Fata's présentation II le retour.

Les Normalisateurs, des couards en vérité qui tue le malade pour vaincre la maladie sont de ces espèces de reptiles gélatineux et répugnants qui affirment sans doute suite à un retour de mauvais trip des aberrations que les naïfs gobent parce que les premiers bavassent en prenant un air sérieux. La jactance, comme la théatralité, dénote de profonds troubles psychologiques.
Ces tristes sires costardés et duement cravatés, mornes et plats, allongent des phrases dépourvues de sens. On croit discerner  les borborygmes d'un Sartre, qui devait chasser ses hallucinations dès le matin à cause de prises de mescaline et son ombre portée: les jérémiades d'une vieille cochonne désinhibée appelée Beauvoir.
Un béjaune, sorti de nulle part et pas peu fier de ses mauvais livres, se mit en demeure de devenir le Moise de la laïcité, et d'édicter les tables de la loi new-look, lui, Égyptien sous toutes les coutures, tant par la prétention que par sa participation à la mise au pas des forçats de l'économie...laïque. Ce jeune crétin donc, catapulté par défaut au ministère, se mit en devoir de faire changer de religion à son peuple, comme quoi une fois devenu fou, un infidèle peut se transformer en prophète plus vite qu'il n'en faut à à Morano pour devenir danseuse.
Le perrin dandin d'un ton mielleux explique au peuple ÉLU (les socialistes-libéraux-capitalistes-écolo-européistes-bobos-sécuritaires) que seul la république doit être la déesse, cette belle gourde dépoitraillée représente tout ce qu'il convient d'adorer, le cul en l'air, et que pour ce faire, il faut enseigner que les femmes sont des hommes comme les autres à nos chères têtes blondes déjà asservies aux sermons matérialistes et autres entreprises publicitaires huit heures par jour. On me dit dans l'oreillette que certains regrettent le temps où l'on gardait les chêvres au pré, quand Monsanto n'avais pas encore irrémédiablement salopé le sol et le sous-sol.
Baste ! Ingrats ! La république décide de votre sexe ! C'est vous dire de quelles préoccupations grandioses la sacro-sainte mamelue se nourrit ! Tous en rang comme des oignons sous la tutelle de fer de "l'égalité" (une divinité parrallèle chargée de l'abrutissement globalisé, comme shiva l'est à vichnou, chargée du rôle de détruire ce que la liberté construit.) Les décérébrés marchent au pas, le doigt sur la couture de leurs strings, pas peu fièrôts de se voir enfin matriculé ("matriculé dans les coins" Desproges) et estampillé queers, hermaphrodites, ambidextres, amphibies, fomme, hemme, peu importe. Le goût pour la populace d'être tous pareils est saisissant. Cette longue colonie d'insectes semblables suit toute jouasse la masse informe de protéines qui la précède et qui la suit sous les hourrahs de mégères adolescentes et déjà mal baisées.
La foule s'engouffre dans tous les traquenards que le Crétin Sublime lui tend, aidé de la Bête, avec sa blouse blanche, ses deux milliards d'avortements libérateurs et ses pincettes à récolter le foutre.
La cour de ce pendantifique moins que rien relaie ses âneries avec le sentiment du devoir accompli. Que c'est beau cette pub pour le savon où des coprs nus pressés les uns contre les autres ondulent jusqu'au bout de l'horizon - mais qui oserait parler de la pestilence afférante ?
Une monde couvert d'êtres nus, ça doit méchamment sentir le pet, à moins qu'un laborantin avide de royalties ne se soit mis en devoir de transmuer ses ozéneuses flatulences en N° 5 de chez Flanel ? Bref. La hauteur de vue de ces nigauds, la profondeur de leurs analyses et la gloire qui en découlent ont tout de la truie putréfiée qui pourrit dans ses déjections. Mais qu'à cela ne tienne ! Puisque c'est la pente, disent les médiocrates auxquels on ne risque pas de retirer le droit de vote, courons ! C'est nouveau, bande de cons ! Précipitez-vous, pietaille, et adorez-nous au passage, pétez aussi haut que nous ! Chiez comme nous ! Tous uns, dans le bran, le fiel, les excréments et la sanie !
Tous unis, uniformément unis, tous issus du même tas de merde, chantons mes bien chers frêres ! Excisons les hommes et castrons les femmes ! faisons de l'éducation à la chaine pour la progéniture, née dans les roses et les choux de la république suite à la copulation d'une pipette et d'un œuf surgelé ! Vive la république, vive la France !
je ne sais pas comment des gens qui se croient intelligents (et plus que jamais ce que calcule les tests me parait louche !) peuvent aller s'acoquiner avec une telle chienlit et en être fiers !
La république va éduquer vos enfants (eh ben t'as qu'à les faire toi-même, Ducon Premier !) la république va abolir les sexes ! (de la part
d'une pensée eunuque qu'attendre d'autre ?) la république va élever ses temples (pan/théons = temples dressés à la mémoire de n'importe qui) La république est Dieu ! Elle est la lumière ! Elle est l'homme nouveau, et tous répondirent: "Hail Hail Hail !"

Josef Schovanec est chercheur en philosophie et sciences sociales et porteur du syndrôme d'Asperger.

Quand je pose le fruit sur l'autel
qui dort semble t-il au fond de la forêt
c'est confit de mon cœur que je le dépose.
A l'affût des murmures essentiels qui courent dans les fourrés.

Aube éperdue qui signale la fin
prophétie répétée à jamais au-dessus des petits humains
pour moi en tout cas tu ne parles pas en vain.

Il y a plus dans le monde que le monde
et que l'homme dans l'homme.

Mon fruit est là parmi les cendres
répandant son suc et son parfum béni
sur la pierre brûlante à pierre fendre
un feu pur a pris.

Quoi que j'offre au secret de mon amour,
loin du tumulte qui conspire sa chute
il sied que ce soit moi
tout entier, pauvre, aveugle et nu.
Quand je t'attends là à deux pas des cieux
infime et désirant, les larmes aux yeux
là seulement je ne perds pas mon temps.

Il y avait des grappes l'autre jour d'or
embues et claires comme prêtes à tinter dans le jour gai.
Que j'avançais sur ce sentier, tête libre
quelque part entre terre et ciel suspendu.