Mon cher journal

Ma soirée télé, donc !

Réédition le 09.10.2013...

Arte proposait ce soir un incontournable du polar...

Mon programme téloche parle même d'épure du polar !

TOUT Y EST :
Delon, François Perrier, le trench coat, le chapeau, les trousseaux de clés, la DS, les flingues, le clandé dans un hôtel sordide, la boîte de nuit dont le décor annonce déjà les années 70.
Quasi absence de dialogues. Poursuites dans le métro !!!
Du grand art.

Alain, si tu nous lis...   
Sache que tes déclarations politiques ne me plaisent pas du tout !!!
Tu franchis un pas qui me fait renier même l'acteur des débuts !
Je retire toutes tes vidéos.

Fabuliotte a écrit:Non c'est un parc d'attractions.

C'est une image ou c'est vraiment un parc d'attractions ?

Boitachat a écrit:

Fabuliotte a écrit:Non c'est un parc d'attractions.

C'est une image ou c'est vraiment un parc d'attractions ?

Tape Zebrastreifen sur Google, je crois que tu comprendras immédiatement l'analogie.

Après, il y a le parc d'attractions City Zèbres à La-Roche-sur-Yon... C'est peut-être à ça que fait référence Fabuliotte.


Edit : par contre, Alain Delon, non, c'est juste pas possible pour moi...  

Bingo  

Moi comprendre mieux.

Boitachat a écrit:Bingo  

Moi comprendre mieux.

Tu sais que tu fais bien de poser la question : je ne sais pas si le terme "Passage zébré" n'a pas été abandonné au profit de "Passage protégé" ou "Passage piéton". Y a plein de photos rigolotes sur google.

Avant on disait "Passage clouté". Il en subsiste dans certaines villes et je les trouve très classe !!!

Tiens, celui-ci est carrément clouté ET zébré !





Mais je vais prendre le temps de relire et de le traduire cet édito. Promis !

Bises et à bientôt.

Ainaelin a écrit:Edit : par contre, Alain Delon, non, c'est juste pas possible pour moi...  

Non attends...

LE Alain Delon des années 50 à 70 ?

PAS TOUCHE Ainaelin.... sinon je suis triste    

Le Delon de maintenant, d'accord, on oublie totalement !    
Qu'il reste en Suisse.

Mais franchement l'acteur...
Pour moi c'est un mythe.

Mélodie en sous-sol avec Gabin est un chef-d'oeuvre.
Deux hommes dans la ville est un chef-d'oeuvre.

Mais j'aurais pu faire la même chose avec Gabin, ou Ventura, ou Trintignant (vu l'an dernier au théâtre de Saint-Malo, sublime acteur !!!).
Trintignant n'est pas totalement clean non plus, hein... il a aussi ses petites zones d'ombres, je trouve...



Gabin et Ventura sont intouchables, d'accord.

Mais je parle d'un temps que les moins de 20 ans...

Mercredi, 2 octobre 2013

Leçon du jour : j'ai décidé de m'accorder encore plus de valeur.

Je ne m'écoute déjà beaucoup plus, mais pas encore assez.

Lorsqu'une personne me dit qu'elle n'est pas gentille, je dois absolument l'entendre et ne pas me faire croire que je serai capable d'encaisser les égratignures. Parce que ce n'est pas vrai, j'ai beau essayer, je n'ai pas cette force-là.

Jeudi, 3 octobre 2013

Un type que j'aime beaucoup.
Les exemples qu'il donnent sont souvent au ras des pâquerettes.
Mais si ses théories sur les relations sont simples à comprendre, elles sont bien moins simples à mettre en application.





Quelque chose me dit que Gasta aimera bien celle-ci  

Vendredi, 4 octobre 2013

Rhooooolàlà, ce que je me prends au sérieux...
Je ne sais pas très bien où cela me mènera et je crains de finir par lasser...


M'enfin c'est comme ça pour l'instant... et sûrement pour mieux rigoler plus tard.

Michel Onfray m'a sauvée de 10 ans de psychanalyse.
Lisez ou relisez sa Politique du Rebelle.
Je suis toujours fan, mais plus inconditionnelle...

Ceci dit, j'ai plaisir à reprendre, ici, l'une de ses chroniques mensuelles, dont j'ai fait le Règlement intérieur de ma modeste demeure.



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Je me sens bien seul dans mon époque à vouloir vivre l’amitié comme les Romains la pratiquaient. Notre époque sans boussole confond la plupart du temps cette vertu sublime avec les pâles ersatz de la camaraderie ou les succédanés du copinage, ces produits de substitution à destination d’âmes en peine incapables de vivre dans la seule compagnie d’elles-mêmes. L’amitié romaine s’épanouit bien loin des fadeurs affectives de la compagnie agréable.

Entre Pythagore et Sénèque, tout a été dit, écrit et pensé sur l’amitié : est-elle possible entre gens de conditions inégales ? Entre un homme et une femme ? Entre membres d’une même famille ? Peut-on mettre le mot au pluriel ? Existe-t-il un tien et un mien séparés et distincts dans cette aventure ? Ou tout est-il commun ? Et si oui, l’argent aussi, l’époux ou l’épouse, les biens meubles et immeubles ? L’intérêt agit-il en moteur ? Dans ce cas, doit-on déconsidérer ladite vertu ? De quelle manière vieillit-elle ? L’ami est-il un autre moi-même ? Comment conserver ses amis ? Que se passe-t-il à la mort d’un ami ? Et passim…

Le christianisme a déconsidéré l’amitié, vertu trop aristocratique et exagérément élective, pas assez amour du prochain à la sauce guimauve. Hors Montaigne et la Boétie, deux Romains échappés et survivants au XVIe siècle, on n’écrit plus l’amitié avec la langue de Cicéron. On chercherait en vain dans les bibliothèques contemporaines des pages significatives à ajouter à ce beau livre ancien.

Normal, l’époque n’est pas à la vertu, encore moins à la vertu exigeante. Car l’amitié ne brille pas des feux platoniciens en idole majuscule, scintillant dans le ciel des idées, loin des contingences mondaines. Elle nomme ce qui se cristallise en présence de preuves d’amitié – délicatesse, tendresse, prévenance, souci de l’autre, bienveillance, douceur. Elle vit de ce qu’on lui donne. Sans nourriture, elle disparaît. La preuve de l’amitié ce sont les preuves d’amitié.

Dès lors, si elles manquent, si, même, en lieu et place, on reçoit l’inverse – indélicatesse, brutalité, froideur, négligence, inattention, sans parler de malveillance ou de méchanceté, autant de preuves d’inimitié, – on peut conclure sans tergiverser : il n’y a pas ou plus d’amitié. Ce qui, de fait, marque la mort de cette vertu vivante peu, pas ou mal entretenue. Car seuls les devoirs d’amitiés – qui sont doux – ouvrent le droit à l’amitié – qui est exigeante.

Fabuliotte a écrit:Lisez ou relisez sa Politique du Rebelle.

Hé ! C'est un lien !  

Fabuliotte a écrit:

Michel Onfray - Site officiel - Chroniques mensuelles

Celui-là, j'ai failli le rater, par contre...

Ainaelin a écrit:Celui-là, j'ai failli le rater, par contre...

Je sens comme un appel à revoir ma stratégie   

Promis je fais un effort sur les prochains...

Non, non, aucun rappel, juste une boutade taquine.

Ainaelin a écrit:Non, non, aucun rappel, juste une boutade taquine.

Mais je sais bien  

Ma réponse se situait bien sur la même ligne stratégique    

Lundi, 7 octobre 2013

J'ai une vraie tendresse pour cette humoriste dont j'étais raide dingo lorsqu'elle montait encore sur scène. François Morel parlait d'elle ce matin. Elle serait encore vivante, mais mal en point. J'aimerais qu'elle revienne... mais qu'aurait-elle à dire ?










Tant qu'à y être... mes deux autres idoles féminines... jamais égalées.

Déjà déposée plus haut... mais irrésistible

Mardi, 8 octobre 2013

Et là... cette femme-là... l'un des amours de ma vie

La Crise (Coline Serrau) = Impayable. Un discours que j'aimerais bien pouvoir tenir :

Ambiance différente

Spoiler:

Mercredi, 9 octobre 2013

Voir mon post précédent

Alain tu déconnes !
J'aurais pu continuer à admirer l'acteur des débuts, mais là, non !    
Brigitte avait déjà dérapé.
Le pas que tu franchis aujourd'hui me fait définitivement me détourner.

Certaines choses, pour moi, ne se font tout simplement pas !
Sache que je n'ai aucun indulgence pour les personnes sensées être cultivées et instruites.

Tu touches à l'un de mes tabous absolus.

Va retro alanas (j'ai l'air de plaisanter, mais ce n'est absolument pas le cas !).

   

Retrouve tes valeurs Fabuliotte

Fabuliotte a écrit:   

Retrouve tes valeurs Fabuliotte

   

J'aime cette artiste

Je te trouve vachement dure avec Alain,
il est constant je trouve,
pourquoi s'indigner maintenant ?

Je me tue à le lui dire depuis deux semaines (ou une ? Je ne sais plus). Peut-être qu'il n'avait jamais prononcé le nom du parti auparavant, je ne sais pas, mais les idées étaient là depuis au moins très longtemps (années 90 minimum).


Edit : mais bon, c'est pas très grave au fond.

Ainaelin a écrit:Je me tue à le lui dire depuis deux semaines (ou une ? Je ne sais plus).

Allez on va dire que c'est la fin de l'après-midi...
Et que d'humeur à humour il n'y a au fond qu'une voyelle d'écart.

B'alors quoi??
T'attends ma présentation???
Je la couve!!
Date d'éclosion indéterminée. Je ne sais si je garde l’œuf du vilain petit canard ou l’œuf du dinosaure, ou les deux...  
Un zèbre ovipare... ou l'art du décalé chez les décalés... Ch'uis forte, hein?!

[Je te réponds ici car en mp voici ce qui s'écrit:
"Votre nombre de messages dans le forum ne vous permet pas d'envoyer des messages privés. " La loi du virtuel est terrifiante, peux même pas écrire en privé, me voilà con-damnée à la vie publique. Ils ne me disent même pas combien de messages fermes je dois faire...]

Ah tiens, je ne connaissais pas cette condition à l'envoi de mp  

Harpo a écrit:Ah tiens, je ne connaissais pas cette condition à l'envoi de mp  

J'ai lu ça quelque part en arrivant...
Il me semble que j'ai pu commencer à écrire en MP au bout d'une semaine ou quelque chose comme ça.

Coucou Marie, au passage.
Bienvenue chez moi !

Ben pour la MP, une fois que j'ai zécrit ici, j'ai pu écrire un mp... Alors, je ne sais pas. Fallait-il juste un premier commentaire pour m'ouvrir la mp?
@+

Marie63 a écrit:Ben pour la MP, une fois que j'ai zécrit ici, j'ai pu écrire un mp... Alors, je ne sais pas. Fallait-il juste un premier commentaire pour m'ouvrir la mp?
@+

Peut-être, après tout...
Je n'ai toujours pas compris auprès de qui je devais demander que soit activée ma signature... (qui renvoit au fil des IRL rennaises...).

Mais nous progressons. Tu es là. Tout va bien.

  

bonsoir fabuliotte
je suis conquis.
et je reviendrais volontiers voir, entendre , gouter et pour tout dire déguster.
Auf widersehen und gute nacht

Gute Nacht cher Monsieur,

et merci pour votre visite.

Je tâche de faire un détour par chez vous dès que j'en ai la possibilité.

Dimanche, 13 octobre 2013



Facile à poster mais indispensable

Lundi, 14 octobre 2013

En route vers la virtualité minimale.
Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.

Ainaelin a écrit:

Pour Chéreau ou bien pour le retour à la réalité ?

Merci à toi pour ta fidélité.
Chaque petit signe me touche, tant je m'étonne que l'on puisse ne serait-ce que venir voir ce que j'ai bien pu déposer par ici.
Et même si tu le sais déjà, j'ai à chaque fois plaisir à le redire.

Cc,

Pour ma part, je me lance dans les règlements de compte intérieurs que j'ai à faire à la virtualité. Tu sais, trier le bon grain de l'ivraie, les graines de pavot de la terre.
Pourquoi? Mais pour partir courir avec les loups té pardi! Merci pour ce conseil de lecture. Je trouve cependant que l'auteure fait une erreur de ne s'adresser qu'aux femmes, l'anima habite tous les genres et je suis sûre que beaucoup d'hommes auraient plaisir et intérêt à lire ce livre.
Le style est parfois lourd de répétitions mais le regard qu'elle nous offre est riche de lumières nouvelles et de portes à ouvrir (ou rouvrir?).
Tu sais combien je déteste les émoticones, pourtant j'ai envie de faire une exception, only for you:
Bonne semaine et poutounets

Pfff.... J'ai même pas dit de quel livre que je cause:
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkolà Estès.

Le retour à TA réalité. Pour moi, le forum est et devrait n'être qu'une étape pour tous. Quand on passe cette étape et qu'on le quitte pour de bonnes raisons, c'est qu'on a avancé, et je suis content pour celles et ceux qui y parviennent. Encore plus quand je les aime bien.

Merci @ vous deux d'être passés me voir.

@Marie63 Si j'ai bien compris, nous avons encore des tas de choses à nous raconter.
Je suis surprise, que Clara Pinkola soit si peu évoquée sur le forum. J'ai dû glisser son bouquin quelque part sur le fil idoine (Le livre qui vous a le plus aidé). Sinon, je réparerai. Et non, je ne savais pas que tu détestais les émoticônes.

@Ainaelin Le forum, ne devrait, en effet, être qu'une étape... Se perdre dans la virtualité c'est déjà (ou peut-être surtout) se perdre soi-même... Merci pour ton état d'esprit, très sain, et merci pour ton indéfectible soutien. J'ai l'audace de prendre, pour moi, une partie des bisous...

Fabuliotte a écrit:Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.

Et quelle est ta "vraie réalité" ? Ce n'est pas celle que nous avons croisée samedi dernier ?
Le forum n'est peut-être qu'une étape, je ne saurais te dire.
Mais il peut aussi aider à s'e(a)ncrer dans le réel lorsque l'on perd pied. Le tout est de ne pas s'y endormir.

Boitachat a écrit:Mais il peut aussi aider à s'e(a)ncrer dans le réel lorsque l'on perd pied. Le tout est de ne pas s'y endormir.

Perso, c'est justement ce que j'appelle une étape (il y en a d'autres). C'est une branche qu'on attrape quand on tombe. Mais une fois qu'on a stoppé la chute, on s'accroche encore à la branche pour commencer à remonter. Et une fosi qu'on est remonté, on n'a plus besoin de la branche. On peut toujours ocntinuer à l'utiliser pour s'en faire une canne bien sûr, mais le mieux est de marcher par soi-même.

Bon, j'arrête avec ma comparaison à deux balles. je pense que vous avez compris ce que je veux dire.

En attendant sa réponse... Fabuliotte vous offre une petite page de publicité pour Jean-Pierre Jeunet...

Et pour en savoir plus...



Je vous présente aussi Clarissa Pinkola Estés. Son bouquin m'a fait avancer de quelques milliers de kilomètres !

Quatrième de couverture:

Hum... envie...

Mercredi, 16 octobre 2013

Ma réalité du moment est celle de la finitude humaine.
Je ne sais pas si cette réalité-là est "ma" vraie réalité, mais c'est "une" vraie réalité.

Bonjour. Je me suis demandé si je n'allais pas te piquer ton idée d'actualisation pour mon propre fil. Mais j'ai tendance à penser que mis à part quelques variantes, en définitive, je dis toujours peu ou prou la même chose...  

Bonjour Fata Morgana,

merci d'être passé me voir... C'est une surprise.
Et merci pour cette superbe figure.
Me croiras-tu si je te dis que ce jaune-là est ma teinte préférée ?
Avec le orange.
Mon appartement en est plein ! Du sol au plafond.

Pique-moi ce que tu veux.
Je sais aussi que je répète souvent la même chose (sur ce fil, ou d'un fil à l'autre).
Parfois avec un éclairage légèrement différent. Et cela me donne l'impression d'avoir sacrément avancé.

Entre échos, miroirs, maladresses, collisions et embrassades, je ne compte plus les kilomètres parcourus sur ce forum.

Je ne me souviens plus du tout comment j'ai fais la forme de base du dessin.   Le reste c'est le photoshop de ma fille... 

Jeudi, 17 octobre 2013

Retour non pas à mais sur ma vraie réalité...

Boitachat a écrit:

Fabuliotte a écrit:Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.

Et quelle est ta "vraie réalité" ? Ce n'est pas celle que nous avons croisée samedi dernier ?
Le forum n'est peut-être qu'une étape, je ne saurais te dire.
Mais il peut aussi aider à s'e(a)ncrer dans le réel lorsque l'on perd pied. Le tout est de ne pas s'y endormir.

@Boitachat, je reviens sur ta question.

Au moment où j'ai écrit, j'étais seulement fière d'avoir pu oublier ZC, quelques temps... ou plutôt : j'étais fière de ne pas avoir "trop" procrastiné et de m'être offert une journée de travail que je qualifierais de "normale". Rien que du très basique donc.

Et puis ta question est arrivée... et elle m'a secouée à un point que je ne soupçonnais pas. Je me suis vraiment demandé pourquoi j’avais écrit cela.

Sur le moment j'y ai vu un reproche. C'était comme si j'étais prise en flagrant délit... de je ne sais pas quoi d'ailleurs... Comme si la soirée de samedi avait été un mensonge. Ce qui évidemment n'a pas été le cas. Le mensonge était bien là... mais au moment où j'ai écrit. Or j'ai compris aujourd'hui, que c'était un message envers moi.

La réalité que vous avez vue, samedi 12, à l'IRL de Rennes, était tout simplement ma réalité de samedi 12, à l'IRL de Rennes. J'étais dans un contexte particulier. Celui d'une rencontre avec les zèbres bretons que je connaissais déjà et d'autres zèbres bretons que je découvrais. Non pas au bord de la panique, mais tout de même en mode "protection" face à des personnes à la fois si fortes et si fragiles. Ce n'est franchement pas rien pour moi qui ai dressé tant de barrières entre moi et moi.

Je me suis rendu compte, au cours de cette soirée IRL, puis pendant les heures et les quelques journées qui ont suivi, que je basculais, avec "vous" les zèbres bretons, dans un registre dont j'ignore tout ou presque.

Je sais maintenant que derrière ce que j'ai appelé de manière tout à fait anodine "ma vraie réalité" se cache en fait ma réalité professionnelle.
Jusqu'à il y a peu de temps encore, cette réalité-là prenait toute la place !
C’est la réalité derrière laquelle je me suis réfugiée depuis... la fac et jusqu'à ce que je découvre ma zébritude.
Je me suis laissée en envahir, jusqu'à la nausée.

Il me fallait tellement prouver pour me faire accepter. Errer dans ce qu'Alice Miller appelle la "grandiosité". Avec des clients super prestigieux, des prestations super haut de gamme et par ailleurs une position de "chef autoproclamée" (ah, ah... c'est vachement malin d'être chef, quand on veut se planquer... et donc en quelque sorte "garder le contrôle" = merci pour le débriefing dans le parking).

Quelle erreur de parler de "ma vraie réalité". Je devrais plutôt parler de "mon quotidien professionnel", non pas pour le nier mais le remettre à sa juste place.

Et si je suis prise en flagrant délit, je crois que c'est en flagrant délit de rechute.
Que ce soit bien clair, les enfants : j'ai la trouille, ni plus, ni moins !
La trouille de me laisser approcher, je crois. La trouille de me montrer sans avoir quoi que ce soit à vous prouver, donc la trouille de m'autoriser à ne plus me planquer.

Comme tu le dis toi-même Boitachat, il n'y a rien là-dedans qui ne soit finalement très humain...

Ma vraie réalité, je le sais maintenant, est constituée d'un ensemble de micro-réalités, que j'essaie d'agencer au mieux.

L'enjeu désormais pour moi est d'accepter tout cela. De m'émerveiller de l'émergence de cette nouvelle vie "non professionnelle". Je n'ose même pas encore dire "vie privée", tellement j'ai l'impression de tout redécouvrir et même si c'est bien de vie privée qu'il s'agit.

Je croise de nouvelles personnes. Je crée de nouveaux liens. Je redéfinis des liens plus anciens.

Je crois que j'avance, tout simplement.
Grâce à mes échanges, ici, sur ZC.

Et j'espère bien ne pas m'arrêter là.

Fata Morgana a écrit:Je ne me souviens plus du tout comment j'ai fais la forme de base du dessin.    Le reste c'est le photoshop de ma fille... 

Peu importe comment cette image est arrivée chez moi.
Cette teinte est MA teinte...
Et je n'ai pas envie de me priver de dire que je l'aime beaucoup.
Précisément ce jaune-là... un jaune joliment saturé, sur le point de basculer dans de l'abricot.

Vendredi, 18 octobre 2013



C'est décidé... dès que je peux, je dis et je fais.

Merci Fabuliotte de cette publication.

Zazie est une artiste du dedans de moi, qu'elle soit sur un thème affectif, politique ou autre.
Je l'avais perdue d'oreille depuis 3 ou 4 ans, période noire dont je sors.

Je vais la publier sur mon fil.
Cela fait un peu copieur, mais bon, je suppose que tu ne m'en voudras pas.

Ours a écrit:Merci Fabuliotte de cette publication.

Zazie est une artiste du dedans de moi, qu'elle soit sur un thème affectif, politique ou autre.
Je l'avais perdue d'oreille depuis 3 ou 4 ans, période noire dont je sors.

Je vais la publier sur mon fil.
Cela fait un peu copieur, mais bon, je suppose que tu ne m'en voudras pas.

Bonsoir Ours,

J'avoue être étonnée de ta visite sur mon fil...
C'est une réelle surprise et j'y suis sensible.

Mais je suis plus sensible encore à la manière dont les visiteurs, supposent que je vais réagir...

J'avoue préférer les visites impromptues lorsqu'elles ne supposent rien, pour laisser encore plus de temps au temps.

Mais que ne ferais-je pas pour cette chanson de Zazie que je ne connaissais pas. Alors, oui, je suis d'accord pour que tu me l'empruntes. J'en ai aimé le message. Il mérite d'être diffusé. Savoir qu'il le sera sur ton fil me fait plaisir.