>> ici quelques mots font beaucoup de bien << le fil du réconfort, pour se soutenir moralement

Merci à tous. J'ai reçu bien plus ce soir de vous tous que je n'espèrais... (que ça apparaisse sur le topic ou non). De la compréhension, mais aussi des conseils et de l'espoir.

Prendre le recule nécessaire pour panser ses plaies à l'abri d'agents infectieux semble être la bonne attitude dans l'immédiat.

Le temps de la convalescence doit apporter la "sécurisation" de la voie nouvellement ouverte afin de pouvoir désormais la suivre de manière lucide, objective, constructive, calmement déterminé et irrémédiable.

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Bonsoir

"Les mots qui font du bien," (ou que dire quand on ne sait pas quoi dire), livre que j'ai remarqué dans la bibliothèque d'un médecin généraliste.

Cette rubrique est la première vers laquelle je me tourne, même si elle n'est pas de l'année, sauf que je la trouve intemporelle et tellement importante, en opposition avec les mots qui tuent, les mots qui assassinent, les mots qui dépriment et qui sont légions.

Parler, encourager, taper sur l'épaule avec un verbe souriant, regarder avec bienveillance tout en murmurant qu'on aime l'autre, tous ces mots qui apportent le bien-être...

Je crois que, s'il n'y avait qu'un sujet à retenir de l'ensemble de ces rubriques, c'est bien celui-là, le plus important.

J'ai été confrontée, voici peu, avec quelqu'un que je croyais malade et que je connaissais à peine, du fait d'une collaboration. Un de ses amis m'annonça subitement que ce dernier avait eu un terrible deuil dans sa famille. Je n'ai pas su immédiatement répondre, mais au lieu de dire ce peu bouleversant "désolée pour vous", j'ai préféré me taire sur le sujet, parler de choses et d'autres. Je pense qu'il a été assez fin pour comprendre que je ne me moquais pas de lui, je cherchais seulement à le distraire.
Peu après, je lui ai écrit une lettre où je mêlais mes réflexions sur la mort et la révolte qu'on en ressent.

Car finalement, on ne se remet pas d'un deuil, on croit l'oublier, et puis un pas dans la rue nous ramène vers l'Autre, parfois on ouvre une porte chez soi en criant "dis donc, tu n'as pas vu?..." comme si le cerveau avait oublié que l'Autre n'était plus. On perçoit des bruits familiers de voix dans la rue, on croit que l'Autre va rentrer. Non, il s'agit d'un autre Autre, d'un autre qui est toujours présent. On recherchera sur des visages les traces de l'Autre, le souvenir du disparu et puis on finira par se résigner, la mémoire acceptera de ne plus voir, de ne plus entendre et on s'en voudra d'oublier l'intonation d'une voix, le pas sur un trottoir.

Les mots qui font du bien...

Je me souviens d'une expérience où dans un hôpital brésilien, des femmes rescapées d'un cancer du sein, allaient réconforter celles qui allaient se faire opérer. Certes, la mutilation est présente, mais la vie surmonte tout et le sourire des survivantes, leur force de mots étaient les vainqueurs vers lesquelles les malades se tournaient.

Je crois au pouvoir des mots, et si les médecins savaient les employer à bon escient, ils auraient entre les mains un des meilleurs traitements qui soit.

J'ai été confrontée, dans ma vie et par hasard, à plusieurs personnes cherchant le suicide en l'annonçant ou sur le point de le faire.

Le pouvoir des mots est là extraordinaire. On peut obtenir par peu de choses, vraiment peu de choses, par l'empathie, l'intérêt, l'écoute, parfois par l'ironie et l'humour (cela marche avec certains) qu'une personne ne veuille plus du tout se tuer ou encore se laisser mourir et qu'elle reprenne son existence sur de bonnes bases.

Alors à tous et à toutes qui ont besoin ce soir de réconfort, je leur envoie toute ma chaleur humaine, mes mots les plus doux, mes paroles les plus encourageantes. Bien à tous. Evanescence

Wise je t'envoie plein d'amitiés chaleureuses qui viennent du coeur

Et pas seulement à toi Wise, à toutes et à tous plein d'amitiés chaleureuses qui viennent du coeur

A tous ceux qui dépriment, j'adresse le conseil de parler aux amis qui les comprennent.
A tous ceux qui entendent des mots mélancoliques, sachez consoler et ouvrir votre cœur pour qu'en sorte non la retenue habituelle des gens civilisés, polis et se devant à l'indifférence, mais la chaleur des sentiments qui sont à perfuser à concentration maximale dans un désert glacé.

Evanescence

je vous aime.

Merci pour ce gros câlin!

J'en dépose à mon tour, pour tout ceux qui ont envie d'un endroit sécurisant où se blottir, le temps de reprendre des forces ou juste de se faire du bien

Je vous aime

je vous aime

je vous aime

Bonsoir,
je suis inscrite sur le forum depuis un pti moment déjà mais je n'ai trouvé ma place sur aucun post jusque là et c'est donc mon premier post en dehors de ma présentation.
Il me parait tellement difficile de me livrer comme ça, sur mes problèmes perso et ce manque d'amis dont vous parlez ici.
Venir m'étaler juste pour être consoler ne me plait pas mais je suis quand même venue ici poussée par des vents sombres.
Je tente donc ce petit message. Advienne que pourra.
Des ondes positives à tous !

Bon ben merci quand même espérance !

Bonsoir Slivopuce,

J'ai peur de n'être pas très douée en réconfort, mais le cœur y est.

Peut-être, si tu ne trouves pas ta place sur les posts, est-ce juste que le moment n'est pas approprié pour toi ?

J'ai eu le même sentiment au moment de mon inscription, et ai laissé passé quelques mois sans y revenir.
Et puis, un jour, le besoin de tenter à nouveau, et mon ressenti a été différent.

J'ai pris alors beaucoup de plaisir à participer au jeu d'écriture "bout d'rime", et cela m'a aidée à me sentir ici un peu comme chez moi.

Je te souhaite que tes vents te poussent vers un horizon plus lumineux.

Je suis de tout coeur avec toi

tu n'es pas seule dans ton cas, je sais ça ne rassure pas, mais ça réchauffe un peu le coeur de le savoir. Et puis le printemps arrive, je l'ai vu ce matin, à l'horizon, au-delà du Rhin. De meilleurs jours arrivent, pour toi je l'espère, pour moi je l'espère, et pour tous (tiens, ça fait un peu christique non ?).

Salut SlivoPuce,
Il ne s'agit pas forcément de t'étaler. Tu peux simplement dire quelques mots sur ces problèmes dont tu parles. Et nous on se chargera d'étaler notre confiture Enfin on te fera part de nos ressentis, des échos que ça pourra éveiller en nous.

Bonjour à tous,

Je suis désemparé,
pour ne pas dire désespéré,
je viens sur le forum espérant trouver de rares gens qui comprennent ce que je vis,
mais même ici je me retrouve isolé.
je pense qu'on ne peut pas éprouver plus douloureux sentiment de solitude.
je me retrouve lié à personne, je suis seul irl, j'ai perdu l'illusion de trouver quelqu'un de semblable proche de chez moi, alors je cherche désespérément sur internet.
je souffre doublement, d'une part car ma vie est un non-sens et j'ai perdu l'illusion de pouvoir l'apprécier un jour, et d'autre part parceque je suis hypersensible hyperdouillet,
ce qui est facilement surmontable pour les autres, de simples détails... sont pour moi une torture.
ainsi c'est mon quotidien qui est une souffrance.
les jours se suivent et se ressemblent.
y a-t-il quelqu'un avec beaucoup d'empathie ?
j'ai l'impression de me chercher moi-même, un double de moi aussinon on est trop éloignés.

pourquoi une diversité si radicale ? pourquoi de tels écarts.

Je suis de tout coeur avec toi. A mon avis il te faudrait le plus rapidement possible une aide psychologique. Parles-en à ton médecin, si tu en as un ce qui n'est pas le cas de tous les jeunes. Je ne sais pas quelle est ta situation financière, mais j'ai lu quelque part qu'on pouvait bénéficier gratuitement d'une telle aide. Renseigne-toi auprès de ta mairie.

Courage, Wise... en attendant la prochaine éclaircie

Coucou... Wise

Bon... je sais !!! ça fait des plombs que je te dis que je passerai prendre un café....

Mais il est temps, maintenant que je passe à l'acte ....