Musique, quelles méthodes pour progresser?
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Musique, quelles méthodes pour progresser?
Salut les zèbres!
J'ai commencé la guitare classique ado avec des facilités et beaucoup de plaisir. J'ai même envisagé de devenir pro.
Vu mes gouts musicaux à l'adolescence j'ai commencé la guitare électrique, et à avoir des projets avec mon entourage. Je ne voulais pas prendre de cours vu que je gérais bien les bases. Et là je me suis retrouvée face à l'immensité des possibles couplée à un perfectionnisme envahissant... Je n'ai jamais réussi à progresser malgré pas mal de tentatives diverses et variées.
Quand je regarde ma guitare, je culpabilise. J'ai envie de jouer mais à la fois je sais que je vais être trop nulle à mon gout. Je ne prends pas de plaisir à jouer comme avant, il me faut absolument du résultat, qui n'est jamais à hauteur de mes objectifs. Je me décourage et me dévalorise sans cesse.
Ma relation avec la musique est devenue terriblement conflictuelle et a laissé un gros trou dans ma vie.
Et vous, quelle est votre relation avec la musique, la place qu'elle occupe dans votre vie? Comment le gérez-vous? Avez-vous des méthodes particulières pour progresser quand on rame comme ça ?
J'ai commencé la guitare classique ado avec des facilités et beaucoup de plaisir. J'ai même envisagé de devenir pro.
Vu mes gouts musicaux à l'adolescence j'ai commencé la guitare électrique, et à avoir des projets avec mon entourage. Je ne voulais pas prendre de cours vu que je gérais bien les bases. Et là je me suis retrouvée face à l'immensité des possibles couplée à un perfectionnisme envahissant... Je n'ai jamais réussi à progresser malgré pas mal de tentatives diverses et variées.
Quand je regarde ma guitare, je culpabilise. J'ai envie de jouer mais à la fois je sais que je vais être trop nulle à mon gout. Je ne prends pas de plaisir à jouer comme avant, il me faut absolument du résultat, qui n'est jamais à hauteur de mes objectifs. Je me décourage et me dévalorise sans cesse.
Ma relation avec la musique est devenue terriblement conflictuelle et a laissé un gros trou dans ma vie.
Et vous, quelle est votre relation avec la musique, la place qu'elle occupe dans votre vie? Comment le gérez-vous? Avez-vous des méthodes particulières pour progresser quand on rame comme ça ?
Dernière édition par Lysange le Ven 22 Déc 2023 - 21:11, édité 1 fois
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Amie des chats, boujour!
La gratte electrique n'ayant rien avoir avec l'acoustique, il faut savoir que tu va apprendre, et non pas tout de suite jouer. Le plus difficile sera pour toi surement d'apprendre a etouffer les cordes, car ca change tout!!
Et l'imperfection a une forme de charme, a mes oreilles.
Moi j'ai appris tout seul avec un bouquin quand j'etais au lycee. Comme ca je me gere dans toute ma progression. Il m'arrive de m'entrainer sans en avoir envie, mais il faut bien le faire autant que possible. Je suis bien content de jouer apres.
Personnellement, quand il y a de l'imperfection, je m'entraine de toutes les facons que je trouve possibles pour resoudre le probleme. Si je foire encore un peu, j'estime que ca fait partie de moi ^^ pis c'est tout.
Ravive ce feu qui est toujours en toi, patience et longueur de tps.. prend le avec poesie. C'est beau de devoir fournir certains effors pour avoir un resultat.
La gratte electrique n'ayant rien avoir avec l'acoustique, il faut savoir que tu va apprendre, et non pas tout de suite jouer. Le plus difficile sera pour toi surement d'apprendre a etouffer les cordes, car ca change tout!!
Et l'imperfection a une forme de charme, a mes oreilles.
Moi j'ai appris tout seul avec un bouquin quand j'etais au lycee. Comme ca je me gere dans toute ma progression. Il m'arrive de m'entrainer sans en avoir envie, mais il faut bien le faire autant que possible. Je suis bien content de jouer apres.
Personnellement, quand il y a de l'imperfection, je m'entraine de toutes les facons que je trouve possibles pour resoudre le probleme. Si je foire encore un peu, j'estime que ca fait partie de moi ^^ pis c'est tout.
Ravive ce feu qui est toujours en toi, patience et longueur de tps.. prend le avec poesie. C'est beau de devoir fournir certains effors pour avoir un resultat.
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Le secret pour progresser c'est d'être écouté.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Ma relation avec la musique a été plutôt conflictuelle.
"Tu joueras d'un instrument" me disait ma mère.
Très tôt j'ai dû choisir dans le peu que proposais l'école de musique locale.
J'ai donc commencé la flûte traversiaire à 8 ans. J'ai suivi des cours de solfège jusqu'à 16 ou 17 ans et J'ai arrêté la flûte à la fin du lycée.
En un peu plus de 10 ans, j'ai voulu arrêter au moins 8 fois. Pourtant ma prof me trouvait douée mais râlait parce que je ne travaillais pas à la maison.
Cela fait plusieurs années que je n'ai pas touché à ma flûte que je garde religieusement dans une pochette en haut d'une étagère.
Pourquoi je n'en fait plus ? Déjà je n'en éprouve pas un besoin vital. Ensuite, lorsque je joue, j'ai un sentiment de honte mais sans savoir pourquoi (et ça a toujours été le cas).
Mon chéri a insisté pour que je joue avec lui (il joue de la guitare). On a essayé 2 ou 3 morceaux mais les conditions ne me convenaient pas (reprendre, et re-reprendre 36 000 fois alors que j'ai rien demandé à la base).
J'aime bien la musique, mais à mes conditions. Faut pas que ce soit prise de tête, au contraire faut que ça soit amusant.
A une époque je voulais monter un groupe mais avec mes goûts *bizarres un peu bizounours*. J'ai laissé tomber en me disant que je ne trouverais / n'intéresserait personne. Mais ça m'aurait plu XD
Un jour je trouverai peut être la motivation suffisante pour m'y remettre, qui sait
"Tu joueras d'un instrument" me disait ma mère.
Très tôt j'ai dû choisir dans le peu que proposais l'école de musique locale.
J'ai donc commencé la flûte traversiaire à 8 ans. J'ai suivi des cours de solfège jusqu'à 16 ou 17 ans et J'ai arrêté la flûte à la fin du lycée.
En un peu plus de 10 ans, j'ai voulu arrêter au moins 8 fois. Pourtant ma prof me trouvait douée mais râlait parce que je ne travaillais pas à la maison.
Cela fait plusieurs années que je n'ai pas touché à ma flûte que je garde religieusement dans une pochette en haut d'une étagère.
Pourquoi je n'en fait plus ? Déjà je n'en éprouve pas un besoin vital. Ensuite, lorsque je joue, j'ai un sentiment de honte mais sans savoir pourquoi (et ça a toujours été le cas).
Mon chéri a insisté pour que je joue avec lui (il joue de la guitare). On a essayé 2 ou 3 morceaux mais les conditions ne me convenaient pas (reprendre, et re-reprendre 36 000 fois alors que j'ai rien demandé à la base).
J'aime bien la musique, mais à mes conditions. Faut pas que ce soit prise de tête, au contraire faut que ça soit amusant.
A une époque je voulais monter un groupe mais avec mes goûts *bizarres un peu bizounours*. J'ai laissé tomber en me disant que je ne trouverais / n'intéresserait personne. Mais ça m'aurait plu XD
Un jour je trouverai peut être la motivation suffisante pour m'y remettre, qui sait
magicvic- Messages : 7
Date d'inscription : 07/09/2012
Age : 44
Localisation : MAYENNE CITY
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Chuck a écrit:Amie des chats, boujour!
Chuis pas vraiment amie des chats, mais ça a peu de rapport avec le sujet...
Chuck a écrit:
La gratte electrique n'ayant rien avoir avec l'acoustique, il faut savoir que tu va apprendre, et non pas tout de suite jouer. Le plus difficile sera pour toi surement d'apprendre a etouffer les cordes, car ca change tout!!
Nous sommes d'accord, dans la guitare acoustique il y a deux choses très différentes?
- Spoiler:
- La guitare d'accompagnement qui consiste (désolée pour le troll, c'est simplement pour imager) à plaquer 4 accords en rythme sur des chansonnettes de variété française, et la guitare classique qui développe une véritable technique main droite et main gauche (tout particulièrement main droite -ou plutôt doigts droits- pas rapport à la guitare électrique) qui permet d'arriver à un niveau technique satisfaisant permettant ainsi de faire de l'accompagnement sans problème, et donne des bases solides très utiles pour la pratique de la guitare électrique bien que les techniques soient assez différentes.
La guitare d'accompagnement se joue sur une guitare dite "folk" avec des cordes en acier, elle a un manche plutôt étroit et en général 15 cases et n'est pas enseignée, souvent apprise en autodidacte. La guitare classique a des cordes nylon, le manche beaucoup plus large et seulement 12 cases accessibles la plupart du temps. Elle est apprise dans un cursus classique d'école de musique notamment.
C'est bien de la guitare classique que j'ai fait. Je sais étouffer mes cordes, faire des bend et des slides, ça m'a paru assez évident à apprendre ! Car il y a eu un certain temps entre le stade "je commence la guitare électrique" et celui "je culpabilise quand je regarde ma guitare". Je me trouve nulle mais ce n'est clairement pas du côté technique que ça coince, non pas que je maitrise tout, mais que je n'ai pas trop de mal à apprendre...
Je suis désolée si ce n'était pas clair dans mon premier message, je parle bien, comme dit dans le titre, d'une problème plus "relationnel" avec la musique et mon instrument !
Chuck a écrit:
Ravive ce feu qui est toujours en toi, patience et longueur de tps.. prend le avec poesie. C'est beau de devoir fournir certains effors pour avoir un resultat.
Fournir des efforts, bien sur, il n'a jamais été question du contraire. Tant qu'on a du plaisir à les fournir ces efforts, à en tirer une satisfaction... Raviver le feu, oui c’est bien la question...
paoline a écrit:
Le secret pour progresser c'est d'être écouté.
J'ai pas mal essayé d'autant que j'adore la scène, mais malheureusement moi et les gens, ça a pas l'air d'être fait pour marcher... En plus je ne sais pas du tout improviser alors les boeufs c'est pas pour moi...
Quant à être écouté seule, c’est ce que je faisais en guitare classique, mais ce n'est pas ce que je préfère puisque ce qui me plait j'ai justement le concept de groupe...
@magicvic : je comprends, c'est totalement différent! Pour ma part c’est moi qui ait choisi de commencer la guitare, et la musique a été mon refuge pendant des années, et est même devenue une identité... (je suis une métalleuse! )
Je pense qu'il ne faut pas s'obliger à jouer si on a pas de plaisir (je discerne bien envie et plaisir, on peut ne pas vraiment avoir envie de jouer, mais tirer du plaisir à le faire, je sais pas si c'est très clair...)! Il faut se laisser porter, ressentir les sons et l'émotion...
- Spoiler:
- Je suis fascinée par les musiciens qui en sont capables... Il parait que certains sont sapiosexuels, moi c’est pas l'intelligence qui m'attire, mais ce genre de capacités...
- Spoiler:
- Edit : rappel à moi-même, arrêter de faire des roman et de détailler ma vie... Désolée pour tout ça. -_-
Dernière édition par Lysange le Ven 22 Déc 2023 - 21:16, édité 1 fois
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Lysa a écrit:
Mais peut être que je devrais persévérer dans la recherche d'un groupe, que ce serait la solution?
Oui, tout-à-fait, de préférence d'un niveau équivalent au tien.
L'échange est important entre musiciens et puis il est plus facile d'avoir des projets, de fixer un but.
Je t'encourage très sincèrement dans ce sens.
Dis-toi que d'autres musiciens sont dans la même attente que toi, tu finiras par trouver.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
le secret pour progresser , c'est fumer un petard, et mettre une rythmic basic avec une boite à rythme !
franckvt- Messages : 106
Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 53
Localisation : Perpignan
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Le secret pour progresser, c'est de prendre des cours avec moi.
Ce n'est pas un gag
Suis guitariste (pro) depuis toujours, et j'ai commencé il y a 30 ans à repenser l'enseignement musical à travers les sciences cognitives. Et en tant que zèbre j'ai bien évidemment visé l'excellence dans ma pratique d'enseignant
Il s'agit de cours de pensée musicale (oreille, compréhension harmonique, sens rythmique), l'instrument étant le partenaire de l'évolution personnelle. En général les apprentis-musiciens ont plus de technique que de pensée, j'inverse le processus et la technique progresse en fonction des besoins musicaux et des idées
Cette approche permet de jouer toujours bien (en fonction de son niveau) puisqu'il y a quelqu'un aux commandes et pas seulement un poseur de doigts. On se met donc rapidement à être efficace et crédible, mémoriser, pouvoir jouer en groupe, pondre des morceaux ou des impros simples mais qui tiennent (enfin) debout.
En 3 mois des progrès décisifs sont déjà constatables, et en 2/3 ans on fait un parcours d'une dizaines d'années...
D'ailleurs, la plupart de mes élèves sont fortement zébrés lol
Ce n'est pas un gag
Suis guitariste (pro) depuis toujours, et j'ai commencé il y a 30 ans à repenser l'enseignement musical à travers les sciences cognitives. Et en tant que zèbre j'ai bien évidemment visé l'excellence dans ma pratique d'enseignant
Il s'agit de cours de pensée musicale (oreille, compréhension harmonique, sens rythmique), l'instrument étant le partenaire de l'évolution personnelle. En général les apprentis-musiciens ont plus de technique que de pensée, j'inverse le processus et la technique progresse en fonction des besoins musicaux et des idées
Cette approche permet de jouer toujours bien (en fonction de son niveau) puisqu'il y a quelqu'un aux commandes et pas seulement un poseur de doigts. On se met donc rapidement à être efficace et crédible, mémoriser, pouvoir jouer en groupe, pondre des morceaux ou des impros simples mais qui tiennent (enfin) debout.
En 3 mois des progrès décisifs sont déjà constatables, et en 2/3 ans on fait un parcours d'une dizaines d'années...
D'ailleurs, la plupart de mes élèves sont fortement zébrés lol
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Et c'est présenté de manière si modeste... Dommage car le fond aurait pu être vraiment intéressant!
Je parlais de relation à la musique à l'origine!
Je parlais de relation à la musique à l'origine!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Lysa a écrit: Et c'est présenté de manière si modeste...
Dommage car le fond aurait pu être vraiment intéressant!
Réaction de normo-pensant. A la lecture d'un truc pareil j'aurais été dévoré de curiosité, aurais posé des questions si possibles intelligentes. En tant que zèbre il ne me parait pas anormal de rencontrer ici des gens bizarres avec des aptitudes et des parcours particuliers, c'est même la raison de ma présence sur ce forum car c'est aussi mon cas
Rien d'exagéré dans ce que j'ai écrit. Rien d'étonnant à ce que, zèbre, j'aie trouvé des pistes nouvelles en abordant l'enseignement sous des pistes neuves offertes par les sciences cognitives. Cette singularité m'est nuisible car mon discours semble suspect: comme tout ce qui sort des routines de pensée ça effraie le normo
Lysa a écrit: je parlais de relation à la musique à l'origine!
Oui, moi aussi. Et globalement je comprends bien ton parcours et tes blocages: ils sont assez répandus, souvent pour le même panel de raisons, et font partie de ce que je sais prendre en charge. En 1980 je tâtonnais, 30 ans plus tard je sais ce que je peux apporter. Il s'agit bien d'une relation à la musique, et non d'un parcours avec un instrument
Tu as raison sur un point, cette réponse ne t'était pas destinée en propre, mais plutôt au lecteur de passage. En 2 ans sur le forum, je n'avais que peu fait état de mes compétences professionnelles, la formulation de ton titre "quelle méthode pour progresser?" m'a décidé à l'évoquer.
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Autant pour moi, j'avais oublié que j'avais mis ça dans le titre! Je suis simplement passée voir la réponse!
Et elle était tellement égocentrée que je ne pouvais pas ne pas faire de remarque. Et j'ai répondu avec humour à ton humour que j'aurais également pu qualifier de normo pensant... Comme je l'ai dit j'aurais trouvé le fond intéressant...
Tant pis.
Et elle était tellement égocentrée que je ne pouvais pas ne pas faire de remarque. Et j'ai répondu avec humour à ton humour que j'aurais également pu qualifier de normo pensant... Comme je l'ai dit j'aurais trouvé le fond intéressant...
Tant pis.
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Lysa a écrit: Et elle était tellement égocentrée que je ne pouvais pas ne pas faire de remarque
Ben, si j'explique ce que je fais j'essaie d'être précis et je ne vais pas parler du prix des nouilles... J'indique que des pistes alternatives existent et que j'en suis une.
En passant,
est en bonne partie la cause de tes déboires. Tu croyais berner qui? Le prof? Ton cerveau et tes réseaux neuronaux?d'ailleurs quand j'avais des cours toutes les semaines, en général je me mettais à bosser la veille du cours ce que j'avais à faire, et en une heure je maitrisais le bout de partoche qu'il m'avait donné...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Non, TU n'en es pas une. Tes techniques en sont peut être, et c'est cette déformation qui m'a fait répondre avec humour à ton humour. Je n'ai pas été agressive.
Je n'ai pas à justifier d'une attaque personnelle gratuite et inconstructive.
Je n'ai pas à justifier d'une attaque personnelle gratuite et inconstructive.
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Le problème avec le perfectionnisme et la lucidité du zèbre... c'est qu'il faut apprendre à tolérer de faire des erreurs et avancer lentement.
Je fais de la musique depuis toute petite, mais à 25 ans j'ai commencé le basson, et à 26 la contrebasse.
Ce sont des instruments qui ont des particularités techniques qui les rendent difficiles d'accès.
Et j'ai été frustrée, mais frustrée, je me trouvais complètement cancre.
Or je ne le suis pas plus que quiconque. Il a fallut que j'apprenne à ne pas me focaliser sur la fausseté, car mine de rien, le travail ne peut pas être parfait tout de suite, même si on a déjà 20 ans de musique derrière soi.
La difficulté c'est garder sa motivation, et pour cela il faut trouver son plaisir dans quelque chose.
Moi je m'ennuie quand musicalement on me fait jouer des trucs débiles ou des trucs trop simples (pas trop compliqués pour mon niveau donc j'entends, pas besoin de jouer des trucs virtuoses non plus hein).
En matière de pratique musicale il n'y a pas de miracle, même en étant doué, il faut pratiquer.
Au mieux les gens surdoués entraînent une phrase 10 fois au lieu de 50, mais faut quand même faire les 10 fois.
Donc, cherche ton plaisir là où il se trouve, et colles-y des trucs nécessaires mais qui te font un peu moins plaisir. Le plaisir par contre, est forcément l'élément central, c'est ce qui provoque un élan d'énergie, sans lui, la pratique musicale n'a pas de raison d'être.
Focalise-toi sur ce qui est chouette, et il y a plein de trucs chouettes qui ne sont pas durs, donc cible ce qui te parle spécifiquement.
(Et si tu veux bosser seule, je te recommande les méthode "coup de pouce", y a un peu tout, guitare électrique et plein d'autres trucs, c'est assez clair, il y a un disque, ce sont des exercices que je trouve assez musicaux, moi ça m'a beaucoup aidée à l'époque.)
Ne vise pas les choses en fonction de si c'est bien ou pas, si les profs considèrent que c'est bien ou pas, vise les choses qui résonnent avec toi. Fais ça tous les jours dans ton travail (ça demande un peu d'attention hein, ça se fait pas tout seul) et tu progresseras.
Je fais de la musique depuis toute petite, mais à 25 ans j'ai commencé le basson, et à 26 la contrebasse.
Ce sont des instruments qui ont des particularités techniques qui les rendent difficiles d'accès.
Et j'ai été frustrée, mais frustrée, je me trouvais complètement cancre.
Or je ne le suis pas plus que quiconque. Il a fallut que j'apprenne à ne pas me focaliser sur la fausseté, car mine de rien, le travail ne peut pas être parfait tout de suite, même si on a déjà 20 ans de musique derrière soi.
La difficulté c'est garder sa motivation, et pour cela il faut trouver son plaisir dans quelque chose.
Moi je m'ennuie quand musicalement on me fait jouer des trucs débiles ou des trucs trop simples (pas trop compliqués pour mon niveau donc j'entends, pas besoin de jouer des trucs virtuoses non plus hein).
En matière de pratique musicale il n'y a pas de miracle, même en étant doué, il faut pratiquer.
Au mieux les gens surdoués entraînent une phrase 10 fois au lieu de 50, mais faut quand même faire les 10 fois.
Donc, cherche ton plaisir là où il se trouve, et colles-y des trucs nécessaires mais qui te font un peu moins plaisir. Le plaisir par contre, est forcément l'élément central, c'est ce qui provoque un élan d'énergie, sans lui, la pratique musicale n'a pas de raison d'être.
Focalise-toi sur ce qui est chouette, et il y a plein de trucs chouettes qui ne sont pas durs, donc cible ce qui te parle spécifiquement.
(Et si tu veux bosser seule, je te recommande les méthode "coup de pouce", y a un peu tout, guitare électrique et plein d'autres trucs, c'est assez clair, il y a un disque, ce sont des exercices que je trouve assez musicaux, moi ça m'a beaucoup aidée à l'époque.)
Ne vise pas les choses en fonction de si c'est bien ou pas, si les profs considèrent que c'est bien ou pas, vise les choses qui résonnent avec toi. Fais ça tous les jours dans ton travail (ça demande un peu d'attention hein, ça se fait pas tout seul) et tu progresseras.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Chez moi, nous sommes 4 zèbres musiciens et chacun différent dans nos apprentissages. Je suis flutiste. J'ai fait 14 ans d'études au conservatoire sans difficultés. Depuis, je ne sais pas m'en passer. J'ai joue du classique, du jazz, des chansons.... Maintenant, je me fais plaisir. Sensible a la petite enfance, (pénible l'ipad qui refuse de mettre les accents !), j'ai crée un groupe et nous montons des spectacles pour les 0-3 ans. Je me fais plaisir , je joue, je chante et fais des percussions. A cote, quand j'ai besoin de me vider la tête, quand je veux arrêter de penser, je prends ma flute, je m'isole dans une piece et je joue, je joue des morceaux que j'aime, avec les Partitions et CD de type "play along", je ne suis la pour personne. Il m'est impossible de passer une journée sans écouter de la musique et quand j'ai le blues, c'est encore pire ! Je sors très souvent seule pour aller écouter des concerts. Pour moi, la musique c'est en live ! Combien de fois, j'ai été envahie d'émotions, combien fois j'ai eu la chair de poule, combien j'ai pleure... La seule chose qui me dérange vraiment c'est lorsque c'est faux ou pas en rythme. Il m'arrive de sortir au milieu d'un concert car je n'en peux plus ! J'ai mal aux oreilles !
Ma fille est violoniste. Elle a brillamment obtenu sa médaille d'or. C'est une perfectionniste et une acharnée. Elle peut passer des heures et des heures pour atteindre son objectif. Elle n'est jamais satisfaite de ce qu'elle joue, pense toujours qu'elle peut faire mieux. Elle travaille énormément et a une oreille parfaite.
Mon premier fils a commence par apprendre le violoncelle avec la méthode Suzuki. Cela lui convenait bien lorsqu'il était petit. Puis il a eu envie de changer d'instrument et d'apprendre la basse. Lui, ne travaille jamais. S'il a une répétition, il sort son instrument quelques minutes avant de partir, ça lui suffit ! Tout le monde dit qu'il est doue mais qu'il ne
travaille pas. Il a une oreille parfaite et lorsqu'il joue du rock, en une seule répétition, il a intégré les morceaux sans partition. Maintenant, il fait du métal et il se fait plaisir !
Le petit dernier, âge de 10 ans, joue du piano et il se pose des questions. A quoi ça sert d'apprendre le solfège et a lire les notes puisque que je joue toujours mes morceaux par coeur ? Pourquoi mettre ce doigte alors qu'avec celui-ci c'est mieux ? Lorsqu'un morceau ne lui plait pas, il refuse de le travailler. Dernièrement, il a appris une gymnopedie de Satie qu'il a interprété magnifiquement et qu'il jouait des qu'il avait un piano sous la main!
Nous sommes tous différents mais le plus important c'est de se faire plaisir !
Ma fille est violoniste. Elle a brillamment obtenu sa médaille d'or. C'est une perfectionniste et une acharnée. Elle peut passer des heures et des heures pour atteindre son objectif. Elle n'est jamais satisfaite de ce qu'elle joue, pense toujours qu'elle peut faire mieux. Elle travaille énormément et a une oreille parfaite.
Mon premier fils a commence par apprendre le violoncelle avec la méthode Suzuki. Cela lui convenait bien lorsqu'il était petit. Puis il a eu envie de changer d'instrument et d'apprendre la basse. Lui, ne travaille jamais. S'il a une répétition, il sort son instrument quelques minutes avant de partir, ça lui suffit ! Tout le monde dit qu'il est doue mais qu'il ne
travaille pas. Il a une oreille parfaite et lorsqu'il joue du rock, en une seule répétition, il a intégré les morceaux sans partition. Maintenant, il fait du métal et il se fait plaisir !
Le petit dernier, âge de 10 ans, joue du piano et il se pose des questions. A quoi ça sert d'apprendre le solfège et a lire les notes puisque que je joue toujours mes morceaux par coeur ? Pourquoi mettre ce doigte alors qu'avec celui-ci c'est mieux ? Lorsqu'un morceau ne lui plait pas, il refuse de le travailler. Dernièrement, il a appris une gymnopedie de Satie qu'il a interprété magnifiquement et qu'il jouait des qu'il avait un piano sous la main!
Nous sommes tous différents mais le plus important c'est de se faire plaisir !
Mélodie c- Messages : 448
Date d'inscription : 21/02/2013
Age : 59
Localisation : Drôme
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'aime l'enfant qui est passé du style classique au métal, ça montre qu'il s'adapte à la musique je trouve, c'est trop cool ! Et c'est génial de venir d'une famille de musicien, le plaisir de jouerr ensemble vient plus vite. Après tout musicien à besoin de son moment à lui, avec son instrument, l'entendre, s'entendre jouer comme on aime, c'est important, c'est comme apprendre à connaître qlqu'un de plus en plus, avoir une complicité. Et ben là c'est avec l'instrument ! de plus la musique sert aussi à exprimer son humeur et son caractère, à travers le son de l'instrument et la façon de jouer: c'est un langage, une forme d'expression. Parfois ma mère trouve déconcertante ma façon de jouer car j'arrive mieux à m'exprimer grâce au violon que par la parole, plutôt.
Bon je radote, mais d'abord la musique c'est une question de patience, de persévérance et d'envie (je pense) ensuite qd on se sent à l'aise on peut s'amuser avec !
Sur ce, j'espère que j'ai pas trop raconté ma vie ! Salut !
Bon je radote, mais d'abord la musique c'est une question de patience, de persévérance et d'envie (je pense) ensuite qd on se sent à l'aise on peut s'amuser avec !
Sur ce, j'espère que j'ai pas trop raconté ma vie ! Salut !
Bouclette- Messages : 65
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'aime l'enfant qui est passé du style classique au métal, ça montre qu'il s'adapte à la musique je trouve, c'est trop cool ! Et c'est génial de venir d'une famille de musicien, le plaisir de jouerr ensemble vient plus vite. Après tout musicien à besoin de son moment à lui, avec son instrument, l'entendre, s'entendre jouer comme on aime, c'est important, c'est comme apprendre à connaître qlqu'un de plus en plus, avoir une complicité. Et ben là c'est avec l'instrument ! de plus la musique sert aussi à exprimer son humeur et son caractère, à travers le son de l'instrument et la façon de jouer: c'est un langage, une forme d'expression. Parfois ma mère trouve déconcertante ma façon de jouer car j'arrive mieux à m'exprimer grâce au violon que par la parole, plutôt.
Bon je radote, mais d'abord la musique c'est une question de patience, de persévérance et d'envie (je pense) ensuite qd on se sent à l'aise on peut s'amuser avec !
Sur ce, j'espère que j'ai pas trop raconté ma vie ! Salut !
Bon je radote, mais d'abord la musique c'est une question de patience, de persévérance et d'envie (je pense) ensuite qd on se sent à l'aise on peut s'amuser avec !
Sur ce, j'espère que j'ai pas trop raconté ma vie ! Salut !
Bouclette- Messages : 65
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Satané smartphone qui bug...
Bouclette- Messages : 65
Date d'inscription : 26/04/2013
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
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Dernière édition par Polka Sirupe le Ven 20 Déc 2013 - 16:21, édité 1 fois
aa- Messages : 88
Date d'inscription : 24/05/2013
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'ai bien eu un batteur qui jouait en 13/4...
Le problème c'est que ce genre de phénomènes après... ça ressemble plutôt à de la masturbation musicale qu'à de la musique d'ensemble.
Mais j'dis ça j'dis rien, c'est une anecdote... ^^
Le problème c'est que ce genre de phénomènes après... ça ressemble plutôt à de la masturbation musicale qu'à de la musique d'ensemble.
Mais j'dis ça j'dis rien, c'est une anecdote... ^^
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
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Dernière édition par Polka Sirupe le Ven 20 Déc 2013 - 16:21, édité 3 fois
aa- Messages : 88
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Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'ai dû mal m'expliquer quelque part... car ce que tu dis de ta démarche est l'exact contraire de ce que je préconise.Polka Sirupe a écrit:Mégalopin, j'approuve ta manière d'enseigner la musique et elle me rassure et me conforte dans ma propre pratique
La gestion intérieure de la mesure est essentielle, centrale, vitale, elle se mûrit toute une vie (comme un funambule affinera au fil du temps la conscience de son centre de gravité).
Une de mes grandes astuces d'enseignant est précisément de savoir déclencher une "traversée du miroir" par des exercices issus des sciences cognitives: en 2 mois l'oreille change, c'est mécanique, et rapidement on se met à discerner des structures au lieu de suivre une mélodie (différence oreille linaire / oreille structurelle). Il y a un avant et un après cette prise de conscience
Et rapidement les discussions sur la musique deviennent impossibles avec ceux qui n'ont pas vécu cette transformation conceptuelle. C'est ce qui est en train de se passer ^^
- Spoiler:
- Un simple parallèle avec le visuel illustrera ma position: je peux décider de me mettre à la peinture instinctive et trouver ça très joli, ça ne fera pas de moi un Picasso ou un Dali...
Peu importe si je fais pour moi, mais je n'oserais pas m'attribuer quelque compétence
(D'ailleurs, le non-peintre regarde le dessin sur la toile, le peintre voit l'espace de la toile et la manière dont il est rempli, pour ne prendre que cet exemple)
Je pourrais aisément faire un parallèle avec la façon dont je me fais la bouffe...
Ca se mange, tant mieux si quelques copains aiment ça, mais de là à ouvrir un resto lol
Il y a une catégorie pour explorer ces univers musicaux sans règles: la musique new-âge.
Elle englobe aussi bien les Boronali que les Miro de la musique. Comme le free-jazz
Le plus simple pour illustrer ta position serait de nous permettre d'écouter tes compos.
Mégalopin- Messages : 4729
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Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Oui, j'ai croisé des mecs comme ça.Petiteperlegrognonne a écrit: J'ai bien eu un batteur qui jouait en 13/4...
La plupart sont une catastrophe musicale, un peu de chant et 2 ans de piano leur ferait du bien ^^
Jouer complexe est une planque facile mais souvent sans rapport avec l'esthétique et le jeu collectif...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
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Dernière édition par Polka Sirupe le Ven 20 Déc 2013 - 16:21, édité 1 fois
aa- Messages : 88
Date d'inscription : 24/05/2013
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
- Question pour Mégalopin:
Mégalopin, tu maîtrises aussi le ukulele ?
Est ce que l'harmonie, les trucs et les machins des notes ensemble et tout, c'est pareil en ukulele et en guitare classique ?
(Parce que j'ai un ukulele mais je boing boing dessus à tenter de jouer du Clapton :s )
Edit : à quand une sortie musique pour discuter de tout ça ?
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Zzita a écrit:
- Question pour Mégalopin:
Mégalopin, tu maîtrises aussi le ukulele ?
Est ce que l'harmonie, les trucs et les machins des notes ensemble et tout, c'est pareil en ukulele et en guitare classique ?
(Parce que j'ai un ukulele mais je boing boing dessus à tenter de jouer du Clapton :s )
Edit : à quand une sortie musique pour discuter de tout ça ?
Je peux répondre à la place de mégalopin...
Le ukulélé n'est pas accordé comme la guitare classique. Excepté le Ukulélé baryton qui est accordé comme les 4 cordes les plus aiguës de la guitare.
Sur le ukulélé habituellement usité (le ukulélé soprano) la corde basse se trouve au milieu, ce qui rend l'instrument tout à fait particulier.
Quant à "l'harmonie", qu'entends-tu par là? L'harmonie est une chose générale qui s'applique à la musique dans son ensemble. Mais clairement la technique du ukulélé est quelque peu différente à cause du placement des cordes. Cependant ceci a été conçu pour créer des positions d'accords assez faciles à réaliser.
Il faut juste les connaitre.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Pour amener mon grain de sel vers l'édifice, je dirais que la musique classique (au sens commun) c'est quelque chose d'extrêmement rigoureux, et à l'exacte opposé de cette croyance à l'improvisation créatrice de choses merveilleuses.
Pour faire des choses merveilleuses, les grands compositeurs on dû passer par des tonnes et des tonnes de règles totalement opaques et strictes. Rien que dans ma filière cela explique la grande désillusion de beaucoup sur la musique. Et l'abandon.
On se démarque en faisant quelque chose d'extraordinaire, dans quelque chose de totalement ordinaire, et calibré avec des règles limite oppressantes. C'est là qu'on reconnait le talent.
Vous voulez être de vrai bon musicien ? Alors il faut pour ça être musicien d'une part (de manière inné), et bosser comme un chien de l'autre. Et être constamment en contacte avec.
On aura beau être doué, cela ne mènera nulle part sans travail. J'en fais largement les frais avec le piano par exemple.
Après tout dépend de la conception de la musique que l'on a. Et de nos objectifs.
Mais il est inutile de chercher telle ou telle autre règle, ou méthode de travaille miracle si de base on a pas ces deux ingrédients (le talent, et la force de travail). Évidemment, il y a des manières de travailler très différentes. Et cela peut faire la différence (dieu seul sait que certaines techniques de travail sont totalement absurde pour certains types de personnes. En cela je pense que vous devriez écouter (lire?) Mégalopin). Quoiqu'il en soit le terreau lui reste le même. Et il suffit de côtoyer de "vrais" musiciens de haut niveau, ou même de connaitre la vie de grands interprètes pour le comprendre.
Le cadre amateur peut néanmoins être assez sympathique. Mais il est tellement énervant de voir des personnes autoproclamées "musiciens" de nos jours, que cet amateurisme deviendrai presque frustrant.
Quand au sujet de la technique musicale. La technique fait la différence. Qu'on le veuille ou non. Maintenant il est clair qu'à un niveau donné, où la technique est acquise, il est clair que c'est la musicalité qui va primer. Les machines à jouer sans âmes n'iront pas loin. Mais ces machines là, ne sont pas musiciennes. Seulement obstinées. Mais c'est difficile à accepter pour ces personnes, car souvent elles y ont consacré leur vie. Mais elle ne pourront jamais réellement culminer. Assurer un spectacle tout au plus. Un peu comme le pianiste Lang Lang.
La musique (classique ?) est très fantasmée. Un peu comme tout domaine artistique. Mais la réalité est souvent la même. Néanmoins la musique a en sois une chose particulière; c'est que chacun y trouvera son compte. Quelque soit sont parcours et son affinité avec elle.
Pour faire des choses merveilleuses, les grands compositeurs on dû passer par des tonnes et des tonnes de règles totalement opaques et strictes. Rien que dans ma filière cela explique la grande désillusion de beaucoup sur la musique. Et l'abandon.
On se démarque en faisant quelque chose d'extraordinaire, dans quelque chose de totalement ordinaire, et calibré avec des règles limite oppressantes. C'est là qu'on reconnait le talent.
Vous voulez être de vrai bon musicien ? Alors il faut pour ça être musicien d'une part (de manière inné), et bosser comme un chien de l'autre. Et être constamment en contacte avec.
On aura beau être doué, cela ne mènera nulle part sans travail. J'en fais largement les frais avec le piano par exemple.
Après tout dépend de la conception de la musique que l'on a. Et de nos objectifs.
Mais il est inutile de chercher telle ou telle autre règle, ou méthode de travaille miracle si de base on a pas ces deux ingrédients (le talent, et la force de travail). Évidemment, il y a des manières de travailler très différentes. Et cela peut faire la différence (dieu seul sait que certaines techniques de travail sont totalement absurde pour certains types de personnes. En cela je pense que vous devriez écouter (lire?) Mégalopin). Quoiqu'il en soit le terreau lui reste le même. Et il suffit de côtoyer de "vrais" musiciens de haut niveau, ou même de connaitre la vie de grands interprètes pour le comprendre.
Le cadre amateur peut néanmoins être assez sympathique. Mais il est tellement énervant de voir des personnes autoproclamées "musiciens" de nos jours, que cet amateurisme deviendrai presque frustrant.
Quand au sujet de la technique musicale. La technique fait la différence. Qu'on le veuille ou non. Maintenant il est clair qu'à un niveau donné, où la technique est acquise, il est clair que c'est la musicalité qui va primer. Les machines à jouer sans âmes n'iront pas loin. Mais ces machines là, ne sont pas musiciennes. Seulement obstinées. Mais c'est difficile à accepter pour ces personnes, car souvent elles y ont consacré leur vie. Mais elle ne pourront jamais réellement culminer. Assurer un spectacle tout au plus. Un peu comme le pianiste Lang Lang.
La musique (classique ?) est très fantasmée. Un peu comme tout domaine artistique. Mais la réalité est souvent la même. Néanmoins la musique a en sois une chose particulière; c'est que chacun y trouvera son compte. Quelque soit sont parcours et son affinité avec elle.
Dernière édition par Memento le Lun 2 Sep 2013 - 14:41, édité 2 fois
Memento- Messages : 223
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Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Je te rejoins Memento sur ce "fantasme" qu'on a à propos de la musique, comme si faire la starac' suffisait à devenir musicien.
Personnellement je suis musicienne professionnelle, je fréquente majoritairement des musiciens classiques (même si en fait mes compositions sont majoritairement pop - ceci dit j'écris aussi du classique, parfois), à savoir des gens qui effectivement, bossent TRES TRES dur.
Le musicien ne prend quasi jamais de vacances (ou alors pour les virtuoses que je connais... ils partent avec leur instrument ^^), il ne s'arrête jamais de travailler.
C'est une chose peu comprise, la majorité des gens veulent leurs week-end etc.
Le pire c'est quand j'entends "ah, t'as besoin de répéter pour faire ton concert?"... genre non non, ça vient tout seul, même que quand je ne joue pas les morceaux pendant un an ça reste. -_- grrrmbl...
Ou l'autre : " ah mais t'façons faire de la musique c'est pas vraiment bosser!"...
A ceci je pourrais rétorquer que c'est un des métiers qui demande le plus d'abnégation, de rigueur, d'énergie, et de sacrifices de tous ceux que je connais. (La danse ça marche aussi ceci-dit.)
Les gens me font rire quand ils prennent 2 cours de guitare et s'énervent parce que ça ne marche pas tout de suite.
Et je te rejoins aussi quand tu parles des gens qui s'auto-proclament musiciens. Il m'a fallu du temps pour accepter de m'auto-proclamer musicienne, justement à cause de tous ces gens qui ne travaillent rien et qui s'extasient sur 3 accords majeurs et une voix de fumeur invétéré.
Le problème des gens, c'est qu'ils n'ont jamais appris à travailler la musique. Or la chose la plus importante, c'est apprendre à travailler tout seul.
Mais l'avantage c'est que quand on sait travailler la musique, on peut appliquer ces techniques pour d'autres disciplines, et c'est très efficace.
J'ai tendance à dire que je ne suis pas patiente, et que je n'ai jamais travaillé beaucoup... mais si on regarde à l'échelle de ma vie, c'est faux, j'ai passé mon temps à bosser.
Ca c'est un tableau que les gens ne voient pas clairement, et effectivement... c'est affligeant.
Personnellement je suis musicienne professionnelle, je fréquente majoritairement des musiciens classiques (même si en fait mes compositions sont majoritairement pop - ceci dit j'écris aussi du classique, parfois), à savoir des gens qui effectivement, bossent TRES TRES dur.
Le musicien ne prend quasi jamais de vacances (ou alors pour les virtuoses que je connais... ils partent avec leur instrument ^^), il ne s'arrête jamais de travailler.
C'est une chose peu comprise, la majorité des gens veulent leurs week-end etc.
Le pire c'est quand j'entends "ah, t'as besoin de répéter pour faire ton concert?"... genre non non, ça vient tout seul, même que quand je ne joue pas les morceaux pendant un an ça reste. -_- grrrmbl...
Ou l'autre : " ah mais t'façons faire de la musique c'est pas vraiment bosser!"...
A ceci je pourrais rétorquer que c'est un des métiers qui demande le plus d'abnégation, de rigueur, d'énergie, et de sacrifices de tous ceux que je connais. (La danse ça marche aussi ceci-dit.)
Les gens me font rire quand ils prennent 2 cours de guitare et s'énervent parce que ça ne marche pas tout de suite.
Et je te rejoins aussi quand tu parles des gens qui s'auto-proclament musiciens. Il m'a fallu du temps pour accepter de m'auto-proclamer musicienne, justement à cause de tous ces gens qui ne travaillent rien et qui s'extasient sur 3 accords majeurs et une voix de fumeur invétéré.
Le problème des gens, c'est qu'ils n'ont jamais appris à travailler la musique. Or la chose la plus importante, c'est apprendre à travailler tout seul.
Mais l'avantage c'est que quand on sait travailler la musique, on peut appliquer ces techniques pour d'autres disciplines, et c'est très efficace.
J'ai tendance à dire que je ne suis pas patiente, et que je n'ai jamais travaillé beaucoup... mais si on regarde à l'échelle de ma vie, c'est faux, j'ai passé mon temps à bosser.
Ca c'est un tableau que les gens ne voient pas clairement, et effectivement... c'est affligeant.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
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Dernière édition par Polka Sirupe le Ven 20 Déc 2013 - 16:20, édité 1 fois
aa- Messages : 88
Date d'inscription : 24/05/2013
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Merci petiteperlegrognonne d'avoir répondu
Je vais donc continuer à gratouiller tranquillement mon ukulele en plaçant des accords, et voilà, c'est chouette le soir au coin de feu.
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Tu t'adresses à qui en fait? quand tu dis "vous"?Polka Sirupe a écrit:Je ne suis pas aussi élitiste que vous et j'arrive à trouver beau un dessin d'enfant, comme une chansonnette toute simple, du moment qu'il y a une âme.
Il n'y a pas une musique, mais des musiques et entre le grand n'importe quoi commercial sans âme et la virtuosité, il y a bien des musiques qui valent le coup d'être écoutées. Votre vision de la musique nie toutes les formes populaires, et en particulier la chanson à texte. Ben oui, 3 accords et une voix de fumeur, ça peut faire passer plein d'emotions et de poésie, même si cela ne nécessite pas un travail acharné.
Musicien : "Personne qui pratique la musique, en amateur ou en professionnel (qui compose, exécute ou dirige de la musique)." (Trésor de la Langue Française).
On peut donc se proclamer musicien dès lors que l'on fait de la musique, ce qui ne veut pas dire se proclamer bon musicien.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
- Spoiler:
- Sorry pour ce temps de réponse, problèmes informatiques et long post écrit pour rien, merci Windows 8
Il y a des musiciens avec un petit m comme il y a des instrumentistes avec un H majuscule (Hautement Instrumentistes)
L'instrument, la technique, c'est du temps et de la sueur. De l'oreille et du rythme aussi, mais l'essentiel est dans vision/motricité, comme pour la dactylo
Pour moi, musicien c'est quand il y a un pilote dans l'avion, c'et à dire qq qui manage l'évènementiel musical, décidant en temps réel des notes à jouer. Quitte à choisir les mêmes notes que le compositeur, mais en toute connaissance de cause
Cet aspect des choses ne s'enseigne pas vraiment: chaque musicien l'ayant appris "sur le tas", il ne sait le transmettre; le prof incite ses élèves à jouer en orchestre (ce qui oblige à essayer de respecter les codes) et leur souhaite bonne chance. Trajet long et hasardeux...
Oui, il y a de ça, mais je le fais par un chemin original, apportant sur un plateau des exercices qui vont mécaniquement faire évoluer l'écoute et la logiquePolka Sirupe a écrit: Mégalopin, j'avais cru que ta méthode partait de l'idée que pour être un bon musicien, ce n'est pas tant la maîtrise technique qui importe, mais avant tout la maîtrise de la théorie musicale (mélodie, harmonie, rythme, analyse de la structure)
- Spoiler:
- Dans les années 80 j'ai travaillé avec un ultra-zèbre chercheur en pédagogie, repensant l'apprentissage au travers des filtres des toutes récentes découvertes sur les mécanismes du cerveau; il appliquait sa démarche à l'apprentissage de la guitare classique, des langues, de la conduite, de la dactylo etc
Muni de ces outils j'ai repensé mes propres savoirs, cherchant à découvrir ce que j'avais appris à mon insu et qui constituait l'assise de la pensée d'un musicien professionnel (comme dans tous les boulots, on s'aperçoit que l'important n'est pas la masse de ce qu'on a appris mais une forme d'organisation de pensée, qui rend efficace dans la plupart des cas de figure)
Ces mécanismes ne nécessitent pas beaucoup de technique ni même de savoir pour les aborder et en tirer des résultats rapides. A partir de quelques bases simples, en deux trois mois un nouveau système d'écoute et de pensée musicale, commence à poindre, à l'étonnement de l'élève (qui redécouvre tout ce qu'il a déjà entendu. Ne reste plus qu'à renforcer ces réflexes de base, connection chant-oreille/rythme/pensée logique/musicalité.
Peu de savoir théorique nécessaire, l'important est la profondeur de réflexe des outils de base
Cette évolution se passe en partenariat avec un instrument harmonique (guitare ou piano), et la technique évolue au fil des besoins musicaux. L'instrument n'est pas un but mais un outil. Quand on sait ce qu'on veut entendre, il n'y a plus qu'à le faire, le travail technique se rentabilise rapidement dans la musique jouée.
Beaucoup ont trop de technique au regard de ce qu'ils savent en faire ^^, j'inverse simplement le processus. C'est un parcours initiatique, puisqu'on fait évoluer des aspects de soi-même
J'avais abordé le sujet des mémoires nécessaires dans un post récent:
https://www.zebrascrossing.net/t199p160-synesthesies-et-zebritude#499168
Tout ceci demande du boulot personnel, bien sûr, mais la progression est rapide et, du coup, enthousiasmante
Je dispose d'un échantillon-témoin lol, un membre de zébra qui fera peut-être un tour par ce fil ^^
@Zzita
- Spoiler:
- Oui, je joue du ukulele; les accords sont faciles, les difficultés seront peut-être dans le rythme et la mise en place (que ce soit guitare ou ukulele l'aspect conceptuel est identique). Il existe plein de chansons très sympas avec 2/3 accords
Les rencontres musique reprendront le premier dimanche d'octobre au Caveau des Artistes.
Viens avec ton uku si tu veux
Pour le reste de la discussion je préfère m'abstenir de ce sempiternel débat sur la sensibilité, brandie comme contre-argument aux compétences. Ca n'a rien d'antinomique...
Mais un don sans technique n'est qu'une sale manie
ps: je me retrouve bien embarrassé pour parler de ces sujets par écrit alors qu'en tête à tête, instrument en mains, c'est tout simple....
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Bonjour à tous.
Je viens jouer le rôle d'échantillon témoin par ici
J'invite réellement toute personne attiré par la musique à prêter un oeil attentif (avant d'avoir la chance de tendre l'oreille) à ce que propose Mégalopin.
Pour parler de mon expérience, il y a effectivement un avant et un après.
Je pense être présent le premier dimanche d'octobre au Caveau des Artistes si certains souhaite en discuter.
Je viens jouer le rôle d'échantillon témoin par ici
J'invite réellement toute personne attiré par la musique à prêter un oeil attentif (avant d'avoir la chance de tendre l'oreille) à ce que propose Mégalopin.
Pour parler de mon expérience, il y a effectivement un avant et un après.
Je pense être présent le premier dimanche d'octobre au Caveau des Artistes si certains souhaite en discuter.
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Très certainement à moi. Néanmoins le sens de mon post n'a pas été appréhendé. Ce n'est pas bien important.Tu t'adresses à qui en fait? quand tu dis "vous"?
Je rappel juste que j'ai écrit :
Et comme le dit justement Megalopin :Néanmoins la musique a en sois une chose particulière; c'est que chacun y trouvera son compte. Quelque soit sont parcours et son affinité avec elle.
un don sans technique n'est qu'une sale manie
Memento- Messages : 223
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Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'adore la chanson, elle est au centre de ma pédagogie
Après tout, je suis un accompagnateur de chanteurs, et
quand je suis le chanteur, j'aime à être bien accompagné.
Sauf que c'est moi l'orchestre ^^
Une fois que la base est stable, que l'on sait chanter avec 3 accords,
le fun est d'apprendre à habiller ce qui se passe derrière,
trouver des chemins d'accords, placer un arpège par ici, une ligne
de basse par là, une rythmique comme ci ou comme ça.
La gestion interne de la mesure est alors l'outil primordial, autrement rien ne tient debout
Devenir, à son niveau de traitement, arrangeur.
Du coup on joue toujours bien, ce qu'on fait est toujours valable musicalement
Par ce biais, on rentabilise sa technique (si on en a) ou on l'apprend au fur et à mesure des besoins.
En comprenant ce que l'on fait, donc en gérant tous les paramètres...
C'est plaisant car on voit son niveau "de fond" évoluer, au lieu de progresser en patchwork sans notice
Habiller une chanson, j'en donne un exemple (technique) sur "la javanaise" de Gainsbourg,
au départ une valse à 5 accords,
ici une bossa avec plein de passages harmoniques, de petits effets,
d'astuces variées, à destination des guitaristes
(sorry, du coup l'interprétation vocale n'est pas très soignée)
La musique, c'est aussi le fun.
Ici, une chanson d'Eric Toulis
avec un orchestre de rencontre (des potes musiciens)
Le vieux pabo qui chante c'est ouam
Après tout, je suis un accompagnateur de chanteurs, et
quand je suis le chanteur, j'aime à être bien accompagné.
Sauf que c'est moi l'orchestre ^^
Une fois que la base est stable, que l'on sait chanter avec 3 accords,
le fun est d'apprendre à habiller ce qui se passe derrière,
trouver des chemins d'accords, placer un arpège par ici, une ligne
de basse par là, une rythmique comme ci ou comme ça.
La gestion interne de la mesure est alors l'outil primordial, autrement rien ne tient debout
Devenir, à son niveau de traitement, arrangeur.
Du coup on joue toujours bien, ce qu'on fait est toujours valable musicalement
Par ce biais, on rentabilise sa technique (si on en a) ou on l'apprend au fur et à mesure des besoins.
En comprenant ce que l'on fait, donc en gérant tous les paramètres...
C'est plaisant car on voit son niveau "de fond" évoluer, au lieu de progresser en patchwork sans notice
Habiller une chanson, j'en donne un exemple (technique) sur "la javanaise" de Gainsbourg,
au départ une valse à 5 accords,
ici une bossa avec plein de passages harmoniques, de petits effets,
d'astuces variées, à destination des guitaristes
(sorry, du coup l'interprétation vocale n'est pas très soignée)
La musique, c'est aussi le fun.
Ici, une chanson d'Eric Toulis
avec un orchestre de rencontre (des potes musiciens)
Le vieux pabo qui chante c'est ouam
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Sengabl a lancé une réunion musique informelle au Caveau dimanche 8 sept 15h/19hSeïphys a écrit:Je pense être présent le premier dimanche d'octobre au Caveau des Artistes si certains souhaite en discuter
Au rez-de-chaussée, à côté du bar
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Elle est super ta version bossa Mégalopin! J'aime!
(ça me donne même envie de la chanter tiens.. ^^ - j'adore la bossa depuis longtemps, j'en écris souvent)
Et puis la chanson d'Eric Touillis m'a bien fait marrer.
Je voudrais bien avoir tant de zicos à ma disposition moi hein...
(ça me donne même envie de la chanter tiens.. ^^ - j'adore la bossa depuis longtemps, j'en écris souvent)
Et puis la chanson d'Eric Touillis m'a bien fait marrer.
Je voudrais bien avoir tant de zicos à ma disposition moi hein...
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Il y a des boeufs auxquels tu peux te rendre et prendre quelques thèmes avec des musiciensPetiteperlegrognonne a écrit: Je voudrais bien avoir tant de zicos à ma disposition moi hein...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
"Cher Violoncelle, ne t'ennuies-tu pas enfermé dans ta boîte?" Qu'en pensez-vous ?
;)Merci pour vos posts à Tous. Vos avis, propositions et remarques sont bien intéressants.
En ce qui me concerne :
Violoncelle (avec prof. de conservatoire...) pendant un an et demi (niveau atteint : bon fin de premier cycle, début 2° (càd début 5° année). Et puis, "boom, crac" : chute de vélo. Epaule gauche atteinte. Poursuite pendant qq mois (nouvelle mode -discutable, dans le milieu kiné), et puis obligation de tout arrêter pour me donner une chance de retrouver enfin l'usage total de mon bras. .
Je pense que c'est aujourd'hui guéri (par chance !).
Cependant, je tends -semble-t-il, à procrastiner pour reprendre l'instrument , me choisir un nouveau prof. (un autre du conservatoire, car le 2° hors conservatoire, ne me convenait pas du tout, trop rigide et pas assez "musicien") et m'atteler à plus difficile (que jusqu'alors).
En effet, ça commençait à devenir un peu plus difficile pour moi et je ne supportais pas ne pas apprendre aussi vite ! Fierté atteinte ?...jnsp , mais en tout cas, je semble avoir pris la tangente et me conforter dans le "break" de l'accident.
Pourtant, je sais qu'il me faudrait reprendre sérieusement comme avant -en essayant de retrouver l'enchantement des débuts, car la musique est très importante pour moi, même si elle (comme le reste) ne m'est pas absolument pas "vitale". (Il suffit en effet que mon corps vive, car il y a tant de choses intéressantes autour de nous, que je peux bien lâcher quelque chose pour autre chose!...)
Cependant, j'ai bien avancé en âge et suis désormais convaincue qu'il est nécessaire de s'astreindre, se contraindre ou s'autoriser (comme on voudra...) à faire ce qu'il est nécessaire afin d'accéder au niveau que l'on a rêvé d'atteindre. Nous devons cesser alors de papillonner tous azimuts et (pour au moins un temps (+ ou - long) nous centrer principalement sur ce qui nous satisfera pour longtemps ensuite et (dans mon cas) me permettra de jouer avec d'autres Sensibles.
Si je vous raconte mon "là où j'en suis", c'est que -peut-être ? ...- je désire être soutenue, encouragée
En ce qui me concerne :
Violoncelle (avec prof. de conservatoire...) pendant un an et demi (niveau atteint : bon fin de premier cycle, début 2° (càd début 5° année). Et puis, "boom, crac" : chute de vélo. Epaule gauche atteinte. Poursuite pendant qq mois (nouvelle mode -discutable, dans le milieu kiné), et puis obligation de tout arrêter pour me donner une chance de retrouver enfin l'usage total de mon bras. .
Je pense que c'est aujourd'hui guéri (par chance !).
Cependant, je tends -semble-t-il, à procrastiner pour reprendre l'instrument , me choisir un nouveau prof. (un autre du conservatoire, car le 2° hors conservatoire, ne me convenait pas du tout, trop rigide et pas assez "musicien") et m'atteler à plus difficile (que jusqu'alors).
En effet, ça commençait à devenir un peu plus difficile pour moi et je ne supportais pas ne pas apprendre aussi vite ! Fierté atteinte ?...jnsp , mais en tout cas, je semble avoir pris la tangente et me conforter dans le "break" de l'accident.
Pourtant, je sais qu'il me faudrait reprendre sérieusement comme avant -en essayant de retrouver l'enchantement des débuts, car la musique est très importante pour moi, même si elle (comme le reste) ne m'est pas absolument pas "vitale". (Il suffit en effet que mon corps vive, car il y a tant de choses intéressantes autour de nous, que je peux bien lâcher quelque chose pour autre chose!...)
Cependant, j'ai bien avancé en âge et suis désormais convaincue qu'il est nécessaire de s'astreindre, se contraindre ou s'autoriser (comme on voudra...) à faire ce qu'il est nécessaire afin d'accéder au niveau que l'on a rêvé d'atteindre. Nous devons cesser alors de papillonner tous azimuts et (pour au moins un temps (+ ou - long) nous centrer principalement sur ce qui nous satisfera pour longtemps ensuite et (dans mon cas) me permettra de jouer avec d'autres Sensibles.
Si je vous raconte mon "là où j'en suis", c'est que -peut-être ? ...- je désire être soutenue, encouragée
Aamarilli- Messages : 15
Date d'inscription : 16/10/2013
Age : 62
Localisation : Loire-Atl.
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Oui "bonne " fin de 1er cycle...mais vous aurez corrigé pour sûr !
Aamarilli- Messages : 15
Date d'inscription : 16/10/2013
Age : 62
Localisation : Loire-Atl.
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
à faire ce "qui" est nécessaire (précipitation, quand tu nous tiens !)
Aamarilli- Messages : 15
Date d'inscription : 16/10/2013
Age : 62
Localisation : Loire-Atl.
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
J'ai lu quasiment tout ce topic. Je suis perplexe. J'ai l'impression que la question de départ n'a jamais été résolue en fait... Plusieurs fois le sujet de "relation à la musique" a été relancé. C'est une des choses qui me pose énormément question aussi. Je me demande souvent si en tant que surdouée la musique devrait m'être plus accessible ou pas du tout. Pour l'instant elle est un peu une bête sauvage que je n'arrive pas à saisir. Et pourtant, je fais du saxophone en orchestre d'harmonie et je m'en sors pas trop mal (sauf quand le niveau augmente d'un coup je suis larguée). J'en suis à ma troisième année de piano et ça commence tout juste à se passer mieux...
Par contre, j'ai cette éternelle curiosité pour la musique. Pour moi la musique c'est limite une personne, une entité sacrée qui ne peut être maitrisée et qui pourtant l'est par certains virtuoses. Mais la virtuosité n'est-elle pas que de la technique finalement ?
Par contre, j'ai cette éternelle curiosité pour la musique. Pour moi la musique c'est limite une personne, une entité sacrée qui ne peut être maitrisée et qui pourtant l'est par certains virtuoses. Mais la virtuosité n'est-elle pas que de la technique finalement ?
kcollins- Messages : 12
Date d'inscription : 03/03/2014
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Dernière édition par 11Road le Ven 24 Avr 2015 - 19:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Je n'ai pas tout lu, je l'avoue...
J'avais découvert il y a quelques temps une méthode d'apprentissage au solfège qui se différenciait de l'enseignement "classique" ( "solfège" de Daniel Ichbiah): l'auteur fournissait une méthode intuitive, son but étant d'enseigner la musique en touchant notre sensibilité -et avec une pointe d'humour- pour permettre une meilleure mémorisation. J'ai trouvé cette méthode très intéressante, claire et efficace, et plutôt pratique pour les zèbre comme pour les non-Z (de plus, celle-ci à l'avantage de ne pas être "rasoir", comparée aux méthodes traditionnelles de solfège qui sont souvent vues comme une "corvée" ennuyeuse) pour ne pas perdre l'objectif principal de tout cela: le plaisir de jouer.
Il en existe surement beaucoup d'autres (et pas seulement pour le solfège), mais il faut trouver celle qui nous convient, fouiller un peu partout.
En tout cas, ne pas désespérer, ne pas arrêter de jouer à cause de nos peur de l'échec et notre perfectionnisme! Si le travail est un peu trop long à notre goût, il deviendra payant un jour ou l'autre, pour cela il suffit je pense de trouver LA méthode qui nous correspond (pour aller plus vite et éviter de pédaler dans la choucroute ).
Voilà, je ne sais pas si mes conseils seront utiles ^^
courage!
PS: Si ton père t'avait fait comprendre que tu ne pourrais pas être à la place de cet autre musicien un jour, je pense qu'il y a divers raisons qui peuvent l'avoir influencer, et pas forcément une remise en question de ton talent. Peut-être se représentait-il la difficulté de nos jours à suivre cette carrière, le peu de personnes qui ont la chance de réaliser ce rêve? Alors, peut-être que pour lui c'est un rêve démesuré, peut-être croit-il que -qui que tu sois et quelque soit ton talent- celui-ci est inaccessible, trop "compliqué" de t'imaginer monter sur scène toi aussi un jour...
Ou peut-être pense-t-il que, beaucoup d'ados et de jeunes adultes ayant ce même rêve, cela te serais vite passé, que tu n'y songeais pas sérieusement.
Il ne faut pas perdre de sa confiance en ses propres capacités pour ce genre de remarque, autant des critiques objectives sont très utiles pour s'améliorer, autant là il ne s'agit pas de toi personnellement, mais d'une carrière atteinte.
On peut être un grand musicien, bourré de talent et ne pas pouvoir percer dans le métier.
PS2 (pas la console hein): il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves.
J'avais découvert il y a quelques temps une méthode d'apprentissage au solfège qui se différenciait de l'enseignement "classique" ( "solfège" de Daniel Ichbiah): l'auteur fournissait une méthode intuitive, son but étant d'enseigner la musique en touchant notre sensibilité -et avec une pointe d'humour- pour permettre une meilleure mémorisation. J'ai trouvé cette méthode très intéressante, claire et efficace, et plutôt pratique pour les zèbre comme pour les non-Z (de plus, celle-ci à l'avantage de ne pas être "rasoir", comparée aux méthodes traditionnelles de solfège qui sont souvent vues comme une "corvée" ennuyeuse) pour ne pas perdre l'objectif principal de tout cela: le plaisir de jouer.
Il en existe surement beaucoup d'autres (et pas seulement pour le solfège), mais il faut trouver celle qui nous convient, fouiller un peu partout.
En tout cas, ne pas désespérer, ne pas arrêter de jouer à cause de nos peur de l'échec et notre perfectionnisme! Si le travail est un peu trop long à notre goût, il deviendra payant un jour ou l'autre, pour cela il suffit je pense de trouver LA méthode qui nous correspond (pour aller plus vite et éviter de pédaler dans la choucroute ).
Voilà, je ne sais pas si mes conseils seront utiles ^^
courage!
PS: Si ton père t'avait fait comprendre que tu ne pourrais pas être à la place de cet autre musicien un jour, je pense qu'il y a divers raisons qui peuvent l'avoir influencer, et pas forcément une remise en question de ton talent. Peut-être se représentait-il la difficulté de nos jours à suivre cette carrière, le peu de personnes qui ont la chance de réaliser ce rêve? Alors, peut-être que pour lui c'est un rêve démesuré, peut-être croit-il que -qui que tu sois et quelque soit ton talent- celui-ci est inaccessible, trop "compliqué" de t'imaginer monter sur scène toi aussi un jour...
Ou peut-être pense-t-il que, beaucoup d'ados et de jeunes adultes ayant ce même rêve, cela te serais vite passé, que tu n'y songeais pas sérieusement.
Il ne faut pas perdre de sa confiance en ses propres capacités pour ce genre de remarque, autant des critiques objectives sont très utiles pour s'améliorer, autant là il ne s'agit pas de toi personnellement, mais d'une carrière atteinte.
On peut être un grand musicien, bourré de talent et ne pas pouvoir percer dans le métier.
PS2 (pas la console hein): il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
bonjour amies/amis musiciens
Je voulais répondre à la demoiselle guitariste
J'ai commencé à 18 ans la guitare, ce qui est assez tardif dans ce milieu, après 6 mois dans une école de Jazz, à supporter un prof peu passionné j'ai décidé de poursuivre seule
Je suis allée heureusement vers d'autres instruments au fil des années -20 ans de musique- chant, percu, basse, clavier, batterie; ce qui a été un peu une planche de salut, car les relations à la musique et plus particulièrement à la guitare sont vite devenues : compliquées voir détestables certains jours
Le culte du guitar-hero des 80's, 90's étant passé par là, beaucoup comme moi ce sont rapidement retrouvés : frustrés de la 6 cordes, embarquer dans cette espèce de courses à l'échalotes vide de sens, pour épater les copains, les filles, la grand-mère et le poisson rouge !
Bien évidement ce dont je me foutais royalement
Par chance j'ai depuis longtemps eu, d'autres activités artistiques, et en mode de saturation je passe allègrement de l'une à l'autre pour chercher de l'oxygène
Tous les musiciens et les artistes en général passent par de grandes phases de doute, quand ce n'est pas pire; je pense que cela fait partie du processus, du cheminement même de l'art; je n'irais pas jusqu'à parler de souffrance ou chemin de croix pour aboutir à une oeuvre... mais presque; de nombreux peintres, poètes, écrivains, musiciens sont passés par là
Je n'ai pas de recettes miracles, mais je pense souvent aux grands sportifs et m'inspirent beaucoup d'eux, de leur hygiène de vie, de leur abnégation face à la douleur, de leurs résistances psychique et physique
Je conseillerais simplement aux artistes de chercher ailleurs que dans le monde de l'art pour retrouver : UN SECOND SOUFFLE
bon courage
J'ai commencé à 18 ans la guitare, ce qui est assez tardif dans ce milieu, après 6 mois dans une école de Jazz, à supporter un prof peu passionné j'ai décidé de poursuivre seule
Je suis allée heureusement vers d'autres instruments au fil des années -20 ans de musique- chant, percu, basse, clavier, batterie; ce qui a été un peu une planche de salut, car les relations à la musique et plus particulièrement à la guitare sont vite devenues : compliquées voir détestables certains jours
Le culte du guitar-hero des 80's, 90's étant passé par là, beaucoup comme moi ce sont rapidement retrouvés : frustrés de la 6 cordes, embarquer dans cette espèce de courses à l'échalotes vide de sens, pour épater les copains, les filles, la grand-mère et le poisson rouge !
Bien évidement ce dont je me foutais royalement
Par chance j'ai depuis longtemps eu, d'autres activités artistiques, et en mode de saturation je passe allègrement de l'une à l'autre pour chercher de l'oxygène
Tous les musiciens et les artistes en général passent par de grandes phases de doute, quand ce n'est pas pire; je pense que cela fait partie du processus, du cheminement même de l'art; je n'irais pas jusqu'à parler de souffrance ou chemin de croix pour aboutir à une oeuvre... mais presque; de nombreux peintres, poètes, écrivains, musiciens sont passés par là
Je n'ai pas de recettes miracles, mais je pense souvent aux grands sportifs et m'inspirent beaucoup d'eux, de leur hygiène de vie, de leur abnégation face à la douleur, de leurs résistances psychique et physique
Je conseillerais simplement aux artistes de chercher ailleurs que dans le monde de l'art pour retrouver : UN SECOND SOUFFLE
bon courage
kemptya- Messages : 2
Date d'inscription : 10/08/2014
Age : 49
Localisation : PERPIGNAN
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
En effet, pour revenir au message originel, qui est :
Première chose, et je serai peut-être un peu brut : la musique, c'est déjà bien assez difficile. Oublie ce que ton père a dit, quand bien même il s'appellerait Jimi Hendrix. La remarque qu'il t'a faite ne te servira pas à avancer ou à te sentir mieux, alors prends-la pour ce qu'elle est, si tu veux mon avis. De plus, tu n'es pas obligée d'avoir la même sensibilité musicale (au cas où tu te forces...).
J'ai également une relation conflictuelle avec la musique, basée sur des périodes de boulot acharné entrecoupé de périodes de flottement, découragement, etc.
Difficile de savoir si on progresse de manière régulière ou par à-coups ; en tout cas, la perception que nous avons de notre musique progresse par paliers. On se surprend parfois et du coup, on révise son propre avis sur soi-même.
En tout cas, une chose reste : notre niveau d'exigence reste calqué sur notre niveau réel. Si tu parviens à faire mieux, tu te trouveras toujours mauvaise par rapport à ce qui se trouve "au dessus".
Et "au-dessus", il y a toujours moyen de trouver.
En fait, un certain nombre de musiciens (difficile de dire combien : vous me direz), s'ils n'ont pas d'avis extérieur, n'ont pas le sentiment de bouger ou d'avancer. C'est un peu comme si la personne restait la même et que c'était la musique, à l'intérieur, qui grandissait. La personne s'attend à être différente, mais elle reste fondamentalement la même.
Pour ce qui est du niveau d'exigence envers soi-même, toujours dans le même sens : l'oreille du musicien se développe en même temps que sa musique. Jouer mieux permet d'entendre mieux.
Et entendre mieux signifie aussi entendre mieux "ce qui ne va pas".
Donc, partant, le problème n'est pas un vrai problème de niveau mais un problème de vision de soi-même, et d'exigences impossibles à tenir.
A mon humble avis, toute pratique musicale commence par le plaisir.
Il est impossible de se sentir progresser si l'on ne prend pas un minimum de plaisir.
Et il est impossible de prendre du plaisir avec une vision purement technique de la chose, technique instrumentale, etc.
Mes plus grands moments de motivation viennent en écoutant un morceau que je ne connaissais pas, que je trouve classe, et que j'ai envie de jouer.
Pour moi, l'écoute et le jeu sont fortement liés, et il ne peut pas y avoir amélioration de l'un sans amélioration de l'autre. Il faut toujours introduire du nouveau.
La question du plaisir est liée à celle de "style de jeu". Un style de jeu, c'est quelque chose que tu forges en jouant quelque chose qui te fait envie, de la manière dont tu as envie. C'est les préférences personnelles. On ne bâtit pas une bonne expérience de musicien sur juste des heures d'exercices lassants et répétitifs, impersonnels et qu'on n'a pas choisi.
Peut-être bien qu'il en faut, oui.
Mais uniquement ça, ou même "ça en majorité", c'est un coup à se dégoûter : combien ont abandonné la musique en voyant les choses comme ça ?
C'est à chacun de se connaître et de savoir ce qui marche : les méthodes toutes faites et les approches élitistes, ça ne marche que pour ceux qui rentrent parfaitement dans le moule. Tant mieux pour ceux qui sont comme ça. Pour les autres, il est nécessaire d'apprendre à se connaître soi-même et à faire de l'auto-pédagogie.
Pour finir, et synthétiser un peu : c'est normal de se retrouver décontenancé(e) quand on se rend compte de l'immense spectre de tout ce qu'il est possible de faire. Par ailleurs, ce type de prise de conscience est, à mon sens, un signe très positif au niveau de la sensibilité musicale. Cela veut dire que tu t'ouvres à des univers que tu ne connaissais pas avant, et que tu découvres d'un seul coup (des fois, ça marche comme ça...).
Le plaisir que tu as à entendre et/ou à jouer x ou y morceau est un guide qui te montre ta voie, à toi, celle qui marche le mieux pour toi.
Le plus important : il n'y a pas d'échelle absolue pour mesurer le talent musical ou le niveau des gens. Les comparaisons "de niveau", et excusez-moi pour la brutalit', ce n'est que mon avis personnel, ça n'existe que pour flatter l'égo de quelques ténors autoproclamés qui ont eu la chance de théoriser avant les autres et s'installer confortablement dans une chaire, à dicter ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.
Et fuis, malheureuse, fuis les gens qui vont décréter que tu es "mieux que x", ou "moins bien que y" : réfère-toi à ce que tu sens et fais ce que tu fais.
Bien sûr, ce n'est que mon avis...
Mais j'ai de bonnes raisons de l'avoir
Lysange a écrit:Salut les zèbres!
J'ai commencé la guitare classique à 13ans je crois, au début tout se passait très bien, aucun problème à m'adapter aux méthodes plutôt rassurantes puisque sans aucune liberté. Je jouais tout le temps, et j'apprenais très vite. D'ailleurs tous les profs de guitare que j'ai eu jusqu'à maintenant m'ont trouvée douée. Je voulais sérieusement devenir guitariste professionnelle à une époque...
Vu mes gouts musicaux à l'adolescence j'ai commencé la guitare électrique, mon père ayant été batteur pro a ressorti sa batterie pour jouer avec moi, nous avions pas mal de projets. Je ne voulais pas prendre de cours vu que je gérais bien les bases. Et là je me suis retrouvée face à l'immensité des possibles couplée à un perfectionnisme envahissant... Je n'ai jamais réussi à progresser malgré mes capacités, malgré pas mal de tentatives diverses et variées.
Quand je regarde ma guitare, je culpabilise. J'ai envie de jouer mais à la fois je sais que je vais être trop nulle à mon gout. Je ne prends pas de plaisir à jouer comme avant, il me faut absolument du résultat, qui n'est jamais à hauteur de mes objectifs. Je me décourage et me dévalorise sans cesse.
Ma relation avec la musique est devenue terriblement conflictuelle et a laissé un gros trou dans ma vie.
Le jour où j'ai pris le plus violemment en pleine face cette situation c'est quand la fois où à un concert j'ai dit à mon père "regarde, un jour ce sera moi que tu viendras voir" et qu'il m'a fait comprendre qu'il pensait que je ce ne serait jamais le cas. Je sais maintenant qu'il est trop tard pour mes rêves d'adolescente, mais il en reste des lambeaux et ne sais pas du tout quoi faire...
Et vous, quelle est votre relation avec la musique, la place qu'elle occupe dans votre vie? Comment le gérez-vous? Avez-vous des méthodes particulières pour progresser?
Première chose, et je serai peut-être un peu brut : la musique, c'est déjà bien assez difficile. Oublie ce que ton père a dit, quand bien même il s'appellerait Jimi Hendrix. La remarque qu'il t'a faite ne te servira pas à avancer ou à te sentir mieux, alors prends-la pour ce qu'elle est, si tu veux mon avis. De plus, tu n'es pas obligée d'avoir la même sensibilité musicale (au cas où tu te forces...).
J'ai également une relation conflictuelle avec la musique, basée sur des périodes de boulot acharné entrecoupé de périodes de flottement, découragement, etc.
Difficile de savoir si on progresse de manière régulière ou par à-coups ; en tout cas, la perception que nous avons de notre musique progresse par paliers. On se surprend parfois et du coup, on révise son propre avis sur soi-même.
En tout cas, une chose reste : notre niveau d'exigence reste calqué sur notre niveau réel. Si tu parviens à faire mieux, tu te trouveras toujours mauvaise par rapport à ce qui se trouve "au dessus".
Et "au-dessus", il y a toujours moyen de trouver.
En fait, un certain nombre de musiciens (difficile de dire combien : vous me direz), s'ils n'ont pas d'avis extérieur, n'ont pas le sentiment de bouger ou d'avancer. C'est un peu comme si la personne restait la même et que c'était la musique, à l'intérieur, qui grandissait. La personne s'attend à être différente, mais elle reste fondamentalement la même.
Pour ce qui est du niveau d'exigence envers soi-même, toujours dans le même sens : l'oreille du musicien se développe en même temps que sa musique. Jouer mieux permet d'entendre mieux.
Et entendre mieux signifie aussi entendre mieux "ce qui ne va pas".
Donc, partant, le problème n'est pas un vrai problème de niveau mais un problème de vision de soi-même, et d'exigences impossibles à tenir.
A mon humble avis, toute pratique musicale commence par le plaisir.
Il est impossible de se sentir progresser si l'on ne prend pas un minimum de plaisir.
Et il est impossible de prendre du plaisir avec une vision purement technique de la chose, technique instrumentale, etc.
Mes plus grands moments de motivation viennent en écoutant un morceau que je ne connaissais pas, que je trouve classe, et que j'ai envie de jouer.
Pour moi, l'écoute et le jeu sont fortement liés, et il ne peut pas y avoir amélioration de l'un sans amélioration de l'autre. Il faut toujours introduire du nouveau.
La question du plaisir est liée à celle de "style de jeu". Un style de jeu, c'est quelque chose que tu forges en jouant quelque chose qui te fait envie, de la manière dont tu as envie. C'est les préférences personnelles. On ne bâtit pas une bonne expérience de musicien sur juste des heures d'exercices lassants et répétitifs, impersonnels et qu'on n'a pas choisi.
Peut-être bien qu'il en faut, oui.
Mais uniquement ça, ou même "ça en majorité", c'est un coup à se dégoûter : combien ont abandonné la musique en voyant les choses comme ça ?
C'est à chacun de se connaître et de savoir ce qui marche : les méthodes toutes faites et les approches élitistes, ça ne marche que pour ceux qui rentrent parfaitement dans le moule. Tant mieux pour ceux qui sont comme ça. Pour les autres, il est nécessaire d'apprendre à se connaître soi-même et à faire de l'auto-pédagogie.
Pour finir, et synthétiser un peu : c'est normal de se retrouver décontenancé(e) quand on se rend compte de l'immense spectre de tout ce qu'il est possible de faire. Par ailleurs, ce type de prise de conscience est, à mon sens, un signe très positif au niveau de la sensibilité musicale. Cela veut dire que tu t'ouvres à des univers que tu ne connaissais pas avant, et que tu découvres d'un seul coup (des fois, ça marche comme ça...).
Le plaisir que tu as à entendre et/ou à jouer x ou y morceau est un guide qui te montre ta voie, à toi, celle qui marche le mieux pour toi.
Le plus important : il n'y a pas d'échelle absolue pour mesurer le talent musical ou le niveau des gens. Les comparaisons "de niveau", et excusez-moi pour la brutalit', ce n'est que mon avis personnel, ça n'existe que pour flatter l'égo de quelques ténors autoproclamés qui ont eu la chance de théoriser avant les autres et s'installer confortablement dans une chaire, à dicter ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.
Et fuis, malheureuse, fuis les gens qui vont décréter que tu es "mieux que x", ou "moins bien que y" : réfère-toi à ce que tu sens et fais ce que tu fais.
Bien sûr, ce n'est que mon avis...
Mais j'ai de bonnes raisons de l'avoir
Tesla- Messages : 366
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 36
Re: Musique, quelles méthodes pour progresser?
Lysange a écrit:Salut les zèbres!
J'ai commencé la guitare classique à 13ans je crois, au début tout se passait très bien, aucun problème à m'adapter aux méthodes plutôt rassurantes puisque sans aucune liberté. Je jouais tout le temps, et j'apprenais très vite. D'ailleurs tous les profs de guitare que j'ai eu jusqu'à maintenant m'ont trouvée douée. Je voulais sérieusement devenir guitariste professionnelle à une époque...
Vu mes gouts musicaux à l'adolescence j'ai commencé la guitare électrique, mon père ayant été batteur pro a ressorti sa batterie pour jouer avec moi, nous avions pas mal de projets. Je ne voulais pas prendre de cours vu que je gérais bien les bases. Et là je me suis retrouvée face à l'immensité des possibles couplée à un perfectionnisme envahissant... Je n'ai jamais réussi à progresser malgré mes capacités, malgré pas mal de tentatives diverses et variées.
Quand je regarde ma guitare, je culpabilise. J'ai envie de jouer mais à la fois je sais que je vais être trop nulle à mon gout. Je ne prends pas de plaisir à jouer comme avant, il me faut absolument du résultat, qui n'est jamais à hauteur de mes objectifs. Je me décourage et me dévalorise sans cesse.
Ma relation avec la musique est devenue terriblement conflictuelle et a laissé un gros trou dans ma vie.
Le jour où j'ai pris le plus violemment en pleine face cette situation c'est quand la fois où à un concert j'ai dit à mon père "regarde, un jour ce sera moi que tu viendras voir" et qu'il m'a fait comprendre qu'il pensait que je ce ne serait jamais le cas. Je sais maintenant qu'il est trop tard pour mes rêves d'adolescente, mais il en reste des lambeaux et ne sais pas du tout quoi faire...
Et vous, quelle est votre relation avec la musique, la place qu'elle occupe dans votre vie? Comment le gérez-vous? Avez-vous des méthodes particulières pour progresser?
Je ressens à peu de choses près la même choses que toi mais avec mon piano, l'impression d'être mauvaise. Cependant dans les instants de soltiude, j'ai laisé glissé mes mains sur mes petites touches et j'ai fini par partir dans l'impro, ni game, ni quoi que ce soit, tout au feeling, tout aux sonorités, avec ma coloration des sons. Ca m'a aidée, la relation est souvent conflictuelle mais je suis tellement heureuse de le voir ce piano et de jouer dessus, ca dépasse tout, j'me suis rapellée que malgré le vide qu'il a fait et la honte que j'ai à en jouer, je l'aime tellement, j'aime tellement ca que je me fais parfois violence, côté progression, je déchiffre tout et n'importe quoi (enfin faut pas pousser :p) j'imprime un morceau qui me plait, et go, déchiffrage, essayer de tout faire d'un bloc sans lâcher, comme un défi si tu veux, comme par exemple en ce moment j'suis sur un morceau de Brahms depuis queques temps, je suis soulée, fatiguée, enervée, j'me trouve mauvaise mas au fond de moi je sais que si je lutte et que j'dépasse ca je pourrai le jouer, et quand il sera techniquement parfait, a moi de le transcender dans l'interpretation, du mieux que j'pourrai faire, parce que meme si j'me trouve mauvaise, je sais que j'ai plein d'émotions à coller dans une interpretation come une composition et ca ? c'est la seule manière dont je peux m'exprimer clairement et à vif avec tout mes snetiments excessifs sans être jugée. la musique comme moyen d'expression ultime. Si ca te mine autant ton rapport à ton instrument c'est que ca compte terriblement pour toi, n'oublie pas ca
Accroche toi, et hop c'est reparti! OUblie de te juger enfin essaye,pas facile mais juste pense a y aller aussi pas à pas, doucement sur le morceau ,sur la compo, prendre la temps, retravailler méthodiquement, s'imposer des créneaux et repartir dans les bonnes vieilles méthodes bien carrées des profs.... et pourtant j'ai arrêté d'avoir des profs en quittant le conservatoire, j'me sentais heureuse, libérée et tu vois aujourdh'ui le côté carré me manque. Tente de retrouver un prof, ou donner des cours a des débutants ca aide à reprendre confiance! courage surtout et n'abandonne pas!
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