Re: Vive le vent d'hiver

par chevre Jeu 15 Mar 2018 - 9:58

chatte nn plus te manque pas? mdr

par Pola Jeu 15 Mar 2018 - 9:58

Hiémale a écrit:non, mais maintenant que tu le dis

Merci, ca me préoccupait Wink

par Invité Jeu 15 Mar 2018 - 11:14

Pola a écrit:
Hiémale a écrit:non, mais maintenant que tu le dis

Merci, ca me préoccupait

Sois prudente, je pourrais le croire.

par Invité Ven 16 Mar 2018 - 10:00

J'ai rarement rencontré quelqu'un d'aussi bienveillant que mon instituteur de CM1. Et pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il m'a "jetée en enfer". S'il le savait, il en serait profondément malheureux.

par Invité Lun 19 Mar 2018 - 9:06

Voilà...
C'est bientôt fini.
Il suffisait de débrancher le décodeur, mettre un casque sur les oreilles avec ma zique à moi, aller là où le vent me porterait... et basta.

par Invité Lun 19 Mar 2018 - 11:07

Si elles s'en souviennent les vagues vous diront combien pour la Fanette, j'ai chanté de chansons.

par holokian Lun 19 Mar 2018 - 13:08

Ton truc, c'est de nous foutre des chansons dans la tête, si j'ai bien compris Wink

(bon ça va, tant qu'elles sont bien)

par Invité Lun 19 Mar 2018 - 13:16

Les textes de Brel... Ouaich ! un vrai poison ! On a l'impression qu'il a écrit nos vies avant même que l'on naisse. C'est là que la parole devient la parole artistique, quand l'individu se fait universel.

par holokian Lun 19 Mar 2018 - 15:23

Un poison délicieux alors Wink

Et puis la Fanette c'est très beau et très triste... et très beau ! (d'ailleurs j'oppose pas : beau et triste ça va bien ensemble)

par Invité Lun 19 Mar 2018 - 16:12

Le triste si y'en a trop c'est pas beau.

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 11:18

C'est pathétique mais presque.

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 11:22

Tant qu'il y a la main des hommes.

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 11:39

Ici, c'est un bac à sable, bon pour lire et relire l'hydre de Lerne. Au bout d'un moment, c'est d'un lassant.
Faut que je file, j'ai du taf sur la planche et je traine là, honte on moi !

par Chuna Mar 20 Mar 2018 - 11:43

C'est lassant. Oui, c'est ça.
Ici suffit de partir.
Chez moi aussi c'est lassant.
C'est moins simple de partir.
Mais c'est faisable non ?

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 12:00

chuna56 a écrit:
Chez moi aussi c'est lassant.
C'est moins simple de partir.
Mais c'est faisable non ?

C'est parfois compliqué de partir

par Chuna Mar 20 Mar 2018 - 12:38

Spoiler:

Spoiler:

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 14:40

Veux pas y aller ! Bouhouhou

Je sens que je vais le faire en mode :
Vampire

ou plutôt

ou encore

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 18:14

Rien ne fonctionne ; donc à se viander autant prendre le mode le moins coûteux : Baille

C'est le printemps ! Ah ouais ! Ben dis donc, pour ma vernale attitude, on va encore attendre !
Fichtre : 0° au thermomètre et neige à 700 mètres. Hianémarre !

par holokian Mar 20 Mar 2018 - 19:56

C'est le printemps, mais là y veut pas faire son boulot. Il s'est mal réveillé, là le printemps, il traînasse un peu au lit !

par Invité Mar 20 Mar 2018 - 20:58

Pffff.... on a l'impression qu'il ne veut pas arrêter son hivernage !

par Chuna Mar 20 Mar 2018 - 21:00

mési mési, après la pluie le beau temps. Me dit pas que tu n'aperçois pas le soleil, de temps en temps ? Tu sais, derrière les nuages, des fois en regardant bien, on le voit par transparence.

par Invité Mer 21 Mar 2018 - 8:11

Voui... mais il fait toujours froid !
Aujourd'hui, je vais dans le Sud, je vais faire chauffer mon échine au soleil du 34.

par Invité Mer 21 Mar 2018 - 8:14

" Quand même je me fais du souci. Je ne sais pas comment ils vont faire avec 3 enfants. Trois, c'est trop. "
Dent pétée

Je ne sais pas pourquoi, à ce moment-là, j'ai maudit les concepteurs de la Clio de ne pas avoir prévu un siège éjectable à la place du passager avant.

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 15:30

Lionel Naccache a écrit:«[...] Baal - nom d'une divinité phénicienne - qui en hébreu signifie « Maître », non pas au sens de professeur ou d'émancipateur de l'individu, mais au sens de celui qui fait de l'autre sa propriété, sa chose, son objet, son truc. Au sens de maître du pouvoir, maître des lieux, maître de la demeure. Puissance asservissante. [...]»

dans Un sujet en soi.

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 15:33

Tzvetan Todorov a écrit:

La vie privée connait bien ce scénario : un membre de la famille s'empare du rôle de victime, car, partant, il peut attribuer à ceux qui l'entourent le rôle beaucoup moins enviable de coupable. Avoir été victime vous donne le droit de vous plaindre, de protester et de réclamer ; sauf à rompre tout lien avec vous, les autres sont obligés de répondre à vos demandes. Il est plus avantageux de rester dans le rôle de victime que de recevoir une réparation pour l'offense subie (à supposer que cette offense soit réelle),: au lieu d'une satisfaction ponctuelle, on garde un privilège permanent, l'attention, et donc la reconnaissance des autres vous est assurée.
Ce qui est vrai des individus l'est encore plus des groupes...

dans Les abus de la mémoire

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 15:36

Jorge Luis Borges a écrit:«Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.»

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 16:28

Marielle Macé a écrit:
Sidérer vient du latin sidus, sideris, l'étoile : il y est question de subir l'influence néfaste des astres, d'être frappé de stupeur, et il faut y associer d'emblée tous les verbes de l'immobilisation dans le spectacle de la terreur : méduser, atterrer, pétrifier, interdire... Le latin avait aussi assiderare, que conserve l'italien : congeler, glacer, frapper de torpeur. Mais il avait également desiderare, désirer, vouloir intensément, éprouver un manque, un regret ou un besoin (le manque de quoi ? d'une constellation, d'un astre : le désir est comme la nostalgie d'une étoile) ; et il avait donc aussi considerare, qui nommait la contemplation des astres, puisque les astres doivent se contempler avec intensité, scrupule, patience.

Sidérer, considérer.

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 19:55

« Les mots disent une chose, les présences en disent d'autres. »

Je suis trop
Je suis galop
Je suis pas

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 19:56

"Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son coté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux."

"La folle allure" Bobin

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 19:59

"A l'individu, dans la mesure où il recherche son bonheur, il ne faut donner aucun précepte sur le chemin qui mène au bonheur: car le bonheur individuel jailli selon ses lois propres inconnues de tous, il ne peut être qu'entravé et arrêté par des préceptes qui viennent du dehors."

Nietzsche

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 20:00

"Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur".
Louis Lavelle. L'erreur de Narcisse.

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 20:01

"Connaître et penser, ce n'est pas arriver à une vérité absolument certaine, c'est dialoguer avec l'incertitude.
"La tête bien faite" Edgar Morin.

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 20:02

A mi-chemin entre la foi et la critique se trouve l'auberge de la raison. La raison, c'est la foi dans les choses qu'on peut comprendre sans la foi ; mais c'est encore une forme de foi, parce que comprendre part du présupposé qu'il existe quelque chose de compréhensible."

Autobiographie sans évènements (176). Le livre de l'intranquillité. Fernando Pessoa

par Invité Sam 24 Mar 2018 - 20:03

Walt Whitman
J'ai entendu de mon siège, le savant astronome
Donner sa conférence sous les applaudissements,
Et soudain j'ai ressenti un étrange vertige, une lassitude infinie ;
Alors je me suis éclipsé sans bruit ; je suis sorti
Seul dans la nuit fraîche et mystérieuse,
Et de temps à autre,
Dans un silence total, j'ai levé les yeux vers les étoiles.

in "Feuilles d'herbe", Gallimard, 2002.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 10:52

Non, la jalousie, ce n'est pas de l'amour. La jalousie c'est de la haine, la haine de soi de ne pas avoir ou de ne pas être. La jalousie c'est de l'amour qui ne sait pas, de l'amour qui ne peut pas, c'est l'amour impuissant.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:00

"L'amour de certaines mères est comme une corde passée au cou d'un enfant, au moindre mouvement de celui-ci vers la vie, le nœud coulant se resserre".
Re-susciter. Christian Bobin.

La jalousie de certaines mères est comme une corde passée au cou d'un enfant, au moindre mouvement de celui-ci vers la vie, le nœud coulant se resserre.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:04

Lorsque j'étais plus jeune
j'étais convaincu
que je devais faire quelque chose de ma vie.
Plus âgé maintenant
je marche dans les ruelles
admirant les maisons
des miséreux :
toit posé de guingois sur les murs
jardinets encombrés
de vieux grillage, de cendres,
de meubles délabrés ;
barrières et hangars
faits de douves
et de morceaux de caisses, le tout,
si la chance me sourit,
barbouillé d'un vert bleuâtre
qui bien patiné
est ma couleur
préférée.
De l'avis de tous
ceci n'est pas
d'une importance capitale pour la nation.

Poèmes de Carlos William Carlos, le poète de Paterson de Jim Jarmusch.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:05

Je pense à Tempête qui peine à trouver une aide. Je n'ai jamais trouvé l'aide dont j'avais besoin non plus. Enfin si, une fois.
C'était Mme Caïn, Anne Caïn. J'avais fait quelques séances de psychodrame thérapeutique avec elle. Y'avait plein de trucs qui commençaient à se dénouer. Mais elle est tombée malade et sa maladie l'a emportée.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:07

Coucou Zebra !
sunny

par AlphonseK Dim 25 Mar 2018 - 11:11

(je débarque, je lis, je renifle ici et là, je pose, je dépose, je tente de comprendre... perplexité immense, de quoi parle-t-on ? D'hiver ou d'hier ? De chose ou d'autre ? On cite et on hésite...)

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:17

je tente de comprendre

Première erreur... erreur monumentale !
Mais repasse quand tu veux !
Dent pétée

Zamzam : t'avais pas vu-e. Merci pour ta citation.

par AlphonseK Dim 25 Mar 2018 - 11:23

Si le monument est de taille, cela vaut le détour.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:29

N'oublie pas ton guide touristique.
Y'en a qui s'y perdent et n'en reviennent jamais...
alien

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:30

@Hiémale : est-ce qu'on commente les citations, ou est-ce qu'on en met juste ? Je suis sûre que je me goure, qu'il n'y a pas de règles, et qu'on fait comme on le sent, du moment qu'on respecte les autres. Wink

J'aime ce principe de rebondir sur les idées des autres pour nourrir ma façon de penser et de voir. Very Happy

Je cherche le passage de Walden adéquat, et je reviens...

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:40

"A l'état sauvage, chaque famille possède un abri aussi bon que les meilleurs, et suffisant pour couvrir ses besoins les plus frustes et les plus simples - mais je pense que personne ne me contredira si je dis que, alors que les oiseaux ont leurs nids, les renards leurs terriers et les sauvages leurs wigwams, dans la société civilisée moderne, pas plus d'une famille sur deux ne possède son abri. Dans les grandes villes, où la civilisation est particulièrement dominante, le nombre de personnes possédant un abri ne représente qu'une faible fraction du tout. Les autres paient, pour jouir de ce vêtement le plus externe de tous, désormais indispensable été comme hiver, une taxe annuelle qui leur permettrait d'acheter un village entier de wigwams, mais qui ne leur sert qu'à les maintenir dans la pauvreté jusqu'à la fin de leur vie."
H.D. Thoreau, Walden ou la vie dans les bois.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 11:45

"Si vous vous trouvez face à une nouvelle entreprise, lancez-vous-y dans vos anciens vêtements. Tout ce dont les hommes ont besoin, ce n'est pas de quelque chose avec quoi agir, mais de quelque chose à faire, ou plutôt, de quelque chose à être. Peut-être ne devrions-nous jamais nous procurer de costume neuf, aussi élimé ou sale que fût l'ancien, avant d'avoir tellement mené de projets, tellement entrepris, tellement bourlingué pourrions-nous dire, que nous nous sentons des hommes neufs dans nos anciens vêtements, et que les conserver serait comme conserver du vin nouveau dans de vieilles outres."
idem pour la source.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 12:02

qu'on fait comme on le sent

voui, sauf à croire trouver du sens a priori.

Notre cerveau sait des choses qu'on sait pas. Il faut parfois le laisser faire sans piger ce qu'il fait. Il nous explique après. Dans l'inconscient, y'a pas que de la merde, y'a aussi des solutions.

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 12:14

On dit que les géraniums aux fenêtres protègent des moustiques ?
Ça marche ou pas ?
J'hésite à investir dans des moustiquaires. C'est pas beau.

par AlphonseK Dim 25 Mar 2018 - 12:15

les solutions à un problème inexistant ?

de L'association nais la dissociation.

par AlphonseK Dim 25 Mar 2018 - 12:15

Hiémale a écrit:J'hésite à investir dans des moustiquaires. C'est pas beau.

C'est le plus efficace, moustiquaire et produit chimique qui l'imbibe...

par Invité Dim 25 Mar 2018 - 12:27

C'est dur de s'obliger à faire des fautes.
Aussi dur que d'apprendre à écrire sans.