Surmontant ma mélancolie, je vous offre à lire quelques doses de prose poétique (Tome II ça s'voit)

Alors le mot de la fin de soirée: déliquescence.

Purée ce que c'est beau NewHope. Ça m'a fait couler les yeux...

Merci beaucoup Parisette, ça monte un peu et ça descend beaucoup.
C'est gentil de m'avoir laissé un petit mot.

Merci beaucoup Keelah pour cette photo! Très sympa!

Comme une perte

« Maman, non ! »

Le cri des freins. Le chambardement des couleurs. Le ciel partant au sol. Le souffle se blesse sur le béton, des gravillons prennent d’assaut sa bouche. Comme un goût ancien d’enfance quand elle était cognée par des barres que de gentils enfants sages lui assénaient sur le corps, puis la faisaient tomber sur les barreaux de l’échelle d’un toboggan. Le cri si bref des freins empoussiérés.[...]

A nouveau

A nouveau
Un autre jour grimpera sur nos épaules

[...]

Oh magnifique image qui ira sublimement avec le poème que j'avais l'intention de poster!
Merci, merci, Keelah!

Retour?

Quand des dimanches mauves
S’éloignent d’invisibles avions,
Même si l’on n’est plus dimanche,
Et que rouillent leurs ailes de métal,

On se souvient des sons graves
De ce sempiternel départ,
[...]

 

Merci tout plein Keelah, j'adore les fleurs.   

En réponse à Arkange à qui j'oppose une résistance littéraire et littérale, où la volupté se mêle à cette approche fantasmatique de la langue, -au rouge à lèvres violent et aux dents acérées  de la fille de joie et de rage -

La déliquescence renvoie à la décadence raffinée dans un monde plongé dans la mélancolie de l'effondrement, proche certes de la quintessences beaucoup plus glorieuse. La sensualité n'en est pas éloignée, en effet, de cet effleurement ténébreux de fin de règne qui se sait encore souverain et déjà en passe d'être détrôné par la mise à sac d'un pouvoir morcelé.

La quintessence a pour conséquence le jeu, celui du poker, imbibé de la subtilité des quintes, de la finesse des stratégies, autant pour perdre que pour gagner. Le son rude de la première syllabe conduit à l'insistance d'une royauté, Charles Quint, peut-être?, lequel s'amollit en syllabes sifflantes.

On aurait pu continuer ce jeu par l'effleurement, déjà cité dans ce texte, en réponse au bouquet qui vient de m'être si gentiment dédié par Keelajh. J'hésite encore sur le fil. Encore un entre-deux de la caresse et du son.

Cependant, je vais oser proposer ce mot prodigieusement surranné, tendance dix-huitième siècle, à savoir la:

pâmoison

On clôture!

Nuit fraîche à intentions de frisson

Glaçon en demi-lune
Dans un verre d’eau bleue
Tu embrasses les vitrines de l’azur
Les paumes diaphanes des fleurs

Entoure-toi de barbelés !

Ne respire pas cet air trop doux :
Tu n’as pas l’habitude du bonheur.

Hier

Un point d’interrogation si blanc,
Des tirets l’entourant si sombres !
[...]

Merci Keelah pour cette image tout en douceur!!!

Recherches
[...]

Ah ces cinq lignes! Un poème concret dans l'espace, un nouveau monde comme dans une paume!
Merci Keelah!

Quand...

Quand le moment sera venu
Ne me retenez pas.
[...]

Lettre à un Inconnu

Dieu s’ennuyait ; Il a inventé l’homme pour se distraire.
Cette petite marionnette sans fil, cette machine auto destructrice et suffisante.[...]

Début

Le début du jour. Cette période du temps encore supportable.
On dit « Aube », qu’y a-t-il à ajouter ? Lumière ascendante.
Peut-être la quiétude du silence.
[...]

Private Eden
Nowhere desire heart because no one own lifetime to this place

PS:

Je reconnais bien là, Keelah, l'aube, entre Inde moghole, Perse, Turquie et Pakistan, ces dômes étant juste un peu trop ronds pour ne pas être imaginaires!

Cette nouvelle est dédiée à une personne qui se reconnaîtra par ici puisqu'elle m'a adressé ce que je décris ci-après. En remerciements...

Colis

Ce colis. Sur la table, le colis. Tout autour du colis, l’espace et la table sur lequel il est posé. Et tout autour de ma phrase qui décrit le colis posé sur la table entourée d’espace, l’expression de ma pensée. [...]

Automne minuscule

Ce matin, la beauté foulée aux pieds. Sur le trottoir, des corolles roses comme des paupières, en tas légers emportés par la brise. Le vrai printemps vient de s’achever avec cette première chute.[...]

Hier matin en montant dans ma voiture j'ai toqué sur la vitre d'un nuage.
Il s'est fendu d'un sourire et la pluie s'est immédiatement mise à tomber.
'Les temps sont durs pour les rêveurs...'

En hommage à Ours pour ses photos sur son blog

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Hier matin en montant dans ma voiture j'ai toqué sur la vitre d'un nuage.

 L'essentiel s'agitant entre la vitre et le nuage, le rêve a eu le temps de s'installer dans une rétine noyée d'eau.
N'est-ce pas?

Le rêve est une enveloppe qui enveloppe nos corps pour le mener dans des au-delà.
A un moment de ma vie j'aimais dire ; 'Créer c'est s'inscrire dans la réalité, moi je veux simplement rêver.'
Je suis revenu de ce temps.
Maintenant, je veux juste créer une réalité qui elle même s'ancre dans le rêve commun, de la réalité.
Et sans être alité, les yeux ouverts je deviens voyant.

Ton image m'évoque un souvenir de cheveux noirs, frisés. Je ne me souviens plus à qui ils appartenaient, mais je me souviens d'un matin frais et printanier, acidulé et parfumé, une jolie voix et une vivacité, un rire....

Qui était-ce ?

Peut-être un rêve...

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Le rêve est une enveloppe qui enveloppe nos corps pour le mener dans des au-delà...
Et sans être alité, les yeux ouverts je deviens voyant.

L'allusion qui consiste à rêver sa vie plutôt que de vivre ses rêves, renvoie à l'écrivain norvégien Knut Hamsun.

Hier j'ai entendu de la part d'un professeur de danse:" il faut danser l'espace tout autour de soi."
Une autre façon de rêver et se dépasser dans un au-delà, quitter la barre dure des exercices pour s'envoler. Rêver sans partager ce rêve, ou même y chercher une réalité commune donc on sait qu'elle est illusoire, n'est-ce de toute façon pas frustrant?

Ours a écrit:Ton image m'évoque un souvenir de cheveux noirs, frisés.
Qui était-ce ?

Ours, au moment où j'écris, un merle chante dans mon jardin. Il m'a donné la réponse. C'est un de ceux-là qui se sera transformé en jeune nymphe des bois, espiègle et insaisissable.

Le métro arrive. Emprunte-le
Ne pose pas sans cesse des questions !
Il y a d’autres volontés que la tienne.
D’autres départs parmi les horizons.
[...]

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Symbole tout en miroirs de ce qui trotte dans sa tête entre escalators qui montent et le faux semblant de toutes ces alouettes...

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Est-il possible de parvenir à cette paix?

Je suis en pause.

Regardez ces mots tapés sur un pc, ils ne bougent pas.
Ils sont immobiles.
Et comme les mobiles de mon enfance, ils ne tournent pas autour de mon tombeau, et aucune musique ne s'échappe d'eux.
Leurs piles sont vidées de tout alcalin... alors ils sont là... immobiles... sans ombre dans le soir de ma nuit d'enfant.
Sur mon pc une touche se nomme Impr écran Syst.
J'aime jouer avec elle.
Elle stocke des images sans vie.
Et le temps d'un clic, un petit logiciel illumine le ciel de ma vie, ces photos défilent, pas en quatorze de juillet, non, plutôt en deux de novembre.
Tendez l'oreille.
Il parait qu'elle est en ville.
Sexuelle et profonde, en un mot, féconde.
Mais pas la force d'un verre en vain pour aller m'endormir entre ses reins.

Je vais terrer son nom.

Car si l'on se penche sans trop aller en avant sur ce petit paraphe, on peut y dénicher plus d'un sens.
Fermez les yeux, humez l'air.
Laissez votre 3eme œil prendre le dessus.

Je suis en pause.

"Je vais terrer son nom.
Car si l'on se penche sans trop aller en avant sur ce petit paraphe, on peut y dénicher plus d'un sens. Fermez les yeux, humez l'air. Laissez votre 3eme œil prendre le dessus.

Je suis en pause
Faites une copie d'écran.
Vous me ferez alors devenir éternel."

Triste prose dans votre pause, et le troisième œil s'éteint dans l'air du soir. On restera dans la "décence" et non dans le sens interdit. Ne restez pas dans la douleur.

Reprenez courage et allez vers celle qui vous donne l'esprit de vie et l'instinct de corps.

Allons, ce sont les quatre-vingt-premières années qui sont difficiles, après on s'habitue...

Paysage
[...]

Constat

On m’a placée entre des cloisons d’acier.
On m’a dit : « Tu es étrangère aux hommes ! »

Je croyais que vous étiez moi, que j’étais vous !
[...]

Les voix

Mes doux yeux obnubilés par l’espace, je les ai clos.

J’ai écouté hier toute la journée les oiseaux échanger leurs propos printaniers.
Que disent-ils donc ? Vous n’entendez pas ? Une trivialité à mes oreilles. Je vais vous traduire leurs propos.[...]

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A propos, il y a quelqu'un? J'ai l'impression de soliloquer par ici...

Nemo.  

O salut Capitaine, quelles sont les nouvelles des méduses?

(Blop! Message secret à leur adresse!)

L’invisible inconnaissable s’approche
Entre deux tranches de printemps,[...]

Attendre, repliée, l’éternuement.
Il a tiré le signal d’alarme
Il n’a pas sauté sur la voie.
Je demeure prostrée
Dans la présomption de sa venue.