Un poème un peu étrange

Pas de morsures du vent
Ô étrange floraison murmurée
Dans les voiles martèlement du temps
Un globe lunaire arrive à pas feutrés

J'ai vu l'ombre et son coeur vide
Ses narines pleines de poésie
La main comme une bouche avide
Et l'âme comme l'être qu'on a pris

Ici comptines étranges rengaines
Quand le ciel se transforme en piano
Musique à faire souffrir les veines
Et le vide à faire souffrir ses mots

On en dira ici il fait vieux sang
Ici c'est terminé les dents vivent
Et quand c'est l'heure de l'ouragan
On a au coeur un cri de grive

Que faire de la symphonie des tourments
De la bouche qui fut trop noire ici
Car langue perdue dans le vent
Ne dit que si peu même sans la vie

Cloche croche et pierres partout
Le ciel est noir dans le matin
Coeur de poche et ô mon fou
Folle de mort où manque la main

J'ai vu les coups et les bizarreries
Pas de place pour son coeur ici
J'ai vu ton âme rattraper sa couleur
Ainsi serpent symbolisait la peur

Animal étrange combat
Quand souffle la terre où on ne dit pas non
Ô justice éternel fracas
De ton âme qui retrouvait son nom