtout absolument sans arrêt, sur tout, et fait feu de tout bois. je me suis surpris à continuer un texte en dormant.
On a un ressenti corporel désagréable (surtout mon coté gauche).
On ne PEUT pas comprendre ce qu'on n'aime pas ! Inutile l'effort qu'on en fait pas parce qu'on le sait voué à l'échec...Inutile livre posé devant moi parce que "ce n'est pas l'heure".
On ne rencontre quasiment que du connu, comme si on avait déjà pensé à tout ça... On ne comprend pas les "politesses" et autres bourrades amicales, quelles soient verbales ou non. Car on est situé intérieurement dans un autre contexte mental.
On flaire la vérité, on la cherche dans des latrines autant que chez les auteurs, on est sur sa piste sans arrêt. On scrute tout, décompose tout, sans le faire exprès et souvent les choses cachées nous sautent au visage. Cette tête est un véritable scanneur.
On analyse depuis plus de trente ans une situation vécue enfant avec un camarade de jeu, comme si la situation voulait nous dire quelque chose d'essentiel. L'essentiel ! Le mot est lâché ! On est des malades de l'essentiel, du cœur des choses, on attend de tout la RÉVÉLATION ultime.
On fouine, on parcourt tout le net avec une vigueur enragée, les dictionnaires, les articles, les images, les blogs, les forums, tout ce qui peut contribuer à notre mixture; et on touille, on apprend ça, on élimine ça, comme un maniaque, sans arrêt, on s'émerveille, s'apitoie, étudie, analyse, mais tout cela à la fois.
On dévide des pelotes dans nos têtes, on suit des filons, on les oublie pour un filon plus consonant, c'est une oisiveté si affairée qu'on s'attend à voir de la fumée sortir de la tête et de la poussière de la pièce.
On met en relation des éléments disparates, mais parfois si vite que ça se fait sans nous.
Une ribambelle de souvenirs est exhumée au contact d'un détail apparemment anodin.
Il faut écrire ( le dire !!! C'est impérieux) mais vérifier, approfondir , diverger, revenir, tout est là comme une énorme marmite au fond de laquelle bout... tout ! Tout le temps !
Un seul moyen de réfréner le mouvement: se concentrer sur UNE seule chose, quand ça arrive, arrive la paix, l'harmonie. Tout le reste du temps il y a un chahut, un appétit incessant, de stimulations surtout, surtout ne pas rester inemployé, ne pas avoir à moudre du vent !
Et là ça sonne à la porte... Comment croyez-vous que le contact va se faire ?
C'est simple, la société, le temps, les besoins sont et ne sont que des intrus qui débarquent au milieu d'un travail qui continue, continue sans fin.
Mon silence hébété me semble venir du fait que tout est indicible...Il y faudrait des tomes et des tomes...
Qu'en dîtes-vous ? Est-ce que je suis fou ?  Embarassed
Edit Ps.
La "poésie" ? La belle affaire ! Mais voyons...Elle seule permet des raccourcis, des accélérés, elle seule permet la plus entière LIBERTÉ du dire ! De ramasser en une phrase dix idées d'un coup ! Voilà pourquoi la poésie ! C'est la poésie qui est le plus pratique, le plus commode, et en plus, on fait ça en s'amusant ! Extraordinaire polyvalence qui autorise un lâcher de lest assez massif pour tout rendre d'un vécu à très vive allure ! Elle est comme le rêve, condensant mille concepts en quelque lignes ! Et c'est cette forme qui seule (y compris mentalement) autorise de gérer, ordonner la fuite en avant des pensées ! Voilà pourquoi !

Edit Ps 2

Et la pensée des autres où la positionner dans l'infini ? D'où parlent-ils ? Et d'où s'attendent -ils que je
parle ? En psy ? En artiste ? en philosophe ? en plaisantin ? en surdoué ? comment savoir ?

Edit 3 (bien plus tard) j'ai jeté ça sur le papier. Je n'ai pas parlé de la sidération devant l'entêtement des "autres", ou devant la haine spontanée qu'ils manifestent parfois sans le voir. Les coups ressentis presque physiquement en face de leur lourderie, les menaces qu'on perçoit avant les autres, et qui nous attirent des moqueries. La brutalité des faits qui laissent pantois, l'évidente fin funeste qu'on pressent devant une action
déraisonnable.
L'incompréhension vécue comme un rejet, le rejet comme un acte si douloureux qu'incompréhensible.
Le fait de s'attirer des ennemis inattendus.
Le fait d'avoir la tête vide parce que personne ne nous "exploite".
Le fait de se sentir débile parce qu'on ne turbine pas à plein régime.
Le fait de tomber des nues quand quelqu'un parle après soi - et on se dit : " Quoi, il n'en était que là ?".
Le fait que les gens semblent inconstants et ne mesurent pas la portée de leurs actes ou paroles.
Le fait des regards curieux qu'on nous porte après une réflexion qu'on a faite naturellement.
Le fait que s'il fallait dire ce que l'on veut vraiment dire il faudrait revoir toute la culture de notre interlocuteur.
Le fait de ne pas pouvoir rester plus d'un quart d'heure d'affilée dans une salle bondée de gens parce qu'on a besoin de "prendre du recul" = réfléchir.
Le fait que l'on voit sa vie passer sans rien qui la matérialise vraiment.
Le fait que le monde s'accoutume à des horreurs qu'on ne peut comprendre.
Le fait d'être une personne à laquelle on parle, mais qui en est une autre.
Le fait de subir le poids du jugement et de la frime d'un pécore qui n'a pas la moindre idée de ce que l'on sait.
Le fait d'être contredit sans raison, comme si le dialogue était un jeu !
Le fait d'avoir l'âme déchirée au milieu de gens qui s'amusent.
Le fait de suivre la musique des yeux pendant que d'autres bavassent alentour.
Le fait de devoir être jugé sur des apparences en étant ignoré sur le fond.
Le fait de s'en vouloir de ne pas tout comprendre de la science, de l'économie, de la politique, de l'histoire, et tout le reste.
Le sentiment d'une journée passée à faire la même chose que la veille: penser, penser, penser, et de se coucher en y repensant.
Le fait d'éprouver ses maladresses comme des erreurs irrécupérables. Le fait de se sentir dans la rue en territoire ennemi.
Le fait d'anticiper sa mort sous tous les angles.
Le fait de ne pas supporter d'avoir les mains mouillées.
Le fait de danser seul.
Le fait de pleurer pour un mot, une note, et de n'avoir personne à qui le dire.
Le fait que nos enthousiasmes tombent à plat.
Le fait que nos intuition passent pour des hypothèses quelconques...
Combien d'autres choses encore qu'on est obligé de passer sous silence pour ne pas être vu comme un simple pleurnichard...La prévisibilité de tout. Ou plutôt la sempiternelle redite de tout. Ce cycle haut/ bas, des anges à la boue en une soirée.
Combien en voulez-vous - combien en veux-tu Lanza, de ces signes ?
Tu le sais que tu le vis. Tout au plus tu ne l'aurais pas dit ainsi.
Parce que je tape comme on se débarrasse, je bâcle. C'est juste que cela n'est pas quantifiable en termes d'isolement, de ruminations, d'attentes déçues.
je lis plus haut "l'intelligence sociale"...Ah, quel saint projet, oui, mais comment on fait ? Comment on fait pour se sentir bien dans cet exil, en faisant semblant ? Mais on n'aime pas mentir ! En utilisant la méthode Coué ? Mais on n'aime pas se mentir !
En étant décidément content d'être entourés de gens qui fonctionnent ailleurs autrement, et savent vous le faire sentir ? Mais si on peut utiliser cette "intelligence sociale, c'est que c'est pas bien grave allez.
Mais moi j'ai juste l'impression d'un emplâtre sur une jambe de bois...Comment marcher droit quand on est boiteux ? En le voulant ? Shocked

Kyriakos

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