L'ère mite âge ...

se dépasser.Oups trop vite!!!

Et non Mjöllnir,tu n'as pas une araignée au plafond,tu en as toute une colonie!

On est sur le fil de Mjöllnir à parler d'araignées....

alcyonea a écrit:Et non Mjöllnir,tu n'as pas une araignée au plafond,tu en as toute une colonie!

Ce ne sont pas ces petites bêtes qui me me sont chères, plutôt les toiles qu'elles tissent.
Ces dernières s'irisent de gouttes de rosées, autant d'idées qui se concrétisent, scintillant parfois dans ce que j'appelle le jardin de mes douleurs ...

Serais-tu chasseresse de ces arachnides en un lieu qui est si sombre ?

EkaterinaSelenaOndirignee a écrit:On est sur le fil de Mjöllnir à parler d'araignées....

Tu es la bienvenue Ekaterina. Reste tant que cela te fait plaisir

Merci.

Moi j'y vois beaucoup de lumière,les toiles scintillent de reflets changeants,un lieu où les araignées se croisent et finissent par se relier.

J'aime les araignées.Elles ne me font pas peur.J'apprends à vaincre mes peurs.Je n'en ai plus peur.Je comprends.Je pardonne.Je m'aime et je nous aime.

Tenez,c'est pour vous:

http://fr.meditation-presence.com/fr/articles/illumination-et-liberation

Merci Alcyonea

C'est ce type de chose que je m'exerce à faire, à ne pas penser justement, à laisser couler en moi.
Je comprend désormais, que je n'ai pas à forcer pour suivre, mais à laisser couler. Le barrage n'est pas autour de moi, c'est moi qui suis le barrage ...

Parfois je cassais et inondais. Puis je reconstruisais et stockais de nouveau. L'échange ne pouvais se faire ainsi, contraint qu'il était.

D'où cela vient-il ? Sans doute de cette différence de perception, cette ouverture aux sensations et à l’incompréhension des retours que j'y amenais quand j'étais jeune. A la dureté de la vie que j'ai subie à ces moments. Un mur c'est construit contre moi à l'époque et j'en ai construit un également, pour me protéger.

Ce dernier à perduré au delà même de l'autonomie et de la force que j'acquerrais au travers des ans. Mais l'enfant, le rêveur, s'est trouvé enfermé, à ne pas pouvoir parcourir le jardin extérieur.

Je vois mieux maintenant que la guerre aurait du être finie depuis longtemps, et que ce ne sont que les syndromes du passé qui colorent encore, comme le font les filtres sur un objectif de caméra, l'image que je me représente du l'univers des émotions et des ressentis.

L'enfant qui est en moi, les yeux ouverts sur les misères du monde, rêve de grandir et d'apporter ce qu'il a, ses mains en permanence tendues. Cependant il n'a pas oublié l'huile bouillante qu'on a souvent versé dessus ... sans se rendre compte qu'il pouvait a présent constater que son état actuel lui permettrait, par son avancée même, de ne plus avoir à subir ça s'il accepte de se vivre pleinement.

L'eau de la rivière vie est bouillonnante. Elle cache des rochers dans sa décente. Mais, plus elle dévale la plaine, plus elle approche de la mer, plus elle est paisible. Je me dis alors qu'accepter de suivre son cours, accepter le mouvement qu'elle procure sans y résister (résister ne veut pas dire ne pas se protéger contre d'éventuels rochers qui dont partie du parcours) ne peut qu'amener à la plénitude.

Ce qui est dur pour moi, c'est de lâcher cette idée de contrôle, idée même qui m'a permis un temps de survivre. Je sais à présent que, pour exister enfin, je me le dois ...

Tu as tout compris.

Et c'est aussi ce que je suis aussi en train de faire actuellement,lâcher prise !C'est à la fois effrayant et super stimulant!

En ce moment,j'ose donner.J'ai essayé.Et à chaque fois que je donne,que j'accepte de me séparer d'un bien,je reçois bien plus que ce que j'avais donné au départ!!!!C'est hallucinant!!!!!

Tu as déjà essayé?

Oui j'ai déjà essayé. Cependant, je refusais ce que l'on m'offrait en retour.

Je refusais parce que je doutais de moi. Je refusais par crainte de perdre de nouveau. Je refusais par éthique (sans doute un peu dénaturée par mon passé) en disant que je le faisais de bon cœur et que je n'attendais aucun retour.

Je viens de comprendre que cela pouvait blesser, me faire passer comme hautain, voire même dédaigneux, alors même que cela représentait en moi la considération que je prêtais à mon vis-à-vis.

Oui, l'équilibre que je recherchais, c'est en grande partie moi qui le faussait. Estime de soi largement défaillante ...

Je prend maintenant une nouvelle route. Sans doute est-ce là la remise en cause que la vie m'a poussé à faire, en me présentant à l'envie les mêmes choses, les mêmes douleurs jusqu'à ce que j'ouvre enfin les yeux ... et que je comprenne qu'un partie de ces dernières avaient leur origine en moi et rien qu'en moi.

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C'est la merde quand même de se rendre compte de ça. C'est comme poser un fardeau pour s'en charger d'un autre ...
Une putain de culpabilité qui tombe sur le paletot, et qui insuffle "pardonnes aux autres, et charges-toi encore de tes propres errements"

Y'en a plein de cul à force ! Je me disais il y a peu encore "mais pardonnes-toi bordel de merde !!" ... et, comme d'habitude, je cherchais à contrôler ...

Il me semble alors piger un truc en ce moment ... qu'il faut que je lâche prise. En fait que j'ouvre les mains ... que je laisse tomber les charges. Que je dise ce que j'ai à dire et que j'inattende. Que je me pose, non pas en être fracturé, mais en être en évolution, acceptant le parcours effectué simplement, pour ce qu'il est dans ses teintes. Que je ne préjuge pas du futur qui doit rester un tableau vierge sur lequel je vais tracer le reste de ma vie.

Putain ça fait drôle ... parce que c'est la première fois que je pense vraiment à moi sans mettre de poids dans une interaction. Je la prend à la mesure de son existence en faisant confiance à mes ressentis et à mon expérience, et en laissant par la suite ma réactivité décider de l'évolution à suivre.

Je n'en suis qu'au début d'une nouvelle étape, comme si j'avais ouvert une porte sur un monde nouveau ...

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"J'apprends à vaincre mes peurs"

Cela dépend de l'origine des peurs, de leur ancienneté et de l'histoire de chacun.

Tant que tu ressens à ton rythme et ne laisse personne te forcer la main, le bonheur n'est peut être pas très loin....

Mjöllnir a écrit:qu'il faut que je lâche prise. En fait que j'ouvre les mains ... que je laisse tomber les charges. Que je dise ce que j'ai à dire et que j'inattende. Que je me pose, non pas en être fracturé, mais en être en évolution, acceptant le parcours effectué simplement, pour ce qu'il est dans ses teintes. Que je ne préjuge pas du futur qui doit rester un tableau vierge sur lequel je vais tracer le reste de ma vie.

Ce que j'adore sur ce forum, c'est que d'autres sont capables de mettre des mots sur mes propres ressentis, ça me laisse plus de temps pour les vivre ;o)) Good job !

Loïc je ressens; vraiment. Je n'éradique pas non plus, je transmute (il est donc fort probable que, de l'extérieur, on ne me reconnaisse plus alors que le matériau à juste changé de forme sans perdre de sa substance ...)

Je ne pense pas non plus que le terme "T'attendre" soit vraiment ce que je doive faire ... parce que, justement, je ne veux plus faire, mais vivre !
Et si je ne me trompe pas, vivre c'est essayer, vivre c'est rompre avec les schèmes ... pas en les triturant ou les rejetant, mais en les vivant en toute indépendance d'esprit (enfin c'est ce que j'en perçois désormais)

Vais-je changer ? Je ne le crois pas dans le fond de ce qui me constitue. Par contre évoluer, transmuter, j'ose le penser. Pas l'espérer parce que là encore, c'est exercice de volonté, volonté de se représenter un hypothétique refuge.

Inattendre est pour moi désormais autre chose que refuser une attente quelle qu'elle soit. Inattendre c'est vivre, c'est ne pas souffrir en ne recevant pas, mais aussi et surtout profiter de ce que l'on reçoit quand on le reçoit.
Alors, devrais-je encore porter ce que j'ai reçu (et là je parle de souffrance majoritairement) au point de ne plus pouvoir accepter ce que l'on me donne et qui n'en est pas ? Devrais-je attendre qu'on me débarrasse de cela ?

Je ne le crois pas. Je crois qu'inattendre s'applique aussi au passé. Une sorte de "déchargement" de la "garniture" pour ne garder que l'ossature ... et la regarnir à la couleur du monde.

Trop de personnes qui lisent dans ma tête ce soir, c'est bluffant, mais ça fait aussi du bien !

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EkaterinaSelenaOndirignee a écrit:Tant que tu ressens à ton rythme et ne laisse personne te forcer la main, le bonheur n'est peut être pas très loin...

Bah oui ... J'ai compris qu'on a essayé de me forcer la main parfois. Et j'avais des blessures qui ont permis à d'autres de, justement, trouver un point d'accroche ...

Donc, effectivement, inattendre est une belle solution. Car elle me permettra d'avoir latitude suffisante à ne pas "juger" en fonction de ce qui est fait mais de ce que je suis et de ce que cela appelle réellement en moi.

Traitrise de l'âme. Et trisomiques macs devenus,
Sales; huant les forts. Mules aux bâts laids
Qui tracent sillons, nés de poux hier perdus ...
Quel Avent ! Hure ricane. Aux vents il est.


Edit : P'tain !!! Faites pas cette tête !!!

laquelle tête???

Bon ... Je sors.
Je me sens comme "décoiffé du bulbe". A l'ouest ...
Plein de délire, à coté des autres, à chercher en vain une porte de communication.
Bof ... Je ne sais plus forcement rire sans laisser percer une pointe de cynisme ...
Là devrait arriver ce lâcher prise (lâcher prose ?), acceptation de ma différence. Bon sang oui ... mais qu'en serait-il des interactions futures alors, si cette dernière m'éloigne encore plus ?

De noires pensées calcinées
gardiennes de souvenirs pétrifiés
jettent un voile de tristesse
au pays de l'orange d'or...
Dépitée d'avoir revu la catalogne dans cet état.

L'air du pays de LZafon, soufre la douleur, comme une bouche infernale....désormais en continu.

Dois finir les "créatures de la mousse" (frais, ridicule, acide-amer) et commencer "Barcelona", la douce, la flamboyante, la déchirée.

Le cynisme, à mon sens, semble indissociable de la lucidité...

laquelle tête???

Celle-ci ?

Cette différence ne t'éloigne pas plus,elle te rapproche.
Lâcher prise est très difficile,mais tu remarqueras que l'on a toujours le choix.Tu n'es pas obligé de lâcher prise si tu ne le veux pas. Ce vers quoi nous allons est d'une magnificence telle qu'il est bien difficile d'y résister!
Je sais que nous devons nous dépouiller,lâcher une à une toutes nos protections,tous nos masques,laisser nos envies,nos besoins,nos peurs derrière nous.
Je sais que nous devons adopter les comportements les plus moraux possibles,l'attitude la plus respectueuse envers soi et envers l'autre qu'il soit humain,animal,végétal ou minéral.
Je suis actuellement en train de changer tous mes comportements,petit à petit.
A l'extérieur:

J'essaie d'acheter des produits sains pour me nourrir,je remplace tout par des produits bio,équitables,respectueux de l'environnement,Je trie mes déchets,je prends des douches au lieu de bains,je suis en train de supprimer peu à peu la viande de mon alimentation,je veux devenir végétarienne,je limite l'électricité,je donne ce que je ne veux plus ou je le recycle,je récupère des bouchons pour les handicapés,je participe à la vie associative de diverses associations d'aide aux animaux,je donne aux mendiants quand je le veux,je me maquille le moins possible,je porte mes lunettes,je donne de mon temps pour aider les autres,je nettoie une fois par an ma commune.

A l'intérieur:
J’arrête de me dévaloriser,de stresser,j'analyse mes peurs pour les dépasser,j'accepte de me jeter dans le vide mais des petits sauts pour le moment,je me rééduque,je fais preuve de patience,j'essaie de vivre dans le moment présent.

Alors c'est sur,il y a des jours où j'en ai plein le cul...ça me gonfle,mais mais mais....ce qui nous attend est tellement beau que ça vaut la peine de continuer!!!Les sacrifices en valent la peine!!!

Je suis très touchée par toutes ces transformations simultanées dans le forum... On dirait un parterre de fleurs qui s'ouvrent...

Les sacrifices en valent la peine!!!


Tant mieux, sincèrement si cela marche pour toi, Alcyonea, mais j'ai tellement entendu cette phrase de la bouche même de ceux qui ne vivent que pour eux...que j'en arrive à avoir du mal à l'entendre.

Mon petit coin peut briller de mille feux
au dehors bat la sourde révolte
le rejet, le sombre et l'inhumain
Transformant le havre
en sinistre boite à bijoux.

Ne peux jeter la pierre à Mjöllnir, d'ailleurs je n'ai de pierre à jeter à personne (ou presque lol), ressens encore plus de difficulté à trouver ma place au coeur de ces prétendus semblables.

Ne parviens à ressentir la lumière, Alcyonéa, qu'au coeur d'un bois où l'harmonie règne et les laideurs de notre humanité, s'évanouissent.

Mogwai oui les fleurs s'ouvrent en ce moment!

Ekaterina,

Je comprends ton scepticisme.Je comprends même que cela puisse t'agacer.
Mais la souffrance a une raison d’être.La souffrance n'est pas due au hazard!

Et tu avais raison quand tu disais que tant qu'un être souffriras ici bas,tu souffriras aussi.Effectivement cela a une incidence,je l'ai compris l'autre jour sur ton fil.

La lumière est partout Ekaterina,partout.En chacun de nous.

Oui Alcyonea, mais cette lumière peut se décomposer sur la palette de nuances en fonction du ressenti, du vécu, du moment, balayant le spectre du violet au rouge et quelques fois, se retrouver unie en un blanc doré.

Mais pour moi, quelques fois seulement....la plupart du temps, suis dans une couleur ou une autre.
Est-on plus malheureux de "saigner" pour quelqu'un que l'on connaît à peine ou très bien, savourant le lien délicât qui se tisse ? ou d'ignorer tout en ne se concentrant que sur le positif ?

Pour la souffrance, si je partage avec toi, son utilité jusqu'à un certain point (VHugo disait : la mélancolie : le bonheur d'être triste..peut être, apprécierait-on une chose, un être si l'on était certain de le conserver dans sa plénitude solaire de façon infinie ?), pourtant, je rejette totalement sa pertinence dans pas mal d'autres situations.

"Et tu avais raison quand tu disais que tant qu'un être souffriras ici bas,tu souffriras aussi.Effectivement cela a une incidence,je l'ai compris l'autre jour sur ton fil."

De mon côté, je n'ai rien compris.

Tout est relatif et tout est changeant,la lumière aussi,toi aussi.Pendant une seconde tu es heureuse,deux secondes après tu ne l'es plus.Il faut accepter l'impermanence de tout.La souffrance apparait puis disparait,tout est de savourer le moment où tu ne souffres pas,où l'autre ne souffre pas,et pas de gâcher ce moment avec des souffrances passées ou à venir.
La souffrance a une raison d’être.
D'ailleurs le bouddhisme en parle très bien!Je rejoins ce point de vue.

"La souffrance a une raison d’être.
D'ailleurs le bouddhisme en parle très bien!Je rejoins ce point de vue."

Bien qu'apparaissant assez mélancolique, je suis pourtant aux antipodes de ces philosophies (car il n'y a pas que le bouddhisme qui fait de la souffrance son "fond de commerce"). En dehors d'un certain degré d'acceptation et de "choix", je n'accepte pas du tout la souffrance pour les autres comme pour moi.

Ekaterina,

Je sais.Imagine que nous sommes un gigantesque organisme vivant,que chaque être vivant de cette planète est lié,un peu comme toutes les cellules et bactéries qui nous composent.Un monde dans un autre et encore dans un autre.....électron,atome,bactérie,cellule,minéral,végétal,animal,humain,terre,système solaire,univers...

Je ne sais pas si ça va fonctionner...

Le bouddhisme parle très bien de la souffrance,mieux,il en explique les causes et comment en venir à bout.
Je te mets un lien,tu comprendras peut être mieux en le lisant:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_nobles_v%C3%A9rit%C3%A9s

"Les sacrifices en valent la peine!!!"

Désolée mais là j'ai juste les poils qui se hérissent en coeur !
Tu réveilles en un bloc 15 d'école catho

Tant qu'il y a sacrifice il y a douleur et lutte ! Lâcher prise, enfin, ce n'est plus faire par bonne conscience, mais être, en harmonie avec soi, pour l'être aussi avec l'extérieur ...

Je le ressens comme une libération, pas comme un chemin de croix ! Question de forme, pas de fond ...

Oups, je te suivais jusque là alcyonea, mais ton lien vient me rappeler pourquoi je n'adhère pas au bouddhisme... "vérité universelle", "libération complète et définitive", "suivre les chemins justes indiqués par", etc... Il y a vraiment quelque chose qui me donne des boutons dans tout ça, malgré le vernis un peu plus attirant qu'ailleurs...

Chaque chemin est unique Renarde.
De plus je crois qu'il y a méprise sur le sens de sacrifice.

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/sacrifice/

Le sens de sacrifice dans ma phrase est le renoncement volontaire à quelque chose ou à quelqu'un.Le renoncement volontaire.

Pour moi c'est aussi une libération mais aussi un chemin de croix,dans le sens où je fais le sacrifice de certaines choses,où je lutte en moi-même.

Mogwai,

Le bouddhisme est un point de vue.Le mien s'en approche très fortement mais est encore différent.Ils sont complémentaires.
Tout comme chaque personne qui vit l'éveil a un point de vue différent,mais complémentaire.
Les grandes religions sont complémentaires.

Ah Mog', je vois qu'une fois de plus nous vibrons à l'unisson ;o)

Sur ce,je crois que je vais arrêter de parler.De toute façon comment expliquer ce que je vois...?A par le vivre je ne vois pas trop.
Mogwai et Renarde

J'ai ressenti par le passé, cette union avec tout ce qui m'entoure, c'était (il y aura 20 ans cet automne), il y a longtemps (j'ai senti jusqu'aux cailloux qui se trouvaient au bord de la route où cela s'est passé).
Evidemment que cette expérience reste gravée en moi...mais, même dans un système où tout est en en osmose, tout vaque à suivre ses chemins, il y a pourtant des cellules qui sont touchées par le mal des autres, il y en a même qui sont affecté à la tâche de combattre le mal (cellules ou substances).
Car elles, savent que l'affection d'une d'entre elles peut remettre en cause l'oméostasie de l'ensemble....ou bien, est-ce l'ensemble qui le sait pour elles ?

Je rejoins renarde : mes années (je ne préfère même pas les compter) d'école catho. avec une mère directrice d'école catho...m'ont à jamais vaccinées de tout dogme religieux qui tend à ériger la souffrance et/ou le sacrifice en vertu.

Il y a pourtant un courant spirituel auquel j'adhère, mais il ne fait partie d'aucune des religions d'un quelconque livre et ne tire ses "leçons" qu'en lisant la nature.
Même les animaux ont un élan vers la souffrance de l'autre...car, derrière cette attitude qui semble altruiste, peut être qu'en éradiquant le mal chez l'un, on trouvera le moyen de l'éradiquer pour tout le monde y compris soi et ceux auxquels on est attaché.
La démarche, n'est peut être pas si altruiste qu'elle le paraît, ni aussi vécue dans le déni de soi, que voudraient bien nous le faire croire les dogmes religieux.

Et je sais très bien que derrière l'autre : il y a moi (et ceux que je souffrirais de voir souffrir) et n'élève pas ce ressenti du tout en vertu.


Accepter la souffrance, c'est l'accepter aussi pour ceux auxquels on tient et soi....

Il n'y a pas de grande ou de petite religion...il n'y a que du bon ou mauvais marketing.

Pas de soucis Alcyonea
On a tous des vécus différents qui nous renvoient des références différentes.

Il y a des mots clés qui me font démarrer au 1/4 de tour, parce que j'ai eu trop de mal à m'en extraire. "Sacrifice" en fait partie, certains te parleraient de poids culturel ... pour moi il y a une connotation culpabilisante que je refuse aujourd'hui.
Le bonheur est contagieux, pas le sacrifice. La souffrance est étanche, elle isole, tue ...
Accepter ce n'est pas renoncer, il m'en a fallu du temps pour le comprendre !

Ekaterina,

Chacun a son point de vue,et nous avons tous raison.

Cependant :

Eh Mjöllnir, ça t'ennuie pas, on fait salon de thé-philo chez toi hein