J'aime la synergie spirituelle

Mouais, ben je viens de renverser des chocapic dans l'évier, et c'est pas ce que ça me dit.

L'on dit que le chat à une certaine époque représente le diable. En réalité il représente la peur du diable, c'est-à-dire le retrait d'une partie de la réalité.

Moi mes chocapic ils me disent "équilibre subtil des contraires, curiosité, exploration de l’inconnu ou de l’inconscient", aussi que ca va se rafraichir fin de semaine.

Le diable symbolise le doute.

Or.

Dans certaines représentations le diable est représenté par un serpent.

Par conséquent les gens disent "le doute est la fuite". Ce qui veut dire qu'ils voient le doute comme une fuite. Autrement dit qu'ils sont prisonniers d'un dogme.

J'ai beau chercher, dans tous les sens ça n'en a pas.

Mais prisonnier les rassure. Aujourd'hui encore. Prisonnier limite la responsabilité. L'on recherche le confort pour revivre le pécher originel qui est voler son identité à l'autre pour ne pas reconnaître son erreur.

Et l'humain s'est lui-même emprisonné dans son orgueil dont il n'arrive pas à sortir. Ce n'est pas de la mauvaise volonté. Il ne peut pas. Il ne sait pas faire. Seul un non humain peut le sortir de là.

Les non humains sont les autistes de toutes sortes.

Je vois.

P'tetre on pourrait demander à my_illusion une solution pour nous sortir de cette impasse.

Elle n'est pas autiste.

Peut-être pas, mais elle a beaucoup de réponses.

Plaisanteries à  part, tu as dit deux choses qui m'ont ramenées au concept du desir mimétique de René Girard, et une autre à nietzsche et son "surhumain".

Ah ben j'ai à peine lu ainsi parlait Zarathustra, mais j'sais même piû d'quoi ça cause.

Qu'est-ce t'as lu ma josette ! Toi t'es une vrai diva d'la lecture pas comme moi'z'aut.

Racontes-y moi qu'est-ce que ça dit.

BlackToMaths a écrit:Ah ben j'ai à peine lu ainsi parlait Zarathustra, mais j'sais même piû d'quoi ça cause.

Principalement d'un sage qui redescend de sa montagne pour apporter la bonne et la mauvaise nouvelle.
La mauvaise, que dieu est mort.
La bonne, que c'est l'occasion pour l'homme de se dépasser et de faire advenir le "surhumain".
"L'homme est une corde tendue entre le singe et le surhumain"
Blablablablabla. Nietzsche dira de ce livre qu'il est une ôde (quelque chose comme ça ) dithyrambe en l'honneur de la solitude, c'est-à-dire de la pureté.

Pour faire très très court.

Du coup, ton idée  d'un "non homme", "autiste" etc..., m'a évoqué quelque peu le rapprochement.

Mon collègue c'est dieu et il a pas l'air mort du tout par contre qu'est-ce qui m'embête.

Je préfère l'idée de devenir non-humain à surhumain car avec son esprit de compétition l'humain va encore mal le prendre, les gens vont se sentir dévalorisés et ça va mal se passer.

Le non-humain c'est quelqu'un qui se retire de la vanité des choses.

Il est bien question d'échelle de valeur chez nietzsche, selon telle perspective. Il faut dire qu'il n,'était pas en reste question provocation. Apres oui, ça froisse ou ça flatte, ça dérange de toute façon. Mais c'est ce que je trouve le plus intéressant chez lui, on est pas là  pour plaire à  tour le monde, pas là  pour ne pas froisser, faire attention à ce que l'on dit, on est là pour briser les cervelles, les égos.

Bah je pourrais en parler des heures, j'aime beaucoup Nietzsche.

Non je trouve ça juste non pertinent. J'ai écouté le début de ainsi parlait Zarathustra ça me semble être beaucoup de blabla. Provoquant ? Qui se sent provoqué par nietzsche ? À part ça il écrit bien mais semble porter une lourde frustration, comme s'il faisait un constat d'échec qu'il rumine amèrement.

Bah je sais pas, j'ai jamais vraiment pensé à juger des auteurs comme ça.

2022 sera l'année de la critique.

D'accord.

Horizon artificiel dixit : "Aristote énonce le principe d’une telle correspondance microcosme/macrocosme".

C'est un peu ce que disent les alchymistes : "Ce qui est en HAUT est semblable à ce qui est en BAS"

Une image moderne (peut-être) est l'hologramme, où l'information se trouve là et nulle part, où l'analyse rejoint la synthèse.

Il est sommes toutes heureux que depuis Aristote, rien n'ait changé quant à ces perceptions de l'infiniment grand et de l'infiniment petit.

Pascal évoque les deux infinis dans son œuvre. Il y a l'infiniment grand, et l'infiniment petit. L'infiniment grand est ce que l'Homme voit, puis ce qu'il imagine. Pascal choisit de prendre comme point de référence l'Homme pour mieux souligner sa petitesse par rapport au Cosmos.

Prince Joann visite a écrit: Le sage redescend de sa montagne pour apporter la bonne et la mauvaise nouvelle.
La mauvaise, que dieu est mort.
La bonne, que c'est l'occasion pour l'homme de se dépasser et de faire advenir le "surhumain".
"L'homme est une corde tendue entre le singe et le surhumain"

Que Dieu soit vivant (à tes yeux) ou mort, il s'en BALEK (je reprends tes propres mots).

Par contre, que par notre mort même, nous puissions surpasser les Dieux, cela devient fichtrement intéressant !

et pourquoi scrongneugneu appelez-vous cela mort ?  Moi, je dis que ce n'est qu'une chrysalide !