retrouver son potentiel intellectuel

bonsoir

Pour les adultes qui pendant leur enfance ont inhibé leur potentiel intellectuel, comment faire pour le récupérer ?

Avez vous des pistes ?

Moi non mais ça m'intéresse! Vivement les bienfaiteurs! Approchez Messieurs-Dames!

Oui on vous attends ).

première piste : régler son état de santé (qui agit sur la concentration et la mémoire)

deuxième piste : régler ses blessures du passé ou en tous cas en faire le deuil

et puis? concrètement comment améliorer sa mémoire, ses capacités etc

uppppppp

Moi-même personnellement touché par ce problème, je suis en plein dans cette optique. C'est pourquoi, je vois depuis trois mois une orthophoniste "pour réinvestir mon potentiel intellectuel". J'apparente cela à une rééducation. Un peu comme une personne qui a eu un quelconque traumatisme physique et qui réapprend à marcher. Cependant, l'inhibition intellectuelle est souvent liée à des traumatismes psychiques remontant à l'enfance. C'est pourquoi faire une pareille démarche pour "re"trouver son potentiel, c'est faire face à des souvenirs refoulés...

Oui, c'est mon optique aussi, résoudre les problèmes de l'enfance, avec une psy qui connaît bien la douance et pourra donc l'intégrer dans le suivi si elle me diagnostique effectivement zèbre (bilan psy dans un peu plus de deux semaines).
Dans mon cas, je pense que j'ai fait de l'inhibition intellectuelle et émotionnelle depuis l'âge de 8 ou 9 ans au moins.

c'est mon cas également et je suis en train de traiter ce problème. Comment cela se passe concrètement avec l'orthophoniste ? Est ce qu'il y a des résultats ou pas encore ? Ca m'intéresse beaucoup!

Ayant fait des études en orthophonie, je suis bien curieuse que tu racontes comment se déroule une séance de "récupération de potentiel". Elle est spécialisée dans la douance ?

Vous entendez quoi par perte de potentiel intellectuel ou l'inhibition ? Comment savez-vous que vous en êtes "atteints" et que vous avez du potentiel inhibé à développer ?

On entend par inhibition intellectuelle le fait de bloquer consciemment ou inconsciemment son potentiel intellectuel à cause principalement de l'environnement dans lequel on grandi .

Il me semble que c'est le psychologue qui fait le test qui peut en déduire cela d'après l'anamnèse et le test de QI. En tous cas moi c'est ce que l'on m'a dit.
La psy m'a fait remarquer en plus que sans inhibition j'aurais surement les même résultats (à peu près) que mon fils au test (qui lui a clairement eu des indices très élevés. Psychologiquement on a le même fonctionnement, la différence étant que moi j'ai pris en compte son fonctionnement dans son éducation ce qui n'a pas été le cas pour moi

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm#LINHIBITION__INTELLECTUELLE

Tout d'abord, c'est moi qui est intitulé de la sorte "récupération du potentiel" mon travail avec l'orthophoniste. Je m'explique: depuis l'enfance, j'ai eu des gros soucis à comprendre des bases mathématiques comme les additions... Ainsi, je me suis dit tout simplement que je n'étais pas capable de comprendre. Et cette certitude m'a suivie tout le long de mon parcours scolaire. Seulement voilà, ce n'était pas le fait que j'étais incapable de comprendre, mais que j'ai des difficultés logico-mathématiques. C'est à la suite de mon test de QI avec une psy, que j'ai compris à quel point mes difficultés d'apprentissage dans certains domaines depuis mon enfance avaient mis en sommeil mon potentiel intellectuel. Le test de QI est malheureusement invalide car il ne représente en rien mon profil (selon les dires de la psy).J'ai un écart de 44 points entre l'indice de compréhension verbale qui se situe à un niveau supérieur et tous les autres indices qui se situent à un niveau inférieur et pourtant, selon les résultats du test, Je me situe dans "la zone d'intelligence moyenne".
Ainsi avec l'aide d'une autre psy s douance, (qui m'a dit au bout de quatre séances que j'étais bien surdoué malgré mes doutes) je me suis dirigé vers cette orthophoniste pour essayer de réinvestir mon potentiel.
Et ce travail auprès de cet orthophoniste est d'essayer de résoudre des problèmes logico-mathématiques simples. (La tour de Hanoi) par exemple.

Je me rappelle d'un parfait crétin, qui était très fort en mathématique et qui, par extension, se pensait très intelligent.
Alors qu'il suffisait de discuter avec ce gars pour se rendre compte qu'il était... c*n.
Mais, c'est la croyance que les profs enseignent depuis tout petit : si tu es mauvais en mathématique, alors tu es et tu resteras une grosse m*rd* toute ta vie.

je ne l'ai pas complètement inhibé, mais j'ai perdu certaines de mes capacités, notamment en maths (profs à la c...) et un peu au niveau vocabulaire, à force de ne pouvoir parler à personne des choses qui m'intéressaient, voire même de me faire rejeter dès que je tentais d'aborder le sujet (on me remettait à ma place : toi tu es stupide on ne t'écoute pas), j'ai fini par m'en désintéresser. Aujourd'hui (malgré le fait que je ne soit pas sure d'être zebre - profil hétérogène) je me sens à nouveau libre d'explorer ce qui m'intéresse notamment grace à mon copain qui m'écoute, et m'encourage. J'ai ainsi racheté une dizaine de livres sur des sujets que j'aime (les théorie de Darwin, les métamorphose d'ovide, ou un peu plus léger - pourquoi j'ai mangé mon père ou des livres sur la linguistique) Ca fait du bien

duduche a écrit:
Mais, c'est la croyance que les profs enseignent depuis tout petit : si tu es mauvais en mathématique, alors tu es et tu resteras une grosse m*rd* toute ta vie.

Excuses-moi mais c'est n'importe quoi ce que tu dis là. Il suffit de sortir du système scolaire pour que ce ne soit déjà plus valable. Et même pendant qu'on y est, on n'est pas pris pour une m*rde pour autant. On est moins valorisé, certes mais ça ne va pas jusque là. Si cela t'est arrivé, c'est que le prof est tordu, lui. La plupart du temps c'est différent, puisque chacun d'entre eux défend sa propre discipline.

Heu, que ce soit au collège ou au lycée, le discours ambiant était de dire que si tu étais mauvais en mathématique, alors tu étais mal barré pour le restant de tes jours et pour ton avenir professionnel, ton avenir pour tes études, etc...
Et je suis loin d'être le seul à avoir partagé ce constat à l'époque. En tout cas, dans le lycée élitiste où j'étais, c'était très répandu ce discours, crois moi.

M'enfin, comme le disait Claude Allègre, "un prof, ça passe sa vie à aller à l'école". Le problème est peut être là !

Je pense un peu pareil, beaucoup de profs te dévalorisent complètement lorsque tu n'es pas bon en maths (en tous cas au collège-lycée) et pareil pour les élèves bons en la matière, qui te regardent de (très très) haut =/ Alors que lorsque l'on est bon en français et en langues, on n'est pas pour autant valorisé, c'est plutôt : Oui, bon et alors ?
Après, j'espère que ce que l'on a vécu est maintenant vétuste et que les enseignants ont évolués depuis. (Aaah, Utopie quand tu nous tiens !)

C'est vrai qu'il y a un peu de ça et ce n'est pas nouveau. Dans les années 80, le bac C (maths-physique) était le seul bac qui pouvait t'amener aux grandes écoles, quelle que soit la matière. Tu voulais faire du droit ? Fallait un bac C pour être sûr d'être accepté. Même dans des études littéraires ou artistiques, on prenait aussi volontiers des titulaires du bac C que ceux des bacs A (A1, A2, A3), alors que la réciproque était loin d'être vraie. Si tu voulais faire un DEUG MIAS (Mathématiques, informatique et applications aux sciences), le bac A1 (philo-maths) était toléré, mais pas prioritaire, par exemple, ce qui pénalisait les élèves bons en maths mais mauvais en physique et bio qui n'avaient pas pu faire un bac C ou un bac D (maths-Biologie).

@DUDUCHE Je trouve simplement ton discours un peu trop extrême. Ensuite, tu le possèdes à cause de ton vécu et je n'ai pas le même d'où notre opposition, qui n'a pas lieu d'être? au fond. Ce que moi j'ai vécu c'est plutôt: la filière S ouvre toutes les portes (ce qui est vrai) contrairement aux autres, plus ciblés. C'est vrai que l'on pense souvent que quelqu'un bon en maths est très intelligent, mais je trouve qu'actuellement on est de plus en plus prudent sur ce type de stigmatisation et cela s'entend de moins en moins.

Vécu certes, mais largement partagé (voir les réponses plus hautes).

@anianka05 : certes il y a un peu moins de préjugés qu'auparavant mais si la stigmatisation avait disparu, la filière S ouvrirait autant de portes que les autres, et non plus. Ou en tous cas, on ni dirait plus de ceux qui vont en filière ES : tu es bon en tout mais finalement tu ne sais rien faire à fond, et aux L : tu ne sais rien faire. Mais bon, là j'avoue que je glisse également vers mon vécu, j'espère vraiment que toutes les écoles ne sont pas (ou plus) comme ça !

anianka05 a écrit:C'est vrai que l'on pense souvent que quelqu'un bon en maths est très intelligent, mais je trouve qu'actuellement on est de plus en plus prudent sur ce type de stigmatisation et cela s'entend de moins en moins.

Je suis d'accord avec toi, mais je pense que ça dépend beaucoup d'où on est, et un ou deux mauvais profs suffisent parfois à avoir une impression d'ambiance générale.

-Wa- a écrit:J'ai ainsi racheté une dizaine de livres sur des sujets que j'aime (les théorie de Darwin, les métamorphose d'ovide, ou un peu plus léger - pourquoi j'ai mangé mon père ou des livres sur la linguistique) Ca fait du bien

Je me souviens être presque tombé dans ce problème vers mes 13-14 ans, époque à laquelle je ne supportais plus d'aller au collège (pression sociale, problèmes d'intégration etc), et j'ai eu la chance d'avoir suffisamment vite l'aide d'un psychologue qui m'a aidé à surmonter les problèmes de l'époque où plutôt la manière dont je les vivais. Et ça m'a pris du temps mais j'ai réussi à retrouver mon potentiel endormi, principalement en lisant énormément de livres sur les sujets qui me passionnaient et en ne mettant aucune limite à l'assouvissement de ma curiosité, au début je devais me forcer, mais plus je répondais à mes interrogations et plus l'excitation de la découverte me soignait, comme si ça venait sous forme de pack.
Et je me souviens avoir inversé la courbe de mes résultats en maths en lisant des livres de vulgarisation de physique moderne qui m'ont donné faim d'apprentissage mathématique.

Bon c'est vrai que ma période d’inhibition a été bien moins longue que pour d'autres (entre 2 et 3 ans) mais l'idée conserve sûrement sa valeur.

faire des casse-têtes?

Je conseillerais aussi tout bêtement de rencontrer d'autres surdoués, pour la stimulation intellectuelle (discussions sérieuses, humour), ça permet d'entrainer le cerveau.

- Acquérir des outils de méta-pensée permettant de décadrer/recadrer la plupart des informations percues.
- Acquérir la maitrise pratique de ses outils et etre capable de passer de l'un à l'autre.
- développer les connections entres hémisphères et l'assymetrie.
-Pratiquer un développement personnel intégral qui t’amène normalement à t'éveiller à toute les parties de toi meme...
- cultiver d'autres domaines plus émotionnels, artistiques, méditatifs qui permettent de réveiller d'autres circuits neuronaux qui servent ensuite pour les activités plus cérébrales (inspiration, isomorphie etc...)
-Déconditionner autant que possible (donc en fait reconditionner consciemment) la plupart des conditionnements sociaux et culturels généralement installés "au burin" dans notre boite crânienne.
- Faire mes stages (   )

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