Re: Mon cher journal

par Invité Jeu 24 Oct 2013 - 13:11

Jeudi, 24 octobre 2013

Mon cher journal - Page 7 Acupun10

Ce sera tout pour aujourd'hui...

Mon cher journal - Page 7 Envoi_10

par Invité Ven 25 Oct 2013 - 23:56

Re...

par Invité Dim 27 Oct 2013 - 10:39

Dimanche, 27 octobre 2013

Je suis allée voir Heimat, hier soir.
Les deux épisodes. 4 heures de film. Pas un seul temps mort.
Du tragique, dans la douceur...

J'ai découvert un film sensible, délicat, tout en retenue, même s'il relate des épisodes tragiques et parfois violents. J'ai aimé la bienveillance omniprésente (la parfaite antithèse de Haneke qui peut aller se rhabiller avec son Ruban blanc, terriblement arrogant).

Ici, les images sont très esthétiques. Les éléments de couleur dans les tableaux en noir et blanc donnent une force symbolique supplémentaire à l'ensemble. La nature est superbement filmée. Quelle beauté !

Le personnage de Jakob, ou devrais-je dire Zakob Wink

est extrêmement attachant.

Ce film passionnera les germanistes classiques (un régal, sur le plan linguistique, je reprendrais bien une petite tartine de Leckerschmier...) et les linguistes tout court.
L'article de la FAZ vous en dit plus.

Si la langue allemande ne vous a jamais séduit, ce n'est pas encore pour cette fois Wink

J'ai aimé la mise en lumière du paradoxe entre structure sociale immuable et liberté acquise par l'érudition.

L'apparition d'Alexander von Humboldt m'a ramenée à un livre qui m'avait enchantée, tant la langue y est jubilatoire et le propos délicieux.
Les arpenteurs du monde

A lire en allemand, si vous le pouvez.
Die Vermessung der Welt

Cela me donne envie d'aller faire un petit tout à Gehlweiler...

par Invité Lun 28 Oct 2013 - 13:14

Lundi, 28 octobre 2013

La bonne question à se poser est celle de la trace !
Je viens d'en comprendre la signification.

Puisque je suis mortelle, puisque la vie n'a pas de sens, mais puisque je ne suis pas aquoibonniste et parce qu'il va bien falloir vivre jusqu'au bout, c'est au sujet de mes traces que je dois réfléchir :

les traces que j'ai envie de laisser avant mon départ (que j'espère le plus tardif possible, à conditions de ne pas être dépossédée).

Je reformule, donc : quelle trace ai-je envie de laisser sur cette terre, avant de mourir ?

Un très beau film, vu hier

Omar:

montre bien l'importance de dire !

Surtout dire à ceux que l'on aime, à quel point on les aime et ce qu'ils nous apportent.

Je gage qu'ils seront, un jour, capables d'entendre nos mots et qu'ils en sortiront apaisés et grandis.

Dans le deuxième livre que je viens de commencer d'elle

Spoiler:

Alice Miller mentionne très clairement l'importance de dire, mais aussi d'avoir auprès de soi des personnes non pas seulement dotée d'une neutralité bienveillante, mais des personnes partiales, je comprends capables de s'engager pour nous et qui nous expriment sans ambiguïté amour, amitié et sentiments, sans quoi, nous avons beau trouver, comprendre les clés, nous échouerons si aucune personne n'est là pour nous confirmer dans ce que nous sommes.

Alors attention, gens que j'aime, attendez-vous à de sacrées déclarations : à partir d'aujourd'hui, je suis celle qui dit !
Euh... je l'ai toujours été, à vrai dire, mais je m'étais tue... aujourd'hui, ma parole revient.

Non, je ne suis pas exubérante et non, je ne suis pas si extravertie que cela, mais je dis, simplement.

Bisous

par Invité Lun 28 Oct 2013 - 14:41

Une phrase qui m'a été envoyée ce matin

Spoiler:

me fait ressortir d'un tiroir, un site de développement perso qui m'a beaucoup aidée, lorsque je me suis lancée dans l'aventure, entre ma dépression et la décision de fuir cet abominable domicile dit "conjugal"... où je ne conjugais plus rien depuis pas mal de temps déjà.

http://www.redpsy.com/infopsy/

Il s'agit d'un site canadien.
Certains articles m'ont été très utiles.

par Invité Lun 28 Oct 2013 - 14:54

Le fil de Be Happy sur la géopolitique me fait penser à deux personnalités à la fois humbles et brillantes.

Le premier des deux hommes auxquels je pense est Majid Rahnema dont le livre Quand la misère chasse la pauvreté m'a bouleversée, il y a quelques années.

Je pense aussi à Pierre Rabhi, le "paysan philosophe", dont je connais seulement le nom, mais dont la parole semble commencer à être écoutée...

par Invité Lun 28 Oct 2013 - 15:10

>>Je gage qu'ils seront, un jour, capables d'entendre nos mots et qu'ils en sortiront apaisés et grandis.<<

Oulà... pas très modeste tout ça Embarassed

Eh bien oui, manquer totalement de modestie m'arrive aussi.
A qui parlais-je récemment de ma subtilité proche de l'enclume ?

Puisque c'est comme ça, je rajoute une couche à mon absence de modestie en me rappelant que je fais tout autant preuve d'autodérision et que mon niveau de doutes est, hélas, toujours d'actualité...

par Invité Lun 28 Oct 2013 - 20:53

De la difficulté à entretenir des relations amicales...

Il semble que je n'aie pas le dont des relations amicales...

Pourquoi le courant passe-t-il avec certaines personnes et pas avec d'autres ?

Faut-il travailler à construire ce qui ne se fait pas naturellement ?
Au risque de nouveaux conflits ?
Au risque de s'épuiser, de se faire plus mal encore, à soi-même mais aussi mutuellement ?

Je sais me remettre en cause.
Mais jusqu'où faut-il aller pour faire s'épanouir une relation ?

J'ai aussi envie de me respecter et de faire respecter mes limites.

J'aimerais que l'on m'explique comment l'amitié fonctionne.
Si vous, qui passez ici, vous le savez, dites-le moi.

par Ainaelin Mar 29 Oct 2013 - 0:02

Moi, je ne sais pas. Mais je sais que j'ai envie de te réconforter si tu ne vas pas bien. Bisous

par mrs doubtfull Mar 29 Oct 2013 - 9:59

Fabuliotte a écrit:De la difficulté à entretenir des relations amicales...

Il semble que je n'aie pas le dont des relations amicales...

Alors là, je m'esclaffe! En tous cas, tu sais parfaitement entrer en relation!
Est-ce dans la pérennité de la relation que tu penses avoir des difficultés?

Pourquoi le courant passe-t-il avec certaines personnes et pas avec d'autres ?
Pourquoi le vent? Pourquoi la violence? Pourquoi des petits, des grands?
pourquoi ne peut-on pas faire l'UNANIMITE ???
Nous sommes tous tellement complexes, tellement une somme de multiples éléments qui nous constituent... Comment peut-on imaginer pouvoir répondre à une question pareille?!!

Faut-il travailler à construire ce qui ne se fait pas naturellement ?
Au risque de nouveaux conflits ?
Au risque de s'épuiser, de se faire plus mal encore, à soi-même mais aussi mutuellement ?
Se poser la question: le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
Quelles sont mes réelles motivations?

Je sais me remettre en cause.
Mais jusqu'où faut-il aller pour faire s'épanouir une relation ?

J'ai aussi envie de me respecter et de faire respecter mes limites.
tout est dit!
Je crois que comme en amour,on ne provoque que très très rarement une amitié. Elle naît et s'épanouit "parce que c'était moi, parce que c'était lui", le reste, c'est à l'image de cette allée, avec 2 portes ouvertes...Etre et laisser libre.

J'aimerais que l'on m'explique comment l'amitié fonctionne.
Si vous, qui passez ici, vous le savez, dites-le moi.

Je ne risque pas d'expliquer quoique ce soit, qui le pourrait d'ailleurs? Peut-on généraliser les interactions entre les humains?

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 10:23

Fabuliotte a écrit:De la difficulté à entretenir des relations amicales...

Je sais me remettre en cause.
Mais jusqu'où faut-il aller pour faire s'épanouir une relation ?

Excellente question!
Personnellement, j'ai comme l'impression de quelque chose qui relèverait de l'élasticité. Tu tires, tu tires pi un jour, l'élasticité n'est plus et ça casse. Ce point de rupture trop souvent rencontré ces dernières années... c'est peut-être le point à oser regarder à la loupe. Comme toi, j'y ai mal..
Je n'ai pas de réponses à tes questions... mais j'essaye de faire confiance à cette p.... de vie qui je suis sûre me les donnera.

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 11:48

Ainaelin a écrit:Moi, je ne sais pas. Mais je sais que j'ai envie de te réconforter si tu ne vas pas bien.

Merci pour cette adorable phrase.
Tu es toujours là quand il faut et précisément comme il faut.
JUSTE MAGISTRAL !
Je ne peux pas dire mieux...

C'est comme si tu avais fait ça toute ta vie.
Tu sais d'instinct écouter sans m'envahir et ça... Respect

(Mais je sais aussi ne pas déborder, parce que je sais que j'ai des ressources et je crois capter que tu le sais aussi).

En revanche, je ne suis pas sûre d'être à la hauteur lorsque je te rends la pareille.

Mais l'envie est là... et je suis là aussi.

par Boitachat Mar 29 Oct 2013 - 11:54

Fabuliotte a écrit:En revanche, je ne suis pas sûre d'être à la hauteur lorsque je te rends la pareille.

La vengeance positive est un plat délicat qu'il faut savoir laisser mûrir dans l'ombre (en attendant, on peut toujours se jeter sur les cacahuètes).

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 11:58

Boitachat a écrit:
Fabuliotte a écrit:En revanche, je ne suis pas sûre d'être à la hauteur lorsque je te rends la pareille.
La vengeance positive est un plat délicat qu'il faut savoir laisser mûrir dans l'ombre (en attendant, on peut toujours se jeter sur les cacahuètes).

Ah ben voilà un autre extra-terrester qui s'y met !

Merci Boitachouxxxxxxx pour tes réflexions toujours pertinentes, amusantes et tellement créatives.
Et ton soutien... sérieux, direct, carré.

Des gros smacks sur tes joues. Bisous

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 12:08

mrs Doubtfull
Marie63

mes chéries, mes copines...

Votre féminité exigeante me plaît.
J'adore votre façon, différente de la mienne, d'aborder les problèmes et de me renvoyer à moi, par vos propres questions.

Il est vrai que je sais entrer en relation !
Tiens, il me semble bien, d'ailleurs, être allée vous chercher toutes les deux en usant du même stratagème : les anniversaires. C'est rigolo !

Oui, c'est sûrement sur la perénité des relations que je me pose des questions...

A méditer.

Pour ce qui est de faire confiance à la vie : généralement oui, ça marche.

De tous vos messages, ce matin, ici et ailleurs je conclue qu'il ne faut pas insister.

Les choses se font, ou elle ne se font pas.

Et je cesse de me remettre en question.

Je sais que je suis capable d'écouter les autres, de prendre en compte leurs particularités, fussent-elles d'ampleur considérable.
Mais je ne peux pas entretenir une relation si l'on ne prend pas en compte les miennes qui sont bien moindre.

par mrs doubtfull Mar 29 Oct 2013 - 12:37

fabuliotte a écrit:votre féminité exigeante me plait.

???
Où tu vois de la féminité là- dedans?
Comprends pas!

par AliceInWonderland Mar 29 Oct 2013 - 13:05

Fabuliotte a écrit:De la difficulté à entretenir des relations amicales...

Il semble que je n'aie pas le dont des relations amicales...

Pourquoi le courant passe-t-il avec certaines personnes et pas avec d'autres ?

Faut-il travailler à construire ce qui ne se fait pas naturellement ?
Au risque de nouveaux conflits ?
Au risque de s'épuiser, de se faire plus mal encore, à soi-même mais aussi mutuellement ?

Je sais me remettre en cause.
Mais jusqu'où faut-il aller pour faire s'épanouir une relation ?

J'ai aussi envie de me respecter et de faire respecter mes limites.

J'aimerais que l'on m'explique comment l'amitié fonctionne.
Si vous, qui passez ici, vous le savez, dites-le moi.

Tes mots m'ont immédiatement fait penser à ce texte faussement attribué à Chaplin, qui a cependant le mérite et non des moindres, de l'avoir fait connaître. Il a été écrit en anglais et pour une raison que j'ignore, la version française officielle est tronquée, mais c'est déjà pas mal. Je joins lien vers la version anglaise à la fin.

Si tu ne connais pas déjà, lis, lis et relis, tu devrais y trouver quelques réponses aux questions que tu poses.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai…

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Kim Mc Millen (ou Kim et Alison Mc Millen, ce n'est pas très clair)

Version anglaise : http://www.goldcoastyogacentre.com/welcome/page168.php

Je t'envoie tout plein de lumière et des bises

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 13:49

mrs doubtfull a écrit:
fabuliotte a écrit:votre féminité exigeante me plait.
???
Où tu vois de la féminité là- dedans?
Comprends pas!

MDR !!!

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 14:01

AliceInWonderland a écrit:Je t'envoie tout plein de lumière et des bises

Merci Alice pour le poème, peut-être me parlera-t-il, en effet...

Merci aussi pour la lumière et les bises.

Bisous

par Ainaelin Mar 29 Oct 2013 - 14:06

AliceInWonderland a écrit:Kim Mc Millen (ou Kim et Alison Mc Millen, ce n'est pas très clair)

Apparemment, c'est de Kim Mc Millen, mais sa fille Alison l'a publié récemment, après la mort de sa mère.

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 14:35

Heu... ben moi non plus je vois pas ma féminité exigeante... Embarassed

(et d'ailleurs mon miroir non plus!)

@AIW.. va falloir que je cède au plaisir de rebondir sur ton avatar... j'adore cette phrase. "N'oubliez pas d'être un peu fêlé pour laisser passer la lumière"...

bon allez faut que je quitte cette maison, y'a trop de lumière, ça transforme ma 1/2graine en graine complète...

A ploouch!

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 16:22

Marie63 a écrit:(et d'ailleurs mon miroir non plus!)

Le mien non plus, si cela peut te rassurer.

Enfin moi ça ne me rassure pas.

Et puis tu as changé d'avatar.
Suis toute perdue...

par AliceInWonderland Mar 29 Oct 2013 - 16:59

Fabuliotte a écrit: Merci Alice pour le poème, peut-être me parlera-t-il, en effet...

Oui, peut-être, peut-être pas, un peu, beaucoup, pas du tout, selon l'humeur, selon les jours... comme pour les livres... moi il me parle par moments, par bribes, par éclairs, et à d'autres moins, ou pas... j'y reviens, j'en ressors... l'avantage c'est que c'est ouvert, il n'y a ni clé ni porte à trouver...

Fabuliotte a écrit: Merci aussi pour la lumière et les bises.

Avec plaisir I love you

par AliceInWonderland Mar 29 Oct 2013 - 17:03

Marie63 a écrit:
@AIW.. va falloir que je cède au plaisir de rebondir sur ton avatar... j'adore cette phrase. "N'oubliez pas d'être un peu fêlé pour laisser passer la lumière"...

Citation originale de Michel Audiard : "Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière."
Les fêlures je trouve ça beau, ce sont elles qui font notre richesse.
Et on a souvent entendu que le fou du village était en fait un grand sage...

par Boitachat Mar 29 Oct 2013 - 19:42

Et un autre sage a dit :

~~Au royaume des fissures, les fêlés sont rois.~~

par itiz Mar 29 Oct 2013 - 19:50

L'eusses-tu cru?

par Boitachat Mar 29 Oct 2013 - 19:51

Mince, je l'ai déjà faite, celle-là.
Je barre.

EDIT : Effectivement, je radote.

par Invité Mar 29 Oct 2013 - 20:08

J'ai connu une Polonaise qui en buvait au petit-déjeuner Wink

Des bisous aux Bretons zendélire

par Invité Mer 30 Oct 2013 - 0:55

Ce type est une tête à claques !
Mais cette vidéo est irrésistible

Dans le Voyage, Denis Podalydès est bien meilleur que lui.
Podalydès a une diction bien plus naturelle.

Et lui... lui...

Besoin de théâtre, vite !

par MysticApocalypse Mer 30 Oct 2013 - 12:48

un petit passage ici ,un petit coucou pour te dire qu'une amie de zébra m"à offert il y à quelques temps le livre de Clarissa Pincola Esthés "Femmes qui courent avec les loups" en me disant qu'il l'a:un_ange: vait fait beaucoup évoluer .....je l'ai commencé il y a peu donc je viendrais sans doute en parler avec toi si ça te dis...... Neutral

par Invité Mer 30 Oct 2013 - 13:43

mumu117 a écrit:un petit passage ici ,un petit coucou pour te dire qu'une amie de zébra m"à offert il y à quelques temps le livre de Clarissa Pincola Esthés "Femmes qui courent avec les loups" en me disant qu'il l'a:un_ange: vait fait beaucoup évoluer .....je l'ai commencé il y a peu donc je viendrais sans doute en parler avec toi si ça te dis......

Coucou Mumu,

je le dis et le redis et le reredis... ce bouquin-là est l'un de mes livres fondateurs, avec "La politique du rebelle" de Michel Onfray.

Mon conseil : trouver un canapé moelleux mais pas trop pour rester bien éveillé, préparer une théière bien pleine, prévoir un plaid chaud et doux puis une voire deux bouillottes (la première pour les pieds, l'autre dans le bas du dos) et en avant !!!

Bonne lecture.

par Invité Mer 30 Oct 2013 - 14:02

Boitachat a écrit:Mince, je l'ai déjà faite, celle-là.
Je barre.

EDIT : Effectivement, je radote.

Peut-être mais personne ne résiste à un grand classique...

par Invité Mer 30 Oct 2013 - 23:29

J'ai besoin de théâtre, de textes, de mots, de diction.
De mots dans ma bouche, dans mes oreilles aussi.
De lecture, à haute voix.

par Invité Jeu 31 Oct 2013 - 10:32

Luchini me fait p.... de rire...
Ses orgasmes verbaux sont inimitables surtout depuis qu'il se plaint de la baisse de sa libido testostéronique!
Embarassed

j'ai failli glisser!
(Vivement qu'on trouve une solution avec notre ligne internet et qu ej epuisse regarder toutes les videos que vous postez tous)

par Invité Jeu 31 Oct 2013 - 10:45

Orgasmes verbaux est pile la bonne expression !

par mumen Ven 1 Nov 2013 - 12:31

Clarissa Pinkola Estés : +1

La grande dame, le livre incontournable que connaissent les cosmopolites, le livre que l'on trouve toujours dans les librairies ou passent les voyageurs.

Le cadeau magique à offrir à une femme qui vit et pense. Une retrouvaille.

Elle devait écrire d'autres tomes, trois ou quatre, je ne sais plus.

J'ai lu un jour un extrait de l'introduction devant des féministes du style Gender, autodéfense et compagnie. Elles étaient vachement embêtées. C'est si beau qu'elles étaient émues jusqu'aux tripes, mais vous comprenez, c'est de l'essentialisme et l'essentialisme, ça ne devrait pas exister, c'est mal. La chef, la forte du cerveau se tortillait sur sa chaise en disant oui, mais, euh, non... Elles se sont vengées plus tard en me claquant le bec violemment à deux reprises sur des conneries.

Onfray, y-a à boire et à manger, y-a du meilleur et du à vomir. Je ne connais pas "La politique du rebelle". C'est appétissant, comme titre. S'il me passe par les mains, je goûterai, à cause de ton bon goût pour Estés !

par mumen Ven 1 Nov 2013 - 12:44

Ma mère (77 ans aux prunes) s'est vu offrir un livre gratuit pour trois achetés, oui comme de la lessive, a choisi parmi deux ou trois, sans se souvenir que je lui avais déjà parlé de Pinkola Estés, "La Danse des Grand mères".

Il existe une tradition ancienne qui veut que, lorsqu'une fille se marie, les vieilles femmes essaient de tuer le marié avant qu'il ne gagne la chambre nuptiale. Et leur arme, c'est la danse. Quand les Femmes qui courent avec les loups atteignent la maturité, vient le temps de La Danse des grand-mères.

Vivre pleinement, développer sa vision intérieure, écouter son intuition, tel est le message de ces aînées que rien n'arrête. Elles sont une source inépuisable de force et nous transmettent inlassablement un trésor de sagesse.

A travers les mythes et les métaphores, la psychanalyste et conteuse Clarissa Pinkola Estés développe les thèmes qui ont fait d'elle un auteur de référence dans le monde entier. Sa voix touche le coeur et l'intelligence des femmes de tous âges.

Maintenant elle l'offre à toutes ses copines.

par Invité Ven 1 Nov 2013 - 13:10

Bonjour Mumen,

la seule féministe à écouter est bien Clarissa.
Bon, c'est décidé, je le ressors de mon placard et je le relis !!!

Onfray : tout à fait d'ac. !
J'ose dire que La politique du rebelle m'a évité 10 ans de psychanalyse !
Le reste... si, le journal hédoniste est sympa (pas tout lu).
La contre-histoire de la philosophie doit l'être aussi.
Mais Onfray n'est pas si iconoclaste que cela.
Pas plus tard qu'hier soir, je suis tombée dans Alice Miller (Notre corps ne ment jamais) sur une très vive critique de Freud (lire le passage concernant le suicide de Virginia Woolf, édifiant !!!).

Faisons le point (je dois l'avoir déjà fait ailleurs... pas grave).

Mes trois bouquins/auteurs "fondateurs" sont :
Onfray (La politique du rebelle, je précise, donc, une fois encore, publié juste avant la médiatisation). Because of Platon éjecté au profit de Bergson (les sombres histoires de désirs et de manques rayées de la carte pour ouvrir grand les portes à l'élan vital)

Clarissa P.E., parce qu'elle m'a poussée à écouter mes intuitions et ma sensorialité + à changer de "famille"

J. Salomé pour ce que j'ai picoré à droite et à gauche dans son oeuvre (quand on en a lu un on les a tous lus.... ou presque) parce que je suis séduite par sa théorie de la communication (parler de soi et non pas de l'autre = ne pas définir l'autre ; l'écoute active = lorsque l'autre parle, la mettre en veilleuse = ne pas donner de conseil mais amplifier la parole de l'autre et le soutenir ; oser = à qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même).

C'est grâce à ces lectures-là, dans lesquelles j'ai trouvé écrite noir/blanc la confirmation de ce que je ressentais intimement que j'ai trouvé le courage de dire à mon psychiatre :

"Docteur, vous vous trompez sur toute la ligne (non je n'ai pas de manques permanents mais une vraie énergie ; si, mes intuitions sont les bonnes ; et non les critiques/conseils de mes "amis" ne sont pas des cadeaux mais de vraies critiques qu'ils ne font pas pour mon bien à moi mais pour leur bien à eux), ma psychothérapie s'arrête là".

Ce fut ma dernière séance avec lui. J'étais en larmes, que dis-je : liquide !!!
Précision importante : c'était (et c'est toujours) un excellent psychiatre. Et je suis arrivée là parce qu'il m'y a poussée. C'était précisément sa mission : faire tomber mes résistances, me pousser à me rebeller contre "l'autorité" (donc lui, par transfert), m'écouter, me faire confiance. Il m'aura fallu plus d'un an entre ruminer ce qu'il me disait + trouver des réponses dans les lectures + lui parler).
La phase "lecture + lui parler" a été ultrarapide (1 semaine.... environ).
Onfray, lu en dernier, a été le déclencheur de tout (Michel, si tu nous lis... Bisous

)

= changer de vie = changer d'amis = changer de famille etc.

J'espère être lue, faire envie et, plus encore, que mon expérience, si modeste soit-elle, pourra inciter plein, plein, plein de zèbres à chercher et chercher encore. Ne lâchez pas l'affaire !!!

Découvrir la zébritude est venu bien après... (pas tout à fait 10 ans).
Mais j'étais déjà sur le bon chemin.

Alors tout n'est pas réglé (il arrive que je rechute et puis j'ai aussi mes doutes Embarassed

), mais j'avance et, finalement, je trouve que je vais plutôt bien.

par Invité Ven 1 Nov 2013 - 13:12

mumen a écrit:Ma mère (77 ans aux prunes) s'est vu offrir un livre gratuit pour trois achetés, oui comme de la lessive, a choisi parmi deux ou trois, sans se souvenir que je lui avais déjà parlé de Pinkola Estés, "La Danse des Grand mères".
Il existe une tradition ancienne qui veut que, lorsqu'une fille se marie, les vieilles femmes essaient de tuer le marié avant qu'il ne gagne la chambre nuptiale. Et leur arme, c'est la danse. Quand les Femmes qui courent avec les loups atteignent la maturité, vient le temps de La Danse des grand-mères.

Vivre pleinement, développer sa vision intérieure, écouter son intuition, tel est le message de ces aînées que rien n'arrête. Elles sont une source inépuisable de force et nous transmettent inlassablement un trésor de sagesse.

A travers les mythes et les métaphores, la psychanalyste et conteuse Clarissa Pinkola Estés développe les thèmes qui ont fait d'elle un auteur de référence dans le monde entier. Sa voix touche le coeur et l'intelligence des femmes de tous âges.
Maintenant elle l'offre à toutes ses copines.

Je suis très étonnée qu'aucun fil ne lui soit consacré.

Merci Mumen pour ce partage.

par Invité Ven 1 Nov 2013 - 18:38

Onfray=> Zèbre? Je suppose que tu le penses si tu imagines qu'il lit zc...
Parfois je m'amuse à parier sur certaines personnes médiatisées.
Et une fois j'ai vu passer le nom d'un animateur tv dans un mailing d'une assoce de zèbres... Peut-être une homonymie...

par Invité Ven 1 Nov 2013 - 20:20

Marie63 a écrit:Onfray=> Zèbre? Je suppose que tu le penses si tu imagines qu'il lit zc...

Marie, c'était une pure blagounette.

Un peu à la façon des animateurs télé qui font des private jokes en disant "Untel, si tu nous regardes" ou bien "je sais qu'untel nous regarde".

Très très nul.
Je suis la médiocrité incarnée.

Embarassed

par Invité Dim 3 Nov 2013 - 22:39

Dimanche, 3 novembre 2013

Envie de radoter...
Pour Heimat, ce chef-d'oeuvre absolu.

J'ai découvert un film sensible, délicat, tout en retenue, même s'il relate des épisodes tragiques et parfois violents. J'ai aimé la bienveillance omniprésente (la parfaite antithèse de Haneke qui peut aller se rhabiller avec son Ruban blanc, terriblement arrogant).

Ici, les images sont très esthétiques. Les éléments de couleur dans les tableaux en noir et blanc donnent une force symbolique supplémentaire à l'ensemble. La nature est superbement filmée. Quelle beauté !

par Invité Lun 4 Nov 2013 - 4:00

par Invité Lun 4 Nov 2013 - 4:24

Qui s'assemble finit toujours par se ressembler...
A méditer.

par Invité Lun 4 Nov 2013 - 14:51

Lundi, 4 novembre 2013

Sujet intéressant :

Soigner son égocentrisme

J'aime en particulier cette phrase :
"Mais comme il n'a pas écouté vraiment l'autre, n'a pas entendu ses vrais besoins, il construit autour de lui un univers de solitudes partagées."

L'expression "solitudes partagées" me glace d'effroi.
Mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

par Invité Jeu 7 Nov 2013 - 7:33

Jeudi, 7 novembre 2013

Jonathan Franzen signe un article intéressant, dans The Guardian

What's wrong with our modern world

par mumen Jeu 7 Nov 2013 - 10:55

Salut Fabuliotte

Je me dis que tu as vraiment compris une essence du fil de présentation sur zc en titrant le tien comme tu l'as fait !

Jonathan Franzen a écrit:While we are busy tweeting, texting and spending, the world is drifting towards disaster, believes Jonathan Franzen, whose despair at our insatiable technoconsumerism echoes the apocalyptic essays of the satirist Karl Kraus – 'the Great Hater'

En écho à cet article, comment ne pas se rappeler :

The time has come
Le moment est venu
To say fair's fair
De dire qu'il faut être juste
To pay the rent
De payer le loyer
To pay our share
De payer notre part
The time has come
Le moment est venu
A fact's a fact
Un fait est un fait
It belongs to them
Cela leur appartient
Let's give it back
Aller, rendons le

par Invité Jeu 7 Nov 2013 - 19:47

mumen a écrit:En écho à cet article, comment ne pas se rappeler :

Tiens, Midnight Oil... Merci !
J'aime tellement ce titre que je me demande si je ne l'ai pas déjà déposé quelques pages plus tôt (avec Tiken Jah Fakoly et Eddy Grant).

J'ai eu envie d'ouvrir un fil "Chansons engagées"... (sur le modèle des Chansons délicieusement sexuelles) mais j'ai craint qu'il ne soit trop polémique. Ce fut donc sitôt créé, sitôt effacé !

L'article de Jonathan Franzen appelle le bon sens, non ?
Un bon sens qui m'a fait cruellement défaut, ces dernières semaines.

Quant au mode "Journal", moi qui n'en tiens pas et n'en ai jamais tenu (je n'ai que des carnets dans lesquels j'ai recopié des passages d'oeuvres marquantes pour moi, à commencer par Sartre, Les Chemins de la Liberté, une trilogie méconnue qui devrait pourtant plaire aux zèbres que nous sommes puisqu'elle aborde le thème de la liberté et de son corollaire, la solitude), il me permet avant tout de faire le point avec moi-même, avant de me sentir suffisamment stable pour quitter définitivement ce lieu, de passage... zébré !

par Invité Jeu 7 Nov 2013 - 22:47

Le monde a besoin d’amour de soi, simplement pour en finir avec l’amour de soi.

http://www.jeanrochette.com/2012/08/soigner-son-egocentrisme.html

Il est temps que l’on s’aime et que l’on s’autorise à se réaliser. Parce que tant que nous n’aurons pas fait cela, nous ne pourrons pas passer à notre autre partie de notre plan de vie : aider les autres à s’aimer et à se réaliser. Et c’est pourtant la partie la plus importante.
Mais nous n’en sommes pas là, hein?
En tout cas pas encore…

Ce passage me ramène au poème déposé par AIW.

https://www.zebrascrossing.net/t11474p320-mon-cher-journal#552473

Bisous

par mumen Jeu 7 Nov 2013 - 23:36

Franzen y m'a un peu énervé !

D'abord c'est de l'anglais et j'ai un peu de mal. Ensuite, c'est loooong ce texte pour dire des choses décousues avec un fil conducteur "Karl Kraus" qui vaut son pesant de cacahuètes, mais j'ai pas tout compris, déjà en anglais alors en plus en Kraus !!!

L'accroche est bonne mais elle n'est pas vraiment tenue et y delaye y delaye en disant des choses bof, v'la tout. La conclusion est bonne et il y a pas mal de perles :
"Maybe apocalypse is, paradoxically, always individual, always personal"
"This velocity doesn't realize that its achievement is important only in escaping itself."
etc.

par Invité Ven 8 Nov 2013 - 1:22

Il fallait faire comme Fabuliotte : ne pas s'énerver contre la langue anglaise et chercher un peu ailleurs

Spoiler:

pour trouver ceci, entre autres, et s'intéresser à Karl Kraus plus tard...

Le sujet qui m'intéressait, dans l'histoire (entendue sur France Cul) était celle-ci.

"Pendant que nous tweetons, envoyons des textos et dépensons, le monde court à sa perte."

Le sujet m'interpèèèèèèèèèèèèèèèlle quelque pââârt.

J'y découvre Dave Eggers (Le Cercle) ainsi que le roman d'Upton Sinclair (que je ne connaissais pas non plus) : La jungle.

Bref, tout cela parle de nos addictions aux technologies modernes...