Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
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Re: Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
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Dernière édition par Lenny le Dim 20 Sep 2015 - 9:24, édité 2 fois
Lenny- Messages : 65
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Re: Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
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Re: Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
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Dernière édition par Lenny le Dim 20 Sep 2015 - 9:22, édité 1 fois
Lenny- Messages : 65
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Re: Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
Ha ha Lenny tu nous a tous cloué le bec avec tes schémas de vie
Tanpis, je me lance à être la première à dire des trucs potentiellement moins profonds / pertinents.
Déjà je dois avouer que ça fait un bout de temps que je veux répondre, puisque j'avais plus ou moins promis, mais ça ne venait pas, parce que :
_ à te lire mon cerveau part en arborescence sur un miliard de trucs intéressants, j'avance j'avance, et à la fin ne me souviens même plus de ce que tu disais et de ce dont c'est parti
_ en fait pour chacun des 3 textes, quand je lisais je me disais "bah oui non mais il faut voir que ceci et cela" et dans chacun des textes en fait la conclusion est ce que j'aurais voulu te dire dès le début si c'était une discussion et non pas une lecture . Donc bon du coup pas grand chose d'intéressant à rajouter en plus (si ce n'est que nos cerveaux doivent fonctionner pareil puisque on arrive aux même conclusions en passant par des méthodos totalement différentes * tableaux de psychopathes ?!! * ... tu serais pas zèbre par hasard ?)
Bon allez tanpis je livre quand même un roman, tu feras le tri, et comme je sais que tu m'en voudras pas je mets même des numéros et des titres...
(et comme maintenant que je l'ai écris j'ai trop honte que ce soit si long, je mets chaque partie en spoiler pour faire genre c'est plus digeste )
Et y'a des chances qu'en fait ce soit juste une variation moins bien écrite de ta conclusion magistrale à laquelle je souscris totalement :
Voilà voilà ... hum hum , si quelqu'un a suivi jusque là, chapeau !
Tanpis, je me lance à être la première à dire des trucs potentiellement moins profonds / pertinents.
Déjà je dois avouer que ça fait un bout de temps que je veux répondre, puisque j'avais plus ou moins promis, mais ça ne venait pas, parce que :
_ à te lire mon cerveau part en arborescence sur un miliard de trucs intéressants, j'avance j'avance, et à la fin ne me souviens même plus de ce que tu disais et de ce dont c'est parti
_ en fait pour chacun des 3 textes, quand je lisais je me disais "bah oui non mais il faut voir que ceci et cela" et dans chacun des textes en fait la conclusion est ce que j'aurais voulu te dire dès le début si c'était une discussion et non pas une lecture . Donc bon du coup pas grand chose d'intéressant à rajouter en plus (si ce n'est que nos cerveaux doivent fonctionner pareil puisque on arrive aux même conclusions en passant par des méthodos totalement différentes * tableaux de psychopathes ?!! * ... tu serais pas zèbre par hasard ?)
Bon allez tanpis je livre quand même un roman, tu feras le tri, et comme je sais que tu m'en voudras pas je mets même des numéros et des titres...
(et comme maintenant que je l'ai écris j'ai trop honte que ce soit si long, je mets chaque partie en spoiler pour faire genre c'est plus digeste )
Et y'a des chances qu'en fait ce soit juste une variation moins bien écrite de ta conclusion magistrale à laquelle je souscris totalement :
Le pilotage de mon bien être passe ainsi nécessairement par la compréhension de ce contexte, la conscience qu'il est possible d'agir dessus, et l'acceptation qu'il peut être vital d'en changer.Piloter mon bien-être, c'est rechercher, provoquer, accumuler tout simplement les stimuli dont l'action sur mon humeur est positive. Passer en temps réel d'une échelle à l'autre, pour construire seconde après seconde, tout en gardant à l'esprit le chemin parcouru et la direction à prendre. À l'écoute de moi-même et pourtant si attentif au monde et aux personnes autour.
- 1) La mémoire est une alliée proteïforme:
Je suis hyper impressionnée par ta capacité à te souvenir de ta vie. (en même temps que j'écris ça je me dis que ça peut avoir l'air bizarre) du coup en comparaison j'ai l'impression d'être amnésique. Je serais bien incapable d'avoir une vision micro et/ou macro comme celle que tu livres. Je serais incertaine des dates, des transitions, de est ce que j'étais vraiment heureuse à telle période et vraiment malheureuse à telle autre.
En fait je crois que j'ai trop conscience que la mémoire est relative ; ce que je me souviens aujourd'hui d'hier, n'a peut être rien à voir avec ce qui s'est passé hier, ni comment celà me faisait me sentir hier (enfin par hier j'entends avec un grand H, bien sûr). Il y a des études super intéressantes (je n'ai lu que la version vulgarisation scientifique) sur la fabrique des souvenirs.
Attention je ne dis pas du tout que tes souvenirs sont faux, je dis juste que je crois que je n'arrive pas à me souvenir car en quelque sorte le "vrai" souvenir n'existe pas ou peu, à moins d'avoir peut être un journal intime très détaillé.
Cependant, ce n'est pas parce que la mémoire actuelle est biaisée qu'elle est inutile, au contraire.
Ton approche quasi scientifique (tu m'as trop fait marrer avec ton tableau, ton graphique et tes définitions conceptuelles ... finalement en effet t'es pas INFJ ) la rend d'autant plus intéressante.
J'aimerais pouvoir faire pareil, et pourtant je me rends compte, y compris en pensant à d'autres choses, au temps qui passe tout ça tout ça puisque les bougies s'accumulent, je me rends compte donc, que pour moi le temps disparaît une fois que "la vie" que j'y ai vécu est intégrée dans ma personne.
Un peu comme si le temps était un point, au lieu d'une droite, car chaque jour est un point dessiné sur le point précédent, et donc au final le résultat c'est que ça donne un point vaguement plus gros qui est constitué de milliers de points (d'ailleurs on devrait fêter les jours plutôt que les anniversaires annuels, je découvre que j'ai dépassé les 10 900 ... faut pas que j'oublie de célébrer les 11 000 ). *oulàlà mon écriture part en arbo ... un peu de discipline* . Bien sûr il y a des evènements marquants, des dates dont on se souvient, mais c'est comme si le temps n'avait pas passé, et pourtant on sait bien que je ne suis pas la même aujourd'hui que celle que j'étais il y a 10 ans par exemple, pourtant impossible de dessiner le chemin précis qui m'a amenée jusqu'à aujourd'hui. Quelques élements factuels. Mais un graphique de mon état de bien être ? Impossible.
Le passé est tellement passé que la plupart du temps je m'en passe, même si fondamentalement il est mon créateur.
Un peu comme si je n'avais que le résultat d'un système d'équations, mais pas les expressions qui la composent. Et à la limite j'ai quelques definitions de variables.
Toi on dirait que tu as écris toutes les expressions du système, et entrepris de le résoudre. Respect.
- 2) Interne vs. externe vs. random shit:
Tout d'abord une petite introduction qui concerne l'Histoire, mais en fait pas seulement :- Spoiler:
C'est un équilibre savant que la vie opère avec ces 3 choses, et si on prétend donner toute puissance à l'un ou à l'autre, parce que ça nous paraît plus facile de contrôler ça du coup, et "make sense of it all", à mon avis on se plante magistralement.
A titre personnel, j'aimerais croire que tout se joue en interne, et que finalement peu importent les évènements, l'environnement, tout tout tout dépend de comment on l'observe, l'intègre, et comment on réagit. Et donc nous aurions en nous la solution à tous les problèmes.
Genre "j'ai le cancer ? Ok, think positive et je vais guérir, puisque les déclenchements sont liés à des facteurs psychologiques et qu'il y a régulièrement des miracles"
(désolée pour cet exemple maladroit qui pourrait froisser certains)
Le fait est que croire cela c'est mettre bien trop de pression sur l'humain individuel (si tout dépend de moi et que pourtant ça fonctionne pas top c'est donc que je suis trop nulle).
Bien trop pour que ce soit véridique, pertinent, ou même efficace.
Si on se dit que tout dépend de l'environnement, c'est aussi trop simpliste, trop fataliste, ça manque un peu de courage ou d'amour pour soi même finalement.
Et pour chaque évènement ou tournant on peut trouver des arguments solides pour montrer à quel point ça vient de l'extérieur, tout comme on pourrait démontrer la même chose avec l'intérieur.
Et puis il y a "random shit", ou ce que moi j'appelle "l'Univers", qui en fait quand on y regarde de plus près n'est probablement pas random du tout, mais le fait est que c'est quasi hors de notre contrôle. On peut décider d'attraper ou pas les balles de tennis qu'il nous balance, mais on peut pas l'empêcher de nous balancer des balles de tennis, ou de basket, ou de bien viser notre tête, ou de nous renvoyer toujours (ou du moins plusieurs fois) la même balle.
Deal with it.
Chacun a un effet amplificateur sur l'autre. Si en interne tu ne te sens pas bien, le moindre stimuli négatif dans ton environnement va prendre de grandes proportions, etc ... (mais ça tu l'as déjà observé)
La clé me semble donc être de reconnaître chacun de ces trois ingrédients, et que ce mix est à l'oeuvre dans des proportions qui varient à chaque instant, et que la plus sure façon d'en tirer le meilleur parti c'est d'apprendre à jouer sur tous les tableaux : savoir comment on peut influer sur son environnement, sur soi même , et accepter à tirer le meilleur parti de "random shit"/whatever the Universe throws at us.
D'après ce que j'ai lu de tes réflexions, tu sembles arriver à la même "clé".
Peut être aussi savoir distinguer l'aspect maintenance et l'aspect exploration, et avoir des ingrédients pour chacun. ex :
Environnement :
- maintenance : savoir que si on communique avec les gens de telle manière, y'a plus de chances qu'il puissent nous entendre (à défaut de forcément comprendre)
- exploration : savoir identifier (ou même créer) les circonstances (ou personnes) qui vont permettre d'activer un de tes super-ingrédients : la créativité
Interne/soi même :
- maintenance : savoir sourcer en soi la joie, la force, dans n'importe quelle situation. Ou bien savoir prendre du recul sur la façon dont on perçoit tel ou tel stimuli.
- exploration : savoir "se faire démarrer" pour passer dans un état de overexcitability (Dabrowski), et donc se motiver vers cet état de quasi transe que les zèbres peuvent avoir lorsque le moteur de ferrari est enfin en marche et pas avec le levier de vitesse en 1ère.
L'autre fois je sais plus en regardant quelle vidéo du genre TED, je me suis dit qu'en fait la réponse est dans cette simple problématique : identifier et optimiser la façon dont on PRODUIT, STOCKE et DEPENSE notre énergie, physique et intellectuelle. Et qu'on est pas obligés d'être super au point sur ces 3 choses, mais qu'il faut jouer sur les 3 pour trouver un équilibre viable qui lisse le cycle thymique.
Pendant très longtemps j'ai travaillé sur le "produire", depuis quelques années (principalement depuis que je sais que je suis zèbre) je m'améliore sur le "dépenser", et je n'ai encore pas trop trouvé comment aborder le "stocker".
(toutes suggestions bienvenues si tu comprends de quoi je parle et que tu as identifié toi même comment tu optimises la production, stockage et dépense de ton "énergie" *énergie le mot est mal choisi mais j'ai pas mieux ... force vitale ? potentiel zèbre ? intensité ?*)
- 3) L'oeuf ou la poule:
En lisant tes réflexions sur la créativité, je me demande dans quelle mesure c'est une source ou un résultat.
Est ce l'environnement qui te rend créatif, ou est ce ta créativité qui te permet de mieux composer avec l'environnement ? Tu vois ce que j'veux dire ? Probablement des 2.
Et il y a aussi l'aspect levier d'entraînement. Par exemple : si on sourit pour de faux, en fait le cerveau fonctionne de telle manière qu'au final y'a de bonnes chances pour qu'on aboutisse à sourire pour de vrai.(je schématise en très très gros).
Donc, peut être que "se forcer" à être créatif sur n'importe quoi (y compris comment ranger tes trombones dans le tiroir de ton bureau tout gris où des fonctionnaires de donnent envie de te pendre avec ton câble d'ordi), ça peut permettre de bénéficier dans une certaine mesure d'un peu de ce qu'un environnement créatif pourrait t'apporter comme satisfaction. Et peut être que cette façon de ne pas totalement baisser les bras et se nier peut permettre déjà de bien mieux survivre, mais aussi d'avoir la persévérance nécessaire pour se maintenir motivé jusqu'à la fenêtre d'opportunité qui te permettra d'exprimer ta créativité, voir même en fait cette attitude va amener la création de fenêtres (faudra que je te raconte l'histoire de ma tante qui s'est fait convoquer pour être virée, et qui finalement est ressortie de là avec un super poste créé sur mesure pour elle).
- 4) Le bien être est une moyenne ?:
Pas d'accord.Ca serait comme de dire que le temps est une donnée objective ! Et heureusement que ce n'est pas une moyenne, du coup ça permet la plupart du temps de voir le côté lumineux globalement plutôt que le sombre (enfin sauf pour ceux qui aiment cultiver les lamentations sur le côté sombre).Triviale hypothèse : mon bien-être au cours d'une période n'est autre que la simple moyenne de toutes mes humeurs au cours de cette période.
C'est comme si tu disais qu'après une soirée ZC, ton humeur/ton impression est la moyenne du temps passé à te demander ce que tu fous là et du temps passé à avoir des conversations trop intéressantes et faire des supers rencontres Parfois il suffit d'une conversation de 10 minutes pour sauver une soirée !
A mon avis, à moins que tu fasses spécialement un effort pour maintenir ton bien être en phase avec ta théorie mathématique, le résultat n'a rien à voir avec la moyenne
- 5) Lâcher prise et lâcher l'affaire:
Voilà une autre clé primordiale, comprendre la différence entre lâcher prise et lâcher l'affaire. Avant j'avais beaucoup beaucoup de mal à lâcher prise, car pour moi ça voulait dire commencer à n'en avoir rien à faire, ou saboter les efforts dès le départ.
C'est pas ça.
Mais je sais pas comment l'expliquer clairement. En tous cas pour moi j'ai vraiment appris ça pendant mon voyage, et je ne dis pas que je suis devenue maître zen, mais disons que ça me sert souvent dans "la vraie vie" maintenant.
Je te souhaite de trouver cette paix, et déplore de ne savoir montrer un chemin qui y mènerait.
- 6) Le problème du brainstorming permanent zébré:
J'ai l'impression qu'en tant que zèbre, on est un peu en brainstorming intérieur permanent. Sauf que la règle de base du brainstorming c'est de ne pas juger ou trasher les idées même si elles ont l'air inappropriées, car sinon ça tue le process.
La vie au travail, surtout au début, c'est un peu comme si on était en bainstorming permanent et qu'on parlait tout haut, alors que les autres ne sont quasi jamais dans cet état de brainstorming. Comment alors s'offusquer de leur réaction très normative qui juge et sanctionne ?
Ce n'est pas se censurer que de ne pas dire tous les trucs géniaux qui se passent dans notre tête, c'est juste mettre plus de chances de notre côté que certains de ces trucs géniaux puissent être écoutés, compris et implémentés.
Je crois qu'on a du mal à imaginer ce que c'est de ne pas vivre avec 20 idées nouvelles en tête à chaque instant, et on a encore plus du mal à imaginer comment se sentent ceux qui ne sont pas comme ça quand on leur balance nos 20 idées et qu'en plus on est manifestement vexés/agacés qu'ils ne les processent pas de la même manière qu'on les produit.
Je me suis rendue compte que parfois les gens se sentent attaqués, ou diminués, face à ça. En ce qui me concerne, j'ai tendance à séparer le processus intellectuel interactif de l'ego : si on travaille sur un sujet et qu'il faut réflechir, alors il n'y a plus de boss, client, ancien, nouveau etc ... il y a juste l'idée, sa pertinence, les arguments, les bases solides.
Le truc c'est que pas tout le monde fonctionne comme ça. Donc faut faire attention à ne pas être mal compris ou mal considéré par ceux qui tout simplement fonctionnent différemment ...
Au travail, c'est un peu comme si chaque contrainte était une expression de plus dans le système d'équations, qui devrait augmenter la stimulation à le résoudre.
Après, comme tu l'as souligné, il faut savoir faire la part entre la progression et l'acharnement. Si le système d'équations a été écrit n'importe comment, il est possible qu'il n'ait pas de solution ... pas besoin alors de pousser jusqu'à chercher à révolutionner les mathématiques.
Voilà voilà ... hum hum , si quelqu'un a suivi jusque là, chapeau !
Re: Tristesses profondes, joies fugaces, merci à vous...
Merci Lena pour ton retour détaillé ! Work in progress...
Lenny- Messages : 65
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