Et voilà, j'ai trouvé...

Je mange les hérissons!

Attention, ça pique!

Ca doit pouvoir muter non ? je veux dire comme le petit canard noir qui devient un cygne;

Le petit herisson peut muter... en quoi on pourrait l'aider à se transformer  ?

en porc-épic ?

En hérisson adulte, peut-être?

@Fa:

Ils se passent des choses ahurissantes ces derniers jours... Et je ne sais même plus quoi dire, ni où. Que de gens prétendent faire intrusion dans des choix et intérêts privés d'autres personnes, sans qu'il n'y ait la moindre raison objective, ça me dépasse et me désole. Il y a un moment où il devient difficile de la fermer, voire impossible. Il y a un moment où je deviens le loup qui a envie de mordre, parce qu'on s'attaque à ceux qui font partie de "ma meute" ou que j'aime bien, simplement.
Et donc, pour ceux-là: :lh:et

Alors : il faut mordre!

non, pas mordre, et pas les dents !

fleur_bleue a écrit:Et je ne sais même plus quoi dire, ni où.

précisions contextuelles ?

Free42
membre du comité de lutte contre l'addiction pathologique à la pornographie émotionnelle
- même pas peur du suicide social, quoi^.^"

Bromure Powaa!:

Aujourd'hui, je me suis retrouvée à lire des petits textes sur les dons et les talents, ce qui dans la foulée m'a fait réfléchir sur mes points forts à moi. Chose assez surprenante, pour la première fois depuis des mois, j'en aumi trouvé! Et pas juste un seul, mais plusieurs. Je les ai même notés. Je crois bien que c'est la première fois que j'ai fait ça, surtout sans me limiter à des connaissances. On dirait que ça bouge un peu...

Juste un petit poème...

Spoiler:

Et une chanson:

Ces derniers jours, ça allait plutôt, malgré le temps pourri. J'ai fait certains pas en avant, je crois, il y a des choses pour lesquelles ça va bien, sorte de progrès... Mais ça tient essentiellement les week-ends, je crois. Hier, j'avais mal au ventre, pareil aujourd'hui, et je me sens très tendue. C'est peut-être le rendez-vous de ce soir, je vais voir une kiné sophrologue, essayer d'apprendre à me détendre justement. J'ai peur, je crois. Et puis demain, ça fera cinq ans. Peut-être que ça joue aussi. Quand même, que d'évolutions depuis...

5 ans aujourd'hui, 5! Tant de choses se sont passées depuis, tant de choses que j'ai vécues sans toi, qu'on ne partagera plus. Serais-tu fier de moi? Peut-être. Je l'espère. Tu voulais toujours que je sois heureuse, et je me suis battue tout ce temps, je me bats encore. Je ne regrette pas ces années que nous avons passées ensemble. Et je ne t'oublie pas, même si d'autres caresses ont recouvert le souvenir de tes mains, même si j'ai avancé, petit à petit. Non, je ne t'oublie pas. Je t'aime.

Je pense en tout cas, qu'il pourrait être fier de ta ténacité , puis après, on fait aussi comme on peut, ça reste une épreuve très difficile à surmonter...

En tout cas, de grosses pensées pour toi, et pour lui aussi, ( suis persuadé qu'il aurait aimé t'éviter d'avoir à vivre ça ), en cette journée où les souvenirs, les émotions ont tendances à remonter.
  :console:et .

Merci, Py.

une pensée pour toi

Ce qui est embêtant avec l'attachement, c'est quand il est beaucoup plus fort d'un côté que de l'autre... Ça fait mal quand on se rend compte de ça. Et ça fait mal de savoir qu'il n'y a rien à faire à part réduire l'attachement, et c'est dur, dur, surtout quand on ne sait pas comment faire.
Pas étonnant alors d'avoir peur de s'ouvrir aux autres. Peur du rejet, de l'abandon, mais peur aussi et surtout de s'attacher, car l'abandon ne peut exister que quand il y a eu attachement. On a moins mal quand on ne s'attache pas, ou pas trop, mais le degré d'attachement est difficile à contrôler...

Ouais... Je crois aussi que chacun a le droit d'être attaché à l'autre/aux autres comme il le souhaite. Je ne crois pas qu'on puisse non plus décider pour l'autre l'attachement qu'on voudrait qu'il ai pour nous. Après on peut composer avec cela aussi, et cela ne veut pas dire non plus qu'il n'y a pas de sentiments sincères. Puis quelqu'un de trop attaché, ça peut être pesant, étouffant, enfermant aussi. Et puis chacun manifeste aussi son attachement d'une manière différente, je crois qu'il est aussi important de le laisser libre de le montrer à sa manière, et de ne pas partir dans un "procès d'intention" parce que la manière dont on le montre n'est pas celle attendue, celle qu'on souhaiterait à la base, il peut y avoir des choses intéressantes, à voir aussi comment chacun l'exprime. Et puis, cela dépendra aussi de la maturité de chacun, de ce qu'il attend de ou dans la vie, de ou dans la relation... Et puis quand on sait ce que c'est que de perdre brusquement les liens avec quelqu'un de très cher, de manière complètement imprévue, ça modifie aussi forcément la manière dont on appréhende tout ça.

Bon courage en tout cas

Merci, Py. Je suis d'accord avec toi par rapport à la première et à la dernière phrase, pour le reste, oui, certes, mais disons que parfois, il est assez clair que l'attachement/le sentiment n'est pas réciproque. Et ça, c'est difficile à gérer, ou en tout cas, moi, je ne sais pas faire. Du tout.

Est-ce grave que les sentiments ne soient pas réciproques ? Je crois que parfois ils peuvent l'être parfois non, parfois sur les mêmes choses, parfois sur des plans différents. C'est pas grave, mais une fois qu'on arrive à identifier cela, on a une base pour avancer.

Et pour décider aussi de la direction, de vers où l'on va.

Pour l'instant, je ne sais pas trop... J'sais pas si c'est "grave" ou pas, en tout cas, ça fait mal, tout simplement.

Bah oui, ça fait mal... bien sûr

Mais ça peut guérir aussi, et c'est aussi en tombant qu'on grandit, et qu'on apprend à marcher

Courage fleur_bleue

Merci, Py.

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Rien à voir avec le précédent, mais il va falloir que je me mette sérieusement à écrire. J'ai eu une idée tout à l'heure pour revoir un truc que j'avais écrit il y a quelques années. J'en ai noté une autre dernièrement pour une histoire fantastique, et là, j'ai en plus eu une idée pour un truc un peu loufoque, mais qui pourrait être marrant à développer. Plus le projet de roman historique qui me poursuit depuis des années. Y a de quoi faire!
Je pourrais revoir le truc déjà écrit pendant les vacances, puis me lancer dans ce truc un peu marrant en novembre pour faire NaNo... Puis approfondir le projet fantasy et remplir les trous dans l'histoire. Laisser le roman historique pour un peu plus tard, parce que j'y tiens vachement et je voudrais que ce soit vraiment bon - les autres, je veux bien les écrire juste pour le plaisir, mais celui-là, j'ai envie de pouvoir le publier un jour. Mais il faudra beaucoup de recherches, je ne suis pas très au point sur les années 1880 en France et en Angleterre, et encore moins sur les études de médecine à cette époque. C'est un projet de long terme.

C'est quoi ton projet fantasy ? Plutôt style roman ?

Coucou Prisca, oui, roman pour enfants/ados, mais il manque quelques éléments essentiels pour pouvoir en faire une vraie histoire - l'ennemi par exemple.

D'ailleurs, je viens d'avoir quelques idées, là, et une scène finale qui se déroule dans ma tête comme si je regardais un film... Je crois que ça n'attendra pas trop longtemps, finalement, au moins pour les grandes lignes.
(Mais purée, j'écris dans quelle langue pour un truc pareil???)

Pente dangereuse... Je ne fais plus rien, je n'essaie même pas de faire semblant. Après tout, personne n'est là qui contrôle, et il n'y a rien d'indispensable à faire. Et s'il n'y a pas de pression extérieure, ça ne marche pas en ce moment. Même s'il y a de la pression, c'est difficile, alors... J'ai du mal à me motiver, et cela inclut les "loisirs". Je me suis forcée à aller courir hier soir, par exemple, mais je n'avais aucune envie. Je n'ai pas non plus réussi ce qui était prévu, j'étais trop épuisée, j'en ai tiré aucun plaisir. Le "oh, j'ai pas envie", je l'ai déjà eu, certes, mais généralement, une fois lancée, ça allait. Là, non. Si c'est aussi fort, je ne sais pas si j'arriverai à me remotiver... La seule chose où ça va à peu près, c'est pour monter. Et encore, aujourd'hui, l'idée m'embête. Je ne sais plus ce que je veux. Je voudrais écrire, et dessiner, mais je n'arrive pas à me lancer. J'ai pas assez de temps non plus, trop de choses à faire. Même le week-end. J'ai l'impression de ne plus vraiment avoir du temps pour moi, je ne dors pas assez, j'ai constamment en tête que je devrais faire ceci ou cela si j'essaie de me reposer un peu. J'ai besoin de vacances, mais il faudra attendre fin juillet et il y a encore du gros boulot en perspective avant. Des fois, j'ai envie de me défiler, de dire que je suis malade ou un truc comme ça, pour pouvoir au moins dormir un peu. Mais je n'ose pas. Ça ne se fait pas. Pourtant, j'ai tout le temps mal au ventre en plus...

tout pareil !!

Je ne comprends que trop bien. Force-toi au moins à manger une fois par jour, au cas où t'aies plus d'appétit. Et essaye d'évacuer ce qui ne va pas. Bisous.

Le sommeil, aussi, c'est primordial, pour avoir de nouveau envie de faire les choses. Pourquoi manques-tu de sommeil ?

@Sapho: Pas de problème à ce niveau-là, au moins, j'ai plutôt tout le temps faim...

@Ainaelin: C'est tout simple - je me couche trop tard. 7 heures de sommeil, ça ne me suffit pas à la longue! Surtout que j'ai un déficit de sommeil d'un moment où je dormais mal. Ça s'est amélioré récemment, mais je n'arrive pas à récupérer le déficit. Mais difficile de me coucher tôt alors que je rentre à 20h00... (Même s'il y a des gens qui considéreraient que 23h30, c'est tôt.)

Oui ; c'est sûr que le sommeil est un problème aussi épineux qu'important... En plus, quand on est dans un état d'humeur un peu dépressif, on a naturellement tendance à se décaler vers le tard... Je dis n'importe quoi, mais n'y a-t-il pas un moyen que tu négocies avec tes employeurs des horaires d'embauche moins matinaux ?...

En ce qui me concerne, j'ai à la fois des besoins de sommeil très importants et un métier exigeant une très haute concentration (mais où heureusement on peut choisir l'essentiel de ses horaires, ce qui me permet de dormir tout mon soul en général), et je ne sais que trop bien comment un réveil prématuré imposé de deux heures à peine peut suffire à me détruire deux journées... Je comprends donc tout-à-fait les difficultés que ce manque de sommeil chronique te pose !

Bon courage et bisous,
Sol♯

OK. Tu as de très grosses journées si tu te lèves à 6h30 et que tu rentres à 20h... Plus grand chose pour vivre pour toi. Tu as des enfants, je crois ? Beaucoup de trajet pour aller au boulot, et des semaines de 40-45 h ?

Euh, non, pas d'enfants, juste mon frère de 15 ans qui "squatte" chez moi pour passer son bac! Mais il est très autonome.

Pour les journées, c'est à peu près ça - environ 40h de boulot (de présence en tout cas) par semaine, plus 2h30 de trajet tous les jours. Ce n'est pas top, mais comme j'ai un poney, je préfère habiter près de l'écurie. D'autant plus qu'il m'est financièrement impossible d'habiter près du travail (7ème arrondissement à Paris). Et bien sûr impossible de prolonger la durée d'une journée, donc la seule chose à faire, c'est de couper les activités du soir et aller dormir plus tôt... En ce moment, je trouve ça un peu difficile, parce que j'ai pas mal de trucs à faire (parfois que j'ai envie de faire aussi).

Il n'y a pas un truc pour apprendre à avoir besoin de moins d'heures de sommeil??? (Mon idéal, ce serait 9h, ce n'est juste pas faisable...)

7h de sommeil en te couchant à 23h30, ça fait un réveil à 6h30
Disons 45mn de préparation (douche, petit-déj', etc.), ça fait un départ à 7h15, pour 1h15 de trajet, donc arrivée au boulot à 8h30. Journée de 8h + 1h de déjeuner, ça fait 17h30. 1h15 de trajet encore, on arrive à 18h45. Il manque un peu plus d'une heure. (déjeuner plus long, courses le soir, embouteillages ou autres soucis de transport, etc.), on arrive aux environ de 20h. OK.

Et donc, est-il possible de raccourcir les journées ? Déjeuner plus court si tu prends plus d'une heure à midi ? Zapper quelque chose le matin ? Concentrer les courses pour arriver un peu plus tôt la plupart des soirs ?

Ce ne sont que des suggestions, il ne faudrait pas non plus que cela génère du stress supplémentaire.


Pour un besoin de moins de sommeil, j'avais lu sur un site spécialisé dans le sommeil que quand on dormait peu, le sommeil était plus profond et plus concentré, mais il faut vraiment que ce soit peu (genre 4-5h, je crois). Et il faut s'habituer à un tel rythme, je crois. Je n'arrive pas à retrouver le site. Mais en cherchant "sommeil" dans ton moteur de recherche, tu trouveras quelques sites avec des infos intéressantes pour mieux le comprendre, je pense. Des choses qui te parleront à toi si tu ne les connais pas déjà.

En fait, les 7h, c'était un peu approximatif, mon réveil sonne à 6h40 - et je rajoute 10 minutes après. (La plupart du temps, le réveil me réveille vraiment, si je dois sauter du lit alors, je vais être de très mauvaise humeur...)
Je pars de chez moi à 7h50. Et je termine le boulot à 18h30, donc je rentre à 19h45. Enfin, si tout se passe bien. La durée de la pause midi n'a pas d'influence directe sur la fin de ma journée de travail - je peux prendre une pause de 30 minutes, mais cela ne me permettra pas de partir plus tôt. En partant à 18h30, je suis dans les premiers à rentrer...

Edit: La seule chose que je pourrais couper le matin, c'est le petit déjeuner. Pendant un moment, je l'ai pris au bureau, mais ça veut dire prendre des barres aux céréales ou acheter un croissant tous les matins.

J'ignore ce que valent les différents conseils pour optimiser son sommeil en fonction de ses cycles (chacun a des cycles légèrement différents), mais tu devrais peut-être faire une recherche là-dessus...

fleur_bleue a écrit:Il n'y a pas un truc pour apprendre à avoir besoin de moins d'heures de sommeil??? (Mon idéal, ce serait 9h, ce n'est juste pas faisable...).

Hélas non, pas que je sache en tout cas...  Ce serait bien intéressant pourtant !

fleur_bleue a écrit:Et bien sûr impossible de prolonger la durée d'une journée, donc la seule chose à faire, c'est de couper les activités du soir et aller dormir plus tôt...

Ne néglige quand même pas complètement la possibilité de changer de rythme de travail... (même si je ne sais pas du tout ce qui est possible te concernant ). Couper dans les activités du soir me semble risqué : car de même que l'organisme a besoin de sommeil, de même notre psychisme a besoin d'un peu de temps pour soi, non ?... Après, tout dépend d'où tu mets le curseur, bien sûr : disons qu'il faut juste prendre garde à ne pas pousser trop fort dans le rognage de ces activités...

,
Sol♯

Disons qu'il faudrait que j'aille me coucher à 22h30 au plus tard - ce que j'ai fait avant, d'ailleurs. Mais je crains que ça veuille dire ne plus aller courir le soir...

Essaie 23h, pour voir.  

Un petit coucou ici...

Petite balade en Bretagne ce week-end et on (j'avais un complice) tombe sur un truc qu'on ne pouvait pas ne pas t'envoyer...

Des bisous !

clic clic clic !:

Merci, Senga! Mignonne, l'image.

---

Sentiments étranges ce matin, dont je ne sais pas trop quoi faire. Quelque chose qui monte, mais je ne peux pas mettre le doigt dessus, je ne peux pas décrire, analyser ce que c'est... Une boule dans la gorge. J'aimerais être déjà vendredi, me réfugier dans ses bras.
Je me cherche encore, comment être moi? Et qu'est-ce que ça veut dire, d'ailleurs? Je ne sais pas trop. J'ai relu "Be APIE" hier, ils parlent de l'énergie débordante, cette énergie à laquelle je n'accède toujours pas. Mais je sens qu'elle bouillonne quelque part et je voudrais pouvoir l'utiliser. L'image comment je voudrais être se heurte à la réalité de ma fatigue et mes peurs. Hier soir encore, j'ai failli céder à une de ces peurs, de me retrouver face à d'autres, des inconnus, j'étais fatiguée en plus. La fatigue, ça peut aller, mais ne pas y aller parce qu'en fait, j'ai peur, j'ai dit non. Je l'ai fait et c'était bien. La peur, pourtant, elle est encore là. En ce moment, j'ai très tendance à éviter les gens, les collègues de toute façon, mais d'autres aussi. Malgré l'envie d'en voir certains. Le seul que j'accepte vraiment, c'est mon copain, en gros. Certes, quand on est amoureux, on va avoir un peu tendance à surtout vouloir voir l'autre, mais ce n'est pas juste ça. Cela ne m'empêcherait pas de déjeuner avec des collègues ou des trucs comme ça. C'est juste que je me sens mal à l'aise avec les gens, en ce moment encore plus. Sauf avec lui, parce qu'avec lui, c'est facile. Parce qu'il me donne l'impression que ce n'est pas grave si je suis fêlée comme ça. Ce n'est pas pareil dans la "vraie" vie, malheureusement...

fleur_bleue a écrit: En ce moment, j'ai très tendance à éviter les gens, les collègues de toute façon, mais d'autres aussi. Malgré l'envie d'en voir certains. Le seul que j'accepte vraiment, c'est mon copain, en gros. ... C'est juste que je me sens mal à l'aise avec les gens, en ce moment encore plus. Sauf avec lui, parce qu'avec lui, c'est facile. Parce qu'il me donne l'impression que ce n'est pas grave si je suis fêlée comme ça. Ce n'est pas pareil dans la "vraie" vie, malheureusement...

Pareil pour moi en ce moment.. c'est difficile à vivre (et je ne sais pas comment en sortir).

fleur_bleue a écrit:Parce qu'il me donne l'impression que ce n'est pas grave si je suis fêlée comme ça. Ce n'est pas pareil dans la "vraie" vie, malheureusement...

Peut-être parce que c'est vrai ? Parce que pour de vrai, c'est pas si grave d'être fêlée.

Le hic, souvent, c'est qu'on s'imagine plus fêlé qu'on ne l'est en réalité. Et ce qu'on ne comprend pas quand on est dans ton état, c'est que, globalement, les gens aiment bien les gens un peu fêlés, tant qu'ils n'ont pas à les prendre en charge.

Ça paraît un peu théorique. Dans la pratique, il faut juste essayer, petit à petit, de dire ce qu'on pense vraiment. Et observer les réactions des autres.
On ne peut pas radicalement changer, comme ça, hop, en un claquement de doigts. Ne deviens pas ce que tu voudrais être (ce que tu imagines qui plaira aux autres) mais cherche plutôt, petit à petit, des preuves que, dans le regard des autres, tu es tout à fait acceptable comme tu es, un peu fêlée à l'intérieur. Et comment mieux trouver ces preuves qu'en acceptant, de temps à autres, de leur donner une chance (à ces autres qui font si peur) de te voir telle que tu es dedans ?

Ça fait discours cliché. Et pourtant. C'est très simplement vrai.
Quand on s'enferme dans la peur (qui est, dois-je le rappeler une construction de *notre* esprit -> on est acteur de sa peur, pas seulement victime), tout paraît compliqué et irréalisable, insurmontable, épuisant.
C'est pour ça qu'il ne faut pas y aller de manière brutale. Juste un pas après l'autre. Et se réjouir de chaque victoire, si petite soit-elle. Y puiser l’énergie pour la prochaine fois.
Hier tu l'as fait, il faut t'en sentir grandie, plus forte. Constater que "ça s'peut".

N'aie pas peur. Tu n'es plus une enfant et "l'autre" n'est pas un croquemitaine. Promis. N'aie pas peur.

Et puis un jour, par miracle, on fait enfin le deuil de l'amour universel. On accepte, vraiment, de ne pouvoir être aimé de tout le monde. Et on s'en fout. Au contraire, même, on trouve ça bien. Parce que du coup, ça veut dire qu'on peut aussi honnêtement choisir qui aimer.


 

Sengabl a écrit:cherche plutôt, petit à petit, des preuves que, dans le regard des autres, tu es tout à fait acceptable comme tu es, un peu fêlée à l'intérieur. Et comment mieux trouver ces preuves qu'en acceptant, de temps à autres, de leur donner une chance (à ces autres qui font si peur) de te voir telle que tu es dedans ?

...

Et puis un jour, par miracle, on fait enfin le deuil de l'amour universel. On accepte, vraiment, de ne pouvoir être aimé de tout le monde. Et on s'en fout. Au contraire, même, on trouve ça bien. Parce que du coup, ça veut dire qu'on peut aussi honnêtement choisir qui aimer. 

C'est pas mon topic, mais c'est pile-poil aussi ce que je dois faire.. merci Sengabl

Quand on touche le fond, il y a deux possibilités: soit on y reste et on se noie, soit on remonte. Si on ne veut pas se noyer, reste donc à se débattre. Je l'ai touché, ce fond, assez sûrement, je me suis débattue autant que possible, mais je n'ai longtemps vu que du sombre. Du noir et du bleu foncé, mais pas vraiment de lumière. Des fois, il semblait plus simple de rester là, quitte à me noyer. Et puis non, quand même, j'allais pas me laisser faire, non? Et là, on dirait qu'il y a de nouveau de la lumière. Je ne suis pas encore arrivée à la surface, mais je commence à croire qu'elle existe, que je ne vais pas nécessairement devoir me débattre dans les profondeurs pour toujours. Les questions sont encore là, les peurs aussi, de la douleur parfois. Parfois, j'ai l'impression de replonger, parfois, je suis fatiguée et la surface est tellement loin que je me demande si je vais être capable de l'atteindre. Je ne sais pas vraiment si je le suis. Je sais que là, je voudrais continuer à avancer, trouver les réponses, trouver la force de remonter encore. Parfois, j'ai l'impression d'avancer à peine, et puis il y a comme un courant qui va me pousser. Des gens, souvent, qui savent trouver les mots qu'il me faut, me tendre la main. Parfois, des rayons de soleil traversent la surface de l'eau et vont plus loin. Ceux-là, je peux les voir. Je voudrais les atteindre. Je pense qu'il me faudra encore des courants pour me pousser de temps en temps, quand j'ai l'impression de me perdre, quand parfois je retombe. Rien n'est gagné - mais la direction est là, et c'est toujours ça.

Et puis, parfois, j'aimerais pouvoir tendre la main à d'autres qui sont en train de tomber, ou de remonter difficilement. Les tirer un peu avec moi, si j'en suis capable. L'ami(e), celui/celle à qui je tiens, que je ne veux pas abandonner comme ça, parce que ça, je ne sais pas faire. Et je ne veux jamais l'apprendre, peu importe ce qu'on me dit.

fleur_bleue a écrit:Je pense qu'il me faudra encore des courants pour me pousser de temps en temps, quand j'ai l'impression de me perdre, quand parfois je retombe. Rien n'est gagné - mais la direction est là, et c'est toujours ça.

Sous la surface, ton message est positif, et ça, c'est une force qui me donne le sourire, fleur bleue.  
Je te très fort si tu veux bien.

Merci Ainaelin et en retour!

C'est après-midi, ça allait encore, là, pas du tout. J'ai des envies dont je ne voudrais plus, je ne sais pas d'où ça vient. Et puis je m'inquiète un peu. Tout ça est bizarre. Je voudrais de vrais câlins, quelqu'un qui me prenne dans ses bras... Mais faudra attendre encore un peu. J'ai du mal.