Fata's présentation II le retour.

Non pas quoi comprendre, mais bien plutôt comment comprendre. Il y a un nœud là.

Il y a des choses qu'on ne comprend pas et pourtant, on les sait.

Une pochette qui peut vouloir dire tant de choses qu'elle ne dit rien ?

http://thepolishambassador.bandcamp.com/album/pushing-through-the-pavement

Cet album est tout simplement magnifique! Merci de me l'avoir fait découvrir. Quelle richesse!
J'aime aussi la pochette. J'y vois tellement de choses.
Un jour j'ai dessiné quelque chose de similaire.
Dans le bas de mon dessin il y avait: des pierres.
Surmontant les pierres : des végétaux, qui semblaient naître des pierres.
Au dessus des végétaux, les pieds d'un animal ongulé, qui semblait naître des végétaux.
La moitié supérieure du corps de l'animal était humain, qui semblait naître de l'animal.
Ce corps humain possédait des ailes, qui occupaient le haut de l'image.
Sur la pochette, je ne comprends pas très bien pourquoi il y a deux serpents, mais à aprt cela, c'est très beau   
Je préfère quand même mon dessin   

Ouille. Çuilà fait mal..

Fata Morgana a écrit:Ouille. Çuilà fait mal..

http://accidentalrecords.bandcamp.com/album/butterflies

Il donne des ailes   

Nous emmenons les gens en promenade à l'intérieur de notre cœur avec le désir qu'ils se plairont dans ce jardin. Nous faisons notre possible pour les convier à cette balade (baller = danser) et pour leur ouvrir des alcôves où reposent des buires emplies de délicieux nectars. Car nous sommes souvent délaissés au fond de nous-mêmes. Nous voudrions ainsi que notre secret se descelle, mais les mots nous faisant défaut, nous utilisons mille subterfuges pour entre-bailler notre âme et en rencontrer d'autres. Échangeant des beautés, autant que nous pouvons.

Et que dire de Dieu, qui en fait autant......

Ça...

Béatifiant   

Il va falloir que je mette un mors à mes émotions. Éprouver devient pénible. Je me sens nu comme une âme sans peau.

Et voilà que je réalise qu'au nom de la liberté de tous on écrase la liberté de chacun...

Qui c'est qui t'a fait du mal, que j'y fiche deux beignes !  
La liberté....
La liberté n'est pas pour moi une chose qu'on peut prendre ou donner.
La liberté est notre véritable nature.
Lorsqu'on est, comme je le pressens, des âmes qui choisissent de s'incarner, rien ne peut entacher notre véritable liberté.
On peut prendre jusqu'à notre vie, qu'importe. Notre âme est immortelle.
Pour l'instant, nous sommes des âmes avec une peau.
L'émotion est de l'énergie en mouvement ( E-motion ).
La vie est mouvement. Je suis la Vie. Je suis mes émotions. Je suis balayée par mes émotions. Je ressens la vie.
Sens-tu comme c'est bon?

Un album mensa... On se serait attendu à mieux...   

http://illuminatedpaths.bandcamp.com/album/ep

« .../... au nom de la liberté de tous on écrase la liberté de chacun... »

c'est pas nouveau malheureusement

J'avoue qu'ici je ne prétendais pas inventer !   

Je n'aime pas trop Sollers, mais un jour je l'ai entendu sortir une tirade sur le complot du groupe vis à vis de l'individu qui m'a stupéfié par sa justesse.

Il y a un mois à peu près, j'ai failli mourir d'une crise de manque à cause d'un antidépresseur que j'avais arrêté.
J'étais aussi essoufflé en pleine nuit dans mon lit qu'après un sprint. Je voyais des éclairs blancs qui m'éblouissaient. Je dormais deux heures par nuit. Je tremblais, je faisais de la tachycardie, je ne pouvais pas rester en place. J'étais terriblement irascible, je faisais tout tomber. Je perdais le souffle. j'étais très près de la mort. C'est ma femme qui m'a attrapé par la peau des fesses pour me conduire chez le médecin. Elle ne m'a pas lâché, elle est restée avec moi dans la salle d'attente pour me surveiller. Le médecin m'a dit" Syndrome de sevrage". Ça ne m'était pas venu à l'idée. J'ai repris la petite gélule, et trois heures après, plus aucun symptôme.
Puis à des amis j'ai dis ensuite. "C'est humiliant". Je voulais dire que je m'étais donné ce challenge dans ma vie d'échapper à l'emprise des médicaments, mais à cause de cette addiction que je n'avais pas vue, dont je ne me doutais pas, le projet est gravement compromis...Il faut quinze jours pour se séparer de l'héroïne, mais là cela peut nécessiter plusieurs mois, voire années, pour se séparer de ce médicament.
Depuis je suis plutôt déstabilisé, je fais de l'anxiété et je ne supporte plus le café. Entre autres séquelles.
Ça sera pour la prochaine fois mon Dieu...
C'est pourquoi je vous demande un peu de tolérance (sic) si je m'emporte parfois.

c'est en commençant l'antidép (il y a 6 semaines) que j'ai cru mourir !

et maintenant si j'oublie une seule fois, ça traine pas 2-3 h après j'angoisse, je crise contre tout et n'importe quoi et moi qui étais si fier de ma dextérité et de mes réflexe fulgurant je fais tout tomber. Du coup je me dit "tiens j'ai oublié de le prendre".

En regardant un peu les effets, contrindication et effets secondaires de la molécules j'ai cru mourir une seconde fois c'est affolant. C'est vraiment pas anodin ce genre de truc.

Pas vraiment non. Mais là j'ai failli avoir le cœur qui éclate. Le toubib a bien flippé...
La différence c'est que ça fait 15 ans que je le prends...Je ne parle pas des autres : j'arrête et je meure épuisé. (sommeil détruit)
Ah ma bonne dame, on n'est plus tout jeunes...  

De tout cœur avec vous deux, Fata et sylveno.   




La Force de la montagne est une étape, dont vous avez été les Héros.
Vient pour vous l'Âge de la Force du Coquelicot. Cette étape nouvelle vous apporte bonheur et douceur de Soi-Soie.

Elle vous apprend à vous aimer vous, parmi d'autres merveilles à découvrir.   




Laisser la Force de la Montagne sortir, laisser la place...
Une autre force, plus subtile, plus puissante, vous remplira. C'est comme les dents qui tombent, quand on est petit. Un moment, il y a un trou quand l'ancienne dent tombe (ici la force de la Montagne), et elle nous manque. Mais cela ne dure pas si longtemps, et le trou devient ensuite rempli de "plus fort qu'avant". Et de plus efficace.

 


"Ne sous-estimez pas la Force du Coquelicot. Il sait déjà vaincre la Force de la Montagne, depuis bien avant votre naissance.
Le laisser faire, vous remplira de son Energie."

Bonnes amitiés à tous deux   

Une grande phrase éculée qui ne veut rien dire:

"Ce n'est pas le but qui compte, c'est le chemin".

Typiquement pré-rationnelle la formule laisse une sensation de vide affreux.

Kara, on peut remplacer le coquelicot par le pavot ? Des fois ça serait pas mal...  

j'ai reçu un MP dans lequel apparait le mot "futile". (on pourrait glisser vers "fou utile" mais à quoi bon ?)
Je ne sais pas être futile. Mon compteur a deux positions: extasié ou désespéré. Entre les deux, l'ennui.

QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS DU PAVOT POUR LA SANTÉ ?

Il possède des vertus calmantes et analgésiques sans pour autant être un somnifère comme on peut parfois l'entendre !
Cela provient de sa teneur en lécithine, aussi importante pour l'équilibre mental.

Le pavot est très riche en vitamine B1.

Pavot aux graines arrivées à maturité.

Ses graines ont un goût de noisette qui s'amplifie lors de la cuisson.
On s'en sert comme céréale pour aromatiser les pains (on la retrouve d'ailleurs dans notre mélange boulanger), ainsi que pour les légumes, pâtes alimentaires, salades de pommes de terre, purées, le chou cru, les fromages, marinades…

Dans la cuisine des pays de l'Est, le pavot est très employé en pâtisserie, à l'image des graines de lin et de sésame.

Vous pouvez vous en servir saupoudrées dans toutes vos salades, ou intégrées à vos vinaigrettes.
Si vous aimez son goût de noisette, vous pouvez en saupoudrer partout, cru ou cuit !

Rien que l'odeur ou leur couleur si particulière, si unique en cuisine, cela remplit de joie mon âme.   





PS: extasié peut se choisir, et se déplier pour trouver ses replis (et ses indices pour de nouvelles aventures).
Comme level up.

Je t'offre cette exquise "Extase" de Bizet

Je ne pensais pas vraiment à cet usage là...  

J'sais pas pour toi mais moi on vient de m'envoyer le nez sur une porte. Pas cool, on me disait qu'elle était ouverte.
J'cotériserai vite.

Qu'est-ce qui m'a amené à ça crois-tu ? Écouter "sandoz in the rain improvisation" de Amon Düül II en mélageant du mogadon à du whisky ? La joie de vivre ? J'étais un enfant bordel !
Quoi ? je portais donc en moi un rêve si beau que tous se mirent en demeure de piétiner. Je les y aurais pris dans mon rêves ces cons, et bercés, et cajolés. Mais leur poussière tendait à la poussière, ils adoraient le bruit et la fureur.
Où, me disais-je, est la vie ? Où est mon monde ? Trop de questions amènent des mauvaises notes. J'ai brûlé mon carnet de notes dans la cour du collège et jeté mon cartable dans le ruisseau au bas du pré en-dessous.
J'ai refusé le pacte.
Oui on m'a torgnolé mais j'avais raison. Je l'ai su quand j'ai vu Dieu. J'avais des priorités...

Il fallait que je préserve mon âme de cette crasse. Immature j'ai failli la tuer.
On aurait dit une poule déplumée poursuivie par un orage. Quel désert de mort s'étendait en moi. Ce n'était que bouillonnements puants.
Un jour mon amour m'a permis de mettre un nom sur mon amour. Descendu dans la vallée de mes larmes ce beau et jeune roi frais m'a proposé une métamorphose.
Je devais m'arracher à ma terre et à ma parenté, à mon nom, à mes déterminismes et briser le carcan commun.
Ce fut fait avec zèle et rage et j'en garde les traces.
Seconde naissance, la seule qui compte.
J'accédais à moi-même. Derrière moi mon exuvie séchait abandonnée au soleil.
J'ai du casser quelque chose. j'ai perdu tout goût. Ce ne sont pas le désert et les haillons qui font l'ermite.
Quelle rupture (mes aïeux) !
Pour admirer les étoiles les plus lointaines il faut cheminer dans les nuits les plus sombres.
Il faut vivre à l'écart quand on a un destin.
Il ne faut pas commercer avec la foule.
Il faut tourner les talons et claquer la porte dans son dos,
et partir seul dans la nuit, le froid, la solitude.

Je monte la garde à Ton seuil.

graine du pavot somnifère, récoltée juste avant sa maturité, peut être transformée en opium(1), du grec opion qui signifie « jus de pavot ».

D'où le clin d’œil en parlant de graines à maturité pour la cuisine. ^^


Joli, les politichiens.   

La fumette a des effets phytothérapeutiques indésirables; n'en abuse pas, tu risquerais d'y laisser ton caractère.

Les gamins ne savent pas ce que c'est une longue rage mue.
J'ai la tête du mendiant. Mais l'alcool qui a creusé mes traits, c'est le bonheur.
Aujourd'hui je n'ai plus la moëlle. N'attendez pas des courbettes. Vous êtes de la famille ou de l'ivraie. Pas de moyen terme.
Cette belle société pue la merde et n'en n'est pas peu fière, elle enrobe ça dans un papier doré cette dérobeuse, et tout le monde gobe.
On gobe du politique, du gourou new-age (Dieu en trois leçons lol ! Dieu sans effort, le Dieu des ménagères !) de la soupe au sucre, du vent d'âne.
Quoi ? vos câlineries et chantages affectifs vont-ils me faire céder ?
Je meure entre Ses mains, pas entre celle du portor. (Les gamins ne savent pas ce que c'est que du portor.)
"Respect", le nouveau devoir. respect sans effort, par principe. Même la connerie s'est mise à penser, encore un mal de plus parmi les maux du siècle.
Qu'il est laid ce monde... Dubaï, est à vomir. C'est abiotique. C'est l'Egypte éternelle ! Cet empire de pacotille fondé sur la sueur des esclaves et dont la fin est une ruine sans retour. Et tous gobent, ivres de joie débile les slogans de cette catin pompeuse. A vomir je vous dis.
Ah Babylone, tout mon espoir est dans ta ruine prochaine. Quand l'abîme me vengera !
La main gauche détruira, la droite élèvera, et heureux qui n'aura pas confondu les deux !
Religion officielle de Babylone: le bouddhisme. la sérénité en tube. Lotus, à double épaisseur ! Un bouddha transformé en pénates qui ne contredira pas, hein, les débauches des ignobles et la crasse intérieure des repus.
Moi je condamne ! je me dresse, tout petit devant la religion officielle du libéralisme économique: Va chier, imposteur !
Tu ne sauves personne. Tu es un médicament, un opium pour oublier la responsabilité, le risque, le danger de tes choix !
Bah. Ces enfants n'y entendront rien.

~dell'Artyul a écrit:La fumette a des effets phytothérapeutiques indésirables; n'en abuse pas, tu risquerais d'y laisser ton caractère.

Ça fait tente cinq ans que je n'ai pas fumé un joint, au moins.

Tu n'enrages pas toi d'être obligé de vivre dans ce lupanar sordide ?

La colère est une princesse, elle lève son glaive foudroyant sur les endormis et les satisfaits !
- Redressez-vous, assoupis ! Arrachez-vous à cette hypnose, à ce sommeil coupable !

Fata j'apprécie beaucoup ton délyrisme et ton écrit
il est en harmonie
tu es en harmonie
et comme tu le dis
rien ne sert de chercher l'écho
il est dans le divin de tes mots

après ? chacun ses croyances
certaines conduisent à l'errance
et d'autres pas !

Et moi je dis que le monde est un Disneyland géant peuplé de bisounours qui s'ignorent.

Le câlin, y'a que ça de bien.

Bienvenue !   

Il y a ici des petits cons qui me haïssent. Mais ce ne sont que des petits cons. " Vous serez haïs de tous à cause de mon nom."
Vous faites partie de mon programme, petits cons ! Vous êtes une confirmation éclatante de la validité de ma voie, un encouragement, un signe !
- Hein ?
- Bah, ils se reconnaîtront.

J'ai pas dit de t'auto-cajoler, je n'irai pas jusqu'à dire que le plaisir solitaire est la solution!
Cajole ton prochain, il te le rendra bien. Et celui qui te le rend mal est lui même un névrosé, il faut donc compatir et recommencer!

"Je suis tarte, et je m'aime bien." dit le naïf tout sourire au torturé désabusé...

Je t'intrigue hein ?  

Cajole ton prochain, il te le rendra bien.

Prend ta croix et suis-Le.
Je ne peux pas donner de meilleur conseil. Que m'en rendra t-on d'après toi ?

Grave

J'ai envie de te pioupiouter, mais t'es trop poilu et téstostéroné pour que je le fasse.

je ne possède rien
ni chose , ni personne
et surtout pas moi-même
(heureusement)
et je ne cherche pas à posséder
(quel en est l’intérêt?)
ni à rouler
ni à enfariner
juste , je dis ce qui me plait
tout comme je puis dire ce qui ne me plaira jamais
la vie est un combat ?
oui, et alors , on ne va pas en faire un plat !
quant à s'aimer soi-même? ....c'est le new-age du XXI siècle:
faut absolument s'aimer !
mais moi je m'en tape !
je sais que dans l'ouroboros de l'effeuillage
je m'aime un peu beaucoup à la folie pas du tout
ne fait que recommencer sans cesse recommencer
une perte d'énergie tout ça !
donc là n'est pas la quête
elle est peut-être, non pas dans le pétale de la fleur
mais dans son coeur
dans le coeur des choses et des gens
rayons les gens
leur coeur est trop violent
reste le coeur des choses...

Je suis une pauvre bête. Je suis faible et fragile. Je suis un petit bonhomme paumé dans un monde égaré (ce qui est bon signe). je me sens si ténu, si vulnérable, si démuni, si petit... Mais mon cœur a été élargi (double sens)  un beau jour. C'est tout. Voir en haut et devenir aveugle en bas, entendre en haut et devenir sourd en bas, qui joue le jeu ? De se donner entièrement au seul qui peut tout nous DONNER (pas de commerce, pas d'exercices à faire, pas de discipline sinon céder à un amour si fort qu'il divinise...)
Mais diviniser une petite bête comme moi, quel pari ! Quelle confiance ! Quel courage !
"Ce n'est pas le chemin qui est impossible, c'est l'impossible qui est le chemin". Je n'y arriverai jamais, mais Lui y arrivera.
Me voici pauvre aveugle et nu. Sans œuvres dans mes mains que mon désir.

@ où est la question: COR AD COR LOQUITUR.

Je ne connais qu'un seul cœur d'où naissent tous les cœurs. Mais tous n'acceptent pas de se laisser cultiver...(double sens aussi)

Ma vie est simple: Dieu ou le suicide (par drogues de préférence).

Si deux interlocuteurs prennent le chemin de l'impossible, c'est que par définition ce chemin là porte mal son nom, non?

" - Mais qui donc peut être sauvé ?
-  Pour les hommes, c'est impossible, mais pour Dieu, tout est possible".

"Dans une nuit obscure, anxieuse, en flamme d'amour,
Ô l'heureuse aventure, je sortis sans que l'on me vit
quand fut apaisée ma demeure." Jean de la Croix.

Fata, aussi fort et de caractère que les meilleurs fromages français.   
Arrête de tempêter, on t'aime, t'es foutu. ^^

Dédicace spéciale.



Et à toi, lié à la Vigne...   





Passe une bonne soirée, ne tempête pas trop: si tu veux le laisser faire et te cultiver, laisse-le agir.   
Mets en pratique ce que tu dis sur Dieu.   
 


Il t'a choisi et tu l'as choisi.
Repose-toi, débranche l'ordi, passe un moment en famille ou en calme, avec les musiques qui te font vibrer.
Prends la plume, écris ce soir, écris écris écris...    

Si Dieu est en nous, comme proféré comme dans bien des religions, c'est que pour l'homme tout est possible, non?

Je vais me promener faire des exercices physiques tout en théorisant, je reviendrai à la charge plus tard.

Je suis fatigué, je suis crevé, mais ce ne sera plus long allez !
J'ai porté mon cadavre comme j'ai pu "comme un landau sous l'eau." (Henri Michaux)
Je me suis arraché chaque matin et jamais, je n'ai jamais trouvé l'insouciance.
Je n'ai jamais, jamais je n'ai connu l'enfance. Dès le départ j'avais le front drossé contre la marée. Nu dans les embruns glacés.
Ah oui, c'est joli ces gâtés qui jouent aux durs ! Lol
Non être dur, être fort, c'est ne jamais se trahir, ne jamais renoncer, ne jamais lâcher le gouvernail.
Même s'il fallait secouer tous le ciel des cieux pour ça je trouverai l'enfance !
C'est facile de jouer au durs quand on est bien nourris et que maman t'a caressé.
Ils ne sont jamais allés nulle part et se croient revenus de tout.
Ces mômes ne connaissent que le vide, le cynisme. Ils ajoutent au vide du monde.
Que faire ? Avertir, affirmer et tempéter !
On en a ici plein de ces repus plein de morgue qui n'ont jamais, jamais qui n'ont croisé la terreur mystique. Autrement dit ils n'ont rien connu des fureurs de l'existence. Et ils prêchent !

je reviendrai à la charge plus tard.

je ne polémiquerai pas.

Dieu n'est pas en tous. Il n'est que là où on le laisse entrer.

Kara je t'aime bien comme personne. (C'est la vérité, ta folie douce est touchante.) Mais comme "mystique" tu n'es pas crédible.

Je suis ton opposé. ce qui n'est pas un jugement Je suis ardent et guerrier. Je suis un homme qui lutte sur trop de plans d'inconfort pour aller béatement mon chemin. Pour moi la vie est un combat contre un incendie.

Ah Dieu qu'il a fait nuit dans ma vie ! Jamais un clair de lune ou un rayon pour diamanter la rosée. Va nu pied d'un monde endiablé.
Qu'as-tu fais cette nuit là Amour sans ombre ?
J'étais comme le haillon abandonné d'un épouvantail qui flotte dans la tempête.
Il faisait nuit EN MOI. Mon ventre était rempli de souffrances noires et lacérantes.
Père beau comme le sel au soleil, j'étais un fils de la mort. J'étais un errant dans la nuit.
J'étais couvert des oripeaux de l'abandon et rongé de terreurs je trainais un pas agonisant dans des rues inconnues.
Âme errante je fus.
"Ils allaient ça et là, vêtus de peau de bêtes, errants par les montagnes et les antres de la terre, eux dont le monde n'était pas digne..."
Mais j'étais un errant du mal.
J'étais un spectre désespéré.
J'étais une âme damnée en quête d'un peu d'eau.

Je ne savais pas combien aimé j'étais à ton cœur. Mes angoisses étaient profondes comme le mysticisme. Suressentielles.
Le venin et l'aigreur rongeaient toutes mes forces.
J'étais perdu. Totalement.
Ah Dieu qu'il a fait nuit dans ma vie.
Toi le sais.

Aujourd'hui j'avance environné d'étoiles. "Ton bâton ta houlette sont là qui me consolent".

J'ai plié le genou. Mais non pas devant la puissance et la force, mais devant la beauté et la candeur.
La seule chose qui désormais m'oblige à T'aimer, c'est notre amour.
"Il entend quand le pauvre crie vers lui."

Ça, je l'ai VÉCU, pas seulement entendu !

La vie nous échappe par tous les pores.
Un homme un jour a écrit: "Allez dire aux amis que je suis en haute mer et que ma barque se brise !"
Il parlait bien sûr d'une stase intérieure.

Ce matin à peine l'œil ouvert que déjà je pensais à la nuit obscure de l'esprit. Drôle de réveil n'est-ce pas ? Que déjà je me disais qu'on ne peut pas se connaître. Que le connais-toi toi-même est une formule stéréotypée qui n'a pas réellement de contenu, parce qu'une fois le miroir brisé on ne peut plus se contempler. Qui sait à qui il a à faire avec lui-même ?
"Je ne me juge pas moi-même, mon juge c'est le seigneur" lancera un jour Paul. Il connaissait cet absence de repère qui nous empêche de déterminer si nous sommes le meilleur ou le pire des hommes. A la fois sauvé et condamné.
Devant mon café et les yeux encore englués de sommeil.


Je pensais à ces écrits d'hier. Sont-ils bons (utiles) ou non ? je l'ignore. Laisser paraître de temps à autre le feu contenu en soi, cet athanor où la conscience se métamorphose dans les flammes, lance parfois des escarbilles.
Il y a là dans mon âme des appels intenses comme la cornemuse au loin sur la lande. La cornemuse d'un fou qui a abandonné ses pas sur la voie du soleil. Il se souvient d'Eden, ce monde qui lui fut ravi, il cherche sous les nuages dérivants le signe d'une insouciance, il a rompu avec les siens, et s'en est allé. Ce pauvre hère est là gonflé d'un cœur invoquant, il attend la parole:
"Monte ici".
J'aime ces êtres qui pour un amour rompent les rangs et désertent un monde trop étroit pour eux.


Nost/algie qui nous hante. Fantôme entêtant éblouissant de charmes. A cause de lui on se déchire dans les ronces qui bordent le chemin de tout le monde. Pour ce mal seul Dieu est le remède. Hantés par la mort certains êtres ont sacrifiés leur vie à la Vie.
J'entrerai minuscule dans cette danse de lumière bleue, pleine d'amour, de pensées ineffables. je Te dirais à Toi, en face, mon amour et mes mercis. Il faut désormais que tout cela finisse. "Too far from the coast"...(van Morrison)
Je dois me préparer à entrer nu dans la rade de Ton cœur incandescent.

"Futile". Ce mot va me durer une semaine ! Futilité que j'ignore...Jeux que je ne sais point jouer.
j'ai peur tout seul dans cette nuit, mais je ne pourrais plus revenir en arrière: de rage j'ai brûlé la carte du territoire.

Sous le murmure étoilin, dans le halo d'une lune diluée, parmi les lampyres, je m'avance sans savoir où je vais.
Ma vie est suspendue à Ta bonté.
Alentour je ne vois personne. J'avance sans voir sur le sommet des falaises.
Il suffit de suivre ce fragile parfum...