Une expression qui vous horripile

Faire un scoring.

Incessamment sous peu.

Bref.

Pauvre France.

Quand on veut, on peut.

Et sinon:
Au jour d'aujourd'hui.
Voire même.

Espèce de trou du cul

Il faut savoir raison garder

Pola a écrit:Espèce de trou du cul

Non mais dites donc, Mademoiselle.

Caillou a écrit:...

Et sinon:
Au jour d'aujourd'hui.
Voire même.

Au bûcher. Voila tout.

Je suis citoyen du monde
J'ai lu l'alchimiste...

"Ce sont des moutons".
Mais fuck, les moutons vous emmerdent, trouvez des métaphores moins connes

«décrypter»!

L'emploi fautif de ce mot par les journalistes, en particulier des chaines d'infos en continu est insupportable. Et ça dure depuis une petite dizaine d'années j'ai l'impression… Autant vous dire qu'on ne reviendra pas en arrière, et au retour de ce bon vieux «analyser».
Comment peut on accepter quand on est un homme politique, un communiquant, soucieux de faire de la "pédagogie", de voir sa parole "décryptée", à la façon d'un message codé? Mais peut-être que le décryptage ménage un suspense supérieur à la classique et laborieuse analyse à l'ancienne.

Une dizaine d'années, ce n'est pas si important, surtout pour un terme qui n'a pas complètement remplacé celui d'analyser d'extension sémantique plus large. Il suffit de lire l'ouvrage d'Étiemble, Parlez-vous franglais ? pour constater à la fois que notre situation est pire que durant les années 1960 mais pourtant que ce qu'on pouvait craindre installé dans l'usage ne l'était pas toujours.

Je ne peux pas répondre à la question parce que je ne sais pas si le « h » de horripile est aspiré ou non.
Dois-je dire me horripile ou m' horripile ?
Faut-il envoyer un coup de glotte pour le savoir. Écouter son mutisme peut-être...
C'est une horreur que de ne pas trouver la réponse.

À défaut d'expression je vous laisse un mot horripilant à mes oreilles et c'est : horripile.

Je ne sais pas si il a déjà été cité, n'ayant pas lu l'intégralité du fil, mais le tic langagier qui m'horripile les plus, et ce depuis des années, c'est le "effectivement" qui émaille quasiment toutes les interview médiatiques et nombre de discussions orales.

Je me suis demandé ce que cela traduisait inconsciemment de notre époque et je pense qu'il y a quelque chose de révélateur à comprendre dans cette ritournelle (Deleuze) contemporaine si répandue.

"Effectivement", un terme on ne peut plus téléologique et finaliste (étude des causes finales, de la finalité). Je le comprend comme étant à la fois une intention de désamorcer tout dissensus (pensée molle, pensée unique, et dans ses extrêmes pensée fascisante) tout en induisant un modèle temporel finaliste.

Or le finalisme pour moi fait résonner quatre grands types de pensées :

1. Une pensée religieuse de la cause finale, catastrophiste ou pas, qui présuppose un dessein, un but à l'humanité.

2. Une pensée/épistémologie biologique philosophiquement dépassée, mais qui se retrouve dans certaines explications "pédagogiques" pour le "grand public".

3. Et là çà commence à devenir très intéressant : au cœur même des dynamiques de modélisation cybernétiques, à travers la notion de boucle de rétro-action (feed-back loop, et clin d’œil aux posts précédents) négatif qui induit la convergence, là où la rétro-action positive induit une logique divergente.

4. Et on ne peut pas ne pas entendre l'importation de ce modèle dans les théories de la communication : donnes moi du feed-back Joe !


Dans le domaine de la robotique par exemple, voir les premiers robots utilisant cette logique de la rétro-action : les fameuse tortue robotiques de Grey ou "tortues de Bristol" (Bristol's Robot Turtoises), qui donnent à un observateur l'illusion qu'elles sont animées par une intention, un but, un objectif, alors qu'en fait ce qui les animent c'est uniquement la logique du processus implanté, la rétro-action donc.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Tortues_de_Bristol

Quitte à trouver des expressions horripilantes, faites dans la sensibilité, la poésie ou l'intellectuel, pas dans le réactionnaire.

"On a toujours fait comme ça"...

"Au pire" du genre...
"Allez au pire on prend dix baguettes de pain y aura du monde."
Mais alors vraiment au pire, le pire du pire du pire.

oui, "au pire", une belle démonstration de positivisme !

"Je dis ça, je dis rien"

"On a rien sans rien"
"faut bien mourrir de quelque chose..." typique du fumeur qui n'assume pas (je suis moi-même fumeuse pas de jugement dans cette phrase - elle m'horripile simplement)

"on est plus au 20e siècle, on est au 21e siècle" une référence que je n'arrive pas à comprendre dont les gens se servent pour justifier tout et n'importe quel changement comme ça les arrange.

Ce qui se produit durant un siècle n'a aucune corrélation logique rationnelle avec le nombre qui définit arbitrairement ce siècle. Ou alors qu'on m'explique!

"du coup", employé à toutes les sauces...
ou "le développement durable"... de lapin ?
ou la tyrannie de la "bienveillance"...

les média mainstream

"Au jour d'aujourd'hui"

Toute personne prononçant cette expression en ma présence est susceptible de finir sous un bus.

Autrement, les superlatifs utilisés à foison sur beaucoup trop de sites.

Hum, j'aurais envie de dire : "J'ai envie de dire" !
A côté de cette aberration langagière, les "paie ta schneck !" et autres "gérer une MILF" "passent crème" à mes yeux amusés par les ressources inouïes de la novlangue des cités.

Scarlet a écrit:"Au jour d'aujourd'hui"

Toute personne prononçant cette expression en ma présence est susceptible de finir sous un bus.

Tu veux dire qu'à partir de dorénavant, au jour d'aujourd'hui, tu te lances dans une croisade dont les résultats seront, à n'en pas douter, visibles incessamment sous peu ?

fift a écrit:

Scarlet a écrit:"Au jour d'aujourd'hui"

Toute personne prononçant cette expression en ma présence est susceptible de finir sous un bus.

Tu veux dire qu'à partir de dorénavant, au jour d'aujourd'hui, tu te lances dans une croisade dont les résultats seront, à n'en pas douter, visibles incessamment sous peu ?

SAPERLIPOPETTE *Sort les torches enflammées et s'en va recruter une armée*

"Quand on veut, on peut!"

.

"J'ai pas fait exprès."

Encore heureux il manquerait plus que ça.

Et ainsi de suite.

Qui vivra verra

En ce moment c'est c'te + masculin. Et ballec... dans la bouche d'une fille en plus, si ridicule. Fin tous les trucs de mouton ou imprécis

désolé...

Le mot le plus faux-cul du monde. Je m'excuse, je te demande pardon, je suis triste que, c'est pas mieux!?!??

Les chiens font pas des chats...

Salut ça va.

Ce qui nous fait un total de 128,25 Euros.


Je demande mon auto ban sauf si on me dit que j'ai raison 


Je veux bien qu'on reste ami. 

Une ex pression qui vous sourit pils.

Bon allez vous m'avez saoulé.

Je dis ça, j'dis rien hein...

GRRR

"Machin et tout"...

"MACHIN ET TOUT"

:cridedésespoir:

horri pile ou face ?

"si j'étais toi tu devrais..."

mais euh t'es pas moi salope.. ducon .. erm , oops.. glissé là

.

Je vais en parler a la modération.

"tu veux toujours avoir raison" , comme si le but dévoilé était d'avoir tort. Une attaque ad hominem qui fusionne le paradoxe du menteur et l'argument d'autorité.

...............

ça va l'boulot ?

Copier-coller...

On entend cette expression dans les médias et même au quotidien, qui a remplacé photocopier, tout aussi ridicule. Mais comment peut-on se laisser prendre à de telles modes au point de leur attribuer un sens ? C'est ce que je ne pourrais jamais comprendre. Tous les jours je clique sur Copier ou Couper et puis sur Coller, parfois à de multiples reprises, mais à chaque fois je considère cela comme débile dans les termes. En effet, la copie a trait avant tout au résultat et non au commencement du processus : ainsi autrefois les copies de manuscrits, de même que pour une fonction mathématique x -> y = f (x), la mention seule de f désigne y et non pas x. C'est-à-dire qu'un hasard a fait qu'on dise copier-coller, alors que la logique aurait été marquer-copier (de même marquer-déplacer plutôt que couper-coller) et que les gens grégaires répétent.

Cher Pieyre, il faudra bien se faire à l'idée, bon gré mal gré, que le français est une langue vivante, et c'est le peuple qui décide, non les immortels. Comme le verbe kiffer qui est entré dans le dico, on aime on n'aime pas, une proportion non négligeable de la population utilise ce terme, etc. Puis cette si belle langue qu'est le français, il a bien fallu qu'elle devienne ce qu'elle est, sinon nous écririons et parlerions encore le sanskrit.

ps : et "vous dites" qui se transforme en "vous (pré)disez", je sais qu'il y a une "règle" mais ce n'est pas logique, c'est pas un préfixe qui va faire la loi ! ^^

Le français est une langue qui pourrit, comme toutes les langues. S'il est question de logique, autant en définir une autre.

Oui, JE PLUSSOIE ! Revenons à la messe en latin !

Pieyre, il faut se rendre à l'évidence, c'est tout dans ce pays qui part en cacahuète. Non pessimiste, réaliste.

Si j'aurais su...
Si je serais...

Bref, tous les machins du genre. Hkjjkkkihsisnhhs,;

"C'était mieux avant / de mon temps..."
"Bande d'égoïstes".

Ou le smiley "^^" en guise de réponse.